25. Réflexions après avoir avoir assumé mes responsabilités et démissionné

Par Li Xue, Chine

En 2021, j’ai été choisie comme dirigeante d’Église. Comme j’avais toujours fait un travail composé de tâches uniques auparavant, je connaissais assez mal le travail d’ensemble de l’Église, donc je craignais d’être renvoyée si je ne le faisais pas bien, et que cela soit vraiment embarrassant. Mais je me suis dit : « Quel que soit le devoir que nous faisons à chaque étape, il est prédéterminé par Dieu. Puisque les frères et sœurs m’ont choisie comme dirigeante, cela veut-il dire qu’ils pensent que je suis à la hauteur de cette tâche ? » Alors j’ai décidé de l’accepter et de faire un essai en me formant. Plus tard, quand Zhou Yun, ma sœur partenaire, et moi-même, nous nous sommes réparties les tâches, j’en ai choisi quelques unes, pour lesquelles j’étais assez douée, en pensant que si je travaillais dur, je pourrais faire du bon travail. Peu après, il était temps de résumer le travail, et je me suis rendu compte que je ne saisissais pas nombre de détails du travail, alors j’ai voulu gérer ce travail de manière plus spécifique à l’avenir. Mais quand j’ai réellement essayé de le faire, j’ai constaté que ce n’était pas aussi simple que je l’avais pensé, il y avait de nombreux problèmes et difficultés et je ne savais même pas par où commencer. J’ai pensé : « Je fais ce devoir depuis près de deux mois, et il y a encore beaucoup de travail que je n’ai pas terminé correctement. La dirigeante supérieure va-t-elle dire que je n’ai pas les capacités de travail pour gérer ce devoir ? » Plus j’y réfléchissais, plus la pression que je ressentais augmentait, alors j’ai voulu demander à la dirigeante supérieure de faire plutôt un travail constitué de tâches uniques. Au moins, de cette façon, je ne paraîtrais pas aussi incompétente. J’ai donc dit à la dirigeante : « J’estime que mon calibre est médiocre et que je ne suis pas faite pour diriger le travail d’Église. Je préférerais faire un travail constitué de tâches uniques. » La dirigeante a dit : « Il est normal de ressentir une certaine pression quand on commence à travailler, tu te sentiras mieux quand tu te seras formée pendant un moment. » Quand j’ai entendu la dirigeante dire cela, j’ai pensé : « Donc, c’est simplement que je ne me forme pas depuis longtemps. Si je me forme un peu plus longtemps et que je fais des efforts, vais-je être capable de bien faire ce travail ? » Ensuite, j’ai continué à me consacrer à mon devoir, en apprenant de Zhou Yun chaque fois que je rencontrais quelque chose que je ne comprenais pas. Peu à peu, j’ai pu saisir une partie du travail.

En juin 2022, Zhou Yun a été réaffectée à un devoir différent, et j’ai repris le travail d’Église avec Sœur Wu Fan, la dirigeante qui venait d’être sélectionnée. Mais je ne connaissais pas très bien le travail dont Zhou Yun avait été responsable, et comme Wu Fan ne se sentait pas bien à ce moment-là, la majeure partie du travail a reposé sur mes épaules, et j’ai ressenti beaucoup de pression. Parce qu’il me manquait de nombreuses compétences professionnelles, durant les réunions, je ne pouvais échanger avec les frères et sœurs que pour résoudre certains de leurs états, mais je ne m’occupais pas des problèmes et écarts qui se présentaient dans le travail. Un jour, alors que j’assistais à une réunion, les frères et sœurs ont dit : « Quand Zhou Yun venait aux réunions, chaque fois que nous nous retrouvions bloqués dans notre travail, elle en cherchait les raisons et résolvait les problèmes, mais quand tu viens aux réunions, tu résous simplement des états et tu nous aides rarement à analyser et synthétiser notre travail. Nous rencontrons des difficultés parce que notre mauvaise performance dans notre travail affecte nos états. » Puis les frères et sœurs m’ont conseillé de regarder la vidéo de témoignage d’expérience intitulée : Comment je suis devenue une fausse dirigeante. J’ai pensé : « Ils disent que je ne suis pas aussi compétente que Zhou Yun. Se pourrait-il qu’ils pensent que je n’ai aucune capacité de travail et qu’ils commencent à me discerner ? Vont-ils me signaler ? Les résultats d’ensemble du travail de l’Église n’ont pas été très bons, ces derniers temps, et si je finis effectivement par être signalée, et que la dirigeante supérieure examine le travail, elle dira forcément que mon calibre est médiocre et que je suis encore incapable de gérer le travail après tout ce temps. Si les choses en arrivaient au stade où je suis signalée et renvoyée, cela serait tellement embarrassant. Je pourrais aussi simplement assumer mes responsabilités et démissionner à l’avance, ainsi, je ferai au moins la démonstration que j’ai une certaine conscience de moi-même. » Durant cette période, l’idée de reconnaitre ma part de responsabilité et de démissionner m’est venue à l’esprit de temps à autre. Un jour, j’ai entendu par hasard Wu Fan et la dirigeante supérieure discuter de certains écarts dans mon travail. Je me suis dit : « Pensent-elles que je manque de calibre, et également de capacités de travail ? » Puis j’ai réfléchi au fait que le travail n’avait donné aucun résultat récemment, et à ce que les frères et sœurs avaient dit à mon sujet, alors j’ai rédigé une lettre de démission.

Après avoir envoyé cette lettre, je me suis sentie mal à l’aise. J’ai prié Dieu et cherché si ma démission était conforme aux principes. Plus tard, j’ai lu que dans « Principes pour assumer ses responsabilités et démissionner », il est dit : « (1) Tout faux dirigeant ou collaborateur qui n’accepte pas la vérité, n’est pas capable d’accomplir un travail concret et est dépourvu depuis un certain temps de l’œuvre du Saint-Esprit doit assumer ses responsabilités et démissionner. (2) Quiconque refuse de mettre en application les modalités de travail, les sermons ou les échanges et fait obstacle à la direction et à la conduite des élus de Dieu par la hiérarchie doit assumer ses responsabilités et démissionner. (3) Quiconque enfreint les modalités de travail et suit une mauvaise pente, causant une grande perte et une catastrophe pour la maison de Dieu et Ses élus, doit assumer ses responsabilités et démissionner » (65. Principes pour assumer ses responsabilités et démissionner, dans 170 principes de la pratique de la vérité). J’ai vu qu’il est conforme aux principes pour les dirigeants et les ouvriers, d’admettre leur responsabilité et de démissionner. Les dirigeants et ouvriers qui sont incapables de faire un travail concret, qui ne mettent pas en œuvre les arrangements de travail ou qui font obstacle au travail, et qui font subir des pertes significatives au travail de la maison de Dieu, doivent reconnaitre leur part de responsabilité et démissionner. En m’examinant à la lumière des principes, j’ai vu que, durant la période où j’étais dirigeante, même si les résultats étaient assez médiocres, je n’avais pas retardé ou fait obstacle à l’avancement du travail, et je n’étais pas totalement incapable de faire un travail réel. Exactement comme lorsque le travail d’abreuvement s’était trouvé bloqué : grâce à mes recherches et à mes échanges, les états des nouveaux venus qui se faisaient abreuver s’étaient un peu améliorés, et ils avaient commencé à faire leurs devoirs au mieux de leurs capacités. Parfois, mon incapacité à percer à jour les problèmes faisait que le travail n’était pas mis en œuvre correctement ou que des écarts survenaient. Cependant, en cherchant les principes pertinents, je pouvais renverser la situation, et je n’interrompais pas ou ne perturbais pas le travail de l’Église. De plus, je n’avais jamais été dirigeante ou ouvrière auparavant, et je ne comprenais pas les principes impliqués dans diverses tâches, mais en apprenant et en me formant, j’en étais peu à peu venue à saisir certains principes et j’avais pu identifier certains problèmes. Même si mes solutions n’étaient pas parfaites, je n’étais pas entièrement incapable de faire un travail concret. À en juger par les principes, j’ai vu que je n’avais pas atteint le stade où je devais reconnaitre ma part de responsabilité et démissionner. Alors j’ai cherché et réfléchi, en me demandant : « Pourquoi, face à ces questions, n’ai-je pas cherché la vérité ni résumé les raisons du manque de résultats dans mon travail, mais ai-je ressenti le besoin d’assumer mes responsabilités et de démissionner ? » J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan. Mais les gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront de vraies personnes. Si ces gens conservent comme étant la vie ces choses qui devraient être écartées, leur vie est perdue. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu expose que chérir sa propre image et son propre statut plus que sa propre vie révèle un tempérament satanique. En réfléchissant, je me suis rendu compte que je voulais démissionner principalement pour protéger mon image et mon statut, et parce que j’étais excessivement préoccupée par mon statut. Quand le travail s’est avéré inefficace et que les frères et sœurs ont signalé des écarts et des problèmes dans mon travail, j’ai eu peur qu’ils disent que j’étais une fausse dirigeante, et que j’occupais un poste sans faire de travail concret. Ne voulant pas que les autres me méprisent ou disent que je n’étais pas bonne, j’avais donc voulu me retirer complètement, afin de protéger mon image et mon statut, pour que les frères et sœurs voient au moins que j’avais encore une certaine conscience de moi-même, et pour préserver ainsi ma dernière once de dignité. En réalité, les écarts et défauts que les frères et sœurs avaient signalés dans mes devoirs existaient bien, et ces frères et sœurs m’avaient aidée, tout en protégeant le travail de l’Église, mais je ne l’avais pas accepté de façon positive. Au lieu de cela, je m’étais demandé s’ils pensaient que j’avais un calibre médiocre et que je manquais de capacités de travail, et j’avais encore plus eu peur qu’ils disent que j’étais une fausse dirigeante incapable de faire un travail concret, et que cela signifie que je ne pourrais plus me montrer. Ainsi, j’avais été plus disposée à démissionner que de perdre la face et mon statut. Même si les résultats médiocres de mon travail étaient liés à mon manque de capacités de travail, ce n’était pas la raison principale de mon désir de démissionner. La raison principale était que je voyais que je n’avais pas bien fait mon travail et que j’avais perdu la face devant les frères et sœurs, alors j’avais préféré renoncer à mes devoirs et à mes responsabilités, plutôt que de perdre mon image et mon statut dans le cœur des autres. Je me suis rendu compte que j’accordais plus de valeur à mon image qu’à mes devoirs et à la vérité, et que si je n’inversais pas mon état, je finirais par ne rien gagner !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Ta manière de traiter les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit. Les gens doivent acquérir une compréhension approfondie de la manière de traiter ce que Dieu leur confie et, à tout le moins, ils doivent comprendre que les commissions qu’Il confie à l’humanité sont des exaltations et des faveurs spéciales venant de Dieu et qu’elles sont les plus glorieuses des choses. Tout le reste peut être abandonné. Même si une personne doit sacrifier sa propre vie, elle doit quand même réaliser la commission de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). J’ai réfléchi à ces paroles de Dieu, encore et encore. Ces paroles renfermaient un jugement, et je me suis sentie bouleversée et coupable. Pour protéger mon image et mon statut, j’ai reconnu ma part de responsabilité et j’ai démissionné, et j’ai même pensé avoir conscience de moi-même, mais aux yeux de Dieu, la nature de tout cela était la trahison. L’Église m’avait donné la possibilité d’être dirigeante pour que je protège son travail, et en même temps, pour que je pratique l’entrée dans divers aspects de la vérité. C’était là Dieu qui m’élevait et c’était également un fardeau qu’Il avait déposé sur mes épaules. Si j’avais eu ne serait-ce qu’un peu d’humanité et de raison, et un cœur qui craint Dieu, je n’aurais pas eu envie de démissionner et de trahir Dieu, et même si le travail avait été difficile, j’aurais simplement prié et je me serais fiée à Dieu, en faisant de mon mieux pour m’acquitter de mes responsabilités, dans les limites de mes capacités, et, à tout le moins, je n’aurais pas laissé le travail de l’Église être affecté. Mais quand j’ai rencontré des difficultés dans mes devoirs et que le travail a été affecté, non seulement je n’ai pas protégé le travail de l’Église, mais j’ai également reculé. Je savais très bien que Wu Fan venait de devenir dirigeante et qu’elle connaissait mal le travail, qu’il y avait encore de nombreux problèmes non résolus dans le travail de l’Église, pourtant j’ai quand même choisi de démissionner. J’ai alors vu que ma conscience avait cessé de jouer son rôle. Me rendant compte de cela, j’ai prié en me repentant devant Dieu : « Dieu, je ne veux plus vivre selon mon tempérament corrompu, peu importe les difficultés que je rencontrerai dans mes devoirs, mon souhait ne sera plus de démissionner, et tant que je serai capable de faire ce devoir, je suis prête à me fier à Toi pour bien le faire. »

Ensuite, j’ai commencé à chercher des solutions en me basant sur mes lacunes. J’ai lu ces paroles de Dieu : « En tant que dirigeant, après avoir organisé le travail, tu dois assurer le suivi de l’avancement du travail. Même si tu ne maîtrises pas bien ce domaine de travail, même si tu n’y connais rien, tu peux trouver un moyen de faire ton travail. Tu peux trouver quelqu’un qui saisit véritablement le travail, qui comprend la profession en question, pour que cette personne procède à des vérifications et fasse des suggestions. Tu peux identifier les principes appropriés à partir de ses suggestions, et ainsi tu seras capable d’assurer le suivi du travail. Que tu sois familiarisé ou non avec la profession en question, que tu la comprennes ou non, tu dois, à tout le moins, présider aux travaux, en assurer le suivi, et sans cesse te renseigner et poser des questions quant à son avancement. Tu dois entretenir la maîtrise de ces choses : c’est ta responsabilité, cela fait partie de ton travail » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Dieu a échangé sur un chemin de pratique très spécifique quant à la façon dont les dirigeants et les ouvriers devraient faire un travail concret. Les dirigeants et les ouvriers doivent réellement participer au travail, examiner les raisons pour lesquelles le travail des frères et sœurs est inefficace, participer aux discussions pour chercher des solutions, et non se contenter de mettre en œuvre le travail ou de fournir des échanges simples sur les problèmes qu’ils trouvent et considérer que l’affaire est réglée. Ils doivent également identifier les raisons derrière ces problèmes et faire le suivi de façon détaillée. S’il s’agit d’un problème concernant les états des frères et sœurs, ils doivent vraiment échanger sur la vérité pour le résoudre, et s’il s’agit d’un problème de compétence, ils doivent le résumer et apprendre avec les frères et sœurs pour trouver des solutions. Auparavant, j’avais cru que je ne comprenais pas le travail lié aux compétences professionnelles, et qu’il était suffisant d’échanger pour résoudre les états des frères et sœurs. Mais désormais, j’en venais à comprendre que c’était là un écart, car se contenter d’échanger sur les états ne résout pas les problèmes concrets, et le travail ne donnera toujours pas de résultat. Il faut que les dirigeants et les ouvriers travaillent en harmonie avec les frères et sœurs pour chercher des solutions, et pour trouver les principes pertinents sur lesquels échanger et dans lesquels entrer collectivement. Quand j’ai compris cela, mon état s’est amélioré. La dirigeante supérieure a également échangé et elle m’a aidée pendant les deux ou trois jours suivants, et en fin de compte, l’Église n’a pas accepté ma démission. Quand j’ai vu à quel point j’avais été rebelle, et que pourtant la maison de Dieu m’avait quand même laissé une chance, je me suis sentie profondément redevable à Dieu, et j’étais prête à changer mon attitude précédente envers mes devoirs et à commencer à travailler correctement. Dorénavant, quand des problèmes apparaîtraient dans le travail, je discuterais et communiquerais avec les frères et sœurs, et s’il s’agissait d’un problème de compétences, je consulterais les frères et sœurs et rechercherais leurs suggestions, et je trouverais aussi réellement les principes et les connaissances professionnelles pertinentes à apprendre concernant les difficultés dans mes devoirs. Au bout d’un moment, les résultats que les frères et sœurs obtenaient dans leurs devoirs se sont quelque peu améliorés.

Plus tard, en échangeant avec les frères et sœurs, j’ai gagné une compréhension plus profonde des raisons pour lesquelles j’avais voulu démissionner. J’ai lu certaines paroles de Dieu : « Que personne ne se croie parfait, distingué, noble ou différent des autres : tout cela est provoqué par le tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours à part, cela est dû à un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, cela est dû à un tempérament arrogant » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « C’est souvent le cas des gens arrogants et présomptueux. Dieu dit de ne pas être impatient de trouver des solutions, Il dit de chercher la vérité et d’agir avec des principes, mais les gens arrogants et présomptueux ne considèrent pas attentivement ces exigences de Dieu. Au contraire, ils s’obstinent à essayer d’accomplir les choses avec une explosion de force et d’énergie, de faire les choses d’une manière belle et soignée et de surpasser tous les autres en un clin d’œil. Ils veulent être des surhommes et refusent d’être des gens ordinaires. Cela ne va-t-il pas à l’encontre des lois de la nature que Dieu a établies pour l’homme ? (Si.) De toute évidence, ce ne sont pas des gens normaux. Ils sont dépourvus d’humanité normale et sont trop arrogants. Ils négligent des exigences qui sont à la portée de l’humanité normale et que Dieu a mises en place pour le genre humain. Ils négligent des normes que peuvent atteindre les personnes dotées d’une humanité normale et que Dieu a établies pour le genre humain. Par conséquent, ils méprisent les exigences de Dieu et se disent : “Les exigences de Dieu sont trop basses. Comment ceux qui croient en Dieu peuvent-ils être des gens normaux ? Ce doit être des gens extraordinaires, des individus qui transcendent et dépassent les gens ordinaires. Ce doit être de grandes personnalités de renom.” Ils négligent des paroles de Dieu, pensant que bien que les paroles de Dieu soient correctes et qu’elles soient la vérité, elles sont tout simplement trop communes et ordinaires, alors ils ignorent Ses paroles et les regardent de haut. Or c’est précisément dans ces paroles normales et ordinaires, si dédaignées par ces soi-disant surhommes et personnalités remarquables, que Dieu indique les principes et les chemins que les gens doivent suivre et pratiquer. Les paroles de Dieu sont tellement sincères, objectives et pratiques. Elles n’ont pas du tout d’exigences élevées envers les gens. Ce ne sont que des choses que les gens peuvent et doivent réaliser. À partir du moment où les gens ont un peu de raison normale, ils ne devraient pas essayer de flotter dans les airs : ils devraient plutôt accepter les paroles de Dieu et la vérité les pieds fermement ancrés au sol, bien faire leurs devoirs, vivre devant Dieu et considérer la vérité comme le principe de leur conduite et de leurs actions. Ils ne doivent pas être trop ambitieux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que mon désir de démissionner était dû à mon tempérament arrogant. Je ne me mettais pas dans la position d’une personne ordinaire, et je me surestimais. Je pensais que si les frères et sœurs m’avaient choisie, cela indiquait que tout le monde me considérait de manière positive. Donc je voulais bien faire mes devoirs pour prouver que j’étais compétente, et gagner les louanges de mes frères et sœurs. Cependant, quand je n’y parvenais pas, j’étais incapable de faire face, de front, à mes lacunes et à mes insuffisances, et j’étais encore moins capable d’affronter mes échecs correctement. Quand je suis devenue dirigeante pour la première fois, j’ai voulu exceller dans mon travail, pour amener ainsi les autres à m’admirer, mais au bout d’un moment, je n’avais toujours pas pleinement saisi les principes, et des problèmes ont continué d’apparaître dans mon travail. Alors je me suis sentie complètement incompétente. En particulier, quand Zhou Yun a été réaffectée, j’ai vu que, même si je travaillais beaucoup, mon travail restait truffé de problèmes et d’écarts. Non seulement les frères et soeurs ne reconnaissaient pas mon travail, mais même les dirigeants soulignaient les écarts et problèmes qui s’y trouvaient. J’avais estimé que je manquais de capacités de travail et de calibre, alors j’ai jeté l’éponge et j’ai essayé de démissionner. J’ai vu que je me tenais en trop haute estime, pensant qu’en tant que dirigeante, je ne pouvais me permettre ni échecs ni écarts dans mes devoirs, sinon, je n’aurais pas fait mes devoirs de direction, ce qui aurait signifié que je semais la zizanie et manquais de raison. Une personne normale a inévitablement des lacunes, et il y a forcément des choses qu’elle ne peut pas réaliser dans ses devoirs, et c’est complètement normal aux yeux de Dieu, car les êtres humains sont simplement des personnes ordinaires et ils ne peuvent pas dépasser le cadre de l’humanité normale établie par Dieu. Auparavant, je n’avais fait qu’un travail basé sur des tâches uniques et je ne m’étais pas mêlée du travail d’ensemble de l’Église, et tout cela, associé à mon calibre moyen, j’ai mis du temps à entrer dans les principes de diverses tâches d’Église. Cela signifiait qu’il était normal que des écarts et des défauts apparaissent dans mes devoirs. Quand les frères et sœurs les ont signalés, c’est à ce moment-là précisément que j’aurais dû entrer dans les principes, mais je n’avais pas pu traiter cela correctement, et chaque fois que des problèmes ou des écarts étaient apparus dans mon travail, je les avais vus comme des dénis de mes capacités de travail. En réfléchissant à ces comportements, je me suis rendu compte que j’étais effectivement arrogante et ignorante, et que je m’étais tenue en trop haute estime. Mon défaut le plus fatal était que j’étais aussi arrogante, mais que je ne me connaissais pas moi-même. Les frères et sœurs me donnaient des conseils, mais je ne les acceptais pas, et je ne me considérais pas du tout comme une personne ordinaire. J’ai vu que j’avais complètement manqué de raison.

Au bout d’un moment, les résultats du travail vidéo dont j’étais responsable ne se sont pas avérés très bons, et la dirigeante supérieure a signalé certains problèmes. Quand j’ai vu les problèmes exposés dans le travail, je me suis dit : « Que va penser de moi cette dirigeante ? Elle va certainement dire que je n’ai pas été capable de surveiller le travail conformément aux principes et que je n’ai fait aucun travail concret. » Mais je ne me suis pas sentie trop contrainte, car je comprenais que le fait que la dirigeante me signale les lacunes et les insuffisances dans mes devoirs était une aide pour que je fasse bien mes devoirs, et donc j’ai pu aborder ces choses correctement. Par la suite, quant aux problèmes soulevés par la dirigeante, les frère, les sœurs et moi-même avons étudié ensemble les connaissances techniques concernées, puis nous avons vraiment analysé et résumé les problèmes dans les vidéos. Ce genre de coopération réelle a contribué à corriger certains des problèmes et écarts dans le travail, et les frères et sœurs ont gagné une certaine direction dans leurs devoirs. Grâce à cette expérience, je me suis rendu compte qu’éviter les difficultés ne permet pas de résoudre les problèmes, que chercher la vérité et apprendre à saisir les principes est crucial, et que ce n’est qu’en faisant ses devoirs conformément aux principes que le travail peut donner des résultats. Je me sens bien plus soulagée, maintenant, et je remercie Dieu pour Sa direction !

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