57. Je ne suis plus bouleversée par ma maladie
En décembre 2022, j’ai contracté une névralgie faciale. Après l’opération, le côté droit de ma tête était toujours engourdi et je ressentais souvent des vertiges et une gêne. Parfois, quand je marchais, j’avais l’impression d’être ivre. J’étais tellement étourdie que je pouvais à peine me tenir debout. Les médecins disaient que c’était dû à un apport sanguin insuffisant au cerveau. Ils m’ont également diagnostiqué une artériosclérose cérébrale, et ils m’ont dit que je ne devais pas me surmener ou me coucher tard. Après avoir appris cela, je me suis dit : « Mes deux voisins ont eu des hémorragies cérébrales dues à un durcissement des vaisseaux sanguins, ils ont fini dans un état végétatif et sont morts peu après. Que se passerait-il si, un jour, j’étais prise de vertige, que je tombais accidentellement, qu’un vaisseau sanguin se rompait dans mon cerveau et que je finissais dans un état végétatif ? » J’ai songé à mes problèmes cardiaques, également, et je me suis dit qu’il ne fallait pas que je me surmène, à l’avenir. Après tout, si je m’effondrais à cause du surmenage et que je ne pouvais pas faire mes devoirs, cela n’entraverait-il pas ma croissance dans la vie ? Comment alors atteindrais-je le salut ? J’ai donc commencé à faire de l’exercice chaque jour, en espérant me rétablir le plus vite possible. En avril 2023, je m’étais quelque peu rétablie, alors je me suis portée volontaire pour prendre en charge certains devoirs d’Église liés aux affaires générales. Les sœurs avec lesquelles je coopérais étaient prévenantes, et elles ne m’ont confié que des tâches légères et simples. J’étais très contente. Je me disais que mon devoir était idéal, que je n’aurais même pas à m’inquiéter ou à me surmener, et que le faire ne retarderait pas ma poursuite du salut.
En mai 2023, le diacre chargé des affaires générales et mes sœurs partenaires n’ont pas pu continuer à faire leurs devoirs à cause d’un problème de sécurité, et subitement, toutes leurs responsabilités sont retombées sur moi seule. J’ai un peu résisté, en pensant : « Je ne suis pas encore complètement rétablie, et il y a tant de travail. Que va-t-il se passer si ma maladie réapparaît, que je suis prise de vertiges et tombe dans la rue ? » Je savais que l’Église ne pouvait trouver personne d’autre qui convienne pour s’occuper des affaires générales, et que j’étais la seule à connaître ce travail, donc je ne pouvais pas refuser. Je me suis dit que si je coopérais activement pour défendre le travail de l’Église, Dieu me protégerait. Alors je me suis soumise. Il y avait à gérer beaucoup de travail lié aux affaires, et j’étais occupée chaque jour. Au bout d’un moment, mes vertiges ont empiré, et parfois, après avoir fait un travail physique dans la journée, mes membres ne réagissaient pas correctement le soir. En plus, ma hernie discale faisait des siennes, et j’avais mal dans le bas du dos. Je me suis dit : « Si je continue à me démener comme ça, fais-je finir clouée au lit, dans un état végétatif, comme mes voisins ? Je pourrais même perdre la vie. Si je ne peux même pas faire des devoirs simples, comment vais-je atteindre le salut ? Je pensais que si j’endossais des responsabilités, Dieu me protégerait et veillerait sur moi, et qu’Il m’aiderait à me rétablir rapidement. Mais maintenant, au lieu de s’améliorer, mon état a empiré. À ce qu’il semble, je ne peux pas trop m’inquiéter de mes devoirs, je devrais donner la priorité à ma santé. » À cette époque, l’Église n’avait pas encore choisi un diacre pour les affaires générales, et certains sujets devaient être traités de toute urgence, mais je me disais que m’en occuper nécessiterait une dépense physique et des efforts, et je n’y étais donc pas disposée. J’ai pensé : « Je ne suis pas en bonne santé, si je m’effondrais d’épuisement, cela n’en vaudrait pas la peine. De toute façon, je ne suis pas la diaconesse chargée des affaires générales, il me faut donc donner la priorité à ma santé. » Par conséquent, je n’ai tenu compte que de ma santé physique et je n’ai pas traité ces sujets. Plus tard, ce n’est qu’après que le dirigeant a assuré un suivi et qu’il s’est informé de la situation que j’ai finalement travaillé avec quelques frères et sœurs pour m’en occuper. Ensuite, le dirigeant m’a demandé de prendre en charge la vie d’Église de quelques membres du personnel chargés des affaires générales. Je me suis dit : « Je ne comprends pas réellement ces gens. S’ils sont dans un mauvais état, je vais devoir trouver des vérités pertinentes pour échanger avec eux et leur proposer une solution. Mes devoirs m’épuisent déjà suffisamment, mes vertiges ont empiré récemment, et le bas de mon dos me fait souffrir. Je préférerais me reposer pendant mon temps libre. Est-ce que cela ne va pas être encore plus épuisant pour moi d’organiser des réunions pour eux ? » Alors j’ai refusé, en disant que je n’étais pas superviseuse. Plus tard, j’ai appris qu’une sœur parmi eux luttait contre la maladie et était dans un état spirituel fragile. Je me suis sentie un peu coupable. J’avais effectivement du temps, mais j’avais simplement peur de faire trop d’efforts et d’aggraver mon état. Comme je n’avais jamais résolu mon état, chaque fois que mes devoirs m’accaparaient un peu plus, ou que je faisais un travail physique, et que je me sentais fatiguée ou mal à l’aise, je m’inquiétais, pensant : « Mon état de santé est-il encore en train d’empirer ? Que va-t-il se passer si, un jour, je tombe de vélo et meurs sur la route ? » Plus j’y réfléchissais, plus j’avais peur. Je craignais que ma santé se détériore et m’empêche de faire mes devoirs, ou pire, que je perde la vie et toute possibilité de salut. Alors j’ai continué à pousser le dirigeant à choisir un diacre pour les affaires générales dès que possible. Ainsi, je n’aurais pas à m’inquiéter ni à me surmener. Un jour, en août 2023, à ma grande surprise, j’ai été élue diaconesse des affaires générales. En apprenant cette nouvelle, j’ai éprouvé beaucoup de résistance, me disant : « Je croyais qu’une fois que le diacre des affaires générales serait choisi, je pourrais recommencer à faire des devoirs légers et simples, comme avant. Je ne m’attendais pas à ce qu’on me nomme diaconesse des affaires générales. Un diacre des affaires générales doit assurer le suivi de toutes les affaires générales de l’Église, et il doit aussi parfois faire un travail physique. Si j’endommage ma santé, ou même si je perds la vie, comment pourrais-je parvenir au salut ? Pas question que je fasse ce devoir. » J’ai donc trouvé une excuse, et j’ai dit : « Mon calibre n’est pas à la hauteur du devoir d’un diacre des affaires générales. » Le dirigeant a alors échangé avec moi sur l’intention de Dieu, en me demandant de chercher davantage. Je me suis sentie un peu coupable et j’ai pris conscience que les frères et sœurs m’avaient choisie comme diaconesse avec le consentement de Dieu. Je ne pouvais plus résister, alors j’ai prié Dieu et j’ai accepté la situation pour le moment.
Plus tard, j’ai pris conscience que le fait de me focaliser constamment sur ma maladie montrait mon manque de compréhension de la souveraineté de Dieu, alors j’ai cherché des paroles de Dieu à ce sujet. Un jour, j’ai vu la vidéo d’un témoignage d’expérience. Cette vidéo contenait un passage des paroles de Dieu qui m’a beaucoup aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Ensuite, il y a ceux qui sont en mauvaise santé, qui ont une constitution faible et manquent d’énergie, qui sont souvent atteints de maladies graves ou mineures, qui ne peuvent même pas faire les choses de base nécessaires dans la vie quotidienne, qui ne peuvent pas vivre ou se déplacer comme les gens normaux. Ces gens sont souvent mal à l’aise et malades dans l’accomplissement de leurs devoirs. Certains sont physiquement faibles, certains ont de véritables maladies et, bien sûr, certains ont des maladies connues ou potentielles d’une sorte ou d’une autre. En raison de leurs réelles difficultés physiques, ces gens sombrent souvent dans des émotions négatives et éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude. À propos de quoi ressentent-ils du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude ? Ils craignent que leur santé se détériore de plus en plus s’ils continuent à accomplir leur devoir ainsi, en se dépensant et en courant en tous sens pour Dieu ainsi et en se sentant toujours aussi fatigués. Lorsqu’ils atteindront 40 ou 50 ans, ne seront-ils pas alités ? Ces inquiétudes tiennent-elles ? Quelqu’un pourrait-il proposer une manière concrète de résoudre ce problème ? Qui en assumera la responsabilité ? Qui en sera le garant ? Les personnes en mauvaise santé et physiquement inaptes éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude à propos de telles choses. Souvent les gens atteints d’une maladie se disent : “Oh, je suis déterminé à bien accomplir mon devoir, mais j’ai cette maladie. Je demande à Dieu de me protéger du mal, et avec la protection de Dieu, je n’ai pas besoin d’avoir peur. Mais si je suis épuisé dans l’accomplissement de mes devoirs, mon état ne va-t-il pas s’aggraver ? Que ferai-je si mon état s’aggrave vraiment ? Si je dois être hospitalisé pour subir une opération, je n’ai pas d’argent pour la payer, donc si je n’emprunte pas d’argent pour payer mon traitement, mon état ne va-t-il pas empirer encore ? Et si cela devient vraiment grave, est-ce que je ne vais pas mourir ? Une telle mort pourrait-elle être considérée comme une mort normale ? Si je meurs réellement, Dieu Se souviendra-t-Il des devoirs que j’ai accomplis ? Serai-je considéré comme ayant fait de bonnes actions ? Obtiendrai-je le salut ?” Il y en a aussi qui savent qu’ils sont malades, c’est-à-dire qu’ils savent qu’ils ont une vraie maladie, par exemple une maladie de l’estomac, des douleurs dans le bas du dos et dans les jambes, de l’arthrite, des rhumatismes, ou bien une maladie de peau, une maladie gynécologique, une maladie du foie, de l’hypertension, une maladie cardiaque, etc. Ils se demandent : “Si je continue à accomplir mon devoir, la maison de Dieu paiera-t-elle le traitement de ma maladie ? Si ma maladie empire et affecte l’accomplissement de mon devoir, Dieu me guérira-t-Il ? D’autres personnes ont été guéries quand elles ont cru en Dieu, alors serai-je guéri aussi ? Dieu me guérira-t-Il, tout comme Il fait preuve de bonté envers les autres ? Si j’accomplis loyalement mon devoir, Dieu devrait me guérir, mais si tout ce que je souhaite, c’est que Dieu me guérisse et qu’Il ne le fait pas, alors que ferai-je ?” Chaque fois que ces gens pensent à cela, un profond sentiment d’angoisse monte dans leur cœur. Même s’ils ne cessent jamais d’accomplir leur devoir et qu’ils font toujours ce qu’ils sont censés faire, ils pensent constamment à leur maladie, leur santé, leur avenir, leur vie et leur mort. Finalement, ils concluent par un vœu pieux : “Dieu me guérira, Il me gardera en sécurité. Dieu ne m’abandonnera pas, et Il ne restera pas les bras croisés sans rien faire s’Il me voit tomber malade.” De telles pensées n’ont aucun fondement et on peut même les considérer comme une sorte de notion. Les gens ne seront jamais capables de résoudre leurs difficultés pratiques avec de telles notions et une telle imagination, et au plus profond de leur cœur, ils éprouvent un vague sentiment de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude au sujet de leur santé et de leurs maladies : ils n’ont aucune idée de qui assumera la responsabilité de ces choses, ni même si quelqu’un en assumera la responsabilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). En me comparant à ces paroles de Dieu, j’ai vu que j’étais exactement le genre de personne que Dieu décrit. Quand mon opération m’avait laissée physiquement affaiblie et extrêmement sujette à des vertiges, et depuis qu’on m’avait diagnostiqué une irrigation sanguine cérébrale insuffisante et une légère artériosclérose cérébrale, j’avais constamment vécu dans le désarroi et l’angoisse, j’avais sans cesse redouté que mon état de santé empire, que je reste paralysée et clouée au lit et incapable de faire mes devoirs, ce qui m’aurait valu de perdre ma chance de salut. En particulier quand j’avais commencé à faire mon devoir lié aux affaires de l’Église, ma santé avait empiré au lieu de s’améliorer. Je m’étais inquiétée que le surmenage puisse m’amener un jour à m’effondrer et à finir dans un état végétatif. Je n’avais donc pas voulu faire de tâches qui nécessitaient un effort et de l’attention. J’avais simplement voulu garder mes forces et me reposer davantage. Je n’avais même pas voulu m’occuper des sujets liés à l’Église, et j’avais même été réticente à organiser des réunions pour les frères et sœurs, de peur de m’épuiser. De ce fait, je n’avais pas pu résoudre l’état d’une sœur à temps, ce qui avait retardé son entrée dans la vie. Dans mon devoir, je pensais constamment à mon corps, et je voulais faire le moins d’efforts possible pour protéger ma santé. Je n’avais pas le moindre sens du fardeau vis-à-vis de mon devoir. Quand on m’avait choisie comme diaconesse des affaires générales, j’avais encore plus été inquiète de m’épuiser et de tomber malade, ce qui m’aurait fait perdre toute chance de salut, et je m’étais sentie résistante. Je m’étais même livrée à la fourberie, en affirmant que je n’étais pas qualifiée pour faire ce devoir, en raison de mon calibre médiocre. En réalité, que ma maladie empire ou non, que je vive ou que je meure, tout cela était entre les mains de Dieu. Mais j’avais vécu dans l’angoisse et le désarroi, j’avais essayé de protéger mon corps en comptant sur mes propres moyens. Je ne faisais pas confiance à la souveraineté de Dieu, et j’agissais exactement comme une incrédule. Me rendant compte de cela, j’ai été prête à remettre ma santé entre les mains de Dieu et à chercher la vérité pour résoudre mes problèmes.
Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque Dieu fait en sorte que quelqu’un contracte une maladie, qu’elle soit grave ou mineure, Son but n’est pas de te faire ressentir les tenants et les aboutissants de la maladie, le mal que la maladie te fait, les désagréments et les difficultés que la maladie te cause et la profusion de sentiments qu’elle te fait ressentir. Son but n’est pas que tu ressentes la maladie en étant malade. Son but est plutôt que tu tires les leçons de la maladie, que tu apprennes à saisir les intentions de Dieu, que tu connaisses les tempéraments corrompus que tu révèles et les mauvaises attitudes que tu adoptes envers Dieu lorsque tu es malade, et que tu apprennes comment te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, afin que tu puisses parvenir à une véritable soumission à Dieu et être capable de rester ferme dans ton témoignage : c’est absolument essentiel. Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers calculs, jugements et plans que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique et l’expérience de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions physiques qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends à connaître ces choses, tu peux alors comprendre à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions physiques, et tu peux ressentir à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu atteignes le salut, et pour ton entrée dans la vie. C’est pourquoi, lorsque la maladie se présente, il ne faut pas toujours te demander comment y échapper, la fuir ou la rejeter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu dit que la maladie ne s’abat pas sur nous pour que nous vivions dans l’angoisse et le désarroi, ni pour que nous essayions de l’éviter, mais plutôt pour nous permettre d’en tirer des leçons, de connaître la corruption, les impuretés et les mauvaises intentions que nous révélons quand la maladie frappe, afin que nous puissions nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. En réfléchissant sur moi-même, j’ai vu que, face à la maladie, j’avais constamment redouté qu’en faisant mes devoirs et en me surmenant, je finisse paralysée et clouée au lit. Je n’aurais alors même plus pu faire des devoirs simples et j’aurais ainsi perdu toute chance de salut. Ensuite, en faisant mes devoirs, j’avais toujours essayé de fournir le moins d’efforts possible, et même quand j’avais été choisie comme diaconesse des affaires générales, j’avais tenté d’être fourbe et de l’éviter. J’étais sans cesse préoccupée par ma santé, m’inquiétant de mes perspectives et chemins futurs, sans avoir la moindre pensée pour le travail de l’Église. J’étais tellement égoïste et méprisable ! Sans cette maladie, ma rébellion et ma corruption intérieures n’auraient pas été révélées, et encore moins purifiées et transformées. Je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et chercher la vérité pour en tirer une leçon.
Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? Est-ce simplement pour s’adonner à des plaisirs charnels tels que manger, boire et se divertir ? (Non.) Alors qu’est-ce que c’est ? S’il vous plaît, partagez vos pensées. (Remplir le devoir d’un être créé, voilà au moins ce qu’une personne devrait accomplir dans sa vie.) C’est exact. Dites-Moi, si les actions et les pensées quotidiennes d’une personne tout au long de sa vie sont uniquement axées sur la prévention de la maladie et de la mort, sur le maintien de son corps en bonne santé et exempt de maladies, et sur la recherche de la longévité, est-ce la valeur que devrait avoir la vie d’une personne ? (Non.) Ce n’est pas la valeur que devrait avoir la vie d’une personne. […] Lorsqu’une personne vient au monde, ce n’est pas pour le plaisir de la chair, ni pour manger, boire et s’amuser. Il ne faut pas vivre pour ces choses-là : là n’est pas la valeur de la vie humaine, ni le bon chemin. La valeur de la vie humaine et le bon chemin à suivre impliquent d’accomplir quelque chose de précieux et d’accomplir un ou plusieurs travaux de valeur. Cela ne s’appelle pas une carrière : cela s’appelle le bon chemin, et cela s’appelle aussi la tâche appropriée. Dis-Moi, cela vaut-il la peine pour une personne de payer un prix pour accomplir un travail de valeur, vivre une vie de valeur et chargée de sens, et poursuivre et atteindre la vérité ? Si tu désires vraiment poursuivre la compréhension de la vérité, t’engager sur le bon chemin dans la vie, bien accomplir ton devoir et vivre une vie de valeur et pleine de sens, alors tu n’hésiteras pas à donner toute ton énergie, à en payer tous les prix et à donner tout ton temps et toute l’étendue de tes journées. Si tu souffres un peu de maladie pendant cette période, cela n’aura pas d’importance, cela ne t’écrasera pas. N’est-ce pas bien mieux qu’une vie de facilité, de liberté et d’oisiveté, que nourrir le corps physique au point qu’il soit bien nourri et en bonne santé, et finalement, mieux qu’atteindre la longévité ? (Si.) Laquelle de ces deux options est une vie de valeur ? Laquelle peut donner du réconfort et n’apporter aucun regret aux gens lorsqu’ils affrontent la mort à la toute fin ? (Vivre une vie pleine de sens.) Vivre une vie pleine de sens. Cela signifie que, dans ton cœur, tu auras gagné quelque chose et tu seras réconforté. Qu’en est-il de ceux qui sont bien nourris et conservent un teint rose jusqu’à la mort ? Ils ne poursuivent pas une vie pleine de sens ; alors que ressentent-ils lorsqu’ils meurent ? (Comme s’ils avaient vécu en vain.) Ces trois mots sont incisifs : vivre en vain » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’être capable de croire en Dieu, de Le suivre et de faire le devoir d’un être créé dans cette vie, de bien le faire, et de gagner ainsi l’approbation du Créateur, était significatif et précieux, même si cela impliquait souffrance et épuisement. Si je ne parvenais pas à faire mon devoir sérieusement et que je ne recherchais que le confort physique, même si je préservais ma santé et vivais jusqu’à un âge avancé, j’aurais vécu une vie pour rien, sans aucune valeur ni sens. Que je puisse faire le devoir d’une diaconesse des affaires générales était l’exaltation de Dieu à mon égard. Même si cela pouvait parfois impliquer de l’inquiétude et de l’épuisement, si j’étais capable de bien faire mon devoir conformément aux principes, de protéger correctement les affaires de l’Église, conformément aux principes, et de m’assurer que les offrandes et les livres de paroles de Dieu étaient préservés, sans subir aucune perte, alors mon cœur serait en paix et serein. En revanche, si je m’attachais uniquement à préserver ma santé, et rechignais à faire toute tâche nécessitant réflexion et effort, alors, même si je réussissais à préserver ma santé, si je ne parvenais pas à bien faire mon devoir et nuisais aux intérêts de l’Église, et laissais dans mon sillage transgressions et souillures devant Dieu, au bout du compte, je serais seulement détestée et abandonnée par Dieu, et je perdrais toute chance de salut. Comprenant les intentions de Dieu, je ne voulais plus vivre comme je l’avais fait auparavant. Je voulais faire mon devoir correctement pour satisfaire Dieu. Parfois, quand les tâches s’accumulaient, j’avais encore peur d’avoir à trop m’inquiéter et à me surmener, mais je priais Dieu, prête à me soumettre aux circonstances qu’Il avait orchestrées. Je ne me suis plus inquiétée de savoir si ma maladie allait empirer ou si j’allais m’effondrer d’épuisement, et je me suis juste attachée à bien faire mon devoir.
Pendant une réunion, j’ai appris qu’une autre sœur était également malade, alors j’ai partagé mon expérience avec elle. Puis nous avons écouté cet hymne des paroles de Dieu :
La durée de vie de l’homme a été prédéterminée par Dieu
[…]
2 Quand les gens souffrent d’une maladie, ils peuvent se présenter souvent devant Dieu et s’assurer de faire ce qu’ils devraient faire, avec prudence et circonspection, et traiter leur devoir avec davantage de soin et de diligence que les autres. En ce qui concerne les gens, il s’agit là d’une protection et non de chaînes. C’est une approche du côté passif. En outre, Dieu a prédéterminé la durée de vie de chacun. D’un point de vue médical, une maladie peut être incurable, tandis que du point de vue de Dieu, si ta vie doit se poursuivre et que ton heure n’est pas encore venue, tu ne pourras pas mourir même si tu le voulais.
3 Si Dieu t’a donné un mandat, et que ta mission n’est pas terminée, tu ne mourras même pas d’une maladie qui est censée être mortelle : Dieu ne t’emportera pas encore. Même si tu ne pries pas et ne cherches pas la vérité, ou que tu ne t’occupes pas de traiter ta maladie, ou même si tu diffères ton traitement, tu ne mourras pas. C’est particulièrement vrai pour ceux qui ont reçu un mandat de la part de Dieu : tant que leur mission n’est pas encore achevée, quelle que soit la maladie qui les frappe, ils ne mourront certainement pas tout de suite. Ils doivent vivre jusqu’au dernier moment de l’achèvement de leur mission.
[…]
– La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie
Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que la durée de la vie humaine est entre les mains de Dieu, et que la vie et la mort sont prédéterminées par Dieu. Même quand une maladie est grave, si la durée de vie d’une personne n’est pas arrivée à son terme, cette personne ne mourra pas, même sans soins, mais si son heure est arrivée, même avec les meilleurs soins, elle mourra malgré tout. Je me suis souvenue de la maladie cardiaque de mon frère aîné, déclenchée par le diabète dix ans auparavant. L’hôpital avait annoncé plusieurs fois qu’il était dans un état critique et qu’il ne pouvait pas être sauvé. Cependant, après s’être reposé chez lui pendant un moment, il avait retrouvé la santé peu à peu, et il est encore vivant aujourd’hui. Mais son fils, un jeune homme costaud d’une vingtaine d’années, était rentré chez lui en permission de l’armée en se sentant souffrant, et l’hôpital lui avait diagnostiqué une leucémie aigüe. L’hôpital a utilisé les meilleurs médicaments et le meilleur matériel, et des grands spécialistes ont été consultés, mais, en une semaine, il était mort. Ces événements m’ont montré que la vie et la mort des êtres humains sont effectivement ordonnées par Dieu. Mais je m’inquiétais sans cesse que travailler dur puisse faire empirer ma condition physique, alors je choisissais des tâches légères et faciles quand je faisais mon devoir, pensant que cela empêcherait ma maladie de s’aggraver. Cela montrait que je ne croyais pas que la vie et la mort sont vraiment entre les mains de Dieu. En réalité, Dieu a déjà prédéterminé ma durée de vie, et il est inutile de s’en inquiéter, car cela ne fait que m’entraver et me nuire, et cela m’empêche d’être fidèle à mon devoir et de le faire correctement aussi bien que j’en suis capable. Comprendre cela m’a donné la foi. J’ai alors pris mes médicaments comme d’habitude et j’ai fait de l’exercice quand je le pouvais, et je n’ai plus été contrainte par la peur de la mort. Même si mes devoirs m’occupaient encore chaque jour, je n’ai pas eu l’impression que ma maladie empirait. En fait, je me suis sentie plus énergique de jour en jour.
Plus tard, en parlant à une sœur de mon état récent, grâce à ses rappels, j’en suis venue à comprendre que, derrière mes inquiétudes et mon angoisse constantes, se cachait mon intention de recevoir des bénédictions. J’ai alors lu ces paroles de Dieu : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Ma force afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu expose que nous croyons en Lui dans l’intention d’exiger de Lui divers avantages. Derrière cela, se cachent des impuretés et des motivations. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai vu que j’étais exactement le genre de personne que Dieu expose. Je croyais en Dieu pour recevoir des bénédictions et la grâce. J’essayais de marchander avec Dieu. Quand j’ai rencontré Dieu pour la première fois, ma rhinite allergique chronique a été guérie, alors j’ai considéré Dieu comme un guérisseur tout-puissant, qui n’était pas seulement capable de soigner les maladies, mais qui nous permettait aussi d’éviter le désastre, d’être sauvés et de survivre. jétais donc disposée à faire mon devoir assidûment. Après cette chirurgie cérébrale, j’avais eu peur de ne pas pouvoir faire mes devoirs et de ne pas être sauvée, alors je m’étais portée volontaire pour assumer des devoirs, malgré ma faiblesse. Je m’étais dit que tant que je pourrais faire mon devoir, il y aurait un espoir de salut. Quand le diacre des affaires générales et mes sœurs partenaires avaient eu des problèmes de sécurité et avaient dû se cacher, j’aurais dû donner la priorité aux intérêts de l’Église, et j’aurais dû assumer les devoirs liés aux affaires générales que j’étais capable de gérer, mais j’avais eu peur que le surmenage me rende incapable de continuer à faire mes devoirs, et de perdre ainsi toute chance de salut, alors je n’avais pas voulu coopérer. Même quand j’avais repris à contrecœur le travail des affaires générales, cela avait été dans l’espoir que Dieu me protège et me guérisse plus vite. Par la suite, non seulement ma maladie ne s’était pas améliorée, mais elle avait empiré, alors je n’avais plus voulu payer un prix et j’étais devenue passive dans mon devoir, en incitant souvent le dirigeant à trouver rapidement un diacre des affaires générales, pour que je puisse retourner à un devoir facile. J’ai vu que ma croyance en Dieu consistait entièrement à rechercher Sa grâce et Ses bénédictions. Je voulais toujours recevoir plus que ce que je donnais, et je ne me demandais pas comment bien faire mon devoir et tenir compte des intentions de Dieu. Ma nature était tellement égoïste et méprisable. Je ne croyais en Dieu que pour gagner des bénédictions et la paix. Faire des devoirs est la responsabilité d’un être créé, mais je croyais simplement en Dieu pour me servir de mes devoirs afin de gagner le salut et de survivre. Avoir ce genre de foi, c’est tenter de tromper et de manipuler Dieu. Je n’avais pas du tout un cœur qui craint Dieu. Un tel comportement est haï et détesté par Dieu ! Dieu m’avait donné l’occasion de faire mon devoir, je devais donc tenir compte des intentions de Dieu, assumer mes responsabilités du mieux possible. Quelle que soit l’issue ou la destination que Dieu me réserve ou quelle que soit ma condition physique, je ne souhaite plus marchander avec Dieu. Je souhaite seulement mener à bien mon devoir en tant qu’être créé.
Par le biais de cette maladie, j’ai vu le salut de Dieu à mon égard. Dieu a utilisé cette maladie pour m’amener à chercher la vérité, me permettant d’avoir une certaine compréhension de mon tempérament corrompu. C’était vraiment une bénédiction déguisée !