61. Un choix au milieu de la persécution familiale
Autrefois, j’avais une famille harmonieuse. On menait une vie libre de préoccupations alimentaires et vestimentaires. Toutefois, au début de ma deuxième grossesse, j’ai pris sans le savoir des médicaments traditionnels chinois qui stimulent la circulation sanguine, ce qui a failli provoquer une fausse couche, mais plus tard, grâce à des moyens médicaux, j’ai réussi à donner naissance à mon fils. Même si on était tous les deux sains et saufs, mon enfant et moi, j’ai lu sur Internet que prendre des médicaments pendant la grossesse pouvait entraîner le nanisme chez un enfant. C’est devenu un lourd fardeau dans mon cœur. Chaque fois que je voyais que d’autres enfants plus jeunes que le mien étaient plus grands, je ressentais une profonde douleur dans mon cœur et je vivais souvent dans un état de culpabilité. J’ai perdu le compte des larmes que j’ai versées à ce sujet. En octobre 2013, un de mes proches parents m’a témoigné de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et m’a montré un passage de la parole de Dieu Tout-Puissant intitulé « Dieu est la source de la vie de l’homme. » Une section en particulier m’a profondément marquée. Dieu dit : « Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à assumer tes responsabilités. Dans l’intérêt du plan de Dieu et pour Son ordination, tu joues ton rôle et tu commences ton voyage dans la vie. Quels que puissent être tes antécédents et quel que puisse être le voyage qui t’attend, dans tous les cas, personne ne peut échapper aux orchestrations et aux arrangements du Ciel, et personne ne peut contrôler son propre destin, car seul Celui qui est souverain sur toutes choses est capable d’une telle œuvre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). Les paroles de Dieu m’ont profondément émue. J’ai pris conscience que la vie humaine vient de Dieu, que le type d’enfants que l’on a ne dépend pas de soi, et que tout ça fait partie de la souveraineté et des arrangements de Dieu. À ce moment-là, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer, et j’ai déversé toute ma peine et mes inquiétudes à Dieu. J’ai ressenti dans mon cœur un sentiment de libération que je n’avais jamais éprouvé auparavant. Plus tard, par la lecture des paroles de Dieu, j’ai également compris que le genre, l’apparence et la taille d’une personne dans ce monde sont tous prédéterminés par Dieu et ne sont pas affectés par des circonstances extérieures. Si Dieu avait ordonné que mon enfant serait en bonne santé, alors même si je prenais des médicaments, ça n’affecterait pas sa santé. J’ai senti que les paroles de Dieu étaient un remède guérisseur qui dissipait mes troubles intérieurs, et je me suis sentie très à l’aise et libérée dans mon cœur.
Six mois après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, j’ai commencé à faire mes devoirs dans l’Église. Au début, mon mari ne s’y est pas opposé. Mais en mai 2014, il a vu à la télévision et sur Internet toute la propagande négative répandue par le PCC pour calomnier, blasphémer et diffamer l’Église de Dieu Tout-Puissant, et il a commencé à entraver ma foi. Il a même fracassé mon lecteur MP5 que j’utilisais pour lire les paroles de Dieu, en disant : « Regarde ce qu’ils disent en ligne. L’État s’oppose à ta foi en Tout-Puissant Dieu et la police va t’arrêter. Si tu te fais arrêter, ce sera très humiliant ! Internet dit aussi que les personnes qui croient en Dieu abandonnent leur famille et ne mènent pas une vie normale. » J’ai rétorqué : « En tout ce temps depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, est-ce que j’ai abandonné ma famille ou cessé de vivre normalement ? Nos réunions consistent simplement à lire ensemble les paroles de Dieu et tu l’as vu de tes propres yeux. Nous n’avons rien fait d’illégal, alors est-il légal que la police nous arrête ? Ceux qui volent, cambriolent, s’adonnent au jeu et à la prostitution ne sont pas inquiétés, pourtant, ils arrêtent spécifiquement les croyants. N’est-ce pas là une inversion du bien et du mal ? » Mais quoi que je dise, mon mari ne m’écoutait tout simplement pas. Par la suite, il m’a constamment persécutée pour ma foi en Dieu, et chaque fois qu’il était mécontent, il évoquait ma foi en Dieu. Chaque fois qu’il rentrait du travail et qu’il voyait que je n’étais pas là, il explosait de colère en criant : « Comment on peut continuer à vivre comme ça ? Si tu continues à croire comme ça, je vais appeler la police ! » Souvent, il rentrait ivre à la maison le soir et me criait dessus, il fouillait dans mes affaires pour trouver mes livres des paroles de Dieu, en prétendant qu’il allait les détruire. Il m’a même tiré les cheveux et traînée au sol, en insistant pour que je parte au milieu de la nuit. J’étais furieuse, je me disais : « Ma foi en Dieu ne consiste qu’à me réunir avec mes frères et sœurs pour manger et boire les paroles de Dieu, et pourtant mon mari me traite comme ça… C’est franchement un démon ! » Dans un accès de colère, j’ai aussi songé à partir, mais quand j’ai pensé à mes deux jeunes enfants, et au fait que je ne voulais pas voir mon mariage durement gagné s’effondrer de la sorte, j’ai enduré. Mais contre toute attente, la persécution de mon mari à mon égard s’est intensifiée.
Le 16 février 2016, après le déjeuner, je me suis préparée à sortir pour une réunion et mon mari a crié : « Tu sors encore ? Tu ne vis pas une vie normale ! » Je lui ai répondu : « Comment ça, je ne mène pas une vie normale ? Je n’ai rien mis en retard à la maison. J’ai fait la cuisine et j’ai rangé la maison, et j’ai aussi besoin d’avoir mon propre temps. » Juste au moment où j’allais ouvrir la porte, il l’a soudainement verrouillée et m’a empêchée de partir, en me menaçant avec son téléphone et en disant : « Si tu sors encore, j’appelle la police ! » Sur ces mots, il a composé le 110, un numéro d’urgence. Je me sentais très nerveuse. En le voyant sur le point d’appuyer sur la touche verte, je me suis empressée de lui dire : « Si tu passes cet appel aujourd’hui, tu sais ce qui va se passer ensuite ? Il y a des sanctions quand on fait le mal ! » Sa main a tremblé un instant alors qu’il tenait son téléphone, puis il a quitté l’interface de numérotation et a dit dans un accès de colère : « Je ne peux plus vivre comme ça ! Je ne vais pas à mon travail aujourd’hui. Aujourd’hui, tu vas devoir faire un choix ! J’appelle ton père et ma mère pour discuter de notre divorce ! » Il a ensuite appelé mes parents et sa mère. Je ne savais pas quoi faire et je me sentais vraiment faible. En regardant la photo de famille sur le mur, je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Ça n’a pas été facile pour nous d’en arriver là. La vie a été difficile et, par le passé, on passait si peu de temps ensemble à cause du travail de mon mari. Mais maintenant, il a un emploi stable, on a emménagé dans une grande maison, notre vie est libre de tout tracas, et notre fils et notre fille sont tous deux intelligents et en bonne santé. On a vraiment réussi à la fois sur le plan familial et professionnel. Si on divorce, je perdrai tout ça. Même si je suis confrontée à une certaine persécution du fait de ma croyance en Dieu, au moins, j’ai une famille complète et les enfants ont à la fois un père et une mère. Comment pouvons-nous simplement divorcer ? Je ne veux vraiment pas en arriver là. » J’ai regretté de ne pas l’avoir empêché d’appeler mes parents. Si j’avais simplement dit quelque chose de conciliant et que j’avais accepté de ne pas sortir pendant un moment, il n’aurait peut-être pas évoqué le divorce. Je ne savais pas comment traverser tout ça, alors j’ai prié Dieu, en espérant qu’Il me guiderait. À ce moment-là, je me suis souvenue de ce que le Seigneur Jésus a dit : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu » (Luc 9:62). J’ai eu la sensation qu’un rayon de lumière avait traversé mon cœur et il s’est instantanément éclairci, et je me suis dit : « Ne suis-je pas simplement en train de considérer ma chair ? Entre ma famille et ma foi, j’ai peur de perdre ma famille et je regrette de ne pas avoir dit quelque chose de conciliant à mon mari. Je fais des compromis avec lui et j’essaie de préserver ma famille au prix d’une trahison envers Dieu. En quoi est-ce que je rends témoignage à Dieu ? » Je me suis souvenue des jours où je souffrais terriblement à cause des problèmes liés à mon fils, et je me suis demandé : « Si Dieu ne m’avait pas sauvée, comment pourrais-je vivre aussi librement aujourd’hui ? Je ne peux pas me montrer aussi ingrate ou dépourvue de conscience. » Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je T’en prie, donne-moi la foi. Peu importe ce qui se passe par la suite, même si nous divorçons réellement, je choisirai quand même de croire en toi et de faire mon devoir. » Après avoir prié, j’ai ressenti comme une libération dans mon cœur.
Cet après-midi-là, mon père, mes deux jeunes sœurs et mes beaux-parents sont tous venus. Ils croyaient tous mon mari et m’ont persécutée à ses côtés. Au bout du compte, mon père et mes sœurs m’ont traînée de force dans la voiture et m’ont ramenée dans ma ville natale. De retour chez mes parents, ils m’ont harcelée tous les jours. Mon père voyait que j’insistais pour croire en Dieu, et un jour, au déjeuner, il a dit : « L’État réprime sévèrement ceux qui croient en Dieu Tout-Puissant et les arrête. Si tu es arrêtée et condamnée à quelques années de prison, tu crois que ton mari voudra encore de toi ? Vous finirez par perdre votre maison. Pourquoi souffrir comme ça ? Écoute-nous, abandonne simplement cette foi que tu as. À la télévision, ils disent que ton groupe est opposé à l’État, alors, quel bien y aura-t-il à s’opposer à l’État ? Regarde ta famille à présent, tu as une maison et une voiture, et tes deux enfants sont intelligents et bien élevés. Pourquoi est-ce que tu renonces à une si belle vie pour continuer à croire en Dieu ? Tu ne sais vraiment pas à quel point tu es bénie ! » Plus j’écoutais, plus je me sentais en colère. Qu’est-ce qu’il racontait en me traitant d’opposante à l’État ? Qu’est-ce que ça veut dire de s’opposer à l’État ? Les paroles de Dieu disent clairement : « Dieu ne participe pas à la politique de l’homme, mais Il contrôle le destin de chaque pays et de chaque nation. Il contrôle ce monde et l’univers tout entier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). D’un ton sévère et solennel, j’ai dit : « Papa, croire en Dieu signifie simplement qu’on lit les paroles de Dieu et qu’on se réunit pour échanger sur la vérité. Dieu nous guide pour qu’on emprunte le bon chemin et qu’on vive une humanité normale. Comment peut-on être opposés à l’État ? Tu ne peux pas croire à des rumeurs sans fondement ! » Mais en voyant que je n’écoutais pas, ma mère m’a crié dessus : « Si tu continues comme ça, tu vas te faire arrêter et tu vas tout perdre. À quoi ressemblera ta vie à ce moment-là ? Si tu veux de la foi, tu n’as qu’à venir avec moi à la cathédrale pour croire en Dieu dans les Trois Autonomies ! » J’ai répondu : « Le PCC n’arrête pas les gens de la cathédrale parce que ceux qui y sont lui obéissent. Ils prétendent croire au Seigneur Jésus, mais en réalité, ils écoutent l’homme et croient en l’homme, ils ne croient pas en Dieu. Le vrai chemin a toujours été persécuté. Quand le Seigneur Jésus travaillait en Judée, Il a été calomnié et condamné par le gouvernement romain et les Pharisiens. Les disciples qui ont suivi le Seigneur ont été arrêtés et persécutés par le gouvernement romain pour avoir prêché l’Évangile. Est-ce que tu peux dire que le Seigneur Jésus n’est pas le vrai Dieu et qu’il n’est pas le vrai chemin ? Aujourd’hui, on croit au vrai Dieu, et on sera inévitablement confrontés à des arrestations et des persécutions de la part du gouvernement satanique du PCC. Maman, Dieu Tout-Puissant est le Seigneur Jésus revenu, et Il est Dieu qui accomplit une nouvelle étape de l’œuvre en se fondant sur l’ère de la Grâce. Il est venu pour sauver complètement l’humanité. Croire en Dieu Tout-Puissant signifie que nous suivons la nouvelle œuvre de Dieu. N’est-ce pas parce que de nombreux missionnaires sont venus en Chine, en abandonnant leur famille et leur carrière pour prêcher l’Évangile, que tu peux croire au Seigneur Jésus ? » Mon père, voyant ma ferme résolution, m’a interrompu et m’a interrogé furieusement : « Tu es donc en train de dire que tu n’as aucune marge de manœuvre pour faire marche arrière et que tu insistes pour t’accrocher à ta foi ? En tant que parents, on fait ça pour ton bien. Si tu te fais arrêter, ne nous reproche pas de ne pas t’avoir prévenue ! Si tu ne nous écoutes pas et que tu persistes dans cette foi que tu as, je te déshériterai. Tu pourras aller où tu veux après le divorce. Cette famille ne veut plus de toi ! » Après avoir fini de parler, mon père s’est mis à verser des larmes. En le voyant avoir le cœur brisé à ce point, j’ai pleuré moi aussi. J’ai silencieusement prié Dieu dans mon cœur : « Dieu Tout-Puissant, je T’en prie, garde mon cœur silencieux devant toi. Je ne sais pas comment gérer ce genre de situation. Je T’en prie, accorde-moi la foi et guide-moi. » Après avoir prié, j’ai songé à un passage des paroles de Dieu : « À chaque étape de l’œuvre que Dieu effectue sur les gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait devant Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et des perturbations des hommes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Guidée par les paroles de Dieu, j’ai soudain pris conscience que même si mon père semblait essayer de me persuader, en réalité, c’était Satan qui essayait d’utiliser mon affection pour m’entraîner dans son camp, en tentant de me faire quitter Dieu et Le trahir. Si je me rangeais du côté de mon père, n’allais-je pas jouer le jeu de Satan ? J’ai soudain pensé aux paroles du Seigneur Jésus : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37). Tout ce que j’ai vient de Dieu, et ma vie aussi vient de Lui. Croire en Dieu et L’adorer est parfaitement naturel et justifié, alors je ne pouvais pas abandonner ma foi en Dieu juste pour ménager les sentiments de mon père. J’ai également songé à l’expérience de Pierre. Les parents de Pierre espéraient qu’il poursuivrait une carrière d’officiel et qu’il atteindrait le succès et la renommée, et ils se sont opposés à Pierre et l’ont empêché de croire en Dieu et de se dépenser pour Lui. Mais Pierre a choisi de croire en Dieu et de Le suivre, en laissant résolument ses parents derrière lui. En ayant ça à l’esprit, ma foi s’est accrue et ma détermination à suivre Dieu s’est renforcée. Peu importe ce que disait mon père, je devais percer à jour les stratagèmes de Satan et ne pas me laisser fourvoyer. Mon père a vu que je ne disais rien et m’a de nouveau pressée furieusement : « Alors, tu es décidée, rien ne te retiendra ? » Avec détermination, j’ai répondu : « Absolument rien. Je persisterai dans ma foi en Dieu, je refuse d’être ingrate. Par le passé, j’ai toujours eu peur que mon fils devienne un nain. Je vivais chaque jour dans la peur, la peine et la culpabilité. À l’époque, vous m’avez tous conseillé de laisser les choses se faire naturellement, mais la douleur dans mon cœur était une chose que j’étais la seule à comprendre. Par la suite, j’ai accepté la nouvelle œuvre de Dieu, j’ai lu Ses paroles et j’ai compris la vérité, et ce n’est qu’à ce moment-là que la peine dans mon cœur a été soulagée. Si Dieu ne m’avait pas sauvée, qui sait, peut-être qu’un jour je n’aurais plus été capable de supporter ça et que j’aurais choisi de mourir, et alors vous auriez perdu votre fille. Ne voulez-vous pas le meilleur pour moi ? » Devant ma détermination, mon père a boudé en silence.
Plus tard, mon père m’a vu lire à nouveau les paroles de Dieu en cachette et m’a dit d’un ton furieux : « Si tu continues à croire en ton dieu comme ça, je vais appeler la police, je vais demander qu’on t’arrête, et je leur dirai de te passer à tabac ! Je ne crois pas que tu ne changeras pas ! » J’ai vu que les yeux de mon père étaient rouges de colère et que son expression était sombre. Rien que pour m’empêcher de croire en Dieu, il était même prêt à m’envoyer en prison à souffrir sous la torture du PCC. Comment pouvait-il être aussi cruel ? Était-ce vraiment le père que j’avais toujours connu ? N’était-il pas devenu un complice du PCC et un serviteur de Satan ? J’ai vu que l’essence de mon père consistait en une haine et une opposition à l’égard de Dieu. J’ai songé à une phrase des paroles de Dieu : « Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Ceux qui croient réellement en Dieu sont ceux que je dois aimer. Ceux qui haïssent Dieu et s’opposent à Lui sont tous des ennemis de Dieu. Ce sont des démons. Dieu les exècre, je devais donc les rejeter aussi. Je devais vivre selon les paroles de Dieu, ne pas être contrainte par mes parents et suivre résolument Dieu !
Je suis restée chez mes parents pendant deux mois et demi. Une fois rentrée à la maison, mon mari pensait que je ne croyais plus en Dieu, alors son attitude envers moi s’est beaucoup adoucie. Quelques semaines plus tard, il a découvert que je croyais encore en Dieu et m’a dit furieusement : « Tu continues d’assister à des réunions et tu crois toujours en Dieu ? Fiche le camp d’ici ! » En disant ça, il s’est dirigé vers la porte, l’a ouverte et m’a crié : « Dégage d’ici ! Cette famille ne veut plus de toi. Va où tu voudras ! » À vrai dire, je n’avais pas envie de quitter la maison, et je voulais juste lui faire une scène. Je suis allée dans la chambre, j’ai pris une valise dans le placard et j’ai commencé à ranger mes vêtements et à les mettre dedans. Je me suis dit : « S’il me voit faire mes valises, il se souviendra sans doute de notre lien conjugal. S’il voit que je pars vraiment, il fera peut-être un compromis. » Sans crier gare, mon mari est arrivé par le salon et m’a arraché la valise. Il a renversé tous les vêtements sur le lit et a commencé à fouiller dedans, en m’insultant et en disant : « Laisse-moi voir si tu es en train de prendre tous les objets de valeur de ma maison ! » J’étais furieuse en voyant le désordre dans lequel mon mari avait mis les vêtements. Comment pouvait-il me dire de telles choses alors que nous avions vécu ensemble pendant dix ans ? Il me traitait comme une voleuse, et j’avais une sensation de froid glacial dans le cœur. J’ai remis les vêtements dans la valise et je suis sortie. En réfléchissant à ce qui venait de se passer, j’avais mal au cœur, et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en me disant : « Mon mari n’a vraiment pas de cœur ! J’emprunte le bon chemin en croyant en Dieu et pourtant il me force à quitter à nouveau la maison. Ma famille va-t-elle vraiment s’effondrer de cette façon ? » J’ai prié Dieu : « Dieu, je trouve ça si dur de croire en Toi. Mon cœur est si faible. Je ne sais pas comment emprunter la route qui m’attend. Je T’en prie, guide-moi. » Après tout ça, je suis allée chez une sœur.
Le lendemain après-midi, je n’arrivais tout simplement pas à me calmer. J’ai pensé à mon fils, qui n’avait que cinq ans et n’avait jamais été éloigné de moi. Allait-il vraiment pouvoir se débrouiller sans moi à ses côtés ? La simple pensée du tendre petit visage de mon enfant et de son avenir m’a brisé le cœur en mille morceaux. Je me faisais du souci : et s’il cherchait sa mère ? Est-ce que mon mari allait faire quelque chose sous le coup de la colère ? Est-ce que tout ça allait impliquer l’Église ou les frères et sœurs ? Ce soir-là, je suis retournée à la maison. Mes beaux-parents étaient là et mon mari avait emmené les enfants manger au restaurant. Ma belle-mère m’a dit : « On était tous très inquiets pour toi après ton départ. Contente-toi de vivre une vie normale et renonce à cette foi que tu as ! Est-ce qu’il faut vraiment que tu fasses tout ce cinéma et que tu finisses divorcée ? » J’ai répondu calmement : « Belle-maman, ce n’est pas que je ne veux pas vivre une vie normale, c’est que ton fils ne peut pas m’accepter. » Ma belle-mère m’a répondu avec anxiété : « Le divorce, ce n’est peut-être rien pour les adultes, mais le problème, c’est que les enfants vont souffrir. Ils sont encore si jeunes. S’il te plaît, tu dois penser aux enfants. » En entendant ma belle-mère dire ça, je me suis sentie bouleversée, et mes yeux se sont remplis de larmes. En vérité, c’est pour les enfants que je m’inquiétais le plus. À quoi ressemblerait leur vie si je partais ? Peu de temps après, mon mari est revenu avec les enfants. Dès qu’ils sont entrés, les enfants m’ont vue et se sont dirigés vers moi. Mais mon mari a crié, en leur interdisant de s’approcher de moi, et il a dit à notre fille d’aller coucher notre fils dans son lit pour la nuit. Dès lors que j’ai vu les enfants se diriger docilement vers la chambre à coucher, j’ai senti que mes inquiétudes et mes préoccupations n’avaient pas lieu d’être. Dieu est la source de la vie de l’homme, Il gouverne et exerce Sa souveraineté sur toute chose. Le destin de mes enfants est également sous les orchestrations et les arrangements de Dieu. J’ai songé à un passage des paroles de Dieu : « Personne ne peut échapper aux orchestrations et aux arrangements du Ciel, et personne ne peut contrôler son propre destin, car seul Celui qui est souverain sur toutes choses est capable d’une telle œuvre. Depuis le jour où l’homme est venu au monde, au commencement, Dieu a toujours accompli Son œuvre de cette façon, en gérant l’univers et en dirigeant les lois du changement de toutes choses, ainsi que la trajectoire que ces choses suivent. Comme toutes les choses, l’homme est nourri, discrètement et inconsciemment, par la douceur, la pluie et la rosée de Dieu. Comme toutes les choses, l’homme vit inconsciemment sous l’orchestration de la main de Dieu. Le cœur et l’esprit de l’homme sont à la portée de Dieu, et tout dans sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu croies ou non à tout cela, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, pivoteront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. Voilà comment Dieu détient la souveraineté sur toutes choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). Chacun d’entre nous vit conformément à la trajectoire de vie que Dieu a ordonnée dès notre naissance et joue son propre rôle. Les sortes de situations dont on fait l’expérience dans sa vie font toutes partie de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Les gens n’ont simplement pas le pouvoir d’y changer quoi que ce soit. Les difficultés que mes enfants allaient endurer et les bénédictions dont ils allaient jouir en grandissant, la façon dont les gens les traiteraient et la condition physique qu’ils auraient, tout ça est régi par les orchestrations et les arrangements de Dieu. Le destin de mes enfants n’allait pas changer du fait de mes soins et de ma protection, et mon départ n’affecterait pas non plus leur croissance. Dieu avait arrangé le destin de mes enfants depuis longtemps. Le fait que ma fille s’occupe de mon fils ce jour-là semblait m’indiquer que personne n’a besoin de quelqu’un d’autre pour vivre, et que chacun a sa propre façon de vivre. Peu importe l’âge, Dieu orchestrera et arrangera toutes les personnes, événements et choses, et préparera des environnements adaptés à la croissance de chacun. Avec ça à l’esprit, je me suis sentie plus à l’aise, et j’étais disposée à confier mes enfants à Dieu. À ma grande stupéfaction, une fois les enfants au lit, mon mari a rouvert la porte et a tenté de me chasser, c’est seulement après que mes beaux-parents l’en ont dissuadé qu’il a cessé de faire une scène.
Ce soir-là, couchée au lit, je réfléchissais aux événements qui s’étaient déroulés. Étant donné que mon mari avait adhéré aux rumeurs sans fondement et aux paroles diaboliques diffusées par le PCC, il avait peur que ça affecte ses intérêts et s’était donc mis en colère. Sans se soucier de notre lien conjugal, il m’avait persécutée à plusieurs reprises pour tenter de me faire renoncer à ma foi, que ce soit en essayant de me chasser de la maison ou en me menaçant de divorcer. Il avait également demandé à mes parents d’essayer de me contrôler et de me surveiller, et il m’avait même chassée de la maison à plusieurs reprises. Après avoir trouvé Dieu, je n’avais pas négligé ma famille ni mes enfants, et pourtant, il me traitait comme ça. Comment pouvait-il y avoir une authentique affection entre les gens ? J’ai songé à un passage des paroles de Dieu : « Pourquoi un mari aime-t-il sa femme ? Pourquoi une femme aime-t-elle son mari ? Pourquoi les enfants sont-ils respectueux de leurs parents ? Et pourquoi les parents adorent-ils leurs enfants ? Quelles sortes d’intentions les gens entretiennent-ils réellement ? Leur intention n’est-elle pas de satisfaire leurs propres plans et leurs propres désirs égoïstes ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Les paroles de Dieu sont absolument vraies. Les relations entre les gens sont toutes fondées sur des intérêts, et elles consistent toutes à utiliser l’autre pour satisfaire ses désirs égoïstes. Par le passé, mon mari me traitait bien parce que je n’empiétais pas sur ses intérêts, je m’occupais de la famille de toutes les manières possibles, j’étais particulièrement prévenante envers lui et je l’aidais à renforcer son image. Mais maintenant que je croyais en Dieu, que je faisais mon devoir et que je risquais à tout moment d’être arrêtée par le PCC, ce qui l’aurait impliqué, il s’était complètement transformé en une personne différente. En voyant la vérité révélée, je me suis demandé comment il pouvait y avoir le moindre amour ou la moindre affection entre les gens. Mon mari m’avait chassée de la maison à plusieurs reprises, pourtant, je voulais préserver notre mariage, car je croyais que : « Une fois qu’un homme et une femme sont mariés, leur lien d’amour est profond. » Je ne me rendais pas compte que tout ça n’était qu’un vœu pieux à sens unique de ma part. Plus j’y pensais, plus je prenais conscience à quel point j’étais stupide ! J’avais toujours cherché à préserver cette famille, et comme j’étais persécutée par mon mari, je mangeais et buvais rarement les paroles de Dieu, mes réunions étaient limitées et je ne pouvais faire aucun devoir. En quoi était-ce de la vraie foi en Dieu ? De plus, si je ne pouvais pas faire mon devoir, je ne pouvais pas faire l’expérience des paroles de Dieu et si je ne pouvais pas gagner la vérité, comment pouvais-je être sauvée par Dieu ? Dieu dit que faire son devoir est le seul moyen d’être sauvé, car dans le cadre de notre devoir, il y a de nombreuses occasions d’obtenir la vérité et il y a beaucoup de moments où l’on reçoit l’œuvre et la direction du Saint-Esprit. Poursuivre la vérité dans le cadre de son devoir permet de se débarrasser de son tempérament corrompu et de gagner plus d’occasions d’être perfectionné par Dieu. Croire en Dieu et faire son devoir est la chose la plus précieuse et la plus significative qu’une personne puisse faire ! Il me fallait choisir entre ma famille et ma foi. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je veux faire mon devoir. Je T’en prie, ouvre-moi un chemin. Je suis prête à me donner entièrement à Toi. »
Plus tard, un autre incident a renforcé ma détermination à quitter la maison et à faire mon devoir. Un jour, quelques semaines plus tard, je suis rentrée chez moi après une réunion et j’étais en train de cuisiner quand mon mari est arrivé derrière moi et m’a tiré les cheveux, en me demandant : « Tu es encore sortie à une réunion pour ta foi en Dieu ? » En voyant que je ne répondais pas, il m’a à nouveau tiré les cheveux brutalement, ce qui m’a fait mal au cuir chevelu. J’ai répondu : « Tant que j’aurai du souffle dans mes poumons, je croirai en Dieu ! » Mon mari est entré dans une crise de rage et a crié : « Tu crois que je vais te tuer aujourd’hui ? » Puis il m’a poussée violemment, il a pris un couteau à fruits dans le placard et a passé son bras droit autour de mon cou, tandis que sa main gauche tenait le couteau. Il a appuyé le dos du couteau sur mon cou et a crié : « J’ai vraiment envie de te tuer ! » Désespérée, j’ai rapidement appelé ma fille, en l’exhortant à appeler sa grand-mère. Là-dessus, mon mari a abattu le couteau sur la table à manger. Tout ça m’a montré une fois de plus l’essence de haine envers Dieu de mon mari, et le fait qu’il serait vraiment prêt à me tuer pour m’empêcher de croire en Dieu. C’était véritablement une personne malfaisante et un démon ! Comment pouvait-il y avoir le moindre bonheur à vivre avec un tel démon ? J’ai songé à un passage des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de relation entre un mari croyant et une femme non-croyante, et il n’y a pas de relation entre des enfants croyants et des parents non-croyants. Ces deux types de gens sont tout à fait incompatibles. Avant l’entrée dans le repos, les gens ont des affections charnelles, familiales, mais une fois qu’ils seront entrés dans le repos, il n’y aura plus d’affections charnelles, familiales, à proprement parler. Ceux qui font leur devoir sont les ennemis de ceux qui ne le font pas ; ceux qui aiment Dieu et ceux qui haïssent Dieu sont opposés les uns aux autres. Ceux qui entreront dans le repos et ceux qui auront été détruits sont deux types d’êtres créés incompatibles. Les êtres créés qui accomplissent leur devoir pourront survivre tandis que ceux qui n’accomplissent pas leur devoir seront l’objet de la destruction ; qui plus est, cela durera pendant toute l’éternité. Est-ce que tu aimes ton mari afin d’accomplir ton devoir en tant qu’être créé ? Est-ce que tu aimes ta femme afin d’accomplir ton devoir en tant qu’être créé ? Es-tu respectueux envers tes parents non-croyants afin d’accomplir ton devoir en tant qu’être créé ? Le point de vue humain sur la foi en Dieu est-il bon ou mauvais ? Pourquoi crois-tu en Dieu ? Que cherches-tu à obtenir ? Comment aimes-tu Dieu ? Ceux qui ne peuvent pas accomplir leur devoir en tant qu’êtres créés et ne peuvent pas faire un effort absolu deviendront l’objet de la destruction. Aujourd’hui les gens ont des relations physiques entre eux, ainsi que des associations par le sang, mais dans l’avenir, tout cela sera anéanti. Les croyants et les non-croyants ne sont pas compatibles, mais plutôt opposés les uns aux autres. Ceux qui seront dans le repos croiront en l’existence de Dieu et se soumettront à Lui tandis que ceux qui sont rebelles à Dieu auront tous été détruits. Les familles n’existeront plus sur la terre ; comment pourrait-il y avoir des parents ou des enfants ou des relations matrimoniales ? La simple incompatibilité entre la croyance et l’incroyance aura absolument rompu ces relations physiques ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Les croyants et les non-croyants sont fondamentalement incompatibles, et les chemins qu’ils empruntent sont entièrement différents. Non seulement mon mari ne croyait pas en Dieu, mais Le haïssait même ; c’était fondamentalement un démon. Vivre avec lui ne m’apportait absolument aucun bonheur, car non seulement je souffrais de sa persécution, mais j’étais aussi entravée dans ma poursuite de la vérité et de la croissance dans la vie. J’étais incapable de faire mon devoir en tant qu’être créé, et au final, j’allais tomber dans le désastre tout comme lui. Un jour de juillet 2016, j’ai laissé un mot à mon mari qui disait : « Je m’en vais. S’il te plaît, ne me cherche plus jamais ! » Dès l’instant où j’ai franchi la porte, j’ai ressenti un sentiment de libération dans mon cœur et je me suis résolue à faire mon devoir correctement pour satisfaire Dieu.
À travers tout ça, ce sont les paroles de Dieu qui m’ont donné la foi et la force, en me guidant pas à pas pour sortir de la sombre influence de ma famille, et en me permettant de suivre Dieu et de faire mon devoir. Tout ça a été le résultat des paroles de Dieu. Dieu soit loué !