69. Abandonner les inquiétudes liées à la maladie
Au début de l’année 2023, je ressentai un bourdonnement dans la tête, et en pensant à ma tension artérielle habituellement élevée, j’ai l’ai mesurée. À ma grande surprise, ma tension artérielle était de 110 mmHg pour la diastolique et de 160 mmHg pour la systolique. J’étais choqué, pensant : « Pourquoi est-elle si élevée ? À ce rythme-là, quelque chose va forcément m’arriver tôt ou tard ! » Je me suis souvenu que mon père avait eu un AVC dû à de l’hypertension artérielle, et que malgré plus d’une heure d’efforts pour tenter de le sauver, il en était décédé. Ma tante avait également eu un AVC dû à de l’hypertension artérielle et en était décédée deux jours plus tard. Plus tard, mon frère aîné, ma sœur aînée et moi avons également développé une hypertension artérielle. Le médecin a dit que nous avions probablement des antécédents familiaux, et nous a conseillé d’être plus prudents à l’avenir. J’avais un peu peur, je craignais de mourir subitement comme mon père et ma tante. Je pensais que puisque je croyais en Dieu, Il me protégerait, et qu’une chose aussi mineure que l’hypertension artérielle n’était pas si grave, et que ce ne serait sûrement pas un gros problème. Mais maintenant, en voyant une hypertension artérielle aussi élevée, j’ai commencé à me plaindre un peu, en pensant : « Je fais mes devoirs dans l’Église depuis des années, pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas guéri de cette maladie ? Et si un jour ma tension artérielle augmentait et que je m’écroulais ? Même si je ne meure pas, je pourrais devenir handicapé, alors comment pourrais-je être sauvé ? Je dois trouver un moyen de la contrôler moi-même, sinon, si cette maladie s’aggrave, je pourrais perdre la vie. » Dès lors, j’ai accordé une attention particulière à ma santé. Partout où j’allais pour accomplir mes devoirs, je n’oubliais jamais de me renseigner sur les méthodes de traitement de l’hypertension artérielle, et dès que j’avais du temps libre, je faisais des recherches en ligne. Je négligais d’étudier les principes nécessaires à mes devoirs d’abreuvement, et je n’abordais pas les problèmes dont il fallait faire le suivi et qui devaient être résolus en temps opportun. Toutes mes pensées étaient concentrées sur le traitement de cette maladie. Je savais que cette façon de traiter mes devoirs était inappropriée, mais en pensant au temps et aux efforts nécessaires pour abreuver les nouveaux arrivants, je m’inquiétais de l’augmentation de ma tension artérielle, et j’ai pensé qu’il était urgent de trouver un moyen de traiter la maladie. Avec cet état d’esprit, mon petit sentiment de culpabilité a disparu.
Un jour, j’ai obtenu un remède populaire pour traiter l’hypertension artérielle, et j’ai entendu dire que de nombreuses personnes en avaient bénéficié, alors je suis allé l’essayer avec joie. Au bout d’un moment, à ma grande surprise, non seulement ma tension artérielle n’a pas diminué, mais elle a même augmenté, atteignant 180 mmHg pour la tension systolique. Cela m’a laissé abasourdi et je me suis demandé : « Comment ma tension artérielle a-t-elle pu augmenter ? » J’étais vraiment effrayé et inquiet de mourir subitement comme mon père et ma tante. J’ai aussi pensé à ceux qui avaient eu un AVC dû à de l’hypertension artérielle, dont certains se sont retrouvés en fauteuil roulant avec une paralysie faciale, incapables de prendre soin d’eux-mêmes, et d’autres qui étaient même restés paralysés d’un côté. Je craignais de finir un jour comme eux. Plus j’y pensais, plus j’avais peur, j’étais submergé par l’anxiété et l’inquiétude, et mes pensées n’étaient plus concentrées sur mes devoirs. Je me suis dit : « Peut-être devrais-je rentrer chez moi pour me reposer et guérir de ma maladie avant de reprendre mes devoirs. » Mais comme j’étais poursuivi par la police du PCC, je ne pouvais pas rentrer chez moi, j’ai donc dû continuer à faire mes devoirs tout en continuant de suivre le traitement. Après cela, j’ai fait encore plus attention à ma condition physique, et chaque fois que j’avais des vertiges ou des maux de tête, je ne pouvais m’empêcher de me demander si ma tension artérielle avait de nouveau augmenté, et si je pouvais m’effondrer en marchant et ne plus jamais pouvoir me relever. J’étais à cran tous les jours, et cela affectait l’accomplissement de mes devoirs. Plus tard, j’ai entendu dire que les personnes souffrant d’hypertension artérielle ne devaient pas veiller tard, alors j’ai commencé à me coucher tôt le soir, et j’ai arrêté de me précipiter pour m’occuper des tâches urgentes, mais quand le lendemain arrivait et que je voyais tout le travail qu’il fallait faire , je ressentais comme une grande pression et une grande panique. Pendant cette période, j’étais complètement absorbé par ma maladie, mon efficacité dans mes devoirs était très faible, et cela retardait le travail d’abreuvement. Je me sentais coupable, mais penser à ma maladie faisait disparaître ce sentiment de culpabilité. Chaque jour, je me concentrais sur ce que je pouvais manger et sur ce que je ne pouvais pas manger, et sur la façon de prendre soin de ma maladie, et je n’avais aucune envie de faire mes devoirs. Des plaintes ont même commencé à émerger en moi, et je me suis dit : « J’ai souffert et je me suis dépensé dans mes devoirs dans l’Église, pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégé ? Non seulement mon état ne s’est pas amélioré, mais il a même continué à empirer. Comment puis-je faire mes devoirs correctement maintenant ? » Mon cœur s’est de plus en plus éloigné de Dieu et je ne voulais plus prier. Je me sentais vraiment déprimé et angoissé, et j’étais terrifié à l’idée que la mort puisse m’atteindre d’un jour à l’autre. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour comprendre Son intention.
Plus tard, je suis tombé sur ces paroles de Dieu : « Il y en a aussi qui savent qu’ils sont malades, c’est-à-dire qu’ils savent qu’ils ont une vraie maladie, par exemple une maladie de l’estomac, des douleurs dans le bas du dos et dans les jambes, de l’arthrite, des rhumatismes, ou bien une maladie de peau, une maladie gynécologique, une maladie du foie, de l’hypertension, une maladie cardiaque, etc. Ils se demandent : “Si je continue à accomplir mon devoir, la maison de Dieu paiera-t-elle le traitement de ma maladie ? Si ma maladie empire et affecte l’accomplissement de mon devoir, Dieu me guérira-t-Il ? D’autres personnes ont été guéries quand elles ont cru en Dieu, alors serai-je guéri aussi ? Dieu me guérira-t-Il, tout comme Il fait preuve de bonté envers les autres ? Si j’accomplis loyalement mon devoir, Dieu devrait me guérir, mais si tout ce que je souhaite, c’est que Dieu me guérisse et qu’Il ne le fait pas, alors que ferai-je ?” Chaque fois que ces gens pensent à cela, un profond sentiment d’angoisse monte dans leur cœur. Même s’ils ne cessent jamais d’accomplir leur devoir et qu’ils font toujours ce qu’ils sont censés faire, ils pensent constamment à leur maladie, leur santé, leur avenir, leur vie et leur mort. Finalement, ils concluent par un vœu pieux : “Dieu me guérira, Il me gardera en sécurité. Dieu ne m’abandonnera pas, et Il ne restera pas les bras croisés sans rien faire s’Il me voit tomber malade.” De telles pensées n’ont aucun fondement et on peut même les considérer comme une sorte de notion. Les gens ne seront jamais capables de résoudre leurs difficultés pratiques avec de telles notions et une telle imagination, et au plus profond de leur cœur, ils éprouvent un vague sentiment de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude au sujet de leur santé et de leurs maladies : ils n’ont aucune idée de qui assumera la responsabilité de ces choses, ni même si quelqu’un en assumera la responsabilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). « Il y en a aussi qui, même s’ils ne se sentent pas vraiment malades et n’ont reçu aucun diagnostic, savent qu’ils ont une maladie latente. Quelle maladie latente ? Par exemple, il peut s’agir d’une maladie héréditaire comme une maladie cardiaque, le diabète ou l’hypertension, ou encore, de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson ou d’une forme de cancer : ce sont toutes des maladies latentes. […] Même s’ils font de leur mieux pour ne rien faire contre leur maladie latente, ils recherchent encore occasionnellement et inconsciemment toutes sortes de remèdes populaires pour empêcher que cette maladie latente ne leur arrive soudainement un certain jour, à une certaine heure ou sans qu’ils en aient conscience. Certains peuvent de temps en temps préparer des herbes médicinales chinoises à prendre, certains demandent occasionnellement des préparations de remèdes populaires qu’ils peuvent prendre en cas de besoin, tandis que d’autres vont de temps en temps sur Internet à la recherche de conseils en matière d’exercice, afin de pouvoir faire de l’exercice et expérimenter. Même s’il ne s’agit peut-être que d’une maladie latente, elle reste néanmoins au premier plan dans leurs préoccupations. Même s’ils ne se sentent pas mal et ne présentent aucun symptôme, ils sont toujours pleins d’inquiétude et d’angoisse à ce sujet et au fond d’eux-mêmes, ils sont dans le désarroi et déprimés, espérant toujours améliorer ou dissiper ces émotions négatives qui sont en eux en priant ou en accomplissant leurs devoirs. […] Même si la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort sont des constantes parmi l’humanité et sont inévitables dans la vie, il y a des gens ayant une certaine constitution physique ou une maladie particulière qui tombent dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude à propos des difficultés et des maladies du corps, qu’ils accomplissent ou non leurs devoirs. Ils s’inquiètent de leur maladie, ils s’inquiètent des nombreuses difficultés que leur maladie peut leur causer, de savoir si leur maladie va devenir grave, quelles seront les conséquences si elle devient grave et s’ils en mourront. Dans des situations particulières et dans certains contextes, cette série de questions les amène à s’enliser dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude et à être incapables d’en sortir. Certains vivent même dans un état de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude en raison d’une maladie grave dont ils savent déjà qu’ils sont atteints ou d’une maladie latente qu’ils ne peuvent pas éviter, et ils sont influencés, affectés et contrôlés par ces émotions negatives » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Ces paroles de Dieu ont exposé exactement mon état. Depuis que j’ai appris que j’avais de l’hypertension artérielle et des antécédents familiaux de cette maladie, j’ai toujours eu peur de mourir subitement comme mon père et ma tante un jour. Après avoir trouvé Dieu, je Lui ai confié ma maladie, espérant qu’Il me guérirait, mais après plusieurs années de service, non seulement ma tension artérielle n’avait pas diminué, mais elle avait continué à augmenter. J’avais donc peur de mourir subitement un jour, et surtout quand j’ai vu des gens qui ne pouvaient pas prendre soin d’eux-mêmes en raison de complications liées à l’hypertension, j’ai eu encore plus peur de finir comme eux un jour. Vivant dans la détresse et l’anxiété, je cherchais constamment des remèdes et n’étais pas du tout d’humeur à faire mon devoir. Je consacrais toute mon énergie au traitement de ma maladie, et je n’avais pas le cœur à apprendre les principes impliqués dans mes devoirs. J’étais lent quand il fallait échanger et résoudre les problèmes des nouveaux venus, ce qui a affecté le travail d’abreuvement. À ce stade, j’ai finalement pris conscience que le fait de vivre dans la détresse et l’anxiété ne conduisait qu’à une panique et à une obscurité croissantes, et qu’en vivant constamment dans la peur sous l’ombre de la mort, mon cœur s’éloignait de plus en plus de Dieu. Je ne voulais plus vivre de manière rebelle comme cela, alors j’ai prié Dieu, lui demandant de me guider hors des émotions négatives de détresse et d’anxiété.
Par la suite, je suis tombé sur ces paroles de Dieu : « Dieu a prédéterminé la durée de vie de chacun. D’un point de vue médical, une maladie peut être incurable, tandis que du point de vue de Dieu, si ta vie doit se poursuivre et que ton heure n’est pas encore venue, tu ne pourras pas mourir même si tu le voulais. Si Dieu t’a donné un mandat, et que ta mission n’est pas terminée, tu ne mourras même pas d’une maladie qui est censée être mortelle : Dieu ne t’emportera pas encore. Même si tu ne pries pas et ne cherches pas la vérité, ou que tu ne t’occupes pas de traiter ta maladie, ou même si tu diffères ton traitement, tu ne mourras pas. […] Bien entendu, les gens doivent avoir le bon sens de maintenir leur santé dans leur vie au quotidien, qu’ils tombent malades ou non. Cet instinct a été donné à l’homme par Dieu. C’est la raison et le bon sens qu’on doit posséder dans le cadre du libre arbitre donné par Dieu. Une fois malade, tu dois comprendre quelques règles de bon sens à propos des soins de santé et du traitement de cette maladie : c’est ainsi qu’il te faut procéder. Cependant, traiter ta maladie de cette manière n’a pas pour but de remettre en cause la durée de vie que Dieu a établie pour toi, ni de t’assurer que tu pourras vivre la durée de vie qu’Il t’a fixée. Qu’est-ce que cela signifie ? On peut le dire de la façon suivante : d’un point de vue passif, si tu ne prends pas au sérieux ta maladie, si tu accomplis ton devoir de la façon dont tu es censé le faire et repose-toi un peu plus que les autres. Si tu n’as pas différé ton devoir, ta maladie ne va pas empirer et elle ne te tuera pas. Tout dépend de ce que Dieu fait. En d’autres termes, si, aux yeux de Dieu, ta durée de vie prédestinée n’a pas encore atteint son terme, alors même si tu tombes malade, Il ne te laissera pas mourir. Si ta maladie n’est pas incurable, mais que ton heure a sonné, alors Dieu t’emportera quand Il le voudra. N’est-ce pas là se trouver complètement à la merci de la pensée de Dieu ? C’est être à la merci de Sa prédétermination ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que la durée de la vie d’une personne est prédéterminée par Dieu, et qu’elle ne dépend pas du fait qu’elle soit malade ou non, ou du fait que sa maladie soit légère ou grave. Tout comme ma mère, d’aussi loin que je me souvienne, elle a toujours été malade, entrant et sortant de l’hôpital et prenant des médicaments pendant des années. Tout le monde dans la famille disait que ma mère ne survivrait sûrement pas à mon père parce que ce dernier était en bonne santé et que nous ne l’avions pas vu prendre de médicaments depuis des décennies. Mais à notre grande surprise, mon père a eu soudainement une hémorragie cérébrale et est décédé, tandis que ma mère, qui consultait constamment le médecin, continue de vivre. Grâce à ces exemples, j’ai compris que le moment où une personne meurt ne dépend pas d’elle. Même si une personne n’est pas malade, elle mourra si sa vie est terminée, et si sa vie n’est pas encore terminée, elle ne mourra pas, même si elle souffre d’une maladie mortelle. Tout est à la merci de la prédétermination de Dieu. Mais j’ai toujours voulu prendre ma vie et ma mort entre mes mains et contrôler mon destin. Je ne comprenais pas la toute-puissance et la souveraineté de Dieu, j’étais si ignorant et arrogant ! En prenant conscience de cela, j’ai ressenti un profond dégoût de moi-même, et je voulais confier ma maladie à Dieu. À ce moment-là, je me suis senti libéré et je n’ai plus été aussi anxieux ou inquiet.
Plus tard, les frères et sœurs m’ont envoyé un passage des paroles de Dieu, et après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai finalement compris que l’apparition de la maladie vient de l’intention minutieuse de Dieu. Dieu dit : « Lorsque Dieu fait en sorte que quelqu’un contracte une maladie, qu’elle soit grave ou mineure, Son but n’est pas de te faire ressentir les tenants et les aboutissants de la maladie, le mal que la maladie te fait, les désagréments et les difficultés que la maladie te cause et la profusion de sentiments qu’elle te fait ressentir. Son but n’est pas que tu ressentes la maladie en étant malade. Son but est plutôt que tu tires les leçons de la maladie, que tu apprennes à saisir les intentions de Dieu, que tu connaisses les tempéraments corrompus que tu révèles et les mauvaises attitudes que tu adoptes envers Dieu lorsque tu es malade, et que tu apprennes comment te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, afin que tu puisses parvenir à une véritable soumission à Dieu et être capable de rester ferme dans ton témoignage : c’est absolument essentiel. Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers calculs, jugements et plans que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique et l’expérience de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions physiques qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends à connaître ces choses, tu peux alors comprendre à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions physiques, et tu peux ressentir à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu atteignes le salut, et pour ton entrée dans la vie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que souffrir d’une maladie ne consiste pas à chercher des raisons objectives externes, ni à vivre dans la peur et à lutter ou à essayer d’y échapper. Rien de tout cela n’est l’intention de Dieu. L’intention de Dieu est que les gens apprennent des leçons à travers les maladies, qu’ils comprennent l’intention de Dieu, qu’ils réfléchissent à leur corruption et la connaissent, et qu’ils vivent des changements dans leur tempérament-vie. J’ai pensé à quel point je n’avais pas compris ou recherché l’intention de Dieu pendant ma maladie, et que j’avais plutôt vécu dans la détresse et l’anxiété, me plaignant même de Dieu pour ne pas m’avoir protégé ou guéri de ma maladie. Cela allait complètement à l’encontre de l’intention de Dieu. Comment pourrais-je me comprendre moi-même et en tirer une leçon de cette façon ? En pensant à cela, j’ai commencé à réfléchir : « Pourquoi me suis-je plaint à Dieu lorsque ma maladie ne s’est pas améliorée ? » Au cours de ma réflexion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une certaine compréhension de moi-même. Dieu dit : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Ma force afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). En lisant les paroles de Dieu, j’ai ressenti une profonde honte. Ce que Dieu exposait était exactement mon état. En y repensant, j’ai d’abord cru en Dieu pour obtenir des bénédictions et de la grâce, pensant que tant que je croyais en Dieu et que je faisais mon devoir, Il veillerait sur moi et me protégerait, en s’assurant que je vivrais dans la paix et le confort sans maladie ni catastrophe. Ainsi, lorsque mon état s’est aggravé, je me suis comporté de manière inhabituelle, en me plaignant de Dieu et en me disputant avec Lui, en étant superficiel et irresponsable dans mes devoirs, et en envisageant même de les abandonner. J’ai vu que je cherchais des bénédictions par ma foi en Dieu, essayant d’échanger mes devoirs, mes sacrifices et mes dépenses contre la protection et les bénédictions de Dieu, et espérant que ma maladie soit guérie. C’était de la fourberie et une tentative flagrante de marchander avec Dieu. Je suivais le chemin de Paul. Paul a travaillé et s’est dépensé pendant des années non pas pour bien faire son devoir en tant qu’être créé afin de satisfaire Dieu, mais pour gagner des récompenses et une couronne. Il a finalement exprimé ses vrais sentiments en disant : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7–8). Paul a travaillé pour le Seigneur pour exiger une couronne de justice et pour chercher des bénédictions. Dans ma foi et mes devoirs, je cherchais aussi des bénédictions et la paix, et quand je ne les obtenais pas, je me disputais avec Dieu et je Lui résistais. Je n’avais pas un cœur qui craignait Dieu. J’ai vu à quel point j’avais été déraisonnable et méprisable ! J’étais rempli de remords et de culpabilité à ce moment-là. Je ne voulais plus essayer de tromper Dieu ou de marchander avec Lui. Je voulais seulement bien faire mes devoirs et réconforter le cœur de Dieu. Plus tard, en faisant mes devoirs, je priais souvent Dieu, Lui demandant de m’éclairer et de me guider, afin que je puisse apprendre à réfléchir et à me comprendre à travers la maladie. Sans m’en rendre compte, mon état s’est beaucoup amélioré et j’ai retrouvé de la motivation dans mes devoirs.
Plus tard, quand je suis allé à l’hôpital pour un contrôle, j’ai constaté que ma tension artérielle était toujours assez élevée, et je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter à nouveau, en pensant : « Si ma tension artérielle reste aussi élevée, est-ce que je vais mourir soudainement un jour ? » J’ai réalisé que je vivais à nouveau dans l’inquiétude et l’anxiété, alors je me suis tourné vers les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tout le monde doit affronter la mort dans cette vie. Autrement dit, la mort est ce à quoi chacun doit faire face à la fin de son parcours. Cependant, la mort a de nombreux attributs différents. L’un d’entre eux est qu’à un moment prédéterminé par Dieu, tu as achevé ta mission et Dieu tire un trait sur ta vie charnelle, et ta vie charnelle prend fin, même si cela ne signifie pas que ta vie soit terminée. Lorsqu’une personne est dépourvue de chair, sa vie est terminée, est-ce le cas ? (Non.) La forme sous laquelle ta vie existe après la mort dépend de la façon dont tu as traité l’œuvre et les paroles de Dieu quand tu étais vivant, c’est très important. La forme sous laquelle tu existeras après la mort, et le fait que tu existeras alors ou non, dépendront de ton attitude envers Dieu et envers la vérité quand tu étais vivant. Si, alors que tu es en vie, lorsque tu fais face à la mort et à n’importe quelle maladie, ton attitude envers la vérité est une attitude de rébellion, d’opposition et d’aversion pour la vérité, de quelle manière existeras-tu après la mort, une fois le moment venu où ta vie charnelle sera finie ? À coup sûr, tu existeras d’une autre manière et ta vie ne continuera pas. Inversement, si pendant que tu es en vie, quand tu as conscience de la chair, ton attitude envers la vérité et envers Dieu est une attitude de soumission et de fidélité et que tu as une foi sincère, alors, même si ta vie charnelle prend fin, ta vie continuera d’exister sous une forme différente dans un autre monde. C’est là une explication de la mort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que la vie et la mort d’une personne sont prédéterminées par Dieu, que tout le monde doit mourir, mais que la nature de la mort et l’issue après la mort diffèrent d’une personne à l’autre. Ce résultat dépend de l’attitude d’une personne envers la vérité et de son attitude envers ses devoirs pendant qu’elle était en vie. J’ai pensé à Pierre. Le Seigneur Jésus lui a confié la tâche de prendre soin de Ses brebis et de les nourrir, et Pierre a assumé la mission du Seigneur Jésus comme la mission de toute sa vie. Peu importe les persécutions, les tribulations ou l’évolution de la maladie, il n’a jamais abandonné ses devoirs. Pierre a abreuvé les croyants et a renforcé leur foi, jusqu’au moment où sa vie s’est terminée par sa crucifixion la tête en bas. Pierre a affronté la mort sans crainte, et il a accompli la mission que Dieu lui avait confiée au prix de toute sa vie et a reçu l’approbation de Dieu. J’ai aussi pensé à Paul, qui, après avoir été frappé par la grande lumière de Dieu, a beaucoup souffert pour prêcher l’Évangile du Seigneur. Mais il considérait sa souffrance comme une condition pour obtenir des bénédictions et comme un argument de négociation pour réclamer une couronne de Dieu. Ses efforts étaient une tentative de marchandage avec Dieu, dans l’intention d’obtenir des bénédictions pour lui-même, et non d’accomplir la mission d’un être créé ; il se rebellait contre Dieu et Lui résistait. Non seulement il n’a pas reçu l’approbation de Dieu, mais au lieu de cela, il a été condamné. Grâce à l’exemple de Pierre et de Paul, j’ai compris que vivre sa vie entièrement consacrée à l’exécution de ses devoirs, sans demandes ni exigences personnelles, est la chose la plus précieuse et la plus significative. C’est ce qu’un être créé doit faire et c’est ce qui répond à l’approbation de Dieu. En y réfléchissant, j’ai vu que mon attitude envers mes devoirs était exactement la même que celle de Paul. Je considérais les sacrifices et les dépenses comme un moyen d’obtenir des bénédictions, espérant que Dieu me guérirait, et me plaignant de Dieu lorsque je n’obtenais pas ce que je voulais. Si je continuais à vivre uniquement pour satisfaire la chair de cette façon, alors même si j’étais en bonne santé et exempt de maladie ou de désastre, si mon tempérament corrompu restait inchangé et que je résistais encore à Dieu, alors ne vivrais-je pas simplement comme un cadavre ambulant ? Quel sens cela aurait-il ? Je devais suivre l’exemple de Pierre. Même si je n’avais pas le calibre de Pierre ni son humanité, je devais faire de mon mieux pour bien faire mes devoirs, accomplir la fonction d’un être créé pour satisfaire Dieu, de sorte que même si je mourais un jour, je n’aurais aucun regret, et au moins mon âme serait à l’aise et en paix. À partir de ce moment-là, lorsque je faisais mes devoirs, je me sentais beaucoup plus à l’aise, et je ne me sentais plus gêné par ma maladie. Parfois, lorsque j’avais des vertiges en faisant mes devoirs, je prenais le repos nécessaire, je prenais les médicaments prescrits, et je me levais pour faire de l’exercice et m’étirer si je me sentais mal à l’aise après être resté assis trop longtemps. J’essayais de ne pas retarder mes devoirs. Je n’étais plus gêné par les efforts déployés afin de régler les problèmes au travail lorsque des frères et sœurs demandaient de l’aide, et je faisais de mon mieux pour échanger et résoudre les problèmes. Lorsque je consacrais mon cœur à mes devoirs, il m’arrivait parfois de travailler tard dans la nuit sans me sentir étourdi, et finalement, j’ai arrêté de prendre des médicaments. Non seulement mon état ne s’est pas aggravé, mais je me suis aussi senti plus détendu. Il s’est avéré que l’hypertension artérielle n’était pas aussi terrifiante que je l’imaginais. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont aidé à échapper à la détresse, à l’anxiété et aux inquiétudes liées à la maladie, et qui m’ont fait sortir de mon état négatif. Merci, Ô Dieu Tout-Puissant !