79. Mes préoccupations à propos du signalement des problèmes
En avril 2023, je servais en tant que diacre d’abreuvement dans l’Église. À ce moment-là, nombre de frères et sœurs qui faisaient leurs devoirs avaient été arrêtés par le PCC et le travail de l’Église était tombé dans un état de paralysie. Même si quelques frères et sœurs et moi coopérions pour gérer le travail de suivi, les progrès restaient très lents. Au bout d’un moment, Sœur Chen Ping a été élue dirigeante d’Église, et j’ai pensé : « C’est formidable, avec une dirigeante, le travail va avancer bien plus vite. »
Un jour, les dirigeants supérieurs ont envoyé une lettre, qui nous demandait de rédiger des évaluations sur Sœur Su Jing, une prédicatrice. Comme Su Jing était responsable du travail dans notre Église, nous la connaissions tous très bien, mais Chen Ping n’a pas voulu rédiger quoi que ce soit, et elle a même dit qu’elle ne connaissait pas bien Su Jing. Cela m’a rendu perplexe et je me suis demandé : « Qu’a donc Chen Ping ? Elle a assez souvent interagi avec Su Jing auparavant, elle pourrait donc en faire une évaluation objective, en se basant sur la compréhension qu’elle a gagnée de ses interactions avec elle. Pourquoi ne veut-elle rien rédiger ? » Quelque jours plus tard, j’ai retrouvé Chen Ping, et elle m’a dit : « Sais-tu pourquoi je n’ai pas voulu rédiger d’évaluation sur Su Jing ce jour-là ? Je ne sais pas quel devoir les dirigeants ont l’intention de lui faire faire, mais je ne pense pas qu’elle soit une bonne personne. » Je lui ai demandé de plus amples détails, et Chen Ping a dit avec colère : « Tu ne peux pas savoir, en 2012, Su Jing servait en tant que dirigeante, et elle n’a jamais fait le moindre travail réel. Un jour, nous avons préparé méticuleusement des documents d’expulsion pour un antéchrist, mais Su Jing a stoppé le processus sans donner la moindre raison. Cet individu avait semé un chaos complet dans l’Église, mais Su Jing n’a pas voulu nous laisser réunir des documents sur lui. Cela n’entravait-il pas le travail de purge de l’Église ? N’était-elle pas une fausse dirigeante ? » Chen Ping, craignant que je ne la croie pas, s’est même vantée qu’elle avait déjà fait un travail de purge auparavant et qu’elle avait un certain discernement des gens. Mais en me basant sur la compréhension que j’avais de Su Jing, j’ai vu que celle-ci n’était pas le genre de personne que Chen Jing décrivait. J’ai eu la vague impression qu’il y avait peut-être une rancune personnelle entre Chen Ping et Su Jing, sinon, pourquoi Chen Ping aurait-elle eu autant de préjugés contre Su Jing ? Mais j’ignorais ce qui c’était passé, alors je n’ai rien dit. Chen Ping a poursuivi : « Ces derniers temps, j’ai signalé des problèmes dans l’Église à Su Jing, mais elle n’a pas réagi. En tant que prédicatrice, elle ne résout pas de problèmes réels. » Apprendre cela m’a quelque peu surpris, car je me suis dit qu’une partie de ce que disait Chen Ping n’était pas conforme à la réalité. J’avais coopéré avec Su Jing pendant plus d’un an, et même si elle avait un calibre assez faible, elle était néanmoins capable de faire un travail réel. En outre, j’avais été présent quand Chen Ping avait signalé ces problèmes, et même si Su Jing n’avait pas trouvé de solution à ce moment-là, elle en avait discuté avec tout le monde pour chercher des solutions et avait résolu certains problèmes réels. Ce n’était pas, comme le disait Chen Ping, que Su Jing ne faisait pas le moindre travail réel. Au bout d’un moment, Chen Ping m’a demandé en hésitant : « Mes opinions ne sont peut-être pas tout à fait exactes. Tu connais Su Jing depuis longtemps, tu dois mieux la comprendre que moi. Qu’en penses-tu ? » Alors j’ai évoqué à la fois les forces et les faiblesses de Su Jing. Quand je mentionnais les faiblesses de Su Jing, Chen Ping paraissait très contente, mais quand je parlais des forces de Su Jing, Chen Ping avait l’air mécontente et ne voulait pas écouter. En fin de compte, Chen Ping a dit à contrecœur : « Peut-être que j’ai des préjugés contre elle. » Après cela, Chen Ping ne m’a plus reparlé de cette question. J’avais l’impression que Chen Ping avait des préjugés contre Su Jing, et il me semblait qu’elle avait jugé Su Jing dans son dos en me disant ces choses sur elle, et qu’elle essayait de semer la discorde. Je me suis dit : « Devrais-je signaler la situation aux dirigeants supérieurs, pour qu’ils résolvent ce problème ? Autrement, leur manque de coopération harmonieuse va affecter le travail. » Mais ensuite, j’ai pensé : « Je ne comprends pas complètement la situation, alors si je signale ce problème et que Chen Ping le découvre, va-t-elle m’accuser de moucharder et me rendre la vie difficile ? » Ayant ces pensées à l’esprit, je n’ai pas osé signaler ce problème.
Quelques jours plus tard, Chen Ping a diffusé ses préjugés contre Su Jing dans une autre Église, devant un autre dirigeant, Wu Xin, et elle a même embrigadé la diaconesse d’évangélisation, Li Yun, en lui disant que Su Jing était une fausse ouvrière. Cela m’a un peu surpris, et je me suis demandé : « Comment Li Yun a-t-elle été entraînée dans tout cela, elle aussi ? Désormais, elle prend le parti de Chen Ping. Ce n’est pas une mince affaire, semble-t-il. Je devrais le signaler rapidement aux dirigeants supérieurs, sinon cela va plonger le travail d’Église dans le désarroi. » Mais j’étais inquiet, également, et je me suis demandé : « Chen Ping est responsable de mon travail, si je signale ses problèmes et qu’elle le découvre, va-t-elle me réprimer ou me tourmenter ? » Penser à cela m’a un peu effrayé, alors je n’ai pas osé signaler le problème.
Quelques jours plus tard, Sœur Danchun, qui était responsable du travail de purge, m’a envoyé une lettre, qui disait que Chen Ping avait également diffusé ses préjugés contre Su Jing devant elle, et que Chen Ping affirmait qu’elle ne parvenait pas à bien coopérer avec Su Jing, et que Su Jing n’acceptait aucune des suggestions qu’on lui faisait. Chen Ping avait même demandé à Danchun d’enquêter sur le comportement constant de Su Jing. Cela m’a beaucoup surpris. Je m’étais d’abord dit que Chen Ping avait seulement des préjugés d’ordre personnel contre Su Jing, mais après avoir appris ces histoires, je me suis rendu compte que l’affaire n’était pas aussi simple. Chen Ping essayait délibérément de former des cliques et de semer le chaos. Je suis alors tombé sur ce passage de la parole de Dieu : « Voir une personne arbitrairement condamnée, injustement étiquetée, et tourmentée est un phénomène fréquent dans toutes les Églises. Par exemple, certaines personnes nourrissent des préjugés à l’égard d’un dirigeant ou d’un ouvrier et, pour se venger, font des commentaires sur lui dans son dos, les exposent et les dissèquent sous couvert d’échange autour de la vérité. L’intention et les buts qui sous-tendent de tels actes sont mauvais. Si quelqu’un échange véritablement sur la vérité pour témoigner de Dieu et en faire profiter les autres, il doit échanger sur ses véritables expériences personnelles et en faire profiter les autres en se disséquant et en se connaissant lui-même. Cette façon de faire donne de meilleurs résultats, et le peuple élu de Dieu l’approuvera. Si l’échange expose, attaque et rabaisse une autre personne dans le but de la heurter ou de se venger d’elle, alors l’intention de l’échange est mauvaise, elle est injustifiée, détestée par Dieu et n’édifie pas les frères et sœurs. Si l’intention de quelqu’un est de condamner les autres ou de les tourmenter, c’est qu’il est malfaisant et qu’il fait le mal. Tout le peuple élu de Dieu doit faire preuve de discernement à l’égard des personnes malfaisantes. Si quelqu’un porte un coup, expose ou rabaisse délibérément des personnes, il faut l’aider avec amour, échanger avec lui et le disséquer, ou l’émonder. S’il est incapable d’accepter la vérité et refuse obstinément de s’amender, alors c’est une tout autre affaire. En ce qui concerne les personnes malfaisantes qui condamnent, étiquettent injustement et tourmentent régulièrement les autres de manière arbitraire, elles doivent être exposées clairement, afin que chacun puisse apprendre à les discerner, puis elles doivent être maîtrisées ou expulsées de l’Église. C’est essentiel, car ces personnes perturbent la vie d’Église et le travail de l’Église, et elles sont susceptibles d’induire les gens en erreur et de semer le chaos dans l’Église. […] Le comportement de ces personnes n’a pas seulement un impact sur la vie d’Église, mais il est aussi à l’origine de conflits dans l’Église. Il peut même avoir un impact sur le travail de l’Église dans son ensemble et sur la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi les dirigeants et les ouvriers doivent mettre en garde ce genre de personnes, et ils doivent aussi les restreindre et s’en occuper » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (15)). Ces paroles de Dieu étaient très claires. Juger et condamner les autres arbitrairement, c’est faire le mal. Cela perturbe le travail de l’Église et les gens qui le font doivent être restreints immédiatement. En réfléchissant aux événements récents, je me suis demandé : « Su Jing a certains problèmes, mais elle peut quand même faire un travail réel, alors pourquoi Chen Ping continue-t-elle d’être obsédée par ses défauts et ses problèmes ? Si Chen Ping voit que Su Jing fait quelque chose d’inapproprié, elle peut le lui faire remarquer, ou le signaler aux dirigeants supérieurs, alors pourquoi m’en parle-t-elle à moi, et pourquoi va-t-elle jusqu’à se défouler de ses griefs de longue date contre Su Jing, qui remontent à des années ? N’est-ce pas semer la discorde ? N’est-ce pas discréditer Su Jing ? En outre, elle ne se contente pas de juger Su Jing devant moi, elle essaie aussi d’embrigader le dirigeant et la diaconesse d’évangélisation d’une autre Église, et va jusqu’à diffuser tout cela devant la sœur responsable du travail de purge. Ce que fait Chen Ping n’est certainement pas destiné à protéger le travail de l’Église, ni à aider Su Jing. Elle essaie de former des cliques et de semer le chaos, dans le but d’amener les gens à prendre son parti et à juger et isoler Su Jing avec elle, pour l’abattre. » Ces pensées m’ont inquiété : « L’Église vient juste de subir une répression de la part du PCC, nombre de frères et sœurs ne peuvent pas mener une vie d’Église normale, et tout le travail de l’Église est en cours de rétablissement. Si le chaos s’installe maintenant, le travail de l’Église et la vie des frères et sœurs en souffriront énormément. » J’ai songé à rédiger une lettre pour signaler cette situation. Mais quand j’ai été sur le point de l’écrire, j’ai hésité à nouveau, et je me suis dit : « Chen Ping est responsable de mon travail, si elle découvre que j’ai écrit cette lettre, va-t-elle s’en prendre à moi et m’exclure ? Va-t-elle me rendre la vie difficile, ou même exploiter mes défauts pour me tourmenter ou m’expulser ? Si cela arrivait, toutes mes chances de salut ne se trouveraient-elles pas anéanties ? » Cette pensée m’a effrayé, et je me suis dit : « Quand tu es sous le toit de quelqu’un d’autre, tu n’as d’autre choix que de baisser la tête ! Chen Ping est responsable de mon travail, si je l’offense et qu’elle me tourmente, qui le saura ? Qui m’aidera ? Oublions ça, il vaut mieux que je ne m’en mêle pas, sinon je vais m’attirer des ennuis. » J’ai donc continué, sans signaler le problème, mais ensuite, je me suis constamment senti coupable.
Un jour, au cours d’une dévotion, je suis tombé sur ces paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes sentiments de côté et exposer Satan au nom de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient satisfaites en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui suit Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). « L’esprit de l’être humain est toujours plus agile que celui d’une machine : il sait s’adapter, il sait, lorsqu’il se confronte à des situations, quels sont les actes qui sont dans son intérêt et ceux qui ne le sont pas, et il est prompt à appliquer toutes les méthodes à sa disposition. Ainsi, lorsque tu es confronté à certaines choses, ta faible confiance en Dieu ne te permet pas de rester ferme. Tu ruses avec Dieu, tu te livres à des tactiques contre Lui, tu Lui joues des tours, autant de comportements qui révèlent ton manque de foi véritable en Dieu. Tu te dis que Dieu n’est pas digne de confiance, qu’Il n’est peut-être pas capable de te protéger ou d’assurer ta sécurité, et qu’Il pourrait même te laisser mourir. Tu penses que Dieu n’est pas fiable et que ce n’est qu’en comptant sur toi-même que tu pourras être sûr. Que se passe-t-il au bout du compte ? Quelles que soient les circonstances ou les questions auxquelles tu es confronté, tu les abordes en recourant à ces méthodes, à ces tactiques et à ces stratégies, et tu es incapable de tenir ferme dans ton témoignage à Dieu. Quelles que soient les circonstances, tu n’es pas en mesure d’être un bon dirigeant ou un bon ouvrier, te voilà incapable de manifester les qualités ou les comportements attendus d’un intendant, ni de faire preuve d’une loyauté totale, si bien que tu perds ton témoignage. Quel que soit le nombre de problèmes auxquels tu es confronté, tu es incapable de t’appuyer sur ta foi en Dieu pour faire preuve de loyauté et assumer tes responsabilités. Voilà pourquoi au bout du compte tu ne gagnes rien » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Ces paroles de Dieu exposaient mon état exact. Quand tout allait bien, je proclamais que Dieu détenait la souveraineté sur tout et que mon destin était entre Ses mains, mais quand je voyais que Chen Ping essayait de former des cliques et de semer le chaos, même si je savais que je devais le signaler aux dirigeants supérieurs pour que cela puisse être résolu rapidement, je manquais de véritable foi en Dieu et mon cœur était plein d’inquiétude et de préoccupations. J’avais peur, si Chen Ping découvrait que je l’avais signalée, qu’elle cherche des occasions pour me tourmenter et se venger de moi, et qu’elle puisse même me faire expulser. Pour me protéger, je n’avais pas signalé les problèmes de Chen Ping. J’affirmais que je croyais en Dieu, mais je n’avais pas confiance en Sa souveraineté. Je croyais même que mon destin était entre les mains des dirigeants, et que si une dirigeante me tourmentait, il n’était pas certain que Dieu me protégerait. En quoi ce point de vue était-il différent de celui d’un incrédule ? Je voyais clairement la nature du problème, mais je ne voulais pas le signaler. Je protégeais constamment mes propres intérêts, craignant d’être réprimé ou exclu par cette dirigeante. Je ne protégeais pas du tout les intérêts de la maison de Dieu. J’avais été si égoïste et méprisable !
Plus tard, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai eu profondément honte. Les exigences de Dieu à l’égard des gens ne sont pas élevées, il espère simplement que, lorsque quelque chose se passe, les gens pourront protéger les intérêts de Sa maison, et faire leur devoir au mieux de leurs capacités. Ainsi, Dieu sera satisfait. J’avais déjà confirmé que Chen Ping discréditait les autres, qu’elle perturbait l’Église et semait le chaos, et je savais également que si ce problème n’était pas résolu rapidement, cela entraverait énormément le travail de l’Église. Mais de peur d’être tourmenté, je n’étais pas prêt à le signaler. Au lieu de cela, je choisissais de me défiler et d’ignorer le problème. Où étaient ma conscience et ma raison ? Mon attitude permettait à Satan de perturber le travail de l’Église, ce qui revenait à trahir Dieu ! Je ne pouvais plus chercher à me protéger. Je devais donner la priorité aux intérêts de la maison de Dieu. Dieu est juste, et la vérité règne dans la maison de Dieu, si je signalais légitimement le problème, Chen Ping ne pourrait rien me faire. Même si on me tourmentait et qu’on me réprimait, ce serait quelque chose dont je devais faire l’expérience, et il y aurait une leçon à en tirer. J’ai également lu les témoignages d’expérience de certains frères et sœurs. Face à des antéchrists et à des personnes malfaisantes, certains d’entre eux entraient dans un état qui consistait à essayer de se protéger, s’inquiétant d’être tourmentés, mais après avoir compris l’intention de Dieu en priant et en cherchant, ils signalaient les actes malfaisants de ces antéchrists et de ces personnes malfaisantes, et après enquête et vérification, ces antéchrists et ces personnes malfaisantes étaient finalement expulsés, et le travail de l’Église revenait à la normale. Lire leurs témoignages m’a énormément encouragé. Je me suis dit : « Je dois me fier à Dieu pour signaler ce problème, afin que les dirigeants supérieurs puissent comprendre la situation, qu’ils puissent prendre des arrangements de sorte que quelqu’un mette rapidement un terme à ce chaos, et qu’ils rétablissent l’ordre normal du travail de l’Église. Voilà ma responsabilité et mon devoir et je ne peux pas m’y dérober. » Alors j’ai noté tout ce qui s’était passé et j’ai envoyé mon rapport aux dirigeants supérieurs. En pratiquant de la sorte, je me suis senti serein.
Plus tard, j’ai réfléchi et je me suis dit : « Pourquoi n’ai-je pas eu le courage d’exposer ou de signaler les tentatives de Chen Ping visant à former des cliques ? Quelle en était la raison ? » Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Alors quelle est la racine de votre incapacité à intervenir et à faire face aux personnes malfaisantes ? Serait-ce que votre humanité est intrinsèquement lâche, timide et craintive ? Ce n’est là ni la cause première ni l’essence du problème. L’essence du problème est que les gens ne sont pas loyaux envers Dieu ; c’est qu’ils se protègent eux-mêmes, qu’ils privilégient leur sécurité personnelle, leur réputation, leur statut et une porte de sortie. Leur manque de loyauté se manifeste dans la manière dont ils se protègent systématiquement, en se recroquevillant comme une tortue dans sa carapace chaque fois qu’ils sont confrontés à quelque chose, et en attendant que les choses passent avant de ressortir la tête. Peu importe ce à quoi ils ont affaire, ils marchent constamment sur des œufs, ils sont envahis par l’anxiété, l’inquiétude et l’appréhension, et incapables de se dresser pour défendre le travail de l’Église. Quel est le problème ici ? Ne serait-ce pas un manque de foi ? Tu n’as pas vraiment foi en Dieu, tu ne crois pas que Dieu est souverain sur toutes choses ni que ta vie et tout le reste sont entre les mains de Dieu. Tu ne crois pas Dieu lorsqu’Il dit : “Sans la permission de Dieu, Satan n’ose pas toucher à un seul de tes cheveux.” Tu te fies à tes propres yeux, tu juges les faits et les choses en fonction de tes calculs personnels, dans le souci permanent de te protéger. Tu ne crois pas que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu ; tu as peur de Satan, peur des forces du mal et des personnes malfaisantes. N’est-ce pas là un manque de foi authentique en Dieu ? (Si.) Pourquoi n’y a-t-il pas de foi authentique en Dieu ? Est-ce parce que les gens ne traversent leurs expériences que de façon trop superficielle et qu’ils ne savent pas percer à jour ces choses, ou est-ce parce qu’ils comprennent trop peu la vérité ? Quelle en est la raison ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les tempéraments corrompus des gens ? Est-ce parce que les gens sont trop fourbes ? (Oui.) Quel que soit le nombre d’expériences qu’ils traversent, quel que soit le nombre de faits devant lesquels ils sont placés, ils se refusent à croire que c’est là l’œuvre de Dieu, ou que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu. Mais ce n’est là qu’un aspect de la question. Il est un autre problème fatal, à savoir que les gens se soucient trop d’eux-mêmes. Ils ne sont pas prêts à payer le moindre prix ou à faire le moindre sacrifice pour Dieu, pour Son œuvre, pour les intérêts de la maison de Dieu, pour Son nom ou pour Sa gloire. Ils ne sont pas prêts à faire quoi que ce soit qui les expose au moindre risque. Les gens se soucient trop d’eux-mêmes ! Par peur de la mort, de l’humiliation, de tomber dans le piège des personnes malfaisantes, ou de se retrouver dans une situation difficile quelle qu’elle soit, les gens se donnent beaucoup de mal pour préserver leur propre chair, ils s’efforcent de ne pas se laisser entraîner dans une quelconque situation dangereuse. D’une part, ce comportement montre que les gens sont trop fourbes, d’autre part, il révèle leur instinct de conservation et leur égoïsme » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Grâce à l’exposition de ces paroles de Dieu, j’ai compris que si je ne pouvais pas pratiquer la vérité ou protéger le travail de l’Église, c’était principalement parce que ma nature était vraiment égoïste et fourbe. Les poisons de Satan, tels que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et : « Les gens sensés savent se protéger, ils cherchent seulement à éviter de commettre des erreurs » en étaient venus à me contrôler. De sorte que, lorsqu’il se passait quelques chose, la première chose dont je tenais compte, c’était si mes intérêts allaient se trouver lésés. J’étais prêt à faire des choses qui me profitaient, mais si quelque chose nuisait à mes intérêts ou mettait ma sécurité en danger, je refusais de le faire, même si cela aurait protégé le travail de l’Église. J’étais tout à fait conscient que Chen Ping essayait de former des cliques et de semer le chaos, et que si cette situation n’était pas résolue rapidement, cela allait énormément perturber et entraver le travail de l’Église. Mais j’étais constamment rempli de craintes. Je m’inquiétais que Chen Ping use de représailles contre moi, qu’elle me tourmente, ou même qu’elle me fasse expulser, si je signalais le problème, alors je n’osais pas rédiger de rapport et, au lieu de cela, j’agissais comme une tortue qui rentre la tête dans sa carapace. Je n’avais aucune foi véritable en Dieu. J’étais tellement lâche ! Je croyais en Dieu depuis des années, et je faisais mes devoirs dans l’Église parce qu’Il m’avait exalté. L’intention de Dieu était que je protège les intérêts de la maison de Dieu à des moments cruciaux, mais quand Chen Ping essayait de former des cliques et de semer le chaos, et que cela menaçait de paralyser le travail de l’Église, je ne tenais compte que de mes propres intérêts. J’étais si égoïste et fourbe ! Pour me protéger, je refusais même de pratiquer la vérité que je comprenais. Ne menais-je pas une existence ignoble, de cette façon ? Si je ne changeais pas tout cela, je serais sans aucun doute détesté et abandonné, puis éliminé par Dieu. En particulier parce que l’Église venait de subir la répression du PCC, et que divers aspects du travail ne s’en étaient pas encore remis, si une nouvelle période de chaos devait se présenter, non seulement le travail de l’Église s’en trouverait perturbé, mais l’entrée dans la vie des frères et sœurs souffrirait également de plus grandes pertes. Ayant cela à l’esprit, je n’ai pas pu retenir mes larmes plus longtemps. Je me suis dit : « Je ne peux plus décevoir Dieu. Je dois pratiquer la vérité pour protéger le travail de l’Église et résoudre ce problème dès que possible. »
Plus tard, j’ai coopéré avec les dirigeants supérieurs pour examiner et vérifier la situation. Après enquête, nous avons constaté que Chen Ping en voulait à Su Jing depuis 2012. À ce moment-là, Su Jing était dirigeante. Chen Ping, avide de statut, voulait être dirigeante et elle s’était alliée à d’autres pour essayer d’évincer Su Jing. Mais leur plan n’avait pas marché. Plus tard, Chen Ping avait été renvoyée, mais elle en avait toujours voulu à Su Jing, et n’avait cessé d’essayer d’exploiter ses défauts. La plupart des accusations que Chen Ping portait contre Su Jing étaient injustifiées. Après avoir tout évalué, il est devenu évident qu’il était faux que Su Jing ne parvenait pas à faire un travail réel, mais que Chen Ping exploitait constamment les défauts de Su Jing en les amplifiant, et qu’elle essayait même d’embrigader davantage de gens pour exclure Su Jing. Chen Ping affichait le grave tempérament d’un antéchrist et elle a été renvoyée. Les dirigeants supérieurs ont disséqué la nature et les effets nuisibles de ses actes et ils lui ont adressé un avertissement. Grâce à l’échange et au discernement, Li Yun, la diaconesse d’évangélisation, s’est rendu compte qu’elle avait été manipulée par Chen Ping. Elle s’est également rendu compte qu’elle avait interrompu et perturbé le travail de l’Église, et elle a rédigé une lettre de repentance par la suite. En se basant sur les principes, l’Église a donné à Li Yun une chance de se repentir et l’a gardée en son sein.
Après avoir vécu cette histoire, j’ai vraiment ressenti, dans mon cœur que la vérité régnait dans la maison de Dieu et que le tempérament juste de Dieu ne tolérait aucune offense. Les antéchrists et les personnes malfaisantes qui ne pratiquent pas la vérité, qui lui résistent ou ont de l’aversion pour elle, finiront tous par être révélés et éliminés par Dieu. J’ai également vu que comprendre la vérité et avoir un sens de la justice était crucial. Si nous n’exposons pas et ne signalons pas rapidement les personnes malfaisantes et les antéchrists dans l’Église, non seulement le travail de l’Église sera gravement perturbé, mais le progrès dans la vie des frères et sœurs se trouvera également entravé. Grâce à cet environnement concret, j’ai vu à quel point j’étais profondément corrompu et déficient, et à quel point exactement j’étais égoïste et fourbe. En même temps, cette affaire m’a aidé à gagner un certain discernement. Du fond du cœur, je remercie Dieu !