97. Adieu aux jours de la course à l’argent
Je suis né dans une famille pauvre, où mes parents, des gens candides et sincères, faisaient vivre notre famille en travaillant la terre. Enfant, je voyais les gens riches du village bien manger et bien s’habiller, et être admirés et soutenus par les autres. Je les enviais et je croyais qu’avoir de l’argent, c’était tout avoir. Même dans mes rêves, je souhaitais gagner beaucoup d’argent. J’ai secrètement pris la résolution de devenir riche et de mener une vie meilleure à l’avenir.
Après mon mariage, afin de réaliser mon rêve rapidement, je suis parti seul en ville pour travailler comme maçon. Même en faisant des heures supplémentaires pendant plusieurs années, mes économies restaient minimes. Dans mon cœur, j’ai commencé à réfléchir au fait qu’une vie entière à travailler si dur ne me permettrait jamais de réaliser mes rêves. Après mûre réflexion, j’ai décidé de devenir entrepreneur et j’ai lancé ma propre entreprise de construction. J’ai emprunté de l’argent à des proches et à des amis, j’ai acheté un terrain en ville et j’ai construit un immeuble. Pour obtenir des contrats et gagner de l’argent rapidement, j’ai fait jouer mes relations et offert des cadeaux pour obtenir un projet d’une entreprise de construction. Pour m’assurer que le travail était bien fait, je commençais chaque jour à superviser le chantier tôt le matin. Je sautais souvent le petit-déjeuner, et j’inspectais le travail le soir une fois que les ouvriers avaient fini le travail. Tout travail de qualité insuffisante était démoli pour être reconstruit en heures supplémentaires. Finalement, j’ai gagné la confiance des dirigeants de l’entreprise et j’ai obtenu des projets annexes. Au bout de deux ans, j’avais gagné un peu d’argent, j’ai remboursé mes dettes et j’ai rénové ma maison. J’ai ressenti une joie indescriptible dans mon cœur. Pendant le Nouvel An lunaire, des proches et des amis sont venus chez moi pour faire la fête. Certains m’ont dit en souriant : « Patron, nous sommes venus vous souhaiter une bonne nouvelle année ! Nous vous souhaitons de plus en plus de succès et des affaires prospères ! » D’autres m’ont serré la main et m’ont dit : « Nous comptons tous sur vous pour nous faire gagner de l’argent ! » À ce moment-là, j’ai savouré ce sentiment d’être le centre d’attention, d’être entouré d’admiration. Je me suis dit : « Avoir de l’argent, c’est vraiment formidable. Avec de l’argent, on est respecté et admiré par les gens, et on peut mener une meilleure vie. » Cette pensée me remplissait de joie. Pour gagner plus d’argent, j’ai pris en charge de nombreux autres projets de construction et je travaillais sans relâche chaque jour, de l’aube au crépuscule. Avec le temps, je n’arrivais plus à dormir la nuit, inquiet à l’idée que des ouvriers puissent tomber des échafaudages et provoquer des accidents, ce qui entraînerait des pertes financières considérables. Je me sentais oppressé chaque jour et je souffrais souvent de fièvre, de rhumes et de vertiges. Bien que je mesure environ 1,75 m, je ne pesais qu’environ 55 kilos, je parlais faiblement et je me sentais somnolent même lorsque j’étais debout. J’avais vraiment envie de faire une pause. Mais si je n’entreprenais pas de projets de construction, je ne gagnerais ni argent ni admiration des autres. Je n’avais d’autre choix que de rassembler mes forces et de continuer à travailler. À mesure que je gagnais de plus en plus d’argent, j’avais le sentiment que toutes mes souffrances et ma fatigue en valaient la peine. Alors que mon entreprise de construction était en plein essor, ma femme s’occupait d’un mur depuis l’échafaudage du troisième étage quand elle a accidentellement fait basculer une planche et est tombée au rez-de-chaussée ; elle a perdu connaissance sur-le-champ. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital et a subi plus d’une heure de soins intensifs avant d’enfin se stabiliser et de reprendre connaissance. Il lui a fallu plus d’un mois pour se rétablir suffisamment et pouvoir quitter l’hôpital.
Plus tard, ma sœur aînée a appris que ma femme était sortie de l’hôpital et elle est venue nous rendre visite. Elle nous a prêché l’œuvre de Dieu des derniers jours. Je me souviens avoir été profondément ému par certaines paroles de Dieu à cette époque. Dieu Tout-Puissant dit : « Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à assumer tes responsabilités. Dans l’intérêt du plan de Dieu et de Son ordination, tu joues ton rôle et tu commences ton voyage dans la vie. Quels que puissent être tes antécédents et quel que puisse être le voyage qui t’attend, dans tous les cas, personne ne peut échapper aux orchestrations et aux arrangements du Ciel, et personne ne peut contrôler son propre destin, car seul Celui qui est souverain sur toutes choses est capable d’une telle œuvre. Depuis le jour où l’homme est venu au monde, au commencement, Dieu a toujours accompli Son œuvre de cette façon, en gérant l’univers et en dirigeant les lois du changement de toutes choses, ainsi que la trajectoire que ces choses suivent. Comme toutes choses, l’homme est nourri, discrètement et inconsciemment, par la douceur, la pluie et la rosée de Dieu. Comme toutes choses, l’homme vit inconsciemment sous l’orchestration de la main de Dieu. Le cœur et l’esprit de l’homme sont à la portée de Dieu, et tout dans sa vie est contemplé par les yeux de Dieu. Peu importe que tu croies ou non à tout cela, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, pivoteront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. Voilà comment Dieu exerce Sa souveraineté sur toutes choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris que le destin de chacun est entre les mains de Dieu. Quand ma femme était tombée du troisième étage et qu’elle avait survécu, ce n’était pas parce qu’elle avait eu de la chance, mais grâce à la protection de Dieu. J’ai pensé aux accidents qui s’étaient produits sur les chantiers des autres entrepreneurs. Certains ouvriers étaient tombés des échafaudages du troisième étage et n’avaient pas pu être sauvés, même après avoir été emmenés à l’hôpital. D’autres étaient tombés des échafaudages du deuxième étage ou du rez-de-chaussée et étaient morts sur le coup. Tout cela ne prouvait-il pas ce que Dieu a dit : « Personne ne peut contrôler son propre destin, car seul Celui qui est souverain sur toutes choses est capable d’une telle œuvre. » Ce jour là, le fait que ma sœur aînée nous prêche l’Évangile était aussi orchestré et arrangé par Dieu. Grâce à son échange, j’ai appris que les êtres humains et toutes choses ont été créés par Dieu. Dieu a fait trois étapes de l’œuvre pour sauver l’humanité, en guidant et en subvenant aux besoins de l’humanité jusqu’à ce jour. Cette œuvre dans les derniers jours est l’étape finale de l’œuvre de Dieu pour sauver l’humanité, et c’est une occasion rare pour les gens d’être sauvés. Ce n’est qu’en venant devant Dieu pour croire en Lui et Le vénérer que nous pouvons avoir un bon destin. Ma femme et moi avons accepté avec joie l’Évangile de Dieu des derniers jours, et depuis, nous avons assisté activement aux réunions. Pendant les réunions, les frères et sœurs échangeaient sur les paroles de Dieu, et j’ai compris certaines vérités qui m’ont permis de me sentir particulièrement en paix et serein dans mon cœur, me libérant de l’oppression que je ressentais auparavant.
Plus tard, le dirigeant a vu que je participais activement aux réunions et a voulu faire de moi un chef de groupe chargé d’abreuver trois nouveaux croyants. Mais j’étais un peu hésitant, car je gérais les chantiers le jour et je devais noter les heures de travail et faire les comptes la nuit. Où allais-je trouver le temps d’abreuver les nouveaux croyants ? Je ne voulais pas faire ce devoir. Pourtant, je me sentais un peu coupable : Quand j’avais commencé à croire en Dieu, j’étais occupé par mes travaux de construction, les frères et sœurs avaient vu que je n’avais pas le temps d’assister aux réunions pendant la journée, alors ils étaient venus m’abreuver et me soutenir pendant les soirées, en échangeant sur les paroles de Dieu avec moi pour m’aider à comprendre la vérité. Maintenant qu’il y avait plus de nouveaux croyants dans l’Église et pas assez de personnes chargées de l’abreuvement, je devais apporter ma contribution. En pensant à cela, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider et de m’éclairer pour que je fasse le bon choix. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion. C’est par le processus de l’accomplissement de son devoir que l’homme change progressivement, et c’est par ce processus qu’il démontre sa loyauté. Ainsi, plus tu es capable de faire ton devoir, plus tu recevras de vérités, et plus ton expression deviendra réelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Les paroles de Dieu m’ont aidé à comprendre qu’en tant qu’êtres créés, accomplir nos devoirs est parfaitement naturel et justifié, car nos vies viennent de Dieu, et tout ce dont nous jouissons nous est accordé par Lui. Faire nos devoirs est une responsabilité et une obligation incontournables pour chacun de nous. Si je n’acceptais pas ce devoir, je manquerais vraiment de conscience. De plus, l’abreuvement des nouveaux croyants n’avait lieu que le soir, deux fois par semaine, cela n’affecterait donc pas beaucoup la gestion de mes chantiers. En réalisant cela, j’ai accepté de prendre en charge ce devoir. Parfois, quand je n’arrivais pas à résoudre les états ou les notions des nouveaux croyants, je priais Dieu et je cherchais Son aide. En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris certaines vérités sans m’en rendre compte. Les états et les notions des nouveaux croyants étaient résolus, et ma compréhension de la vérité des visions est devenue plus claire, je suis donc devenu plus actif dans l’exécution de mon devoir. J’ai senti qu’en faisant mon devoir, je pouvais recevoir l’éclairage et la direction du Saint-Esprit, comprendre plus de vérités et gagner un sentiment de paix et de sérénité dans mon cœur.
Plus tard, quand les frères et sœurs ont vu ma poursuite enthousiaste, ils m’ont élu pour servir comme diacre d’évangélisation. J’étais très content, sachant que ce devoir qui m’était confié était une expression de l’amour de Dieu. Je voulais le chérir et bien faire ce devoir. Cependant, j’avais quelques inquiétudes dans mon cœur : Après beaucoup d’efforts, mon entreprise de construction avait pris une grande ampleur, et sa rentabilité allait probablement continuer à s’améliorer. Si j’acceptais le devoir de diacre d’évangélisation, je n’aurais sûrement plus autant d’énergie pour gérer mes chantiers, ce qui entraînerait une baisse importante de mes revenus. Je me suis retrouvé face à un dilemme. Puis, je me suis souvenu que l’œuvre des derniers jours est l’œuvre finale de Dieu pour sauver l’humanité. Si je me concentrais uniquement sur le fait de gagner de l’argent et que je négligeais mon devoir, comment pourrais-je gagner la vérité ? J’ai donc prié Dieu, en Lui demandant de me guider dans ma recherche de la vérité et la résolution de mes propres difficultés. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Aujourd’hui, vous n’avez pas à répondre à des exigences supplémentaires, mais vous devez accomplir le devoir de l’homme et ce qui devrait être fait par tous les gens. Si vous êtes incapables de faire même votre devoir, ou de le faire bien, alors ne vous attirez-vous pas des problèmes ? Ne courtisez-vous pas la mort ? Comment pourriez-vous encore espérer un avenir et une expectative ? L’œuvre de Dieu est faite dans l’intérêt de l’humanité et la coopération de l’homme est donnée dans l’intérêt de la gestion de Dieu. Après que Dieu a fait tout ce qu’Il est censé faire, l’homme est tenu d’être sans failles dans sa pratique et de coopérer avec Dieu. Dans l’œuvre de Dieu, l’homme ne devrait épargner aucun effort, devrait offrir sa loyauté, et ne devrait pas se livrer à de nombreuses notions ou s’asseoir passivement et attendre la mort. Dieu peut Se sacrifier pour l’homme, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas offrir sa loyauté à Dieu ? Dieu Se donne de cœur et d’esprit à l’homme, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas coopérer un peu ? Dieu œuvre pour l’humanité, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas effectuer une partie de son devoir pour le bien de la gestion de Dieu ? L’œuvre de Dieu a progressé jusqu’à aujourd’hui, et encore vous voyez, mais n’agissez pas, vous entendez, mais ne bougez pas. De telles gens ne sont-ils pas l’objet de la perdition ? Dieu S’est déjà donné complètement à l’homme, alors pourquoi, aujourd’hui, l’homme est-il incapable d’accomplir sincèrement son devoir ? Pour Dieu, Son œuvre est Sa priorité et l’œuvre de Sa gestion est de la plus haute importance. Pour l’homme, la priorité est de mettre les paroles de Dieu en pratique et de satisfaire aux exigences de Dieu. Vous devriez tous comprendre cela » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu et la pratique de l’homme). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’étais très touché. Dieu, pour racheter l’humanité, s’est d’abord incarné en tant qu’être humain et a été crucifié pour l’humanité afin de pardonner les péchés des hommes. Lors des derniers jours, Dieu s’est incarné à nouveau pour exprimer toutes les vérités nécessaires au salut complet de l’humanité, en échangeant à propos de ces vérités clairement et de fond en comble pour nous aider à mieux comprendre la vérité, à gagner la vérité et à obtenir le salut. Tout ce que fait Dieu est dans notre intérêt. Alors pourquoi ne pouvais-je pas faire mon devoir pour rendre à Dieu Son amour ? Je n’avais pas la moindre considération envers les intentions de Dieu, et comme je m’inquiétais qu’accepter ce devoir puisse affecter mes propres revenus, j’avais envie de refuser. Ma seule préoccupation était de gagner de l’argent, et je me moquais bien de mon devoir ; j’étais vraiment égoïste et méprisable ! Lorsque mes frères et soeurs m’ont choisi pour devenir le diacre d’évangélisation, c’était un devoir qui me venait de Dieu : une responsabilité et une obligation, et je devais me soumettre et l’accepter. Si je refusais, je ne méritais pas d’être qualifié d’humain, et je perdrais l’occasion d’obtenir la vérité et je serais en fin de compte éliminé. Même si j’étais incapable d’abandonner mon attachement pour la richesse du jour au lendemain, j’étais disposé à agir conformément aux paroles de Dieu, à accepter ce devoir et à faire de mon mieux pour le mener à bien.
Au début, je parvenais à trouver du temps pour les réunions, pour m’exercer à prêcher l’Évangile et pour porter témoignage de Dieu avec les frères et sœurs. Cependant, à mesure que j’acceptais plus de chantiers, je me suis retrouvé à sacrifier le temps qui était destiné à mon devoir et aux réunions. Une fois, un propriétaire m’a demandé de construire quatre bâtiments de trois étages et de réaliser quelques travaux annexes. J’ai hésité : ce projet était important, et j’avais encore un autre projet inachevé dont je devais m’occuper. Accepter ce nouveau projet voudrait dire que j’aurais encore moins de temps à consacrer à mon devoir et aux réunions. J’ai essayé de négocier avec le propriétaire pour qu’il repousse la date d’ouverture du chantier mais il a refusé. Je me sentais sous pression, car si je ne commençais pas à temps, les contrats signés seraient invalides. Non seulement je ne serais pas en mesure de gagner de l’argent, mais je devrais également verser des indemnités et ma réputation serait ternie. Qui me confierait de nouveaux projets à l’avenir si j’étais incapable de respecter mes engagements ? Serais-je encore capable de gagner de l’argent sans projets ? Ces inquiétudes m’ont finalement poussé à accepter les exigences du propriétaire et je me suis mis au travail sur le nouveau chantier. Parfois, lorsque de nombreux problèmes se posaient sur le chantier, je me contentais de jeter un coup d’œil aux paroles de Dieu le matin avant de partir. Cela a non seulement perturbé ma vie spirituelle normale, mais m’a également privé du temps nécessaire pour assurer le suivi du travail d’évangélisation. Pendant cette période, comme je ne voyais aucun résultat dans le travail d’évangélisation, j’ai ressenti quelques remords. Dans mon cœur, j’ai silencieusement pris la résolution suivante : Peu importe à quel point les travaux de construction seront chargés à l’avenir, j’assisterai aux réunions et m’acquitterai de mon devoir.
Un jour, alors que j’avais prévu d’assister à une réunion, mon téléphone a soudainement sonné pendant que j’étais en chemin. Il y avait un problème sur le chantier qui nécessitait mon attention immédiate. J’ai hésité : Cette fois-ci, je voulais initialement assister à la réunion et échanger sur le travail d’évangélisation, mais ce problème venait de survenir. Si j’allais régler le problème sur le chantier, je ne pourrais pas assister à la réunion. Ne serait-ce pas tromper Dieu ? Mais que se passerait-il si je n’y allais pas et que le propriétaire se plaignait ? Cela pourrait nuire à ma réputation et à ma situation financière. Si cela continuait ainsi, comment pourrais-je gérer mes chantiers ? J’ai décidé de donner la priorité à la résolution du problème sur le chantier et je me suis promis de trouver du temps pour les réunions et mon devoir plus tard. Je me suis donc rendu sur le chantier. De retour à la maison le soir, et en repensant à ce qu’il s’était passé, j’ai été pris de remords. J’avais prévu d’assister à la réunion, mais j’avais laissé mes préoccupations financières m’empêcher de faire mon devoir. Pendant cette période, l’attention que je portais aux travaux de construction avait entravé la progression du travail d’évangélisation, et je me rendais compte que je n’avais pas bien fait mon devoir. Cependant, si je mettais de côté les projets de construction et cessais de gagner de l’argent, comment pourrais-je mener une vie prospère et respectée ? En proie à un conflit intérieur, je me suis présenté devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, mon cœur est troublé. Je sais que croire en Toi et faire mon devoir est parfaitement naturel et justifié, mais j’ai du mal à renoncer à l’argent. Je T’en prie, guide-moi pour que je fasse le bon choix. » Après avoir prié, mon cœur s’est progressivement apaisé. Dans ma recherche, j’ai lu un passage de paroles de Dieu : « Si Je devais déposer de l’argent devant vous en cet instant et que Je vous laissais la liberté de choisir – et si Je ne vous condamnais pas pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Ceux qui sont mieux parmi vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que ceux qui se trouvent entre les deux prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes loyaux, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir hésité entre le bien et le mal ? Dans toutes les luttes entre le positif et le négatif, le noir et le blanc – entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, l’harmonie et la rupture, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le fait d’être soutenu et d’être rejeté, et ainsi de suite ; vous n’ignorez sûrement pas les choix que vous avez faits ! […] Le sang du cœur que J’ai dépensé pendant de nombreuses années ne M’a étonnamment rien apporté d’autre que votre abandon et votre résignation, mais Mes espoirs placés en vous grandissent chaque jour qui passe, car Mon jour a été entièrement dévoilé devant tout le monde. Pourtant, maintenant, vous poursuivez encore des choses sombres et malveillantes, et vous refusez de desserrer votre emprise sur elles. Quelle sera alors votre fin ? Avez-vous jamais véritablement tenu compte de cela ? Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, quelle serait alors votre position ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Ce que Dieu exposait, c’était mon état. N’étais-je pas quelqu’un qui s’agrippait à l’argent d’une main et à la vérité de l’autre ? Je proclamais ma disposition à faire mon devoir pour satisfaire Dieu, et je prenais la résolution dans mon cœur de me rebeller contre la chair et de bien faire mon devoir. Cependant, quand mon devoir entrait en conflit avec mes intérêts financiers, je n’arrivais pas à résister à la tentation de l’argent, de la gloire et du gain. Je me retrouvais à suivre involontairement mes propres désirs et à choisir l’argent. Je savais que prendre en charge ce grand projet de construction demandait plus de temps et d’efforts, ce qui ne me laisserait pas le temps de faire mon devoir. Pourtant, je m’étais entêté à l’accepter pour gagner plus d’argent et obtenir l’admiration des autres, même si je savais que c’était mal. Mon cœur était concentré sur le fait de gagner de l’argent, et j’avais négligé le suivi du travail d’évangélisation pendant plus d’un mois, ce qui avait provoqué une stagnation dans le travail d’évangélisation. J’avais traité ainsi le devoir confié par Dieu, ce qui me rendait profondément redevable envers Lui.
Alors, je me suis mis à me demander pourquoi je n’arrivais pas à renoncer à l’argent, même si je savais bien que faire mon devoir me permettrait de gagner la vérité. Plus tard, en cherchant, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Satan emploie une méthode très douce, une méthode qui est très conforme aux notions des gens et qui n’est pas très agressive, pour amener les gens à accepter sans le savoir ses moyens et ses lois de survie, à développer des buts et des orientations dans la vie, et à acquérir des aspirations dans la vie. Peu importe à quel point les paroles que les gens utilisent pour parler de leurs aspirations dans la vie peuvent sembler nobles, ces aspirations sont inextricablement liées à la “gloire” et au “gain”. Tout ce que toute personne éminente ou célèbre – ou, en fait, toute personne – poursuit tout au long de sa vie n’a de rapport qu’avec ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils ont un capital qu’ils peuvent utiliser pour jouir d’un statut élevé et d’une grande richesse, et pour profiter de la vie. Ils pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils ont un capital qu’ils peuvent utiliser pour chercher le plaisir et s’adonner à la jouissance effrénée de la chair. Pour cette gloire et ce gain qu’ils désirent, les gens remettent volontiers, bien qu’à leur insu, leur corps, leur cœur et même tout ce qu’ils ont, y compris leurs perspectives d’avenir et leur destin, à Satan. Ils le font sans réserve, sans même un instant de doute, et sans jamais savoir récupérer tout ce qu’ils avaient autrefois. Les gens peuvent-ils garder un quelconque contrôle sur eux-mêmes une fois qu’ils se sont livrés à Satan et lui sont devenus loyaux de cette manière ? Certainement pas. Ils sont complètement et totalement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement et totalement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer. Une fois que quelqu’un est plongé dans la gloire et le gain, il ne cherche plus ce qui est lumineux, ce qui est juste ou ce qui est beau et bon. C’est parce que, pour les gens, l’attrait de la gloire et du gain est trop grand ; ce sont des choses que les gens peuvent poursuivre sans fin tout au long de leur vie et même pour l’éternité. N’est-ce pas là la situation réelle ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). « Satan utilise la gloire et le gain pour contrôler les pensées des hommes, faisant en sorte que les gens ne pensent à rien d’autre qu’à ces deux choses. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des souffrances pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation et portent de lourds fardeaux pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, portent n’importe quels jugements et prennent n’importe quelle décision pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan place des chaînes invisibles sur les gens, et, en portant ces chaînes, ils n’ont ni la force ni le courage de s’en libérer. Sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent d’un pas lourd avec beaucoup de difficulté » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris que le but de Satan en incitant les gens à poursuivre l’argent, la gloire et le gain est de les corrompre et de les contrôler, en éloignant de plus en plus leur cœur de Dieu, pour finalement les piéger dans ses filets, d’où ils ne peuvent pas s’extraire. Chaque jour, je travaillais sans relâche du matin au soir sur des chantiers pour gagner de l’argent. Cela provenait de l’influence des poisons de Satan depuis mon enfance, comme « L’argent fait tourner le monde » et « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire ». Je croyais qu’avoir de l’argent, c’était tout avoir, y compris l’admiration des autres et un train de vie supérieur. À mesure que mes projets de construction prenaient de l’ampleur et que je recevais de grands éloges de la part de mes proches et de mes amis, je suis devenu encore plus convaincu que la richesse pouvait m’attirer l’admiration des gens. J’ai fait de la poursuite de l’argent le but de ma vie, en travaillant sans relâche pour cela chaque jour, et en vivant dans une anxiété et une peur constantes, toujours préoccupé par les accidents potentiels sur le chantier et les conséquences que je pourrais avoir à supporter. En apparence, il semblait que je gagnais gloire et argent, en jouissant de l’admiration des autres, mais intérieurement, je me sentais oppressé. Mon corps souffrait, et ma femme a failli perdre la vie. Pourtant, malgré ces expériences, je n’arrivais toujours pas à renoncer à ma poursuite de la richesse, de la gloire et du gain. Après être entré dans la maison de Dieu, j’ai compris que je devais poursuivre la vérité dans ma croyance. Cependant, j’étais incapable de percer à jour les ruses de Satan et je me suis retrouvé à lutter involontairement pour la gloire et le gain. En tant que diacre d’évangélisation dans l’Église, il était de mon devoir de bien faire le travail d’évangélisation. Cependant, pour gagner plus d’argent, j’avais négligé le suivi du travail d’évangélisation pendant un mois, en mettant mon devoir de côté. La nature de ce comportement revenait à tromper et à trahir Dieu. J’étais préoccupé par la gestion des chantiers au quotidien et je négligeais mes dévotions et les réunions, ce qui a davantage éloigné mon cœur de Dieu et a causé des pertes dans ma vie. Si je continuais ainsi, je finirais par perdre l’occasion de faire mon devoir et d’atteindre le salut. J’ai finalement réalisé que la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain n’est pas un bon chemin ; c’est un moyen par lequel Satan corrompt les gens et leur nuit, c’est un outil d’asservissement. Si je continuais à poursuivre dans cette voie, je finirais par être manipulé, blessé et dévoré par Satan.
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Ce dont vous avez besoin n’est pas la vérité et la vie, ni les principes relatifs à votre comportement et c’est encore moins Mon œuvre soignée. Ce dont vous avez plutôt besoin, c’est tout ce que vous possédez dans la chair : richesse, statut, famille, mariage, et ainsi de suite. Vous êtes complètement indifférents à Mes paroles et à Mon œuvre, alors Je peux résumer votre foi en un mot : superficielle. Vous ferez n’importe quoi pour réaliser les choses auxquelles vous êtes absolument loyaux, mais J’ai découvert que vous n’en feriez pas de même pour des sujets concernant votre croyance en Dieu. Vous êtes plutôt relativement loyal et relativement sérieux. C’est pourquoi Je dis que ceux qui n’ont pas un cœur de sincérité absolue sont défaillants dans leur croyance en Dieu. Réfléchissez attentivement : y a-t-il beaucoup de défaillants parmi vous ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Concernant la destination). « Comme des personnes normales qui poursuivent l’amour pour Dieu, l’entrée dans le royaume afin de faire partie du peuple de Dieu constitue votre véritable avenir et une vie qui a la plus grande valeur et la plus haute signification ; personne n’est plus béni que vous. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que ceux qui ne croient pas en Dieu vivent pour la chair, et ils vivent pour Satan, mais aujourd’hui vous vivez pour Dieu et vivez pour suivre la volonté de Dieu. C’est pourquoi Je dis que vos vies sont de la plus grande signification. Seul ce groupe de personnes, celles qui ont été choisies par Dieu, sont en mesure de vivre une vie de la plus grande signification : personne d’autre sur terre n’est capable de vivre une vie d’une telle valeur et d’une telle signification » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Connaître la plus nouvelle œuvre de Dieu et suivre Ses pas). Les paroles de Dieu m’ont aidé à comprendre que croire en Dieu exige de poursuivre la vérité et de mener à bien nos propres devoirs. En faisant nos devoirs et en comprenant la vérité, nous nous débarrassons progressivement de notre tempérament corrompu et c’est ainsi que nous pouvons recevoir le salut de Dieu. Je me suis souvenu de ce que le Seigneur Jésus a dit : « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être Mon disciple » (Luc 14:33). À l’ère de la Grâce, Pierre ne recherchait ni la richesse, ni la gloire, ni le gain. Quand le Seigneur Jésus l’a appelé, il a pu abandonner sa pêche et suivre le Seigneur. Sa poursuite était uniquement vouée à la vérité, à mener à bien les devoirs d’un être créé, et à se connaître lui-même à travers les paroles de Dieu, en se débarrassant de son tempérament corrompu. Finalement, il a porté pour Dieu un témoignage magnifique et retentissant, et a été rendu parfait par Lui, vivant ainsi une vie pleine de sens. En réfléchissant à l’expérience de Pierre, j’ai réalisé combien il est significatif pour nous de poursuivre la vérité et de faire nos devoirs. Maintenant que les grandes catastrophes étaient arrivées, si je continuais à m’accrocher à la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain, et à ne pas poursuivre la vérité ou à ne pas bien faire mes devoirs, il serait trop tard. Au bout du compte, je ne pourrais que tomber dans les grandes catastrophes, en pleurant et en grinçant des dents. Je devais suivre l’exemple de Pierre et poursuivre la vérité. Je ne pouvais pas donner la priorité à l’argent au détriment de mes devoirs. Pour pouvoir assister régulièrement aux réunions et faire mes devoirs, j’ai discuté avec ma femme de l’idée de vendre tous nos outils de construction à quelqu’un d’autre et de faire des petits boulots pour subvenir à nos besoins. Au début, ma femme n’était pas d’accord, alors je lui ai fait part de ma compréhension et des pensées que j’avais eues durant cette période, et elle ne s’y est plus opposée. Plus tard, j’ai vendu tous les outils et je me suis consacré à plein temps à mes devoirs. En faisant mes devoirs, j’ai fait l’expérience de l’œuvre et de la direction du Saint-Esprit dans ma coopération avec les frères et sœurs, et je me suis senti affranchi et libéré. Chaque fois que je révélais ma corruption, je cherchais la vérité, je réfléchissais et j’essayais de connaître mes intentions ainsi que la nature et les conséquences de mes actions. Quand j’ai pu me rebeller contre moi-même et pratiquer selon les vérités-principes, j’ai ressenti de la joie ainsi qu’une paix et une sérénité intérieures. Grâce à cette expérience, j’ai gagné une compréhension concrète de l’importance du fait de poursuivre la vérité et de faire mes devoirs.
Quelque temps après, alors que je faisais des petits boulots, mon patron m’a dit : « Je sais que tu es capable de gérer des projets de construction. Il y a beaucoup de travail ici et c’est très rentable. Associons-nous, chacun avec la moitié des parts. Il n’est pas impossible qu’on gagne des milliers de yuans chacun. » Après avoir entendu les paroles de mon patron, je me suis senti un peu influencé et j’ai pensé : « C’est une occasion rare de gagner beaucoup d’argent. Si je fais ça pendant quelques années, je pourrais gagner des millions. La vie serait un peu meilleure. Et si j’acceptais la proposition de mon patron ? » Mais ensuite, j’ai eu une autre pensée : « Si je me lance dans la gestion de projets pour l’argent, comment je pourrai assister aux réunions et faire mes devoirs ? Je vais perdre l’occasion de gagner la vérité et le salut de Dieu. N’est-ce pas là le stratagème de Satan ? Satan essaie encore de m’attirer avec l’argent, mais je ne peux pas tomber dans son piège. » J’ai donc refusé la proposition de mon patron. Voyant mon attitude résolue, mon patron est parti, déçu.
À travers ces expériences, j’ai pris conscience des dangers et des conséquences de la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain. J’ai percé à jour le fait que Satan utilise l’argent pour tenter et corrompre les gens. J’ai aussi compris que Dieu veut que nous poursuivions la vérité pour nous libérer du mal de Satan et nous permettre de gagner la vérité et le salut de Dieu. C’est la chose la plus significative et la plus précieuse qui soit. Maintenant, je peux mettre de côté le travail et l’argent et m’investir pleinement dans mes devoirs. C’est grâce à la direction des paroles de Dieu que j’ai gagné toute cette connaissance et cette transformation. Dieu soit loué !