100. L’épurement par la maladie : une nécessité pour ma vie

Par Wang Quan, Chine

En 1999, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai appris qu’il s’agit de l’étape finale de l’œuvre de salut de Dieu pour l’humanité, et que ce n’est qu’en acceptant l’œuvre de Dieu des derniers jours, en poursuivant la vérité, et en préparant suffisamment de bonnes actions qu’une personne peut avoir la possibilité de survivre aux grandes catastrophes. J’ai senti que j’étais vraiment béni, et que je devais saisir cette opportunité unique dans une vie de faire correctement mon devoir et de me dépenser pour Dieu. J’ai donc quitté la maison et j’ai prêché activement l’Évangile, travaillant sans relâche de l’aube jusqu’au crépuscule dans l’Église. Même lorsque j’étais calomnié par le monde et rejeté par ma famille, je ne considérais pas ces choses comme de la souffrance. Plus tard, lorsque j’ai été arrêté par la police pour avoir prêché l’Évangile, je n’ai pas trahi Dieu, et après avoir été libéré, j’ai continué à faire mon devoir comme avant. J’avais le sentiment d’avoir préparé beaucoup de bonnes actions au fil des années, et que dans le futur, même si d’autres n’étaient pas sauvés, je le serais quand même.

Avant même de m’en rendre compte, la fin de l’année 2015 était arrivée. Mes lombaires ont commencé à me faire très mal, je pouvais à peine me lever le matin sans soutien, et je n’avais même pas la force de marcher. Au début, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention, mais après un certain temps, les douleurs lombaires se sont aggravées de plus en plus, et j’ai commencé à boiter. Un matin, les douleurs lombaires étaient si intenses que je ne pouvais pas du tout me lever. Je me suis dit : « C’est fini. Je ne peux même pas me lever, alors comment puis-je faire mes devoirs ? Si je ne peux pas faire mes devoirs et préparer de bonnes actions, puis-je quand même être sauvé par Dieu ? » Mais ensuite, je me suis dit : « C’est peut-être Dieu qui me met à l’épreuve, et tant que je ne me plains pas de Dieu et que je continue à faire mon devoir, peut-être que Dieu me bénira et me fera grâce, et que ma maladie sera guérie. » Mais les choses ne se sont pas passées comme je l’espérais. Ma maladie s’est aggravée de jour en jour, je ne pouvais pas me retourner pendant mon sommeil la nuit, et parfois les douleurs lombaires étaient si intenses que je ne pouvais pas bouger du tout. Même les médicaments ne faisaient aucun effet. Plus tard, je suis allé à l’hôpital pour passer une radio, et à ma grande surprise, on m’a diagnostiqué une spondylarthrite ankylosante. Le médecin a dit : « On appelle cette maladie « le cancer qui ne meurt jamais ». C’est une maladie chronique qui dure toute la vie et si elle devient grave, elle peut entraîner une paralysie permanente. » En entendant le médecin dire cela, toute force a quitté mon corps, et je me suis dit : « Comment ai-je pu contracter une maladie aussi grave ? Depuis que j’ai trouvé Dieu, j’ai fait des sacrifices et je me suis dépensé avec enthousiasme, alors pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégé ? Si je deviens paralysé et que je ne peux pas faire mon devoir, ne deviendrai-je pas inutile ? » Mon cœur bouillonnait de misère, et je ne pouvais tout simplement pas comprendre pourquoi une maladie aussi grave m’atteignait. Je me sentais comme un ballon dégonflé, et j’étais vraiment découragé. Après cela, je suis rentré chez moi pour me rétablir.

Après mon retour à la maison, mon état s’est dégradé et je n’avais plus la foi que j’avais autrefois. J’avais l’impression qu’il n’y avait plus d’espoir dans la vie. Je me suis dit : « D’autres frères et sœurs sont en bonne santé et font activement leurs devoirs, mais je boite terriblement quand je marche et je ne peux pas faire mes devoirs. Peut-être qu’un jour ma maladie s’aggravera et que je mourrai, et alors je ne prendrai plus part au salut de Dieu. » Plus je pensais ainsi, plus je me sentais abandonné par Dieu, je ne voulais plus poursuivre la vérité et je ne pouvais plus me concentrer sur les paroles de Dieu quand je les lisais. Je vivais mes journées dans la confusion et j’ai commencé à me complaire dans la chair. Je me suis dit : « Si je peux encore vivre, je demanderai à mon fils de m’acheter un appartement pour que je puisse y vivre et soigner ma maladie. J’essaierai simplement de vivre aussi longtemps que possible. » J’ai vu des parents et des amis non croyants qui étaient en bonne santé et qui avaient des voitures et des maisons, alors que j’avais cru en Dieu et fait des sacrifices et dépensé toute ma vie pendant tant d’années, pour finalement tomber malade, j’ai donc commencé à regretter tous les sacrifices et les efforts que j’avais faits. Ma femme a vu que mon état était mauvais et a échangé avec moi : « L’intention de Dieu est derrière cette maladie soudaine. Nous avons été profondément corrompus par Satan, et nos tempéraments corrompus sont profondément enracinés en nous. Pour résoudre et changer complètement ces choses, il ne suffit pas de simplement lire les paroles de Dieu. Nous devons également subir divers épreuves et épurements. Nous devons chercher davantage à comprendre quel aspect de nos tempéraments corrompus Dieu a l’intention de résoudre par le début d’une maladie aussi grave. Tu dois te repentir rapidement et changer ! Tu ne peux pas te plaindre de Dieu ! » Après avoir entendu les paroles de ma femme, mon cœur est devenu plus paisible, et j’ai prié Dieu : « Dieu, je souffre beaucoup en ce moment. Je ne comprends pas Ton intention, s’il Te plaît, éclaire-moi. »

Après avoir prié, j’ai trouvé les paroles de Dieu concernant Son épreuve et Son épurement des gens. Un passage des paroles de Dieu m’a vraiment encouragé. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu as toujours été très loyal, avec beaucoup d’amour envers Moi, mais que tu souffres le tourment de la maladie, la contrainte financière et l’abandon de tes amis et de tes proches, ou que tu endures tout autre malheur dans la vie, continueras-tu quand même à M’aimer et à être loyal envers Moi ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Un problème très grave : la trahison (2)). En lisant les paroles de Dieu, j’ai eu l’impression que Dieu m’interrogeait en face. J’avais profondément honte. Dans le passé, lorsque Dieu m’avait béni et que tout s’était bien passé sans aucun désastre ni malheur, j’avais été disposé à faire mon devoir pour satisfaire Dieu. J’avais été disposé à manger et à boire les paroles de Dieu et à poursuivre la vérité pour m’efforcer de progresser. Même lorsque le PCC m’avait capturé, je n’avais pas reculé ni n’étais devenu négatif, et j’avais continué à faire mon devoir après avoir été libéré. J’avais senti que j’avais une énergie inépuisable. Mais maintenant, face à cette maladie et à la possibilité d’une paralysie, et voyant que mes espoirs d’être béni avaient été brisés, j’avais perdu ma foi en Dieu, et toutes mes plaintes et mes incompréhensions à propos de Dieu étaient rapidement remontées au premier plan. J’avais pensé que, puisque j’avais fait tant de sacrifices et que je m’étais dépensé, Dieu ne devait pas me laisser souffrir de maladie ou de malheur, et qu’Il devait me bénir et me donner une bonne santé. Quand mes désirs n’avaient pas été satisfaits, je m’étais retrouvé à me complaire dans un état d’opposition silencieuse à Dieu. Je ne voulais plus lire les paroles de Dieu, ni n’avais envie de réfléchir pour en tirer des leçons. Au lieu de cela, j’étais devenu négatif et je me plaignais, et j’avais cédé au désespoir le plus total. Par la révélation des faits, j’ai finalement vu que mon amour et ma loyauté d’autrefois avaient été faux. Dieu avait permis que cette maladie vienne non pas pour m’éliminer, mais pour utiliser cette situation afin de purifier ma corruption, et je ne devais pas me méprendre sur Dieu. Après avoir compris l’intention de Dieu, je me suis senti profondément redevable envers Lui. Je ne pouvais pas rester aussi négatif plus longtemps, et que ma maladie s’améliore ou non, je devais d’abord me soumettre et tirer des leçons de ma souffrance.

Un jour, j’ai lu que les paroles de Dieu disent : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Ma force afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable. Maintenant que les choses en sont arrivées là, qui peut inverser un tel cours ? Et combien de personnes sont capables de comprendre véritablement à quel point cette relation est devenue urgente ? Je crois que lorsque les gens se plongent dans la joie d’être bénis, personne ne peut imaginer à quel point une telle relation avec Dieu est embarrassante et insupportable à voir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). L’exposition de Dieu abordaient directement mon état. J’ai cru en Dieu et j’ai fait mon devoir juste pour recevoir la grâce de Dieu, éviter les grandes catastrophes et profiter des bénédictions du ciel. En repensant à l’époque où j’avais accepté cette étape de travail pour la première fois, j’avais pensé que tant que je pouvais faire mon devoir, faire des sacrifices et me dépenser pour Dieu, souffrir et payer un prix, alors j’obtiendrais une belle destination. Plus tard, pour recevoir les bénédictions de Dieu, j’avais fait des sacrifices, je m’étais dépensé et j’avais fait mon devoir, et peu importe à quel point le monde me calomniait ou à quel point ma famille me rejetait, rien ne pouvait m’arrêter. Même lorsque j’avais été arrêté par la police, je n’avais pas abandonné mes devoirs. J’avais pensé qu’en payant un tel prix, je recevrais sûrement les bénédictions de Dieu, et que je survivrais aux grandes catastrophes. Mais lorsque la maladie m’avait frappé, et que j’avais risqué la paralysie et de ne pas pouvoir faire mes devoirs, j’avais eu l’impression d’avoir perdu tout espoir de salut. Je n’avais cessé de me plaindre et de me disputer avec Dieu dans mon cœur, estimant que puisque j’avais tant donné pour Dieu, Dieu devait me protéger et ne pas me permettre de souffrir du tourment de la maladie. Lorsque mon désir de bénédictions avait été brisé, j’avais commencé à ressentir une résistance à la situation que Dieu avait arrangée pour moi, devenant négatif et opposé à elle, au point même de regretter mes sacrifices passés. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai vu comment j’avais considéré ma foi en Dieu avec un état d’esprit transactionnel, voulant profiter de mes sacrifices et de mes efforts apparents pour tenter de négocier avec Dieu en échange de Ses bénédictions. Je m’étais comporté comme un exécutant salarié, pensant qu’après avoir travaillé dur, je recevrais des récompenses correspondantes de la part de Dieu. Je n’avais aucune sincérité envers Dieu. J’avais juste essayé de Le tromper et de L’utiliser. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer de ta soi-disant loyauté, car J’abhorre ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toutes choses pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). Le tempérament de Dieu est juste et saint. Dieu est sincère avec les gens et ne demande rien en retour. Dieu espère également que les gens peuvent être déterminés dans leur dévotion envers Lui, et Dieu ne veut pas que les gens croient en Lui avec fausseté ou impureté. Mais en payant un prix et en me dépensant, j’avais essayé de marchander avec Dieu en échange de grâces et de bénédictions. J’avais voulu utiliser Dieu pour atteindre mes propres objectifs, et lorsque je n’avais pas reçu de bénédictions, je m’étais plaint à Dieu. Comment une personne égoïste comme moi pourrait-elle ne pas être détestée et haïe par Dieu ? Sans cette révélation de Dieu, je n’aurais pas su quelles étaient mes intentions méprisables derrière ma croyance en Dieu, j’aurais continué sur le mauvais chemin et, en fin de compte, j’aurais été éliminé par Dieu. En prenant conscience de cela, je me suis senti profondément redevable envers Dieu et je L’ai prié : « Dieu, j’ai cru en Toi pendant tant d’années, mais je n’ai pas été sincère. J’ai essayé de marchander avec Toi et de Te tromper. Ma foi est dégoûtante et détestable pour Toi. Seigneur, je suis prêt à me repentir devant Toi. S’il Te plaît, éclaire-moi et illumine-moi, et guide-moi hors de mon mauvais état. »

Après cela, j’ai réfléchi : J’avais pensé qu’en croyant en Dieu, en faisant des sacrifices et en me dépensant pour Lui, je devrais obtenir Sa protection et Ses bénédictions, et ne pas être confronté à la maladie ou au malheur. En quoi ce point de vue était-il erroné ? J’ai pensé à certains passages des paroles de Dieu : « Job avait subi les ravages de Satan, mais n’abandonna pas le nom de l’Éternel Dieu pour autant. Sa femme fut la première à se présenter et à jouer le rôle de Satan de façon perceptible pour les hommes en l’attaquant. Le texte original décrit la scène ainsi : “Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs !” (Job 2:9). » « Devant les conseils de sa femme, non seulement Job n’a pas abandonné son intégrité ni n’a renié Dieu, mais il lui a aussi dit : “Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal !” Ces mots ont-ils beaucoup de poids ? Ici, il n’y a qu’un seul fait qui puisse prouver leur poids : ils sont approuvés par Dieu dans Son cœur, sont ce qu’Il désirait, ce qu’Il voulait entendre et le résultat qu’Il désirait voir. Ces mots sont aussi l’essence du témoignage de Job » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Après que Job avait perdu ses enfants et ses biens, et qu’il avait des plaies sur tout le corps, non seulement il ne se plaignait pas de Dieu, mais il disait aussi à sa femme qu’ils devaient accepter à la fois les bénédictions et les malheurs de Dieu. Job savait que ses enfants et ses biens lui avaient été donnés par Dieu, et qu’il était juste que Dieu les lui retire. Peu importe la façon dont Dieu le traitait, il ne se plaignait pas et ne formulait pas d’exigences ni ne cherchait à marchander avec Dieu. Grâce à l’expérience de Job, j’ai compris que croire en Dieu ne consiste pas seulement à profiter de la grâce et des bénédictions de Dieu, mais aussi à accepter les épreuves et les difficultés qui viennent de Dieu. Que nous recevions des bénédictions ou des malheurs, tout cela est entre les mains de Dieu, et nous devons accepter et nous soumettre sans formuler d’exigences envers Dieu. J’ai aussi compris que je me plaignais lorsque je tombais malade, parce que je ne comprenais pas le tempérament juste de Dieu. J’ai lu que les paroles de Dieu disent : « La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. Tu ne peux peut-être pas le reconnaître tout de suite en t’en tenant aux faits, mais tu dois le comprendre dans la doctrine. Que diriez-vous, la destruction de Satan par Dieu est-elle l’expression de Sa justice ? (Oui.) Et s’Il laissait Satan subsister ? Vous n’osez pas le dire ? L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ?” » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mon point de vue était déformé. Dans mon cœur, je pensais que la justice impliquait l’équité et la modération, que c’était de l’égalitarisme, et que la quantité de travail que je faisais devait correspondre au salaire que je recevais. Au cours de mes années de foi, j’avais abandonné beaucoup de choses, et j’avais renoncé à la fois à ma famille et à ma carrière, alors j’avais le sentiment que Dieu devait me bénir, et me garder à l’abri de la maladie et du désastre, que tout se passerait bien, et qu’en fin de compte, je devrais pouvoir entrer dans le royaume. J’avais le sentiment que c’était juste et raisonnable, et que c’était ainsi que Dieu serait juste. Quand j’ai vu d’autres frères et sœurs vivre en paix et sans problèmes, alors que je souffrais d’une maladie aussi grave, je me suis plaint que Dieu était injuste. J’utilisais des points de vue humains corrompus et la logique du commerce et des transactions pour mesurer la justice de Dieu. Ce point de vue était déformé et ne correspondait pas à la vérité. Dieu est le Créateur, et tout ce que j’ai vient de Lui, je ne devrais donc pas formuler ces exigences irrationnelles à l’égard de Dieu. Je manquais trop de raison ! Peu importe la façon dont Dieu traite les gens, qu’Il leur envoie des bénédictions ou des malheurs, tout cela contient Ses bonnes intentions. Les gens devraient accepter et se soumettre et ne pas formuler des exigences envers Dieu. C’est la conscience et la raison que les gens devraient avoir. Après avoir pris conscience de cela, mon cœur est devenu beaucoup plus lumineux. Après cela, j’ai commencé à ajuster mon état en mangeant et en buvant les paroles de Dieu chaque jour. Après un certain temps, ma maladie s’est considérablement améliorée et l’Église a pris des arrangements pour que je puisse à nouveau faire mon devoir. Je me sentais à la fois heureux et reconnaissant, et je remerciais constamment Dieu. J’étais prêt à chérir mon devoir et à ne plus me dépenser et faire mon devoir pour obtenir des bénédictions comme je l’avais fait dans le passé. Je souhaitais seulement faire mon devoir en tant qu’être créé pour satisfaire Dieu.

Six mois plus tard, ma maladie a récidivé, et mes douleurs lombaires étaient pires qu’auparavant. Je devais m’appuyer sur une canne pour aller aux toilettes, et chaque pas était épuisant. Le traitement n’avait aucun effet. Mon médecin a soupiré de désespoir et a dit que ma maladie était difficile à traiter. Après avoir entendu le médecin dire cela, j’ai ressenti une profonde douleur dans mon cœur. Je me suis demandé : « Ma maladie est-elle vraiment incurable ? Vais-je finir paralysé ? Si les choses continuent comme ça, ne finirai-je pas par devenir inutile ? » Puis je me suis dit : « Je n’ai pas retardé mes devoirs à cause de ma maladie, et j’ai tout donné. Mon état aurait dû s’améliorer, alors pourquoi, au lieu de cela, a-t-il empiré ? Dieu va-t-Il m’éliminer ? » Plus je réfléchissais, plus je devenais négatif, et intérieurement j’ai commencé à demander à Dieu de m’enlever ma maladie. Je me concentrais entièrement sur mes espoirs de voir ma maladie s’améliorer, et mon humeur changeait tous les jours au fur et à mesure de la progression de ma maladie. Si mon état s’améliorait, même légèrement, j’étais heureux, mais si je voyais mon état empirer, mon cœur se serrait. Un jour, j’ai soudainement pensé à une phrase des paroles de Dieu : « De tout ce qui se produit dans l’univers, il n’y a aucun domaine dans lequel Je n’ai pas le dernier mot. Y a-t-il quelque chose qui ne soit pas dans Mes mains ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 1). Les paroles de Dieu m’ont éclairé. Tout dans l’univers est sous le contrôle de Dieu, y compris l’état de ma maladie. Je ne devrais pas demander à Dieu de me débarrasser de ma maladie. Ce n’était pas raisonnable. Je devrais me soumettre.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Pour tout le monde, l’épurement est insoutenable et très difficile à accepter ; cependant, c’est au cours de l’épurement que Dieu rend manifeste Son juste tempérament envers l’homme et rend publiques Ses exigences pour l’homme, et fournit plus d’éclairage, plus d’émondage pratique. Par le biais de la comparaison des faits et de la vérité, l’homme gagne une plus grande connaissance de lui-même et de la vérité, et une plus grande compréhension des intentions de Dieu, permettant ainsi à l’homme d’avoir un amour plus vrai et plus pur pour Dieu. Tels sont les desseins de Dieu dans la réalisation de l’œuvre d’épurement. Toute l’œuvre que Dieu accomplit dans l’homme a ses propres objectifs et sa propre signification ; Dieu n’accomplit pas une œuvre sans signification, Il ne fait pas non plus une œuvre qui n’est pas bénéfique à l’homme. L’épurement ne signifie pas éloigner les gens de Dieu, ni ne signifie les détruire en enfer. Cela signifie plutôt changer le tempérament de l’homme pendant l’épurement, changer ses intentions, ses anciennes opinions, changer son amour pour Dieu et changer sa vie tout entière. L’épurement est un test pratique pour l’homme et une forme d’entraînement pratique, et ce n’est que pendant l’épurement que son amour peut servir sa fonction inhérente » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). Après avoir lu ces paroles de Dieu, mon cœur s’est soudainement illuminé. Il s’est avéré que la maladie n’était pas due au fait que Dieu voulait m’éliminer, mais au fait que mon désir de bénédictions était trop grand, et cela devait être résolu par ce genre de situation. C’était l’amour de Dieu à mon égard. Même si j’avais une certaine compréhension de mes intentions et de mes points de vue concernant l’obtention de bénédictions, ces derniers n’avaient pas été entièrement résolus, et lorsque ma maladie est réapparue, j’ai commencé à me plaindre et à me méprendre à nouveau sur Dieu. J’ai vu que mes intentions d’obtenir des bénédictions étaient profondément enracinées, et que j’avais besoin de subir davantage de souffrances et d’épreuves pour être purifié. Le tempérament de Dieu est juste et saint, alors comment Dieu pouvait-Il permettre à une personne souillée et corrompue qui se plaignait de Lui et qui Lui résistait d’entrer dans Son royaume ? J’avais passé mes années de foi à rechercher résolument des bénédictions, en me concentrant uniquement sur les sacrifices et les dépenses extérieures, mais pas sur la poursuite de la vérité. Mon tempérament n’avait pas changé du tout, et pourtant je voulais toujours entrer dans le royaume et recevoir les bénédictions de Dieu. N’était-ce pas juste un vœu pieux ? Si je poursuivais ainsi, non seulement je ne serais pas sauvé par Dieu, mais je serais aussi puni par Lui. À ce moment-là, j’ai pris conscience que même si de l’extérieur cette maladie semblait être une mauvaise chose, en réalité, Dieu purifiait ma corruption et me sauvait, et derrière cela se trouvait l’intention minutieuse de Dieu. En prenant conscience cela, j’ai été profondément ému et rempli de regret, et j’ai senti que je n’étais pas du tout digne d’un tel salut de Dieu. Je n’avais pas compris le cœur de Dieu, et je l’avais souvent mal compris et je m’étais plaint de Lui. Je manquais vraiment de conscience et de raison !

J’ai alors lu d’autres paroles de Dieu : « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses révélations et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris ce que sont les véritables bonnes actions. Si une personne accomplit le devoir d’un être créé d’aimer et de satisfaire Dieu, sans ses propres intentions et objectifs, et qu’elle n’agit pas pour ses propres intérêts ou désirs égoïstes, alors une telle pratique est approuvée par Dieu, et c’est une véritable bonne action. Dans le passé, je pensais que tant que je pouvais faire des sacrifices, me dépenser, faire plus dans mon devoir, et souffrir plus, cela compterait en tant que préparation de bonnes actions, et que j’aurais la certitude d’avoir une bonne destination dans le futur. Maintenant, grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mes points de vue sur la mesure des bonnes actions étaient erronés. Faire son devoir et préparer de bonnes actions est conforme aux intentions de Dieu, mais si une personne a des intentions douteuses et veut utiliser Dieu pour atteindre ses propres objectifs, c’est un acte malfaisant, et même si cette personne paie un prix élevé, Dieu n’approuvera pas, et au lieu de cela, elle sera considérée comme une malfaitrice par Dieu. Si cette personne ne se repent pas et continue à poursuivre ce chemin, elle est sûre d’être éliminée par Dieu, car Dieu a dit : « Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! Depuis la fondation du monde jusqu’à ce jour, Je n’ai jamais offert un accès facile à Mon royaume à ceux qui cherchent à s’attirer Mes faveurs. C’est une loi céleste, et personne ne peut la transgresser ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Sous l’exposition des paroles de Dieu, ma vision erronée des choses s’est quelque peu inversée. J’ai prié Dieu, en Lui disant qu’à l’avenir, je souhaitais faire mon devoir avec les bonnes intentions, que je n’essaierais plus de marchander avec Dieu, et que, que je reçoive des bénédictions ou des malheurs, je serais prêt à accomplir le devoir d’un être créé pour rendre à Dieu Son amour.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « En tant qu’êtres créés, les gens doivent accomplir leur devoir, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils reçoivent l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc remplir leurs responsabilités et obligations. Ceci est parfaitement naturel et justifié, et a été ordonné par Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant sur terre. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’une personne créée que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui se soumettent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances mondaines : ces personnes se soumettent à la direction et à la guidance de Dieu, n’écoutent que les paroles du Créateur, acceptent les vérités exprimées par le Créateur, et vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de croyance en Dieu. Pour un être créé, être capable de mener à bien le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui mènent à bien le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. Enfin, quant à la façon dont le Créateur traite ceux qui sont capables de mener à bien le devoir d’un être créé et ce qu’Il leur promet, c’est l’affaire du Créateur ; ce n’est pas l’affaire de l’humanité créée. Pour le dire un peu plus clairement et simplement, cela dépend de Dieu, et les gens n’ont pas le droit d’intervenir. Tu obtiendras tout ce que Dieu te donnera, et s’Il ne te donne rien, alors tu ne peux rien dire à ce sujet. Lorsqu’un être créé accepte la commission de Dieu et coopère avec le Créateur pour accomplir son devoir et faire ce qu’il peut, ce n’est pas une transaction ni un troc : les gens ne devraient pas essayer d’échanger des expressions d’attitude ou des actions et comportements pour gagner des promesses ou bénédictions de Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que puisque Dieu avait créé l’homme et lui avait donné le souffle de vie, et qu’Il m’avait maintenant donné l’opportunité de faire le devoir d’un être créé, c’était déjà la grâce de Dieu, et une élévation exceptionnelle, et que je ne devais rien exiger de Dieu. Je suis un être créé, et je dois accomplir mon devoir à tout moment, inconditionnellement et sans chercher à marchander ou à formuler des exigences. C’est la raison pour laquelle j’aurais dû le faire. De plus, l’intention de Dieu n’est pas que nous fassions des sacrifices et des dépenses extérieurs pour obtenir Sa grâce et Ses bénédictions, mais que nous obtenions la vérité en faisant nos devoirs, afin de résoudre nos corruptions, nos impuretés et nos tempéraments sataniques, et pour finalement être purifiés et atteindre le salut. C’est ce que Dieu espère voir, et c’est le but que je dois poursuivre dans mon devoir. Après avoir compris l’intention de Dieu, je me suis senti beaucoup plus à l’aise, et même si ma maladie ne s’était pas améliorée, je ne me sentais plus aussi contraint. Par la suite, j’ai réfléchi sur moi-même pendant que je recevais un traitement, en décidant que peu importe si la maladie s’améliorait ou quel en serait le résultat final, je confierais tout à Dieu et je ne formulerais plus aucune exigence. Après un certain temps, mon état a commencé à s’améliorer, et j’ai pu marcher normalement. En peu de temps, j’ai pu à nouveau faire mon devoir dans l’Église.

Grâce à cette expérience, j’ai pris conscience que l’épurement douloureux est nécessaire à ma vie, et que sans un tel épurement, je vivrais toujours selon mes propres notions et imaginations, et je croirais toujours en Dieu et ferais mes devoirs dans l’intention d’obtenir des bénédictions. Si j’avais continué ainsi dans ma poursuite, j’aurais fini par être révélé et éliminé par Dieu. Je remercie Dieu d’avoir arrangé des situations réelles pour me révéler, me changer et me purifier. C’était le salut de Dieu pour moi !

Précédent:  99. Maintenir son devoir pendant la persécution et les tribulations

Contenu connexe

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger