16. Je suis désormais capable de me réconcilier avec mon devoir
21 février 2024, temps ensoleillé.
Aujourd’hui, la superviseuse du travail textuel m’a soudainement envoyé ce message : « Ces jours-ci, pourquoi ne pas trouver le temps d’écrire un scénario ? Ensuite, nous pourrons alors voir si tu peux te former en vue de faire des devoirs de rédaction de scénarios. » Quand j’ai vu ce message, j’ai ressenti un enthousiasme sans bornes. Écrire est mon passe-temps. Si je pouvais faire des devoirs de rédaction de scénarios dans l’Église, je réaliserais mon rêve de devenir auteur. En outre, les scénaristes sont tous des gens profonds et qui ont des idées, ils peuvent gagner l’estime de leurs frères et sœurs. Maintenant que j’ai l’occasion de faire des devoirs de rédaction de scénarios, je dois chérir cette occasion et m’en emparer.
24 février 2024, temps nuageux.
Dehors, il y a du brouillard et de la brume. Je me tenais la joue d’une main et, de l’autre, je déplaçais constamment la souris de mon ordinateur, tout en fixant intensément l’écran. Néanmoins, mes pensées étaient à des milliers de kilomètres. La veille, j’avais rendu mon essai de scénario à la superviseuse, et j’ignorais quand sa réponse arriverait. Soudain, j’ai reçu une notification. C’était un message vocal envoyé par la superviseuse : « J’ai lu ton essai de scénario. Il y a encore pas mal de lacunes. Pour le moment, peut-être que tu pourrais commencer par te former au contrôle des articles. » Ce n’était pas le résultat que j’avais escompté. Selon mes notions, je crois que la tâche consistant à passer au crible des articles ne comporte aucun aspect technique, et qu’en faisant cette tâche, au lieu de rédiger des scénarios, je peux moins mettre en avant mes talents et être estimée par les autres. Cependant, dans tous les cas, il s’agit quand même d’un devoir en rapport avec le texte. Tiraillée et partagée, j’ai accepté ce devoir.
6 mars 2024, temps ensoleillé.
Face à de nombreux articles accumulés, que je lis, malgré tout, je retourne constamment dans ma tête ce que la superviseuse a dit. A-t-elle la moindre intention de me faire rédiger des scénarios ? A-t-elle pensé que, parce que je n’ai pas fait de devoirs textuels pendant longtemps, elle me demandait de commencer par passer au crible des articles pour que je puisse utiliser cette occasion de m’équiper de la vérité ? Je me suis alors souvenue du bon vieux temps, à l’époque où je rédigeais des scénarios. Même si faire ce devoir était fatigant, chaque jour était très gratifiant. Sous la direction du dirigeant, je faisais des progrès rapides en termes de compétences professionnelles, je communiquais souvent au sujet des problèmes rencontrés et j’en discutais souvent avec le dirigeant et les réalisateurs. Tout le monde m’estimait vraiment. Mais maintenant, je ne peux faire que le travail austère et anonyme qui consiste à passer au crible des articles. Quand les frères et sœurs que je connais me demandent quel devoir je fais, je ne sais même pas comment leur en parler. Je me dis que, même si je fais des devoirs textuels, je ne fais que bricoler ici et là, je n’ai pas du tout l’impression de faire quelque chose de valorisant. Je ne sais pas quand j’aurais l’occasion de rédiger des scénarios. Plus j’y pensais, plus je devenais négative, et je n’arrivais plus à lire les articles que j’avais en main. J’ai alors cherché des paroles de Dieu à lire. Dieu dit : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai été envahie par les remords. Je suis venue devant Dieu, en larmes, pour prier : « Mon Dieu, je manque trop de conscience, et je suis tout à fait égoïste et méprisable. Que l’Église m’ait donné la chance de faire des devoirs textuels, c’était Toi qui m’exaltais, mais je suis restée insatiable, j’ai constamment tenu compte de ma propre image et de mon propre statut. En apparence, je veux améliorer mes compétences professionnelles et mieux me former, mais les intentions qui se cachent derrière cela concernent entièrement ma propre réputation et mon propre statut. Tout ce dont je tiens compte, c’est de savoir si mon propre devoir est important ou non, s’il me donne l’occasion d’être mise en vedette ou non, et si je peux l’utiliser pour gagner l’estime des autres. Quand mes désirs n’ont pas été satisfaits, j’ai éprouvé de la résistance et je suis devenue négative, et même, je n’ai plus voulu faire ce devoir. Je vois que je suis absolument égoïste et méprisable ! Cela fait un certain temps que je n’ai pas fait de devoirs textuels, et il y a de nombreux principes que je ne saisis pas. Je n’ai pas non plus une compréhension claire de la vérité. Si on m’avait réellement demandé d’écrire des scénarios, je n’aurais pas été à la hauteur de la tâche. Qu’on arrange pour moi que je me forme d’abord à passer au crible des articles était approprié, mais je me sentais encore réfractaire. J’ai complètement manqué de bon sens ! Mon Dieu, je me suis montrée trop rebelle. Je ne veux plus tenir compte de mes propres intérêts. Je suis prête à me soumettre aux arrangements de l’Église et à bien faire mon devoir actuel. » Après avoir prié, je me suis sentie bien plus détendue, et mon cœur n’a plus été perturbé ou contraint par cette affaire. Ensuite, quand j’ai recommencé à lire les articles, j’ai pu calmer mon cœur.
19 mars 2024, temps nuageux.
Je fais des devoirs textuels depuis près d’un mois, maintenant, et j’ai pu repérer quelques problèmes dans les articles que j’ai lus. Certains des articles que j’ai passés au crible et sélectionnés ont été transformés en vidéos. Je suis très heureuse, et j’ai foi que je peux bien faire ce devoir. Je me souviens qu’il y a quelques jours, la superviseuse a dit : « En ce moment, l’Église manque de scénaristes. Si cela t’intéresse, tu peux t’entraîner à rédiger des scripts. » Ces mots m’ont fait forte impression. Il semble qu’il me reste un espoir de rédiger des scénarios. Même si mon calibre est moyen, tant que je m’équipe de la vérité en abondance, je m’améliorerai peu à peu. Pour cette raison, j’attends vraiment avec impatience chaque séance d’étude en équipe. De cette façon, je peux apprendre davantage de principes et améliorer mes compétences professionnelles. Après une longue période, il est même possible que je sois promue et que je puisse rédiger des scénarios. Aujourd’hui, il y avait une séance d’étude en équipe. Comme d’habitude, je me suis levée tôt, mais avant que la séance démarre, la superviseuse m’a dit : « Tu peux assister à la séance si tu veux, en fonction de ton emploi du temps, mais si tu ne le fais pas, ce n’est pas grave. » Soudain, je me suis sentie un peu gênée. Pourquoi n’avait-elle pas exigé que j’étudie ? Ne m’avait-elle pas parlé d’une formation à la rédaction de scénarios ? Il semblait que la superviseuse n’ait pas prévu de me cultiver après tout. Au bout d’un moment, deux autres sœurs qui rédigeaient des scénarios ont eu autre chose à faire. La superviseuse a dit : « Tout le monde n’est pas là, aujourd’hui. Remettons à demain la séance d’étude. » Je me suis forcée à rester calme tandis que je répondais : « D’accord. » Après m’être déconnectée, je suis restée abasourdie pendant longtemps. J’avais l’impression que mon rêve d’avoir l’occasion de rédiger des scénarios venait de voler en éclats. La superviseuse pensait-elle que je n’étais pas digne d’être cultivée, et que mon calibre n’était pas à la hauteur pour rédiger des scénarios ? Pour quelle raison cela n’avait-il pas réellement d’importance si j’assistais ou non à la séance d’étude en équipe ? Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas le moral. Je n’ai aucune énergie, quoi que je fasse, et mon efficacité quand je fais mon devoir est extrêmement faible. Habituellement, je peux lire une douzaine d’articles environ par jour, mais aujourd’hui, je n’en ai lu qu’une poignée. Ma pensée était également très confuse, et je ne voulais pas faire l’effort de réfléchir aux problèmes que je n’arrivais pas à percer à jour. J’avais simplement envie de pleurer. Mes larmes ont ruisselé de manière incontrôlable. Dans mon cœur, j’ai dit à Dieu : « Mon Dieu, je veux me former à rédiger des scénarios, et faire ma part. Quelle que soit la mesure dans laquelle je dois souffrir, tout cela me convient. Pourquoi ne suis-je jamais promue ? Mon Dieu, je ne comprends pas Ton intention… »
20 mars 2024, temps ensoleillé.
Le chant des oiseaux à l’aube, devant ma fenêtre, m’a sortie de mes rêves. Comme d’habitude, j’ai allumé mon téléphone et j’ai lu des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels sont vos principes pour votre conduite ? Vous devez vous conduire selon votre rang, trouver la place adéquate pour vous et bien faire le devoir qui vous incombe : seule une personne comme cela est douée de raison. À titre d’exemple, il y a des gens qui maîtrisent certaines compétences professionnelles et qui saisissent les principes, et ils devraient assumer la responsabilité et procéder aux dernières vérifications dans ce domaine. Il y a des gens qui sont capables de donner des idées et des conseils, ils inspirent les autres et leur permettent de mieux accomplir leur devoir : ils devraient alors donner des idées. Si tu peux trouver la place qui te convient et travailler en harmonie avec tes frères et sœurs, tu accompliras ton devoir ; voilà ce que signifie le fait de te conduire conformément à ton rang. Au départ, tu n’es peut-être capable que de fournir quelques idées mais, si tu essaies d’apporter autre chose, et si tu fais finalement de gros efforts pour cela, et que tu en es pourtant incapable, si bien que lorsque ce sont les autres qui apportent ces choses, tu es mal à l’aise et tu ne veux pas écouter, ton cœur est peiné et contraint, et tu te plains de Dieu et dis qu’Il est injuste, alors c’est de l’ambition. Quel est le tempérament qui engendre l’ambition chez quelqu’un ? C’est un tempérament arrogant qui engendre l’ambition. Ces états peuvent à coup sûr émerger en vous à tout moment, et si vous ne cherchez pas la vérité pour y remédier, que vous n’avez pas d’entrée dans la vie et que vous ne pouvez pas changer dans ce domaine, alors vous accomplirez vos devoirs avec un faible niveau de qualification et de pureté et les résultats ne seront pas non plus très bons. Ce n’est pas accomplir votre devoir de façon satisfaisante et cela signifie que Dieu n’a pas obtenu de vous la gloire. Dieu a donné à chaque personne des forces et des dons différents. Certains sont forts dans deux ou trois domaines, certains dans un seul domaine, et d’autres ne sont forts pour rien du tout : si vous pouvez aborder ces choses de façon correcte, alors vous avez de la raison. Une personne qui a de la raison sera capable de trouver sa place, de se conduire conformément à son rang et de bien faire ses devoirs. Une personne qui ne trouve jamais sa place est une personne qui a toujours de l’ambition. Elle poursuit toujours le statut et les avantages dans son cœur. Elle n’est jamais satisfaite de ce qu’elle a. Pour obtenir plus de gain, elle s’efforce de prendre autant qu’elle le peut : elle espère toujours satisfaire ses désirs extravagants. Elle pense que si elle a des dons et est de bon calibre, elle devrait profiter davantage de la grâce de Dieu, et qu’avoir des désirs extravagants n’est pas une erreur. Est-ce que ce genre de personne a une raison ? N’est-il pas honteux d’avoir toujours des désirs extravagants ? Les gens qui ont une conscience et de la raison peuvent sentir que c’est éhonté. Les gens qui comprennent la vérité ne feront pas ces choses stupides. Si tu espères mener à bien ton devoir loyalement afin de rendre à Dieu Son amour, ce n’est pas un désir extravagant. C’est conforme à la conscience et à la raison de l’humanité normale. Cela rend Dieu heureux. Si tu souhaites vraiment bien faire ton devoir, tu dois d’abord trouver ta juste place, puis faire ton possible en y mettant tout ton cœur, tout ton esprit et toutes tes forces, et vraiment faire de ton mieux. Cela est à la hauteur et ce type d’accomplissement du devoir a une certaine mesure de pureté. Voilà ce que devrait faire un véritable être créé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai senti que Dieu était à mes côtés et qu’Il m’apaisait. J’ai senti que mon cœur se réchauffait. Dieu nous indique les principes de notre conduite : trouver notre place, nous conduire selon notre condition, et faire jouer pleinement les talents que nous avons. Ceux qui ont de bonnes compétences professionnelles et qui saisissent pleinement les principes devraient s’assurer de bien gérer les vérifications finales, et ceux qui ne peuvent pas faire de vérifications finales peuvent fournir des idées et des suggestions, et travailler avec leurs frères et sœurs pour achever leurs devoirs avec eux. Ainsi, Dieu sera satisfait. J’ai réfléchi sur moi-même. L’Église arrangeait pour moi que je passe au crible des articles. Un des aspects de cela est lié aux besoins dans le travail, et un autre aspect repose sur mon calibre et ma stature. Mais j’avais constamment de folles ambitions. Mon calibre n’est manifestement pas suffisamment bon pour que je rédige des scénarios, mais je me plaignais quand même de Dieu parce qu’Il ne me donnait pas cette occasion. J’étais vraiment tellement arrogante ! Je voulais constamment m’afficher, et je voulais constamment être une femme possédant un talent littéraire, estimée par les autres. Dès lors que ce désir ne pouvait être assouvi et que je n’avais aucune tribune pour afficher mes talents, je devenais négative et je tirais au flanc. Je n’avais même pas envie de lire des articles, et je ne voulais pas faire l’effort de réfléchir aux problèmes que je n’arrivais pas à percer à jour. Cela entravait l’avancement du passage au crible des articles. J’ai vu que j’avais introduit mes folles ambitions dans l’exécution de mon devoir. Je n’étais pas satisfaite à ma place, l’herbe semblait plus verte ailleurs, et je ne pouvais même pas mettre tout mon cœur dans l’exécution de mon propre travail de base. Je voulais constamment faire un devoir qui était au-delà de mes capacités. Si je suis toujours aussi peu concrète, je ne pourrai même pas bien faire le devoir consistant à passer au crible les articles, sans parler de rédiger des scénarios. Je me suis rendu compte que mon état était vraiment dangereux. Si je ne le résous pas rapidement, je serai révélée et éliminée d’un moment à l’autre !
24 mars 2024, temps nuageux.
Je sais que la réputation et le statut sont ma faiblesse fatale, mais je n’ai jamais travaillé dur pour résoudre ce problème. Cette fois, j’ai cherché des paroles de Dieu qui exposent la façon dont les antéchrists poursuivent la réputation et le statut. J’ai lu ces paroles de Dieu : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “ Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ? ” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite de la réputation et du statut. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours la réputation et le statut. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “ Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ? ” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent. Pourquoi pensent-ils toujours à de telles choses ? Après avoir lu les paroles de Dieu, après avoir entendu des sermons, ne comprennent-ils vraiment pas tout cela, ne sont-ils vraiment pas capables de discerner tout cela ? Les paroles de Dieu et la vérité ne sont-elles vraiment pas capables de changer leurs notions, idées et opinions ? Ce n’est pas du tout le cas. Le problème réside en eux, c’est entièrement parce qu’ils n’aiment pas la vérité, parce que, dans leur cœur, ils ont une aversion pour la vérité, et par conséquent, ils n’acceptent aucunement la vérité – ce qui est déterminé par leur nature-essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Dieu disait que, pour les antéchrists, chérir la réputation et le statut est ce qu’ils ont dans les os et dans le sang. Dans tout ce qu’ils font, ce dont ils tiennent compte en premier, c’est de leur propre réputation et de leur propre statut, et comment agir afin que les gens les suivent et les estiment. Dès lors qu’ils ne peuvent pas obtenir réputation et statut, c’est comme si leur vie même leur a été volée, et ils ont l’impression que la vie n’a plus aucun sens. Ma poursuite a été la même que celle d’un antéchrist. J’ai repensé à une poétesse que j’adorais quand j’étais à l’école. Je croyais que les poétesses talentueuses n’étaient pas nombreuses autrefois, et je me disais que plus quelque chose était rare, plus on l’admirait facilement. Moi aussi je voulais réaliser quelque chose, à l’avenir. Je ne voulais pas être une figure mineure et anonyme. Je traitais les lois de survie dont Satan m’avait imprégnée, telles que : « Les hommes devraient toujours s’efforcer d’être meilleurs que leurs contemporains » et : « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » comme des axiomes pleins de sagesse. À l’école, j’avais travaillé dur pour pouvoir faire partie du conseil de classe. Après les cours, quand les autres élèves étaient rentrés chez eux, je restais dans la classe pour superviser certains de mes camarades tandis qu’ils finissaient leurs devoirs. Le professeur avait fini par m’estimer. En réalité, je n’avais pas les meilleures notes de la classe, mais afin de me démarquer de mes camarades, je me mettais constamment en avant devant le professeur, au lieu de poursuivre mes études avec application et d’apprendre les diverses matières. En fin de compte, même si j’avais rejoint le conseil de classe, ce n’était qu’un titre vide de sens. Cependant, je ne m’étais, malgré tout, jamais lassée du plaisir que l’auréole du statut me procurait. Après avoir commencé à croire en Dieu, même si je m’étais rendu compte que poursuivre la réputation et le statut était mal, et que Dieu n’examinait pas à quel point le statut d’une personne était élevé ou faible, mais seulement si cette personne poursuivait ou non la vérité, dans mon cœur, je n’avais quand même pas pu abandonner ma soif de réputation et de statut, et je m’étais beaucoup souciée de savoir si les autres accordaient de l’importance à mon devoir et s’ils l’estimaient. S’il s’agissait d’un devoir qui passait inaperçu, j’étais très angoissée et je n’arrivais pas à m’intéresser à ce que je faisais, quoi que ce soit. C’était exactement comme la façon dont Dieu m’avait déjà exaltée pour que je fasse des devoirs textuels, mais je me disais que passer au crible des articles n’était pas aussi important que rédiger des scénarios, et donc, dans mon cœur, je méprisais ce devoir et voulais constamment rédiger des scénarios. À partir d’une simple remarque de la superviseuse, je m’étais dit qu’elle semblait n’avoir aucune intention de me cultiver, et j’avais sombré dans une angoisse extrême. Je n’avais eu aucune énergie pour faire quoi que ce soit. Mon efficacité, pour ce qui était de passer au crible les articles, avait aussi décliné, ce qui avait affecté l’avancement de la remise de ces articles. J’ai vu que j’avais été trop étroitement liée par les pensées et les opinions de Satan. En réalité, nous devons comprendre certaines vérités et saisir certains principes pour passer au crible des articles. Dans le cas contraire, nous ne pourrions pas évaluer quels articles ont de la valeur et sont édifiants. Si j’avais pu calmer mon cœur et réfléchir sérieusement aux vérités que chaque article abordait, au bout d’un moment, j’aurais beaucoup gagné. Cependant, je ne me rendais pas compte de l’importance de la faveur qui m’avait été accordée. Je ne cherchais pas les vérités-principes dans lesquelles je devais entrer dans ce devoir afin de m’efforcer de faire des progrès. Au lieu de cela, je me méprenais sur Dieu et je me plaignais qu’Il ne m’avait pas donné l’occasion de me former. J’étais trop imperméable à la raison ! En ne me concentrant pas sur la poursuite de la vérité, même si l’on m’avait réellement permis de rédiger des scénarios et que ma fierté s’en était trouvée satisfaite, je n’aurais pas été capable de rédiger de bons scénarios, parce que je n’avais aucune vérité-réalité.
Par le bais de la réflexion, je me suis rendu compte qu’en réalité, je voulais seulement rédiger des scénarios dans le but de satisfaire mes aspirations et de parvenir à mes objectifs personnels. J’avais traité l’exécution de mon devoir comme un tremplin pour satisfaire mes aspirations. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans le monde, il est considéré comme approprié de poursuivre la réalisation de ses propres aspirations. Quelles que soient les aspirations que tu poursuis, tout va bien tant que ces aspirations sont légales et qu’elles ne franchissent aucune frontière morale. Personne ne remet rien en cause et tu ne te trouves pas mêlé aux questions du bien et du mal. Tu poursuis tout ce que tu préfères personnellement et si tu y parviens, si tu atteins ton but, alors tu as réussi dans la vie. Mais si tu rates, si tu échoues, cela ne concerne que toi. Cependant, quand tu entres dans la maison de Dieu, qui est un lieu particulier, quels que soient les aspirations et les désirs que tu portes en toi, tu dois les abandonner. Pour quelle raison ? Pour ce qui est de la poursuite des aspirations et des désirs, quoi que tu poursuives spécifiquement, contentons-nous de parler de la poursuite elle-même : sa ligne de conduite et le chemin qu’elle emprunte tournent tous autour de l’égoïsme, de l’intérêt personnel, du statut et de la réputation. Cette poursuite tourne autour de toutes ces choses. Autrement dit, quand les gens poursuivent la réalisation de leurs aspirations, ce sont eux les seuls bénéficiaires. Est-il juste qu’une personne poursuive la réalisation de ses aspirations par souci de son statut, de sa réputation, de sa vanité et de ses intérêts physiques ? (Non.) Par souci de ses aspirations, de ses pensées et de ses désirs, personnels et privés, les méthodes et les approches que cette personne emploie sont toutes égocentriques et focalisées sur le profit personnel. Si nous évaluons ces méthodes et ces approches en les comparant à la vérité, elles ne sont ni justes ni légitimes. Les gens devraient les abandonner, n’est-ce pas une certitude ? (Si.) […] L’Église, la maison de Dieu, est un lieu où la volonté de Dieu est mise en œuvre, où Sa parole est proclamée, où on Lui rend témoignage et où Ses élus reçoivent la purification et le salut. Ce lieu est ainsi. Dans un tel lieu, y a-t-il la moindre tâche, le moindre projet, quels qu’ils soient, qui s’alignent sur l’accomplissement des aspirations et des désirs personnels ? On n’y trouve aucun travail ou projet qui serve à accomplir des aspirations et désirs personnels, et aucun aspect de ces travaux et projets n’y existe en vue de la réalisation des aspirations et désirs personnels. Par conséquent, ces aspirations et désirs personnels devraient-ils exister dans la maison de Dieu ? (Non.) Ils ne le devraient pas, parce que les aspirations et désirs personnels entrent en conflit avec tout travail que Dieu souhaite faire dans l’Église. Les aspirations et désirs personnels sont en contradiction avec tout travail qui est fait dans l’Église. Ils contredisent la vérité, s’écartent de la volonté de Dieu, de la proclamation de Ses paroles, du fait de Lui rendre témoignage, et de l’œuvre de purification et de salut destinée aux élus de Dieu. Quelles que soient les aspirations des gens, dès lors qu’il s’agit d’aspirations et de désirs personnels, ils empêchent ces gens de suivre la volonté de Dieu et affectent ou entravent la proclamation de Ses paroles et le fait de Lui rendre témoignage. Bien entendu, tant qu’il s’agit d’aspirations et de désirs personnels, ils ne peuvent pas permettre aux gens de recevoir la purification et le salut. Il n’est pas seulement question de contradiction entre les deux aspects : ces deux aspects sont fondamentalement contraires. Quand tu poursuis tes propres aspirations et désirs, tu fais obstruction à la mise en œuvre de la volonté de Dieu, au travail qui consiste à proclamer Ses paroles et à Lui rendre témoignage, ainsi qu’au salut des gens et bien entendu, à ton propre salut. En bref, quels que soient les aspirations des gens, ils ne visent pas à suivre la volonté de Dieu et ne peuvent pas produire le résultat réel de la soumission absolue à Dieu. Quand les gens poursuivent leurs aspirations et leurs désirs, leur but ultime n’est pas de comprendre la vérité ou de savoir comment se comporter, comment satisfaire les intentions de Dieu et comment bien faire leurs devoirs et jouer leur rôle d’êtres créés. Ce n’est pas pour que les gens aient une vraie crainte à l’égard de Dieu et une véritable soumission à Dieu. Au contraire, plus les aspirations et les désirs des gens se réalisent, plus ces gens s’écartent de Dieu et plus ils se rapprochent de Satan. De même, plus ils poursuivent leurs aspirations et plus ils les réalisent, plus leur cœur se rebelle contre Dieu, plus ils s’éloignent de Dieu et, en fin de compte, quand ils sont capables de réaliser leurs aspirations comme ils le souhaitent, et qu’ils réalisent et satisfont leurs désirs, ils dédaignent davantage Dieu, Sa souveraineté et tout ce qui Le concerne. Ils peuvent même suivre le chemin du reniement, de la résistance et de l’opposition à Dieu. Voilà le résultat final » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (7)). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre la poursuite incorrecte qui se cachait dans mon cœur. J’avais traité la maison de Dieu et l’Église comme un lieu où satisfaire mes aspirations personnelles, et traité les divers devoirs dans l’Église comme s’il s’agissait de différentes professions dans le monde. J’aimais le travail textuel, et j’estimais que je pouvais manifester ma valeur dans ce travail. Je pensais également que ceux qui écrivaient de la littérature étaient plus profonds et avaient davantage d’idées, et que les gens les estimaient et leur prêtaient attention. Mon point de départ, ma source profonde en faisant mon devoir étaient erronés : c’était pour me distinguer de la foule, et non pour poursuivre la vérité ou gagner la vérité. Même si je fais un devoir consistant à passer au crible des articles, j’ai rarement cherché les principes ni ne me suis équipée de la vérité dans mon devoir, pour améliorer mon efficacité quant à la lecture d’articles et ma capacité à juger les problèmes. Au lieu de cela, j’ai simplement attendu d’être promue. Quand la superviseuse avait dit que ce que nous étudiions était sans rapport avec mon devoir en cours, j’avais pensé qu’elle n’avait absolument aucune intention de me cultiver, alors je m’étais défoulée de l’insatisfaction dans mon cœur par le biais de la négativité, et en tirant au flanc. N’étais-je pas complètement déraisonnable ? Je me suis rendu compte qu’il était égoïste de poursuivre nos propres aspirations : cela ne peut avoir aucun effet pour ce qui est de faire avancer notre devoir, et cela entravera même le travail de l’Église. En réalité, mon calibre est moyen, et mes compétences linguistiques sont plutôt déficientes. Surtout, je ne comprends pas pleinement de nombreuses vérités, et je ne suis tout simplement pas à la hauteur d’un travail de rédaction de scénarios. Il était approprié d’arranger pour moi que je passe au crible des articles. L’Église me permettait de me former à des devoirs textuels. Cependant, je n’étais pas satisfaite de ma condition, et je me méprenais même sur Dieu. Je manquais vraiment complètement de raison ! Exactement comme le dit Dieu : « Quelles que soient les aspirations des gens, dès lors qu’il s’agit d’aspirations et de désirs personnels, ils empêchent ces gens de suivre la volonté de Dieu et affectent ou entravent la proclamation de Ses paroles et le fait de Lui rendre témoignage. Bien entendu, tant qu’il s’agit d’aspirations et de désirs personnels, ils ne peuvent pas permettre aux gens de recevoir la purification et le salut. » Maintenant, mon cœur est bien plus radieux, et je comprends pourquoi Dieu demande aux gens d’abandonner leurs aspirations. En réalité, l’Église est un lieu où la volonté de Dieu est faite. C’est un lieu où les gens peuvent poursuivre la vérité, être purifiés et atteindre le salut. Cependant, le chemin que je suivais était contraire à l’intention de Dieu. Durant cette période, j’ai réfléchi à la façon de satisfaire mes aspirations chaque jour et je suis devenue très sensible. Même un mot dit en passant par quelqu’un d’autre affectait mon état quand je faisais mon devoir, et mon cœur et mon esprit étaient agités à longueur de journée. Même si je n’osais jamais exprimer les moindres récriminations au sujet de Dieu, dans mon cœur, je me battais avec Dieu, et ma relation avec Lui était extrêmement distante. Il s’agissait en réalité d’une sorte d’opposition silencieuse. Je résistais à Dieu et je me rebellais contre Lui ! Je poursuivais constamment la satisfaction de mes propres aspirations. C’est là l’attitude d’un non-croyant. Si j’avais continué sur ce chemin, non seulement mes propres tempéraments n’auraient jamais pu changer, mais j’aurais aussi fait subir des interruptions et des perturbations au travail de l’Église. Ce que je faisais n’était donc pas préparer de bonnes actions, c’était accumuler les actes malfaisants. Quand j’ai compris cela, j’ai été prête, du fond du cœur, à abandonner mes désirs extravagants et à m’efforcer de bien faire mon devoir actuel et de satisfaire Dieu.
2 avril 2024, temps ensoleillé.
Aujourd’hui, j’ai trouvé un chemin pour abandonner la réputation et le statut dans un passage des paroles de Dieu. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Alors, quels sont les devoirs et les responsabilités d’un être créé ? La parole de Dieu indique clairement les devoirs, les obligations et les responsabilités des êtres créés, n’est-ce pas ? À partir d’aujourd’hui, tu es un membre à part entière de la maison de Dieu, autrement dit, tu te reconnais toi-même comme l’un des êtres créés de Dieu. Par conséquent, à partir d’aujourd’hui, tu dois reformuler tes projets de vie. Tu ne dois plus poursuivre les aspirations, les désirs et les objectifs que tu t’étais précédemment fixés dans la vie, mais les abandonner. À la place, tu dois changer ton identité et ton point de vue, afin de planifier les objectifs et la direction qu’un être créé devrait avoir dans la vie. En premier lieu, tes objectifs et ta direction ne devraient pas être de devenir dirigeant, d’être le meilleur ou d’exceller dans un secteur industriel, quel qu’il soit, ou de devenir un personnage renommé qui mène à bien une certaine tâche ou maîtrise une compétence particulière. Ton objectif devrait être d’accepter ton devoir de Dieu, autrement dit, de savoir quel travail tu devrais être en train de faire maintenant, à cet instant, et de comprendre quel devoir tu dois accomplir. Tu dois demander ce que Dieu exige de toi et quel devoir a été arrangé pour toi dans Sa maison. Tu dois comprendre les principes qui doivent être compris, saisis et suivis, en ce qui concerne ce devoir, et gagner en clarté quant à ces principes. Si tu n’arrives pas à t’en souvenir, tu peux les noter par écrit ou les enregistrer sur ton ordinateur. Prends le temps de les relire et d’y réfléchir. Comme tu fais partie des êtres créés, ton objectif principal dans la vie doit être de mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et d’être un être créé ayant les qualifications requises. Voilà l’objectif le plus fondamental que tu devrais avoir dans la vie. En deuxième lieu, de façon plus spécifique, tu dois savoir comment mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et être un être créé ayant les qualifications requises. Bien entendu, tous les objectifs ou toutes les directions liées à ta réputation, à ton statut, à ta vanité, à ton avenir, et ainsi de suite, devraient être abandonnés » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (7)). Ces paroles de Dieu ont éclairci mon cœur. Je suis un être créé et je dois mener à bien mes devoirs conformément à ma position. Je dois abandonner mes propres aspirations et désirs, et me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Peu importe si le devoir que l’Église arrange pour moi aujourd’hui est un devoir que j’aime ou non, ou si c’est un devoir dont je pense qu’il est important ou insignifiant, du moment qu’il vient de Dieu, je dois l’accepter en m’y pliant entièrement. Maintenant, je suis responsable du passage au crible des articles, je dois donc sélectionner les bons articles conformément aux principes, et consacrer des efforts aux problèmes que je ne peux pas percer à jour, pour obtenir de bons résultats dans cette tâche.
3 avril 2024, temps ensoleillé.
Récemment, une nouvelle sœur a rejoint notre équipe. Elle se forme à la rédaction de scénarios. Mon cœur s’est de nouveau senti troublé. La superviseuse n’avait-elle pas dit que les scénaristes ne manquaient pas ? Pourquoi avait-elle trouvé une nouvelle scénariste au lieu de me promouvoir ? Suis-je vraiment mauvaise à ce point ? Je me suis rendu compte que j’étais, une fois de plus, affectée par la réputation et le statut, et je me suis hâtée de prier dans mon cœur. Peu importe qui est promu, ce que je dois faire maintenant, c’est m’en tenir à mon devoir et ne pas être perturbée par tout cela. Ensuite, j’ai consacré du temps et des efforts à la recherche des principes ayant trait à la façon de sélectionner les bons articles et d’évaluer si la compréhension dans un article était concrète. J’ai discuté avec mes sœurs de tout ce que je n’arrivais pas à percer à jour, et j’ai fait mon devoir avec une attitude positive. Je n’ai plus poursuivi le statut. Peu à peu, mon cœur s’est beaucoup calmé, et j’ai pu davantage mettre mes pensées dans mon devoir. J’ai également pu sentir la direction de Dieu en faisant mon devoir. Dieu soit loué !