20. Abandonner mes inquiétudes et mes préoccupations concernant la maladie

Par Zi Cheng, Chine

En avril 2024, mes maux de tête se sont aggravés, et lorsque je me réveillais le matin, je sentais que ma tête commençait à enfler et qu’elle était douloureuse, et me laissait confuse et un peu étourdie. La nuit, mes bras et mes mains étaient souvent engourdis, et mon cou me faisait également tellement mal que je ne pouvais même pas tourner la tête. Je pensais : « J’ai déjà eu des maux de tête, mais ils se calmaient généralement le matin. Pourquoi ma tête est-elle si enflée et lourde quand je me réveille ces derniers temps ? » Je suis allée à l’hôpital pour un bilan de santé, et le médecin m’a dit que je manquais d’apport sanguin au cerveau, et que ma pression artérielle était aussi élevée. C’est une maladie courante et potentiellement mortelle pour les personnes âgées, et si elle n’est pas traitée, elle pourrait être fatale. Le médecin m’a immédiatement donné un liquide oral à boire. J’ai pris le médicament, je me sentais un peu nerveuse et je me suis dit : « Est-ce vraiment si grave ? Comment cela se fait-il ? Ce médecin essaie-t-il de m’effrayer ? De plus, je crois en Dieu, et Il veille sur moi et me protège ! » Alors, je n’ai eu que quelques médicaments.

Après un certain temps, mes maux de tête ne se sont pas améliorés. J’ai cherché des informations en ligne, et j’ai découvert que si l’hypertension artérielle s’aggrave, elle peut entraîner une hémorragie cérébrale, et un approvisionnement sanguin insuffisant au cerveau peut même mener à un AVC ischémique. Cette maladie a un taux de mortalité très élevé. Après avoir vu cela, j’ai ressenti une vague de malaise dans mon cœur. Pendant cette période, je me sentais constamment étourdie et confuse. J’étais également tout le temps somnolente, et je n’avais jamais d’énergie. Même ma vitesse de frappe avait beaucoup ralenti, et mes réactions étaient plus lentes. Je me suis souvenue que quand j’avais huit ans, mon père avait eu une hémorragie cérébrale. Il avait d’abord eu un mal de tête lorsqu’il est tombé malade, et quelques jours plus tard, il a commencé à montrer des signes de démence, et ses bras et jambes se sont engourdis. Quelques jours plus tard, il est devenu paralysé d’un côté à cause d’un AVC. Après plusieurs mois de traitement, il est tout de même décédé. Mes inquiétudes et mes préoccupations ont soudainement fait surface, et je me suis demandé : « Vais-je avoir un AVC comme mon père ? Si j’ai un AVC, cela ne sera--t-il pas la fin pour moi ? Alors, comment vais-je poursuivre la vérité et faire mon devoir ? Si je finis à moitié paralysée comme mon père, non seulement je ne serais pas capable de faire mon devoir, mais je pourrais même perdre ma vie un jour. Après avoir cru en Dieu pendant toutes ces années, est-ce que je vais finir par manquer le salut ? J’ai presque 60 ans et j’ai des maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, ainsi que des problèmes de colonne cervicale et lombaire. Je suis responsable du travail d’évangélisation dans plusieurs Églises, mais avec tant de choses à faire, si je continue à me stresser, est-ce que mon état va empirer ? » Je me suis alors souvenue de quelqu’un avec qui je travaillais quand j’étais jeune, qui lisait l’avenir. Il m’avait lu ma paume, et il avait dit que je mourrais d’une maladie à l’âge de 60 ans. Je n’ai pas pris cela au sérieux à l’époque, mais à mesure que j’approchais de cet âge, est-ce que cela pouvait vraiment être vrai que je ne vivrais que jusqu’à 60 ans ? Je ressentais que si je mourais réellement, je ne pourrais pas être témoin de la beauté du royaume de Dieu. Pendant cette période, j’étais troublée et contrariée par ces pensées, et je me suis même plainte : « J’ai fait mon devoir toutes ces années, malgré mes affections ; pourquoi Dieu n’a-t-Il pas enlevé ma maladie ? » Plus j’y pensais, plus je devenais découragée. Alors, j’ai ajusté mon rythme de sommeil, et j’ai essayé de me reposer autant que possible. J’ai aussi fait de l’exercice, et j’ai cherché des remèdes traditionnels pour compléter mon traitement. Avant même de m’en rendre compte, toutes mes pensées étaient centrées sur le soin de mon corps, et je ne ressentais plus aucun sens du fardeau envers mes devoirs. Je m’inquiétais simplement que le surmenage puisse vraiment entraîner ma mort. Du fait que je faisais le suivi du travail tellement lentement, l’efficacité du travail d’évangélisation diminuait progressivement, et pourtant je ne ressentais aucune urgence à résoudre les problèmes, ce qui a fait que le travail d’évangélisation dans plusieurs Églises s’est presque arrêté. J’ai même pensé : « Je vieillis, et j’ai tellement de maladies. Peut-être que je devrais dire aux dirigeants que je vais rentrer chez moi pour faire mes devoirs, afin que si mon état se dégrade, ma famille puisse s’occuper de moi. » Plus tard, plusieurs ouvriers d’évangélisation qui étaient sous ma supervision étaient tous dans un mauvais état, et l’efficacité du travail d’évangélisation continuait de décliner. Je me suis sentie un peu effrayée, j’ai pris conscience que mon état n’était pas bon, et je me suis vite présentée devant Dieu pour prier : « Dieu, du fait que j’ai été diagnostiquée avec un apport sanguin insuffisant au cerveau et une pression artérielle élevée, j’ai peur d’avoir un AVC, de devenir paralysée, et de mourir comme mon père. À cause de cela, je n’ai pas voulu faire d’efforts ou me mettre la pression concernant mes devoirs, ce qui a causé une grave baisse de l’efficacité du travail d’évangélisation. Dieu, je suis disposée à me repentir et à chercher la vérité pour résoudre mes inquiétudes et mes préoccupations concernant la maladie. S’il Te plaît, guide-moi. »

Ensuite, j’ai consciemment cherché les paroles de Dieu sur la maladie pour les lire. J’ai lu les paroles de Dieu : « Ensuite, il y a ceux qui sont en mauvaise santé, qui ont une constitution faible et manquent d’énergie, qui sont souvent atteints de maladies graves ou mineures, qui ne peuvent même pas faire les choses de base nécessaires dans la vie quotidienne, qui ne peuvent pas vivre ou se déplacer comme les gens normaux. Ces gens sont souvent mal à l’aise et malades dans l’accomplissement de leurs devoirs. Certains sont physiquement faibles, certains ont de véritables maladies et, bien sûr, certains ont des maladies connues ou potentielles d’une sorte ou d’une autre. En raison de leurs réelles difficultés physiques, ces gens sombrent souvent dans des émotions négatives et éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude. À propos de quoi ressentent-ils du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude ? Ils craignent que leur santé se détériore de plus en plus s’ils continuent à accomplir leur devoir ainsi, en se dépensant et en courant en tous sens pour Dieu ainsi et en se sentant toujours aussi fatigués. Lorsqu’ils atteindront 40 ou 50 ans, ne seront-ils pas alités ? Ces inquiétudes tiennent-elles ? Quelqu’un pourrait-il proposer une manière concrète de résoudre ce problème ? Qui en assumera la responsabilité ? Qui en sera le garant ? Les personnes en mauvaise santé et physiquement inaptes éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude à propos de telles choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). « Même si la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort sont des constantes parmi l’humanité et sont inévitables dans la vie, il y a des gens ayant une certaine constitution physique ou une maladie particulière qui tombent dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude à propos des difficultés et des maladies du corps, qu’ils accomplissent ou non leurs devoirs. Ils s’inquiètent de leur maladie, ils s’inquiètent des nombreuses difficultés que leur maladie peut leur causer, de savoir si leur maladie va devenir grave, quelles seront les conséquences si elle devient grave et s’ils en mourront. Dans des situations particulières et dans certains contextes, cette série de questions les amène à s’enliser dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude et à être incapables d’en sortir. Certains vivent même dans un état de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude en raison d’une maladie grave dont ils savent déjà qu’ils sont atteints ou d’une maladie latente qu’ils ne peuvent pas éviter, et ils sont influencés, affectés et contrôlés par ces émotions négatives » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Ce que Dieu exposait correspondait exactement à mon état. J’ai vu que j’avais de nombreuses maladies, et le médecin m’avait également dit que j’avais une maladie potentiellement mortelle, et j’ai constaté que les médicaments n’avaient pas d’effet. En conséquence, je vivais dans un état constant d’inquiétude et de préoccupation, et je n’ai pensé qu’à soigner mon corps. Je n’éprouvais plus de sens de fardeau envers mes devoirs, et j’étais réticente à faire des efforts ou des sacrifices. Je craignais que plus je fournirais d’efforts, plus mes pathologies de manque d’approvisionnement sanguin au cerveau et de pression artérielle élevée empireraient, et que si je faisais un AVC ischémique, je ne pourrais pas faire mes devoirs. Pendant cette période, je ressentais un engourdissement dans mes bras et mes mains chaque jour, et je craignais que si ces symptômes s’aggravaient, je devienne à moitié paralysée comme mon père et que je meure finalement. Même si je ne mourais pas et devenais un légume, comment pourrais-je faire mes devoirs et préparer de bonnes actions pour être sauvée et entrer dans le royaume des cieux ? Je me suis également souvenue que, quand j’étais jeune, quelqu’un m’avait lu l’avenir et m’avait dit que je mourrais d’une maladie à l’âge de 60 ans, et maintenant que j’approchais des 60 ans, je m’inquiétais encore plus de savoir si j’allais vraiment mourir. Je vivais dans un état d’inquiétude et de préoccupation, et je n’étais pas concentrée sur mes devoirs. Quand des problèmes survenaient dans mon travail, je ne ressentais aucune urgence à les résoudre, ce qui a fait que l’efficacité du travail d’évangélisation a fortement diminué. Je me suis rapidement présentée devant Dieu pour chercher la vérité afin de résoudre mes inquiétudes et préoccupations.

J’ai lu les paroles de Dieu : « Lorsque tu tombes malade, c’est pour révéler toutes tes exigences déraisonnables, ton imagination et tes notions irréalistes sur Dieu, et c’est aussi pour tester ta foi en Dieu et ta soumission à Dieu. Si tu réussis le test dans ces domaines, alors tu as un vrai témoignage et une preuve réelle de ta foi en Dieu, de ta loyauté envers Dieu et de ta soumission à Dieu. C’est ce que Dieu veut, et c’est ce qu’un être créé devrait posséder et vivre. Ces choses ne sont-elles pas toutes positives ? (Si.) Toutes sont des choses que les gens devraient poursuivre. De plus, si Dieu permet que tu tombes malade, ne peut-Il pas également te débarrasser de ta maladie à tout moment et en tout lieu ? (Il le peut.) Dieu peut te débarrasser de ta maladie à tout moment et en tout lieu, alors ne peut-Il pas également faire en sorte que ta maladie persiste en toi et ne te quitte jamais ? (Il le peut.) Et si Dieu fait en sorte que cette même maladie ne te quitte jamais, peux-tu quand même accomplir ton devoir ? Peux-tu conserver ta foi en Dieu ? N’est-ce pas un test ? (Si.) Si tu tombes malade et qu’ensuite, au bout de plusieurs mois, tu te rétablis, alors ta foi en Dieu, ainsi que ta loyauté envers Dieu et ta soumission à Dieu, ne sont pas testées et tu n’as aucun témoignage. Il est facile d’endurer la maladie pendant quelques mois, mais si ta maladie persiste pendant deux ou trois ans, et que ta foi et ton désir d’être soumis et loyal à Dieu ne changent pas, et qu’ils deviennent au contraire plus réels, cela ne montre-t-il pas que tu as grandi dans ta vie ? N’en récoltes-tu pas les fruits ? (Si.) Donc, quand quelqu’un qui poursuit réellement la vérité est malade, il vit et fait personnellement l’expérience des innombrables avantages conférés par sa maladie. Il ne cherche pas, avec angoisse, à échapper à sa maladie et ne s’inquiète pas de savoir ce que sera le résultat si sa maladie se prolonge, quels problèmes elle entraînera, si elle s’aggravera, ou s’il mourra, il ne s’inquiète pas de ce genre de choses. Outre qu’il ne s’inquiète pas de telles choses, il est capable d’entrer de manière positive, d’avoir une vraie foi en Dieu et de Lui être vraiment soumis et loyal. En pratiquant ainsi, il en vient à avoir un témoignage, ce qui est aussi grandement bénéfique à son entrée dans la vie et à son changement de tempérament, et cela pose une base solide pour l’obtention de son salut. Comme c’est merveilleux ! » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). « Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers calculs, jugements et plans que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique et l’expérience de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions physiques qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends à connaître ces choses, tu peux alors comprendre à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions physiques, et tu peux ressentir à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu atteignes le salut, et pour ton entrée dans la vie. C’est pourquoi, lorsque la maladie se présente, il ne faut pas toujours te demander comment y échapper, la fuir ou la rejeter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris l’intention de Dieu. Le fait que Dieu me fasse traverser la maladie, que la guérison prenne du temps ou non, et peu importe si Dieu me guérissait ou pas, c’était Dieu qui voulait voir si j’avais une véritable soumission dans ma maladie. Dieu voulait vérifier si j’avais de la loyauté dans mes devoirs, et plus important encore, Il voulait purifier et changer mon tempérament corrompu. Mais quand j’avais entendu le médecin dire que j’avais une maladie potentiellement mortelle, je suis immédiatement tombée dans un état d’inquiétude et de préoccupation. Je craignais que ma maladie ne s’aggrave, ou même mène à une paralysie partielle, et j’avais peur que si mon état empirait et que je mourais, je ne sois pas sauvée et que je n’entre pas dans le royaume des cieux. Je manquais non seulement de foi et de soumission envers Dieu, mais j’ai aussi utilisé mon départ de la maison pour faire mes devoirs comme un moyen de marchander pour tester Dieu et raisonner avec Lui. Je m’étais plainte que Dieu n’ait pas enlevé ma maladie, et j’avais même pensé à abandonner le travail de l’Église pour aller faire mes devoirs à la maison. En quoi avais-je de la soumission ou de la loyauté envers Dieu ? Lorsque j’avais des maux de tête bénins à court terme auparavant, j’étais encore capable de persister dans mes devoirs, et je pensais être assez fidèle à Dieu, mais quand j’ai examiné mon état cette année et découvert que, si elle n’était pas traitée, ma maladie pouvait être fatale, je n’ai pas voulu faire de sacrifices dans mon devoir, et je suis devenue lente et superficielle dans mon devoir, ce qui a gravement retardé le travail d’évangélisation de plusieurs Églises. J’ai vu à quel point j’avais été égoïste et méprisable, et combien je manquais de véritable soumission à Dieu. Cette maladie m’a totalement révélée, et si cela ne m’était pas arrivé, j’aurais placé sur ma tête de manière éhontée une couronne de loyauté et de soumission à Dieu. Dieu utilisait ma maladie pour me purifier et me sauver. Cette maladie était un festin somptueux que Dieu avait préparé pour moi ! En comprenant l’intention de Dieu, je me suis sentie beaucoup plus apaisée dans mon cœur. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, que ma maladie s’améliore ou s’aggrave, je suis disposée à mettre de côté mes inquiétudes et mes préoccupations, à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements, et à vite consacrer mon cœur à mes devoirs. Puisses-Tu me guider à poursuivre ma réflexion sur moi-même et à tirer des leçons. »

J’ai à nouveau réfléchi sur moi-même. Je me suis demandé pourquoi, après tant d’années de croyance en Dieu, alors que ma maladie ne s’améliorait pas, je me retrouvais à perdre la foi en Dieu et à manquer de motivation dans mes devoirs. Dans ma réflexion, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Votre fidélité n’est qu’en parole, votre connaissance est celle de la réflexion et des notions, vos efforts visent seulement à recevoir des bénédictions du ciel et donc, à quoi votre foi doit-elle ressembler ? Même aujourd’hui, vous faites toujours la sourde oreille à chaque parole de vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Quand tu verras le corps spirituel de Jésus, Dieu aura renouvelé le ciel et la terre). Les paroles de Dieu ont vraiment mis le doigt sur mes intentions méprisables. Il semblait que j’avais fait mon devoir, que j’avais fait des sacrifices et que je m’étais dépensée depuis des années, mais au fond, j’avais toujours eu l’intention de gagner des bénédictions. Je pensais que, puisque j’avais persévéré dans mes devoirs malgré la maladie toutes ces années, alors, même si je n’avais aucun mérite, au moins j’avais travaillé dur, et j’ai essayé d’utiliser toutes ces choses comme un capital pour marchander avec Dieu les bénédictions du royaume des cieux. Quand j’ai vu que ma maladie pouvait évoluer en paralysie, voire entraîner la mort, et que mes espoirs d’entrer dans le royaume des cieux allaient être réduits en miettes, ma nature traîtresse envers Dieu a été pleinement exposée. J’ai commencé à perdre le sens du fardeau de mes devoirs, et mon esprit était entièrement tourné vers la recherche de remèdes traditionnels pour ma maladie. Je ne voulais pas me soucier du déclin de l’efficacité du travail d’évangélisation, et j’avais seulement peur que, si je me travaillais trop et que j’en mourais, je ne recevrais pas les bénédictions du royaume des cieux. J’ai même envisagé un plan de repli et j’ai pensé à abandonner les tâches en cours et à rentrer chez moi. J’ai vu que je n’avais vraiment aucune loyauté, et que je faisais mes devoirs uniquement pour gagner des bénédictions. Si cette maladie ne m’avait pas révélée, je n’aurais jamais pris conscience de mes intentions méprisables dans ma quête de bénédictions dans ma foi, ou des exigences déraisonnables que j’imposais à Dieu. Pour quelqu’un comme moi, remplie de tempéraments corrompus, encore vouloir entrer dans le royaume et jouir des bénédictions de Dieu était vraiment honteux ! Je me sentais redevable et coupable. Je suis un être créé, et faire mes devoirs est parfaitement naturel et justifié. J’avais tant bénéficié de la provision de la vérité de Dieu, je devais donc accomplir mes devoirs sans condition pour Lui rendre Son amour.

Plus tard, en lisant les paroles de Dieu, j’ai mieux compris la mort. Dieu Tout-Puissant dit : « La question de la mort est de même nature que les autres questions. Ce n’est pas aux gens de choisir eux-mêmes, et cela peut encore moins être changé par la volonté de l’homme. La mort est pareille à tout autre événement important de la vie : elle dépend entièrement de la prédestination et de la souveraineté du Créateur. Si quelqu’un suppliait de mourir, il ne mourrait pas nécessairement, et s’il suppliait de vivre, il ne vivrait pas nécessairement. Tout cela est sous la souveraineté et la prédestination de Dieu, tout cela est changé et décidé par l’autorité de Dieu, par le tempérament juste de Dieu, et par la souveraineté et les arrangements de Dieu. Par conséquent, supposons que tu contractes une maladie grave, une maladie grave et potentiellement mortelle. Tu ne mourras pas nécessairement. Qui décide si tu vas mourir ou non ? (Dieu.) C’est Dieu qui décide. Et puisque c’est Dieu qui décide et que les gens ne peuvent pas décider d’une telle chose, pourquoi les gens sont-ils angoissés et dans le désarroi ? C’est comme l’identité de tes parents et le moment et le lieu de ta naissance : ce n’est pas toi, qui peux choisir ces choses-là non plus. Le choix le plus sage dans ces affaires est de laisser les choses suivre leur cours naturel, de se soumettre, de ne pas choisir, de ne consacrer aucune réflexion et aucune énergie à cette question et de ne pas être dans le désarroi, angoissé, ou inquiet à ce sujet. Puisque les gens ne peuvent pas choisir par eux-mêmes, consacrer autant d’énergie et de réflexion à cette question est stupide et peu sage. Ce que les gens devraient faire lorsqu’ils sont confrontés à la question extrêmement importante de la mort, ce n’est pas être dans le désarroi, ou s’inquiéter au sujet de la mort, ni la craindre, mais faire quoi, alors ? Les gens devraient attendre, non ? (En effet.) N’est-ce pas ? Attendre, cela signifie-t-il attendre la mort ? Attendre de mourir quand on est face à la mort ? Est-ce correct ? (Non, les gens devraient y faire face de manière positive et se soumettre.) C’est juste, cela ne signifie pas attendre la mort. Ne sois pas tétanisé face à la mort et ne consacre pas toute ton énergie à penser à la mort. Ne pense pas toute la journée : “ Vais-je mourir ? Quand vais-je mourir ? Que ferai-je quand je serai mort ?” N’y pense pas, tout simplement. Certains diront : “Pourquoi ne pas y penser ? Pourquoi ne pas y penser quand je suis sur le point de mourir ?” Parce qu’on ne sait pas si tu mourras ou non, et qu’on ne sait pas si Dieu permettra que tu meures. Ces choses ne sont pas connues. Plus précisément, on ne sait pas quand tu mourras, où tu mourras, à quelle heure tu mourras, ni comment ton corps se sentira quand tu mourras. Te creuser les méninges à méditer et réfléchir à des choses que tu ne connais pas et être angoissé et inquiet à leur sujet, cela ne fait-il pas de toi quelqu’un de stupide ? Puisque cela fait de toi quelqu’un de stupide, tu ne devrais pas te creuser les méninges à propos de ces choses-là » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). « Tu suis Dieu et tu dis que tu crois en Lui, mais en même temps, tu es contrôlé et déstabilisé par des superstitions. Tu es même capable de suivre les pensées inculquées aux gens par les superstitions, et plus grave encore, certains d’entre vous ont peur de ces pensées et de ces faits liés aux superstitions. C’est là le plus grand blasphème contre Dieu. Non seulement tu n’es pas capable de porter témoignage de Dieu, mais encore, tu suis Satan dans la résistance à la souveraineté de Dieu – c’est un blasphème contre Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Le jugement des paroles de Dieu m’a remplie de crainte. J’ai repensé à l’aggravation récente de mon état, au diagnostic du médecin affirmant que j’avais une maladie mettant ma vie en danger, et je me suis souvenue de ce qu’un diseur de bonne aventure m’avait dit un jour ; que je mourrais de maladie à l’âge de 60 ans, et je n’étais retrouvée aussitôt à vivre dans un état d’inquiétude et d’angoisse. J’avais peur de vraiment mourir, alors j’avais essayé toutes sortes de traitements dans l’espoir de me débarrasser rapidement de cette maladie. En y repensant aujourd’hui, je vois à quel point j’avais été aveugle et ignorante ! Ma vie et ma mort sont entre les mains de Dieu, et le moment et la manière dont je mourrai sont entièrement prédestinés et gouvernés par Dieu. Que je sois malade ou non, quand mon heure prédestinée viendra, je mourrai, même si je ne suis pas malade. Mais si je n’ai pas encore atteint l’heure prédestinée, même atteinte d’une maladie grave, je ne mourrais pas. Mais je ne comprenais pas l’autorité et la souveraineté de Dieu, et j’ai été influencée et troublée par les paroles d’un diseur de bonne aventure, craignant que ce qu’il avait dit ne se réalise vraiment. Quelle place Dieu occupait-Il donc dans mon cœur ? N’étais-je pas en train de nier la prédestination et la souveraineté de Dieu ? C’était un blasphème contre Dieu ! J’étais vraiment dans la confusion, au point d’avoir envie de me gifler. J’ai pensé à mon père, qui avait dépensé une fortune en traitements sans parvenir à guérir sa maladie. Il est décédé à l’âge de 40 ans. C’était son destin. Quand son heure prédestinée est venue, personne n’a pu le sauver. À l’inverse, j’ai aussi vu le grand-père d’une sœur qui avait eu un cancer pendant plus de dix ans. Les médecins disaient qu’il ne vivrait pas longtemps, mais il a survécu encore de nombreuses années après son diagnostic, sans traitement. Même après 70 ans, il allait encore régulièrement au marché. Même si j’ai plusieurs maladies, que mon état s’aggrave, que les maladies évoluent en accident vasculaire cérébral, en paralysie ou même en mort, ce sont des choses que je ne peux ni prédire ni contrôler. Mais je me suis retrouvée piégée par l’inquiétude et l’angoisse, au point de ne plus avoir le cœur à faire mes devoirs. N’était-ce pas stupide de ma part ? Que je vive ou que je meure, je devais me soumettre à la prédestination et aux arrangements de Dieu, et ne pas me m’inquiéter ou me laisser troubler par des choses que je ne peux ni prévoir ni contrôler. Puisque mon esprit fonctionne encore normalement, et que j’ai encore de l’énergie pour faire mes devoirs, je devais vite changer mon état, ajuster mon état d’esprit, consacrer mon cœur à mes devoirs, faire de mon mieux pour résoudre les problèmes du travail d’évangélisation, résoudre les états négatifs des frères et sœurs, les encourager à prêcher l’Évangile et à témoigner de Dieu, et amener plus de personnes assoiffées de l’apparition de Dieu dans Sa maison afin de recevoir Son salut. Ainsi, même si je meurs, je n’aurai aucun regret.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? Est-ce simplement pour s’adonner à des plaisirs charnels tels que manger, boire et se divertir ? (Non.) Alors qu’est-ce que c’est ? S’il vous plaît, partagez vos pensées. (Remplir le devoir d’un être créé, voilà au moins ce qu’une personne devrait accomplir dans sa vie.) C’est exact. […] D’une part, il s’agit d’accomplir le devoir d’un être créé. D’autre part, il s’agit de faire du mieux que tu peux tout ce qui est en ton pouvoir et dans tes capacités, au moins pour atteindre un point où ta conscience ne t’accusera pas, où tu pourras être en paix avec ta propre conscience et être jugé acceptable aux yeux des autres. Pour aller un peu plus loin, tout au long de ta vie, quelles que soient la famille dans laquelle tu es né, ta formation et ton calibre, tu dois avoir une certaine compréhension des principes que les gens devraient comprendre dans la vie. Par exemple, quel genre de chemin les gens devraient emprunter, comment ils devraient vivre et comment vivre une vie pleine de sens : tu devrais au moins explorer un peu la vraie valeur de la vie. Cette vie ne peut pas être vécue en vain et l’on ne peut pas venir sur cette terre en vain. D’un autre côté, de ton vivant, tu dois remplir ta mission : c’est le plus important. Nous ne parlerons pas d’accomplir une mission, un devoir ou une responsabilité formidable, mais tu dois au moins accomplir quelque chose. Par exemple, dans l’Église, certains mettent tous leurs efforts dans la propagation de l’Évangile, y consacrant l’énergie de leur vie entière, payant un prix élevé et gagnant de nombreuses personnes. Pour cette raison, ils ont le sentiment que leur vie n’a pas été vécue en vain, qu’elle a de la valeur et est confortable. Face à la maladie ou à la mort, en résumant toute leur vie et en repensant à tout ce qu’ils ont fait, au chemin qu’ils ont parcouru, ils trouvent du réconfort dans leur cœur. Ils ne ressentent ni accusation ni regret. […] La valeur de la vie humaine et le bon chemin à suivre impliquent d’accomplir quelque chose de précieux et d’accomplir un ou plusieurs travaux de valeur. Cela ne s’appelle pas une carrière : cela s’appelle le bon chemin, et cela s’appelle aussi la tâche appropriée. Dis-Moi, cela vaut-il la peine pour une personne de payer un prix pour accomplir un travail de valeur, vivre une vie de valeur et chargée de sens, et poursuivre et atteindre la vérité ? Si tu désires vraiment poursuivre la compréhension de la vérité, t’engager sur le bon chemin dans la vie, bien accomplir ton devoir et vivre une vie de valeur et pleine de sens, alors tu n’hésiteras pas à donner toute ton énergie, à en payer tous les prix et à donner tout ton temps et toute l’étendue de tes journées. Si tu souffres un peu de maladie pendant cette période, cela n’aura pas d’importance, cela ne t’écrasera pas. N’est-ce pas bien mieux qu’une vie de facilité, de liberté et d’oisiveté, que nourrir le corps physique au point qu’il soit bien nourri et en bonne santé, et finalement, mieux qu’atteindre la longévité ? (Si.) Laquelle de ces deux options est une vie de valeur ? Laquelle peut donner du réconfort et n’apporter aucun regret aux gens lorsqu’ils affrontent la mort à la toute fin ? (Vivre une vie pleine de sens.) Vivre une vie pleine de sens. Cela signifie que, dans ton cœur, tu auras gagné quelque chose et tu seras réconforté » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). Sous la direction des paroles de Dieu, j’ai compris comment une personne pouvait mener une vie pleine de sens et de valeur, et mon cœur en a été grandement encouragé. Je suis une personne corrompue par Satan, mais aujourd’hui, j’ai été élevée par Dieu et je peux faire le devoir d’un être créé, vivre pour prêcher l’Évangile et témoigner du Créateur, et guider vers Dieu ceux qui vivent dans la souffrance et les ténèbres pour qu’ils reçoivent Son salut. Quelle chose précieuse et pleine de sens ! Nous sommes moins que la poussière, et pourtant, Dieu nous traite avec grâce. Nous jouissons de la provision de tant de paroles de Dieu, nous comprenons tant de vérités et de mystères, nous faisons le devoir d’un être créé, et nous pouvons être sauvés par Dieu et survivre aux grandes catastrophes. Quelle immense bénédiction ! Si nous passions à côté de cette occasion d’une rareté inimaginable, ce serait un regret immense. Si je ne prends soin que de mon corps et si je ne veux pas fournir d’efforts ni faire de sacrifices dans mon devoir, alors même si je soigne mon corps jusqu’à recouvrer la santé, si je n’ai pas bien fait mon devoir et que je perds la fonction d’un être créé, alors, ne vivrais-je pas comme un cadavre ambulant ? La douleur de l’âme est une chose qui ne peut être compensée. Après cela, j’ai rapidement échangé les intentions de Dieu avec les ouvriers d’évangélisation, et lorsque j’ai découvert des problèmes et des écarts dans leur travail d’évangélisation, j’ai aussitôt échangé des solutions, et le travail d’évangélisation a progressivement commencé à s’améliorer. Deux mois plus tard, les résultats du travail d’évangélisation dans ces Églises avaient doublé. Après cela, j’ai arrêté de prendre des médicaments, ma tension artérielle est redevenue normale, et je ne sentais plus que ma tête était enflée ou douloureuse. Quand le travail n’était pas trop chargé, je me reposais un peu plus, et parfois, lorsqu’il y avait beaucoup de travail et que je veillais tard, le lendemain matin, quand je me réveillais, je ne sentais plus que ma tête était aussi enflée et douloureuse qu’auparavant. Mes bras et mes mains ne s’engourdissaient plus non plus la nuit, et j’étais vraiment reconnaissante envers Dieu.

Plus tard, j’ai reçu une lettre des dirigeants supérieurs, ils me demandaient d’assurer le suivi du travail d’évangélisation de plus d’une dizaine d’Églises. Lorsque j’ai lu cette lettre, j’ai pensé : « Assurer le suivi du travail d’évangélisation de tant d’Églises exigera de payer un prix plus élevé, d’investir davantage d’efforts et plus d’énergie mentale. Si je sollicite trop mon cerveau, est-ce que ma maladie ne risque pas de récidiver ? » En y réfléchissant, j’ai pris conscience que mon état n’était pas bon. Ne venais-je pas tout juste de sortir des inquiétudes et des préoccupations liées à ma maladie ? Pourquoi recommençais-je à m’inquiéter ? Alors, j’ai prié Dieu, prête à me soumettre. Par la suite, j’ai lu les paroles de Dieu : « Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien l’accomplir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu m’ont donné foi et force, et tant que je suis en vie, capable de parler et de marcher, je dois être obéissante et pragmatique, et faire le devoir d’un être créé. En y réfléchissant, à ce stade, mes maladies étaient pratiquement guéries, et même si la charge de travail était un peu plus lourde, je pouvais organiser mon emploi du temps de manière raisonnable, et peu importe que ma maladie rechute à l’avenir, je laisserai Dieu m’orchestrer et m’arranger comme Il le voudrait. J’ai donc envoyé une réponse aux dirigeants, je leur ai dit que j’étais disposée à obéir aux arrangements de l’Église, et à coopérer harmonieusement avec tout le monde pour bien faire mon devoir.

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