23. Un acte de bonté reçu devrait-il être rendu avec gratitude ?
En 2015, les dirigeants se sont arrangés pour que je fasse des devoirs textuels. À l’époque, la cheffe d’équipe, Cheng Nuo, avait été émondée par les dirigeants pour avoir montré une mauvaise attitude dans l’exercice de ses devoirs. Elle croyait que les dirigeants avaient organisé ma venue parce qu’ils voulaient je la remplace, alors elle me mettait des bâtons dans les roues à chaque occasion. Souvent, pendant les réunions, elle m’interrogeait sur des problèmes concernant les sermons. Si je ne pouvais pas répondre, Cheng Nuo me ridiculisait et disait : « N’as-tu aucun calibre ? Pour quelle autre raison les dirigeants ont-ils organisé ta venue ? » Lorsque je l’écoutais, mon coeur se sentait vraiment contraint. Chaque réunion était une torture. Du fait que j’étais dans un mauvais état, je n’avais pas d’idées quand je vérifiais les sermons, et je n’arrivais pas à m’équiper des principes. Je trouvais que faire ce devoir était très difficile et que je n’étais pas à la hauteur. Mon cœur était dans l’angoisse, et j’avais envie de rentrer chez moi. Juste au moment où mon état était au plus bas, la sœur avec qui je collaborais, Yang Guang, a vu que mon état était mauvais et a patiemment échangé avec moi et m’a aidée. Elle m’a également encouragée à ne pas abandonner cette opportunité de faire mon devoir, et a dit que je pouvais échanger et discuter de tout ce que je ne comprenais pas avec elle, et que nous pourrions travailler ensemble. Yang Guang a beaucoup échangé avec moi, et mon cœur se sentait plus clair et plus éclairé. J’avais également la volonté de continuer à faire mon devoir. Plus tard, j’ai investi du temps et des efforts pour m’équiper des principes et j’ai demandé à Yang Guang d’échanger avec moi tout ce que je ne comprenais pas. Peu à peu, j’ai trouvé quelques chemins pour faire mon devoir et j’étais très reconnaissante envers Yang Guang. Plus tard, Cheng Nuo a été renvoyée et mes frères et sœurs m’ont recommandée en tant que cheffe d’équipe. Craignant de ne pas être à la hauteur de la tâche, j’ai voulu la refuser, mais Yang Guang m’a encouragée à nouveau, elle a dit que les autres membres de l’équipe et moi discuterions de tout ce que je ne saurais pas faire, et qu’elle m’aiderait aussi. Par conséquent, j’ai accepté le devoir de cheffe d’équipe. Pendant cette période, Yang Guang a souvent discuté avec moi du chemin à suivre pour faire mon devoir, et le travail progressait relativement bien. J’étais extrêmement reconnaissante envers Yang Guang et je me suis dit qu’il fallait que je me souvienne de cette faveur dans mon cœur. Si, à l’avenir, elle rencontrait des problèmes, je devais l’aider de toutes mes forces. Je ne pouvais pas être ingrate.
Après un certain temps, Yang Guang est partie rendre visite à sa famille, mais son fils n’était pas d’accord pour qu’elle sorte faire son devoir à nouveau. Il lui a même dit que lorsqu’elle serait vieille, il ne s’occuperait pas d’elle, et ainsi Yang Guang s’est sentie contrainte. Elle vivait constamment dans un état négatif et ne portait pas de fardeau lorsqu’elle faisait son devoir. J’ai échangé avec elle et je l’ai aidée plusieurs fois, mais elle ne changeait pas du tout les choses. Plus tard, une lettre des dirigeants est arrivée, informant que l’état de Yang Guang nuisait gravement au travail, et que si elle ne se reprenait pas rapidement, elle devrait être renvoyée. Lorsque j’ai lu cette lettre, j’étais très anxieuse. J’ai pensé à la façon dont Yang Guang m’avait beaucoup aidée quand j’avais eu des difficultés, alors je devais l’aider énormément à ce stade. Après cela, j’ai trouvé Yang Guang et j’ai échangé avec elle. Elle m’a dit que son état s’était un peu amélioré, et je me suis sentie un peu soulagée. Une autre fois, Yang Guang avait des sermons en attente d’un contrôle urgent, mais après deux semaines, elle n’avait toujours pas fini de les examiner. J’ai vu qu’elle n’avait pas le cœur et l’esprit à son devoir, et si cela continuait ainsi, le travail serait retardé. J’ai pensé à faire en sorte que quelqu’un d’autre le fasse, mais ensuite, j’ai aussi pensé : « Si Yang Guang termine le contrôle des sermons, cela montrera qu’elle atteint quelques résultats en faisant son devoir, et elle ne sera pas réaffectée. Je dois lui donner un coup de main cette fois-ci. » Je suis ensuite allée échanger avec Yang Guang et je lui ai demandé de changer son attitude envers son devoir et de contrôler les sermons de toute urgence. Pourtant, au bout de quelques jours, il n’y avait toujours pas de progrès. Je lui ai demandé s’il y avait une raison précise, mais elle n’a pas répondu honnêtement. J’ai pris conscience que je ne pouvais pas continuer à lui demander de travailler sur les sermons, et j’ai rapidement fait en sorte que quelqu’un d’autre le fasse. Quand j’ai vu que le travail avait été retardé, j’ai eu beaucoup de remords. Je savais que Yang Guang devait être renvoyée à cause de son incapacité persistante à changer son état, mais ensuite, j’ai pensé : « Son état n’est pas bon pour commencer. Que va-t-il se passer si, après son renvoi, elle ne trouve pas le moyen de s’en sortir ? » Je ne pouvais pas en supporter l’idée ; mon cœur était noué. À l’époque, il se trouve qu’il fallait du monde pour une autre tâche, et j’ai donc fait en sorte que Yang Guang aille le faire. Après cela, je n’ai plus eu de nouvelles d’elle.
Un an plus tard, j’ai été élue dirigeante dans l’Église. Un jour, je lisais un rapport de travail et j’ai découvert que Yang Guang était extrêmement passive lorsqu’elle faisait son devoir, et qu’elle retournait souvent chez elle et refilait tout son travail à sa partenaire. De plus, il y avait des risques pour la sécurité de Yang Guang, et il était dangereux de continuer à faire des allers-retours. On avait échangé avec elle sur ce point, mais elle ne l’avait pas accepté. Dès que j’ai lu que le comportement de Yang Guang était le même qu’auparavant et n’avait pas du tout changé, j’ai pensé à discuter de la nécessité de réaffecter Yang Guang avec la sœur avec qui je collaborais. Cependant, j’ai aussi immédiatement pensé à la manière dont Yang Guang m’avait tellement aidée dans mes heures les plus sombres, et maintenant, je voulais la renvoyer dès que je serai dirigeante. Si elle le découvrait, ne dirait-elle pas que je n’ai aucune conscience, que je suis ingrate ? Quand nous nous rencontrerons à l’avenir, je ne pourrai pas lui faire face. C’est pourquoi, je ne voulais plus mentionner la question à ma sœur partenaire. Plus tard, lorsque j’ai vu Yang Guang, j’ai échangé avec elle sur la nature et les conséquences d’exécuter son devoir de cette manière, et je l’ai prévenue que si les choses ne changeaient pas, elle serait renvoyée. Devant moi, Yang Guang a donné son accord sans hésiter. Pourtant, je ne m’attendais pas à ce que moins d’un mois plus tard, la sœur avec qui Yang Guang collaborait m’envoie une lettre m’informant qu’elle avait toujours tendance à abandonner son devoir, ce qui avait gravement entravé le travail. J’ai éprouvé de profonds remords dans mon coeur. Si je l’avais renvoyée rapidement, elle n’aurait pas causé de retard supplémentaire dans le travail en un mois de plus. J’ai pris conscience que le comportement de Yang Guang était constant, et qu’il ne pourrait pas être changé simplement en l’aidant quelques fois, et j’ai décidé de la renvoyer.
Ensuite, j’ai réfléchi sur moi-même. Pourquoi n’avais-je pas pu traiter tous les problèmes concernant Yang Guang en fonction des principes ? J’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Certains sont extrêmement sentimentaux. Chaque jour, dans tout ce qu’ils disent et dans toutes les manières dont ils se comportent envers les autres, ils vivent selon leurs sentiments. Ils ressentent des choses pour telle ou telle personne et passent leurs journées à s’occuper des questions de relations et de sentiments. Dans tout ce qu’ils rencontrent, ils vivent dans le domaine des sentiments. Si un tel individu perd un proche non-croyant, il pleurera pendant trois jours et ne permettra pas que le corps soit enterré. Il a encore des sentiments pour la personne décédée et ses sentiments sont trop vifs. On pourrait dire que les sentiments sont le défaut fatal de cette personne. Tout ce qu’elle fait est contraint par ses sentiments, elle est incapable de pratiquer la vérité et d’agir selon les principes et elle est souvent encline à se rebeller contre Dieu. Les sentiments sont sa plus grande faiblesse, son défaut fatal, et ses sentiments peuvent très bien la conduire à la ruine et la détruire. Les gens trop sentimentaux sont incapables de mettre la vérité en pratique et de se soumettre à Dieu. Ils sont préoccupés par la chair et ils sont insensés et confus. C’est la nature de ce genre de personne que d’être très sentimentale, et elle vit selon ses sentiments » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). « Qu’est-ce qui caractérise les sentiments ? Certainement rien de positif. C’est une focalisation sur les relations physiques et sur la satisfaction des prédilections de la chair. Faire preuve de favoritisme, défendre les méfaits des autres, dorloter, choyer et gâter, tout cela relève des sentiments. Certains accordent une grande importance aux sentiments, ils réagissent à tout ce qui leur arrive en fonction de leurs sentiments ; dans leur cœur, ils savent parfaitement qu’ils ont tort, et pourtant, ils sont toujours incapables d’être objectifs, et encore moins capables d’agir conformément aux principes. Quand on est en permanence dominé par ses sentiments, est-on capable de pratiquer la vérité ? C’est extrêmement difficile ! Ce sont les sentiments qui rendent beaucoup de gens incapables de pratiquer la vérité ; ils considèrent les sentiments comme étant particulièrement importants, ils les placent en première position. Aiment-ils la vérité ? En aucun cas. Que sont les sentiments, en substance ? Ils sont une sorte de tempérament corrompu. On peut caractériser les manifestations des sentiments en utilisant différents termes : favoritisme, protection des autres sans respect des principes, préservation des relations physiques et partialité. Voilà ce que sont les sentiments » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). Dieu expose que les personnes très sentimentales sont contraintes par leurs émotions en toutes choses. Elles ne peuvent pas pratiquer la vérité et ne peuvent pas faire les choses selon les principes. Même si elles sont bien conscientes au fond d’elles-mêmes que ce qu’elles font est incorrect, elles ne parviennent toujours pas à gérer leur travail avec impartialité. J’étais une personne très sentimentale et j’avais révélé mes sentiments dans mes interactions avec Yang Guang. Lorsque je venais juste de commencer à faire des devoirs textuels, je vivais souvent dans la négativité et j’avais pensé à abandonner mon devoir. C’était Yang Guang qui, encore et encore, m’avait patiemment aidée afin que je trouve la foi pour faire mon devoir. Je sentais qu’elle avait été bonne avec moi et m’avait montré de la bonté. Après être devenue cheffe d’équipe, j’avais remarqué que Yang Guang vivait constamment entourée de l’affection de sa famille, ce qui nuisait au travail. Cependant, je ne l’avais pas renvoyée, mais je l’avais même protégée. Je n’avais pas signalé sa véritable situation aux dirigeants, et je lui avais donné une chance après l’autre pour qu’elle puisse continuer à faire ses devoirs. En conséquence, cela avait retardé le travail. Après être devenue dirigeante dans l’Église, j’avais constaté que Yang Guang ne portait pas de fardeau dans son devoir et qu’elle devait être renvoyée, mais j’avais été attentive à la bonté qu’elle m’avait montrée. Lorsque je pensais à l’aide qu’elle m’avait donnée, je n’avais pas pu me résoudre à la renvoyer, et j’avais continué à la protéger en me basant sur des sentiments. J’avais continué à donner à Yang Guang une chance après l’autre, mais cela avait causé des interruptions et des perturbations dans le travail. J’ai pris conscience qu’agir en fonction des sentiments ne pouvait que me conduire à résister à Dieu et à Le trahir. Je me suis beaucoup reprochée mon comportement, et je me suis haïe pour avoir vécu selon des sentiments charnels et ne pas avoir protégé le travail de l’Église. J’ai prié Dieu : « Cher Dieu ! Je ne veux plus agir selon des sentiments. Je dois pratiquer conformément aux principes et protéger le travail de l’Église. Puisses-tu me guider pour que je puisse pratiquer la vérité. » Ensuite, j’ai discuté de la situation avec la sœur partenaire et j’ai renvoyé Yang Guang. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai ressenti une aisance dans mon cœur.
Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu qui expose l’idée traditionnelle selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », et j’ai gagné une certaine compréhension de mon état. Dieu dit : « Dans la culture traditionnelle chinoise, l’idée selon laquelle “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” est l’un des critères classiques pour juger si une personne est morale ou immorale. Quand on évalue si l’humanité de quelqu’un est bonne ou mauvaise et à quel point sa conduite est vertueuse, l’un des points de repère est de savoir s’il rend les faveurs ou l’aide qu’il reçoit, s’il s’agit ou non de quelqu’un qui rend avec gratitude la bonté qu’il reçoit. Dans la culture traditionnelle chinoise et dans la culture traditionnelle de l’humanité, les gens traitent cela comme une mesure importante de la conduite morale. Si quelqu’un ne comprend pas qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude et qu’il est ingrat, alors il se voit considéré comme dépourvu de conscience et indigne d’être fréquenté et il doit être méprisé, repoussé ou rejeté par tous. Par contre, si quelqu’un comprend qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude, s’il est reconnaissant et rend les faveurs et l’aide qu’il reçoit avec tous les moyens à sa disposition, il est considéré comme une personne dotée de conscience et d’humanité. Si quelqu’un reçoit des avantages ou de l’aide d’une autre personne, mais ne rend pas la pareille ou n’exprime qu’un peu de gratitude, par un simple “merci”, et rien de plus, que pensera cette autre personne ? Ne pourrait-elle pas en être mal à l’aise ? Peut-être pensera-t-elle : “Ce type ne mérite pas d’être aidé, ce n’est pas quelqu’un de bien. Si c’est comme ça qu’il réagit, alors que je l’ai tant aidé, c’est qu’il n’a ni conscience ni humanité et n’est pas digne d’être fréquenté.” Si cette même personne rencontrait à nouveau ce genre d’individu, l’aiderait-elle encore ? Du moins, elle n’aurait plus envie de l’aider. Dans des circonstances similaires, ne vous demanderiez-vous pas si vous devez vraiment aider ou non ? La leçon que vous auriez tirée de votre expérience précédente serait la suivante : “Je ne peux pas aider n’importe qui : il faut que la personne comprenne qu’‘un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude’. S’il s’agit du genre de personne ingrate qui ne me rend pas l’aide que je lui ai apportée, alors je ferais mieux de ne pas l’aider.” Ne serait-ce pas votre point de vue sur la question ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « Avant d’avoir compris la vérité, tu vivais selon ta conscience et peu importe qui te dispensait sa bonté ou t’aidait, même s’il s’agissait d’un individu pervers ou d’un gangster, tu lui rendais forcément la pareille, et tu te sentais obligé de prendre une balle pour tes amis et même, de risquer ta vie pour eux. Les hommes doivent s’asservir à leurs bienfaiteurs en guise de remerciement, tandis que les femmes doivent s’engager dans le mariage et leur faire des enfants, telle est l’idée que la culture traditionnelle fait bien comprendre aux gens, leur ordonnant de rendre avec gratitude la bonté reçue. En conséquence, les gens pensent : “Seuls ceux qui rendent la bonté ont une conscience et ceux qui ne rendent pas la bonté doivent donc être sans conscience et inhumains.” Cette idée est fermement ancrée dans le cœur des gens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que lorsque j’avais constamment été attentive à la bonté que Yang Guang m’avait montrée et que je ne l’avais pas renvoyée, j’étais liée par l’idée culturelle traditionnelle selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude ». Lorsque j’étais très jeune, j’entendais souvent ma grand-mère dire : « Dans ta conduite personnelle, tu dois comprendre la gratitude. Tu dois savoir “qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”. Si tu ne sais pas que tu dois rendre un acte de bonté, tu seras une personne ingrate, et personne ne voudra s’associer avec toi. » Ma mère se conduisait ainsi. Je me souviens qu’à l’époque où mon frère cadet était malade, nous avions dépensé toutes nos économies familiales. Les habitants du village avaient tous collecté des fonds pour aider notre famille. Ma mère s’était souvenue de la bonté des autres villageois, et à chaque récolte d’automne, elle se précipitait pour finir le travail de notre famille afin de pouvoir aller aider les autres villageois avec leur travail. Les habitants du village disaient tous que ma mère avait une bonne humanité et qu’elle était digne d’être une personne avec qui s’associer. À l’époque, ma mère me disait souvent que les autres villageois nous avaient aidés lorsque nous étions en difficulté, et que nous devions être reconnaissants. Chaque fois que quelqu’un était en difficulté, nous tendions la main pour aider, et vraiment, il ne fallait pas manquer de conscience. Petit à petit, cela avait coloré ma pensée et moi aussi, j’en étais venue à croire que seules les personnes qui comprenaient « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » étaient de bonnes personnes, et que si quelqu’un ne comprenait pas l’importance de rendre un acte de bonté, alors cette personne n’avait pas de conscience et ne valait pas la peine que l’on s’associe avec elle. Après que j’ai commencé à croire en Dieu, Yang Guang m’avait aidée et soutenue de nombreuses fois et lorsque j’avais des difficultés ou que j’étais négative et faible. Par conséquent, j’avais pensé que je devais rendre cette bonté et que, lorsque j’aurais dû la renvoyer, je l’avais protégée en violation des principes. Je lui avais donné une chance après l’autre, et par conséquent, j’avais retardé le travail de l’Église. J’avais rendu l’acte de bonté, mais le travail de l’Église avait été perturbé. J’avais vécu selon l’idée culturelle traditionnelle « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », et je n’avais pas appliqué le moindre principe dans la manière dont je me comportais ou dont je faisais les choses. J’ai pris conscience que le point de vue selon lequel « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » n’était pas une chose positive, et n’était pas conforme à la vérité.
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai eu un point de vue plus clair de l’idée fallacieuse selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude ». Dieu dit : « Les déclarations sur la conduite morale comme “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” ne disent pas exactement aux gens quelles sont leurs responsabilités dans la société et parmi l’humanité. Au lieu de cela, elles sont un moyen de lier les gens ou de les forcer à agir et à penser d’une certaine manière, qu’ils le veuillent ou non et quels que soient les circonstances ou le contexte dans lesquels ils reçoivent ces actes de bonté. Il existe de nombreux exemples comme cela dans la Chine ancienne. Par exemple, un jeune mendiant affamé avait été recueilli par une famille qui l’avait nourri, habillé, formé aux arts martiaux et qui lui avait enseigné toutes sortes de connaissances. Cette famille avait attendu qu’il ait grandi, puis elle avait commencé à l’utiliser comme source de revenus, l’envoyant faire le mal, tuer des gens, commettre des actes qu’il ne voulait pas commettre. Si vous considérez son histoire à la lumière de toutes les faveurs qu’il avait reçues, alors le fait qu’on l’ait sauvé était une bonne chose. Mais si vous considérez ce qu’il avait été forcé de faire plus tard, était-ce vraiment bien ou mal ? (C’était mal.) Mais sous le conditionnement de la culture traditionnelle et d’idées telles que : “Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”, les gens ne peuvent pas faire cette distinction. En surface, il semble que le garçon n’ait pas eu d’autre choix que de commettre des actes malfaisants et de faire du mal à des gens, de devenir un tueur, choses que la plupart des gens ne souhaiteraient pas faire. Mais le fait qu’il accomplisse ces mauvaises choses et tue sur ordre de son maître ne venait-il pas, au fond de lui, d’un désir de remercier ce maître en retour de sa bonté ? En particulier en raison du conditionnement de la culture traditionnelle chinoise, par exemple : “Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”, les gens ne peuvent s’empêcher d’être influencés et contrôlés par ces idées. À coup sûr, ces idées contraignent la façon dont les gens agissent, ainsi que les intentions et les motivations qui se cachent derrière leurs actions. Quand ce garçon s’était retrouvé dans cette situation, quelle avait été sa première pensée ? “J’ai été sauvé par cette famille, et ils ont été bons avec moi. Je ne peux pas être ingrat, je dois les remercier en retour de leur bonté. Ma vie, je la leur dois, je dois donc la leur consacrer. Je dois faire tout ce qu’ils me demandent, même si cela signifie faire le mal et tuer des gens. Il ne faut pas que je me demande si c’est bien ou mal, je dois simplement les remercier en retour de leur bonté. Sinon, serais-je encore digne d’être qualifié d’humain ?” En conséquence, chaque fois que cette famille voulait qu’il assassine quelqu’un ou fasse quelque chose de mal, il le faisait sans aucune hésitation ni réserve. Sa conduite, ses actions et son obéissance inconditionnelle, n’étaient-elles donc pas toutes dictées par l’idée et l’opinion qu’“un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” ? Ne respectait-il pas ce critère de conduite morale ? (Si.) Que constatez-vous à partir de cet exemple ? Le dicton “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” est-il une bonne chose ou non ? (Non, il n’y a pas de principe là-dedans.) En fait, une personne qui récompense un acte de bonté a bien un principe. À savoir, qu’“un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”. Si quelqu’un fait preuve de bonté à ton égard, tu dois lui rendre la pareille. Si tu ne le fais pas, tu n’es pas humain et il n’y a rien que tu puisses dire si tu es condamné pour cela. Comme on dit : “La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante”, mais dans ce cas, le garçon a bénéficié non pas d’un petit acte de bonté, mais d’une bonté salvatrice, et il avait d’autant plus de raisons de remercier en retour en sacrifiant une vie. Il ne savait pas quels étaient les limites et les principes lorsqu’il s’agissait de remercier quelqu’un en retour de sa bonté. Il croyait que sa vie lui avait été donnée par cette famille et qu’il devait donc lui consacrer sa vie en retour et faire tout ce qu’elle exigerait de lui, y compris le meurtre ou d’autres actes de malfaisance. Dans cette façon de rendre la gentillesse, il n’y a ni principes ni limites. Il avait servi de complice à des malfaiteurs et ce faisant, il s’était détruit. Était-il juste de sa part de rendre la bonté de cette manière ? Bien sûr que non. C’était une façon stupide de faire les choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu qu’une fois que les gens ont été influencés par Satan avec l’idée « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », ils rendent cette bonté sans discernement, malgré tout, et sans se soucier de ce qui est bien ou mal. Ils agissent sans principes, sans aucune notion de ligne de fond dans leur conscience. Je vivais selon l’idée « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude ». Afin de rendre la pareille à Yang Guang pour l’aide qu’elle m’avait apportée, je n’avais non seulement pas cherché à la renvoyer, mais j’avais même continué à l’aider et je lui avais donné une chance après l’autre, même si j’avais clairement conscience qu’elle n’était pas apte à faire les devoirs. En conséquence, le travail de l’Église avait été retardé. J’avais été liée et entravée par l’idée « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » et je n’avais pas eu la capacité de discerner le bien du mal. J’avais agi en violation des principes et retardé le travail de l’Église. J’avais été tellement confuse ! S’il n’y avait pas eu l’exposition des paroles de Dieu, et si je ne les avais pas discernées en accord avec celles-ci, je croirais encore que ce que j’avais fait était correct, sans avoir conscience que j’avais été lésée par la culture traditionnelle.
Un jour d’avril 2023, les dirigeants ont envoyé une lettre me demandant de rédiger une évaluation de Yang Guang. J’ai pensé à ce que la sœur qui avait été la partenaire de Yang Guang récemment avait dit : « Lorsque des devoirs étaient organisés pour Yang Guang, elle ne les acceptait pas, et elle avait même dit que lui demander de faire des devoirs revenait à lui refuser sa liberté. » Yang Guang n’avait pas fait ses devoirs, jusqu’à ce jour, en plus de certains comportements passés lorsqu’elle faisait son devoir auparavant. Je savais que si j’écrivais tout cela, Yang Guang serait très probablement exclue. Si elle découvrait que j’avais fourni des informations sur son comportement, est-ce qu’elle me haïrait ? Penserait-elle que je manquais d’humanité ? En revanche, si je ne l’écrivais pas, je perdrais une occasion de pratiquer la vérité. Cela serait une offense envers Dieu. Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de dormir. Alors que je cherchais et que je réfléchissais, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu et l’ai cherché pour le lire. Dieu dit : « Parfois, Dieu utilise les services de Satan pour aider les gens, mais dans de tels cas, nous ne devons pas manquer de remercier Dieu et nous ne devons pas rendre de bonté à Satan : c’est une question de principe. Lorsque la tentation se présente sous la forme d’une personne malfaisante qui te dispense de la bonté, il faut d’abord que tu saches clairement qui t’aide et te fournit de l’assistance, quelle est ta situation et s’il existe d’autres chemins que tu peux suivre. Dans de tels cas, tu dois te montrer souple. Si Dieu veut te sauver, quelles que soient les personnes dont Il utilise les services pour y parvenir, tu dois d’abord remercier Dieu et accepter tout cela de Dieu. Tu ne dois pas adresser ta gratitude uniquement aux gens, sans parler d’offrir ta vie à quelqu’un en signe de gratitude. C’est une grave erreur. L’essentiel est que ton cœur soit reconnaissant envers Dieu et que tu acceptes tout cela de Lui » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est soudainement senti libéré. J’avais toujours été reconnaissante envers Yang Guang, et je croyais que la raison pour laquelle je n’avais pas abandonné mon devoir à ce moment-là était que Yang Guang m’avait donné son échange et son aide. Au fond de moi, je n’avais jamais pu me détacher de cette gentillesse et je voulais la lui rendre. J’étais vraiment si stupide et aveugle ! Dieu est souverain et ordonne quel devoir une personne peut faire et quand elle doit faire tel ou tel devoir. Lorsque Yang Guang m’avait aidée, cela avait été orchestré et arrangé par Dieu. Je n’aurais pas dû attribuer toute la bonté à Yang Guang. C’était Dieu que je devais remercier.
J’ai lu davantage des paroles de Dieu : « En réalité, que tu remercies cet individu ou non, tu es toujours humain et tu vis toujours dans le cadre d’une humanité normale : un tel remerciement ne changera rien. Ton humanité ne subira pas de changement et ton tempérament corrompu ne se trouvera pas dompté simplement parce que tu as bien remercié cette personne. De même, ton tempérament corrompu ne s’aggravera pas simplement parce que tu ne l’as pas bien remerciée. Le fait que tu remercies et fasses preuve de bonté, ou que tu agisses autrement, n’a absolument aucun lien avec ton tempérament corrompu. Bien sûr, qu’un lien existe ou non, pour Moi, ce genre de “bonté” n’existe tout simplement pas et J’espère qu’il en va de même pour vous. Comment dois-tu alors considérer tout cela ? Considère-le simplement comme une obligation et une responsabilité, et comme quelque chose qu’une personne ayant des instincts humains doit faire. Tu dois traiter cela comme ta responsabilité et ton obligation en tant qu’être humain et t’en acquitter au mieux de tes capacités. C’est tout » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui poursuivent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté ; ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Dieu, sont des gens détestés par Dieu, et nous devrions les détester, nous aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Après avoir réfléchi sur les paroles de Dieu, j’ai compris qu’avec Dieu, il n’y a tout simplement pas de notion de « bonté ». On ne doit pas rendre des actes de bonté aux personnes qui vous ont aidé sans tenir compte d’une ligne de conduite. Au contraire, on doit assumer ses responsabilités du mieux que l’on peut, mais on ne doit pas violer la vérité-principe. Si quelque chose viole la vérité-principe, on doit refuser de le faire, et pratiquer en accord avec les exigences de Dieu. Quant aux personnes qui poursuivent la vérité et qui sont disposées à faire leur devoir, même si elles révèlent de la corruption, on doit faire de son mieux pour les aider avec un cœur aimant, tant qu’elles sont disposées à se repentir et à changer. On ne doit pas se baser sur le fait qu’elles vous ont aidé ou qu’elles ont montré de la bonté à votre égard. Quant aux personnes qui ne poursuivent pas la vérité, qui ne sont pas disposées à faire leur devoir, qui ne se repentent pas et ne changent pas même après des échanges répétés, et qui continuent de faire le mal, elles sont les objets de la haine de Dieu. Nous devons aussi les rejeter et les haïr. Quant à Yang Guang, je l’avais beaucoup aidée, mais elle ne voulait simplement pas s’engager. Après plusieurs années, elle n’avait toujours pas montré le moindre changement. Elle croyait en Dieu depuis de nombreuses années, mais ne pratiquait pas la vérité et n’était pas disposée à faire son devoir. Elle était l’une des incrédules révélées par l’œuvre de Dieu. Je devais pratiquer selon les principes, aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait. C’est pourquoi j’ai écrit l’évaluation de Yang Guang. Après que l’évaluation ait été transmise, mon cœur s’est senti apaisé. Plus tard, Yang Guang a été exclue.
À travers mes expériences au cours de cette période, j’ai gagné un certain discernement de l’idée traditionnelle selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », et j’ai expérimenté comment la manière dont Dieu dissèque les fausses idées de la culture traditionnelle est Son salut pour l’humanité. Si je n’avais pas lu les paroles de Dieu, je vivrais encore constamment selon l’idée traditionnelle « qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », et je ne sais pas combien de choses qui violaient la vérité et résistaient à Dieu j’aurais faites. Le fait que j’aie pu effectuer ce petit changement est un résultat atteint grâce aux paroles de Dieu. Dieu soit loué !