28. Les parents peuvent-ils changer le destin de leurs enfants ?
Après avoir accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, en mangeant et buvant les paroles de Dieu, je me suis rendu compte que c’est seulement en croyant en Dieu et en Le vénérant que l’humanité peut avoir un bon destin et une bonne destination, et j’ai compris que dans ce monde sombre et malfaisant, la foi en Dieu est le seul chemin juste dans la vie. À cette époque, mon fils était au collège, et je lui parlais souvent de la croyance en Dieu, en lui disant que les humains avaient été créés par Dieu et qu’ils devaient donc croire en Lui et Le vénérer, et dans mon cœur, j’espérais que mon fils croirait en Dieu avec moi. Comme ça, il pourrait recevoir les soins et la protection de Dieu, et avoir une bonne destination. Peu de temps après avoir trouvé Dieu, j’ai commencé à faire mon devoir dans l’Église, mais comme le PCC avait arrêté et persécuté des chrétiens et diffusé des rumeurs sans fondement partout, mon mari a commencé à me mettre des bâtons dans les roues et à me persécuter, de peur que je puisse me faire arrêter à cause de ma foi et que ça implique également ma famille, et il se disputait souvent avec moi. Mais mon fils soutenait grandement ma foi et il essayait souvent de persuader son père de ne pas se mettre en travers de mon chemin. Chaque fois que mon fils rentrait à la maison les week-ends, je partageais avec lui des histoires de la Bible et je lui lisais les paroles de Dieu dès que j’avais le temps. Parfois, quand je le voyais regarder la télévision au lieu de lire activement les paroles de Dieu, je devenais anxieuse et je n’arrêtais pas de lui demander de lire les paroles de Dieu avec moi. Mon fils acceptait verbalement, mais il restait juste assis là sans bouger, et je me mettais en colère, et parfois, je le grondais. Quand il voyait que j’étais en colère, il venait rapidement lire quelques passages des paroles de Dieu. Je voyais bien que mon fils ne faisait que suivre le mouvement avec moi, mais j’avais le sentiment que c’était mieux que de ne pas du tout lire les paroles de Dieu. Après l’entrée de mon fils au lycée, j’ai commencé à faire mon devoir dans une Église voisine, et chaque fois que le week-end arrivait, je faisais de mon mieux pour rentrer à la maison afin de pouvoir lui parler de la croyance en Dieu. Plus tard, mon fils est parti à l’université et je lui ai acheté un lecteur MP5 pour qu’il puisse l’emmener à l’école et trouver le temps de lire les paroles de Dieu. Au bout d’un moment, je l’appelais pour lui rappeler de « prendre des suppléments », ce qui sous-entendait qu’il devait lire davantage des paroles de Dieu. Quand mon fils rentrait à la maison pour les vacances, la première chose que je lui demandais était : « Est-ce que tu as lu les paroles de Dieu à l’école ? » Quand il me répondait qu’il les lisait quand il en avait le temps, je me sentais soulagée.
Au printemps 2011, quelqu’un a signalé ma foi aux autorités, alors pour éviter de me faire arrêter par le PCC, j’ai dû quitter la maison pour faire mes devoirs. À cette époque, mon fils était en deuxième année dans une université éloignée, et je parcourais des dizaines de kilomètres juste pour utiliser une cabine téléphonique pour l’appeler, en lui rappelant : « N’oublie pas de prendre tes suppléments ». Quand je l’entendais promettre de le faire, je me sentais rassurée. J’avais toujours espéré qu’après avoir obtenu son diplôme, il pourrait venir et se joindre à moi dans la croyance en Dieu, et je priais souvent Dieu, en Lui demandant de toucher le cœur de mon fils et de le guider pour qu’il croie en Dieu. Mais les choses ne se sont pas passées comme je le souhaitais. À l’automne 2013, mon fils est entré dans une académie militaire après avoir obtenu son diplôme. À ce moment-là, j’étais anxieuse, « Le PCC est un parti athée et il ne permet pas au personnel militaire d’avoir la foi. Après être allé à l’académie, non seulement mon fils n’aura plus le droit de lire les paroles de Dieu, mais il sera également soumis chaque jour au lavage de cerveau du PCC et endoctriné avec des idées athées. Si ça continue, il s’éloignera assurément de plus en plus de Dieu. Est-ce qu’il pourra encore en arriver à croire en Dieu ? » Pendant toutes ces années, j’avais toujours espéré que mon fils commencerait à croire en Dieu et aurait une bonne destination, mais à ce moment-là, ce souhait avait été complètement anéanti. Quand je pensais au fait que mon fils allait entrer dans ce trou infernal, je ne pouvais ni manger ni dormir, et je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Je repensais à la façon dont, pendant ses années de lycée, il rentrait à la maison toutes les deux semaines, et je ne pouvais souvent pas rentrer à temps à cause de mes devoirs. Plus tard, quand j’ai quitté la maison pour faire mon devoir, je n’ai plus eu le temps d’échanger avec lui. J’avais le sentiment que si j’avais fait mes devoirs localement, j’aurais pu lire plus de paroles de Dieu avec lui et le guider davantage, et qu’il n’aurait peut-être pas pris le mauvais chemin. Quand je pensais de cette façon, j’avais l’impression de ne pas avoir assumé mes responsabilités de mère, et je me sentais redevable envers mon fils. Et plus encore, je m’inquiétais de son avenir et de son destin. Par la suite, je voyais de nombreux jeunes frères et sœurs dans l’Église qui avaient à peu près le même âge que mon fils, et je les voyais croire en Dieu et suivre le bon chemin, tandis que mon fils était occupé à poursuivre le monde. J’avais toujours des regrets à son sujet, je me sentais coupable de ne pas avoir fait plus d’efforts pour lui et de ne pas avoir lu plus de paroles de Dieu avec lui. Quand je n’étais pas occupée par mes devoirs, je pensais à lui et je me sentais remplie de culpabilité et de chagrin.
Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai pu me débarrasser de certaines de mes inquiétudes au sujet de mon fils. Dieu Tout-Puissant dit : « En plus de la naissance et de leur mission éducative, la responsabilité des parents dans la vie de leurs enfants est seulement de leur fournir un environnement dans lequel grandir, et c’est tout, car rien en dehors de la prédestination du Créateur n’a une incidence sur le destin d’une personne. Personne ne peut contrôler le genre d’avenir qu’une personne aura ; cela est prédéterminé longtemps à l’avance, et même pas ses parents ne peuvent changer son destin. En ce qui concerne le destin, chacun est indépendant, et chacun a son propre destin. Ainsi, les parents ne peuvent en aucun cas faire obstacle au destin de leurs enfants ni les pousser le moins du monde quant au rôle qu’ils doivent jouer dans la vie » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Il est faux de dire : “L’incapacité des enfants à suivre le bon chemin est due à leurs parents.” Qui que ce soit, si une personne est d’un certain type, elle suivra un certain chemin. N’est-ce pas certain ? (Si.) Le chemin qu’une personne emprunte détermine ce qu’elle est. Le chemin qu’elle emprunte et le type de personne qu’elle devient dépendent d’elle. Ce sont des choses prédestinées, innées, qui ont à voir avec la nature de la personne. Alors à quoi sert l’éducation parentale ? Peut-elle contrôler la nature d’une personne ? (Non.) L’éducation parentale ne peut pas contrôler la nature humaine et ne peut pas résoudre le problème du chemin que suivra quelqu’un. Quelle est la seule éducation que les parents peuvent donner ? Quelques comportements simples dans la vie quotidienne de leurs enfants, quelques pensées et règles de conduite assez superficielles – ce sont des choses qui ont quelque chose à voir avec les parents. Avant que leurs enfants n’atteignent l’âge adulte, les parents devraient s’acquitter de la responsabilité qui leur incombe, à savoir enseigner à leurs enfants à suivre la bonne voie, à étudier dur, s’efforcer d’être capable de s’élever au-dessus des autres quand ils grandiront, ne pas faire de mauvaises actions et ne pas devenir de mauvaises personnes. Les parents doivent également réguler le comportement de leurs enfants, leur apprendre à être polis et à saluer leurs aînés chaque fois qu’ils les voient, et leur enseigner d’autres choses en lien avec le comportement ; c’est la responsabilité que les parents doivent assumer. S’occuper de la vie de leur enfant et l’éduquer en lui inculquant quelques règles élémentaires de comportement, c’est à cela que se résume l’influence parentale. Quant à la personnalité de l’enfant, ce n’est pas quelque chose que les parents peuvent lui enseigner. Certains parents sont décontractés et font tout à un rythme tranquille, alors que leurs enfants sont très impatients et ne peuvent pas rester en place même pour un court instant. Ils partent seuls pour gagner leur vie à 14 ou 15 ans, ils prennent leurs propres décisions en toute chose, ils n’ont pas besoin de leurs parents et ils sont très indépendants. Cela leur a-t-il été enseigné par leurs parents ? Non. Par conséquent, la personnalité, le tempérament et même l’essence d’une personne, ainsi que le chemin qu’elle choisira à l’avenir, n’ont absolument rien à voir avec ses parents. […] Il y a un problème avec l’expression “nourrir sans enseigner est une faute du père”. Bien que les parents aient la responsabilité d’éduquer leurs enfants, le destin d’un enfant n’est pas déterminé par ses parents, mais par la nature de l’enfant. L’éducation peut-elle résoudre le problème de la nature d’un enfant ? Elle ne peut absolument pas le résoudre. Le chemin qu’une personne prend dans la vie n’est pas décidé par ses parents, mais est prédéterminé par Dieu. On dit que “le destin de l’homme est décidé par le Ciel”, et ce dicton est résumé par l’expérience humaine. Avant qu’une personne n’atteigne l’âge adulte, tu ne peux pas dire quel chemin elle prendra. Une fois qu’elle devient adulte, qu’elle a des pensées et qu’elle peut réfléchir aux problèmes, elle choisira ce qu’elle fera en dehors dans une plus large communauté. Certains disent qu’ils veulent être hauts fonctionnaires, d’autres qu’ils veulent être avocats, d’autres encore qu’ils veulent être écrivains. Chacun fait ses propres choix et a ses propres idées. Personne ne dit : “J’attendrai que mes parents m’éduquent, je deviendrai ce pour quoi mes parents m’éduqueront.” Personne n’est aussi stupide que cela. Après avoir atteint l’âge adulte, les idées des gens commencent à se bousculer et à mûrir progressivement, et ainsi le chemin et les objectifs qui les attendent deviennent de plus en plus clairs. À ce moment-là, peu à peu, le type de personne qu’ils sont devient évident et manifeste, ainsi que le groupe dont ils font partie. À partir de là, la personnalité de chacun s’affirme clairement peu à peu, ainsi que son tempérament, le chemin qu’ils poursuivent, leur direction dans la vie et le groupe auquel ils appartiennent. Sur quoi tout cela est-il basé ? En fin de compte, c’est ce que Dieu a prévu – cela n’a rien à voir avec les parents » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). À partir des paroles de Dieu, je me suis rendu compte que les parents sont responsables de mettre au monde et d’élever leurs enfants, de leur fournir un bon environnement pour leur croissance, de les éduquer pour qu’ils soient bons, qu’ils suivent le juste chemin et ne fassent pas de mauvaises choses avant d’atteindre l’âge adulte, et de leur enseigner les principes de conduite les plus élémentaires. Toutefois, le destin d’un enfant et le chemin qu’il emprunte dans la vie sont tous prédestinés par Dieu, et non par des choses que les parents peuvent décider ou contrôler. Une fois devenus adultes, les enfants ont leurs propres idées et leurs propres choix, et des choses comme le genre de personne qu’ils sont, le groupe auquel ils appartiennent et le chemin qu’ils choisissent de suivre deviennent tous clairs. Mais je pensais à tort que quand mon enfant avait grandi et n’avait pas cru en Dieu ni suivi le juste chemin, c’était un échec de ma part en tant que mère, et que c’était parce que je ne lui avais pas lu plus de paroles de Dieu ou que je ne l’avais pas guidé davantage, ce qui l’avait amené à suivre le chemin du monde. Au cours des dix années précédentes, j’avais vécu avec un profond sentiment de culpabilité, en me sentant constamment redevable envers Lui. J’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais je ne considérais pas les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu. C’était réellement honteux ! Le fait que mon fils avait choisi de ne pas suivre le chemin de la foi était également déterminé par sa nature qui n’aime pas la vérité. À la maison, je lui avais en fait parlé assez souvent de la croyance en Dieu, mais il ne s’intéressait pas aux paroles de Dieu. Chaque fois que je devais l’appeler et l’exhorter, il se contentait de lire un peu des paroles de Dieu pour m’apaiser. En grandissant, il en était venu à être épris du monde, de la renommée et du gain, et cherchait donc naturellement à suivre le chemin du monde. Même si je n’avais pas quitté le foyer pour faire mon devoir et que j’étais restée à la maison pour lui lire les paroles de Dieu tous les jours, il n’en serait toujours pas arrivé à croire en Dieu. Son destin et le chemin qu’il emprunte ne sont pas des choses que je peux contrôler en tant que mère. C’est lié à sa nature et ça dépend aussi de la prédestination de Dieu. Il y avait une sœur qui s’était consacrée à faire son devoir à plein temps après avoir obtenu son diplôme universitaire, mais elle a été envoyée au poste de police par son père non-croyant. Après avoir été libérée, elle a continué à croire en Dieu et à faire son devoir. Une autre sœur était allée dans une université prestigieuse, et quand elle a entendu les paroles de Dieu, elle a été profondément émue et a décidé de croire en Dieu, et elle a donc abandonné ses études supérieures et a commencé à faire son devoir et à se consacrer à Dieu à plein temps. À partir de ces faits, j’ai vu que le chemin que les gens décident de suivre n’a réellement aucun rapport avec leurs parents.
Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les exigences que certains parents ont vis-à-vis de leurs enfants sont les suivantes : “Nos enfants devraient s’engager sur le bon chemin, ils devraient croire en Dieu, abandonner le monde séculier et renoncer à leur emploi. Sinon, quand nous entrerons dans le royaume, ils ne pourront pas y pénétrer, et nous serons séparés d’eux. Ce serait tellement formidable si toute notre famille pouvait entrer ensemble dans le royaume ! Nous pourrions être ensemble au ciel, comme nous le sommes ici sur terre. Quand nous serons dans le royaume, nous ne devrons pas nous quitter, nous devrons rester ensemble à travers les âges !” Puis il s’avère que leurs enfants ne croient pas en Dieu et qu’au contraire, ils poursuivent les choses du monde et s’évertuent à gagner beaucoup d’argent et à devenir très riches. Ils portent tout ce qui est à la mode, ils font et disent tout ce qui est à la mode, et ils n’exaucent pas les souhaits de leurs parents. Donc, ces parents sont contrariés, ils prient et jeûnent à cause de cela, ils jeûnent une semaine, dix ou quinze jours, et font beaucoup d’efforts par souci de leurs enfants dans ce domaine. Ils ont souvent tellement faim qu’ils sont pris de vertiges et ils prient souvent devant Dieu en pleurant. Mais quelle que soit la façon de prier de ces parents, ou les efforts qu’ils font, leurs enfants restent de marbre et ne savent pas ouvrir les yeux. Plus leurs enfants refusent de croire, plus ces parents pensent : “Oh non, j’ai déçu mes enfants, je les ai laissé tomber. Je n’ai pas été capable de leur prêcher l’Évangile et je ne les ai pas emmenés avec moi sur le chemin du salut. Quels imbéciles, c’est du chemin vers les bénédictions qu’il s’agit !” Ce ne sont pas des imbéciles. Simplement, ils n’ont pas ce besoin. Les imbéciles, ce sont ces parents, car ils essaient de forcer leurs enfants à prendre ce chemin, n’est-ce pas ? Si leurs enfants avaient ce besoin, ces parents auraient-ils à parler de ces choses ? Leurs enfants en viendraient à croire par eux-mêmes. Ces parents se disent sans cesse : “J’ai laissé tomber mes enfants. Je les ai incités à aller à l’université dès leur plus jeune âge, et depuis qu’ils sont allés à l’université, ils ne sont pas revenus en arrière. Ils ne peuvent pas s’empêcher de poursuivre les choses du monde, et chaque fois qu’ils reviennent à la maison, ils ne parlent que de leur travail, de gagner de l’argent, de qui a obtenu de l’avancement ou a acheté une voiture, de qui a fait un beau mariage, de qui est allé en Europe faire des études supérieures ou participer à un programme d’échange, et ils disent que les autres ont une vie vraiment formidable. Chaque fois qu’ils rentrent à la maison, ils parlent de ces choses et je n’ai pas envie de les écouter, mais je ne peux rien y faire. Quoi que je dise pour essayer de les amener à croire en Dieu, ils refusent toujours d’écouter.” Par conséquent, ces parents se brouillent avec leurs enfants. Chaque fois qu’ils voient leurs enfants, leur visage s’assombrit. Chaque fois qu’ils parlent à leurs enfants, leur expression devient amère. Certains enfants ne savent pas quoi faire, et ils se disent : “Je ne sais pas ce qu’ont mes parents. Si je ne crois pas en Dieu, c’est seulement en Lui que je ne crois pas. Pourquoi ont-ils sans cesse cette attitude vis-à-vis de moi ? Je pensais que plus quelqu’un croyait en Dieu, plus il devenait une bonne personne. Comment ceux qui croient en Dieu peuvent-ils avoir aussi peu d’affection pour leur famille ?” Ces parents s’inquiètent tellement pour leurs enfants qu’ils risquent un coup de sang, et ils disent : “Ce ne sont pas mes enfants ! Je coupe tout lien avec eux, je les renie !” Ils disent cela, mais ce n’est pas réellement ce qu’ils pensent. De tels parents ne sont-ils pas stupides ? (Si.) Ils veulent sans cesse tout contrôler et tout maîtriser, ils veulent sans cesse prendre le contrôle de l’avenir de leurs enfants, de leur foi et du chemin qu’ils suivent. C’est vraiment stupide ! Et ce n’est pas approprié » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Ce que Dieu expose est absolument exact. C’était exactement ce que je m’étais dit dans mon cœur, et c’était comme ça que j’avais agi. Quand mon enfant était à l’école, j’avais déjà prévu dans mon cœur qu’après qu’il ait obtenu son diplôme, on croirait en Dieu ensemble et qu’on entrerait dans le royaume en tant que mère et fils. Comme ç’aurait été merveilleux ! Alors, quand mon enfant était à la maison, je prenais le temps de lui parler de la croyance en Dieu, en l’exhortant sans cesse à lire les paroles de Dieu, et quand il n’écoutait pas, je me mettais en colère et parfois même je le grondais. Quand il était étudiant dans une université d’une autre ville, je parcourais des dizaines de kilomètres pour l’appeler et lui rappeler de lire les paroles de Dieu, et je priais de manière déraisonnable devant Dieu et exigeais de Lui qu’Il touche le cœur de mon enfant et le conduise à la foi. Je ne pouvais même pas contrôler mon propre destin, pourtant je continuais à essayer d’orchestrer et de manipuler celui de mon enfant, en voulant lui faire suivre le chemin que j’avais prévu pour lui. C’était réellement arrogant et outrecuidant de ma part ! Quand j’ai appris que mon fils avait choisi le chemin du monde, je suis devenu anxieuse, bouleversée, je ne pouvais ni manger ni dormir, et je regrettais de ne pas avoir fait plus d’efforts pour le guider sur le chemin de la foi. En fait, mon anxiété était due à ma crainte que mon enfant ne tombe dans le désastre s’il ne croyait pas en Dieu. Contrôlée par mes sentiments, j’ignorais les intentions de Dieu, et j’insistais simplement pour entraîner mon enfant vers la foi en Dieu contre sa volonté. Je priais même Dieu de manière déraisonnable pour qu’il m’aide à réaliser mon rêve d’entrer dans le royaume avec mon fils. Tout ce que je faisais était réellement insensé, et totalement détestable aux yeux de Dieu !
Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Pour les parents, en ce qui concerne l’attitude à adopter vis-à-vis de leurs enfants devenus adultes, à part les bénir en silence et avoir de bonnes attentes à leur égard, quel que soit le mode de vie de leurs enfants, quel que soit leur destin ou leur vie, les parents ne peuvent que laisser les choses se faire. Aucun parent ne peut changer quoi que ce soit à la situation ni la contrôler. Bien que tu aies donné naissance à tes enfants et que tu les aies élevés, comme nous l’avons déjà dit, les parents ne sont pas les maîtres du destin de leurs enfants. Les parents conçoivent le corps physique de leurs enfants et les élèvent jusqu’à l’âge adulte, mais concernant le destin de leurs enfants, celui-ci n’est pas donné ou choisi par leurs parents, et ceux-ci ne le décident certainement pas. Tu souhaites que tes enfants réussissent, mais est-ce en soi la garantie qu’ils réussiront ? Tu ne souhaites pas qu’il leur arrive malheur, qu’ils aient de la malchance ou qu’il leur arrive toutes sortes d’évènements fâcheux, mais cela signifie-t-il qu’ils seront en mesure de les éviter ? Quels que soient les évènements auxquels tes enfants sont confrontés, rien de tout cela ne dépend de la volonté humaine, ni n’est déterminé par tes besoins ou tes attentes. Donc, qu’est-ce que cela t’apprend ? C’est parce que les enfants sont adultes, qu’ils sont capables de prendre soin d’eux-mêmes, de réfléchir par eux-mêmes, d’avoir leurs propres points de vue sur les choses, des principes pour se comporter et des perspectives de vie, et parce qu’ils ne sont plus influencés, dominés, contraints ou gérés par leurs parents, qu’ils sont alors vraiment adultes. Qu’est-ce que cela signifie : ils sont adultes ? Cela signifie que leurs parents doivent lâcher prise. Dans la langue écrite, cela s’appelle “lâcher prise”, laisser les enfants explorer la vie par eux-mêmes et suivre leur propre chemin » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). « En tant que croyant en Dieu qui poursuit la vérité et le salut, l’énergie et le temps qu’il te reste dans ta vie doivent être consacrés à l’accomplissement de ton devoir et à tout ce que Dieu t’a confié ; tu n’as pas à consacrer de temps à tes enfants. Ta vie n’appartient pas à tes enfants, et elle ne doit pas être consacrée à leur vie ou à leur survie, ni à satisfaire tes attentes à leur égard. Au contraire, elle doit être consacrée au devoir et à la tâche que Dieu t’a confiés, ainsi qu’à la mission que tu te dois de remplir en tant qu’être créé. C’est en cela que résident la valeur et le sens de ta vie. Si tu es prêt à perdre ta dignité et à devenir l’esclave de tes enfants, à t’inquiéter pour eux et à faire n’importe quoi pour eux afin de satisfaire tes propres attentes à leur égard, alors, tout cela est dénué de sens et de valeur et ne sera pas commémoré. Si tu persistes à agir ainsi sans renoncer à ces idées et ces agissements, cela ne peut que signifier que tu n’es pas quelqu’un qui poursuit la vérité, que tu n’es pas un être créé qualifié, et que tu es particulièrement rebelle. Tu ne chéris ni la vie ni le temps que Dieu t’a donnés. […] Une fois cette obligation remplie, et une fois que tes enfants sont adultes, qu’ils réussissent brillamment ou qu’ils restent des individus ordinaires et simples, cela ne te regarde plus, car leur destin n’est pas déterminé par toi, ce n’est pas toi qui le choisis, et ce n’est certainement pas toi qui le leur as attribué – il a été ordonné par Dieu. Or, puisqu’il est ordonné par Dieu, tu ne dois pas interférer ou mettre ton nez dans leur vie ou leur survie. Leurs habitudes, leurs routines quotidiennes, leur attitude face à la vie, leurs stratégies de survie, leur vision de la vie, leur attitude face au monde, ce sont là des choix qui leur appartiennent et qui ne te concernent pas. Tu n’as aucune obligation à les corriger ou à supporter une quelconque souffrance en leur nom pour t’assurer de leur bonheur quotidien. Tout cela n’est pas nécessaire. Le destin de chaque personne est déterminé par Dieu ; par conséquent, peu importe combien de bénédictions ou de souffrances elle connait dans la vie, le type de famille, de mariage et d’enfants qu’elle a, les expériences qu’elle fait dans la société et les évènements qu’elle affronte dans la vie, elle ne peut prévoir ou changer ces choses par elle-même, et ses parents ont encore moins la capacité de le faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Les paroles de Dieu indiquent très clairement l’attitude avec laquelle on doit traiter nos enfants. Une fois que les parents ont élevé leurs enfants jusqu’à l’âge adulte, leurs responsabilités sont remplies. Quant au chemin que leurs enfants prennent ou au destin qu’ils ont, ce ne sont pas les parents qui décident de ces choses. Mes responsabilités envers mon fils avaient été remplies depuis longtemps, je ne devais donc pas interférer de manière déraisonnable dans la vie de mon enfant ou le chemin qu’il empruntait. Je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et tout accepter comme venant de Lui. J’ai pensé à Job. En tant que père, il espérait aussi que ses enfants croiraient en Dieu et le vénéreraient comme lui, mais Job avait des principes dans la façon dont il traitait ses enfants. Il leur prêchait simplement l’Évangile et s’acquittait de sa responsabilité en tant que père, et quant à savoir s’ils croyaient en Dieu, Job n’essayait pas de les forcer à croire contre leur volonté, et il n’interférait pas dans le chemin qu’ils choisissaient. Il ne priait pas Dieu pour ses enfants, en faisant appel à Lui pour toucher leur cœur et les amener à croire en Lui. Il se soumettait simplement à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Ce que Job pratiquait était conforme aux intentions de Dieu. En me comparant à Job, j’avais honte de moi. J’avais mangé et bu tant de paroles de Dieu, pourtant Dieu n’avait pas sa place dans mon cœur. Quand j’étais confrontée à des situations, je ne cherchais pas la vérité et je ne saisissais pas les intentions de Dieu, mais au lieu de cela, j’agissais simplement aveuglément comme je le souhaitais. Je devais suivre l’exemple de Job et traiter mon fils conformément aux vérités-principes.
Aujourd’hui, mon fils est toujours en train de chercher dans le monde, mais je ne m’inquiète plus de son avenir ou de son destin, et je ne ressens plus de tristesse ou de contrariété à son sujet. Ce sont les paroles de Dieu qui ont retourné mes points de vue fallacieux. Dieu soit loué !