51. La souffrance qui s’abat sur nous est aussi l’amour de Dieu
Quand j’avais dix-sept ans, mon père est décédé à cause d’une maladie, et peu de temps après, ma mère a perdu la vue. Pour m’occuper d’elle, j’ai dû me marier et fonder une famille. Après mon mariage, j’ai vu que la famille de mon mari n’était pas fortunée. Mon mari m’avait caché qu’il avait contracté beaucoup de dettes, et des créanciers venaient souvent chez nous pour en exiger le paiement. À cause de cette situation, je soupirais souvent et je pleurais. Je souffrais beaucoup et je me sentais totalement impuissante. Peu de temps après, un proche m’a prêché l’Évangile de Dieu des derniers jours. J’ai vu que Dieu exprime la vérité et accomplit l’œuvre de salut des hommes. C’était comme si j’avais réussi à attraper une bouée de sauvetage, et je me suis tournée vers Dieu et je Lui ai confié toutes les difficultés de ma famille. Petit à petit, les choses se sont un peu améliorées à la maison, et je remerciais secrètement Dieu dans mon cœur. Plus tard, mon mari est tombé malade et est décédé. Nous avions dépensé toutes les économies que nous avions et aucun de nos amis ou de nos proches ne nous a aidés. J’ai fini par comprendre que les gens ne sont pas fiables. Lorsque je rencontrais des difficultés dans la vie, je priais et je m’appuyais sur Dieu, et j’ai vu certaines de Ses bénédictions. Ma fille était faible et maladive quand elle était jeune, mais après le décès de mon mari, elle n’était plus malade aussi souvent. Ma neurasthénie s’améliorait également progressivement. L’allocation minimale de subsistance, que je n’avais pas pu obtenir auparavant parce que je n’avais pas d’argent pour offrir des cadeaux aux fonctionnaires, m’a finalement été accordée. J’ai vu la miséricorde et la protection de Dieu, et j’étais très reconnaissante envers Lui, et je suis devenue d’autant plus convaincue que Dieu est le seul sur qui nous pouvons compter. Ainsi, ma motivation à poursuivre la vérité est devenue plus forte. Je pensais que tant que je faisais mon devoir correctement, Dieu nous protégerait toujours, et que tout se passerait bien pour notre famille, sans catastrophe ni malheur. À cette époque, je faisais toujours de mon mieux dans chaque devoir que l’Église arrangeait pour moi, et même si cela impliquait de prendre des risques en transportant les livres des paroles de Dieu, je ne refusais pas. Je parlais souvent à ma fille des merveilleuses actions et de la grâce de Dieu, et chaque fois que j’avais du temps, je lui lisais les paroles de Dieu. Plus tard, ma fille a décidé d’abandonner ses études et de se consacrer pleinement à son devoir.
Mais un jour, en avril 2020, ma fille est soudainement revenue d’un autre endroit où elle faisait son devoir, et elle a dit qu’elle éprouvait un certain inconfort dans sa poitrine et qu’elle avait besoin de rester à la maison pour se reposer quelques jours. Je n’y ai pas prêté attention au début. J’ai pensé : « Elle a toujours été fragile, et parfois elle a des palpitations quand elle est un peu fatiguée. Elle a juste besoin de se reposer, et puis elle ira mieux. » Quelques jours plus tard, la santé de ma fille s’est un peu améliorée, et elle est sortie pour faire son devoir. Mais peu après, elle est revenue à nouveau. Elle a dit que parfois, quand elle partait pour faire ses devoirs et qu’elle arrivait chez la famille d’accueil, elle avait du mal à reprendre son souffle et tout son corps se contractait. Je l’ai emmenée à l’hôpital pour un examen, et le médecin a dit qu’elle avait une maladie cardiaque congénitale, et qu’il n’y avait pas de médicament particulier pour cette affection qui ne peut être prise en charge que par des soins. Le médecin a également dit que si elle n’avait pas de crises fréquentes, son état resterait relativement stable, mais que si elle continuait à avoir des attaques, son organisme ne tiendrait pas longtemps, et que si cela empirait vraiment, elle aurait besoin d’une intervention chirurgicale. En apprenant la gravité de l’état de ma fille, mon cœur a fait un bond et un sentiment vraiment désagréable m’a envahie. « Comment l’état de ma fille pouvait-il être aussi grave ? Pourquoi Dieu ne l’a-t-Il pas protégée ? Elle a seulement un vingtaine d’années ! Que se passera-t-il si elle continue à tomber malade ? Son corps ne va-t-il pas lâcher ? » J’étais constamment sur les nerfs, je craignais que l’état de ma fille ne continue à empirer. Je priais souvent Dieu et je Lui ai confié la maladie de ma fille. J’ai pensé que Dieu est tout-puissant, et que tant que nous avions foi en Lui et que nous tirions des leçons de cette situation, sa maladie finirait par s’améliorer. Un jour, ma fille et moi sommes allées à une réunion, et elle a eu une crise dès que nous sommes arrivées à la maison d’accueil. Elle tremblait de partout, respirait lourdement, et son visage est devenu écarlate. Il semblait qu’elle ne pouvait pas reprendre son souffle et qu’elle risquait de mourir. Voir ma fille dans cet état m’a brisé le cœur, et des plaintes ont jailli de mon cœur : « Ma fille a renoncé à ses études pour faire ses devoirs à plein temps, alors comment peut-elle avoir une maladie aussi grave ? Ma fille va-t-elle être tourmentée par cette affection toute sa vie ? Et si elle continue à avoir ces crises et qu’elle ne peut survivre ? Si ma fille me quitte, comment pourrais-je vivre toute seule ? Dieu est censé aimer et avoir pitié des gens, alors pourquoi ne nous a-t-Il pas protégées ? » Du fait de ces pensées, mon cœur était oppressé et douloureux, et parfois je pleurais en cachette la nuit. Je me complaisais dans la négativité et les plaintes et j’ai cessé de faire mes devoirs avec coeur, et je laissais la majorité du travail à ma partenaire. Je survolais à peine ce que je lisais lorsque je mangeais et je buvais les paroles de Dieu, je me contentais de réciter mes prières machinalement, et ma relation avec Dieu est devenue distante. Ma fille m’a vue dans cet état et m’a dit : « Maman, cette maladie est quelque chose dont je dois faire l’expérience. Je vois que tu te complais dans la négativité et les plaintes, et que tu as dressé une barrière entre ton cœur et Dieu. Tu dois trouver les paroles de Dieu pour résoudre cela. » J’ai également pris conscience que mon état était mauvais, alors j’ai prié Dieu et Lui ai exprimé mes sentiments : « Dieu, je souffre tellement en ce moment. J’ai peur que l’état de mon enfant ne s’améliore pas et qu’il continue de s’aggraver. Que devrais-je faire si mon enfant n’y survit pas ? » Je sais que la maladie de mon enfant est permise par Toi, mais je ne comprends pas Ton intention. S’il Te plaît, guide-moi pour que j’en tire des leçons et aide-moi à sortir de cette douleur.
Un matin, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « De nombreuses personnes tombent souvent malades et même si elles prient beaucoup Dieu, elles ne vont pas mieux. Elles ont beau vouloir se débarrasser de leur maladie, elles n’y parviennent pas. Parfois même, elles sont confrontées à des conditions qui mettent leur vie en danger et elles n’ont pas d’autre choix que d’y faire face. De fait, si on a vraiment la foi en Dieu dans son cœur, on doit savoir, avant tout, que la durée de vie d’une personne est entre les mains de Dieu. Le moment de la naissance et de la mort d’une personne est prédestiné par Dieu. Quand Dieu donne une maladie aux gens, il y a une raison derrière ça, cela a une signification. Ces derniers ont la sensation d’être malades, mais ce qu’ils ont reçu, en réalité, c’est la grâce et non la maladie. Les gens doivent d’abord reconnaître ce fait et en être sûrs, et le prendre au sérieux. Quand les gens souffrent d’une maladie, ils peuvent se présenter souvent devant Dieu et s’assurer de faire ce qu’ils devraient faire, avec prudence et circonspection, et traiter leur devoir avec davantage de soin et de diligence que les autres. En ce qui concerne les gens, il s’agit là d’une protection et non de chaînes. C’est une approche du côté passif. En outre, Dieu a prédéterminé la durée de vie de chacun. D’un point de vue médical, une maladie peut être incurable, tandis que du point de vue de Dieu, si ta vie doit se poursuivre et que ton heure n’est pas encore venue, tu ne pourras pas mourir même si tu le voulais. Si tu as un mandat de Dieu et que ta mission n’a pas été terminée, alors tu ne mourras pas, même si tu attrapes une maladie qui est censée être mortelle : Dieu ne t’emportera pas encore. Même si tu ne pries pas et ne cherches pas la vérité, et que tu ne t’occupes pas de traiter ta maladie, ou même si ton traitement est différé, tu ne mourras pas. C’est particulièrement vrai pour ceux qui ont reçu un mandat important de Dieu : tant que leur mission n’est pas encore achevée, quelle que soit la maladie qui les frappe, ils ne mourront pas tout de suite. Ils survivront jusqu’au dernier moment de l’achèvement de leur mission. As-tu cette foi ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis sentie grandement soulagée, et mon cœur s’est beaucoup apaisé. La vie et la mort d’une personne sont toutes prédestinées par Dieu. Il était inutile de m’inquiéter. Si ma fille n’avait pas terminé sa mission, alors même si elle contractait une maladie mortelle, elle ne mourrait pas. Et si elle avait terminé sa mission, je ne pourrais pas la retenir lorsque son temps viendrait. J’ai repensé au fait que mon mari et mon père avaient été en bonne santé, mais ils sont soudainement tombés malades et sont décédés peu après. tandis que ma belle-mère qui était constamment malade était toujours vivante à plus de quatre-vingts ans. Le moment de la mort d’une personne n’a rien à voir avec le fait d’être malade. Cela dépend de la souveraineté et de l’ordonnance de Dieu. Je devais voir les choses selon les paroles de Dieu, chercher la vérité et tirer des leçons de cette situation.
Par la suite, j’ai cherché à comprendre pourquoi j’étais confrontée à une telle situation. J’ai trouvé « Les principes d’expérience des épreuves et de l’épurement », et j’ai vu ce passage des paroles de Dieu : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir afin d’abandonner tes intentions et tes désirs, et de te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience de souffrances et d’épreuves. Personne ne peut comprendre l’intention de Dieu, connaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou goûter le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai un peu mieux compris Son intention. Parce qu’il y a trop d’impureté dans la foi des gens, elle doit être révelée à travers les épreuves et l’épurement. Ce n’est que par l’épurement qu’une personne peut montrer sa vraie stature, et ce n’est qu’alors qu’elle peut prendre conscience de sa propre corruption. Autrefois, je pouvais renoncer aux choses, me dépenser et accomplir mon devoir. Je n’ai même pas fui le devoir dangereux de transporter des livres des paroles de Dieu, et j’ai aussi amené mon enfant devant Dieu ; je pensais donc que j’étais sur le bon chemin dans ce que je poursuivais. Je croyais que Dieu verrait mes sacrifices et mes dépenses et qu’Il continuerait sûrement à nous témoigner de la miséricorde, à veiller sur nous et à nous protéger. Mais lorsque ma fille a développé une maladie cardiaque, que son état s’est aggravé et qu’elle est devenue fragile, je n’ai plus perçu les soins et la protection de Dieu, et ma véritable stature a été révélée. Je suis devenue négative et pleine de ressentiment. J’ai même tenté de discuter avec Dieu en Lui rappelant mes sacrifices et mes dépenses passés, et j’ai cessé de faire mon devoir avec coeur. J’ai vu que ma croyance en Dieu reposait en réalité sur mon désir de gagner Sa grâce et des avantages de Sa part, et qu’en réalité, je n’étais pas quelqu’un qui croyait sincèrement en Dieu et qui poursuivait la vérité. Ce n’est qu’alors que j’ai pris conscience que les efforts minutieux de Dieu étaient présents dans la maladie de ma fille, et que Dieu avait arrangé ces circonstances pour purifier et changer la corruption et l’impureté en moi. Je ne pouvais plus être négative et hostile. Je devais me tourner vers les paroles de Dieu pour résoudre les intentions et les points de vue erronées de ma croyance. Après avoir compris l’intention de Dieu, j’ai pu me soumettre quelque peu, et la douleur dans mon cœur s’est atténuée.
J’ai ensuite lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par le moindre désastre, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de faire face à Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). « Certaines personnes deviennent pleines de vigueur dès qu’elles voient que la foi en Dieu leur apporte des bénédictions, mais perdent toute énergie dès qu’elles voient qu’elles doivent endurer des épurements. Est-ce cela croire en Dieu ? Finalement, tu dois atteindre une soumission complète et totale devant Dieu dans ta foi. Tu crois en Dieu, mais tu continues à formuler des exigences envers Lui, tu as de nombreuses notions religieuses que tu ne peux pas mettre de côté, des intérêts personnels que tu ne peux pas abandonner, et tu continues à chercher des bénédictions de la chair et tu veux que Dieu sauve ta chair, qu’Il sauve ton âme : ce sont là tous les comportements des personnes qui ont une perspective erronée. Même si les personnes ayant des croyances religieuses ont foi en Dieu, elles ne cherchent pas à changer leurs tempéraments et ne recherchent pas la connaissance de Dieu, mais au contraire, elles ne recherchent que les intérêts de leur chair. Beaucoup parmi vous ont des croyances qui relèvent de la catégorie des convictions religieuses. Ce n’est pas la vraie foi en Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Ce que Dieu décrivait correspondait exactement à mon état. J’avais commencé à croire en Dieu lorsque j’étais démunie et souffrante, et j’ai vu Sa grâce et Ses bénédictions. J’ai donc traité Dieu comme Celui sur qui je pouvais compter pour m’aider et atténuer mes difficultés. Surtout après la mort de mon mari, lorsque je m’étais retrouvée seule avec ma fille, j’avais plus que jamais traité Dieu comme mon ultime espoir. Je croyais que tant que nous croyions sincèrement en Dieu et accomplissions bien nos devoirs, Dieu nous protégerait et nous garderait en sécurité. Je croyais en Dieu avec ces notions, alors, tant que Dieu veillait sur nous et nous protégeait, et que nous ne subissions aucun malheur, j’étais disposée à renoncer et à me dépenser, et j’étais motivée pour faire mes devoirs. Mais lorsque j’ai vu que la maladie cardiaque de ma fille s’aggravait et que Dieu ne la guérissait pas, j’étais découragée et déçue, et mon attitude a immédiatement changé. Ma négativité et mes plaintes ont fait surface, et j’ai même évoqué mes sacrifices et ma dépense pour tenter de discuter avec Dieu, je pensais que Dieu ne devrait pas nous traiter ainsi. Je n’avais plus envie de mettre mon cœur dans mes devoirs. Je suis devenue négative et hostile envers Dieu. Ce n’est qu’alors que j’ai vu que ma croyance en Dieu n’était qu’un moyen de L’utiliser pour résoudre mes difficultés, afin qu’Il veille sur nous, nous protège et nous accorde des vies paisibles. Mes années de sacrifices et de dépense n’avaient pas du tout été sincères. J’avais été pleine d’exigences déraisonnables et de désirs extravagants envers Dieu. J’avais essayé de marchander avec Dieu et de Le tromper. J’étais vraiment dépourvue de raison ! Lorsque j’avais commencé à croire en Dieu, ma stature était petite, et Dieu, dans Sa miséricorde, nous a accordé une certaine grâce. C’était déjà la grâce spéciale de Dieu, mais ma cupidité n’était jamais satisfaite. Je voulais toujours recevoir plus de grâce de Dieu, et lorsque je ne pouvais pas voir la grâce de Dieu, je devenais hostile envers Lui. Je manquais totalement d’humanité ! Même si j’avais accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours et que je lisais les paroles de Dieu chaque jour, et, qu’en termes de doctrine, je comprenais que Dieu fait le travail de jugement et de purification des gens, mes points de vue sur la foi restaient figés dans l’ère de la Grâce. Je voulais juste continuer à exiger la grâce et les bénédictions de Dieu. Je n’étais pas différente de ceux de la communauté religieuse qui ne cherchent qu’à se rassasier de pain, une incrédule qui croyait simplement dans la religion. Si je continuais avec ce type de croyance, je n’atteindrais jamais la vérité, et mon tempérament ne changerait pas, et si je ne me repentais pas, je ne pourrais jamais être sauvée.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une compréhension pure de l’amour de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens doivent fréquemment examiner tout ce qui, dans leur cœur, est incompatible avec Dieu, ou constitue une mauvaise compréhension de Dieu. Comment les incompréhensions apparaissent-elles ? Pourquoi les gens comprennent-ils mal Dieu ? (Parce que leur intérêt personnel se trouve affecté.) Après avoir compris les faits concernant l’exil de Judée des Juifs, les gens se sentent blessés et disent : “Au début, Dieu a tant aimé les Israélites. Il les a conduits hors d’Égypte et leur a fait traverser la mer Rouge, Il leur a donné la manne des cieux et de l’eau de source à boire, puis Il leur a donné personnellement des lois pour les guider, et Il leur a appris à vivre. Dieu débordait d’amour pour l’homme : les gens qui vivaient à cette époque étaient vraiment bénis ! Comment l’attitude de Dieu à leur égard a-t-elle pu changer du tout au tout en un clin d’œil ? Où est passé tout Son amour ?” Les gens, avec leurs sentiments, ne peuvent pas dépasser ça, et ils se mettent à douter, disant : “Dieu est-Il amour ou pas ? Pourquoi ne voit-on plus l’attitude qu’Il avait à l’origine vis-à-vis des Israélites ? Son amour a disparu sans laisser de trace. A-t-Il le moindre amour ?” Voilà où commence l’incompréhension des gens. Dans quel contexte les gens conçoivent-ils ces incompréhensions ? Serait-ce parce que les actions de Dieu ne sont pas compatibles avec les notions et l’imagination des gens ? Ce fait est-il ce qui amène les gens à mal comprendre Dieu ? Les gens ne comprennent-ils pas mal Dieu parce qu’ils limitent leur définition de Son amour ? Ils pensent : “Dieu est amour. Par conséquent, Il devrait veiller sur les gens et les protéger, et les couvrir de grâce et de bénédictions. Voilà ce qu’est l’amour de Dieu ! Cela me plaît quand Dieu aime les gens de cette façon. J’ai particulièrement bien vu à quel point Dieu aimait les gens quand Il les a guidés à travers la mer Rouge. À cette époque, les gens étaient vraiment bénis ! J’aimerais être l’un d’eux.” Quand tu es épris de cette histoire, tu traites l’amour que Dieu a révélé à cet instant comme la plus haute vérité et l’unique marque de Son essence. Tu limites ta définition de Lui dans ton cœur et tu traites tout ce que Dieu a fait à ce moment-là comme la plus haute vérité. Tu penses que c’est là l’aspect le plus aimable de Dieu et celui qui pousse le plus les gens à Le respecter et à Le craindre, et que c’est cela, l’amour de Dieu. En réalité, les actions de Dieu elles-mêmes étaient positives, mais du fait de tes définitions limitées, elles sont devenues des notions dans ton esprit, et une base sur laquelle tu définis Dieu. Elles te font mal comprendre l’amour de Dieu, comme si cet amour se limitait uniquement à la miséricorde, l’attention, la protection, la direction, la grâce et les bénédictions, comme si l’amour de Dieu n’était que cela. Pourquoi chéris-tu autant ces aspects de l’amour ? Est-ce parce qu’ils sont liés à ton propre intérêt personnel ? (Oui, en effet.) À quels intérêts personnels sont-ils liés ? (Aux plaisirs de la chair et à une vie confortable.) Quand les gens croient en Dieu, ils veulent obtenir ces choses de Lui, mais pas d’autres choses. Les gens ne veulent pas penser au jugement, au châtiment, aux épreuves, à l’épurement, à la souffrance pour Dieu, au renoncement à des choses et au fait de se dépenser, ou même de sacrifier leur propre vie. Les gens veulent juste profiter de l’amour, de l’attention, de la protection et de la direction de Dieu, alors ils définissent l’amour de Dieu comme étant la seule caractéristique de Son essence, et Sa seule essence. Les choses que Dieu a faites quand Il a guidé les Israélites à travers la mer Rouge ne sont-elles pas devenues la source des notions des gens ? (Si, en effet.) Cela a produit un contexte dans lequel les gens ont conçu des notions sur Dieu. S’ils ont conçu des notions sur Dieu, alors peuvent-ils parvenir à une véritable compréhension de l’œuvre et du tempérament de Dieu ? Il est évident que non seulement ils ne les comprendront pas, mais aussi qu’ils les interpréteront mal et qu’ils concevront des notions à ce sujet. Cela prouve que la compréhension de l’homme est vraiment étriquée, et qu’elle n’est pas une véritable compréhension. Car ce n’est pas la vérité, mais plutôt un type d’amour et de compréhension de Dieu que les gens analysent et interprètent, en se basant sur leurs propres notions, leur imagination, et leurs désirs égoïstes. Ce n’est pas compatible avec la véritable essence de Dieu. De quelles autres façons Dieu aime-t-Il les gens, si ce n’est à travers la miséricorde, le salut, l’attention, la protection, et en écoutant leurs prières ? (À travers la réprimande, la discipline, l’émondage, le jugement, le châtiment, les épreuves et l’épurement.) Effectivement. Dieu montre Son amour de bien des façons : en frappant, en disciplinant, en reprochant, ainsi que par le jugement, le châtiment, les épreuves, l’épurement, etc. Toutes ces choses sont des aspects de l’amour de Dieu. Seule cette perspective est complète et conforme à la vérité. Si tu comprends cela, quand tu t’examines toi-même, et que tu te rends compte que tu comprends mal Dieu, ne seras-tu pas alors capable de reconnaître ta déformation et de bien réfléchir à là où tu t’es trompé ? Cela ne t’aidera-t-il pas à résoudre tes incompréhensions au sujet de Dieu ? (Si.) Afin d’accomplir cela, tu dois chercher la vérité. Tant que les gens cherchent la vérité, ils peuvent éliminer leurs incompréhensions au sujet de Dieu, et une fois qu’ils ont éliminé leurs incompréhensions au sujet de Dieu, ils peuvent se soumettre à tous les arrangements de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut connaître les actes de Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai finalement pris conscience que la raison pour laquelle j’avais réagi aussi violemment à la maladie de mon enfant, et pour laquelle j’éprouvais tant de négativité et de douleur, était parce que j’avais délimité l’amour de Dieu. Lorsque j’étais démunie, je priais Dieu et je voyais Sa sollicitude et Sa protection, alors, j’ai commencé à m’appuyer sur mes notions et mon imagination, et j’ai délimité Dieu à un Dieu miséricordieux qui apporte paix et joie aux gens. Je pensais que tant que l’on prie Dieu dans les moments difficiles, Dieu ouvrirait une voie et nous aiderait à tout moment et en tout lieu. Pour moi, seul cela représentait l’amour de Dieu. Quand mon enfant était malade, je croyais que puisque Dieu aimait les gens, Il la guérirait forcément, mais lorsque la maladie de mon enfant ne s’est pas améliorée, j’ai commencé à douter de l’amour de Dieu et à me plaindre de Lui. J’ai mesuré l’amour de Dieu en fonction des bénéfices que j’en retirais. Quand je voyais la sollicitude et la protection de Dieu à notre égard, je les reconnaissais comme Son amour, mais lorsque la situation arrangée par Dieu n’était pas conforme à mes désirs et ne me profitait pas, je refusais de l’accepter et je n’y voyais pas l’amour de Dieu. J’ai vu que ma compréhension de l’amour de Dieu était complètement unilatérale et déformée, et qu’elle n’était en rien conforme à la vérité ! En ce moment, Dieu exprime des paroles et accomplit le travail de jugement et de purification, et non celui d’accorder la grâce aux hommes. Lorsque les gens commencent à croire en Dieu et que leur stature est petite, Dieu fait preuve de miséricorde à leur égard et leur accorde une certaine grâce et des bénédictions. C’est une manière pour Lui d’exprimer Son amour. Lorsque les gens comprennent une certaine vérité et grandissent en stature, Dieu arrange différentes situations selon leur stature pour les éprouver et les épurer. Cela permet aux gens de se connaître eux-mêmes et de connaître Dieu dans différentes situations, cela conduit à un changement dans leur tempérament, et leur permet de comprendre la vérité et d’atteindre le salut de Dieu. C’est encore plus l’amour de Dieu. Bien que nous ayons toutes deux un peu souffert de la maladie de ma fille, cela a révélé l’impureté de ma foi, et j’ai vu que ma compréhension de l’œuvre de Dieu était remplie de notions et de produits de l’imagination, ce qui m’a permis de les corriger à temps. Ma fille a également pris conscience que ses efforts et ses dépenses avaient été faits pour gagner des bénédictions, et qu’elle croyait au Dieu de ses propres notions, et elle a changé ses points de vue erronés sur la foi et s’est rapprochée de Dieu. C’était l’amour et le salut de Dieu pour nous. En prenant conscience de ces choses, mes plaintes et mes malentendus envers Dieu ont disparu, et j’ai pu faire mes devoirs normalement.
Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique dans ces paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu crois en Dieu et tu suis Dieu, et donc tu dois avoir un cœur qui aime Dieu. Tu dois te débarrasser de ton tempérament corrompu, tu dois chercher à satisfaire les intentions de Dieu, et tu dois mener à bien le devoir d’un être créé. Puisque tu crois en Dieu et Le suis, tu devrais tout Lui offrir et ne devrais pas faire des demandes ou des choix personnels, et tu devrais arriver à satisfaire les intentions de Dieu. Puisque tu as été créé, tu devrais te soumettre au Seigneur qui t’a créé, car tu ne peux pas intrinsèquement te dominer toi-même, et tu n’as aucune capacité naturelle à contrôler ton propre destin. Puisque tu es une personne qui croit en Dieu, tu devrais poursuivre la sainteté et le changement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que, dans notre foi, nous ne devrions pas chercher à profiter de la grâce de Dieu ou à toujours exiger qu’Il nous aime. Au lieu de cela, nous devrions nous positionner en tant qu’êtres créés pour expérimenter l’œuvre de Dieu, et expérimenter toutes les personnes, tous les événements et toutes les choses que Dieu a arrangés. Même si la souffrance et les épreuves viennent, lorsque nous ne comprenons pas les intentions de Dieu, nous devrions nous soumettre, prier et faire des recherches fréquemment, réfléchir aux tempéraments corrompus que nous avons révélés, nous repentir, changer, et nous en tenir à nos devoirs pour satisfaire Dieu. C’est ce qu’un être créé devrait faire. Je n’avais vécu que dans des environnements confortables auparavant. J’étais comme une fleur dans une serre, incapable de résister au vent et à la pluie. J’étais trop fragile et ma stature trop petite, et il avait suffi d’un peu de difficulté pour que je devienne négative et faible, et face aux épreuves et aux épurements, je n’avais pas du tout été capable de rester ferme. Après avoir traversé cette situation, ma stature s’est un peu développée, j’ai gagné une certaine compréhension de ma corruption, et j’ai aussi fini par mieux comprendre l’œuvre de Dieu. Cela m’a été vraiment bénéfique !
Aujourd’hui, bien que la maladie de ma fille ne soit pas complètement guérie et qu’elle se manifeste encore parfois, et que je me sente angoissée et dévastée lorsque je la vois malade, je ne suis plus aussi contrainte par cela, et je suis devenue capable de faire mes devoirs normalement. Ce changement et cette compréhension sont le fruit des paroles de Dieu.