55. Comment je me suis libérée des tentations de l’argent, de la gloire et du gain

Par Su Yan, Chine

Quand j’étais jeune, ma famille était pauvre et, souvent, mon entourage me tyrannisait et mes proches et mes amis me regardaient de haut et me snobaient. J’ai donc pris la résolution de devenir une personne riche et renommée quand je serais grande, pour que les gens me respectent et m’admirent. En 2000, la société pharmaceutique où on travaillait, mon mari et moi, a fait faillite, et on a donc ouvert deux pharmacies par la suite. Au début, on gérait l’entreprise honnêtement, et comme j’étais pharmacienne diplômée et que j’avais quelques connaissances en pharmacologie, la plupart des médicaments que je préparais étaient efficaces pour nos clients, et ils me faisaient confiance. Mais au bout d’un certain temps, j’ai remarqué que même si on travaillait dur tous les jours, on gagnait très peu, alors que nos pairs gagnaient de plus en plus d’argent, et qu’ils possédaient non seulement des maisons et des voitures, mais qu’ils achetaient aussi des devantures de magasins. Je savais que leur argent provenait de méthodes douteuses, mais je ne voulais pas les imiter et gagner de l’argent de manière immorale. Toutefois, au fil du temps, tentés par l’argent, on a commencé à apprendre de nos pairs, en utilisant des méthodes fourbes pour gagner de l’argent, comme mélanger des ingrédients médicaux bon marché avec des ingrédients coûteux et les vendre ensemble, et les clients constataient certains effets après les avoir pris. Non seulement ça nous permettait de garder nos clients, mais aussi de gagner plus d’argent. Parfois, j’avais mauvaise conscience, mais quand je pensais au fait que tout le monde faisait pareil, je me disais que si on gérait notre entreprise dans les règles, on ne gagnerait pas d’argent, alors on a simplement suivi le mouvement. Je me disais aussi que tant que je gagnais plus d’argent, mon fils n’aurait pas à s’inquiéter pour ses études ou son mariage, qu’on serait soutenus et en sécurité, mon mari et moi, pour la deuxième partie de notre vie, et que je serais aussi considérée comme une personne qui a réussi et qui est renommée. Après quelques années de dur labeur, nos deux pharmacies ont lentement commencé à prospérer, et on a acheté une maison et une voiture, et on a constitué quelques économies. Les gens autour de nous, y compris les parents et les amis, ont commencé à m’admirer et à m’envier, et ma vanité était grandement satisfaite.

Juste au moment où j’étais plongée dans mes rêves de richesse, quelque chose d’inattendu s’est produit. En septembre 2012, mon mari, un ami et moi, on a été invités à une fête d’anniversaire, mais contre toute attente, on a eu un accident de voiture en chemin, qui a fait un mort et trois blessés. Non seulement mon mari a été blessé et hospitalisé, mais comme c’était lui qui conduisait, notre famille devait payer une lourde indemnité. Ce malheur soudain m’a causé une grande douleur et j’ai failli m’effondrer mentalement. À ce moment-là, quelqu’un m’a partagé l’Évangile de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que les êtres humains sont créés par Dieu et que notre destin est contrôlé et régi par Lui. J’ai aussi compris que ce n’est qu’en se présentant devant Dieu et en acceptant Son salut qu’une personne peut connaître le vrai bonheur et la vraie joie. Peu à peu, j’ai cessé de ressentir autant de douleur dans mon cœur et j’ai commencé à être disposée à remettre ces difficultés entre les mains de Dieu. Contre toute attente, mon mari est sorti rapidement de l’hôpital et, au final, notre famille n’a pas eu à payer beaucoup d’indemnités. J’étais profondément reconnaissante envers Dieu. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Christ des derniers jours apporte la vie et apporte le chemin durable et éternel de la vérité. Cette vérité est le chemin par lequel l’homme obtient la vie et elle est le seul chemin par lequel l’homme connaîtra Dieu et sera approuvé par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seul Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle). Dans les derniers jours, Dieu exprime la vérité pour purifier et sauver l’humanité, pour libérer les gens du sombre pouvoir de Satan et leur donner la vie éternelle, et pour les amener dans le royaume de Dieu. C’est la seule chance pour les humains d’être sauvés. Je me sentais si chanceuse d’avoir pu me présenter devant Dieu dans cette vie et accepter Son salut, et je me suis décidée à suivre Dieu correctement dans cette vie.

À cette époque, je m’occupais de nos entreprises pendant la journée et j’allais à des réunions le soir, et quand j’avais le temps, j’allais aussi prêcher l’Évangile. En 2014, j’ai été choisie pour être diaconesse d’abreuvement. Je savais que ce devoir était important et je voulais le faire bien, mais la pharmacie ouvrait tôt tous les jours, et parfois j’étais tellement occupée que je ne pouvais même pas faire mes dévotions, et en général, j’avais à peine le temps de me tenir silencieuse devant Dieu et de lire Ses paroles assidûment. Quand je me réunissais avec des frères et sœurs, je me contentais de lire les paroles de Dieu et d’échanger sur quelques paroles et doctrines, mais ce n’était pas très utile ni édifiant pour les autres. Parfois, j’étais tellement occupée par nos activités que je reportais les réunions, et intérieurement, je ressentais un profond sentiment de culpabilité et de malaise. J’ai songé aux paroles de Dieu : « Lorsque votre cœur est empli de joie et que vous êtes récompensés pour votre labeur, n’êtes-vous pas démoralisés de ne pas vous être armés de suffisamment de vérité ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). J’ai aussi lu que la parole de Dieu dit : « Ce qui habite vos pensées de chaque instant, ce n’est ni Moi ni la vérité qui vient de Moi, mais votre mari ou votre femme, vos fils, vos filles, ce que vous mangez, ce que vous portez. Vous vous demandez comment vous pouvez gagner une jouissance toujours meilleure, toujours pluslevée. Mais même quand vous vous repaissez à en éclater, êtes-vous autre chose qu’un cadavre ? Même quand vous vous parez extérieurement de si belles tenues, n’êtes-vous pas encore un cadavre ambulant dénué de vie ? Vous vous tuez à la tâche pour manger jusqu’à ce que vos cheveux grisonnent, mais personne n’est prêt à sacrifier un seul de ses cheveux pour Mon œuvre. Vous vous affairez constamment, vous mettez votre corps à l’épreuve et vous vous creusez la cervelle pour votre chair et pour vos fils et vos filles, mais aucun de vous ne se soucie ni ne tient compte de Mes intentions. Qu’espérez-vous encore obtenir de Moi ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis sentie très coupable et j’ai éprouvé un profond sentiment de culpabilité. Chaque jour, j’étais occupée à gagner de l’argent, et parfois mes dévotions et ma participation aux réunions étaient irrégulières, et je ne pouvais pas abreuver correctement mes frères et sœurs. Non seulement ça retardait ma propre poursuite de la vérité, mais ça entravait également l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. Aujourd’hui, l’Évangile du Règne de Dieu se diffuse rapidement, et il faut davantage de personnes pour prêcher l’Évangile et témoigner de Dieu. Il fallait que je me concentre de tout cœur sur mon devoir, et que je consacre une partie de mes efforts au travail de l’Évangile, mais j’avais profité de l’abreuvement et de la provision de Dieu tout en manquant à mon devoir, et je me préoccupais encore de mon avenir, de ma renommée et de mes gains. Je déployais énormément d’efforts pour gagner de l’argent, mais je ne tenais pas compte des intentions de Dieu. J’avais réellement une dette immense envers Dieu ! Après mûre réflexion, j’ai décidé de transférer l’une des pharmacies. Même si mes revenus allaient diminuer, j’aurais plus de temps pour poursuivre la vérité et faire mon devoir. Mais mon mari n’était absolument pas d’accord. Et puis, à l’époque, l’Administration nationale de supervision pharmaceutique avait introduit de nouvelles réglementations, ce qui impliquait que seuls les pharmaciens agréés pouvaient ouvrir des pharmacies, et dans notre comté, sur plus d’une centaine de pharmacies, seules quelques-unes avaient les qualifications requises pour être exploitées, et on en possédait deux. Ça voulait dire qu’à mesure que nos concurrents disparaîtraient, nos affaires continueraient à aller de mieux en mieux. Beaucoup de nos pairs nous enviaient, et mon mari était ravi, il me disait : « Avec deux pharmacies, on peut gagner au moins 400 000 yuans par an ! » L’entendre dire ça m’a remué le cœur et je me suis dit : « On a travaillé dur toutes ces années pour gagner une petite somme d’argent, et maintenant on a une super opportunité de se faire beaucoup d’argent. Si on continue comme ça pendant encore quelques années, on va faire fortune. Peut-être que je vais simplement attendre d’avoir gagné plus d’argent avant de me consacrer à plein temps à mon devoir. » Alors j’ai continué à gérer la pharmacie tout en faisant mon devoir. Mais les affaires de nos pharmacies devenaient de plus en plus prenantes, et parfois, juste au moment où j’étais sur le point de me rendre à une réunion, un client insistait pour que je prépare son médicament, ce qui me faisait arriver en retard à la réunion. Même quand je restais à la maison et que je n’allais pas à la pharmacie, les clients m’appelaient ou me contactaient pour obtenir des médicaments ou des conseils médicaux, ce qui me dérangeait, perturbait mes pensées et m’empêchait de lire tranquillement les paroles de Dieu. Une autre fois, j’avais prévu d’aller prêcher l’Évangile avec mes frères et sœurs, mais je n’ai pas pu y aller parce qu’il y avait une affaire urgente à la pharmacie. Chaque fois que je reportais une réunion ou que je manquais à mon devoir, je me sentais très coupable. Chaque jour, j’étais occupée par mes affaires et je n’avais pas le temps de poursuivre la vérité ou de faire mon devoir. Si ça continuait, mon cœur allait s’éloigner de plus en plus de Dieu. Je persistais à vouloir transférer l’une des pharmacies, mais mon mari n’était pas d’accord et a commencé à faire obstruction à ma foi, il a même menacé de divorcer si je continuais à croire en Dieu. Je me suis sentie très tiraillée à cause de ça. Alors que je me sentais déchirée, quelque chose d’inattendu s’est produit, ce qui m’a finalement fait réfléchir.

Mon mari a soudainement été possédé par un démon pendant plusieurs jours parce qu’il vénérait des esprits malfaisants. En voyant son état anormal, j’ai été terrifiée. J’ai lu les paroles de Dieu : « Sur terre, toutes sortes de mauvais esprits sont toujours à la recherche d’un endroit où se reposer et cherchent inlassablement des cadavres humains qui puissent être dévorés. Mon peuple ! Tu dois rester sous Mes soins et Ma protection. Ne sois jamais dissolu ! Ne te comporte jamais imprudemment ! Tu dois dédier ta fidélité à Ma maison, et c’est seulement grâce à la fidélité que tu peux monter une contre-accusation contre la tromperie des démons. En aucun cas tu ne dois te comporter comme par le passé, faisant une chose devant Ma face et une autre derrière Mon dos ; si tu agis de cette façon, tu es déjà sorti du champ de la rédemption. N’ai-Je pas proféré des paroles comme celles-là plus qu’il n’en fallait ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 10). Mon mari ne croyait pas au vrai Dieu et vénérait les mauvais esprits comme des dieux. Par conséquent, il était tourmenté par Satan et les mauvais esprits. Même si je croyais au vrai Dieu, je vivais toujours sous l’emprise de Satan. Je poursuivais des choses matérielles et je vivais liée par l’argent. Je ne lisais pas correctement les paroles de Dieu et je ne pouvais pas mener à bien mon devoir. Si je continuais comme ça, j’allais m’éloigner de plus en plus de Dieu, et une fois que j’aurais perdu la protection de Dieu, je pourrais me faire prendre par Satan à tout moment. La situation de mon mari m’a servi d’avertissement ; je ne pouvais plus rester aussi obstinément dans l’illusion. Pendant cette période, un directeur adjoint du bureau des impôts que je connaissais a été diagnostiqué d’un cancer à un jeune âge. Il avait beaucoup d’argent et était très apprécié de beaucoup de gens, mais face à la mort, aucune somme d’argent ni aucune renommée ne pouvait l’aider. À ce moment-là, je me suis demandé : « Quelle est vraiment la finalité de la vie ? Est-ce simplement de vivre pour l’argent ? À quoi servent l’argent et la renommée face à la mort ? En fin de compte, est-ce qu’on ne repart pas tous les mains vides en quittant ce monde ? »

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu et j’ai acquis une compréhension plus claire de la racine de la poursuite de l’argent, de la gloire et du gain. Dieu Tout-Puissant dit : « “L’argent fait tourner le monde” est une philosophie de Satan. Elle prévaut dans l’humanité tout entière, dans toutes les sociétés humaines : vous pourriez dire que c’est une tendance. En effet, elle a été instillée à tous les hommes, qui au début n’acceptaient pas ce dicton, mais lui ont ensuite donné leur accord tacite lorsqu’ils sont entrés en contact avec la vie réelle et ont commencé à sentir que ces mots, en fait, étaient vrais. Ce processus n’est-il pas celui de la corruption de l’homme par Satan ? […] Satan utilise l’argent pour tenter les gens et les corrompt en leur faisant adorer l’argent et vénérer les choses matérielles. Et comment cette adoration de l’argent se manifeste-t-elle chez les gens ? Ne sentez-vous pas que vous ne pourriez pas survivre dans ce monde sans argent, que même un jour sans argent serait tout simplement impossible ? Le statut des gens est basé sur la quantité d’argent qu’ils possèdent, tout comme le respect qu’ils inspirent. Les pauvres courbent le dos de honte alors que les riches profitent de leur statut élevé. Ils gardent la tête haute, ils sont fiers, ils parlent fortement et vivent avec arrogance. Qu’est-ce que ce dicton et cette tendance apportent aux gens ? N’est-il pas vrai que beaucoup de gens feraient n’importe quel sacrifice afin d’obtenir de l’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas leur dignité et leur intégrité en quête de plus d’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas la possibilité d’accomplir leur devoir et de suivre Dieu à cause de l’argent ? Perdre l’occasion de gagner la vérité et d’être sauvé, n’est-ce pas la plus grande des pertes pour les gens ? Satan n’est-il pas sinistre d’utiliser cette méthode et ce dicton pour corrompre l’homme à un tel degré ? Cela n’est-il pas une ruse malveillante ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). « Les gens passent leur vie à courir après l’argent et la gloire ; ils se raccrochent à ces brins d’espoir, pensant qu’ils sont leur seule source de soutien, comme si, en les ayant, ils pouvaient continuer à vivre, à l’abri de la mort. Mais ce n’est que lorsqu’ils sont sur le point de mourir qu’ils se rendent compte combien ces choses sont distantes d’eux, combien ils sont faibles face à la mort, combien ils volent facilement en éclats, combien ils sont seuls et impuissants, sans aucun recours. Ils se rendent compte que la vie ne peut pas être achetée avec l’argent ni avec la gloire, que peu importe la richesse d’une personne, peu importe la hauteur de sa position, tous les hommes sont pareillement pauvres et insignifiants face à la mort. Ils se rendent compte que l’argent ne peut pas acheter la vie, que la gloire ne peut abolir la mort, que ni l’argent ni la gloire ne peuvent prolonger la vie d’une personne d’une seule minute, d’une seule seconde » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris qu’on m’avait inculqué dès mon plus jeune âge de nombreux poisons sataniques tels que « L’argent fait tourner le monde », « L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture » et « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes ». Je pensais qu’avec de l’argent, on avait tout, et qu’on pouvait gagner l’admiration et le respect des autres et vivre une vie heureuse et épanouie. Je pensais que c’était le genre de vie qui avait un sens et de la valeur, alors je voulais devenir riche et une personne fortunée et renommée. Je traitais l’argent, la renommée et le gain comme mon élément vital, mon soutien et ma sécurité dans la vie. Mais qu’est-ce que l’argent, la renommée et le gain m’avaient réellement apporté ? Étaient-ils réellement mon soutien et ma sécurité ? Est-ce qu’ils m’avaient apporté une véritable joie, une véritable paix ? Au fil des ans, j’avais fait tout ce que je pouvais pour gagner de l’argent. J’avais même eu recours au fait de tromper les clients pour gagner de l’argent malhonnêtement, malgré ce que me disait ma conscience. Pourtant, quand j’avais gagné de l’argent et que ma vanité avait été satisfaite, j’avais finalement réalisé que posséder ces choses ne soulageait pas le vide et la douleur au fond de mon cœur, et que ça m’aidait encore moins à atteindre le bonheur et la joie que je désirais. Au contraire, ça me donnait mauvaise conscience. Surtout lors de cet accident de voiture, sans la protection de Dieu, notre famille n’aurait pas su comment continuer à vivre, et je crains que je serais décédée d’une mort soudaine et prématurée. J’ai pris conscience que l’argent, la gloire et le gain ne peuvent pas acheter la vie, ni apporter la paix et la sécurité, et qu’ils ne sont pas mon véritable soutien, car seul Dieu est mon véritable soutien. Pourtant, je m’accrochais encore fermement à l’argent, à la gloire et au gain. L’argent, la gloire et le gain étaient comme des chaînes qui me liaient. Je voyais clairement le salut de Dieu, et je comprenais un peu la valeur et le sens de la poursuite de la vérité, mais je voulais encore croire en Dieu tout en poursuivant la richesse. J’étais réellement stupide ! J’ai songé à ce que le Seigneur Jésus a dit : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Matthieu 6:24). « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). Pendant les dernières années où j’avais cru en Dieu, j’avais passé beaucoup de temps et d’énergie à gagner de l’argent, et jusqu’à ce moment-là, je n’avais pas compris grand-chose de la vérité ni eu la moindre entrée dans la vie. Si je continuais comme ça, peu importe le montant de mon salaire, et peu importe à quel point je jouissais du plaisir matériel ou de la réputation que je gagnais, si je ne gagnais pas la vérité, au final, je ne gagnerais rien. Si je perdais l’occasion d’être sauvée par Dieu à cause de mon désir de gagner de l’argent, et que je ruinais ma vie, est-ce que ce ne serait pas faire preuve d’un manque de prévoyance et sacrifier mon avenir pour des gains dérisoires à court terme ? J’ai vu que les soi-disant paroles de sagesse comme « L’argent d’abord » et « L’argent fait tourner le monde » sont des mensonges de Satan et des paroles diaboliques qui fourvoient et corrompent les gens, et que ce sont des pièges qui incitent les gens à s’éloigner de Dieu et à Le trahir, ce qui les conduit en enfer. Ce sont les stratagèmes de Satan pour dévorer l’âme des gens ! Les intentions de Satan sont si insidieuses et malintentionnées !

J’ai alors lu les paroles de Dieu : « Le monde est-il vraiment ton lieu de repos ? Peux-tu vraiment parvenir au moindre petit sourire de satisfaction vis-à-vis du monde en évitant Mon châtiment ? Peux-tu vraiment te servir de ton plaisir éphémère pour recouvrir le vide de ton cœur et le néant qui ne peut pas être caché ? Tu peux tromper n’importe qui dans ta famille, mais tu ne pourras jamais Me tromper. À ce jour, tu es toujours incapable de trouver les délices qu’offre la vie, parce que ta foi est trop faible. Je t’exhorte : mieux vaut Me consacrer sincèrement la moitié de ta vie que passer toute ta vie dans la médiocrité et les préoccupations de la chair, endurant toute la souffrance qu’un homme peut à peine supporter. À quoi sert-il de te chérir autant et de fuir Mon châtiment ? À quoi sert-il de te cacher de Mon châtiment momentané pour ne récolter qu’une éternité d’embarras, qu’une éternité de châtiment ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce que signifie être une personne véritable). « Dieu cherche ceux qui désirent ardemment qu’Il apparaisse. Il cherche ceux qui sont capables d’entendre Ses paroles, ceux qui n’ont pas oublié Sa commission et Lui offrent leur cœur et leur corps. Il cherche ceux qui sont aussi soumis que des enfants devant Lui et ne Lui résistent pas. Si tu te consacres à Dieu sans être empêché par aucune puissance ni aucune force, alors Dieu te regardera avec faveur et t’accordera Ses bénédictions. Si tu as une haute position, une réputation honorable, possédant de grandes connaissances, détenteur d’actifs abondants et soutenu par beaucoup de gens, ces choses ne t’empêchent pas pour autant de venir devant Dieu pour accepter Son appel et Sa commission, ni de faire ce qu’Il te demande, alors tout ce que tu feras relèvera de la cause la plus significative sur terre et de l’entreprise la plus juste de toute l’humanité. Si tu rejettes l’appel de Dieu pour ton statut et tes propres objectifs, tout ce que tu fais sera maudit et même méprisé par Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). Les paroles de Dieu m’ont profondément émue et encouragée. Dieu m’a prédestinée à naître dans les derniers jours, pas seulement pour subvenir aux besoins de ma famille, ni seulement pour avoir des enfants, mais pour me présenter devant Dieu afin d’accepter Son salut, pour connaître la souveraineté de Dieu et me soumettre à Lui, pour assumer les responsabilités d’un être créé, pour accomplir les devoirs d’un être créé, et pour poursuivre la vérité et avoir une vie riche de sens et qui ait de la valeur. Tel est le but et la direction de ma vie. Maintenant, l’œuvre de Dieu est presque terminée et Dieu espère que davantage de personnes se présenteront devant Lui pour accepter Son salut. Par conséquent, il faut que je renonce à mes poursuites matérielles et que je fasse mon devoir, et en faisant mon devoir, il faut que je poursuive la vérité pour obtenir le salut de Dieu. Voilà la vie la plus riche de sens. En songeant à ça, j’ai décidé d’abandonner mon entreprise et de me consacrer à mon devoir à plein temps. Je ne travaillerais plus à en perdre la santé pour l’argent, la gloire ou le gain.

Quand mon mari a appris que je prévoyais de transférer une pharmacie, il a été pris d’un accès de rage, il a menacé de divorcer et a même dit qu’il me dénoncerait pour ma croyance en Dieu. J’ai songé à la façon dont le PCC torture et même tue sans être inquiété ceux qui croient en Dieu, et je me suis sentie un peu effrayée et faible. J’ai prié Dieu dans mon cœur, en Lui demandant de me donner de la foi et de la force. Après avoir prié, j’ai pensé au fait que Dieu est souverain sur tout, et que des questions telles que de savoir si mon mari me dénoncerait ou si la police s’en prendrait à moi étaient toutes entre les mains de Dieu. Avec Dieu comme appui, je n’avais plus peur. En voyant que je refusais de faire des compromis, mon mari a appelé mes parents et leur a demandé de me convaincre. Mon père m’a dit avec colère : « Pourquoi tu abandonnerais une bonne affaire et refuserais de l’argent facile juste pour croire en Dieu ? Tu es folle ? » Ma mère a dit avec des larmes dans la voix : « Si tu arrêtes de gagner de l’argent, qu’est-ce qui va arriver à ton fils ? Tu ne te soucies pas de nos pensions de retraite ? » Mon mari a commencé à utiliser des tactiques à la fois douces et dures, en disant : « Si tu ne tiens pas compte de toi-même, pense au moins à notre fils. Il est encore jeune et, plus tard, il aura besoin d’argent pour ses études, pour se marier et pour acheter une maison. Il y aura toutes sortes de choses pour lesquelles il faudra de l’argent. Tant qu’on gagnera de l’argent pour l’instruction, le mariage et la maison de notre fils, je ne t’empêcherai pas de croire en Dieu. » Après les avoir entendus dire ces choses, je me suis sentie un peu ébranlée et je me suis dit : « Ils n’ont pas tort. On vit dans un monde difficile et la concurrence est de plus en plus intense. Mon fils va avoir besoin de beaucoup d’argent pour ses études, son mariage et sa maison. Est-ce que je devrais écouter mon mari et continuer à travailler pendant encore un an ou deux pour gagner plus d’argent pour mon fils ? » Je me sentais vraiment peinée et tiraillée, alors j’ai invoqué Dieu, en Lui demandant de protéger mon cœur.

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si tu es déterminé à rompre totalement avec Satan, mais n’es pas équipé des armes efficaces pour le vaincre, alors tu seras toujours en danger. Au fil du temps, quand tu auras été tellement torturé par Satan que tu seras à bout de force, que tu n’auras toujours pas pu rendre témoignage, que tu ne te seras toujours pas complètement libéré des accusations et des attaques de Satan contre toi, alors tu auras peu d’espoir de salut. En fin de compte, quand la conclusion de l’œuvre de Dieu sera proclamée, tu seras toujours sous l’emprise de Satan, incapable de te libérer, et ainsi tu n’auras jamais ni chance ni espoir. Cela implique donc que ces hommes seront complètement sous la captivité de Satan » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Les paroles de Dieu m’ont réveillée à temps. Satan voulait utiliser mon inquiétude pour mon fils pour me maintenir piégée dans la poursuite de l’argent, en souhaitant que je devienne esclave de l’argent et incapable d’échapper à ce vortex. Si je continuais comme ça, quand l’œuvre de Dieu se terminerait, je n’aurais gagné aucune vérité, et je finirais en enfer avec Satan. J’avais failli tomber dans le piège de Satan ! Mon mari avait menacé de divorcer pour m’empêcher de faire mon devoir, et il voulait même me dénoncer. Son but était de me garder à la maison pour gagner de l’argent, et si je ne pouvais pas gagner de l’argent pour lui, il voulait me livrer à la persécution du PCC. En quoi y avait-il le moindre amour conjugal là-dedans ? Il me traitait simplement comme un outil pour gagner de l’argent. Je me suis rendu compte qu’on n’était pas du même genre, mon mari et moi, et qu’on ne suivait pas le même chemin. S’il voulait divorcer, ce serait en fait une bonne chose pour moi, car une fois libérée des contraintes familiales, je pourrais croire en Dieu librement. Puis je me suis dit : « Je veux gagner plus d’argent pour mon fils, pour qu’il ait un jour une bonne vie, mais ça, c’est ne pas croire que la destinée d’une personne est entre les mains de Dieu. Dieu a déjà prédestiné l’avenir de mon fils, et peu importe mes revenus, je ne peux pas changer sa destinée. Je ne peux que confier mes parents et mon fils entre les mains de Dieu et me soumettre à tous Ses arrangements. C’est le choix le plus sage. » En songeant à ça, j’ai pris ma décision. Peu importe comment mon mari me persécutait ou me faisait obstacle, je resterais ferme dans mon témoignage.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « L’homme doit poursuivre le fait de vivre une vie qui a du sens et ne devrait pas se contenter de sa situation actuelle. Pour vivre à l’image de Pierre, il doit posséder les connaissances et les expériences de Pierre. L’homme doit poursuivre des choses plus élevées et plus profondes. Il doit poursuivre un amour plus profond et plus pur envers Dieu et une vie qui a de la valeur et du sens. Cela seul est la vie ; seulement alors l’homme sera comme Pierre. […] Tu dois endurer des souffrances pour la vérité, tu dois te sacrifier pour la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et tu dois subir davantage de souffrance pour gagner plus de la vérité. C’est ce que tu devrais faire. Tu ne dois pas rejeter la vérité pour la jouissance de l’harmonie familiale, et tu ne dois pas perdre la dignité et l’intégrité d’une vie pour un plaisir temporaire. Tu devrais poursuivre tout ce qui est beau et bon et tu devrais poursuivre un chemin plus significatif dans la vie. Si tu mènes une vie aussi banale et mondaine, et que tu n’as pas le moindre objectif à poursuivre, n’est-ce pas là gâcher ta vie ? Qu’as-tu à gagner d’une vie pareille ? Tu devrais abandonner tous les plaisirs de la chair pour une seule vérité et ne pas rejeter toutes les vérités pour un peu de plaisir. Ce genre de personnes n’ont ni intégrité ni dignité ; il n’y a aucun sens à leur existence ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, j’étais profondément émue. Dans les derniers jours, Dieu a exprimé toute la vérité qui sauve les gens. Seuls ceux qui gagnent la vérité peuvent recevoir les soins et la protection de Dieu, et survivre aux grandes catastrophes. Si je restais piégée dans le bourbier de l’argent, de la gloire et du gain, et que je ne pouvais pas m’échapper, je perdrais ma chance d’être sauvée ! Il fallait que je poursuive sérieusement la vérité, que je cherche à changer mon tempérament, et que je mène à bien mon devoir en tant qu’être créé. Même si je n’avais pas compris beaucoup de vérité au cours de ces années, j’avais gagné une certaine compréhension de mon tempérament corrompu à travers l’exposition des paroles de Dieu, et j’avais aussi vu les conséquences de la poursuite de l’argent, de la gloire et du gain. Ces gains-là ne peuvent pas être achetés avec une quelconque somme d’argent. Un changement de tempérament n’est pas quelque chose qui se produit du jour au lendemain et ça nécessite de faire l’expérience de beaucoup du jugement et du châtiment de Dieu pour y parvenir. Il fallait que je saisisse cette occasion pour poursuivre l’objectif de gagner la vérité et la vie. J’ai donc exprimé ma position à mon mari et à mes parents. J’ai dit : « Dieu est le Seigneur de la création, et nous sommes tous des êtres créés. Croire en Dieu et vénérer Dieu est parfaitement naturel et justifié. Si vous ne croyez pas en Dieu, c’est votre choix, mais vous ne devez pas m’empêcher de croire en Dieu et de faire mon devoir. » Devant ma fermeté, ma famille n’a rien dit de plus. Grâce aux merveilleux arrangements de Dieu, la pharmacie a rapidement été transférée avec succès, et j’ai enfin pu me consacrer à temps plein à l’accomplissement de mon devoir. Dieu soit loué !

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