62. Protéger le travail de l’Église est ma responsabilité
En 2019, je faisais un devoir textuel dans l’Église. Un jour, j’ai appris que Sœur Yuan Li, de l’Église de Qingyuan, avait été élue dirigeante. Quand j’ai entendu cette nouvelle, j’ai été un peu choquée. Je connaissais bien Yuan Li. Elle était enthousiaste dans la réalisation de son devoir et avait toujours été très active dans la prédication de l’Évangile. Elle ne craignait pas la souffrance ou l’épuisement. Cependant, quand elle avait été dirigeante auparavant, elle avait toujours poursuivi la réputation et le statut, elle s’était toujours exaltée et mise en avant. De plus, quand des problèmes avaient surgi, elle n’avait pas guidé ses frères et sœurs pour rechercher la vérité et apprendre des leçons. Au contraire, elle avait semé la discorde, de sorte que ses frères et sœurs avaient vécu dans un état où ils étaient pris entre le bien et le mal et le travail de l’Église avait aussi été affecté. Et bien que les dirigeants supérieurs lui aient donné des conseils et l’aient aidée en de nombreuses occasions, elle ne l’avait pas accepté et avait même avancé des arguments pour se défendre. Finalement, elle avait été renvoyée. Après son renvoi, elle n’avait pas véritablement haï et regretté sa propre corruption. Yuan Li ne semblait pas être quelqu’un qui poursuivait la vérité. Elle ne convenait pas pour un poste de dirigeante. Selon les principes, les gens qui sont élus dirigeants doivent être des gens qui poursuivent la vérité. Autrement, l’entrée dans la vie de tous les frères et sœurs de l’Église sera affectée et le travail de l’Église sera retardé. Je voulais signaler le comportement de Yuan Li aux dirigeants supérieurs, mais j’ai ensuite pensé que l’Église de Qingyuan avait fait l’objet de plusieurs vagues massives d’arrestations. De nombreux frères et sœurs avaient été arrêtés par le PCC et il y avait alors de réelles difficultés à élire un dirigeant. Si j’avançais une opinion différente, les dirigeants supérieurs penseraient-ils alors que je pinaillais et que je les plaçais dans une position délicate ? Je ne ferais rien qui offense les dirigeants. De plus, j’avais quitté l’Église de Qingyuan depuis un moment. Peut-être que Yuan Li avait gagné une certaine compréhension et qu’elle s’était repentie pendant cette période. J’ai alors pensé que Yuan Li n’avait effectivement pas poursuivi la vérité dans le passé. Je pouvais écrire une lettre aux dirigeants supérieurs en partageant mes pensées et je pouvais demander si Yuan Li avait montré un quelconque signe de repentance. J’assumerais ainsi mes responsabilités. Mais quand il s’est vraiment agi de l’écrire, j’ai commencé à réfléchir : « Si Yuan Li a été élue, alors les dirigeants supérieurs la connaissaient certainement et l’avaient observée. Les dirigeants supérieurs comprennent plus la vérité et saisissent plus les principes que moi. S’ils ont été d’accord, alors Yuan Li devait convenir pour être élue. Je n’ai pas besoin de mentionner cela. En plus, je fais seulement des devoirs textuels tandis que Yuan Li est dirigeante de l’Église. Même si elle ne convient pas à ce devoir, c’est une question pour les dirigeants supérieurs. Ce ne sont pas mes affaires. Si je signale les problèmes avec Yuan Li, penseront-ils que je m’implique dans des choses qui ne me concernent pas et auront-ils une mauvaise opinion de moi ? Je ferais mieux de laisser les choses en l’état. » Alors, je ne l’ai pas signalée.
Plus tard, nous avons déménagé vers une nouvelle maison d’hébergement dans le secteur de l’Église dont Yuan Li était responsable. Quand Yuan Li est venue nous distribuer des lettres, nous avons parlé ensemble de nos états. Yuan Li a dit que la sœur qui était sa partenaire, Zhang Hua, avait un faible calibre et était incapable de faire quelque chose correctement. Une autre dirigeante, Ranran, était d’un bon calibre, mais cédait à la chair et ne portait pas un fardeau en faisant son devoir. Ensuite, elle a parlé de la façon dont elle portait un fardeau en faisant son propre devoir. J’ai pensé : « Pourquoi Yuan Li dénigre-t-elle toujours les autres et se magnifie-t-elle ? » En fait, j’ai un peu mieux compris les choses au sujet de Zhang Hua et de Ranran. Zhang Hua était âgée et il est vrai que son calibre était un peu faible. Mais elle portait un fardeau en faisant son devoir. Ranran était certainement un peu faible à porter un fardeau en faisant son devoir, mais avec des échanges fréquents et une supervision régulière, elle était capable de faire son devoir normalement. Elle n’était pas aussi mauvaise que Yuan Li le disait. La façon dont elle présentait les choses donnait l’impression que ces deux dirigeantes ne faisaient pas du tout leur travail et qu’elle-même faisait tout. À cette occasion, Yuan Li a aussi dit que Ranran avait une mauvaise humanité, énumérant plusieurs incidents. En fait, Yuan Li déformait les faits. J’ai appris de Ranran que Yuan Li se mettait toujours entre Zhang Hua et elle, racontant à chacune d’elles des choses que l’autre avait mal faites et semant le trouble. Cela signifiait que Ranran et Zhang Hua avaient forgé des préjugés l’une sur l’autre et ne pouvaient pas coopérer harmonieusement, avec les différents éléments du travail dans l’Église qui ne donnaient aucun résultat. Donc, j’ai attiré l’attention de Yuan Li sur la nature de ce qu’elle faisait et les conséquences de cela. Le visage de Yuan Li s’est assombri et elle a trouvé des arguments pour se justifier. Après le départ de Yuan Li, mon cœur n’était pas du tout calme. J’ai pensé : « Yuan Li aime se mettre en avant et déprécier les autres et elle n’accepte pas la vérité. La façon dont elle se comporte est constante. Si tu l’évalues selon le principe, cela montre qu’elle ne se repent pas véritablement et qu’elle ne convient pas pour faire un devoir aussi important que celui de dirigeant d’Église. Je dois signaler les problèmes avec Yuan Li aux dirigeants supérieurs. » Cependant, en écrivant la lettre, je me sentais partagée : « D’habitude, je m’entends bien avec Yuan Li. Si je signale les circonstances aux dirigeants en détail, alors ils vont certainement venir vérifier la situation et découvrir ce qu’il se passe. Entre-temps, si Yuan Li découvre que c’est moi qui ai signalé les problèmes avec elle, elle me haïra certainement. Comment serai-je capable de m’entendre avec elle à l’avenir ? De plus, si je rapporte cette affaire, alors les dirigeants diront-ils que je ne fais pas correctement mon devoir textuel et que je m’implique dans des choses qui ne me concernent pas, et alors, auront-ils une mauvaise impression de moi ? Cela pourrait mal se finir pour moi dans les deux cas. Je vais simplement laisser cela de côté. Moins il y a de problèmes, mieux c’est. Avec le temps, les dirigeants découvriront sûrement ses problèmes et la renverront. Je ne vais pas m’en mêler, voilà tout. » Cependant, après, je me suis sentie encore un peu mal à l’aise en y pensant. La nuit, je me tournais et me retournais dans mon lit, incapable de dormir. Alors, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je suis persuadée dans mon cœur que Yuan Li ne convient pas pour faire les devoirs de dirigeante d’Église. Je sais que je dois écrire une lettre et signaler ses problèmes, mais je n’ai pas été capable de mettre cela en pratique. Puisses-Tu me conduire et me guider. » J’ai lu les paroles de Dieu : « Suivre la voie de Dieu ne consiste pas à observer des règlements superficiels ; cela signifie plutôt que lorsque tu affrontes un problème, tout d’abord, tu le considères comme une situation qui a été arrangée par Dieu, une responsabilité qui t’a été impartie par Lui ou une chose qu’Il t’a confiée. Lorsque tu affrontes ce problème, tu devrais même le considérer comme une épreuve de Dieu. Face à ce problème, tu dois avoir une norme dans ton cœur et tu dois penser que ce problème est venu de Dieu. Tu dois réfléchir à la manière de le traiter de telle sorte que tu puisses t’acquitter de ta responsabilité tout en restant fidèle à Dieu, sans provoquer Sa colère ou offenser Son tempérament » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Comment connaître le tempérament de Dieu et les fruits que Son œuvre portera). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les choses que je rencontrais chaque jour étaient toutes arrangées par Dieu. Peu importe ce à quoi je suis confrontée, je dois consciencieusement pratiquer selon les paroles de Dieu, faire mon devoir selon le principe et assumer mes responsabilités et ma loyauté. C’est seulement de cette manière que je peux éviter de faire des choses qui offensent le tempérament de Dieu. En repensant à la façon dont je traitais cette affaire concernant Yuan Li, d’autres pourraient ne pas bien la connaître, mais moi j’étais plutôt capable de la discerner. Yuan Li montrait seulement de bons comportements à l’extérieur. En faisant son devoir, elle se magnifiait souvent et se mettait en avant. Quand des choses lui tombaient dessus, elle ne se concentrait pas sur le fait de chercher la vérité ou d’apprendre des leçons. Elle vivait dans un état conflictuel entre le bien et le mal et n’acceptait pas les conseils et les émondages de ses frères et sœurs. Si elle conduisait les frères et sœurs, cela finirait par nuire à tout le monde. J’étais bien consciente que Yuan Li ne convenait pas comme dirigeante, mais je n’osais pas écrire une lettre pour signaler ses problèmes. J’observais tandis que les intérêts de l’Église étaient lésés. Je n’avais vraiment pas le moins du monde un cœur qui craignait Dieu ! J’ai vu que mon attitude envers le travail de l’Église était trop irrévérencieuse. Je n’assumais simplement pas du tout mes responsabilités et ma loyauté. J’étais complètement en train de protéger mon propre intérêt. Je manquais trop d’humanité ! J’ai senti un énorme regret dans mon cœur et je me suis haïe. Comment pouvais-je être aussi égoïste ?
Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Avoir la connaissance de sa conscience est si précieux, tout comme avoir la capacité de différencier le vrai du faux, et avoir le sens de la justice quand il s’agit d’aimer les choses positives. Ces trois choses sont les plus désirables et les plus précieuses de l’humanité normale. Si tu possèdes ces trois choses, alors tu seras certainement en mesure de pratiquer la vérité. Même si tu ne possèdes qu’une ou deux de ces choses, tu seras tout de même en mesure de pratiquer une partie de la vérité. Examinons la connaissance de la conscience. Par exemple, si tu rencontres une personne malfaisante qui perturbe et interrompt le travail de l’Église, seras-tu en mesure de la discerner ? Es-tu capable de repérer les méfaits évidents ? Bien sûr que oui. Les personnes malfaisantes font de mauvaises choses, et les bonnes personnes font de bonnes choses ; le commun des mortels peut faire la différence d’un seul coup d’œil. Si tu possèdes la connaissance de la conscience, n’auras-tu pas des sentiments et des opinions ? Si tu as des opinions et des sentiments, alors tu possèdes l’une des conditions les plus fondamentales pour pratiquer la vérité. Si tu peux dire et sentir que cette personne fait le mal, et que tu peux le discerner puis exposer cette personne, et permettre au peuple élu de Dieu de discerner cette question, le problème ne sera-t-il pas résolu ? N’est-ce pas là pratiquer la vérité et s’en tenir aux principes ? Quelles sont les méthodes utilisées ici pour pratiquer la vérité ? (Exposer, rapporter et arrêter le mal.) Correct. Agir de cette manière, c’est pratiquer la vérité, et en faisant cela, tu auras rempli tes responsabilités. Si tu peux agir selon les vérités-principes que tu comprends lorsque tu rencontres des situations comme celle-ci, c’est pratiquer la vérité, c’est faire les choses avec des principes. Mais si tu ne possédais pas la connaissance de la conscience, et que tu voyais des gens malfaisants faire le mal, en serais-tu conscient ? (Non.) Et qu’en penseraient les personnes qui ne sont pas conscientes ? “Qu’est-ce que cela peut me faire si cette personne fait le mal ? Elle ne me fait pas de mal, alors pourquoi l’offenserais-je ? Est-ce vraiment nécessaire ? En quoi cela me serait-il bénéfique ?” Ces personnes exposent-elles, dénoncent-elles et empêchent-elles les personnes malfaisantes de faire le mal ? Certainement pas. Elles comprennent la vérité mais ne peuvent pas la mettre en pratique. Ces personnes ont-elles une conscience et une raison ? Elles n’ont ni conscience ni raison. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce qu’elles comprennent la vérité mais ne la mettent pas en pratique, ce qui signifie qu’elles n’ont ni conscience ni raison, et qu’elles se rebellent contre Dieu. Elles ne s’intéressent qu’à la protection de leurs propres intérêts ; elles ne se soucient pas de savoir si le travail de l’Église subit des pertes ou si les intérêts du peuple élu de Dieu sont lésés. Elles ne cherchent qu’à se protéger, et si elles découvrent des problèmes, elles les ignorent. Même lorsqu’elles voient quelqu’un commettre le mal, elles ferment les yeux, et pensent que ce n’est pas grave, tant que cela ne nuit pas à leurs intérêts. Peu importe ce que font les autres, cela semble ne pas les concerner ; elles ne se sentent pas responsables, et leur conscience n’a aucun effet sur elles. D’après ces manifestations, ces personnes ont-elles de l’humanité ? Une personne sans conscience et sans raison est une personne sans humanité. Les personnes sans conscience et sans raison sont toutes malfaisantes : ce sont des bêtes déguisées en humains, capables de tous les méfaits » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris qu’une vraie personne est dotée de conscience et de raison. Elle est capable de distinguer le vrai du faux et a un sens de la justice qui aime les choses positives. Quand elle voit une personne malfaisante qui perturbe et interrompt le travail de l’Église, elle peut le discerner et est capable de le signaler et de l’exposer dans les meilleurs délais pour protéger les intérêts de l’Église afin qu’ils ne soient pas lésés. Une personne dénuée de conscience et de raison se contente d’ignorer les problèmes même si elle les découvre. Elle pense seulement à protéger ses propres intérêts et quand elle voit des gens faire des actions malfaisantes et interrompre et perturber le travail de l’Église, elle ne s’en mêle pas. Elle n’a pas le moindre sens des responsabilités. J’ai pensé à la façon dont l’Église de Qingyuan avait fait l’objet de plusieurs vagues massives d’arrestations. Les frères et sœurs n’avaient pas une bonne vie d’Église, et ils cherchaient un bon dirigeant qui pourrait les aider avec leur entrée dans la vie. Cependant, j’étais bien consciente que Yuan Li ne convenait pas pour être une dirigeante et j’avais peur de l’offenser, peur qu’elle ait des préjugés contre moi et peur que les dirigeants aient une mauvaise impression de moi. Pourtant, même si je comprenais, j’avais fait semblant d’être stupide et je n’avais pas osé signaler les problèmes avec Yuan Li. Je n’avais pas bougé et j’avais regardé le travail de l’Église être lésé et la vie de mes frères et sœurs subir des pertes. J’étais vraiment tellement égoïste et tellement fourbe ! Dans le passé, j’avais cru que j’étais capable d’exécuter certains devoirs dans l’Église ; à l’extérieur, j’avais en partie un bon comportement et je ne faisais rien qui interrompe de façon évidente le travail de l’Église, alors je semblais avoir un peu d’humanité. À présent, je voyais que je n’avais même pas la conscience et la raison dont doit être dotée une personne normale. Je ne méritais pas d’être qualifiée d’être humain ! Si je ne me repentais pas devant Dieu, alors je serais certainement haïe et éliminée par Dieu. Quand j’ai raisonné de cette façon, mon cœur s’est empli de regrets et d’auto-critique. J’ai prié Dieu, voulant pratiquer la vérité et mener à bien mon devoir. Je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Fais tout ce qui est bénéfique à l’œuvre de Dieu, et rien qui soit néfaste aux intérêts de l’œuvre de Dieu. Défends le nom de Dieu, le témoignage de Dieu et l’œuvre de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Sur les décrets administratifs de Dieu à l’ère du Règne). « Tu dois assumer la responsabilité de tout ce qui est lié aux intérêts de la maison de Dieu ou concerne le travail de la maison de Dieu et le nom de Dieu. Chacun de vous a cette responsabilité et cette obligation, et c’est là ce que vous devez faire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Sur les décrets administratifs de Dieu à l’ère du Règne). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que quand les choses arrivent, on doit lâcher ses propres bénéfices et donner la priorité au travail de l’Église. Si on voit des choses dans l’Église qui ne sont pas en accord avec les principes, qui nuisent aux intérêts de l’Église, on doit assumer ses responsabilités, faire respecter le principe et protéger le travail de l’Église. Seulement alors, on peut être un membre de la maison de Dieu et être approuvé par Dieu. Si on reste indifférent, de peur d’offenser les gens, ce n’est pas protéger le travail de l’Église. C’est une offense envers Dieu. Plus tard, j’ai écrit une lettre aux dirigeants signalant les problèmes avec Yuan Li. Les dirigeants se sont organisés pour que quelqu’un vienne vérifier. Après avoir découvert la situation, ils ont vu que Yuan Li se magnifiait et se mettait en avant constamment. Quand des choses arrivaient, elle ne les envisageait pas selon les paroles de Dieu ; elle vivait dans un état conflictuel entre le bien et le mal. Elle incitait aussi à la discorde entre frères et sœurs et constituait une perturbation et une interruption dans le travail de l’Église. À l’aune du principe, elle ne convenait pas comme dirigeante, alors elle a été renvoyée. Quand j’ai appris ce résultat, mon cœur s’est senti plus en paix. J’ai eu l’impression que quand je pratiquais selon les principes, ma conscience ne souffrait pas de reproches et mon cœur était libéré.
Plus tard, j’ai repensé à toutes ces choses : « Pourquoi suis-je incapable de pratiquer selon le principe dès que mes propres intérêts sont en jeu ? Pourquoi pratiquer la vérité est-il si épuisant pour moi ? » J’ai lu les paroles de Dieu : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie et la nature de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et c’est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies des relations mondaines qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer, fourvoyer et corrompre les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. […] L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut dire que la nature de l’homme est corrompue, malveillante, antagoniste et en opposition à Dieu, remplie et imprégnée des philosophies et des poisons de Satan. Elle est entièrement devenue la nature-essence de Satan. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, j’ai compris que Satan utilise les paroles de différents types de grands hommes célèbres pour instiller ses poisons en nous. Par exemple, « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux en dire le moins possible », « Moins il y a de problèmes, mieux cela vaut » et « Qui parle beaucoup se trompe beaucoup. » Je vivais selon ces poisons sataniques et je plaçais mes propres intérêts par-dessus tout le reste. Quoi que je fasse, je l’évaluais sur la base de ce qui m’était bénéfique. Si c’était quelque chose qui me profitait, je le faisais immédiatement sans ajouter un mot ; si c’était quelque chose qui ne m’apportait rien et qui pouvait offenser quelqu’un, je ne le faisais certainement pas. J’étais particulièrement égoïste et fourbe. J’avais bien conscience que Yuan Li ne convenait pas comme dirigeante et je voulais le signaler aux dirigeants supérieurs, mais j’avais peur que, si je le signalais, les dirigeants supérieurs disent que je n’avançais pas dans mes propres devoirs et que je me mêlais de choses qui ne me concernaient pas, et qu’ils aient une mauvaise évaluation de moi. J’avais aussi peur d’offenser Yuan Li et d’affecter notre relation, alors peu à peu, j’avais choisi le silence. Et j’avais cru qu’en faisant cela, je n’offenserais personne et je ne souffrirais moi-même d’aucune perte. De l’extérieur, ma décision semblait très intelligente, mais j’étais en réalité en train d’offenser Dieu. Je voyais que le travail de l’Église était lésé et que frères et sœurs n’avaient pas une bonne vie d’Église, mais je n’étais pas anxieuse ou triste et je n’y prêtais aucune attention. J’agissais comme la complice de Satan. Dieu scrutait tout ce que je faisais avec une parfaite clarté, mais je pensais encore que j’étais intelligente. Comme c’est pathétique ! Comme c’est détestable ! J’ai vu qu’en vivant selon ces poisons sataniques, je comprenais clairement la vérité, mais je ne pouvais pas la mettre en pratique. Je ne pouvais pas distinguer le vrai du faux, je n’avais aucun sens de la justice ni aucune humanité. Je vivais entièrement selon l’affreuse image de Satan, dont j’étais moi-même dégoûtée, et j’étais encore plus détestée et haïe par Dieu. Si je continuais à vivre selon ces philosophies sataniques sans pratiquer la vérité, alors, à la fin, je perdrais complètement ma chance d’être sauvée et je serais punie par Dieu.
En y réfléchissant, je me suis rendu compte que j’avais certains points de vue incorrects. J’étais incapable de traiter correctement les dirigeants et les ouvriers et cela avait aussi pour conséquence que j’étais incapable de pratiquer la vérité. J’ai lu les paroles de Dieu : « Quand quelqu’un, dans l’Église, est promu et formé pour être un dirigeant, il est seulement promu et formé au sens le plus simple ; cela ne signifie pas qu’il est déjà à la hauteur et compétent en tant que dirigeant, ni qu’il est déjà capable d’entreprendre un travail de direction et qu’il peut effectuer un travail concret : ce n’est pas le cas. La plupart des gens ne peuvent pas percer à jour ces choses clairement, et sur la base des produits de leur imagination, ils admirent ceux qui ont été promus. C’est une erreur. Quel que soit le nombre d’années depuis lequel ils croient en Dieu, ceux qui sont promus possèdent-ils vraiment la vérité-réalité ? Pas nécessairement. Sont-ils capables de mettre en œuvre les arrangements de travail de la maison de Dieu ? Pas nécessairement. Ont-ils le sens des responsabilités ? Sont-ils loyaux ? Sont-ils capables de se soumettre ? Quand ils rencontrent un problème, sont-ils capables de chercher la vérité ? On n’en sait rien. Ces gens-là ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Et dans quelle mesure exactement ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Sont-ils capables d’éviter de faire les choses selon leur bon vouloir ? Sont-ils capables de chercher Dieu ? Pendant qu’ils accomplissent un travail de direction, sont-ils capables de se présenter régulièrement devant Dieu pour chercher les intentions de Dieu ? Sont-ils capables de conduire les gens dans la vérité-réalité ? Ils sont certainement incapables de faire de telles choses. Ils n’ont pas reçu de formation et n’ont pas suffisamment d’expériences, ils sont donc incapables de faire ces choses-là. C’est pourquoi promouvoir et former quelqu’un ne signifie pas qu’il comprend déjà la vérité, et cela ne dit pas non plus qu’il est déjà capable de faire son devoir en étant à la hauteur. […] Dans quel but dis-Je cela ? C’est pour que chacun sache qu’il doit aborder correctement les différents types de personnes talentueuses promues et cultivées dans la maison de Dieu, qu’il ne doit pas être dur dans ses exigences envers ces personnes et, bien sûr, qu’il ne doit pas non plus se faire d’elles une opinion irréaliste. Il est stupide de les admirer et de les tenir en haute estime avec excès ; il est inhumain et irréaliste d’avoir des exigences trop sévères à leur égard. Quelle est donc la manière la plus raisonnable de les traiter ? Les considérer comme des personnes ordinaires et, lorsque vous devez faire appel à quelqu’un pour résoudre un problème, échanger avec eux, pour que chacun apprenne des forces de l’autre afin que les deux se complètent. En outre, il est de la responsabilité de chacun de superviser les dirigeants et les ouvriers pour voir s’ils effectuent un travail concret et s’ils peuvent utiliser la vérité pour résoudre les problèmes ; ce sont les normes et les principes pour mesurer si les dirigeants ou les ouvriers sont à la hauteur. Si un dirigeant ou un ouvrier est capable de traiter et de résoudre les problèmes d’ordre général, alors il est compétent. Mais s’il ne peut même pas gérer et régler les problèmes ordinaires, il n’est pas apte à être dirigeant ou ouvrier, et il doit rapidement être retiré de son poste. Quelqu’un d’autre doit être choisi et, le travail de la maison de Dieu ne doit pas être retardé. Retarder le travail de la maison de Dieu, c’est nuire à soi-même et aux autres et ce n’est bon pour personne » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). « Tout le monde est égal devant la vérité, et il n’y a aucune distinction d’âge ou d’infériorité et de noblesse pour ceux qui accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu. Tout le monde est égal devant son devoir, chacun accomplit simplement une mission différente. Il n’y a pas de distinction entre les personnes en fonction de leur ancienneté. Devant la vérité, tout le monde devrait garder un cœur humble, soumis et acceptant. Les gens devraient faire preuve de cette raison et de cette attitude » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que, dans l’Église, à tous les niveaux, les dirigeants sont élus parmi les frères et sœurs. Qu’ils fassent le devoir d’un dirigeant montre qu’ils possèdent quelque chose du calibre nécessaire pour être dirigeant. Or, en les promouvant, la maison de Dieu leur donne seulement l’occasion de se former : cela ne signifie pas qu’ils sont à la hauteur des normes comme dirigeants. C’est pour eux une période où ils poursuivent des changements dans leur tempérament et inévitablement ils ont certains écarts en faisant leur devoir. Nous devons traiter ceci correctement. S’il y a des problèmes, nous pouvons les soulever ensemble et chercher ensemble avec les dirigeants. En plus, les frères et sœurs ont tous la responsabilité de superviser les dirigeants et de protéger le travail de l’Église. C’est un devoir que nous devons faire. Prenons par exemple l’élection de Yuan Li. Les dirigeants m’ont dit plus tard qu’ils venaient d’être transférés d’une autre Église et donc qu’ils ne connaissaient pas le comportement constant de Yuan Li. Sur le moment, ils avaient considéré qu’il n’y avait personne de convenable dans l’Église et ils avaient vu que, de l’extérieur, Yuan Li était assez active en faisant son devoir et avait obtenu certains résultats en prêchant l’Évangile. Ils avaient donc accepté qu’elle soit élue dirigeante. Leur travail présentait aussi des écarts. En analysant les faits, j’ai vu que tout le monde a ses faiblesses et que personne ne peut faire son devoir parfaitement. Les frères et sœurs ont besoin de se compléter les uns les autres. Dans le passé, je pensais que les dirigeants vérifiaient les choses et qu’il ne pouvait pas y avoir de problèmes, mais c’était mes notions et mon imagination. Par ailleurs, quand nous faisons notre devoir dans la maison de Dieu, cela n’a aucune importance que nous soyons un dirigeant ou un croyant ordinaire : Nous faisons des devoirs différents, voilà tout. Dans la maison de Dieu, il n’y a pas de statut plus élevé ou plus modeste. Il n’est absolument pas vrai que les dirigeants ont un statut supérieur à celui des frères et sœurs ordinaires et qu’ils ont le dernier mot. La maison de Dieu est différente du monde non-croyant. Dans la maison de Dieu, la vérité détient le pouvoir et la justice détient le pouvoir. Parce que j’avais été élevée et conditionnée au pays du grand dragon rouge, j’avais cru qu’être dirigeant était la même chose qu’être fonctionnaire – que vous aviez le pouvoir et que vous étiez un niveau au-dessus des croyants ordinaires. Même si je découvrais des problèmes avec des dirigeants, je ne les soulevais pas, parce que je pensais que mettre en avant mon opinion reviendrait à donner aux dirigeants un avis divergeant, les plaçant dans une position gênante. Je croyais aussi que mon devoir était un devoir textuel et que je ne devais pas me mêler de choses qui avaient affaire avec les dirigeants. Je pensais que si je me mêlais de choses qui étaient hors de mes attributions, j’offenserais les dirigeants et que cela irait mal pour moi. Pour me préserver, j’avais traité les dirigeants et les ouvriers de la maison de Dieu de la même façon que les non-croyants traitent les fonctionnaires. Dans mon cœur, je ne croyais tout simplement pas que la vérité détenait le pouvoir dans la maison de Dieu. C’est bien simple : mes points de vue sur les choses étaient tellement ridicules ! En fait, dans la maison de Dieu, peu importe qui émet une opinion. Tant que cela est en accord avec les vérités-principes et que cela profite au travail de la maison de Dieu et aux frères et sœurs, tout le monde l’acceptera et l’adoptera. C’est comme quand j’ai signalé les problèmes avec Yuan Li. Après avoir compris et vérifié la situation, les dirigeants l’ont renvoyée. Cela m’a fait voir encore plus clairement que dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui détient le pouvoir et la justice qui détient le pouvoir.
Un jour, en 2022, j’ai rencontré Wang Min, une dirigeante d’Église. Quand j’ai entendu Wang Min discuter de son état, j’ai découvert qu’elle se plaisait dans le confort et ne portait pas de fardeau en accomplissant son devoir. Elle a dit que, à cause de problèmes personnels, elle était fréquemment en retard ou absente des réunions et qu’elle retardait le travail de l’Église. J’ai échangé avec elle sur le sens qu’il y a à accomplir son devoir, mais elle s’est justifiée en disant qu’elle avait de réelles difficultés. Wang Min a alors commencé à parler de la façon dont, quand elle commençait juste à croire en Dieu, elle avait été influencée par les rumeurs infondées du PCC et qu’elle avait commencé à développer des notions à propos de l’œuvre de Dieu, et donc elle s’était retirée et avait cessé de croire. Plus tard, elle avait attrapé une maladie grave qui ne s’améliorait pas. C’est seulement à ce moment-là qu’elle était revenue et avait continué à croire en Dieu. Pendant qu’elle discutait de cette expérience, elle n’a pas montré le moindre signe de compréhension ou de regret pour sa trahison passée de Dieu. Je lui ai demandé quelles réflexions et quelle compréhension elle avait de cet incident, mais elle ne m’a pas donné de réponse directe. Elle s’est défendue en disant que, à l’époque, les rumeurs du PCC étaient très solides et que c’était pour cette seule raison qu’elle avait été induite en erreur. Elle a même répété certains mots qui blasphémaient Dieu. En l’écoutant parler comme cela, j’ai été vraiment choquée. Il était compréhensible que, quand elle commençait juste à croire en Dieu, elle ne puisse discerner les rumeurs infondées du PCC, mais maintenant, après avoir cru en Dieu pendant plus de dix ans, elle répétait encore des mots qui blasphémaient Dieu. Pire même, elle ne montrait aucune conscience en les disant. Je lui ai lu certaines paroles de Dieu sur la crainte de Dieu et j’ai évoqué la façon dont elle avait parlé et agi. Après la lecture des paroles de Dieu, elle n’a eu toujours aucune réaction. J’ai pensé que cette personne était vraiment insensible et j’ai voulu écrire une lettre aux dirigeants pour leur signaler les problèmes avec Wang Min. Mais mon cœur était partagé. Je me disais : « J’ai entendu que les dirigeants supérieurs prévoyaient de la cultiver. Par ailleurs, c’est la première fois que je rencontrais Wang Min. Si je signalais immédiatement les problèmes avec elle, les dirigeants supérieurs diront-ils que je suis réellement arrogante pour avoir discerné un problème avec cette personne après l’avoir rencontré une seule fois ? Est-ce que cela sera vu comme une façon de mettre en doute leur capacité à discerner ? En plus, si ce que je dis est incorrect et affecte l’Église en promouvant et en cultivant quelqu’un, alors, les dirigeants auront-ils une mauvaise opinion de moi ? » Quand j’ai pensé à cela, j’ai hésité. Je me suis ensuite rendu compte que je pensais encore à préserver mes propres intérêts et j’ai alors prié Dieu en silence. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique et ont fait naître en moi en un sentiment de culpabilité et de honte. Je pouvais déjà discerner que cette personne n’était pas quelqu’un qui poursuivait la vérité et qui ne convenait pas pour être dirigeante. Les dirigeants prévoyaient encore de la cultiver. Si elle était réellement promue, alors cela ne nuirait-il pas aux intérêts de la maison de Dieu ? Je ne pouvais pas continuer à vivre d’une façon aussi égoïste et méprisable. Je devais protéger le travail de l’Église, assumer mes responsabilités et mener à bien mon devoir. Alors, j’ai ensuite signalé les problèmes avec Wang Min aux dirigeants supérieurs. Les dirigeants, après avoir découvert la situation, ont vu que Wang Min était effectivement inapte à être cultivée et ils ont décidé de ne pas la promouvoir pour l’instant.
En 2023, j’ai appris que Wang Min avait été arrêtée et était devenue un Judas. Elle a été expulsée. Quand j’ai appris cela, je me suis rendu compte que si, en vue de me protéger, je n’avais pas signalé la situation en temps et en heure, le dommage fait à l’Église aurait été encore plus grand si Wang Min avait été promue. Ma conscience n’aurait pas été en paix pour le restant de cette vie. Dans le même temps, j’ai compris que je devais signaler les personnes qui ne convenaient pas en temps et en heure et respecter les principes. Il est tellement vital de pratiquer cet aspect de la vérité ! Même si nous avons une compréhension superficielle de la vérité, que nous n’arrivons pas à percer à jour certaines personnes ou certaines choses et que nous sommes un peu imprécis dans le signalement des problèmes, cela n’a pas d’importance. L’essentiel, c’est que si nous pouvons protéger le travail de l’Église, ce cœur est vraiment précieux. Plus tard, quand j’ai vu qui que ce soit dans l’Église faire des choses de façon contraire aux principes, j’ai été capable de le signaler aux dirigeants en temps et en heure, assumant mes responsabilités pour protéger le travail de l’Église. J’ai senti qu’en me conduisant ainsi, mon cœur était au repos et en paix. Je rends grâce à Dieu de m’avoir guidée en faisant ce changement en moi !