65. Faire l’expérience de l’amour de Dieu dans la maladie

Par Yixin, Chine

En 2003, j’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. Peu après, sans même que je m’en rende compte, mes problèmes d’estomac, mon hypotension, mon hypoglycémie et autres affections se sont trouvées guéries. J’étais très heureuse et reconnaissante. Je me suis dit : « Non seulement Dieu prend soin des gens et les protège, mais Il prononce également Ses paroles pour les purifier et les sauver, et Il les emmène vers une merveilleuse destination. J’ai fait le bon choix en croyant en Dieu ! » Chaque jour, je prenais du temps pour lire les paroles de Dieu et apprendre des hymnes, j’étais enthousiaste à l’idée de me dépenser, et je persévérais dans mon devoir qu’il pleuve ou qu’il vente. Durant cette période, ma famille m’a persécutée, mes parents et amis se sont moqués de moi et m’ont calomniée, et le PCC m’a également persécutée et pourchassée, mais ces circonstances ne m’ont pas empêchée de faire mon devoir. Chaque fois que je pensais à ces choses, je comptais mes efforts et mes dépenses, je me disais que j’étais une vraie croyante en Dieu, et j’étais certaine qu’en continuant de la sorte, je serais sauvée et survivrais. J’étais très heureuse.

En 2020, j’ai toussé pendant plusieurs jours, mais je n’y ai guère prêté attention. En 2021, ma toux s’est aggravée. Je toussais à longueur de journée, et quand je me couchais, en particulier, je n’arrivais pas à m’en empêcher. Je toussais à n’en plus savoir quand je m’endormais, j’avais souvent des vertiges, des palpitations, le souffle court et des sueurs froides. Bientôt, mon poids a diminué, passant de plus de 50 kg à 40 kg environ. Plus tard, ma santé s’est dégradée. Mes quintes de toux violentes rendaient toute ma poitrine et mon ventre douloureux, ce qui m’empêchait de me reposer, et je ne me sentais un peu mieux qu’en m’allongeant. Je suis devenue très sensible au froid. Tandis que les autres portaient seulement des vêtements légers, je devais mettre des habits chauds et me couvrir d’épaisses couvertures quand je dormais. Le simple fait d’effectuer de petites corvées me laissait tellement épuisée que je pouvais à peine bouger, j’avais le souffle coupé et j’étais incapable de parler. J’avais le ventre ballonné et douloureux, et il m’arrivait souvent de ne pas pouvoir manger. Partout où j’appuyais sur mon ventre, cela me faisait mal, et c’était pire quand je toussais continuellement. Je me suis dit : « Pourquoi mes symptômes donnent-ils l’impression que j’ai une maladie grave ? » Après la pandémie, je suis allée à l’hôpital pour passer une échographie abdominale. Le médecin m’a dit d’un air grave que j’avais des tas de petits calculs biliaires, et qu’il y avait un épanchement de liquide au niveau de mon bassin, qui ne pouvait être clairement identifié comme de la rétention d’eau ou une congestion sanguine. Il m’a également poussée avec insistance à aller dans un hôpital plus grand pour y subir des examens plus poussés, en disant que je devais y aller immédiatement. J’étais un peu sceptique. Je me disais que, puisque j’avais fait des sacrifices et que je m’étais dépensée pour Dieu pendant toutes ces années, Dieu aurait dû m’éviter de tomber gravement malade. Je pensais : « Certains frères et sœurs n’ont pas fait de sacrifices, ils ne se sont pas dépensés ou n’ont pas souffert autant que moi, mais ils sont en bonne santé et peuvent faire leurs devoirs normalement. J’ai tant souffert et sacrifié, pourtant je ne cesse d’attraper une maladie ou une autre. Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée ? Se pourrait-il que Dieu ait fini par me détester et m’abandonner ? Pour quelle autre raison continuerais-je à souffrir de maladies ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais affligée. Je ne savais pas quoi dire quand je priais Dieu et je ne savais pas quel chapitre des paroles de Dieu lire. Je voulais m’occuper en faisant certains de mes devoirs, mais j’étais trop épuisée pour bouger. J’éprouvais une gêne indescriptible, intérieurement, et je n’arrivais absolument pas à rassembler la moindre énergie.

Le lendemain, je me suis souvenue que le médecin avait dit que mon état était vraiment grave, et je me suis sentie inquiète et bouleversée. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je suis si angoissée à cause de cette maladie. Ma stature est vraiment faible et je ne sais pas comment faire l’expérience de tout cela. Je demande que Tu me guides pour que je comprenne Ton intention sur cette question, et que Tu m’aides à savoir comment faire l’expérience de ce qui va arriver ensuite. » Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir afin d’abandonner tes intentions et tes désirs, et de te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience de souffrances et d’épreuves. Personne ne peut comprendre l’intention de Dieu, connaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou goûter le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu exposent l’intention et l’espoir que les gens ont dans leur foi, ainsi que le sens qui se cache derrière les épreuves et les épurements de Dieu. Dieu ne réalise pas une œuvre dénuée de sens et Il ne fait pas non plus la moindre œuvre qui soit préjudiciable aux gens. Cette maladie qui me frappait ne signifiait pas que Dieu voulait m’abandonner, mais plutôt qu’Il m’éprouvait et m’épurait, qu’Il me purifiait des impuretés dans ma foi. J’ai repensé à l’époque où j’avais été guérie de mes maladies pour la première fois. Je m’étais dépensée avec zèle et j’étais déterminée à rendre Son amour à Dieu sincèrement, et peu importe combien j’avais souffert ou m’étais dépensée, j’avais fait tout cela avec joie et de bon gré. Je m’étais considérée comme quelqu’un qui croyait vraiment en Dieu et j’avais cru que si je continuais ainsi, le salut serait à ma portée. Mais quand la maladie avait frappé à nouveau, mon peu de foi, mon égoïsme et mon incompréhension de Dieu s’étaient trouvés révélés. C’était comme si j’étais devenue une personne différente. C’était exactement comme ce que Dieu exposait quand Il disait : « La plupart des gens croient en Dieu pour le bien de la paix et d’autres avantages. À moins que ce soit à ton avantage, tu ne crois pas en Dieu et si tu ne peux pas recevoir les grâces de Dieu, tu fais la tête. Comment ce que tu as dit pourrait-il être ta vraie stature ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (3)). Pendant tout ce temps, mes sacrifices et mes dépenses avaient été dans mon propre intérêt. En cela, j’avais essayé de tromper Dieu et de marchander avec Lui. J’avais été si égoïste et méprisable, et je n’avais eu absolument aucun désir de satisfaire Dieu. Si je n’avais pas été révélée par cette maladie, je ne me serais pas rendu compte que tous les sacrifices que j’avais fait dans ma foi au fil des années l’avaient été au nom de la grâce et des bénédictions, et que j’avais essayé de marchander avec Dieu. Dieu avait arrangé cette situation et Il m’avait révélée de cette façon par souci de mon salut. Mais je n’avais pas compris l’intention de Dieu, je m’étais plainte de Lui et je L’avais mal compris. Je me suis sentie profondément redevable envers Dieu et je L’ai prié, en souhaitant me repentir.

Ce soir-là, j’ai regardé une vidéo d’hymne des paroles de Dieu intitulée « Tu devrais atteindre les témoignages de Job et de Pierre » : « Tu dis que tu as été conquis, mais peux-tu te soumettre jusqu’à la mort ? Tu dois pouvoir suivre jusqu’au bout, peu importe qu’il y ait des perspectives ou non, et tu ne dois pas perdre la foi en Dieu, indépendamment de l’environnement. En fin de compte, tu dois réaliser deux aspects du témoignage : le témoignage de Job – la soumission jusqu’à la mort – et le témoignage de Pierre – l’amour suprême envers Dieu. D’un côté, tu dois être comme Job : il a perdu toutes ses possessions matérielles et était en proie à la maladie de la chair, mais il n’a pas renié le nom de l’Éternel. Tel fut le témoignage de Job. Pierre a aimé Dieu jusqu’à la mort – quand il a fait face à sa mort, il aimait toujours Dieu, quand il a été cloué sur la croix, il aimait toujours Dieu. Il ne pensait pas à sa propre perspective ou à poursuivre de beaux espoirs ou des pensées extravagantes, et il ne poursuivait que l’amour pour Dieu et la soumission à tous les arrangements de Dieu. Telle est la norme que tu dois réaliser avant de pouvoir être considéré comme quelqu’un qui a porté témoignage, avant de devenir quelqu’un qui a été perfectionné après avoir été conquis » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La vérité intérieure de l’œuvre de la conquête (2)). En écoutant cet hymne, j’ai été émue aux larmes. Job avait fait face à de si grandes épreuves. Il avait perdu sa fortune, ses enfants étaient morts, son corps s’était couvert de douloureux furoncles, néanmoins, malgré ces souffrances extrêmes, non seulement Job n’avait pas renié Dieu et ne s’était pas plaint de Lui, mais il avait loué Dieu, il avait loué Son nom et rendu un témoignage retentissant de Dieu. Pierre avait passé sa vie à chercher à connaître et à aimer Dieu, et même au moment de sa mort, il avait dit qu’il n’avait pas suffisamment aimé Dieu. Que Dieu ait tenu les promesses qu’Il lui avait faites ou non, Pierre avait continué à croire en Dieu et à L’aimer. Pierre avait témoigné de Dieu et réconforté Son cœur. Job et Pierre étaient des gens qui traitaient vraiment Dieu comme Dieu. Ils étaient soumis à Dieu et n’avaient aucun désir de marchander avec Lui ou de Lui adresser des exigences, et Dieu était glorifié par leurs témoignages. Mais quant à moi, quand ma maladie avait empiré et que Dieu n’avait pas satisfait mes désirs et mes exigences, j’avais éprouvé de la résistance et je m’étais plainte, intérieurement. Je n’arrivais même plus à lire les paroles de Dieu et à prier. Je n’étais même pas dotée du strict minimum en matière de soumission ou de raison, et je témoignais encore moins de Dieu. Je n’aurais jamais pensé qu’après avoir cru en Dieu pendant autant d’années et après avoir mangé et bu tant de paroles de Dieu et entendu tant de sermons, je me comporterais encore ainsi et que j’essaierais sans cesse de marchander avec Dieu. J’avais vraiment été égoïste et méprisable ! Plus j’y pensais, plus je me sentais redevable envers Dieu. J’ai pleuré en priant Dieu : « Dieu, j’ai pensé autrefois que faire mon devoir durant toutes mes années de croyance en Toi avait pour but de Te satisfaire, mais grâce aux révélations de cette maladie, je me suis finalement rendu compte que mes sacrifices et mes dépenses étaient entièrement par souci de gagner des bénédictions. Je ne T’ai jamais vraiment traité comme Dieu. Dieu, je suis si corrompue et indigne de Ton amour. Peu importe ce qui se passera quant à ma maladie, je suis prête à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. » Peu à peu, mon état s’est amélioré. J’ai pu faire des efforts dans mon devoir chaque jour, et je n’ai plus été aussi contrainte par ma maladie. Quand j’ai calmé mon cœur pour faire mon devoir, à ma grande surprise, ma santé s’est un peu rétablie, et je n’ai plus eu aussi froid. J’étais si reconnaissante à Dieu ! Ensuite, j’ai continué à prendre des médicaments pour me soigner, tout en faisant mon devoir.

En juillet 2022, j’ai eu une forte fièvre et j’ai toussé pendant plusieurs jours, et je me suis constamment sentie fatiguée. Quand je montais un escalier, j’avais du mal à reprendre mon souffle, et mon cœur battait comme s’il allait éclater. Je me suis dit : « Cette fois, je dois me soumettre et ne pas me plaindre. » Mais en septembre, ma maladie n’a cessé d’empirer. Ma toux est devenue plus fréquente, j’ai eu une fièvre élevée pendant deux semaines consécutives, et mon état ne s’est pas amélioré, même après que j’ai pris des médicaments. Au début, j’ai cru qu’il s’agissait simplement d’un rhume avec de la fièvre, mais mon état ne cessant de s’aggraver, je suis allée à l’hôpital pour passer une visite de contrôle. Le diagnostic initial était un épanchement pleural et le médecin soupçonnait une tuberculose. Le médecin a souligné gravement que, du fait de l’épanchement pleural excessif, mon poumon droit ne fonctionnait plus, il a dit que ma maladie était devenue très grave, que je devais être hospitalisée immédiatement pour être soignée, et que je ne pouvais pas attendre plus longtemps. Mon cœur s’est serré, et j’ai pensé : « Comment ma maladie a-t-elle pu devenir aussi grave ? J’ai été gravement malade plusieurs fois au cours des deux dernières années, et même si je me suis montrée faible, je n’ai jamais cessé de faire mon devoir. Pourquoi mon état ne s’est-il pas amélioré et qu’au contraire, il a empiré ? » Je me sentais très abattue et effrayée, pensant : « Je crois en Dieu depuis 19 ans. J’ai renoncé à ma famille et à mon travail pour faire mon devoir, et j’ai enduré toutes les souffrances que je devais endurer. J’ai fait la course que j’étais censée faire, et peu importe à quel point j’ai été malade, j’ai persisté dans mon devoir. Je pensais qu’en suivant Dieu, je recevrais des bénédictions et serais sauvée, mais maintenant, il s’avère que je suis si malade que je risque de mourir. Si je meurs, je perdrai toute chance d’être sauvée. Tous mes efforts et toutes mes dépenses n’auront-ils alors pas été vains ? » J’ai eu le cœur très lourd en pensant à cela, et je me suis sentie complètement désespérée. À ce stade, je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas dans mon état, et j’ai pleuré en priant Dieu : « Dieu, j’ai l’impression d’être sur le point de mourir. Je n’ai vraiment aucune solution, désormais, et mon cœur est envahi par la douleur. Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ton intention. » Après avoir prié, je me suis souvenue de ces quelques passages des paroles de Dieu :

5. Si tu as toujours été très loyal, avec beaucoup d’amour envers Moi, mais que tu souffres le tourment de la maladie, la contrainte financière et l’abandon de tes amis et de tes proches, ou que tu endures tout autre malheur dans la vie, continueras-tu quand même à M’aimer et à être loyal envers Moi ?

6. Si rien de ce que tu as imaginé dans ton cœur ne correspond à ce que J’ai fait, comment devrais-tu marcher sur ton futur chemin ?

7. Si tu ne reçois rien de ce que tu espérais recevoir, peux-tu continuer à être celui qui Me suit ?

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Un problème très grave : la trahison (2)

Face à ces exigences de Dieu, mon esprit s’est soudainement éclairci. Ces exigences sont les normes selon lesquelles Dieu évalue si le tempérament d’une personne a changé. Elles sont également des conditions pour savoir si un croyant peut recevoir le salut. Ceux qui croient vraiment en Dieu se montrent loyaux et aimants envers Lui, et ils peuvent supporter des tests, quelle que soit la situation. Même si ce que Dieu fait ne s’aligne pas sur leur imagination ou leurs espoirs, ils peuvent quand même suivre Dieu et rester loyaux envers Lui. Je me suis souvenue que j’avais juré devant Dieu autrefois et que j’avais pris l’engagement ferme, quoi qu’il arrive, de Le suivre. Quels que soient les changements de circonstances, et quels que soient les souffrances, les tribulations, les épreuves ou les épurements dont je ferais l’expérience, je m’accrocherais à ma foi en Dieu et je Le suivrais jusqu’à la fin. Mais les faits révélaient que je manquais de foi et que je n’avais absolument aucune raison. Quand la maladie s’abattait sur moi et que je pensais n’avoir aucun espoir de vivre, j’argumentais avec Dieu, me demandant pourquoi, puisque j’avais persisté dans mes devoirs tout au long de mes maladies graves, mon maladie ne s’améliorait pas, mais empirait. J’amenais même devant Dieu toutes mes années de sacrifices et de dépenses, y compris la souffrance de faire mes devoirs tout en étant malade, considérant cela comme un capital et des mérites. Je pensais que, même si je n’avais pas connu de grandes réussites, j’avais souffert, au moins, et que Dieu ne devait donc pas me traiter ainsi. J’argumentais avec Dieu, me plaignant qu’Il me traitait injustement. Je regrettais même mes sacrifices passés. J’étais si rebelle et si déraisonnable ! J’ai vu que mes années de sacrifices et de dépenses dans ma foi avaient simplement eu pour but de gagner grâce et bénédictions en contrepartie. J’ai songé à ceux qui ne croyaient pas en Dieu. Ils mangeaient, buvaient et profitaient de tout ce que Dieu leur avait accordé, mais ne faisaient preuve d’aucune gratitude et n’adoraient pas non plus les cieux, et quand ils faisaient face aux désastres, qu’ils soient naturels ou créés par l’homme, ils se plaignaient des cieux et s’y opposaient. N’étais-je pas pareille à ces incrédules ? En vérité, il est complètement normal que les gens tombent malades en mangeant les grains de la terre. La maladie n’a rien à voir avec le fait de croire en Dieu ou non. Pourtant, je me plaignais de Dieu, je doutais de Lui et vociférais contre Lui à cause de ma maladie. J’ai vu que je n’avais ni conscience ni raison. Mon cœur n’avait pas la moindre crainte de Dieu. Comme j’étais rebelle ! Cette maladie m’a complètement révélée et j’ai vu à quel point ma stature était vraiment pitoyablement faible. Je n’avais absolument aucune loyauté envers Dieu. En y réfléchissant, je me suis sentie profondément coupable. Je me suis alors souvenue de ces paroles de Dieu : « Tout ce temps, J’ai gardé pour l’homme une norme stricte. Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer de ta soi-disant loyauté, car J’abhorre ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toutes choses pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi”. Je méprise votre usage de flatteries pour tenter de Me réjouir, car Je vous ai toujours traités avec sincérité, aussi souhaiterais-Je que vous aussi, vous Me traitiez avec une vraie foi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). « Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! Depuis la fondation du monde jusqu’à ce jour, Je n’ai jamais offert un accès facile à Mon royaume à ceux qui cherchent à s’attirer Mes faveurs. C’est une loi céleste, et personne ne peut la transgresser ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). J’ai ressenti que ces paroles de Dieu avaient autorité et pouvoir, et j’ai également éprouvé le tempérament saint et juste de Dieu, qui ne peut être offensé. La porte du royaume des cieux est gardée par Dieu, et ceux qui sont impurs et corrompus ne sont pas autorisés à entrer dans ce royaume. Dieu ne donnera pas facilement accès à Son royaume à quelqu’un du fait de son labeur ou de ses efforts. Il s’agit là d’une règle divine que personne ne peut enfreindre. J’ai pensé à toutes mes années de foi. J’avais traité mes sacrifices, mes dépenses, souffrances et efforts apparents comme un capital pour entrer dans le royaume des cieux. Je n’avais même pas la soumission la plus élémentaire à Dieu, alors comment Dieu aurait-Il pu ne pas me détester ? Dieu est fidèle, et tout ce qu’Il fait pour l’homme est sincère. Dieu espère également que les gens auront une foi sincère en Lui et une véritable loyauté envers Lui, mais au fil de mes années de foi, j’avais toujours nourri des intentions transactionnelles et essayé de Le tromper dans mes devoirs, et mes tempéraments corrompus n’avaient pas changé le moins du monde. En quoi étais-je qualifiée pour entrer dans le royaume de Dieu ? En pensant à cela, j’ai été saisie d’un sentiment de crainte. J’avais la chance que Dieu me révèle à temps, sinon, j’aurais continué à poursuivre en ayant un point de vue erroné et j’aurais fini complètement anéantie. J’en ai été vraiment reconnaissante à Dieu ! J’ai prié en silence dans mon cœur : « Oh Dieu, je suis si corrompue. Peu importe si ma maladie peut être soignée, je Te confie cette question. Que je vive ou meure, je crois que tout cela est entre Tes mains. » Après avoir prié, je me suis sentie plus rassurée.

De manière inattendue, quand j’ai été prête à me soumettre, mon frère cadet, qui vivait ailleurs, est soudain rentré. Ayant appris que j’étais malade, il s’est donné beaucoup de mal et s’est arrangé pour que je sois soignée dans un hôpital. J’ai eu du mal à en croire mes oreilles. Au point culminant d’une pandémie aussi grave, il était pratiquement impossible de se faire admettre dans un hôpital, quel qu’il soit, je ne me serais donc jamais attendue à être admise et soignée aussi rapidement. Il était très clair à mes yeux que c’était là Dieu qui m’ouvrait un voie de sortie. Avec des larmes de gratitude, j’ai adressé mes remerciements et mes louanges à Dieu du fond de mon cœur ! Après un examen, on m’a diagnostiquée un épanchement pleural et une pleurésie tuberculeuse, et après une opération, mon poumon droit s’est remis à fonctionner normalement. Ma respiration est redevenue régulière et mon moral s’est énormément amélioré. Une semaine après avoir été admise, cet hôpital m’a également aidée à entrer en contact avec une autre antenne, qui soignait la pleurésie tuberculeuse. De cette façon, les deux maladies ont été soignées simultanément. J’ai vu que le moment où mon frère était rentré, et le fait que je puisse être admise à l’hôpital pour être soignée, s’étaient entièrement trouvés entre les mains de Dieu. La situation que Dieu avait arrangée pour moi était quelque chose que je pouvais supporter, et j’ai eu des regrets quant à l’inquiétude, au peu de foi et aux incompréhensions que j’avais révélés vis-à-vis de Dieu. Un mois plus tard, j’ai été autorisée à sortir de l’hôpital. J’ai repris ma vie d’Église et recommencé à faire mon devoir.

Par le biais de cette maladie, j’en suis venue à comprendre que tout ce que Dieu fait a du sens et contient Ses intentions minutieuses. Les souffrances que j’ai endurées étaient dues à ma profonde corruption, et tout cela était également la purification et le salut de Dieu pour moi. Sans cette maladie et l’approche de la mort, je ne me serais pas rendu compte de la gravité de mes intentions à chercher des bénédictions, et j’aurais continué à être trompée par l’illusion que je semblais souffrir et payer un prix. C’étaient l’exposition et le jugement des paroles de Dieu qui m’avaient permis de voir l’égoïsme, le caractère méprisable et l’impureté de ma foi, me permettant de gagner l’objectif et la direction corrects dans lesquels poursuivre, et d’abandonner quelque peu mon intention de chercher des bénédictions. Maintenant, je peux pratiquement vivre et travailler normalement, et même si je fais parfois des rechutes, je sais qu’il s’agit là des souffrances que je dois endurer et, intérieurement, je peux me soumettre. Je ne m’attends plus à ce que Dieu me donne la santé, et je peux également faire mon devoir au mieux de mes capacités, selon mon état physique. Que ma maladie puisse être complètement guérie ou non, je poursuivrai assidûment la vérité, je chercherai à changer mon tempérament et mènerai à bien mon devoir.

Précédent:  64. Comment rester fidèle à son devoir face au danger

Suivant:  66. Je me suis libérée des chaînes de la jalousie

Contenu connexe

43. Perdu et retrouvé

Par Xieli, États-UnisJe suis venu aux États-Unis pour travailler aussi dur que possible en quête d’une vie heureuse et d’un niveau de vie...

34. Un éveil spirituel chrétien

Par Lingwu, JaponJe suis un enfant des années quatre-vingt, né dans une famille paysanne ordinaire. Mon frère aîné, depuis son plus jeune...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger