69. Les conséquences du fait de sauvegarder sa réputation et son statut
Liz était responsable du travail des affaires générales dans l’Église. Roger venait de commencer à se former et n’était pas familier avec le travail des affaires générales, alors Liz le lui a appris patiemment. Après un certain temps, Roger savait comment effectuer les tâches de base, et Liz lui a trouvé un peu de travail. Plusieurs jours ont passé. Quand Liz a vérifié le travail de Roger, elle a découvert que certaines des personnes chargées de sauvegarder les livres avaient été choisies de manière inappropriée et que certains nouveaux venus n’avaient pas reçu les livres des paroles de Dieu en temps voulu. Roger n’avait saisi aucune de ces situations. Quand elle l’a découvert, Liz a pris un ton sérieux et a demandé à Roger pourquoi il n’avait pas effectué ces tâches. Roger a répondu : « Je suis vraiment désolé. Ces derniers temps, j’étais occupé au travail et je n’ai pas vérifié ces choses-là. Mais j’ai assuré le suivi de certaines choses… » Roger a donné toutes sortes de raisons. Liz a senti la colère monter en elle et elle a voulu signaler les problèmes de Roger pour qu’il réfléchisse à son attitude envers l’exécution de son devoir, mais alors que les paroles étaient sur le point de sortir de sa bouche, elle les a ravalées. Elle s’est dit : « Si j’émonde Roger, pourrait-il penser que je suis trop dure ? Si je lui donne une mauvaise impression alors que je viens de commencer à travailler avec lui, va-t-il penser que je suis difficile à vivre ? » Liz a donc changé la façon dont elle allait parler et s’est éclairci la gorge, en se forçant à sourire, alors qu’au départ, son visage avait été très sérieux. D’un ton doux, elle a dit à Roger : « Mon frère, le travail des affaires générales est très important. S’il est retardé, ça va nuire au travail de l’Église. J’espère que tu peux comprendre. Tu es occupé au travail et je peux comprendre tes difficultés. J’espère que tu peux faire de ton mieux pour accomplir les tâches qui te sont assignées. Si tu es occupé, tu peux me le dire et je le ferai. » Roger a dit avec un air coupable : « Ma sœur, je suis désolé. C’est mon problème. Je vais changer. » Après avoir entendu les paroles de Roger, Liz s’est sentie un peu soulagée. Elle s’est dit : « On dirait qu’un ton doux peut aussi résoudre les problèmes. Non seulement cette façon de parler aide mon frère à sauver la face, mais elle lui donne aussi l’impression que je suis facile à vivre. N’est-ce pas une bonne chose ? » Quelques jours plus tard, Liz a appris que Roger avait toujours une attitude assez négligente envers ses devoirs et qu’il n’assurait pas vraiment le suivi du travail. Elle voulait émonder Roger, mais elle s’est alors dit : « Je lui ai fait remarquer ses problèmes il y a quelques jours à peine. Si je vais échanger avec lui à nouveau, est-ce qu’il va penser que je suis agaçante ? Dans tous les cas, il nous faut une période pour désamorcer la tension. Si ça ne marche vraiment pas, alors je ferai ces tâches. » Liz n’a pas consulté Roger, mais elle a pris le travail en main de manière proactive.
Le temps a filé et en un clin d’œil, un mois s’était écoulé. Un jour, Liz a demandé à Sœur Luna : « Roger a travaillé très lentement ces derniers temps. Est-ce que tu sais s’il a été confronté à des problèmes ? » Luna a répondu avec un air abattu : « J’ai échangé avec Roger sur son attitude envers son devoir, mais il dit toujours qu’il est occupé au travail et qu’il n’a pas le temps. » En entendant cette nouvelle, Liz a ressenti quelque chose d’indescriptible dans son cœur. Elle a prié Dieu en silence pour chercher quelles leçons elle devait tirer de cette affaire. Plus tard, elle a lu les paroles de Dieu : « Tous les non-croyants vivent selon la philosophie de Satan. Ce sont tous des personnes complaisantes et ils n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, tu as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu incapable de pratiquer la vérité, de parler avec ton cœur et d’être quelqu’un d’honnête ? Pourquoi es-tu toujours complaisant ? Les personnes complaisantes ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être complaisants, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Quand elle s’est comparée à l’état exposé par les paroles de Dieu, Liz a compris qu’elle était exactement pareille. Elle s’appuyait à chaque instant sur la philosophie des relations mondaines de Satan, en protégeant ses relations interpersonnelles, si bien qu’elle semblait être une bonne personne aux yeux des autres. Elle avait vu Roger retarder le travail et avait voulu lui signaler ses problèmes, mais elle avait eu peur que Roger se fasse une mauvaise opinion d’elle, et qu’il finisse par avoir une mauvaise estime d’elle dans son cœur alors elle ne les lui a pas fait remarquer et ne l’a pas aidé. En tant que superviseuse, elle était censée protéger le travail de l’Église, mais elle avait fini par protéger sa bonne image dans le cœur de Roger et elle n’avait pas assumé les responsabilités qui lui incombaient. Elle n’avait pas le moindre sens de la justice. Encore et encore, Liz a médité dans son esprit ce que Dieu avait dit : « Ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance. » Elle a senti la tristesse lui transpercer le cœur. Depuis le début, tout ce qu’elle avait fait et toutes ses actions étaient détestées aux yeux de Dieu. Liz a donc commencé à réfléchir sur elle-même. Pourquoi est-ce qu’elle ne pouvait s’empêcher d’essayer de protéger sa bonne image dans le cœur des autres ? Quelles pensées contrôlaient ça ?
Pendant ses réflexions, Liz a lu un passage des paroles de Dieu : « La famille ne conditionne pas les gens simplement avec un ou deux dictons, mais avec toute une série de citations et d’aphorismes bien connus. Par exemple, les aînés de ta famille et tes parents mentionnent-ils souvent le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole” ? (Oui.) Ils te disent : “Les gens doivent vivre pour leur réputation. Au cours de leur vie, les gens cherchent uniquement à se forger une bonne réputation auprès des autres et à faire bonne impression. Où que tu ailles, sois plus généreux en distribuant salutations, propos aimables et compliments, et dis davantage de mots gentils. N’offense pas les gens, au contraire, fais plus de bonnes actions et d’actes bienveillants.” Cet effet conditionnant particulier exercé par la famille a un certain impact sur le comportement ou les principes de conduite des gens, avec pour conséquence inévitable qu’ils attachent une grande importance à la renommée et au gain. Autrement dit, ils attachent une grande importance à leur propre réputation, à leur prestige, à l’impression qu’ils créent dans l’esprit des autres et à l’appréciation que les autres ont de tout ce qu’ils font et de chaque opinion qu’ils expriment. En accordant une grande importance à la renommée et au gain, tu accordes à ton insu peu d’importance à la question de savoir si le devoir que tu accomplis est conforme à la vérité et aux principes, si tu satisfais Dieu et si tu fais ton devoir de manière adéquate. Tu considères ces choses comme étant de moindre importance et de moindre priorité, tandis que le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, que ta famille a conditionné en toi, devient extrêmement important pour toi. […] Le dicton : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole” s’est profondément enraciné dans ton cœur et est devenu ta devise. Tu as été influencé et conditionné par ce dicton depuis que tu es jeune, et même maintenant que tu as grandi, tu continues souvent à répéter ce dicton pour influencer la génération suivante dans ta famille et les personnes qui t’entourent. Bien sûr, ce qui est encore plus grave, c’est que tu as adopté ce dicton comme méthode et comme principe pour te conduire et gérer les choses, et même comme objectif et comme direction que tu poursuis dans ta vie. Ton objectif et ta direction sont erronés et le résultat final sera donc nécessairement négatif. Parce que, par essence, tout ce que tu fais, tu le fais uniquement pour ta réputation et uniquement afin de mettre en pratique le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole.” Tu ne poursuis pas la vérité, et pourtant tu ne le sais pas toi-même. Tu penses que ce dicton ne pose aucun problème, car les gens ne devraient-ils pas vivre pour leur réputation ? Comme le dit ce dicton commun : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole.” Ce dicton semble tout à fait positif et légitime, donc tu acceptes inconsciemment son effet conditionnant et tu le considères comme une chose positive. Une fois que tu considères ce dicton comme une chose positive, tu le poursuis et tu le mets en pratique sans t’en apercevoir. En même temps, sans t’en apercevoir, et confusément, tu l’interprètes à tort comme la vérité et comme un critère de la vérité. Lorsque tu le considères comme un critère de vérité, tu n’écoutes plus ce que Dieu dit et tu ne peux pas non plus le comprendre. Tu mets aveuglément en pratique cette devise : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, et tu agis en accord avec elle, et ce que tu en retires finalement, c’est une bonne réputation. Tu as gagné ce que tu voulais gagner, mais ce faisant, tu as violé et abandonné la vérité et raté l’occasion d’être sauvé. Étant donné qu’il s’agit là du résultat final, tu devrais lâcher prise et abandonner l’idée selon laquelle “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, que ta famille a conditionnée en toi. Ce n’est pas quelque chose auquel tu dois t’accrocher, ni un dicton ou une idée que tu dois mettre en pratique en y consacrant toute une vie d’efforts et d’énergie. Cette idée et cette opinion qui te sont inculquées et qu’on t’a conditionné à avoir sont fausses, tu devrais donc les abandonner. La raison pour laquelle tu devrais les abandonner n’est pas seulement qu’il ne s’agit pas de la vérité, mais aussi que cela t’égarera et mènera finalement à ta destruction. Les conséquences en sont donc très graves. Pour toi, il ne s’agit pas d’un simple dicton, mais d’un cancer, d’un moyen et d’une méthode qui corrompent les gens. Parce que, selon les paroles de Dieu, parmi toutes Ses exigences envers les gens, Dieu ne leur a jamais demandé de poursuivre une bonne réputation, ni de chercher le prestige, ni de faire bonne impression, ni de gagner l’approbation des autres, ni d’obtenir d’eux une validation. Il n’a jamais non plus fait vivre les gens pour la gloire, ni pour qu’ils laissent derrière eux une bonne réputation. Dieu veut seulement que les gens fassent bien leur devoir, qu’ils se soumettent à Lui et à la vérité. Par conséquent, en ce qui te concerne, ce dicton est un type de conditionnement émanant de ta famille que tu dois abandonner » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). Après avoir lu l’exposition des paroles de Dieu, Liz a compris que Satan utilise les effets de l’éducation et du conditionnement de la famille pour insuffler une variété de lois sataniques dans le jeune cœur des gens, comme « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce. » Ces poisons sataniques ont fait leur chemin dans le sang et les os des gens, et sont devenus leur nature même. Les gens ne peuvent pas s’empêcher de vivre selon ces choses, et ils considèrent la réputation et le statut comme leur élément vital. Liz a réfléchi au fait que depuis son plus jeune âge, elle avait toujours pris soin de son image dans l’esprit des autres. Pour gagner les éloges de ses parents et de son entourage, elle était plus obéissante que tous les autres enfants, et elle aidait souvent ses parents à faire le ménage. Elle faisait même des corvées pour ses voisins. Quand elle jouait avec ses amis, elle ne se disputait jamais, et ses parents et les gens du village la félicitaient tous d’être une enfant raisonnable. Après le travail, si des collègues demandaient à Liz de les aider, elle disait toujours oui. Parfois, quand il y avait des frictions avec ses collègues, peu importe son mécontentement, elle ne sortait jamais de ses gonds et protégeait constamment les relations harmonieuses qu’elle avait avec ses collègues. Après avoir rejoint l’Église, Liz avait continué à accorder beaucoup d’importance à son image dans l’esprit de ses frères et sœurs. Quand elle voyait que certaines personnes ne faisaient pas leur devoir conformément aux principes ou se montraient superficielles, même si elle voulait clairement le leur faire remarquer et les émonder, elle tenait compte de l’opinion que ces gens pouvaient avoir d’elle et choisissait de les exhorter avec des paroles agréables pour protéger sa relation avec eux. Prenons par exemple sa relation avec Roger. Quand elle avait vu qu’il vivait dans les enchevêtrements de la chair, qu’il traitait son devoir avec une attitude négligente et qu’il retardait le travail, elle aurait dû souligner ses problèmes et échanger avec lui sur la nature et les conséquences du fait de traiter son devoir de cette façon. Toutefois, elle avait eu peur qu’il se fasse une mauvaise opinion d’elle et qu’il dise qu’elle était peu compatissante, et elle avait donc essayé de l’exhorter gentiment avec des paroles agréables. Elle avait même pris en charge le travail que Roger aurait dû faire et l’avait fait elle-même. Comme Roger ne réfléchissait pas vraiment à lui-même et ne se comprenait pas, son attitude envers son devoir n’avait pas changé. Ça avait non seulement entravé son entrée dans la vie, mais aussi retardé le travail de l’Église. Quand elle a compris ça, Liz s’est sentie extrêmement méprisable et malveillante. En tant que superviseuse, elle aurait dû protéger le travail de l’Église, et endosser un fardeau pour l’entrée dans la vie de ses frères et sœurs. Au lieu de ça, tout ce qu’elle avait fait, c’était protéger sa propre image et son statut. Si elle ne renversait pas la situation, elle finirait par être détestée et éliminée par Dieu.
Un jour, pendant des dévotions, elle a lu un passage des paroles de Dieu qui l’a vraiment émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de soi-même. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’être capable de se soumettre à Dieu et à la vérité. C’est aborder son devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses avec des principes et le sens des responsabilités. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur. De plus, Dieu scrute le cœur des hommes et connaît leur situation ; quels qu’ils soient, aucun d’entre eux ne peut berner Dieu. Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, de ne jamais dire du mal des autres, de ne jamais nuire aux intérêts de quiconque, et ils affirment n’avoir jamais convoité les biens d’autrui. Quand il y a des conflits d’intérêts, ils préfèrent même subir des pertes, plutôt que de profiter des gens, et tous les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont rusés et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu pense et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des personnes malfaisantes commettre le mal, ils ne les exposent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Quelle sorte d’humanité est-ce là ? Ce n’est pas une bonne humanité. N’accordez aucune attention à ce que les gens disent ; vous devez voir ce qu’ils vivent, ce qu’ils révèlent et quelle est leur attitude quand ils accomplissent leurs devoirs, et aussi ce qu’est leur état intérieur et ce qu’ils aiment. Si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur leur loyauté envers Dieu, si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur les intérêts de la maison de Dieu, ou si leur amour de leur propre gloire et de leur propre gain l’emporte sur la considération qu’ils montrent pour Dieu, alors de telles personnes possèdent-elles une humanité ? Ce ne sont pas là des personnes avec de l’humanité. Leur conduite peut être vue par les autres et par Dieu. Il est très difficile pour de telles personnes de gagner la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Après avoir lu les paroles de Dieu, Liz a compris qu’une humanité véritablement bonne ne se limite pas à un bon comportement en surface, ou au fait d’être reconnu et loué comme une bonne personne par les autres. Au contraire, c’est être en accord avec Dieu ; être soumis à Dieu ; être loyal envers son devoir ; être capable de protéger le travail de l’Église ; exposer et arrêter rapidement les personnes malfaisantes quand on les voit faire le mal ; et quand on voit des frères et sœurs faire des choses qui violent les principes ou agir selon un tempérament corrompu et nuire aux intérêts de l’Église, c’est être capable d’échanger avec eux avec amour et de les aider ou de les émonder si la nature de leurs actes est grave, de sorte qu’ils agissent selon des principes. Voilà ce que c’est d’avoir une humanité véritablement bonne. Par le passé, Liz avait toujours cru qu’avoir une bonne humanité voulait dire ne pas se mettre en colère, ne pas se disputer ou se quereller, et être gentil et doux avec les autres. À travers l’exposition des paroles de Dieu, elle a finalement compris qu’en réalité, il y avait des tempéraments corrompus qui se cachaient derrière ce genre de « bonne humanité » ; c’était hypocrite et fourbe. Liz a senti qu’elle avait vraiment été trop sotte. Elle a réfléchi à la façon dont elle avait clairement vu Roger retarder le travail, mais non seulement elle ne lui avait pas fait remarquer ses problèmes, n’avait pas échangé sur le sujet et ne l’avait pas aidé, elle avait même prononcé des paroles d’exhortation qu’elle ne pensait pas vraiment dans son cœur. Elle avait fait tout ça pour protéger sa bonne image dans l’esprit des autres. Elle a constaté qu’elle n’était tout simplement absolument pas une personne dotée d’une bonne humanité. Liz a acquis une certaine compréhension de ses problèmes grâce aux paroles de Dieu, et elle a gagné en détermination pour pratiquer la vérité. Cette fois, elle devait rapidement trouver Roger et lui faire remarquer ses problèmes. Si, après avoir échangé avec lui, il n’acceptait pas et ne se repentait pas, alors conformément aux principes, son devoir devrait être réaffecté.
Liz a soudainement pensé à la façon dont Roger vivait toute la journée dans les complications familiales, et à quel point il devait être lui-même très fatigué. Si elle ne faisait que l’émonder et lui signaler ses problèmes, est-ce que ça le rendrait négatif ? Toutefois, si elle ne les lui faisait pas remarquer, elle ne serait pas en mesure de résoudre la question. Quand elle s’est dit ça, Liz ne savait plus comment pratiquer, alors elle a prié Dieu. Ensuite, elle a cherché un chemin de pratique dans les paroles de Dieu. Elle a lu les paroles de Dieu : « Tu dois traiter les vrais frères et sœurs selon les principes de la vérité. Quels que soient la façon dont ils croient en Dieu et le chemin qu’ils empruntent, tu dois les aider dans un esprit d’amour. Quel est l’effet minimum à obtenir ? Premièrement, cela ne les fait pas trébucher et ne les fait pas devenir négatifs. Deuxièmement, cela les aide et les fait sortir du mauvais chemin. Et troisièmement, cela leur fait comprendre la vérité et choisir le bon chemin. Ces trois sortes d’effets ne peuvent être obtenus qu’en les aidant dans un esprit d’amour. Si tu n’as pas de véritable amour, tu ne peux pas obtenir ces trois sortes d’effets, et tu ne peux en obtenir au mieux qu’un ou deux. Ces trois sortes d’effets sont aussi les trois principes pour aider les autres. Tu connais ces trois principes et tu les maîtrises, mais comment sont-ils appliqués réellement ? Comprends-tu vraiment les difficultés des autres ? Ne s’agit-il pas là d’un autre problème ? Tu dois également te demander : “Quelle est l’origine de leur difficulté ? Suis-je capable de les aider ? Si ma stature est trop petite et que je ne peux pas résoudre leur problème, et que je parle sans précaution, je risque de leur indiquer le mauvais chemin. En outre, dans quelle mesure ces personnes sont-elles capables de comprendre la vérité, et quel est leur calibre ? Ont-elles des vues très arrêtées ? Comprennent-elles les questions spirituelles ? Peuvent-elles accepter la vérité ? Poursuivent-elles la vérité ? Si elles voient que je suis plus capable qu’elles et que j’échange avec elles, la jalousie ou la négativité surgiront-elles en elles ?” Ces questions doivent toutes être prises en compte. Après avoir réfléchi et clarifié ces questions, va échanger avec ces personnes, lis plusieurs passages des paroles de Dieu qui s’appliquent à leur problème, et permets-leur de comprendre la vérité dans les paroles de Dieu et de trouver le chemin de pratique. Ensuite, le problème sera résolu et elles sortiront des difficultés. […] Il n’est pas facile de résoudre réellement un problème. Vous devez comprendre la vérité, voir à travers l’essence du problème, puis échanger clairement avec les autres conformément aux vérités-principes, et être capable d’échanger sur le chemin de pratique d’une façon que les autres peuvent comprendre. De cette manière, non seulement les gens comprendront la vérité, mais ils auront aussi un chemin pour la mettre en pratique. Alors seulement le problème pourra-t-il être considéré résolu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). Les paroles de Dieu expliquent extrêmement clairement les principes sur la façon d’aider les gens. Liz a compris qu’il faut agir conformément à la stature des gens et découvrir leurs difficultés réelles pour ne pas les faire trébucher, pour les aider et pour leur faire comprendre les intentions de Dieu, comprendre leur propre tempérament corrompu et trouver un chemin de pratique et d’entrée à partir des paroles de Dieu. De plus, lors des échanges, il faut traiter les gens avec sincérité et on ne peut pas être superficiel avec les gens ou avoir de quelconques autres intentions. Si on se contente de prononcer des paroles agréables qui contredisent ce que l’on a dans le cœur, alors même si on parle gentiment, c’est tout de même hypocrite ; ce sont des affections dénuées de sincérité et de fausses intentions. En revanche, si nos paroles sont sincères et qu’on cherche à aider les gens, alors même si on parle durement ou même qu’on leur fait des reproches, c’est quand même approprié. Si on échange sur la vérité clairement et que l’autre personne comprend la vérité mais ne la met pas en pratique, voire même ne prête aucune attention au travail de la maison de Dieu, alors on peut l’émonder ou la renvoyer dans les cas qui sont graves par nature. Liz a songé au fait que Roger était un nouveau venu et qu’il croyait sincèrement en Dieu. S’il devait aller travailler, c’était uniquement à cause de certaines difficultés réelles dans sa vie, et il ne savait pas comment pratiquer quand il y avait un conflit entre le travail et le devoir. Il fallait qu’elle trouve des passages pertinents des paroles de Dieu axés sur son état et ses difficultés pour échanger et l’aider, souligner les conséquences dangereuses du fait de vivre dans cet état, et échanger sur l’intention de Dieu de sauver l’humanité, sur les batailles spirituelles, et sur un chemin de pratique pour se rebeller contre la chair. Si, après avoir clairement échangé à ce sujet, Roger ne redressait toujours pas la situation, elle pourrait l’émonder ou lui adresser un avertissement, et s’il ne redressait toujours pas la situation, alors il serait renvoyé. Après avoir trouvé un chemin de pratique, Liz a senti son cœur se détendre soudainement.
Le lendemain, Liz a rencontré Roger. Elle a dit : « Frère Roger, je n’ai pas pratiqué la vérité auparavant. Quand je t’entendais dire constamment que tu étais occupé et que tu n’avais pas le temps de faire ton devoir, je me rangeais du côté de ta chair et je faisais preuve de considération pour ta faiblesse. En apparence, je n’ai jamais été stricte avec toi et je n’ai pas souligné tes problèmes. En réalité, je te faisais du mal en agissant ainsi. Maintenant, je veux discuter avec toi d’une question sérieuse. C’est une question liée à notre attitude envers notre devoir… » Après que Liz a eu fini d’échanger avec Roger, ce dernier a dit avec regret : « C’est vrai. J’ai constamment vécu dans la chair, et ma relation avec Dieu a été très distante. Quand mon état était mauvais, j’avais même l’impression que faire mon devoir était un imbroglio. Maintenant, grâce à cet échange, j’ai enfin compris à quel point mon état a été effrayant. Dieu soit loué. Tes paroles m’ont transpercé le cœur, mais elles m’ont été très utiles. À partir de maintenant, je vais faire mon devoir correctement. » Par la suite, même si Roger était toujours très occupé au travail, il a pu organiser son temps de manière raisonnable afin de pouvoir faire son devoir, et il a obtenu quelques résultats. En voyant cette scène, Liz a été très émue. Elle a fait l’expérience du fait que ce n’est qu’en agissant conformément aux paroles de Dieu qu’elle aura un chemin à suivre et qu’elle pourra être utile aux autres. Après cette expérience, Liz était très touchée, et elle a vu que vivre selon les lois sataniques ne ferait que la rendre de plus en plus hypocrite ; elle deviendrait sournoise et fourbe, et finirait par se faire du mal à elle-même et aux autres. Ce n’est qu’en pratiquant conformément aux paroles de Dieu qu’elle peut vivre avec une ressemblance humaine.