79. Je peux enfin accepter mon devoir calmement
En novembre 2023, j’ai été élue pour être prédicatrice, responsable du travail de deux Églises. Lorsque j’ai découvert le résultat, j’ai été assez surprise et un peu nerveuse. J’ai pensé : « Les prédicateurs ont un large mandat et une lourde responsabilité. J’ai déjà été prédicatrice, mais parce que je ne faisais pas un travail réel et que je me complaisais dans les avantages du statut, et que les différents aspects du travail dans l’Église ne donnaient pas de résultats, j’ai été renvoyée. Aujourd’hui, partout, des vagues d’arrestations massives par le PCC ont lieu et l’environnement est très défavorable. Si j’arrange mal le travail et que je porte préjudice aux intérêts de la maison de Dieu, alors je serai sûrement tenue pour responsable. Je pourrais même être renvoyée. Si je fais trop de mal et que je suis révélée et éliminée, alors je perdrai ma chance de salut. Dans ce cas, toutes ces années de croyance en Dieu ne seront-elles pas réduites à néant, comme un château de cartes ? Il serait préférable d’être simplement responsable d’une seule Église en tant que dirigeante. De cette façon, je serais moins en danger. » J’avais l’intention d’écrire une lettre aux dirigeants supérieurs pour expliquer que j’étais lente à comprendre les choses et qu’ils devraient trouver un autre candidat afin de ne pas gêner le travail de l’Église et l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. Cependant, je me suis dit ensuite : « Dieu est souverain et arrange toutes les personnes, tous les événements et toutes les choses que je rencontre chaque jour. J’ai échoué à faire mon devoir auparavant. Se pourrait-il que Dieu me donne une chance de me repentir en faisant ce devoir à nouveau ? De plus, de nombreux frères et sœurs ont été arrêtés, et le travail de l’Église nécessite du personnel. Je ne peux pas aller contre ma conscience et refuser ce devoir maintenant. Ce serait trop blessant pour Dieu. » Je voulais satisfaire Dieu, mais j’avais aussi peur de ne pas bien faire mon devoir et d’être tenue pour responsable. Je me sentais très tiraillée intérieurement, et cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de dormir, j’avais l’impression que mon cœur était écrasé par une grosse pierre.
Le lendemain matin, je me suis ouverte à ma sœur partenaire, Wang Nan, et j’ai cherché avec elle à comprendre mon état. Elle a cherché un passage des paroles de Dieu pour moi. Dieu dit : « Les antéchrists nourrissent ces choses dans leur cœur, qui sont toutes des incompréhensions, de l’opposition, un jugement de Dieu et de la résistance à Son égard. Ils n’ont pas la moindre connaissance de l’œuvre de Dieu. Tout en épiant les paroles de Dieu, Son tempérament, Son identité et Son essence, ils parviennent à ce genre de conclusions. Les antéchrists enterrent ces choses profondément dans leur cœur en se sermonnant : “Prudence est mère de sûreté ; il vaut mieux voler sous les radars ; l’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus ; et l’on est seul au sommet ! Peu importe le moment, il ne faut jamais être cet oiseau qui sort la tête, ne jamais s’élever trop haut ; plus on s’élève et plus dure sera la chute.” Ils ne croient pas que les paroles de Dieu soient la vérité, et ils ne croient pas que Son tempérament soit juste et saint. Ils considèrent tout cela à travers des notions humaines et de l’imagination humaine, et ils abordent l’œuvre de Dieu avec des perspectives humaines, des pensées humaines et une ruse humaine, employant la logique et la pensée de Satan pour définir le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu. De toute évidence, non seulement les antéchrists n’acceptent pas ni ne reconnaissent le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu, mais ils sont au contraire pleins de notions, d’opposition et de rébellion à l’encontre de Dieu et n’ont pas de Lui la moindre connaissance véritable. La définition que donnent les antéchrists de l’œuvre de Dieu, du tempérament de Dieu et de l’amour de Dieu est un point d’interrogation : c’est du doute, et ils sont pleins de scepticisme, de déni et de calomnie à Son égard. Qu’en est-il alors de Son identité ? Le tempérament de Dieu représente Son identité. Avec une vision du tempérament de Dieu comme la leur, leur vision de l’identité de Dieu va de soi : le déni direct. Telle est l’essence des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie VI)). Dieu a exposé que les antéchrists n’admettent pas que les paroles de Dieu sont la vérité. Ils ne croient pas en la justice de Dieu, et ils croient encore moins que la vérité règne dans la maison de Dieu. Ils s’appuient sur leurs notions et leur imagination pour comparer et délimiter l’identité et l’essence de Dieu, et ils sont remplis de doutes sur la justice de Dieu. Ils nient la fiabilité et la justice de Dieu et croient que Dieu n’est pas équitable et juste. C’est un blasphème contre Dieu. En me comparant à l’exposition dans les paroles de Dieu, j’ai vu que le tempérament que j’avais révélé était identique à celui d’un antéchrist. J’avais été élue pour être prédicatrice dans cette élection, mais mon cœur était rempli de méfiance et de doutes envers Dieu. J’étais inquiète : mon mandat serait trop grand et la responsabilité trop lourde, et si je ne faisais pas bien mon devoir et que j’interrompais le travail de l’Église, non seulement je serais renvoyée, mais je risquais aussi d’être éliminée. J’avais utilisé mon cerveau, mes propres notions et mon imagination pour considérer l’œuvre de Dieu, croyant fallacieusement que si l’on porte une grande responsabilité dans l’exécution de son devoir, on sera rapidement révélé, et j’avais trouvé des excuses pour refuser mon devoir. Je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu, et je pensais que la maison de Dieu était comme le monde, qu’elle manquait d’équité et de justice. C’est un blasphème contre Dieu. J’ai réfléchi à la manière dont la maison de Dieu renvoie et élimine les gens conformément aux principes. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas bien fait le travail que l’on sera éliminé – cela dépend des circonstances. Certaines personnes sont renvoyées parce que des problèmes et des écarts apparaissent dans leur devoir et qu’elles ne changent pas les choses après avoir reçu des échanges et de l’aide à maintes reprises. C’est comme lorsque j’étais prédicatrice auparavant et que je n’avais pas fait de travail concret. Pendant cette période, les dirigeants et les ouvriers avaient échangé avec moi et m’avaient aidée, mais je n’avais jamais changé et j’avais interrompu le travail, j’avais donc été renvoyée. Cependant, le renvoi n’est pas équivalent à l’élimination. Lorsque j’avais réfléchi sur moi-même et connu une certaine repentance et un certain changement, l’Église m’avait à nouveau confié un devoir approprié. J’ai vu que le renvoi était un moyen pour Dieu de me sauver. Certaines personnes ont un calibre relativement médiocre et ne sont pas au niveau pour faire un certain travail. Dans ce cas, elles peuvent être réaffectées à un devoir approprié, ce qui est bénéfique pour leur entrée dans la vie et pour le travail de l’Église. Pourtant, les personnes malfaisantes et les antéchrists provoquent constamment des interruptions et des perturbations dans leur devoir. Peu importe combien on échange avec eux, ils ne transforment jamais les choses ; ils refusent obstinément de se repentir et font une multitude d’actes malfaisants. Ils doivent alors être exclus ou expulsés de l’Église. La maison de Dieu traite les gens conformément aux principes. Dans la maison de Dieu, la vérité règne et la justice règne. Je devais considérer les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu. Le fait que Dieu m’accorde cette fois-ci de refaire un devoir de prédicatrice signifiait qu’Il me donnait une chance de me repentir et de changer. C’était l’amour de Dieu, et je ne devais pas me méfier de Dieu et mal Le comprendre. J’ai prié Dieu, disposée à transformer les choses, et j’ai cherché la vérité pour résoudre mes propres problèmes.
Alors que je me préparais à reprendre le devoir de prédicatrice, mon cœur était encore quelque peu sur des charbons ardents. Il se trouvait justement que Sœur Liu Xin avait également été dans cet état auparavant, alors elle a cherché plusieurs articles de témoignage d’expérience à me faire lire, et un passage des paroles de Dieu cité dans ces articles m’a beaucoup aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque ne prend pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose prendre ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent de prendre leurs responsabilités dans leurs devoirs parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés. Ceux qui croient en Dieu doivent payer un prix élevé pour gagner la vérité et ils rencontreront de nombreux obstacles pour la pratiquer. Ils doivent renoncer aux choses, abandonner leurs intérêts charnels et endurer certaines souffrances. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront mettre la vérité en pratique. Donc, quelqu’un qui a peur de prendre ses responsabilités peut-il pratiquer la vérité ? Cette personne ne peut certainement pas pratiquer la vérité et encore moins la gagner. Ces gens-là ont peur de pratiquer la vérité, de s’exposer à une perte quant à leurs intérêts ; ils ont peur d’être humiliés, dénigrés et jugés, et ils n’osent pas mettre en pratique la vérité. Par conséquent, ils ne peuvent pas la gagner, et même s’ils croient en Dieu depuis des années, ils ne pourront pas atteindre Son salut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils font en sorte que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Dieu dit que ceux qui ont peur d’assumer des responsabilités dans l’exécution de leur devoir sont égoïstes, méprisables, traîtres et fourbes. Ce type de personne n’a pas d’humanité ; ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu. Ces gens-là ne peuvent qu’être que détestés, abandonnés et éliminés par Dieu. Je me suis souvenue de mon comportement récent. J’ai vu que j’étais le type de personne exposée par Dieu, craignant que les feuilles tombant des arbres ne me brisent le crâne. Lorsque j’avais été élue pour être prédicatrice, même si j’étais consciente que l’environnement était défavorable et que les différents aspects du travail manquaient de personnel, j’avais été égoïste et méprisable, et je m’étais protégée. J’avais prétexté la protection du travail de l’Église et l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs pour refuser mon devoir secrètement en pensant même qu’il était sage d’agir ainsi. En réalité, chacune des pensées que j’avais servait mes propres intérêts. J’ai vu que mon tempérament était véritablement traître et fourbe ! Je vivais selon les poisons sataniques « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Peu importe ce que je faisais, je le faisais pour moi-même. Je croyais en Dieu, mais Dieu n’était pas dans mon cœur ; j’étais exactement comme les incrédules. Si je ne changeais pas, je me détruirais moi-même. Ces frères et sœurs qui croient sincèrement en Dieu et sont loyaux envers Lui peuvent prendre en considération les intentions de Dieu ; peu importe à quel point l’environnement extérieur est défavorable, ils sont disposés à porter un lourd fardeau pour diffuser l’Évangile du Règne, en faisant leur devoir positivement et activement sans tenir compte de leurs gains ou de leurs pertes personnels. Certains frères et sœurs occupent même de multiples fonctions : une personne assume plusieurs devoirs, souffre et paye un prix, et finit par obtenir de bons résultats. Cependant, lorsque je m’étais comparée à eux, j’avais voulu refuser mon devoir à un moment crucial où il y avait besoin de personnel pour le travail de la maison de Dieu, J’avais été totalement dépourvue de conscience ! Je me suis souvenue de la manière dont j’avais été renvoyée de mon devoir auparavant parce que je me complaisais dans les avantages du statut et que je ne faisais pas de travail réel. Dieu ne m’avait pas traitée conformément à mes transgressions, mais Il m’avait même donné une chance de me repentir. Je devais chérir cela encore plus, accepter ce devoir et assumer cette responsabilité. Lorsque j’ai eu compris l’intention de Dieu, j’ai été disposée à accepter ce devoir du fond du cœur.
Plus tard, je me suis présentée devant Dieu à nouveau et j’ai prié Dieu pour chercher ce qui me poussait constamment à penser et à planifier ma propre échappatoire dans l’exécution de mon devoir. J’ai lu les paroles de Dieu : « Ce n’est pas un hasard si les antéchrists sont capables de faire leur devoir – de manière absolue, ils accomplissent leur devoir avec leurs propres intentions et buts et le désir de gagner des bénédictions. Quel que soit le devoir qu’ils font, leur but et leur attitude sont bien entendu inséparables du gain de bénédictions, d’une bonne destination, de bonnes perspectives et du destin de qualité auxquels ils pensent et qui les préoccupent jour et nuit. Ils sont semblables à des hommes d’affaires qui ne parlent de rien d’autre que de leur travail. Quoi que fassent les antéchrists, tout est lié à la gloire, au gain et au statut – tout est lié au gain de bénédictions, de perspectives et d’un destin. Au fond, leur cœur est empli de telles choses ; telle est la nature-essence des antéchrists. C’est précisément à cause de ce genre de nature-essence que les autres sont capables de voir clairement que leur fin ultime est d’être éliminés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Dieu expose que les antéchrists introduisent dans leur croyance en Dieu l’intention de gagner des bénédictions et tentent de marchander avec Dieu. Ils ne croient tout simplement pas du tout en Dieu pour poursuivre un changement dans leurs tempéraments ou pour gagner la vérité. Ils sont sur le mauvais chemin, et leur fin ultime sera l’élimination. Lorsque je me suis comparée avec les paroles de Dieu, j’ai vu que la perspective derrière ma poursuite était identique à celle d’un antéchrist. Entre le moment où j’avais commencé à croire en Dieu et aujourd’hui, je n’avais jamais eu qu’un seul but : gagner des bénédictions. Dans le passé, pour obtenir une bonne issue et une bonne destination, et pour être sauvée et survivre à l’avenir, j’avais été disposée à croire en Dieu et à faire mon devoir, quelle que soit la persécution de ma famille, et même si je devais la quitter. Une fois, j’avais failli être arrêtée par la police, mais je n’avais pas reculé par la suite et j’avais continué à faire mon devoir activement, comme auparavant. Maintenant, alors que le devoir de prédicatrice me réclamait à nouveau, j’avais peur de ne pas bien le faire, d’être tenue responsable et de ne pas avoir une issue favorable, et je voulais donc refuser ce devoir pour me préserver. Peu importe que je sois disposée à faire mon devoir ou non, la première chose que j’avais considérée était mes propres intérêts, et tout cela dans le but de gagner des bénédictions. J’ai vu que ma nature était égoïste et fourbe, et que ma croyance en Dieu était en réalité une tentative de marchander avec Dieu et de Le tromper. J’avais introduit dans ma croyance en Dieu l’intention de gagner des bénédictions, et je ne pouvais simplement pas faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Je me dépensais quelque peu uniquement lorsqu’il y avait des avantages à en tirer. Faire mon devoir de cette manière était purement transactionnel, et il n’y avait absolument aucune sincérité dans cela. Dans ma croyance en Dieu, la perspective qui motivait ma poursuite était fausse, et le chemin que j’empruntais était en totale opposition avec les exigences de Dieu. Comment pourrais-je être sauvée si je continuais ainsi ? Si je ne faisais pas volte-face, je finirais seulement par être éliminée par Dieu.
Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être loyale envers le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec un cœur honnête, ne pas considérer tes intérêts charnels, ne pas être hésitant et ne pas manigancer pour ton propre profit. Ce sont les manifestations de l’honnêteté. Une autre manifestation consiste à accomplir ton devoir correctement, de tout ton cœur et de toutes tes forces, de bien faire les choses, de mettre ton cœur et ton amour dans l’accomplissement de ton devoir afin de satisfaire Dieu. Telles sont les manifestations qu’une personne honnête doit présenter en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai compris que pour être une personne honnête, il faut d’abord avoir un cœur honnête et faire son devoir uniquement pour satisfaire Dieu, sans tenir compte de soi-même ou planifier pour soi-même. Cependant, lorsque je faisais mon devoir, je manigançais pour moi-même en toutes circonstances. Mon cœur était trop fourbe ! J’ai pensé à Noé. Il avait un cœur simple et honnête. Lorsque Dieu lui a ordonné de construire l’arche, il a pu faire preuve de considération pour le cœur de Dieu et accepter la commission de Dieu. Il était obéissant et soumis, et ne pensait pas aux bénédictions ou à la calamité ; à la fin, il a construit l’arche conformément aux exigences de Dieu. Bien que je sois indigne de comparaison avec Noé, je devais l’imiter et être une personne obéissante et soumise, accepter mon devoir avec un cœur simple et honnête, faire de mon mieux pour accomplir les choses que je peux faire, et m’efforcer de répondre aux exigences de l’honnêteté. Deux jours plus tard, j’ai répondu aux dirigeants en leur disant que j’étais disposée à faire un devoir de prédicatrice.
Par la suite, une lettre des dirigeants supérieurs est arrivée, m’informant que le travail d’une Église avait été paralysé après une grande vague d’arrestations et qu’il fallait gérer les conséquences. Ils m’ont demandé si je pouvais m’en charger. Lorsque j’ai lu la lettre, j’ai eu un pincement au cœur : « Si je ne fais pas bien le travail, je serai celle qui en portera la responsabilité ultime. » J’ai pris conscience que cette pensée était incorrecte, et que j’avais encore peur d’assumer des responsabilités. J’ai lu les paroles de Dieu : « Tu dois coopérer de façon positive et active, faire tout ce qui est en ton pouvoir pour accomplir dûment le devoir qui est le tien, et t’acquitter de tes responsabilités et de tes obligations. C’est le devoir de tout être créé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). « Si tu as vraiment le sentiment que tu es chargé d’un fardeau, qu’accomplir ton devoir est ta responsabilité personnelle et que si tu ne le fais pas, tu n’es pas digne de vivre et tu es une bête, que ce n’est que si tu accomplis correctement ton devoir que tu es digne d’être appelé un être humain et que tu peux faire face à ta propre conscience – si tu as ce sens du fardeau lorsque tu accomplis ton devoir – alors tu seras capable de tout faire consciencieusement, et tu seras capable de rechercher la vérité et de faire les choses selon les principes, et ainsi, tu seras en mesure d’accomplir ton devoir correctement et de satisfaire Dieu. Si tu es digne de la mission que Dieu t’a confiée, de tout ce que Dieu a sacrifié pour toi et de Ses attentes de ta part, alors c’est cela, faire réellement un effort » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Les paroles de Dieu m’ont indiqué un chemin de pratique. Je devais accomplir mon devoir de manière positive et proactive. Le travail de cette Église avait été paralysé, et il nécessitait une planification et des arrangements détaillés ; les conséquences devaient également être traitées le plus rapidement possible. Il m’incombait de protéger les intérêts de la maison de Dieu et de préserver la sécurité de mes frères et sœurs. Si je continuais à tenir compte de ma propre issue et à ne pas faire mon devoir de peur d’assumer des responsabilités, alors je ne méritais pas d’être un humain.
Ensuite, je suis allée dans cette Église m’occuper des conséquences. À ce moment-là, j’ai rencontré de nombreuses difficultés, et je me suis appuyée sur Dieu pour les choses que je ne comprenais pas, j’ai cherché de l’aide auprès des dirigeants supérieurs, et j’ai travaillé harmonieusement avec mes frères et sœurs. Plus tard, avec la direction de Dieu, les livres des paroles de Dieu ont été transférés en toute sécurité, et mes frères et sœurs ont fait leur devoir du mieux qu’ils ont pu. Même si le travail d’évangélisation ne faisait toujours aucun progrès, je consacrais toute ma force dans ce travail, et je n’avais plus peur d’assumer des responsabilités. Cela relevait de mon devoir et de ma responsabilité, j’en avais bien conscience, et c’était ce que je devais faire légitimement. En ayant cette pensée, je me suis sentie calme et à l’aise. J’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Pour l’instant, ne te concentre pas sur ce que seront ta destination ou ta fin, ou sur ce qui se passera et sur ce que l’avenir te réserve, ou sur le fait de savoir si tu seras ou non capable d’éviter le désastre et de ne pas mourir. Ne pense pas à ces choses et ne soumets pas de demandes concernant ces choses. Concentre-toi seulement sur les paroles et les exigences de Dieu, parviens à poursuivre la vérité, à bien faire ton devoir, à satisfaire les intentions de Dieu et à éviter de décevoir les six mille ans d’attente de Dieu et Ses six mille ans d’anticipation. Apporte un certain réconfort à Dieu. Laisse-Le voir qu’il y a de l’espoir en toi et laisse Ses souhaits se réaliser en toi. Dis-Moi, Dieu te traiterait-Il injustement si tu faisais cela ? Bien sûr que non ! Et même si, en fin de compte, le résultat n’est pas ce que les gens auraient souhaité, comment devraient-ils traiter ce fait, en tant qu’êtres créés ? Ils devraient se soumettre en toutes choses aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, sans avoir aucun projet personnel. N’est-ce pas le point de vue que les êtres créés devraient adopter ? (Si.) Il est juste d’avoir cet état d’esprit » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Pourquoi l’homme doit-il poursuivre la vérité). Après avoir écouté les paroles sincères de Dieu, j’ai ressenti les intentions minutieuses de Dieu pour sauver les gens, et mon cœur a été profondément touché. Le plan de gestion de six mille ans de Dieu est entièrement destiné à sauver l’humanité. Dieu espère que nous poursuivrons sincèrement la vérité et chercherons à changer nos tempéraments, que nous vivrons une véritable ressemblance humaine, et que nous serons capables d’obéir à Ses paroles, de nous soumettre à Lui et de L’adorer. Ainsi, le cœur de Dieu sera réconforté. Peu importe ce que sera mon issue à l’avenir, la chose essentielle que je dois faire maintenant est de poursuivre la vérité et de bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Dieu soit loué !