92. Échapper au tourbillon de la gloire et du gain
Je suis née dans une famille ordinaire. Nous n’étions pas riches. Mon père était un paresseux qui n’avait pas de vrai travail. Il jouait aussi. Les habitants de notre village nous méprisaient, et je me sentais très inférieure. Dès mon plus jeune âge, je m’étais secrètement fixé un objectif : quand je serais grande, je me démarquerais de la foule et je ferais en sorte de forcer le respect à tout le monde. Ce n’est qu’ainsi que je pourrais me tenir droite et ne pas être méprisée.
À l’école, j’avais toujours eu de très bonnes notes. Mais plus tard, sous les pressions dues au fait d’être dans une classe intensive, j’ai commencé à souffrir de maux de tête fréquents. Mes résultats ont chuté jusqu’à ce que, finalement, j’abandonne l’école. Ma famille me répétait sans cesse : « Tant que tu apprends un métier, tu pourras ouvrir un magasin, être ta propre patronne et réussir tout autant. » Je me disais : « Puisque je ne peux pas gagner l’estime des autres par les études, il y a un proverbe en Chine qui dit : “Il y a trois cent soixante métiers, et dans chaque métier, il y a un maître”. Tant que j’étudie sérieusement pour acquérir une compétence, alors un jour, je pourrai ouvrir une boutique et être ma propre patronne. Alors, mes proches et mes amis commenceront sûrement à me respecter. » Par la suite, j’ai appris les techniques de maquillage. Quand j’ai commencé à travailler, faute d’expérience, je ne pouvais être qu’une simple assistante débutante. Chaque jour, je courais partout pour faire des commissions et des tâches ingrates, me faisant crier dessus et donner des ordres par la professeur de maquillage. Je refusais d’accepter cette situation. Pour apprendre plus vite et accumuler de l’expérience afin de devenir maquilleuse au plus tôt, je travaillais presque tous les jours de 6 heures à 22 heures. Après une période de travail acharné, je suis finalement devenue maquilleuse. Je n’aurais jamais imaginé que ma vie deviendrait encore plus éprouvante après cela. Chaque jour, une fois mon travail terminé, je devais encore faire des heures supplémentaires pour améliorer mes prestations. J’étais épuisée, autant physiquement que mentalement. Mais ensuite, je me suis dit : « “Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes”. Tant que je persévèrerai et que j’améliorerai mes compétences, j’aurai plus de chances d’être complimentée et admirée. » Ainsi, je ne me sentais plus aussi malheureuse. À l’époque, ma mère me parlait souvent de la foi. Je savais que croire en Dieu était une bonne chose, mais je me disais aussi que j’étais trop occupée par le travail, que je n’avais pas le temps, et que j’étais à l’étape où je faisais tout ce que je pouvais pour construire ma carrière. Par conséquent, je ne prenais pas ma foi très au sérieux.
Plus tard, j’ai travaillé comme maquilleuse dans un autre studio, où je suis restée plusieurs années. À force d’efforts, je suis devenue un pilier de mon département. Mes compétences étaient toujours les meilleures, et j’arrivais première en termes de performances presque tous les mois. Ma patronne me félicitait souvent devant mes collègues et leur demandait d’apprendre de moi. Cela satisfaisait énormément ma vanité. En particulier, j’entendais souvent de nombreuses clientes que je ne connaissais pas encore me dire : « Nous avons toutes entendu parler de vous ! Mes amies disent que non seulement vous avez un grand talent, mais que vous êtes aussi une personne formidable. Nous sommes venues ici spécialement pour vous. » Lorsque j’entendais de telles choses, je me sentais de plus en plus satisfaite de moi, et mon désir de poursuivre la gloire et le gain ne faisait que croître. Lorsque j’entendais des gens autour de moi dire qu’une telle, bien que très jeune, avait déjà ouvert sa propre boutique, qu’elle était sa propre patronne et très compétente, j’éprouvais une immense jalousie. Je pensais que moi aussi, j’avais de bonnes compétences, mais que je n’avais simplement pas encore les bonnes conditions financières. J’avais une vingtaine d’années, et tant que je travaillais dur et que je traitais chaque cliente avec sérieux, et me construisais une bonne réputation, alors tôt ou tard, j’aurais moi aussi la possibilité d’ouvrir mon commerce et de devenir ma propre patronne. Chaque fois que j’y pensais, je sentais une vague d’énergie m’envahir, comme si mon sang était électrisé. Je réfléchissais constamment à la manière d’améliorer mes compétences et mes prestations, et je regardais souvent des vidéos de maquillage sur différentes plateformes Internet pour y apprendre de bonnes techniques. Mes collègues cherchaient toutes à finir tôt, mais moi, pour améliorer l’expérience de mes clientes, je passais du temps supplémentaire à prendre des photos et des vidéos d’elles. Je leur demandais de les publier sur leurs réseaux sociaux afin de me faire de la publicité, et quand je voyais ces publications recevoir de nombreux « likes » et commentaires élogieux, je ressentais une immense satisfaction. J’étais souvent la dernière à terminer le travail, et même une fois rentrée chez moi, je discutais encore avec mes clientes pour entretenir de bonnes relations avec elles. Afin de fidéliser les clientes, c’était comme si je vivais chaque jour avec un masque, je prononçais des paroles flatteuses et fausses. Si une cliente était visiblement en surpoids, je lui lançais des compliments tels que : « Vous avez une silhouette parfaite ! Il faut une silhouette comme la vôtre pour bien mettre en valeur vos vêtements. » Certaines clientes n’étaient pas très jolies, et je me creusais la tête pour leur trouver des qualités à complimenter et les flatter pour les rendre heureuses. Quant aux clientes difficiles et exigeantes, même si elles m’exaspéraient intérieurement, je forçais un sourire jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites. Je ne voulais pas vraiment dire des choses contraires à ce que je ressentais, mais je devais le faire pour la gloire et le gain. Même si je suscitais des compliments et de l’admiration dans mon entourage, une fois ce bref moment de joie passé, mon cœur était envahi par plus de dépression et de fatigue. J’étais souvent pensive : Pour gagner l’estime des autres, je travaillais comme une machine tous les jours. En dehors du travail, il n’y avait que plus de travail. Quand ces jours finiraient-ils ? Ma vie allait-elle simplement passer ainsi ? Je me sentais confuse et impuissante. Puis je me suis rappelé que, depuis mon enfance, ma mère m’avait toujours dit d’appeler Dieu à l’aide en cas de difficulté. Durant cette période, j’avais souvent confié mes difficultés à Dieu et j’avais prié : « Ô Dieu, je suis confuse et je suis sous une énorme pression au travail. J’ai même l’impression que ma vie n’a aucun sens. S’il Te plaît, aide-moi ! »
En mai 2021, l’entreprise, qui était habituellement très active à cette période, a connu une saison calme. J’ai souvent eu la chance de me reposer à la maison. Grâce aux frères et sœurs qui me lisaient les paroles de Dieu et échangeaient avec moi lors des réunions, l’angoisse et l’oppression dans mon cœur se sont un peu apaisées. J’ai officiellement accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et j’ai commencé à mener une vie d’Église. Pendant les réunions, chacun s’ouvrait simplement et échangeait sur sa compréhension d’expérience. Tout le monde échangeait pour aider ceux qui rencontraient des difficultés. Personne ne regardait les autres de haut. Quand je me réunissais avec mes frères et sœurs, mon cœur se sentait à l’aise et en paix, et j’ai enfin découvert que les gens pouvaient vivre de cette manière détendue et libérée. Plus tard, parce que je prenais souvent des congés pour assister aux réunions, ma patronne s’est inquiétée que je parte dans une autre entreprise et a demandé à mes collègues de découvrir ce qu’il en était. J’ai pensé à quel point j’avais été assidue au travail au cours de ces dernières années, à quel point j’avais gagné l’approbation de ma patronne, et été un point de mire pour la culture de l’entreprise. Si la patronne voyait que je prenais constamment des congés, finirait-elle par avoir une mauvaise opinion de moi au fil du temps, et cesserait-elle de se concentrer sur le fait de me cultiver ? J’ai commencé à regretter de prendre souvent des congés pour assister aux réunions, et j’ai décidé qu’après cela, je n’assisterais qu’occasionnellement à quelques réunions, à condition qu’elles n’interfèrent pas avec le travail. Mais ensuite, j’ai pensé à mes frères et sœurs qui se réunissaient pour échanger sur les paroles de Dieu, et à la manière dont mon cœur se sentait libéré et débarrassé de la répression, alors que dans mon cœur, je voulais toujours assister aux réunions. Chaque fois qu’une réunion tombait en même temps que le travail, mon cœur se sentait déchiré dans deux directions différentes.
En octobre 2021, mon travail est devenu de plus en plus chargé. Pendant la période de pointe, je n’ai assisté à aucune réunion pendant un mois entier. Sur le coup, je me suis sentie un peu coupable, mais je n’ai pas osé prendre de congé en voyant à quel point l’activité de l’entreprise battait son plein. Chaque maquilleuse avait des clientes réservées à l’avance par l’entreprise, il était donc tout simplement impossible de trouver quelqu’un pour prendre en charge mon travail. Certaines clientes faisaient même des voyages spéciaux depuis d’autres régions, alors je ne pouvais certainement pas les refuser. Si je demandais un congé à ce moment-là, ma patronne serait certainement mécontente. Si la patronne se faisait une mauvaise opinion de moi, elle pourrait me licencier. Après avoir bien réfléchi, j’ai décidé que le travail était en fait plus important. À l’époque, j’étais tellement occupée que je n’ai pas eu de répit pendant un mois entier. Quand j’avais un peu de temps après le travail, ma mère me lisait les paroles de Dieu. Je ne pouvais pas calmer mon cœur, et avant d’avoir entendu quelques phrases, je commençais à m’assoupir. Pour essayer d’atténuer la pression du travail, parfois, je sortais manger, boire, m’amuser avec des amis, et je m’abrutissais de vidéos et de séries télévisées. Même si je ressentais un bonheur bref à ce moment-là, quand je revenais à la réalité et que j’étais confrontée à tous mes problèmes, mon cœur était encore extrêmement réprimé, et je me sentais toujours épuisée, à la fois physiquement et mentalement. Par la suite, ce n’est que lorsque le travail était moins chargé que j’allais aux réunions.
Une sœur, après avoir appris mon état, a cherché un passage des paroles de Dieu à me faire lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Satan utilise la gloire et le gain pour contrôler les pensées des hommes, jusqu’à ce que les gens ne pensent plus qu’à la gloire et au gain. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des souffrances pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, portent n’importe quels jugements et prennent n’importe quelle décision pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, et, portant ces chaînes, ils n’ont ni la force ni le courage de s’en libérer. Sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent d’un pas lourd avec beaucoup de difficulté. Pour la gloire et le gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres au milieu de la gloire et du gain de Satan. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sinistres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens abandonnent la gloire et le gain, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre. Mais, petit à petit, vous reconnaîtrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes massives que Satan utilise pour lier l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu feras une rupture nette avec Satan et détesteras vraiment tout ce qu’il t’a imposé. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’humanité aura un véritable amour et désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que Satan utilise la gloire et le gain pour enchaîner les gens et les amener à s’éloigner de Dieu. Je me suis souvenue de la pauvreté de ma famille pendant mon enfance, et de la manière dont les gens autour de moi me méprisaient. J’avais pour objectif de réaliser de grandes choses et de me démarquer de la foule, afin d’imposer le respect à tout le monde. Même si ma mère me parlait souvent de la croyance en Dieu, je ne le prenais jamais à cœur. Je pensais que j’étais jeune, et que c’était le moment de travailler dur pour ma carrière. Après être devenue maquilleuse, je m’étais creusé la tête en réfléchissant à la manière d’améliorer mes compétences et mes prestations, et je flattais souvent les clientes pour les rendre heureuses afin d’améliorer mes résultats au travail. Afin de bien faire mon travail et de gagner l’estime de plus de gens, j’étais souvent la dernière à quitter l’entreprise, et même après le travail, pendant le peu de temps libre que j’avais, j’aidais à éditer des photos et des vidéos pour des clientes afin de me faire de la publicité. Je rêvais même parfois de choses ayant trait à mon travail. Mon cœur avait été fermement lié par la gloire et le gain pendant longtemps. Lorsque le travail et les réunions tombaient en même temps, je m’inquiétais qu’en prenant trop de congés, ma patronne ne soit pas satisfaite et que cela nuise à l’avancement de ma carrière, alors pendant un mois entier, je n’avais ni assisté aux réunions ni lu les paroles de Dieu. Je me sentais épuisée, tant physiquement que mentalement, et j’essayais de soulager mon stress en regardant des séries télévisées et des vidéos sur Internet. Cela avait conduit mon cœur à s’éloigner de plus en plus de Dieu. Mon cœur se sentait plus vide, voire plus angoissé. J’ai vu que Satan utilisait la gloire et le gain pour me contrôler. Cela me poussait à consacrer tout mon cœur à mon travail, m’empêchant d’aller aux réunions ou de faire mon devoir, et me faisant peu à peu m’éloigner de Dieu, trahir Dieu, et perdre ma chance de salut. Je devais percer à jour le complot de Satan et assister aux réunions autant que possible. J’ai donc prié Dieu pour qu’Il m’aide.
Pendant la période creuse, j’ai pu organiser mon travail de manière à pouvoir aller aux réunions, mais pendant la haute saison, lorsque le travail était plus intense, je devais souvent demander des congés, ce qui déplaisait à ma patronne. Je sentais que trouver constamment des excuses pour prendre des congés n’était pas la solution, mais si je changeais de travail, je perdrais donc la chance de réaliser mon rêve de me démarquer de la foule. Dès que je pensais à laisser tomber mon travail, je n’en avais pas le courage. Mais si je continuais ainsi, je m’éloignerais encore davantage de Dieu, et je finirais par perdre ma chance de salut. Chaque jour, mon cœur semblait déchiré en deux. J’étais en détresse et je souffrais, et je ne savais pas comment choisir. Quand ma mère a découvert mon état, elle m’a lu un passage des paroles de Dieu : « Si vous voulez gagner la vérité et la vie, alors vous devez établir une fondation sur les paroles de Dieu. Cela vous permettra de vous engager sur le chemin de la poursuite de la vérité, qui est le seul but et la seule direction dans la vie. Tu ne seras véritablement l’un des élus de Dieu et tu ne seras véritablement prédestiné par Dieu que si tu permets à Ses paroles et à la vérité d’établir une fondation dans ton cœur. Pour l’heure, vos fondations sont encore instables. Vous pourriez être ébranlés et trébucher en étant seulement confrontés à une petite tentation de la part de Satan, et c’est sans parler d’un désastre ou d’une épreuve de grande ampleur. Il s’agit là d’un manque de fondation, ce qui est très dangereux ! Nombreux sont ceux qui trébuchent et trahissent Dieu quand ils sont confrontés à la persécution ou à l’adversité. Certains commencent à agir inconsidérément quand ils acquièrent un statut, et ils sont alors révélés et éliminés. Vous pouvez tous voir ces choses-là très clairement. Donc, à présent, vous devez d’abord déterminer la direction et l’objectif que vous devez poursuivre dans la vie, ainsi que le chemin que vous devez emprunter, et ensuite apaiser votre esprit et travailler dur, vous dépenser, faire des efforts, et payer un prix pour cet objectif. Mettez de côté les autres sujets pour l’instant. Si tu continues à y réfléchir, cela affectera l’accomplissement de ton devoir et cela affectera la question essentielle de ta poursuite de la vérité et ton salut. Si tu dois penser à chercher du travail, à gagner beaucoup d’argent, à devenir riche, à t’implanter de façon stable dans la société et à trouver ta place, si tu dois songer au mariage et à trouver un conjoint, à assumer la responsabilité de subvenir aux besoins d’une famille et à lui donner une vie agréable, et si tu veux aussi apprendre de nouvelles compétences, afin d’exceller et d’être meilleur que les autres, ne sera-t-il pas exténuant de réfléchir à tout cela ? Combien de choses peuvent tenir dans ton esprit ? Quelle quantité d’énergie une personne a-t-elle au cours de sa vie ? De combien de bonnes années dispose-t-on ? Dans cette vie, c’est entre vingt et quarante ans qu’on a le plus d’énergie. Pendant cette période, vous devez maîtriser les vérités que les croyants en Dieu doivent comprendre, puis entrer dans la vérité-réalité, et accepter le jugement et le châtiment de Dieu, ainsi que Son épurement et Ses épreuves, et parvenir au point où vous ne reniez pas Dieu, quelles que soient les circonstances. C’est la chose la plus fondamentale » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Payer le prix pour gagner la vérité est d’une grande signification). Ma mère a échangé avec moi : « Dieu veut que nos vies aient de la valeur et du sens. Tu es jeune et pleine d’énergie, et je ne m’attends pas à ce que tu sois la principale source de revenu de la famille. J’espère seulement que tu croiras en Dieu de manière appropriée, et que tu utiliseras tes plus belles années pour croire en Dieu et poursuivre la vérité. Ce sont les choses les plus importantes dans ta vie ! Tout ce qui est en dehors de la croyance en Dieu est vide. Si tu ne me crois pas, essaie et tu verras : même si tu mets toute ton énergie dans ton travail, le jour où tu atteindras le succès et la gloire, tu ne seras pas heureuse. De nos jours, il y a beaucoup de gens riches et célèbres, mais sont-ils réellement heureux ? Les désirs des gens ne peuvent jamais être satisfaits. Seules les paroles de Dieu peuvent guider les gens, et leur permettre d’avoir une vie détendue et heureuse chaque jour. » Je me suis dit : « Les désirs des gens sont en effet sans fin. C’est comme lorsque j’ai commencé à travailler. Je manquais d’expérience, mon salaire était bas, et on ne m’accordait aucune importance. Mais après beaucoup d’efforts, je suis devenue un pilier de mon département. J’ai gagné l’estime de tout le monde, et ma rémunération s’est améliorée de mois en mois, mais je n’étais toujours pas satisfaite. J’ai continué à planifier l’amélioration de mes compétences et l’accumulation de contacts pour avoir ma propre carrière et gagner l’estime d’encore plus de gens. Je passais constamment mon temps et mes efforts à la recherche de gloire et de gain. Or même après avoir atteint ces objectifs, j’en voulais encore plus, et mes désirs ne cessaient de croître. En conséquence, non seulement ces choses ne m’ont pas rendue heureuse, mais elles m’ont apporté encore plus de douleur. » J’ai réfléchi un peu plus et j’ai pris conscience des sentiments d’aise et de paix dans mon cœur après avoir lu les paroles de Dieu et j’ai compris qu’un peu de vérité ne pouvait être achetée par n’importe quelle somme d’argent, de gloire ou de gain. Ce n’est qu’en faisant notre devoir que nous pouvons avoir plus d’occasions de faire l’expérience des paroles de Dieu, et ce n’est qu’en nous présentant constamment devant Dieu, en mangeant et buvant Ses paroles, et en priant Dieu tout en faisant notre devoir, que notre croissance de vie sera plus rapide. Mes sœurs qui en étaient venues à croire en Dieu en même temps que moi faisaient toutes des devoirs maintenant, et leur croissance de vie était très rapide. Elles comprenaient aussi la vérité de plus en plus clairement. Mais quant à moi, je voyais combien j’étais occupée par mon travail chaque jour. Je ne participais pas aux réunions, je ne lisais pas les paroles de Dieu, et je ne faisais pas mes devoirs. Il n’y avait pas beaucoup de différence entre moi et les incrédules. Si je continuais ainsi, je ne gagnerais jamais la vérité ! Combien d’énergie peut avoir une personne ? Si elle veut telle chose, mais qu’elle n’est pas disposée à lâcher telle autre, c’est comme si elle essayait de se tenir sur deux bateaux à la fois ; elle finira par tomber. Si je ne pouvais pas faire le bon choix, alors je perdrais vraiment ma chance de salut.
Après m’être débattue intérieurement un certain temps, j’ai proposé ma démission à l’entreprise. J’ai réitéré ma demande à plusieurs reprises, mais elle a été refusée à chaque fois. La patronne m’a parlé plusieurs fois : « L’entreprise ne veut pas perdre une employée aussi exceptionnelle que toi. Si tu as des exigences, merci de les exprimer, et nous ferons de notre mieux pour te satisfaire. Il a dû être difficile de tenir jusqu’ici. » Elle a aussi dit qu’elle allait augmenter mon salaire, me promouvoir au poste de directrice technique, et me donner une prime de 1 000 yuans en plus de mon salaire actuel. Malgré mon refus, il était difficile à mon cœur de lâcher prise. Si je restais et continuais de travailler, non seulement j’aurais un salaire plus élevé, mais je serais aussi promue directrice technique. Ne serais-je pas alors plus proche de mon rêve : me démarquer de la foule ? Cela faisait vaciller ma détermination, déjà pas très solide au départ. Pendant cette période, mes collègues disaient souvent : « Tu es à ce poste depuis si longtemps ; pourquoi veux-tu partir ? Si j’étais à ta place, je ne partirais pour rien au monde. L’entreprise t’accorde beaucoup de valeur, et il y a tant de clientes qui t’apprécient. Comment peux-tu tout abandonner comme ça ? » Quand j’ai entendu cela, mon cœur était hésitant et indécis. Je voulais rester et continuer de travailler, mais je me disais ensuite qu’en optant pour cette vie, je n’aurais pas du tout l’occasion de participer aux réunions ou de faire mon devoir. J’ai pensé aux réunions avec mes frères et sœurs. Tout le monde ouvrait son cœur et échangeait, que ce soit la douleur, la souffrance ou la joie. Ce genre de libération de l’esprit ne se trouve que dans la maison de Dieu !
Plus tard, une sœur est venue me parler, et nous avons lu ensemble un passage des paroles de Dieu : « Dieu ne Se contente pas de payer un prix pour chaque personne pendant les décennies qui vont de la naissance de cette personne à aujourd’hui. Tel que Dieu le voit, tu es venu dans ce monde un nombre incalculable de fois et tu t’es réincarné un nombre incalculable de fois. Qui en est responsable ? C’est Dieu qui en est responsable. Tu n’as aucun moyen de savoir ces choses. Chaque fois que tu viens au monde, Dieu prend personnellement des dispositions pour toi : Il arrange le nombre d’années que tu vas vivre, le type de famille dans laquelle tu vas naître, le moment où tu construiras ta maison et où tu bâtiras une carrière, ainsi que ce que tu feras dans ce monde et comment tu gagneras ta vie. Dieu arrange pour toi une façon de gagner ta vie, afin que tu puisses accomplir ta mission dans cette vie sans entraves. Quant à ce que tu devras faire dans ta prochaine incarnation, Dieu arrange et te donne cette vie selon ce que tu devrais avoir et ce qui devrait t’être donné… Dieu a pris de telles dispositions pour toi à de nombreuses reprises et tu es finalement né à l’ère des derniers jours, dans ta famille actuelle. Dieu a arrangé pour toi un environnement dans lequel tu peux croire en Lui. Il t’a permis d’entendre Sa voix et de revenir devant Lui, pour que tu puisses Le suivre et accomplir un devoir dans Sa maison. C’est seulement grâce à une telle direction de Dieu que tu as vécu jusqu’à aujourd’hui. Tu ne sais pas combien de fois tu es né parmi les hommes, ni combien de fois ton apparence a changé, ni combien de familles tu as eues, ni combien d’ères et de dynasties tu as connues, mais pendant tout ce temps, la main de Dieu t’a soutenu et Il a toujours veillé sur toi. Combien Dieu peine pour l’amour d’une personne ! Certains disent : “J’ai soixante ans. Depuis soixante ans, Dieu veille sur moi, me protège et me guide. Si, quand je serai vieux, je ne peux plus accomplir un devoir et je ne peux plus rien faire, Dieu Se souciera-t-Il encore de moi ?” N’est-ce pas dire une bêtise ? Dieu n’exerce pas Sa souveraineté sur le destin d’une personne, Il ne veille pas sur cette personne et ne la protège pas en S’en tenant à une seule durée de vie. S’il ne s’agissait que d’une seule durée de vie, d’une seule vie, cela ne démontrerait pas que Dieu est tout-puissant et a souveraineté sur tout. Le dur labeur que Dieu accomplit et le prix qu’Il paie pour une personne ne sont pas simplement destinés à arranger ce que cette personne fait dans cette vie, mais à arranger pour elle un nombre incalculable de vies. Dieu assume l’entière responsabilité de chaque âme qui s’est réincarnée. Il œuvre attentivement, Sa vie étant le prix qu’Il paie, guidant chaque personne et arrangeant chacune des vies de cette personne. Dieu trime et paie un prix de cette façon pour l’amour de l’homme, et Il accorde à l’homme toutes ces vérités et cette vie. Si les gens n’accomplissent pas le devoir des êtres créés au cours de ces derniers jours et qu’ils ne reviennent pas devant le Créateur, si à la fin, quel que soit le nombre de vies et de générations qu’ils ont traversées, ils ne font pas bien leurs devoirs et ne répondent pas aux exigences de Dieu, leur dette envers Dieu ne sera-t-elle pas alors trop grande ? Ne seront-ils pas indignes de tous les prix que Dieu a payés ? Ils manqueront tellement de conscience qu’ils ne mériteront pas d’être appelés des gens, car leur dette envers Dieu sera trop grande. Par conséquent, dans cette vie – Je ne parle pas de vos vies antérieures, mais de cette vie –, si tu n’es pas capable de renoncer aux choses que tu aimes ou aux choses extérieures pour le bien de ta mission, tels que les plaisirs matériels et l’amour et la joie de la vie familiale, si tu ne renonces pas aux plaisirs de la chair au nom des prix que Dieu paie pour toi, ou pour rendre à Dieu Son amour, alors tu es vraiment malfaisant ! En fait, peu importe le prix que tu paies pour Dieu, il en vaut la peine. Comparé au prix que Dieu paie en ton nom, que représente la minuscule somme que tu offres ou dépenses ? Que représente le peu que tu souffres ? Sais-tu à quel point Dieu a souffert ? Le peu que tu souffres ne vaut même pas la peine d’être mentionné comparé à ce que Dieu a souffert. En outre, en faisant ton devoir maintenant, tu obtiens la vérité et la vie, et à la fin, tu survivras et entreras dans le royaume de Dieu. Quelle immense bénédiction ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Payer le prix pour gagner la vérité est d’une grande signification). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que Dieu a payé un prix énorme pour chacun de ceux qui ont été choisis et prédestinés par Lui, en assurant leur sécurité et en les protégeant afin qu’ils ne soient pas engloutis par les diverses tendances malfaisantes. Si nous ne pouvons pas faire notre devoir au cours de notre vie, nous sommes véritablement redevables envers Dieu ! Dieu a payé un prix considérable pour moi. Depuis mon enfance, j’avais écouté ma mère parler de la croyance en Dieu. Dieu avait arrangé cette famille pour moi et m’avait toujours protégée et veillée. Lorsque je m’étais laissé engloutir par l’argent, la gloire et le gain, et que je n’arrivais pas à m’en sortir, que je souffrais et me sentais impuissante, c’était la main de Dieu qui m’avait sauvée, et qui avait utilisé mes frères et sœurs pour me conduire devant Dieu. À travers les réunions et la lecture des paroles de Dieu, j’avais appris à accepter ce que Dieu me donnait face aux divers problèmes, et j’avais cessé d’être mécontente de mon destin comme je l’étais auparavant. Je vivais d’une manière beaucoup plus détendue et libérée. Lorsque je ne pouvais pas assister aux réunions normalement, peu importe l’heure qu’il était, la sœur attendait, encore et encore, que je finisse mon travail pour échanger avec moi sur les intentions de Dieu. Parfois, elle écrivait même des lettres pour échanger sur les paroles de Dieu avec moi. Tout cela n’était-il pas dirigé et arrangé par Dieu ? Dieu ne pouvait pas supporter de me voir me perdre dans ma poursuite de gloire et de gain, et finir engloutie par Satan. Encore et encore, Il avait suscité des personnes, des événements et des choses pour me soutenir et m’aider, attendant silencieusement que je me tourne vers Lui. Si je continuais à ne pas rendre à Dieu Son amour, je serais trop dépourvue d’humanité. L’œuvre de Dieu est sur le point de se terminer, et nous voyons les désastres devenir de plus en plus graves. Si j’avais persisté dans mon obstination à ne pas revenir à la raison, à quoi bon avoir de l’argent, quelle que soit la quantité ? Cela pourrait-il me sauver la vie ? Même si je devenais une femme puissante aux yeux des autres, qu’en serait-il ? Cela pourrait-il me sauver ? J’ai pensé à ce que le Seigneur Jésus a dit : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). En repensant à ces années où j’avais consacré toute mon énergie à mon travail, j’avais perdu de nombreuses occasions de faire mon devoir et de gagner la vérité. Maintenant, en lisant les paroles de Dieu, j’ai compris les bonnes intentions de Dieu pour sauver les gens. Ce n’est qu’en faisant mon devoir et en me débarrassant complètement de l’esclavage et de l’affliction que Satan m’avait imposés que j’aurais la possibilité d’être sauvée et de survivre. Ensuite, j’ai prié Dieu chaque jour à propos de ma démission, je Lui ai demandé de protéger mon cœur et de l’empêcher de vaciller.
Plus tard, j’ai de nouveau proposé ma démission, et la patronne a dit : « Es-tu vraiment sûre de ta décision ? Nous nous préparons à ouvrir un autre studio et nous voulons que nos employés les plus exceptionnels y travaillent. Tu es la première personne à laquelle nous avons pensé. Si c’était n’importe qui d’autre, nous n’aurions pas l’esprit tranquille. Tu es avec l’entreprise depuis de nombreuses années et tu te qualifies pour des parts dans le nouveau studio. Imagine comme ce serait bien d’avoir quelque chose qui t’appartienne à un si jeune âge ! Pourquoi ne pas y réfléchir encore ? Le plus important, c’est que nous avons passé tant d’années ensemble et que maintenant, nous avons un lien émotionnel. » En parlant, elle a eu des sanglots et s’est mise à pleurer. Les conditions qu’elle proposait étaient exactement ce que j’avais cherché pendant tout ce temps, et je disposais juste de la bonne somme pour l’investissement. Si je persévérais encore un peu plus longtemps, j’atteindrais le succès et la gloire, et je serais enviée par encore plus de gens. Comme j’aurais l’air extraordinaire devant mes proches et mes amis ! Alors même que je me perdais dans mes fantasmes sur mon avenir merveilleux, j’ai soudainement pris conscience que mes idées n’étaient pas conformes à l’intention de Dieu. J’ai prié précipitamment Dieu en silence, « Ô Dieu, je sais que c’est encore une autre tentation qui est venue à moi. Satan utilise à nouveau ce que la patronne a dit pour perturber mon cœur et me pousser à poursuivre la gloire, le gain et le statut. Mais cette fois, peu importe ce qui arrive, je vais rompre avec Satan une fois pour toutes, et rester ferme dans mon témoignage pour réconforter Ton cœur. » En priant, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant : « Lorsque tu sondes à maintes reprises et dissèques soigneusement les différents objectifs que les gens poursuivent dans la vie et leurs nombreuses manières de vivre, tu constateras que pas un d’entre eux n’est conforme à l’intention originale avec laquelle le Créateur a créé l’humanité. Tous éloignent les gens de la souveraineté et des soins du Créateur ; ce sont tous des pièges qui rendent les gens dépravés et qui les mènent en enfer. Une fois que tu le reconnais, ta tâche est de mettre de côté ton ancienne vision de la vie, de te tenir à distance des différents pièges, de laisser Dieu prendre en charge ta vie et l’arranger pour toi, de chercher seulement à te soumettre aux orchestrations et à la direction de Dieu, de vivre sans choix individuel et de devenir une personne qui adore Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Satan utilise toutes sortes de pensées et d’idées pour paralyser les gens, les tenter à poursuivre la gloire, le gain et le statut, les piéger profondément, afin qu’ils renient Dieu, trahissent Dieu, et perdent toute chance d’être sauvés. Ce sont les intentions sinistres de Satan. Maintenant, les conditions que la patronne avait proposées pour me séduire n’étaient-elles pas un piège, m’attirant vers la dégénérescence ? Comment pouvais-je encore refuser avec obstination de revenir à la raison ? Dieu veut que nous nous soumettions à Sa souveraineté et que nous fassions les devoirs d’un être créé. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons comprendre la vérité, vivre selon la ressemblance humaine, et, en fin de compte, être sauvés par Dieu. J’ai donc résolument dit à ma patronne : « Chacun a ses propres ambitions, et je veux un nouvel environnement. » Ma patronne a accepté. Après avoir quitté l’entreprise, je me suis sentie beaucoup plus détendue dans mon cœur. À partir de ce moment-là, j’ai pu poursuivre correctement la vérité comme mes frères et sœurs.
Après cette expérience, j’ai clairement vu les intentions sinistres de Satan. Satan pousse les gens à poursuivre la gloire et le gain, avec pour but de les amener à s’éloigner de Dieu et à Le trahir, à tomber complètement sous son pouvoir et finalement descendre avec lui en enfer. Si les gens comptent sur eux-mêmes, ils n’ont tout simplement aucun moyen de surmonter les stratagèmes de Satan. Ce n’est qu’en lisant les paroles de Dieu et en comprenant la vérité que les gens peuvent percer à jour les choses et dire adieu aux mauvaises voies dans lesquelles ils ont existé par le passé. Ce n’est qu’en poursuivant la vérité que nous pouvons gagner le salut de Dieu. Après avoir laissé mon travail, même si je n’étais pas estimée par plus de gens et que ma vie matérielle laissait un peu à désirer, le sentiment d’aise et de paix dans mon esprit ne pouvait être échangé contre aucune quantité d’argent, de gloire ou de gain. J’ai finalement brisé les chaînes de la gloire et du gain, et j’ai accompli mon devoir dans l’Église. Dieu soit loué pour Son salut !