18. L’idée qu’« une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » est-elle correcte ?
En Chine, un dicton existe depuis l’antiquité : « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent. » Pour mettre en valeur leur silhouette et plaire aux hommes qui les admirent, beaucoup de femmes font des efforts pour s’embellir et s’habiller. Je n’échappais pas à la règle. À 17 ans, j’ai été admise en école professionnelle dans la capitale de province. J’ai quitté ma ville natale rurale et suis venue étudier dans la grande ville. Tout était si nouveau et merveilleux. Au cours de mes études, j’ai rencontré mon mari actuel, et nous discutions souvent ensemble et nous retrouvions régulièrement. Pour lui faire bonne impression, je prenais toujours grand soin de mon apparence lors de nos rencontres. Il m’emmenait souvent également rencontrer sa famille et ses amis. Ils m’appréciaient tous vraiment et me faisaient des compliments sur ma beauté et mon charme. À chaque fois qu’ils me complimentaient, mon petit ami était très heureux. Il disait que je le rendais fier lorsqu’il m’emmenait quelque part, donc il était toujours prêt à m’emmener partout avec lui. À l’époque, nous étions inséparables. Plus tard, nous nous sommes mariés. Au début, il était très attentionné envers moi. Je me souviens que, lorsque j’étais enceinte, j’avais de très fortes nausées matinales, et je ne pouvais rien boire ni manger. Il pensait toujours à moi quand il était au travail et dès qu’il avait un moment, il rentrait à la maison pour s’occuper de moi. Je me sentais vraiment réconfortée. Mais à la naissance de notre enfant, ma vie a baculé. Ma silhouette a changé, je n’étais plus aussi belle ni mince qu’avant. Chaque jour, je m’occupais de notre enfant et de la famille, et j’étais si occupée que je m’épuisais, je n’avais ni le temps ni l’énergie de bien m’habiller. De jeune fille, je suis devenue une ménagère fatiguée et usée, et l’attitude de mon mari envers moi n’était plus la même. Il ne m’emmenait plus nulle part, au lieu de ça, il traînait presque tous les jours avec ses amis et il était rarement à la maison avec moi. Lorsque je voulais qu’il sorte avec notre enfant et moi pour nous détendre, il ne s’en donnait pas la peine, mais si ses amis appelaient, il sortait immédiatement sans hésiter. Il aimait avoir des chiens, et un jour, j’ai mal fermé la porte. Alors que je ne prêtais pas attention, le chien s’est enfui et n’est pas revenu. Il s’est fâché contre moi à cause de ça et n’est pas rentré à la maison pendant deux jours. Il y a eu beaucoup d’autres incidents de ce genre. Je sentais qu’il ne s’intéressait plus du tout à moi, j’étais opprimée et je souffrais. Au départ, je ne comprenais pas pourquoi l’attitude de mon mari envers moi avait autant changé. Un jour, ma cousine est venue chez moi et elle est même allée jusqu’à se moquer de moi : « Tu t’es regardée dans un miroir, récemment ? Tu as l’air tellement misérable… quel homme voudrait de toi ? Sais-tu pourquoi ton mari n’aime pas rentrer à la maison ? Moi non plus, je n’en aurais pas envie si c’était pour retrouver un visage comme le tien. » Ses mots m’ont vraiment blessée. Il s’est avéré que mon mari me traitait ainsi, car je n’étais pas aussi belle qu’avant, et il s’était lassé de moi. Pour lui, je n’étais qu’un accessoire, trop inutile pour être choyée, mais pas assez pour s’en débarrasser. Je souffrais énormément, mais j’ignorais comment rattraper la situation. Plus tard, j’ai décidé de commencer à essayer de modifier ma silhouette. J’ai commencé à me concentrer sur les traitements esthétiques et ma perte de poids. Pour perdre du poids, je prenais souvent des comprimés amincissants et achetais des sous-vêtements sculptants. J’ai même testé l’acupuncture et les ventouses. J’ai testé toutes sortes de méthodes pour perdre du poids. Vu que j’en faisais trop pour perdre du poids, j’avais souvent des vertiges et des nausées, et quand j’étais au plus mal, je ne pouvais même pas bouger en étant allongée au lit. Je souffrais énormément et je ne voulais pas me laisser abîmer ainsi, mais quand je pensais à reconquérir le cœur de mon mari, je serrais les dents malgré la douleur. Mes efforts ont fini par payer. Grâce à ma persévérance et à mon acharnement à perdre du poids, j’ai fini par être bien plus mince. Mon mari a commencé à me regarder différemment, puis à me traiter bien mieux qu’avant. Parfois, il m’emmenait même à des soirées avec ses amis. Il semblait que mon bonheur perdu était enfin de retour. J’étais ravie. Au fond de moi, j’étais même encore plus certaine que le dicton « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » avait un sens.
Mais la période dorée n’a pas duré longtemps. Mes changements semblaient n’être qu’un effet de nouveauté aux yeux de mon mari, et au fil du temps, il a repris ses vieilles habitudes, passant rarement du temps avec moi à la maison, comme auparavant. Même quand il n’avait pas d’événement social auquel assister, il dormait ou regardait la télé à la maison, ne discutant ou ne s’intéressant presque jamais à moi. J’étais profondément bouleversée et déçue. J’avais quitté mon travail et tous mes cercles sociaux à l’époque, et j’avais placé tous mes espoirs en lui. Pour lui, non seulement je m’occupais de toutes les tâches ménagères, mais je m’occupais aussi des enfants et des personnes âgées de notre famille, tout en me concentrant sur ma perte de poids et mes traitements esthétiques pour tenter de conquérir son cœur. Mais en retour, je ne recevais rien que de l’indifférence et de l’apathie de sa part. Je me sentais souvent seule, démunie, souffrante et désespérée. Tant de fois, j’ai marché seule sur la route ou près du canal, et je voulais vraiment en finir. Mais quand je pensais à mon jeune enfant et à mes parents âgés, je ne pouvais pas me résoudre à abandonner. Encore et encore, je regardais le ciel, et dans mon cœur, je ne cessais de crier : « Ô Cieux d’en haut ! Pourquoi ma vie est-elle si douloureuse ? Que devrais-je faire ? »
Plus tard, le salut de Dieu des derniers jours est venu à moi, et en mangeant et buvant les paroles de Dieu avec les frères et sœurs lors de réunion, j’ai alors compris que Dieu veillait sur l’humanité jour et nuit, mais que l’humanité était corrompue par Satan, et que nous ne savons ni d’où elle vient ni où elle va et encore moins comment vivre. Nous ne pouvons que lutter désespérément dans la douleur. Tout ceci parce que nous n’écoutons plus les paroles de Dieu et nous sommes éloignés de Ses soins, or ceci a été causé par Satan qui nous a induit en erreur et nous a fait du tort. J’ai aussi pris conscience, qu’en tant qu’être créé, on doit poursuivre la vérité et accomplir ses devoirs, et ce n’est qu’ainsi que la vie a un sens. Quand je voyais les frères et sœurs prêcher l’Évangile, faire leurs devoirs et vivre des vies heureuses et épanouissantes chaque jour, j’éprouvais beaucoup d’envie. Mes journées tournaient autour des corvées en cuisine et autour de mon mari. Je vivais une vie de médiocrité, et par conséquent, je ne gagnais rien, et j’étais piétinée, couverte de blessures et submergée par une douleur insupportable. Quelle valeur ou quel sens une telle vie avait-elle ? J’ai cherché en mon cœur, me demandant : « Est-ce vraiment la vie que je veux ? Non. Non, pas du tout. Je ne peux pas vivre ainsi. » J’ai donc commencé à faire mes devoirs au sein de l’Église.
À l’époque, je ne me demandais pas si l’idée selon laquelle « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » était correcte, ni ne me demandais si ma poursuite était problématique. Ce n’est que plus tard, quand j’ai lu que Dieu exposait les aspects fallacieux du dicton « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent », que j’ai commencé à réfléchir à tout ce qui m’était arrivé et que j’ai commencé à me rendre compte que mes poursuites passées étaient absurdes et ridicules. Dieu Tout-Puissant dit : « L’expression “une femme se fait belle pour son admirateur” en elle-même place les femmes dans une position d’inégalité par rapport aux hommes. Elle exige des femmes qu’elles se fassent belles pour plaire aux hommes, qu’elles vivent pour le bonheur des hommes et qu’elles se sentent honorées chaque fois que quelqu’un les apprécie et les admire. C’est une inégalité ; cela reflète en soi le statut subalterne des femmes. L’implication de l’expression “Une femme se fait belle pour son admirateur” est que, qu’une femme soit appréciée par les autres pour sa beauté ou qu’elle attire l’affection des hommes parce qu’elle sait se parer pour plaire, elle doit se sentir heureuse et honorée pour cela. En soi, c’est dégradant pour la femme. Ce dicton dit aux femmes que la valeur de leur existence, la source de leur bonheur, réside dans le fait qu’il y ait quelqu’un qui les apprécie, et que s’il n’y en a pas, elles doivent se sentir malheureuses et bouleversées, se demander pourquoi personne ne les aime et si, en tant que femmes, elles mènent une vie ratée et sans valeur. L’expression “Une femme se fait belle pour son admirateur” n’est-elle donc pas dégradante pour les femmes ? (Si.) Dans l’expression “Une femme se fait belle pour son admirateur”, l’admirateur ne désigne-t-il pas généralement un homme ? Cette expression elle-même place les hommes dans une position de maîtres, supérieurs aux femmes. Elle signifie qu’une femme devrait se sentir honorée qu’un homme, un maître, l’apprécie et la trouve à son goût. Si un homme, un maître, ne l’apprécie pas, alors c’est qu’elle a un problème, qu’elle n’est pas digne d’être appréciée, qu’elle est une ratée dans la vie et qu’elle n’est pas qualifiée pour être une femme. Tu vois, cela élève imperceptiblement le statut des hommes, leur permettant de marcher sur les femmes et de les dominer. C’est là que réside l’erreur dans l’expression “Une femme se fait belle pour son admirateur” » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (14)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le dicton « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent », est fondamentalement faux. En plaçant les hommes au-dessus des femmes, il dévalorise à coup sûr les femmes. Il pousse les femmes à voir inconsciemment les hommes comme leur chef, à penser que la vie des femmes devrait tourner autour des hommes et à être heureuses lorsqu’elles obtiennent la faveur et l’admiration des hommes. Cette idée pousse les femmes à penser que sans la faveur et l’admiration d’un homme, leur vie n’a aucune valeur, comme si, de façon intrinsèque, les femmes ne vivaient que pour le plaisir des hommes. Ce point de vue est tellement absurde et injuste pour les femmes. Depuis l’adolescence, j’avais été profondément influencée par ce dicton. Je croyais que si une femme pouvait gagner l’affection d’un homme, sa vie serait heureuse et insouciante. J’avais donc longtemps rêvé de trouver un mari qui m’aimerait et prendrait soin de moi, et je pensais que lui tenir la main alors que nous vieillirions ensemble était le seul moyen de vivre une vie vraiment heureuse. Plus tard, j’ai rencontré mon mari actuel, et à l’époque, j’étais jeune, belle et j’avais une belle silhouette et il m’appréciait vraiment. Dès qu’il avait du temps, il m’emmenait sortir pour nous amuser, et il me faisait aussi rencontrer sa famille et ses amis. Tout le monde louait mon apparence, et cela le poussait à m’adorer encore plus. J’étais plongée dans cet amour merveilleux et étais incroyablement heureuse. Pour entretenir l’amour, j’accordais beaucoup de soin à mon apparence à chacune de nos rencontres pour qu’il voie mon côté le plus glamour. Après le mariage, j’ai eu un enfant et suis passée de fille à vieille ménagère fatiguée. L’attitude de mon mari envers moi a empiré, et son admiration s’est lentement transformée en dédain. Pour gagner la faveur de mon mari et préserver notre mariage heureux, j’ai subi des traitements esthétiques, perdu du poids et testé toutes les astuces possibles pour essayer de me changer. Même si c’était destiné à endommager mon corps, je m’en fichais. Lorsque j’ai vu l’attitude de mon mari s’améliorer à mon égard, j’étais très satisfaite, et je voyais progressivement que le dicton « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » était la clé pour préserver notre mariage. Je m’occupais aussi de toutes les tâches ménagères, je gardais la maison impeccable et je m’habillais élégamment. Je consacrais tout mon cœur et mon esprit à mon mari, mais tout ce que je recevais en retour n’était que son indifférence. Je pensais qu’il n’y avait aucun espoir dans la vie et je ne voulais même plus vivre. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, j’ai fini par comprendre que toute cette souffrance que j’avais endurée avait été causée par Satan. J’avais suivi l’hérésie satanique et l’idée fausse selon laquelle « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » et j’avais passé tout mon temps à tenter de déterminer comment lui plaire et garder la mainmise sur son cœur, rendant mon bonheur dépendant de mon mari. Mais en retour, je n’avais obtenu que douleur et amertume. J’avais été si imprudente et stupide !
J’ai lu un autre passage de la parole de Dieu qui m’a permis de voir encore plus clairement cette fausse idée : « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent ». Dieu Tout-Puissant dit : « Les hommes apprécient-ils les femmes uniquement pour leur apparence et leurs atours ? Ou bien les apprécient-ils simplement parce qu’ils les trouvent douces, vertueuses, dignes et gracieuses ? Les hommes apprécient-ils les femmes uniquement pour le plaisir des yeux ? (Non, c’est pour satisfaire le désir sexuel de la chair.) Alors, quel est l’objectif des femmes qui cherchent à plaire aux hommes et à les rendre heureux ? (C’est également de satisfaire le désir sexuel de la chair.) Autrement dit, les hommes et les femmes ont tous deux des besoins les uns envers les autres, et le plus fondamental de ces besoins est celui du désir sexuel de la chair. Le besoin qu’un homme a d’une femme ne se limite pas à apprécier son apparence, mais, en se fondant sur cela, d’obtenir la femme sur le plan physique – pour le dire plus crûment, à obtenir son corps pour satisfaire son propre désir sexuel. Par conséquent, l’objectif derrière l’expression “une femme se fait belle pour son admirateur” est en réalité de satisfaire le désir sexuel des hommes. Cela exige des femmes non seulement de rendre leur apparence et leurs parures agréables aux hommes, mais aussi de satisfaire le désir sexuel des hommes. N’est-ce pas une façon bien médiocre de vivre ? Si les femmes pensent encore que cette expression est correcte, que c’est quelque chose qu’elles doivent atteindre et respecter, alors elles se dégradent elles-mêmes. Les hommes ont des besoins sexuels envers les femmes et veulent jouer avec leur corps ; si les femmes, au lieu de trouver cela méprisable et haïssable, continuent à se faire belles pour leurs admirateurs, estimant que c’est le plus grand honneur de leur vie, l’honneur suprême, ne se dégradent-elles pas elles-mêmes ? (Si.) Cela prive complètement les femmes de leurs droits. Non seulement cela prive les femmes de leur droit d’exister, de leur dignité et de leurs droits humains, mais cela leur fait également croire que c’est le plus grand honneur qui soit. N’est-ce pas cruel ? C’est tout à fait cruel ! En plus de ne pas avoir d’autonomie ni aucun droit humain, le bonheur, la joie et la délectation ne peuvent, pour une femme, être atteints qu’en plaisant aux hommes et en les satisfaisant pleinement. Peu importe le traitement inhumain qu’elles subissent, les femmes sont tenues d’en être fières. N’est-ce pas là une forme d’abus et de dévastation des femmes ? Qu’il s’agisse des femmes d’aujourd’hui ou d’autrefois, elles prennent toutes comme devise, comme but dans la vie, l’adage “Une femme se fait belle pour son admirateur”. N’est-ce pas complètement erroné ? N’est-ce pas là une ruse de Satan pour abuser et fourvoyer les gens ? (Si.) […] L’objectif des personnes qui disent “ne femme se fait belle pour son admirateur”n’est assurément pas aussi simple que le fait pour un homme d’apprécier une femme. Cela place absolument les hommes dans une position où ils dominent les femmes. Plus précisément, cette expression est née de l’idée que les hommes sont supérieurs et les femmes inférieures. De plus, la réalité est que les femmes constituent un groupe vulnérable dans tous les systèmes sociaux, elles sont considérées comme des annexes et comme des jouets pour les hommes. Par conséquent, l’expression “ne femme se fait belle pour son admirateur”est absolument honteuse pour toutes les femmes. Si les femmes approuvent particulièrement cette expression, c’est une affliction pour les elles, et l’on devrait ressentir du mépris pour toutes les femmes qui l’approuvent » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (14)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai clairement vu que, que ce soit les hommes qui aiment les femmes ou les femmes qui cherchent à plaire aux hommes, leur but est de se complaire dans les désirs de la chair. L’humanité corrompue n’a pas un point de vue correct sur la vie et ignore comment vivre correctement ou accomplir ses responsabilités pour préserver une vie maritale normale. Quand les hommes et les femmes s’allient, il est surtout question de libérer leurs désirs charnels. Les femmes, pour satisfaire les désirs des hommes, doivent se donner beaucoup de mal pour s’embellir afin d’essayer de plaire aux hommes. Pourtant, les hommes jouent avec les femmes tout en attendant que les femmes s’embellissent pour leur propre plaisir. Cette logique est absolument ridicule. C’est purement une ruse de Satan pour piétiner et détruire les femmes ! Si Dieu n’avait pas exposé tout cela, j’aurais pensé que ce dicton était correct. Que j’étais stupide et humble ! En repensant à ma jeunesse, ma beauté et ma belle silhouette, sortir avec mon mari l’avait valorisé et avait amplement satisfait sa vanité, donc il m’avait bien traité. Après avoir accouché, je n’étais plus aussi mince et belle qu’auparavant, donc son vrai visage avait fait surface. Ses précédentes adoration et affection s’étaient progressivement transformées en dédain et froideur. Pour regagner le cœur de mon mari, j’avais essayé de trouver des moyens de lui plaire, essayant toutes les astuces possibles pour m’embellir et perdre du poids. Mais cela ne l’avait satisfait que grâce à l’attrait de la nouveauté et n’avait rien amélioré du tout à notre vie maritale. Nous avions vécu sous le même toit, mais c’était comme si nous étions des étrangers. Ce sentiment m’avait souvent causé de l’anxiété et de la douleur, me poussant même à penser à mettre fin à mes jours. Ce n’est qu’après avoir lu les paroles de Dieu que j’ai réfléchi et me suis rendu compte que l’ancienne affection de mon mari pour moi n’était pas authentique. Il n’avait aimé que mon apparence. Plus explicitement, il ne m’avait appréciée que pour ma jeunesse et ma beauté, et lorsque mon apparence s’est fanée et que ma silhouette a changée, tout son dédain et sa froideur ont été exposés. Il ne s’était jamais vraiment soucié de moi, et il ne comprenait pas comment accomplir ses devoirs en tant que mari. Comment un tel mariage pouvait-il être heureux ? J’avais lié mes points de vue sur la vie et mes valeurs au fait de plaire aux hommes, pensant à tort que remporter l’affection d’un homme me permettrait de garder son cœur et que seulement ainsi ma vie serait heureuse et joyeuse, et que c’était ainsi que les femmes devraient vivre. En conséquence, je me suis torturée jusqu’à un mal-être insupportable. Tout ceci était dû aux perspectives erronées derrière ma poursuite. Si une femme vit selon l’idée qu’« Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent », en fin de compte, elle deviendra juste une victime de Satan. C’est vraiment pitoyable et tragique !
J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « À présent, voyez-vous clairement si l’expression “une femme se fait belle pour son admirateur” est correcte ou non ? (Elle est incorrecte.) Cette expression n’est pas positive, ce n’est pas une pensée ou un point de vue correct. Regardez dans la Bible et dans les paroles exprimées par Dieu : y a-t-il une phrase qui dit aux femmes qu’elles doivent se faire belles pour ceux qui les admirent ? Y a-t-il une phrase qui divise le statut des hommes et des femmes en niveaux, en disant que les hommes sont supérieurs aux femmes ? Non, il n’y en a pas. Ce qui est écrit dans le livre de la Genèse dans la Bible, c’est que la femme est l’os des os de l’homme et la chair de sa chair. Les hommes et les femmes sont tous deux des êtres humains créés par Dieu ; ils sont égaux devant Dieu, sans division de niveau, sans distinction entre supérieur et inférieur. Diviser les gens en supérieurs et inférieurs et distinguer les niveaux de statut est quelque chose que fait Satan ; c’est une preuve réelle de l’oppression et de la persécution des femmes par Satan. Depuis que Dieu a créé l’humanité au commencement, les hommes et les femmes ont été égaux aux yeux de Dieu. Tous deux sont des êtres créés et des objets du salut de Dieu. Dieu n’a jamais dit que les hommes sont supérieurs et les femmes inférieures, et Il n’a pas non plus dit qu’ils doivent être les chefs des femmes ou leurs maîtres, qu’ils doivent dominer les femmes, qu’ils doivent avoir la priorité sur elles dans tout travail, ou qu’ils ont leurs propres opinions et sont les piliers tandis que les femmes doivent davantage les écouter. Dieu n’a jamais dit de telles choses. C’est uniquement à cause de la corruption de Satan que des dictons sur la supériorité des hommes et l’infériorité des femmes ont vu le jour parmi les gens, puis cette tendance s’est répandue dans toute la société et dans toute l’humanité, réprimant constamment les femmes sous l’autorité masculine. En raison d’un manque de compréhension de la vérité, après avoir été influencées et induites en erreur par toutes sortes de tendances malfaisantes de Satan, les femmes se sentent inférieures aux hommes ou de statut inférieur à celui des hommes. C’est pourquoi, jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de femmes croient encore que le dicton « Une femme se fait belle pour son admirateur » est correct. C’est très triste. Si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont encore trompés et contrôlés par diverses pensées et points de vue de Satan dans de nombreux domaines spécifiques. Même cette petite chose est très révélatrice, n’est-ce pas ? (Oui.) […] En tant que membres de l’humanité créée, les femmes ne diffèrent des hommes que par leur sexe et leur physiologie ; à tous les autres égards, il n’y a aucune différence. Aux yeux de Dieu, les hommes et les femmes n’ont pas la moindre différence de statut. Dieu n’a jamais, en aucune circonstance, imposé aux femmes des exigences différentes de celles qu’Il impose aux hommes. En ce qui concerne le nombre de personnes qu’Il choisit, l’espoir de salut, les opportunités d’accomplir leur devoir, les devoirs qu’elles peuvent accomplir et le travail qu’elles peuvent faire, les femmes sont fondamentalement égales aux hommes ; les femmes ne sont pas inférieures aux hommes. Telle est la situation réelle » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (14)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que, homme ou femme, tous les individus sont des êtres créés et sont égaux devant Dieu. Il n’existe pas de supériorité masculine ni d’infériorité féminine. Dieu a créé l’homme et la femme, et a arrangé le mariage et la famille pour eux, dans l’espoir que les gens vivraient en harmonie et accompliraient leurs responsabilités les uns envers les autres. Mais Satan instille chez les gens des hérésies et des idées fausses comme « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » et « Les hommes sont supérieurs aux femmes », dans le but d’opprimer et de persécuter les femmes. Par le passé, j’avais toujours vécu selon l’idée fallacieuse de « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent » et j’avais traité mon mari comme mon soutien et mon tout. Je m’étais creusée la tête pour trouver des moyens de lui plaire, allant jusqu’à changer constamment pour lui. Mais les choses ne se sont pas passées comme je l’avais imaginé, et j’avais beau essayer de lui plaire, je n’obtenais jamais son affection réelle, et nous sommes devenus comme des étrangers l’un pour l’autre. Je me plaignais qu’il ne se souciait pas de moi ou ne m’aimait pas, et il se plaignait du fait que je ne le comprenais pas. Il n’y avait ni amour ni considération entre nous, nous en étions venus à avoir de la rancœur l’un pour l’autre, et notre relation était devenu irréparable, se dirigeant petit à petit vers l’effondrement. À ce moment-là, en mangeant et buvant la parole de Dieu, j’ai compris que dans la vie de famille, en tant qu’épouse, je dois juste accomplir mes propres responsabilités et que je ne devrais pas me préoccuper d’avoir la mainmise sur le cœur de mon mari, tout comme je ne devrais pas tout tenter pour lui plaire. Faire cela, c’est me détruire. Mari et femme sont égaux l’un envers l’autre, et chacun a ses propres responsabilités et obligations. C’est-à-dire que dans le cadre du mariage ordonné par Dieu, ils devraient accomplir leurs responsabilités l’un envers l’autre et se soutenir à chaque étape de la vie.
D’après les paroles de Dieu, j’ai aussi compris l’une des vérités les plus importantes : étant un être créé, il faut accomplir la commission et la mission données par Dieu. C’est le sens réel et la valeur de la vie, et c’est aussi la poursuite la plus juste. Comme le dit Dieu : « Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? Est-ce simplement pour s’adonner à des plaisirs charnels tels que manger, boire et se divertir ? (Non.) Alors qu’est-ce que c’est ? S’il vous plaît, partagez vos pensées. (Remplir le devoir d’un être créé, voilà au moins ce qu’une personne devrait accomplir dans sa vie.) C’est exact. […] D’une part, il s’agit d’accomplir le devoir d’un être créé. D’autre part, il s’agit de faire du mieux que tu peux tout ce qui est en ton pouvoir et dans tes capacités, au moins pour atteindre un point où ta conscience ne t’accusera pas, où tu pourras être en paix avec ta propre conscience et être jugé acceptable aux yeux des autres. Pour aller un peu plus loin, tout au long de ta vie, quelles que soient la famille dans laquelle tu es né, ta formation et ton calibre, tu dois avoir une certaine compréhension des principes que les gens devraient comprendre dans la vie. Par exemple, quel genre de chemin les gens devraient emprunter, comment ils devraient vivre et comment vivre une vie pleine de sens : tu devrais au moins explorer un peu la vraie valeur de la vie. Cette vie ne peut pas être vécue en vain et l’on ne peut pas venir sur cette terre en vain. D’un autre côté, de ton vivant, tu dois remplir ta mission : c’est le plus important. Nous ne parlerons pas d’accomplir une mission, un devoir ou une responsabilité formidable, mais tu dois au moins accomplir quelque chose. Par exemple, dans l’Église, certains mettent tous leurs efforts dans la propagation de l’Évangile, y consacrant l’énergie de leur vie entière, payant un prix élevé et gagnant de nombreuses personnes. Pour cette raison, ils ont le sentiment que leur vie n’a pas été vécue en vain, qu’elle a de la valeur et est confortable. Face à la maladie ou à la mort, en résumant toute leur vie et en repensant à tout ce qu’ils ont fait, au chemin qu’ils ont parcouru, ils trouvent du réconfort dans leur cœur. Ils ne ressentent ni accusation ni regret. Certains ne ménagent aucun effort lorsqu’ils dirigent l’Église ou sont responsables d’un certain aspect du travail. Ils libèrent leur potentiel maximum, donnent toute leur force, dépensent toute leur énergie et paient le prix du travail qu’ils accomplissent. Par leur abreuvement, leur direction, leur aide et leur soutien, ils aident de nombreuses personnes au milieu de leurs propres faiblesses et négativités à devenir fortes, à tenir bon, à ne pas se retirer, mais plutôt à retourner dans la présence de Dieu et même enfin à témoigner de Lui. En outre, durant la période où ils sont à la tête de l’Église, ils accomplissent de nombreuses tâches importantes, excluant de nombreuses personnes malfaisantes, protégeant de nombreux élus de Dieu et récupérant un certain nombre de pertes importantes. Toutes ces réalisations ont lieu sous leur direction. En regardant le chemin qu’ils ont parcouru, en se souvenant du travail qu’ils ont accompli et du prix qu’ils ont payé au fil des années, ils n’éprouvent aucun regret ni aucune accusation. Ils n’éprouvent aucun remords à faire ces choses et croient qu’ils ont vécu une vie de valeur, et ils ont la stabilité et le réconfort dans leur cœur. Comme c’est merveilleux ! N’est-ce pas là le fruit qu’ils ont récolté ? (Si.) Ce sentiment de stabilité et de réconfort, cette absence de regrets sont le résultat et la récolte de la poursuite des choses positives et de la vérité. N’exigeons pas des gens qu’ils respectent des normes élevées. Considérons une situation dans laquelle une personne est confrontée à une tâche qu’elle doit accomplir ou qu’elle est disposée à accomplir au cours de sa vie. Après avoir trouvé sa place, elle se tient fermement dans sa position, la conserve, dépense tout le sang de son cœur et toute son énergie, et elle accomplit et terminer ce qu’elle doit faire et mener à son terme. Lorsqu’elle se présente enfin devant Dieu pour en rendre compte, elle se sent relativement satisfaite, sans accusations ni regrets dans son cœur. Elle a le sentiment d’être réconfortée et récompensée, d’avoir gagné quelque chose, d’avoir vécu une vie utile » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). J’ai pensé au nombre de femmes qui vivent pour leur mari, passent toute leur vie à tenter de plaire aux hommes et à leur mari. Même si elles parviennent à bien entretenir leur mariage et leur famille, elles ignorent pour quoi elles doivent vivre ou comment vivre une vie qui a réellement de la valeur. Sans savoir cela, quel sens a leur vie ? Au final, ne vivent-elles pas en vain ? J’ai repensé à ma recherche du bonheur marital, jadis. J’ai fait toutes sortes de choses insignifiantes pour essayer de plaire à mon mari et j’ai enduré tant de douleurs inutiles, mais en fin de compte, qu’ai-je gagné, à part un corps brisé ? En y réfléchissant, cette expérience est vraiment gravée dans ma mémoire. C’était le point le plus bas dans ma vie, et le moment où j’étais la plus désespérée et où j’ai le plus souffert. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont permis de comprendre que l’humanité corrompue est remplie des tempéraments de Satan, emplie de luxure et totalement ignorante de ce qu’est réellement l’amour, à plus forte raison de la manière de préserver son propre mariage. Les gens ne font que s’utiliser et se tromper les uns les autres. Il n’y a pas d’amour véritable. Seul l’amour de Dieu pour l’humanité est désintéressé, sans transaction ni exigence. C’est l’amour le plus réel et véritable. Si une femme ne vit que pour tenter de plaire à son mari sans poursuivre la vérité ou faire le devoir d’un être créé, alors une telle vie est vraiment vile !
Je suis partie de chez moi pour faire mon devoir, et ce faisant, je m’attache à examiner les tempéraments corrompus et pensées et points de vue fallacieux que je peux avoir, et je cherche consciencieusement la vérité pour les résoudre. Je sens que ce n’est qu’en vivant ainsi que la vie a un sens. Merci à Dieu de m’avoir éloignée de mes pensées et points de vue erronés !