37. Ce que j’ai gagné en cultivant les autres
Yang Chen et moi supervisions le travail textuel à l’Église de Yingguang. Au milieu du mois de septembre 2024, les dirigeants ont envoyé une lettre disant que sœur Zhao Xue de l’Église de Chenxin venait d’être élue superviseuse du travail textuel de cette Église, mais qu’elle n’était pas encore familiarisée avec divers aspects du travail et les principes de révision des sermons. Ils nous demandaient donc si on pouvait trouver du temps pour la guider, disant que si elle pouvait être cultivée rapidement, ce serait bénéfique pour le travail de l’Église. Je me suis dit : « On est déjà assez occupés avec notre travail principal, alors aider à guider Zhao Xue en plus de ça ne nous prendrait-il pas encore davantage de temps ? Si l’efficacité de notre travail baisse, est-ce que les dirigeants ne vont pas dire qu’on n’a pas mené à bien nos devoirs ? Et puis, la guider n’est pas mon travail principal, et même si leur travail devient efficace, les dirigeants supérieurs ne nous féliciteront pas. » J’ai eu l’impression que ce serait un travail ingrat et je n’ai donc pas voulu l’accepter. Mais si je refusais, les dirigeants ne diraient-ils que je manquais de compassion ? Après y avoir réfléchi, j’ai accepté.
Au début, Zhao Xue écrivait pour demander conseil, et nous répondions aussi vite que possible. Le 25 septembre, Zhao Xue nous a envoyé un sermon à réviser. En le révisant, Yang Chen et moi avons trouvé de nombreux problèmes dans le sermon, et nous avons dû en discuter longuement avant de progresser. Après avoir traité les problèmes, il y avait encore certains points dont je n’étais pas sûr, et je craignais qu’il y ait des écarts dans ma direction, alors j’ai envoyé le sermon à d’autres frères et sœurs pour qu’ils le regardent, et ils ont également fait quelques suggestions. J’ai senti qu’aider à guider Zhao Xue prenait beaucoup de temps. Non seulement ça nous retardait, mais parfois ça prenait même le temps des autres membres du groupe. Le travail de sélection des sermons était déjà une tâche importante en soi, et si ça continuait, est-ce que ça n’affecterait pas notre propre travail ? Après cela, Zhao Xue a continué à nous envoyer des sermons, cherchant des solutions à divers problèmes. Certains des problèmes étaient difficiles à percer pour nous, alors nous devions passer du temps à les examiner et à en discuter, et à cause de cela, j’avais moins de temps pour suivre le travail des sermons dans notre Église, et certaines choses ont fini par prendre du retard. Le 20 octobre, les dirigeants nous ont envoyé une lettre nous demandant : « Pourquoi ne nous avez-vous pas donné de nouvelles du groupe sur lequel vous deviez nous tenir au courant il y a quelques jours ? » J’ai alors pris conscience que j’avais oublié de répondre. J’ai pensé : « Les dirigeants doivent penser que je procrastine et que je ne fais pas mes devoirs avec un sens du fardeau. Si les résultats de notre travail baissent, les dirigeants diront certainement que je n’ai pas bien fait mon devoir. » Quelques jours plus tard, j’ai reçu une autre lettre de Zhao Xue demandant de l’aide. J’ai éprouvé un certain agacement à cause de cela, et j’ai senti que la guider affecterait mon travail principal, que ça n’en valait pas la peine, et que c’était pénible. Plus tard, j’ai pris conscience que mon état d’esprit n’était pas correct, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour ajuster mon état d’esprit. J’ai lu les paroles de Dieu : « Seuls ceux qui aiment la vérité et possèdent la vérité-réalité peuvent se présenter quand le travail de la maison de Dieu et des élus l’exige. Seuls ceux-là peuvent se lever, courageusement, et ils se sentent tenus de le faire, pour témoigner de Dieu et échanger sur la vérité, conduisant ainsi les élus de Dieu sur le bon chemin, leur permettant d’atteindre la soumission à l’œuvre de Dieu. Seul cela est une attitude responsable et la manifestation de la considération portée aux intentions de Dieu. Si vous n’avez pas cette attitude, et que vous êtes simplement négligents dans votre gestion des choses et que vous vous dites : “Je ferai les choses dans le cadre de mon devoir, mais je me moque de tout le reste. Si tu me demandes quelque chose, je te répondrai, à condition que je sois de bonne humeur ; autrement, non. C’est mon attitude”, n’est-ce pas un type de tempérament corrompu ? Protéger uniquement son propre statut, sa réputation et sa fierté, et seulement protéger les choses en rapport avec ses propres intérêts – est-ce cela défendre une cause juste ? Est-ce protéger les intérêts de la maison de Dieu ? Derrière ces motifs mesquins et égoïstes se cache un tempérament d’aversion pour la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les gens qui croient sincèrement en Dieu et aiment la vérité ont un sens du fardeau et de la responsabilité envers leurs devoirs. Que ce soit pour les besoins du travail de l’Église ou pour aider des frères et sœurs, ils sont capables d’assumer leurs responsabilités. Si quelqu’un ne s’occupe que de son propre travail, et que lorsque les autres ont des difficultés et ont besoin d’aide, il n’est pas disposé à leur prêter main-forte, alors c’est un tempérament égoïste, vil et qui a de l’aversion pour la vérité. J’ai pensé au fait que Zhao Xue venait d’être élue superviseuse. Elle ne connaissait pas bien le travail et n’avait pas bien saisi les principes. Puisqu’elle nous posait des questions, elle devait avoir rencontré des difficultés dans le travail, et j’aurais dû faire de mon mieux pour la guider et l’aider. Or je ne voulais m’occuper que de mon propre travail. Je ne voulais pas passer du temps et payer un prix pour guider Zhao Xue. N’étais-je pas égoïste et vil ? En prenant conscience de cela, ma mentalité envers le fait de cultiver les gens a un peu changé, et quand Zhao Xue a de nouveau écrit avec quelques questions, j’ai pris l’initiative de répondre de mon mieux. Mais je n’avais pas une grande connaissance de ma propre nature corrompue, égoïste et vile, et je ne pouvais toujours pas m’empêcher de révéler ma corruption.
Fin octobre, Zhao Xue nous a envoyé un autre sermon, nous demandant de vérifier s’il y avait des problèmes. Je savais qu’ils étaient pressés pour ce sermon, mais j’ai alors vu que le sermon était très long. Il allait falloir beaucoup de temps pour tout lire et envoyer une réponse. Je me suis dit : « Ce sermon ne relève pas de notre domaine de responsabilité, et même si nous le corrigeons, nous n’en tirerons aucun mérite. Ce serait vraiment une tâche ingrate ! » Alors je n’ai pas répondu immédiatement. Le lendemain après-midi, je n’avais pas beaucoup de travail à faire, alors Yang Chen m’a rappelé de vérifier ce sermon, et ce n’est qu’alors que je l’ai sorti pour le réviser. J’ai constaté qu’il contenait beaucoup de problèmes. Après en avoir discuté avec Yang Chen, j’ai écrit à Zhao Xue et j’ai communiqué avec elle à ce sujet, ce qui a pris beaucoup de temps. Après coup, j’ai pensé que traiter ce sermon prendrait trop de mon temps, et que si je consacrais ce temps et cette énergie à suivre le travail dans mon propre domaine de responsabilité, cela profiterait à notre travail sur les sermons ; non seulement les résultats du travail s’amélioreraient, mais nous pourrions aussi être hautement considérés par les dirigeants. Or je devais à présent consacrer mon temps et mon énergie à guider le travail des autres, et même si ce travail donnait des résultats, ils ne seraient pas comptés comme les nôtres, alors j’ai pensé que ce serait formidable si je n’avais plus à guider le travail de Zhao Xue. Mais Zhao Xue ne pouvait toujours pas faire le travail en autonomie, donc il n’y avait pas de moyen facile de simplement le repousser. Je savais que je devais encore continuer à guider Zhao Xue, mais je me sentais toujours apathique à ce sujet et je ne voulais pas payer ce prix.
Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu exposant le caractère des antéchrists, et j’ai gagné une meilleure compréhension de mes problèmes. Dieu dit : « Les antéchrists n’ont ni conscience, ni raison ni humanité. Non seulement ils sont éhontés, mais ils ont aussi une autre caractéristique : ils sont exceptionnellement égoïstes et vils. Le sens littéral de leur “égoïsme et vilenie” n’est pas difficile à saisir : ils sont aveugles à tout, sauf à leurs propres intérêts. Tout ce qui concerne leurs propres intérêts capte entièrement leur attention : ils seront prêts à souffrir pour cela, à payer le prix, à s’y absorber et à s’y dédier. Ils ignoreront et ne remarqueront pas tout ce qui est sans lien avec leurs propres intérêts. Les autres pourront agir comme bon leur semble, peu importe aux antéchrists si quelqu’un provoque des interruptions ou des perturbations, et pour eux, cela ne les concerne pas. Pour le dire avec tact, ils s’occupent de leurs propres affaires. Mais il est plus juste de dire que ce genre de personne est vile, basse et sordide ; nous les caractérisons comme étant “égoïstes et vils”. […] Quel que soit le travail qu’ils entreprennent, les antéchrists ne s’intéressent jamais aux intérêts de la maison de Dieu. Ils ne se préoccupent que de savoir si leurs propres intérêts seront affectés, ne pensent qu’au peu de travail qui est juste sous leur nez et qui leur profite. Pour eux, le principal travail de l’Église est juste quelque chose qu’ils font pendant leur temps libre. Ils ne le prennent pas du tout au sérieux. Ils n’agissent que si on les pousse à agir, ils ne font que ce qu’ils aiment faire et n’accomplissent que le travail qui leur permet de préserver leur propre statut et leur propre pouvoir. À leurs yeux, tout travail arrangé par la maison de Dieu, le travail de diffusion de l’Évangile et l’entrée des élus de Dieu dans la vie ne sont pas importants. Peu importent les difficultés rencontrées par les autres dans leur travail, les problèmes qu’ils ont identifiés et qu’ils leur ont signalés, la sincérité de leurs paroles, les antéchrists les ignorent, ils ne s’impliquent pas, comme si cela n’avait rien à voir avec eux. Quelle que soit l’importance des problèmes qui émergent dans le travail de l’Église, ils y sont complètement indifférents. Même si un problème est juste sous leur nez, ils se contentent de le traiter pour la forme. Ce n’est qu’au moment où le Supérieur les émonde directement et leur ordonne de résoudre un problème que, de mauvaise grâce, ils fournissent un peu de travail concret et donnent quelque chose à voir au Supérieur ; peu après, ils poursuivront leurs propres affaires. Quand il s’agit du travail de l’Église, de choses importantes d’une portée plus large, ils sont indifférents et ne les prennent pas en compte. Ils ignorent même les problèmes qu’ils découvrent, et donnent des réponses superficielles ou bafouillent lorsque vous les interrogez sur des problèmes, les traitant seulement avec une grande réticence. Il s’agit là de la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie, n’est-ce pas ? De plus, quel que soit le devoir que les antéchrists font, tout ce à quoi ils pensent est de savoir si cela leur permettra d’accéder au devant de la scène. Tant que cela peut améliorer leur réputation, ils se creusent les méninges pour trouver un moyen d’apprendre à le faire, à le mener à bien. Tout ce qui les intéresse, c’est de savoir si cela les distinguera. Quoi qu’ils fassent ou qu’ils pensent, ils ne se préoccupent que de leur propre réputation, gain et statut. Quel que soit le devoir qu’ils font, ils ne font que rivaliser pour savoir qui est au-dessus ou au-dessous, qui gagne et qui perd, qui a la meilleure réputation. Ils ne se soucient que du nombre de personnes qui les vénèrent et les admirent, du nombre de personnes qui leur obéissent et du nombre de leurs partisans. Ils n’échangent jamais sur la vérité et ne résolvent jamais de réels problèmes. Ils ne réfléchissent jamais à la façon de faire les choses selon le principe lorsqu’ils font leur devoir et ne se demandent jamais s’ils ont été loyaux, s’ils ont rempli leurs responsabilités, s’il y a eu des écarts ou des oublis dans leur travail, ou s’il existe des problèmes, ou ne prêtent pas non plus la moindre attention à ce que demande Dieu, ni aux intentions de Dieu. Ils n’accordent pas la moindre attention à toutes ces choses. Ils ne font que baisser la tête et faire des choses pour la réputation, le gain et le statut, pour satisfaire leurs propres ambitions et désirs. C’est la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie, n’est-ce pas ? Cela expose pleinement la façon dont leur cœur déborde de leurs propres ambitions, désirs et exigences irrationnels. Tout ce qu’ils font est régi par leurs ambitions et leurs désirs. Quoi qu’ils fassent, la motivation et le point de départ sont leurs propres ambitions, désirs et exigences irrationnels. C’est la manifestation archétypale de l’égoïsme et de la vilenie » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists sont particulièrement égoïstes et vils, et ne font que des choses qui profitent à leur propre réputation et à leur statut. Ils traitent les choses qui ne profitent pas à leur propre réputation et à leur statut comme de simples tâches secondaires, n’étant pas disposés à souffrir ou à payer un prix pour elles, allant jusqu’à les négliger et les ignorer. Ils doivent sauvegarder leur propre réputation et leur statut, même si cela signifie que le travail de l’Église subit des pertes. Le chemin qu’ils empruntent est celui de la résistance à Dieu. C’est exactement ainsi que j’avais traité le travail consistant à guider de Zhao Xue. J’avais senti que cela ne relevait pas de ma responsabilité, et je savais que bien la guider prendrait beaucoup de temps et d’énergie, que même si son travail donnait des résultats, ils ne me seraient pas attribués, et que je n’obtiendrais pas non plus d’éloges de la part des autres, alors je n’étais pas disposé à payer ce prix. Je pensais qu’au lieu de faire ça, il vaudrait mieux consacrer plus de temps au suivi du travail relevant de ma responsabilité. De cette façon, non seulement les résultats du travail s’amélioreraient, mais je serais également hautement considéré par les dirigeants. Alors j’étais apathique quand il s’agissait de guider Zhao Xue. Même quand je répondais à ses questions, je le faisais juste pour m’en débarrasser, et je procrastinais. Je savais pertinemment que Zhao Xue venait de commencer à faire le devoir de superviseuse, qu’elle ne connaissait pas très bien le travail et n’avait pas bien saisi les principes, mais je ne voulais pas payer le prix pour l’aider et la soutenir. J’étais vraiment égoïste et vil ! Je vivais selon les poisons sataniques « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense » et « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Avant d’entreprendre quoi que ce soit, je me demandais si cela me profiterait personnellement, et je n’étais disposé à investir du temps et à payer un prix que s’il y avait quelque chose à y gagner. J’ai vu que je ne menais pas vraiment à bien mon devoir pour satisfaire Dieu, mais que j’agissais plutôt par souci de ma propre réputation et de mon statut. Aux yeux de Dieu, je ne faisais pas vraiment mon devoir, mais je m’engageais plutôt dans une gestion personnelle, et je suivais le chemin d’un antéchrist. Au final, non seulement je ne recevrais pas l’approbation de Dieu, mais je serais détesté et éliminé par Lui. En prenant conscience de cela, j’ai voulu rapidement me repentir auprès de Dieu. Je n’étais plus disposé à vivre selon mon tempérament corrompu, égoïste et vil.
Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, et cela a clarifié la manière de bien faire ses devoirs. Dieu Tout-Puissant dit : « Dites-Moi, comment les gens doivent-ils faire des actes justes, et quel doit être leur état et leur condition quand ils le font, afin que cela soit considéré comme le fait de préparer de bonnes actions ? À tout le moins, ils doivent avoir une attitude positive et proactive, être loyaux quand ils font leur devoir, être capables d’agir conformément aux vérités-principes, et protéger les intérêts de la maison de Dieu. Être positif et proactif est essentiel. Si tu es constamment passif, c’est problématique. C’est comme si tu n’étais pas un membre de la maison de Dieu et que tu ne faisais pas ton devoir, comme si, au contraire, tu n’avais d’autre choix que de faire ce devoir pour gagner un salaire, conformément aux exigences d’un employeur, non pas volontairement, mais de façon très passive. Si tes intérêts n’étaient pas concernés, tu ne le ferais pas du tout. Ou si personne ne te demandais de le faire, tu ne le ferais absolument pas. Par conséquent, faire les choses en les abordant de cette façon, ce n’est pas faire de bonnes actions. Les gens comme ça sont donc très stupides. Ils sont passifs, quoi qu’ils fassent. Ils ne font pas ce qu’ils peuvent penser à faire, pas plus qu’ils ne font ce qu’ils peuvent accomplir avec du temps et des efforts. Ils se contentent d’attendre et d’observer. C’est problématique et vraiment pitoyable. Pourquoi dis-Je que c’est vraiment pitoyable ? Premièrement, ce n’est pas que ton calibre soit inadéquat. Deuxièmement, ce n’est pas que ton expérience soit insuffisante. Troisièmement, ce n’est pas que tu n’aies pas les moyens de le faire, tu as le calibre requis pour faire ce travail, et si tu y consacrais du temps et des efforts, tu pourrais le faire, mais ce n’est pas ce que tu fais, et tu ne prépares donc pas de bonnes actions. C’est très regrettable. Pourquoi dis-Je que c’est regrettable ? Si tu repenses à tout cela au bout de nombreuses années, tu éprouveras des regrets, et même si tu veux revenir à cette année-là, ce mois-là et ce jour-là, pour faire ce travail, les choses auront changé et ce moment sera déjà passé. Tu n’auras pas de seconde chance comme celle-là. Quand cette occasion passe, elle passe, quand elle est perdue, elle est perdue. Si tu laisses passer des plaisirs charnels, comme manger de bons plats ou porter de beaux vêtements, ce n’est pas très important, parce que ces choses sont vaines et qu’elles n’ont pas le moindre impact sur ton entrée dans la vie, sur ta préparation de bonnes actions ou sur ta destination. En revanche, si quelque chose est lié à l’attitude de Dieu envers toi et à l’évaluation qu’Il fait de toi, ou même au chemin que tu suis et à ta destination, alors rater l’occasion de le faire est très regrettable. Parce que cela laissera une tache derrière toi et cela laissera derrière toi des regrets quant à ton future chemin d’existence et, de toute ta vie, tu n’auras jamais une autre chance de te rattraper. […] Au contraire, si tu gères ce travail de manière appropriée et que tu donnes tout pour bien le faire, tu te sentiras en paix et serein dans ton cœur, et tu n’auras pas déçu Dieu. Quand tu viendras devant Dieu, tu pourras être sûr de toi et garder la tête haute. Mais si tu ne fais pas ce travail ou que tu le fais de façon superficielle, alors, même si tu n’as pas provoqué les moindres pertes, tu éprouveras, pour toi personnellement, des regrets tout au long de ta vie. Ce sera comme un trou noir sans fond, cela te conduira à souffrir et à être mal à l’aise pendant toute ta vie. Chaque fois que l’on dira qu’il faut être loyal et sincère quand on fait son devoir, et qu’on doit faire tout son possible, ton cœur souffrira autant que si l’on y enfonçait des aiguilles. Tu ne seras pas heureux, fier ou honoré quant à cette affaire. Au contraire, cette agonie t’accompagnera toute ta vie. Si une personne a un sens de la conscience, elle éprouvera ce genre de chagrin. Et qu’en est-il du point de vue de Dieu ? Dieu utilise les vérités-principes pour définir cette question, dont la nature est bien plus grave que ce que tu ressens » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (11)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que ce n’est qu’en suivant les exigences de Dieu – à savoir faire son devoir de manière positive et proactive –, en étant prévenant envers les intentions de Dieu et en soutenant le travail de l’Église que l’on peut vraiment faire son devoir et vraiment préparer de bonnes actions. Si je ne faisais pas de manière proactive ce qui me venait à l’esprit, ou même si je le faisais, mais de manière négative, passive et avec des réserves, alors cela montrerait un manque de loyauté dans mon devoir, et cela encourrait la haine et le dégoût de Dieu. J’ai pensé au fait que je m’étais formé comme superviseur pendant plus longtemps et que j’avais gagné une certaine maîtrise des principes, donc je pouvais voir certains problèmes dans les sermons que Zhao Xue m’envoyait. Même si certains problèmes étaient plus complexes et nécessitaient plus de temps, ils pouvaient être clarifiés après discussion. Mais je m’étais aperçu que traiter ces problèmes me prenait beaucoup de temps, et que cela retardait le travail de suivi dans mon propre domaine de responsabilité. Cela avait ralenti la progression du travail de notre Église. J’étais alors préoccupé que si cela continuait, l’efficacité de notre travail décline et que cela affecte ma réputation et mon statut. Par conséquent, je n’étais pas disposé à continuer à guider Zhao Xue. J’ai vu que dans mon devoir, je ne tenais compte que de ma propre fierté et de mon statut, que je ne prenais pas l’initiative de cultiver les autres, faisant toujours des calculs pour mes propres intérêts, que je ne tenais pas compte du travail global de l’Église et que je n’étais pas prévenant envers les intentions de Dieu. Dans ce que je faisais et la manière dont j’agissais, je ne faisais pas mon devoir sincèrement. Je faisais ce devoir depuis longtemps, et j’avais gagné une certaine maîtrise des compétences et des principes, et le fait que l’Église me confie plus de travail montrait sa confiance en moi. Mais j’étais égoïste et vil, et ne faisais que ce qui profitait à ma réputation et à mon statut. Je ne prenais en considération que mes intérêts personnels, et je ne tenais pas compte des difficultés des autres. N’était-ce pas la même chose que ce que font les non-croyants ? J’avais vraiment déçu Dieu !
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Plus tu feras preuve de considération envers les intentions de Dieu, plus tu porteras de fardeau, et plus tu porteras de fardeau, plus ton expérience sera riche. Lorsque tu feras preuve de considération envers les intentions de Dieu, Dieu te chargera d’un fardeau et ensuite t’éclairera au sujet des tâches qu’Il t’a confiées. Après que Dieu t’aura donné ce fardeau, lorsque tu mangeras et boiras les paroles de Dieu, tu prêteras attention aux vérités relatives à ton fardeau. Si ton fardeau se rapporte à l’état de la vie de tes frères et sœurs, c’est un fardeau que Dieu t’a confié, et tu porteras toujours ce fardeau dans tes prières quotidiennes. Ce que Dieu fait t’a maintenant été confié et tu es prêt à accomplir ce que Dieu veut faire, c’est ce que signifie prendre le fardeau de Dieu comme le tien propre. À ce stade, ta façon de manger et de boire les paroles de Dieu se concentrera sur ce genre de questions, et tu te demanderas : comment vais-je résoudre ces problèmes ? Comment puis-je permettre à mes frères et sœurs d’acquérir la libération et de trouver leur joie spirituelle ? Quand tu échanges, tu te concentreras aussi sur la résolution de ces problèmes ; tu te concentreras à manger et à boire des paroles qui se rapportent à ces problèmes lorsque tu manges et bois les paroles de Dieu. Tu porteras aussi un fardeau lorsque tu manges et bois les paroles de Dieu. Une fois que tu comprendras les exigences de Dieu, tu seras plus au clair quant au chemin à emprunter. Ton fardeau a généré cet éclairage et cette illumination du Saint-Esprit, et c’est aussi Dieu t’offrant Sa conduite. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Si tu ne portes aucun fardeau, alors tu ne seras pas attentif quand tu manges et bois les paroles de Dieu ; lorsque tu manges et bois les paroles de Dieu tout en portant un fardeau, tu peux en saisir l’essence, découvrir ton chemin et faire preuve de considération pour les intentions de Dieu. Par conséquent, tu devrais prier pour que Dieu place plus de fardeaux sur toi et te confie des tâches encore plus grandes, afin que tu sois plus à même de trouver devant toi un chemin de pratique, afin que le fait de manger et de boire les paroles de Dieu ait plus d’effet ; afin que tu sois en mesure de saisir l’essence de Ses paroles et que tu sois plus capable d’être ému par le Saint-Esprit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Montre de la considération pour les intentions de Dieu afin d’atteindre la perfection). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les fardeaux sont des bénédictions venant de Dieu. À travers les fardeaux que Dieu nous donne, nous sommes exhortés à nous présenter devant Dieu pour chercher les vérités-principes, gagnant l’éclairage et la direction de Dieu et une meilleure compréhension de la vérité. De cette façon, nous pouvons croître plus rapidement dans la vie. Les dirigeants ont fait en sorte que nous guidions et cultivions Zhao Xue en tenant compte du maintien du travail global de l’Église ; cela nous a également permis de nous former davantage. Les difficultés et les problèmes réels m’ont poussé à chercher les vérités-principes, me permettant de gagner davantage. En vérité, il y avait certaines questions que Zhao Xue posait que je ne pouvais pas expliquer clairement, et cela montrait que je ne comprenais pas non plus pleinement la vérité dans ces domaines. En cherchant et en priant Dieu avec ce sens du fardeau, et après avoir lu quelques vérités-principes, j’ai pu comprendre plus clairement les problèmes. Pour ce qui était d’aider à guider Zhao Xue, même si j’y avais consacré du temps et de l’énergie, pendant ce processus, j’avais prié Dieu davantage et cherché plus souvent les vérités-principes, et sans le savoir, j’avais fait quelques gains et aussi comblé mes propres lacunes. J’ai vraiment fait l’expérience que les fardeaux sont en effet des bénédictions de Dieu, et j’ai pris conscience que je ne devais plus traiter le fait de cultiver les autres comme quelque chose de pénible. Zhao Xue avait un vaste domaine de responsabilité, et si elle pouvait travailler en autonomie, cela profiterait au travail de l’Église, donc je devais mettre de côté mes intérêts personnels et coopérer avec Zhao Xue pour bien faire le travail sur les sermons.
Plus tard, j’ai sciemment mis de côté mes intérêts personnels, j’ai calmé mon cœur pour réfléchir aux problèmes dans les sermons, et j’ai discuté avec Zhao Xue des problèmes qu’ils contenaient. Progressivement, en réfléchissant et en traitant les problèmes dans les sermons, j’y ai vu plus clair dans les principes d’évaluation des sermons, et grâce aux sermons des autres, ma pensée s’est élargie. C’était vraiment la grâce de Dieu ! Après coup, je me suis demandé si je devais résumer les problèmes des sermons récents pour Zhao Xue. De cette façon, elle pourrait prendre conscience de ces problèmes et les éviter la fois suivante. Cela serait encore plus bénéfique pour améliorer la qualité des sermons. Mais j’ai alors pensé : « J’ai déjà passé beaucoup de temps à communiquer avec elle au sujet du sermon, et si je résume aussi les problèmes et que j’écris pour communiquer les détails, cela prendra encore plus de temps. Cela ne retardera-t-il pas mon propre travail ? Cela devrait suffire ! » J’ai pris conscience que j’étais égoïste et vil, et que j’essayais de prendre le chemin le plus facile. J’ai prié Dieu en silence, me rebellant contre moi-même, et j’ai signalé à Zhao Xue les problèmes et les écarts que nous avions découverts. En pratiquant de cette manière, je me sentais tout à fait apaisé au fond de moi. Plus tard, tout en guidant Zhao Xue, j’ai aussi pris le temps de suivre le travail sur les sermons relevant de mes responsabilités. Mais en novembre, le nombre de sermons proposés par notre Église était encore plus élevé qu’en octobre, et aider Zhao Xue n’a pas fait baisser l’efficacité du travail. Dieu soit loué pour Sa grâce !