4. Que se cache-t-il derrière ma réticence à être dirigeante ?

Par Patricia, Corée du Sud

Début mai 2024, je faisais un devoir de danse dans l’Église. Un soir, le dirigeant du district m’a informée que j’avais été élue dirigeante d’Église. Quand j’ai appris cette nouvelle, mon cœur s’est emballé. Je me suis dit : « Comment les frères et sœurs ont-ils pu me choisir comme dirigeante ? Je n’ai aucune vérité-réalité, mon calibre est médiocre et mon tempérament corrompu est également grave. J’ai échoué et trébuché à maintes reprises dans mes devoirs. Comment pourrais-je assumer un devoir de dirigeante ? Faire ce devoir ne signifie-t-il pas simplement attendre d’être révélé et éliminé ? Le travail concernant les hymnes et la danse, en particulier, est si important, avec mon tempérament corrompu, il se pourrait qu’un jour je finisse par le perturber et l’interrompre. Il se pourrait alors que je sois émondée par les dirigeants supérieurs ou même renvoyée. Ne finirais-je pas ensuite par être complètement anéantie et par arriver au bout de la route dans ma foi ? » Rien qu’en y pensant, j’en avais le cœur lourd. Je me demandais même si Dieu allait utiliser ce devoir pour m’éliminer. Plus tard, je suis venue devant Dieu en prière et j’ai fait appel à Lui, en Lui demandant de faire que mon cœur reste calme et de m’aider à comprendre Son intention. En priant, je me suis rendu compte que toutes les choses, tous les évènements et toutes les personnes que je rencontrais chaque jour relevaient de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et n’étaient pas dus au hasard. Dieu connaît si bien mon calibre et ma stature, s’Il permettait que ce devoir m’échoit, il devait y avoir une vérité à chercher et dans laquelle je devais entrer. Je devais donc d’abord accepter ce devoir et m’y soumettre, et non le rejeter ou y résister. Sinon, la raison me ferait totalement défaut. Après avoir prié, même si je ne me suis plus soustraite à ce devoir de direction, j’ai continué à avoir le cœur lourd, comme s’il était écrasé par une grosse pierre. J’étais emplie de souffrance et d’inquiétude.

Le lendemain, au cours de mes dévotions, j’ai regardé deux vidéos de témoignages d’expérience, et les paroles de Dieu qui y étaient citées m’ont étreint le cœur. Dieu dit : « Certains pensent : “Quiconque dirige est stupide et ignorant et provoque sa propre destruction, parce que le fait d’agir en tant que dirigeant amène inévitablement les gens à révéler la corruption aux yeux de Dieu. Y aurait-il autant de corruption révélée s’ils ne faisaient pas ce travail ?” Quelle idée absurde ! Si tu n’agis pas en tant que dirigeant, ne révèleras-tu pas de la corruption ? Le fait de ne pas être un dirigeant, même si tu montres moins de corruption, signifie-t-il que tu as atteint le salut ? Selon cet argument, tous ceux qui ne servent pas en tant que dirigeants sont-ils ceux qui peuvent survivre et être sauvés ? Cette affirmation n’est-elle pas vraiment ridicule ? Les gens qui servent en tant que dirigeants guident le peuple élu de Dieu pour qu’il mange et boive la parole de Dieu et fasse l’expérience de l’œuvre de Dieu. Cette exigence et cette norme sont élevées, il est donc inévitable que les dirigeants révèlent certains états corrompus lorsqu’ils commencent leur formation. C’est normal et Dieu ne le condamne pas. Non seulement Dieu ne le condamne pas, mais Il éclaire, illumine et guide ces personnes, et leur impose des fardeaux supplémentaires. Tant qu’ils peuvent se soumettre à la direction et à l’œuvre de Dieu, ils progresseront plus rapidement dans la vie que les gens ordinaires. Si ce sont des gens qui poursuivent la vérité, ils peuvent s’engager sur le chemin qui est celui d’être perfectionné par Dieu. C’est la chose la plus bénie par Dieu. Certaines personnes ne peuvent pas voir cela et déforment les faits. Selon la compréhension humaine, peu importe à quel point un dirigeant change, Dieu ne S’en soucie pas ; Il ne regarde que le degré de corruption que les dirigeants et les ouvriers révèlent, et ne les condamne qu’en fonction de cela. Et pour ceux qui ne sont pas des dirigeants ou des ouvriers, parce qu’ils révèlent peu de corruption, même s’ils ne changent pas, Dieu ne les condamnera pas. N’est-ce pas absurde ? N’est-ce pas un blasphème contre Dieu ? Si tu résistes si gravement à Dieu dans ton cœur, peux-tu être sauvé ? Tu ne peux pas être sauvé. Dieu détermine la fin des gens principalement en fonction de s’ils ont la vérité et un vrai témoignage, et cela dépend principalement de si ce sont des gens qui poursuivent la vérité. S’ils poursuivent la vérité, et s’ils peuvent vraiment se repentir après avoir été jugés et châtiés pour avoir commis une transgression, alors tant qu’ils ne disent pas de paroles blasphématoires ou n’agissent pas de façon blasphématoire envers Dieu, ils seront certainement capables d’atteindre le salut. Selon votre imagination, tous les croyants ordinaires qui suivent Dieu jusqu’au bout peuvent atteindre le salut, et ceux qui agissent en tant que dirigeants doivent tous être éliminés. Si on vous demandait d’être un dirigeant, vous penseriez qu’il ne serait pas acceptable de ne pas le faire, mais que si vous étiez dirigeants, vous révéleriez involontairement de la corruption, et cela reviendrait à vous envoyer vous-même à la guillotine. Tout cela n’est-il pas dû à vos mauvaises compréhensions de Dieu ? Si la fin des gens était déterminée en fonction de la corruption qu’ils révèlent, personne ne pourrait être sauvé. Dans ce cas, à quoi servirait-il que Dieu fasse l’œuvre du salut ? Si c’était vraiment le cas, où serait la justice de Dieu ? L’humanité serait incapable de voir le juste tempérament de Dieu. Par conséquent, vous avez tous mal compris les intentions de Dieu, ce qui montre que vous n’avez pas une vraie connaissance de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu mettaient le doigt sur la vérité de ma situation et je me suis finalement rendu compte que des notions, des produits de mon imagination et des incompréhensions sur Dieu se cachaient dans mon cœur. Je pensais que ne pas être dirigeante dans la maison de Dieu entraînerait moins de révélations de corruption, que je serais moins émondée par les dirigeants supérieurs, et donc que, de cette façon, croire en Dieu serait plus sûr et que mon espoir de salut serait plus grand. Mais faire un devoir de dirigeante implique de nombreuses vérités-principes, la responsabilité est plus lourde, et sans les vérités-réalités, il était inévitable que je révèle de la corruption, j’aurais tendance à faire de choses qui interrompent et perturbent le travail de la maison de Dieu et je serais révélée et éliminée. Je voyais que Dieu disait qu’avoir ces notions, c’était mal Le comprendre et même blasphémer contre Lui. Cela m’a choquée et fait un peu peur. Je n’avais pas compris à quel point la nature de ces notions était grave. J’ai commencé à me demander à quel point exactement ce point de vue était absurde. Je voyais que certains dirigeants faisaient des erreurs, qu’ils perturbaient et interrompaient gravement le travail de l’Église et qu’ils étaient renvoyés ou même exclus ou expulsés. Je pensais donc qu’être dirigeante était trop dangereux, et qu’une fois que l’on faisait une erreur, on était renvoyé ou éliminé. Mais je ne cherchais jamais les principes de la maison de Dieu concernant le renvoi des gens. En réalité, le renvoi d’un dirigeant dans la maison de Dieu ne dépend pas de son comportement passager ou de sa prestation lors d’un seul incident, mais plutôt de sa poursuite systématique et du chemin qu’il suit. J’ai songé à un dirigeant et à deux superviseurs dans l’Église qui avaient été renvoyés. Même s’ils semblaient avoir été renvoyés parce qu’ils n’avaient pas réussi à faire une tâche spécifique, parce qu’ils avaient enfreint les principes, interrompu et retardé le travail, en réalité, c’était parce qu’ils ne s’attachaient pas habituellement à poursuivre la vérité, qu’ils se passaient de chercher les principes dans leurs devoirs et agissaient arbitrairement depuis longtemps, qu’ils perturbaient et interrompaient par conséquent le travail de l’Église, sans pour autant se repentir. C’était pour cela qu’ils avaient été renvoyés. Je n’avais jamais examiné la cause profonde de leur échec. J’avais cru qu’ils avaient commis une seule erreur et qu’ils avaient été renvoyés, et je m’étais alors mise à mal comprendre Dieu et à me méfier de Lui. N’était-ce pas là une vision complètement déformée ? De plus, du fait de mes notions, je pensais que si quelqu’un révélait de la corruption, s’il commettait des transgressions ou était révélé dans ses devoirs et renvoyé de ses devoirs, alors il serait condamné éternellement par Dieu, sans aucun espoir de salut. C’était également l’une de mes compréhensions erronées. En réalité, quand je réfléchissais en détail à mes propres expériences et à celles de nombreux frères et sœurs, et à la façon dont nous avions été exposés, révélés et condamnés pour avoir révélé des tempéraments corrompus, ou même été renvoyés, je savais qu’il s’agissait là d’étapes nécessaires quand on faisait l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu. Cependant, Dieu ne nous avait pas abandonnés à cause de cela. Au contraire, Il nous avait donné des occasions de nous repentir et de nous transformer. Il utilisait Ses paroles pour nous éclairer et nous guider, permettant à nos pensées et à nos opinions de changer progressivement, et nous permettant de nous débarrasser peu à peu de nos tempéraments corrompus. Ces gains étaient rendus possibles par l’expérience de l’échec et de la révélation. J’ai compris qu’être révélé dans ses devoirs n’était pas être éliminé, mais que c’était au contraire avoir l’occasion de gagner la vérité. Mais, par nature, je n’aimais pas la vérité et je ne voulais pas souffrir, je n’étais pas prête à accepter le jugement et le châtiment de Dieu, je voulais simplement vivre en paix en tant que croyante ordinaire. Je pensais que, de cette façon, j’éviterais de grands échecs et de grandes révélations, et que j’échapperais à la souffrance ou à l’épurement, et que je pourrais donc être sauvée. Mais je ne me rendais pas compte que, sans faire l’expérience du jugement et du châtiment, une personne ne pouvait pas se débarrasser de son tempérament corrompu, et que ses perspectives, ses actes et actions resteraient tous opposés à la vérité. Dans ce cas, comment une telle personne pouvait-elle être sauvée ? Je me suis rendu compte que je ne comprenais pas la vérité, que je ne connaissais pas le tempérament juste de Dieu, et que je vivais dans mes notions et dans les produits de mon imagination. Mes opinions étaient complètement absurdes et erronées. Dieu détermine l’issue d’une personne non pas en Se basant sur la quantité de corruption qu’elle a révélée ou sur le nombre de transgressions qu’elle a commises, mais en Se demandant si elle poursuit la vérité et si elle se repent sincèrement. Si une personne révèle de la corruption, puis qu’elle poursuit la vérité et parvient à un véritable repentir, alors Dieu lui donne quand même la possibilité d’être sauvée. Mais je m’inquiétais de mes transgressions passées dans mes devoirs et à présent, je révélais encore beaucoup de corruption parce que je ne comprenais pas la vérité. Je craignais donc, si je n’étais pas prudente dans mon devoir en tant que dirigeante, que des problèmes surviennent et que je sois alors détestée et éliminée par Dieu. Je jugeais vraiment la justice de Dieu avec mes propres opinions étriquées et mesquines !

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui expose la crainte que les gens ont d’assumer des responsabilités. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la diffusion de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. Quiconque ne prend pas ses responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir n’est pas sincère envers Dieu le moins du monde, sans parler de loyauté. Quel genre de personne ose prendre ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent de prendre leurs responsabilités dans leurs devoirs parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités, ils sont égoïstes et ignobles, ce ne sont pas de vrais croyants en Dieu et ils n’acceptent pas la vérité le moins du monde. Pour cette raison, ils ne peuvent être sauvés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils font en sorte que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). En lisant ce qu’exposaient ces paroles de Dieu, j’ai éprouvé une détresse intense dans mon cœur. Je me suis rendu compte que ma crainte d’être dirigeante venait du fait que j’étais contrôlée par un tempérament égoïste et fourbe. Je suivais le principe qui dit : « Ne prenez jamais la plus petite part du gâteau. » Je voulais recevoir des bénédictions de Dieu, mais pas prendre de risques importants. Par essence, c’était là le comportement d’une personne fuyante et fourbe. J’avais non seulement le sentiment que danser s’alignait sur mes centres d’intérêt et mes passe-temps, mais aussi qu’accomplir ce devoir donnait des résultats. Je n’étais pas la principale superviseuse et je n’assumais pas de responsabilités majeures, et donc, j’avais ainsi l’impression de pouvoir faire mes devoirs sans risque dans l’Église et par conséquent d’avoir l’espoir d’être sauvée. Après avoir été choisie comme dirigeante, j’avais eu l’impression d’être projetée dans l’œil du cyclone et de constamment risquer de chavirer, alors j’avais simplement voulu fuir ce devoir et le refuser. Du fait de mes notions, je pensais que faire un devoir discret et ne pas sortir du lot ni assumer de responsabilités importantes était l’option la plus sûre, et que tant que je suivrais Dieu jusqu’au bout, j’aurais un espoir de salut. Mais Dieu dit que les personnes de ce genre ont peur d’assumer des responsabilités, qu’elles ont un problème quant à leur humanité, qu’elles ne croient pas sincèrement en Lui, et que cela seul prouve qu’elles ne peuvent pas être sauvées. J’ai finalement compris que mes notions et mon imagination entraient en conflit avec la vérité. J’ai commencé à réfléchir : « Pourquoi Dieu dit-il que ceux qui évitent les responsabilités sont des gens dont l’humanité est mauvaise et qui n’acceptent pas du tout la vérité ? » En faisant mes devoirs dans la maison de Dieu, j’ai toujours adhéré au principe qui dit : « Ne prenez jamais la plus petite part du gâteau. » Quoi que je fasse, quel que soit le devoir auquel j’étais confrontée, je commençais par me demander si quelque chose me profitait, et si c’était le cas, je le faisais, sinon, je refusais de le faire. Même si je savais que cela concernait le travail et les intérêts de la maison de Dieu, je restais réticente à porter ce fardeau. En quoi étais-je d’un seul cœur avec Dieu ? N’était-ce pas là le comportement d’une personne égoïste et méprisable ? Aujourd’hui, Dieu fournit tout aux gens gratuitement, Il leur donne la vérité sans les faire payer, en espérant qu’ils pourront la pratiquer et utiliser un cœur sincère pour mener à bien leurs devoirs en tant qu’êtres créés. Pourtant, j’avais cru en Dieu pendant des années, en profitant de tant de Son approvisionnement, mais je n’avais jamais su le Lui rendre. Au lieu de cela, je m’étais méfiée de Dieu, je m’étais montrée calculatrice à Son encontre, et je n’avais considéré et planifié que mon propre avenir, et mes gains ou mes pertes. En quoi croyais-je sincèrement en Dieu ? N’étais-je pas simplement une incrédule égoïste et fuyante ? Étant donné que j’avais un tel état d’esprit et de telles opinions vis-à-vis de la foi, comment Dieu pouvait-Il ne pas m’abhorrer ? Alors j’ai prié : « Dieu, je vois que je suis vraiment fourbe et malveillante. Je ne veux pas vivre dans mes propres notions, mon imagination, mes incompréhensions et mes soupçons. Je suis prête à Te donner mon cœur et à me fier à ma conscience pour assumer mes responsabilités. S’il Te plaît, aide-moi et guide-moi. »

J’ai alors vu deux passages supplémentaires des paroles de Dieu qui étaient cités dans une autre vidéo de témoignage d’expérience, et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu dit : « Quelles sont les manifestations d’une personne honnête ? Premièrement, c’est de ne pas douter des paroles de Dieu. C’est l’une des manifestations d’une personne honnête. En dehors de cela, la manifestation la plus importante, c’est de chercher et de pratiquer la vérité en toutes choses ; c’est ce qu’il y a de plus crucial. Tu prétends être honnête, mais tu relègues tout le temps les paroles de Dieu dans un coin de ton esprit et tu fais tout ce que tu veux. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Tu dis : “Bien que mon calibre soit faible, j’ai un cœur honnête.” Et cependant, lorsqu’un devoir t’incombe, tu as peur de souffrir et de devoir en assumer la responsabilité si tu ne l’accomplis pas bien, donc tu présentes des excuses pour t’exonérer de ton devoir et tu suggères que quelqu’un d’autre le fasse. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Clairement, non. Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être loyale envers le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, dans tous les cas, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et je dois user de tout mon cœur et de toutes mes forces pour bien le faire. Quant à savoir si je peux le faire parfaitement bien, je ne peux pas présumer d’offrir une garantie, mais mon attitude consiste à faire de mon mieux pour que cela soit bien accompli, et je ne serai certainement pas superficiel à ce sujet. Si un problème survient dans le travail, je dois alors en assumer la responsabilité, m’assurer d’en tirer une leçon et de bien faire mon devoir.” Voilà ce qu’est la bonne attitude » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Après avoir lu ces deux passages des parole de Dieu, j’ai senti que Dieu scrutait vraiment au plus profond du cœur humain et qu’Il comprenait très bien les besoins des gens. Quand j’avais appris que j’avais été choisie comme dirigeante, deux excuses m’étaient vite venues à l’esprit : « J’ai un calibre médiocre, et en tant que dirigeante, je serai confrontée chaque jour à nombre de personnes, d’évènements et de choses, et il faudra aussi que je gère de nombreux problèmes. Je ne serai assurément pas capable d’y faire face. Deuxièmement, je ne comprends pas la vérité et je ne peux pas percer à jour les problèmes, alors en quoi suis-je qualifiée pour diriger les frères et sœurs ? » Au début, j’avais estimé que mes pensées étaient plutôt justifiées, que cela témoignait d’une conscience de soi, mais ensuite, j’avais lu ces paroles de Dieu : « Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, dans tous les cas, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et je dois user de tout mon cœur et de toutes mes forces pour bien le faire. […]” Voilà ce qu’est la bonne attitude. » Après avoir lu cela, j’étais soudain restée sans voix. Ces deux excuses m’avaient paru assez valables, mais Dieu ne les considérait pas comme des excuses ou des difficultés, et Il considérait qu’elles devaient encore moins m’empêcher d’accepter mon devoir. J’avais l’impression que Dieu m’avertissait face à face, à cœur ouvert. Dieu n’examine pas mon calibre ni le nombre de vérités que je comprends. Il exige que nous soyons appliqués et responsables dans nos devoirs, et que nous mettions tout notre cœur et toutes nos forces à bien faire nos devoirs. Mon cœur s’est trouvé profondément ému, et j’ai estimé que je n’avais plus aucune excuse pour fuir mon devoir ou le refuser. Même si faire un devoir de dirigeante allait m’être difficile, j’étais prête à être honnête conformément aux paroles de Dieu et à commencer par accepter et me soumettre.

Ensuite, j’ai commencé à travailler en coopération avec ma sœur. J’étais principalement responsable du travail du groupe de danse, tandis que les autres tâches, comme le travail lié aux hymnes, aux tournages et aux affaires générales, étaient principalement gérées par ma sœur. À ce moment-là, un groupe de danse dont j’étais responsable n’avait produit aucun programme depuis deux mois. Au début, cela m’a rendue un peu nerveuse, car je craignais de ne pas pouvoir gérer ce travail. Je ne cessais de prier et de faire appel à Dieu, en Lui demandant de me donner la foi et la détermination de me soumettre pour que je puisse assumer mon devoir. Dans mes prières, je me suis souvenue de deux expressions tirées des paroles de Dieu que j’avais lues précédemment. L’une était : « positif et proactif » et l’autre était : « au mieux de ses capacités ». Je me suis rendu compte qu’il s’agissait là de l’éclairage et de la direction de Dieu, et que je devais adopter une attitude positive et proactive vis-à-vis de mon devoir. Comme mon calibre était médiocre, je ne comprenais pas la vérité et je n’arrivais pas à trouver ni à résoudre nombre de problèmes, ce qui signifiait que je devais davantage me fier à Dieu pour chercher la vérité, et que je devais d’abord faire ce à quoi je pouvais penser, et ce que j’étais capable de faire, aux mieux de mes capacités. Ensuite, j’ai confié mon état et mes difficultés à Dieu chaque jour, et, en ayant un sens du fardeau, je me suis concentrée sur l’état des sœurs au sein du groupe. Quand je découvrais des problèmes, je trouvais les principes pertinents pour échanger avec ces sœurs et entrer avec elles dans ces principes, et quand elles rencontraient des difficultés quant aux arrangements du programme, j’échangeais sur les intentions de Dieu avec elles et j’essayais d’explorer des solutions conformément aux principes. Peu à peu le programme a fait des progrès. Chaque journée était gratifiante et ancrée dans le réel. Mon cœur se rapprochait progressivement de Dieu, et les incompréhensions et obstacles entre Dieu et moi se réduisaient grandement. L’impression d’avoir un poids sur le cœur disparaissait lentement. Le groupe de danse a également mis sur pied un programme en l’espace d’un mois, qui a été mis en ligne, et qui a été bien accueilli par les dirigeants. J’étais si reconnaissante à Dieu.

Mais, contre toute attente, trois mois plus tard environ, ma sœur a été renvoyée parce qu’elle suivait aveuglément les mauvais arrangements d’un faux dirigeant. De ce fait, le travail d’enregistrement des hymnes a été suspendu pendant quelques jours, ce qui l’a gravement interrompu et entravé. De plus, les dirigeants supérieurs ont trouvé que le calibre médiocre de ma sœur la rendait incapable de faire un travail réel. Quand j’ai appris cela, mon cœur s’est à nouveau emballé, et je me suis dit : « C’est fini, ma sœur ayant été renvoyée, je vais devoir assumer tout le travail dans l’Église. Mon calibre et mes capacités de travail ne sont pas assez bons ! J’avais entendu parler des problèmes que ma sœur rencontrait dans son devoir, mais je n’avais pas vu les erreurs qu’elle avait commises. Si j’avais été à sa place, j’aurais moi aussi retardé le travail, et aujourd’hui, j’aurais été celle qui se faisait renvoyer. Étant donné mon calibre et mes capacités à considérer les choses, n’est-ce pas simplement une question de temps avant que je sois renvoyée de ce devoir ? Autant démissionner et battre en retraite sans y laisser de plumes dès que je le peux, avant de faire beaucoup de mal. » Mais quand j’ai pensé cela, je me suis sentie coupable : « J’ai toujours eu envie de démissionner. Cela montre que j’étais dépourvue de soumission à Dieu et de loyauté envers mon devoir ! Si je démissionnais et que j’abandonnais mon devoir, le travail ne s’en trouverait-il pas retardé ? Si je démissionnais, cela soulagerait mon fardeau, mais ce serait me montrer irresponsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. » Après avoir pensé cela, je n’ai pas osé démissionner. J’ai prié Dieu, en Lui demandant de protéger mon cœur, de m’éclairer et de me guider, afin que je comprenne la vérité, et de me donner la foi nécessaire pour faire l’expérience de cette situation.

La situation que Dieu avait arrangée était assez miraculeuse. Ce soir-là, nous avons reçu une lettre envoyée de Chine. Cette lettre mentionnait qu’en Chine, le grand dragon rouge arrêtait frénétiquement ceux qui croyaient en Dieu, que les frères et sœurs ne pouvaient faire leurs devoirs qu’en se cachant, et qu’ils devaient souvent changer de foyers d’hébergement. La lettre encourageait également les frères et sœurs partis à l’étranger à chérir la possibilité qu’ils avaient de faire leurs devoirs et de les mener à bien. La lettre citait aussi un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Les bénédictions ne s’obtiennent pas en un jour ou deux ; elles doivent être gagnées par de nombreux prix. En d’autres termes, vous devez posséder un amour qui a subi l’épurement, vous devez posséder une grande foi et vous devez détenir les nombreuses vérités que Dieu vous commande d’atteindre ; en outre, vous devez vous tourner vers la justice et ne jamais être intimidés ou évasifs, et vous devez avoir un cœur qui aime Dieu et qui soit constant jusqu’à la mort. Vous devez faire preuve de détermination, des changements doivent intervenir dans votre tempérament-vie, votre corruption doit être guérie, vous devez accepter toutes les orchestrations de Dieu sans vous plaindre et être soumis, même jusqu’à la mort. Voilà ce que vous devez atteindre, voilà le but ultime de l’œuvre de Dieu, voilà ce que Dieu demande de ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). Après avoir lu cette lettre, j’ai eu profondément honte. Les frères et sœurs en Chine risquaient leur vie et s’accrochaient néanmoins à leurs devoirs, ils écrivaient même aux frères et sœurs à l’étranger pour les encourager à faire leurs devoirs correctement. Mais qu’en était-il de moi ? On m’avait épargné les arrestations et les persécutions du grand dragon rouge, et je pouvais faire mon devoir dans un environnement confortable, mais il suffisait que je sois confrontée à une petite difficulté ou à un peu de pression dans mon devoir pour que j’aie envie de le fuir et de l’abandonner. Cela ne faisait-il pas de moi une lâche ? Où était mon courage ? Où était mon témoignage ? Dieu disait que pour croire en Lui et Le suivre, il fallait faire l’expérience de l’épurement et être déterminé à souffrir, et plus important encore, il fallait poursuivre la vérité, effectuer un changement dans son tempérament-vie, accepter toutes Ses orchestrations et s’y soumettre. J’ai eu l’impression que Dieu exigeait des choses de moi à chaque parole. Il s’agissait là des vérités que je devais pratiquer et dans lesquelles je devais entrer, à ce stade, et si je démissionnais, je ne pratiquerais aucune de ces vérités. Cela ne décevrait-il pas Dieu et ne Le dégoûterait-il pas ? Le lendemain, la dirigeante d’un groupe de danse a voulu démissionner parce qu’elle n’arrivait pas à coopérer de façon harmonieuse avec les autres. En échangeant avec elle, je lui ai confié mes propres faiblesses et difficultés, et en lisant les paroles de Dieu, mon cœur s’est peu à peu trouvé ému. Je me suis rendu compte que les devoirs étaient la commission de Dieu et qu’ils constituaient des responsabilités auxquelles on ne pouvait se soustraire. La situation avait beau devenir douloureuse ou difficile, je ne pouvais pas rejeter mon devoir ni blesser le cœur de Dieu.

Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui faisait vraiment écho à mon état et qui m’a beaucoup aidée. Dieu dit : « Les gens doivent aborder leurs devoirs et Dieu avec un cœur honnête. S’ils le font, ils seront de ceux qui craignent Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont les gens qui ont un cœur honnête ? Au minimum, ils ont un cœur qui craint Dieu, un cœur de soumission à Dieu en toutes choses, ils ne posent pas de question sur les bénédictions ou les malheurs, ils ne parlent pas de conditions, ils s’abandonnent à la merci des orchestrations de Dieu – voilà des gens avec un cœur honnête. Ceux qui sont toujours sceptiques envers Dieu, qui passent leur temps à Le scruter, qui essayent toujours de conclure un marché avec Lui, sont-ils des gens avec un cœur honnête ? (Non.) Qu’est-ce qui habite dans le cœur de telles personnes ? La fourberie et la malveillance. Ces gens-là sont toujours en train de scruter. Et qu’est-ce qu’ils scrutent ? (L’attitude de Dieu envers les gens.) Ils sont toujours en train de scruter l’attitude de Dieu envers les gens. De quel problème s’agit-il ? Et pourquoi scrutent-ils cela ? Parce que cela implique leurs intérêts vitaux. […] Les gens qui accordent beaucoup d’importance à leurs propres perspectives, sorts et intérêts sont toujours en train de scruter pour voir si l’œuvre de Dieu est bénéfique à leurs perspectives, à leur sort, et leur permettra d’obtenir des bénédictions. Finalement, quel est le résultat de leur examen approfondi ? Ils ne font que se rebeller contre Dieu et s’opposer à Lui. Même quand ils insistent pour accomplir leurs devoirs, ils le font de manière superficielle, avec un état d’esprit négatif. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, et ne pas être du côté des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leurs devoirs, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. Quel tempérament est-ce là ? C’est de la fourberie, un tempérament malveillant. Il ne s’agit plus d’un tempérament corrompu ordinaire, mais d’un tempérament qui a dégénéré en malveillance. Et quand le cœur d’une personne est empli de ce type de tempérament malveillante, il s’agit là d’une lutte contre Dieu ! Vous devriez être au clair sur ce problème. Si les gens sondent Dieu et essaient de marchander en permanence quand ils accomplissent leurs devoirs, peuvent-ils les faire correctement ? Absolument pas. Ils ne vénèrent pas Dieu avec leur cœur, et de manière honnête, ils n’ont pas un cœur honnête, ils observent tout en accomplissant leurs devoirs, faisant preuve de réserve en permanence. Quel est le résultat ? Dieu n’œuvre pas en eux, ils sont désorientés et deviennent confus, ils ne comprennent pas les vérités-principes, ils agissent selon leurs propres inclinations, et ils finissent toujours par mal tourner. Et pourquoi tournent-ils mal ? Parce que leur cœur manque de beaucoup de clairvoyance, et quand il leur arrive quelque chose, ils ne réfléchissent pas sur eux-mêmes, ni ne cherchent la vérité pour trouver une solution, et ils persistent à agir comme bon leur semble, selon leurs propres préférences. Résultat : ils tournent toujours mal quand ils accomplissent leurs devoirs. Ils ne pensent jamais au travail de l’Église, ni aux intérêts de la maison de Dieu, ils conspirent toujours pour eux-mêmes, ils prévoient en permanence en faveur de leurs propres intérêts, de leur propre orgueil et statut. Et non seulement ils accomplissent leurs devoirs de façon médiocre, mais ils retardent et affectent aussi le travail de l’Église. N’est-ce pas là s’égarer et négliger leurs devoirs ? Si quelqu’un n’a toujours en tête que ses propres intérêts et perspectives lorsqu’il accomplit son devoir, et qu’il n’accorde pas d’attention au travail de l’Église ou aux intérêts de la maison de Dieu, alors cela n’est pas accomplir un devoir. C’est chercher son propre intérêt, c’est faire les choses pour son propre bénéfice et pour obtenir des bénédictions pour soi-même. De cette façon, la nature qui sous-tend l’accomplissement de son devoir change. Il s’agit simplement de conclure un accord avec Dieu et de vouloir utiliser l’accomplissement de son devoir pour atteindre ses propres objectifs. Cette façon de faire risque fortement de perturber le travail de la maison de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la recherche des vérités-principes permet de bien accomplir son devoir). Dieu dit : « Ils ne posent pas de question sur les bénédictions ou les malheurs, ils ne parlent pas de conditions, ils s’abandonnent à la merci des orchestrations de Dieu – voilà des gens avec un cœur honnête. » Ces paroles ont vraiment touché mon cœur. Dieu demande que les gens ne prennent pas en considération les bénédictions ou les malheurs, mais j’accordais trop d’importance au fait de savoir si j’allais être bénie ou si j’allais subir des malheurs. J’étais terrifiée à l’idée qu’en faisant un devoir de dirigeante, je risquais de faire quelque chose de malfaisant qui interromprait et perturberait le travail, en laissant dans mon sillage des souillures et des transgressions, et d’être condamnée et éliminée par Dieu, et j’étais terrifiée à l’idée qu’en fin de compte, non seulement je ne parviendrais pas à être sauvée, mais que je serais aussi en proie au malheur. J’y croyais dur comme fer quand j’ai découvert que deux des trois précédents dirigeants de district avaient agi de façon délibérée et qu’ils n’avaient pas cherché les vérités-principes dans leurs devoirs, interrompant et perturbant ainsi gravement le travail de la maison de Dieu, ce qui leur avait valu d’être renvoyés. Maintenant que ma sœur avait également été renvoyée, j’avais le sentiment que si une personne ne comprenait pas la vérité et qu’elle n’avait pas un cœur qui craignait Dieu, alors faire un devoir de dirigeant était une situation précaire, que cette personne pouvait facilement être révélée et éliminée, et que l’on ne pouvait pas connaître son issue ou sa destination futures. Je voulais assurer mon avenir et ma destination, alors je prévoyais de démissionner avant de commettre la moindre erreur et de battre en retraite sans y laisser de plumes. Dieu expose que cela constitue en fait une lutte contre Lui par le biais d’un tempérament fourbe et malveillant ! Ce n’est qu’alors que je me suis rendu compte que faire sans cesse des projets concernant mes propres intérêts et mon avenir, sans aucune considération pour le travail de l’Église ou les intérêts de la maison de Dieu, n’était pas faire mon devoir. C’était essayer de se montrer plus malin que Dieu et s’opposer à Lui. En faisant mon devoir avec une telle mentalité et un tel état, même si je ne servais pas en tant que dirigeante et qu’en apparence je ne commettais aucune erreur, mon cœur se montrait calculateur à l’encontre de Dieu et s’opposait à Dieu. C’était là un acte malfaisant, qui était détesté et condamné par Dieu. Dieu m’indiquait un chemin très clair, à savoir qu’il me fallait être une personne au cœur honnête, ne pas m’enquérir des bénédictions ou des malheurs, ne pas parler de conditions, et me laisser à la merci de l’orchestration de Dieu. Puisque la maison de Dieu ne m’avait ni renvoyée ni éliminée, je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et m’accrocher fermement à mon devoir, en faisant tout mon possible pour assumer les responsabilités que je devais assumer.

Le lendemain, j’ai écrit une lettre aux dirigeant supérieurs, mais je n’ai pas parlé de démissionner. Au contraire, j’ai reconnu la responsabilité que je devais endosser quant au retard pris par le travail concernant les hymnes, et j’ai avoué tout cela aux dirigeants, en disant que j’étais prête à me soumettre aux arrangements de la maison de Dieu. Après avoir écrit cette lettre, je me suis sentie calme et sereine, disposée à accepter l’orchestration de Dieu. Si les dirigeants supérieurs m’émondaient ou me renvoyaient, je ferais face à la situation calmement et en assumerais la responsabilité. Si je n’étais pas renvoyée, je m’accrocherais à mon devoir et assumerais mes responsabilités. À ma grande surprise, les dirigeants supérieurs ne m’ont pas renvoyée après avoir lu ma lettre et ils m’ont laissée me former à mon devoir. En faisant l’expérience de tout cela, j’estime que j’en suis venue à comprendre davantage le tempérament juste de Dieu, et à me rendre compte que ce que Dieu estime, c’est si le cœur d’une personne peut accepter la vérité, et si cette personne peut se montrer simple et honnête vis-à-vis de Lui, sans prendre en considération ni planifier ses propres intérêts ou son avenir, et en pensant au contraire au travail de la maison de Dieu. Si les intentions d’une personne sont correctes, alors même si elle fait parfois des choses stupides, Dieu ne S’en souviendra pas, au lieu de cela, Il lui donnera la possibilité de faire ses devoirs et de se faire pardonner ses défauts. Quelque temps plus tard, l’Église n’avait toujours pas élu un nouveau dirigeant, alors j’ai prié et je me suis fiée à Dieu pour assurer le suivi du travail de l’Église. Chaque fois qu’il y avait des problèmes, j’ai coopéré avec les frères et sœurs pour les résoudre. J’ai constaté que lorsque j’étais prête à prendre activement mes responsabilités, à me préoccuper davantage du travail et à y penser davantage, mon sens du fardeau et des responsabilités vis-à-vis du travail de l’Église, ainsi que ma capacité à considérer les choses et mes capacités de travail, s’amélioraient tous, sans que je m’en aperçoive. C’était comme si j’étais devenue plus intelligente qu’avant. Faire le travail n’était pas aussi dur que je l’avais imaginé, et j’ai su que ces résultats étaient dus à l’œuvre du Saint-Esprit. J’ai vraiment fait l’expérience que Dieu protège Son œuvre, et que l’homme se contente de coopérer. Dieu ne donne pas aux gens des fardeaux qui sont trop lourds à porter pour eux, et ma foi en Dieu a grandi. Plus tard, l’Église a élu une nouvelle dirigeante, et j’ai coopéré avec elle quant au suivi du travail de l’Église.

En faisant un devoir de dirigeante ces derniers mois, j’ai éprouvé la bonté et l’amabilité de Dieu, et j’ai abandonné une partie de mes notions, de mon imagination, de mes incompréhensions et de ma méfiance envers Dieu. Plus encore, j’ai fait l’expérience suivante : que Dieu me donne l’occasion de faire un devoir de dirigeante n’était pas destiné à me rendre la vie difficile ni à me révéler, mais à corriger mes opinions incorrectes sur la foi et à purifier mon tempérament corrompu. C’était pour me pousser à être plus prévenante et à réfléchir davantage à la façon de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’agir d’une manière qui bénéficiait au travail et aux frères et sœurs. De plus, concernant l’état des frères et sœurs et leurs difficultés et problèmes professionnels, j’ai cherché les vérités-principes, je me suis formée à la résolution des problèmes grâce à la vérité, et sans que je m’en aperçoive, ma perspicacité et ma stature ont quelque peu grandi. J’ai senti que me former à devenir dirigeante, c’était vraiment Dieu qui me perfectionnait, et que c’était l’amour de Dieu. Quand je repense au moment où j’ai commencé à faire ce devoir, je me dis que j’étais alors vraiment craintive et inquiète. Je me méprenais même sur Dieu, je pensais qu’Il utilisait ce devoir pour m’éliminer. Je ne pouvais vraiment pas faire la différence entre le bien et le mal, le noir et le blanc ! J’étais complètement déraisonnable ! Désormais, je n’ai plus peur d’être dirigeante. Peu importe ce dont je ferai l’expérience ou ce à quoi je serai confrontée à l’avenir, je m’attacherai simplement à chercher et à pratiquer la vérité, et à mener à bien le devoir que je devrais faire. Cette transformation et cette entrée dans la vie auxquelles je suis parvenue sont entièrement le résultat de la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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