43. Pour mes vieux jours, je ne compte plus sur mes enfants
En 2001, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En 2020, on m’a diagnostiqué un infarctus cérébral et une maladie cardiaque. À cette époque, j’avais un besoin urgent d’argent pour mon traitement médical, et, comme par hasard, mon fils m’a envoyé 5 000 yuans. À ce moment-là, je me suis dit : « Mon fils est celui sur qui je peux toujours compter. Quand je serai vieille, je devrai encore compter sur mon fils. » En 2022, mon fils s’est marié, et il a acheté une maison et une voiture par ses propres moyens. Plus tard, ma belle-fille a dépensé plus de mille yuans pour m’acheter une bague en or. Elle m’a aussi dit : « On ne vous demande rien d’autre, mais plus tard, quand on aura des enfants, ce serait super si vous pouviez nous aider à les garder. » En voyant que mon fils et ma belle-fille étaient si gentils avec moi, je me suis dit : « C’est mon fils unique. Je dois bien m’entendre avec mon fils et ma belle-fille, car quand je serai vieille, je devrai compter sur eux pour prendre soin de moi. Ma santé n’a pas été bonne ces dernières années, et elle s’est dégradée d’année en année. Si je les aide à s’occuper de leurs enfants tant que je le peux encore, ils prendront soin de moi dans mes vieux jours. » En pensant à cela, j’ai accepté en disant : « D’accord. Quand vous aurez des enfants, je veillerai sur eux pour vous. » Plus tard, à cause des risques pour ma sécurité, j’ai quitté mon foyer pour faire mes devoirs dans une autre région afin d’éviter d’être arrêtée par le PCC.
Un jour d’avril 2024, j’ai appris que ma belle-fille était enceinte et ma famille m’a demandé de rentrer pour m’occuper d’elle. Je suis donc rentrée précipitamment. Cependant, à peine rentrée, les autorités du village sont venues vérifier mon enregistrement domiciliaire. En pensant au fait que le PCC avait ma photo et me cherchait depuis toutes ces années, je n’ai pas osé rester à la maison et je suis partie rapidement. Mais à mon retour, je me sentais très triste, et je me disais : « Mon fils travaille dans une autre ville et n’a pas le temps de s’occuper de ma belle-fille. Si moi, sa belle-mère, je ne m’occupe pas d’elle, que dira sa famille de moi ? Je ne sais même pas comment va ma belle-fille. » Après y avoir pensé, je me sentais constamment redevable envers mon fils. À cause du tourment dans mon cœur, mon infarctus cérébral s’est aussi aggravé. Je suis devenue encore plus inquiète, en me disant : « Je vieillis d’année en année, et ma santé se dégrade de plus en plus. Si un jour je ne peux vraiment plus faire mon devoir, n’aurai-je pas besoin de mon fils et de ma belle-fille poour s’occuper de moi ? Je ne me suis pas occupée de ma belle-fille au moment où elle avait le plus besoin de moi. Si un jour je ne peux plus faire mon devoir et que je dois retourner auprès d’eux, m’accepteront-ils encore et s’occuperont-ils de moi dans mes vieux jours ? » Chaque fois que je pensais à cela, mon état empirait. Les jours passaient, et bientôt le moment de la naissance du bébé est arrivé. Mais je ne pouvais toujours pas rentrer pour m’occuper de ma belle-fille, et je ne pouvais m’empêcher de soupirer. À cette époque, mon devoir consistait à abreuver les nouveaux venus. Même si je faisais mon devoir chaque jour, j’avais souvent le cœur troublé par cette affaire, et je n’assurais pas le suivi du travail ni ne résolvais les problèmes des nouveaux venus en temps voulu. En conséquence, les problèmes de certains nouveaux venus n’étaient pas résolus rapidement, et ils vivaient dans la négativité et la faiblesse. Quand j’ai vu que je n’avais pas mené à bien mes devoirs, je n’ai pas réfléchi à comment résoudre les choses et à les reprendre en main. Au lieu de cela, j’ai même pensé : « S’il n’y a pas de résultats, il n’y a pas de résultats. Si on me renvoie, je pourrai peut-être retourner chez mon fils pour l’aider à s’occuper du bébé. » Parce que je vivais dans un état incorrect, je faisais mon devoir sans la direction du Saint-Esprit, et je suis devenue négative et malheureuse. Je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Cher Dieu, je veux constamment rentrer à la maison pour m’occuper de ma belle-fille et l’aider à prendre soin du bébé. J’ai peur que si je ne rentre pas, personne ne s’occupera de moi quand je serai vieille. Je sais qu’il est mal de vivre dans cet état, mais je n’arrive pas à m’en sortir. Puisses-Tu m’éclairer et me conduire à comprendre la vérité et à connaître mes propres problèmes. » Après avoir prié, je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Pourquoi les enfants sont-ils respectueux de leurs parents ? Et pourquoi les parents adorent-ils leurs enfants ? Quelles sortes d’intentions les gens entretiennent-ils réellement ? Leur intention n’est-elle pas de satisfaire leurs propres plans et leurs propres désirs égoïstes ? Veulent-ils vraiment agir dans l’intérêt du plan de gestion de Dieu ? Agissent-ils vraiment dans l’intérêt de l’œuvre de Dieu ? Leur intention est-elle d’accomplir le devoir d’un être créé ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Dieu expose qu’il n’existe pas de véritable amour ni de véritable attention entre les gens. Chacun nourrit ses propres intentions, à la recherche de son gain personnel. J’étais exactement telle que Dieu l’avait exposé. Je pensais constamment à la grossesse de ma belle-fille, non pas parce que je voulais sincèrement m’occuper d’elle, mais en raison de mes propres intentions. J’avais l’impression que ma santé s’était détériorée au cours de ces dernières années, et que lorsque je ne pourrais vraiment plus faire mon devoir, je devrais retourner auprès de mon fils et compter sur lui pour prendre soin de moi dans ma vieillesse. Par conséquent, je voulais l’aider à prendre soin de son enfant tant que je le pouvais encore, afin qu’en retour, il prenne soin de moi dans ma vieillesse. Mais quand je ne pouvais pas rentrer à cause de mon devoir et des risques pour ma sécurité, mon cœur était rempli d’angoisse, et je ne portais plus aucun sens de fardeau pour mon devoir. J’ai vu que je ne considérais que les intérêts de ma chair.
Plus tard, j’ai cherché la vérité pour résoudre mes problèmes. J’ai lu les paroles de Dieu : « Lorsque les gens sont incapables de percevoir, de comprendre, d’accepter les environnements que Dieu orchestre et Sa souveraineté et de s’y soumettre et lorsqu’ils sont confrontés à diverses difficultés dans leur vie quotidienne, ou lorsque ces difficultés dépassent ce que les gens normaux peuvent supporter, ils ressentent inconsciemment toutes sortes d’inquiétudes et d’angoisses, et même de désarroi. Ils ne savent pas à quoi ressemblera demain ou après-demain, ni quel sera leur avenir, et ils ressentent donc du désarroi, sont angoissés et inquiets à propos de toutes sortes de choses. Quel contexte donne lieu à ces émotions négatives ? C’est qu’ils ne croient pas en la souveraineté de Dieu, c’est-à-dire qu’ils sont incapables de croire en la souveraineté de Dieu, de la voir clairement, et qu’ils n’ont pas une foi en Dieu authentique dans leur cœur. Même s’ils voyaient de leurs propres yeux les faits de la souveraineté de Dieu, ils ne la comprendraient pas, ni n’y croiraient. Ils ne croient pas que Dieu détienne la souveraineté sur leur destin, ils ne croient pas que leur vie soit entre les mains de Dieu, et ainsi la méfiance surgit dans leur cœur vis-à-vis de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et alors les plaintes surgissent, et ils sont incapables de se soumettre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Ce que Dieu a exposé était exactement mon état. Au début, quand j’ai trouvé Dieu et que j’étais en bonne santé, j’étais capable de me concentrer sur mes devoirs, mais en vieillissant, j’ai commencé à avoir de plus en plus de problèmes de santé. J’ai eu un infarctus cérébral et mon cœur n’était pas en bon état. Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à vivre dans la détresse et l’anxiété, m’inquiétant de ce que je ferais si ma santé se dégradait davantage. Quand mon fils et ma belle-fille avaient eu besoin de moi, je n’étais pas rentrée pour m’occuper d’eux, alors s’occuperaient-ils encore de moi quand je serais vieille et que j’aurais besoin de soins ? En pensant à cela, j’ai commencé à sombrer dans un état négatif, j’ai perdu mon sens du fardeau dans mon devoir, et je suis même devenue réticente à faire mes devoirs loin de chez moi. Je voulais simplement retourner m’occuper de ma belle-fille afin de pouvoir compter sur son soutien quand je vieillirais. Même si je disais souvent que tout est entre les mains de Dieu, quand les choses m’arrivaient, je perdais foi en la souveraineté de Dieu et je voulais simplement compter sur les autres. J’ai vu que je n’avais pas la moindre foi en Dieu. En y repensant, à quoi bon m’inquiéter de ces choses ? Dieu avait déjà arrangé à quoi ressemblerait ma vie future, et je n’avais qu’à me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et à faire l’expérience des choses naturellement.
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « En fait, rien que par le fait de mettre au monde et d’élever des enfants, tu as déjà beaucoup reçu d’eux. Quant à savoir si tes enfants feront preuve de piété filiale, si tu peux compter sur eux avant de mourir, et savoir ce que tu peux obtenir d’eux, ces choses dépendent du fait de savoir si vous êtes destinés à vivre ensemble ou non, et cela relève de l’ordonnancement de Dieu. D’un autre côté, le type d’environnement dans lequel tes enfants vivent, leurs conditions de vie, s’ils sont en position de prendre soin de toi, s’ils sont financièrement à l’aise, et s’ils ont de l’argent de côté pour te faire accéder à des avantages matériels et à une assistance, tout cela relève également de l’ordonnancement de Dieu. De plus, subjectivement, en tant que parent, que ton destin soit ou non de profiter des choses matérielles, de l’argent ou du confort émotionnel que tes enfants t’apportent dépend aussi de la prédestination de Dieu, n’est-ce pas ? (Oui.) Ce ne sont pas des choses dont les êtres humains peuvent s’assurer. Tu vois, certains enfants ne sont pas aimés de leurs parents, et leurs parents ne veulent pas vivre avec eux, mais Dieu a ordonné qu’ils vivent avec leurs parents, si bien qu’ils ne peuvent pas s’éloigner ou quitter leurs parents. Ils sont coincés avec leurs parents pour toute leur vie – tu ne pourrais pas les chasser si tu essayais. Certains enfants, à l’inverse, ont des parents très désireux d’être auprès d’eux ; ils sont inséparables, ils se manquent toujours les uns aux autres, mais pour diverses raisons, ils ne peuvent pas résider dans la même ville, ni même dans le même pays. Il leur est difficile de se voir et de se parler ; même si les moyens de communication se sont considérablement développés et que la visioconférence est désormais possible, cela reste très différent de vivre ensemble jour après jour. Leurs enfants, pour quelque raison que ce soit, partent à l’étranger, travaillent ou vivent dans un autre endroit après s’être mariés, ou autre, et se trouvent donc séparés de leurs parents par une très longue distance. Il n’est pas facile de se retrouver, ne serait-ce qu’une fois, et les appels téléphoniques ou vidéo dépendent de l’heure qu’il est. Le décalage horaire, entre autres obstacles, les empêche de communiquer avec leurs parents très régulièrement. À quoi ces aspects majeurs sont-ils liés ? Ne sont-ils pas tous liés à l’ordonnancement de Dieu ? (Si.) Ce ne sont pas là des choses qui peuvent être tranchées selon les souhaits subjectifs d’un parent ou d’un enfant ; tout cela dépend avant tout de l’ordonnancement de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que tous les parents espèrent que leurs enfants prendront soin d’eux dans leur vieillesse. Mais ce n’est vraiment pas quelque chose que les gens peuvent chercher pour eux-mêmes, cela dépend plutôt de la souveraineté et du commandement de Dieu. J’ai pensé à une sœur âgée que j’avais connue. Après que ses enfants eurent fondé leur propre famille, elle a continué dans son devoir, et elle n’avait pas le temps d’aider à s’occuper de ses petits-enfants. Mais après ses 60 ans, sa fille a pris l’initiative de prendre soin d’elle, et la sœur pouvait encore faire ses devoirs tout en étant chez sa fille. Une autre fois, j’ai connu quelqu’un qui avait travaillé pour gagner de l’argent pour la famille de son fils et qui les avait aidés à s’occuper de leurs enfants, mais au final, elle a été mise à la porte par sa belle-fille. J’ai aussi repensé à l’époque en 2020, où j’étais malade et où j’avais vraiment besoin d’argent. Même si je n’avais rien dit à mon fils, il se trouve qu’il m’a donné 5 000 yuans. N’était-ce pas là le fruit de la souveraineté et des arrangements de Dieu ? Quand j’ai compris cela, je me suis sentie vraiment honteuse. J’avais cru en Dieu pendant tant d’années, mais c’est en vain que j’avais mangé et bu les paroles de Dieu, et dès que je suis tombée malade, j’ai été révélée. Je ne me suis pas fiée à Dieu, j’essayais de trouver des solutions par moi-même et je n’ai cessé de vouloir me tourner vers mon fils pour obtenir du soutien. En quoi étais-je une croyante en Dieu ? Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que si Dieu a prédestiné que les enfants d’une personne ne s’occuperont pas d’elle dans sa vieillesse, alors peu importe les efforts qu’elle déploie pour maintenir sa relation avec ses enfants, tout sera en vain. Si Dieu a prédestiné que vos enfants prendront soin de vous, alors le moment venu, Il fera les arrangements nécessaires. Si un jour je ne pouvais plus faire mon devoir à cause de ma santé, alors je vivrais cette situation en me soumettant aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Je croyais que dans chaque situation, il y a des leçons à apprendre et des vérités à gagner. Après cela, je ne me suis plus inquiétée de ne pas pouvoir m’occuper de ma belle-fille, et j’ai pu apaiser mon cœur et faire mon devoir.
Plus tard, j’ai lu que Dieu expose comment Satan utilise la culture traditionnelle pour corrompre les gens, et j’ai gagné une certaine compréhension des opinions erronées que je nourrissais en moi. Dieu Tout-Puissant dit : « Si l’on se limite à la culture chinoise traditionnelle, les Chinois mettent particulièrement l’accent sur la piété filiale. Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, cet aspect a toujours été discuté et souligné comme étant une partie intégrante de l’humanité des gens et comme critère d’évaluation de quelqu’un en termes de bien ou de mal. Bien entendu, dans la société, il existe également la pratique et l’opinion largement partagées selon lesquelles les enfants déloyaux sont aussi un motif de honte pour leurs parents et que les enfants se sentent incapables de supporter cette atteinte à leur réputation. Sous l’influence de divers facteurs, les parents qui exigent sans réflexion ni discernement de la piété filiale de la part de leurs enfants sont également profondément empoisonnés par cette pensée traditionnelle. Quel est l’intérêt d’élever des enfants ? Il ne s’agit pas de satisfaire tes propres objectifs, mais d’une responsabilité et d’une obligation que Dieu t’a données. D’une part, élever des enfants relève de l’instinct humain, d’autre part, cela fait partie de la responsabilité humaine. Tu choisis de donner naissance à des enfants par instinct et par responsabilité, et non pour te préparer à la vieillesse et être pris en charge dans tes vieux jours. Ce point de vue n’est-il pas correct ? (Si.) Les personnes sans enfants peuvent-elles échapper à la vieillesse ? Vieillir signifie-t-il nécessairement être malheureux ? Pas nécessairement, n’est-ce pas ? Les personnes sans enfants peuvent elles aussi vivre jusqu’à un âge avancé, et certaines sont même en bonne santé, elles profitent de leurs dernières années et meurent en paix. Les personnes qui ont des enfants vivent-elles nécessairement leurs dernières années dans la joie et en bonne santé ? (Pas nécessairement.) Par conséquent, la santé, le bonheur et les conditions de vie des parents qui atteignent un âge avancé, ainsi que la qualité de leur vie matérielle, n’ont en fait pas grand-chose à voir avec la piété filiale de leurs enfants, il n’y a pas de relation directe entre les deux. Tes conditions de vie, ta qualité de vie et ta condition physique dans la vieillesse dépendent de ce que Dieu a ordonné pour toi et du cadre de vie qu’Il a mis en place pour toi, elles n’ont aucun rapport direct avec le fait que tes enfants fassent preuve de piété filiale ou non. Tes enfants ne sont pas obligés de prendre la responsabilité de la façon dont tu vivras tes vieux jours » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le but d’élever des enfants n’est pas qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse, et que chacun a sa propre mission et ses propres responsabilités. Cependant, après avoir été corrompue par Satan, j’ai accepté les idées qu’il m’a inculquées, telles que « Avoir quelqu’un sur qui compter dans la vieillesse », « Avoir quelqu’un pour s’occuper de vous dans la vieillesse » et « Élevez vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse ». Je croyais simplement qu’on ne pouvait pas vieillir sans avoir des enfants pour veiller sur soi. Parce que j’étais influencée par ces points de vue, alors que je vieillissais et que je développais divers problèmes de santé, je voulais simplement maintenir une bonne relation avec mon fils et ma belle-fille pour qu’ils s’occupent de moi à l’avenir. Quand je ne pouvais pas rentrer pour m’occuper de ma belle-fille enceinte à cause des risques, je n’avais même plus envie de faire mon devoir. Cela signifiait que les problèmes des nouveaux venus n’étaient jamais résolus, et que leur entrée dans la vie était retardée. Mais je ne me repentais toujours pas, et j’espérais même être réaffectée dans mes devoirs pour pouvoir rentrer à la maison m’occuper de ma belle-fille. J’ai pensé au fait que j’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années et que j’avais tant profité de la provision de la vérité par Dieu. Non seulement je n’ai pas rendu la pareille à Dieu, mais quand les choses m’arrivaient, tout ce à quoi je pensais, c’était ma propre porte de sortie, et je ne prenais pas mon devoir à cœur le moins du monde. En quoi avais-je la moindre humanité ? Je me suis rendu compte que des points de vue comme « Avoir quelqu’un sur qui compter dans la vieillesse », « Avoir quelqu’un pour s’occuper de vous dans la vieillesse » et « Élevez vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse » sont des ruses que Satan utilise pour contrôler les gens. Vivre selon ces points de vue m’a conduite à ne pas croire en la souveraineté de Dieu, à me rebeller contre Dieu et à ne pas m’y soumettre, et à ne plus avoir un sens quelconque du fardeau pour mon devoir. J’ai failli perdre l’occasion de faire mon devoir. Si je continuais à m’accrocher à ces points de vue, je perdrais ma chance de salut, et je me ruinerais vraiment. J’ai ensuite pensé aux maladies dont j’avais fait l’expérience ces dernières années. En 2018, je ne pouvais pas tendre les bras à cause d’une spondylose cervicale qui comprimait les nerfs. La sœur qui m’hébergeait m’a acheté des médicaments, à la fois à prendre et à appliquer. Plus tard, j’ai enfin pu tendre à nouveau les bras. De plus, j’ai eu un infarctus cérébral en 2020, et les médecins disaient que ma maladie était difficile à traiter. Contre toute attente, une sœur plus âgée m’a donné quatre boîtes de médicaments pour l’infarctus cérébral. Après avoir pris les médicaments, ma santé s’est progressivement améliorée. Aucune de ces maladies n’a été guérie en comptant sur mon fils : c’est Dieu qui, à maintes reprises, a arrangé les personnes, les événements et les choses pour que mes maladies puissent être guéries. Je suis encore en vie aujourd’hui grâce à la protection de Dieu ! Je devais abandonner les idées fallacieuses de Satan comme « Avoir quelqu’un sur qui compter dans la vieillesse », « Avoir quelqu’un sur qui dépendre dans la vieillesse », et me confier à Dieu, en utilisant le temps qu’il me reste pour bien faire mon devoir afin de Le satisfaire.
Ensuite, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Les parents ne devraient pas exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent d’eux dans leurs vieux jours et qu’ils acceptent de porter le fardeau de la vie future de leurs parents – cela n’est pas nécessaire. D’une part, c’est une attitude que les parents se doivent d’avoir à l’égard de leurs enfants, mais c’est aussi une question de nécessaire dignité pour les parents. Bien sûr, il y a aussi un aspect plus important encore, à savoir un principe que les parents, en tant qu’êtres créés, doivent appliquer dans leurs rapports avec leurs enfants. Si tes enfants sont attentionnés, loyaux et désireux de prendre soin de toi, tu n’as pas à leur dire non ; et s’ils ne sont pas disposés à le faire, tu n’as pas à te plaindre et à gémir toute la journée, tu n’as pas à te sentir mal à l’aise ou contrarié dans ton cœur ni à nourrir quelque rancune que ce soit envers tes enfants. Tu dois assumer la responsabilité et porter toi-même le fardeau que représente ta vie et ta survie dans la mesure où tu en es capable, et non t’en décharger sur les autres, en particulier sur tes enfants. Tu dois faire face à la vie de manière proactive et appropriée sans la compagnie ou l’aide de tes enfants, et quand bien même tu vivrais loin de tes enfants, tu peux toujours faire face seul à ce que la vie t’apporte. Bien sûr, si tu as besoin d’une aide indispensable de la part de tes enfants, tu peux la leur demander, mais cela ne doit pas se fonder sur l’idée que tes enfants te doivent leur piété filiale ou que tu doives pouvoir compter sur eux. Au contraire, les deux parties devraient envisager de faire des choses l’une pour l’autre dans l’optique d’assumer leurs responsabilités, de manière à entretenir rationnellement la relation entre les parents et les enfants. Bien entendu, si les deux parties sont rationnelles, respectent leurs espaces respectifs et se respectent mutuellement, elles pourront certainement s’entendre mieux et de manière plus harmonieuse, chérir cette affection familiale et chérir l’attention, le souci et l’amour qu’elles se vouent l’une pour l’autre. Bien entendu, il est plus humain et plus approprié d’agir ainsi en s’appuyant sur la compréhension et le respect mutuels » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Dieu dit : « Les parents ne devraient pas exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent d’eux dans leurs vieux jours et qu’ils acceptent de porter le fardeau de la vie future de leurs parents – cela n’est pas nécessaire. D’une part, c’est une attitude que les parents se doivent d’avoir à l’égard de leurs enfants, mais c’est aussi une question de nécessaire dignité pour les parents. » Ces paroles m’ont vraiment touchée. Dieu nous a clairement dit que la relation entre parents et enfants doit être basée sur le soin et la compréhension mutuels, et ne doit impliquer aucun marchandage. Chacun a sa propre mission, et en tant que parents, nous ne devrions pas demander à nos enfants de subvenir à nos besoins et de s’occuper de nous. Les personnes âgées devraient également vivre avec dignité. Même si j’ai élevé mes enfants, ils sont maintenant grands et indépendants, et ils n’ont plus grand-chose à voir avec moi. Chacun a son propre chemin dans la vie et doit affronter indépendamment ce qui s’y passe. Cependant, j’ai toujours voulu que mon fils s’occupe de moi dans ma veillesse, et je n’ai pas osé faire l’expérience indépendante de la vie que Dieu avait arrangée pour moi. En quoi vivais-je avec la moindre dignité ? En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, ma perspective a quelque peu changé, et je me suis sentie beaucoup plus libérée.
Un jour, j’ai reçu une lettre de la maison. Elle disait que le bébé était né et me demandait de rentrer pour m’en occuper. Je me suis sentie un peu ébranlée et je me suis dit : « Maintenant, je suis si occupée par mon devoir. Si je rentre vraiment, je ne sais pas combien de temps il me faudra pour revenir ici. Ça va retarder le travail. De plus, le PCC me cherche constamment. Sortir à ce moment-là comportera probablement des risques. Peu importe comment je vois les choses, je ne peux pas rentrer. Mais si je ne rentre pas, que se passera-t-il si mon fils et ma belle-fille rompent les liens avec moi ? Je dois encore compter sur eux pour s’occuper de moi à l’avenir. Si ça ne marche vraiment pas, je n’aurai qu’à rentrer. » Quand j’ai pensé cela, je me suis rendu compte que je voulais encore compter sur mon fils pour mes vieux jours, et j’ai cherché la vérité par rapport à mon problème. J’ai lu les paroles de Dieu : « Dieu ne Se contente pas de payer un prix pour chaque personne pendant les décennies qui vont de la naissance de cette personne à aujourd’hui. Tel que Dieu le voit, tu es venu dans ce monde un nombre incalculable de fois et tu t’es réincarné un nombre incalculable de fois. Qui en est responsable ? C’est Dieu qui en est responsable. Tu n’as aucun moyen de savoir ces choses. […] Combien Dieu peine pour l’amour d’une personne ! Certains disent : “J’ai soixante ans. Depuis soixante ans, Dieu veille sur moi, me protège et me guide. Si, quand je serai vieux, je ne peux plus accomplir un devoir et je ne peux plus rien faire, Dieu Se souciera-t-Il encore de moi ?” N’est-ce pas dire une bêtise ? Dieu n’exerce pas Sa souveraineté sur le destin d’une personne, Il ne veille pas sur cette personne et ne la protège pas en S’en tenant à une seule durée de vie. S’il ne s’agissait que d’une seule durée de vie, d’une seule vie, cela ne démontrerait pas que Dieu est tout-puissant et a souveraineté sur tout. Le dur labeur que Dieu accomplit et le prix qu’Il paie pour une personne ne sont pas simplement destinés à arranger ce que cette personne fait dans cette vie, mais à arranger pour elle un nombre incalculable de vies. Dieu assume l’entière responsabilité de chaque âme qui s’est réincarnée. Il œuvre attentivement, Sa vie étant le prix qu’Il paie, guidant chaque personne et arrangeant chacune des vies de cette personne. Dieu trime et paie un prix de cette façon pour l’amour de l’homme, et Il accorde à l’homme toutes ces vérités et cette vie. Si les gens n’accomplissent pas le devoir des êtres créés au cours de ces derniers jours et qu’ils ne reviennent pas devant le Créateur, si à la fin, quel que soit le nombre de vies et de générations qu’ils ont traversées, ils ne font pas bien leurs devoirs et ne répondent pas aux exigences de Dieu, leur dette envers Dieu ne sera-t-elle pas alors trop grande ? Ne seront-ils pas indignes de tous les prix que Dieu a payés ? Ils manqueront tellement de conscience qu’ils ne mériteront pas d’être appelés des gens, car leur dette envers Dieu sera trop grande. […] La grâce, l’amour et la miséricorde dont Dieu fait preuve vis-à-vis de l’homme ne sont pas simplement une sorte d’attitude, ils sont aussi un fait. De quel fait s’agit-il ? C’est que Dieu met Ses paroles en toi, t’éclairant pour que tu puisses voir ce qu’il y a de beau en Lui et ce qu’est ce monde, afin que ton cœur soit rempli de lumière, que cela te permette de comprendre Ses paroles et la vérité. De cette façon, sans que tu le saches, tu gagnes la vérité. Dieu accomplit sur toi une telle œuvre, d’une manière très réelle, te permettant d’obtenir la vérité. Lorsque tu gagnes la vérité, lorsque tu accèdes à la chose la plus précieuse, qui est la vie éternelle, les intentions de Dieu sont satisfaites. Quand Dieu voit que l’homme poursuit la vérité et est désireux de coopérer avec Lui, Il est heureux et satisfait. Il adopte alors une certaine attitude, et pendant qu’Il a cette attitude, Il Se met au travail, Il approuve et bénit l’homme. Il dit : “Je te récompenserai avec les bénédictions que tu mérites.” Et alors, tu auras gagné la vérité et la vie. Lorsque tu connaîtras le Créateur et que tu auras gagné Son approbation, ressentiras-tu encore un vide dans ton cœur ? Non. Tu te sentiras comblé et tu éprouveras un sentiment de plaisir. N’est-ce pas là ce que veut dire mener une vie qui a de la valeur ? Voilà la vie la plus précieuse et la plus chargée de sens » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Payer le prix pour gagner la vérité est d’une grande signification). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été profondément émue. J’ai pensé à la façon dont Dieu m’avait toujours conduite et protégée, me donnant la chance d’accueillir Son œuvre des derniers jours. Maintenant, je suis le seul et unique vrai Dieu, qui est souverain et qui contrôle la destinée de toute l’humanité. Sur qui d’autre pourrais-je bien compter pour mes vieux jours ? Dieu est mon véritable soutien. J’ai pensé à la façon dont, tout au long de mon parcours, j’avais personnellement fait l’expérience de la présence de Dieu et de Ses actions. De quoi m’inquiétais-je encore ? Si, durant le temps limité qu’il me reste, je continuais à vivre pour ma famille et la chair, en m’accrochant aux opinions fallacieuses de Satan pour préserver ma relation avec mon fils, manquant de mener à bien mon devoir, et en perdant finalement ma chance de salut, cela n’en vaudrait vraiment pas la peine ! Je veux seulement faire de mon mieux pour mener à bien mon devoir pendant le reste de ma vie. C’est le but et la direction que je devrais poursuivre dans la vie. Si un jour je ne peux vraiment plus faire mon devoir et que je doive rentrer à la maison, mais que mon fils ne veuille pas s’occuper de moi, je suis prête à m’appuyer sur Dieu et à en faire l’expérience. Maintenant, je suis occupée à faire mes devoirs chaque jour, et je me sens extrêmement détendue et libérée.
Après cette expérience, ma prise de conscience la plus profonde est que Dieu est mon véritable soutien. Seul Dieu peut exprimer la vérité, nous indiquer le bon chemin dans la vie, et nous conduire à vivre une vie qui ait du sens. Dieu Tout-Puissant soit loué !