56. Désormais, je sais aborder correctement les revers et les échecs
En mai 2024, je me suis formée à la rédaction de sermons dans l’Église. Au début, j’ai rencontré quelques difficultés ; j’avais l’impression que, comme ma compréhension de la vérité était superficielle, mes écrits étaient de piètre qualité. La sœur avec qui je coopérais a échangé avec moi et m’a encouragée, et elle m’a aussi partagé quelques bonnes méthodes. Plus tard, en rédigeant un sermon, j’ai cherché les vérités pertinentes et j’ai écrit tout en y réfléchissant, et je l’ai rapidement terminé. J’étais très heureuse et reconnaissante pour la direction de Dieu. Deux jours plus tard, la superviseuse m’a écrit pour me dire que mon sermon avait été sélectionné, et que j’avais un bon calibre et quelques idées. J’ai été à la fois surprise et heureuse en lisant la lettre. On avait remarqué que j’avais des idées alors que je venais de commencer à me former à la rédaction de sermons. Certaines des sœurs autour de moi avaient écrit plusieurs sermons, mais je n’avais pas entendu dire que le sermon de qui que ce soit ait été sélectionné ; j’ai donc senti que je devais être vraiment spéciale, et qu’aux yeux de tous, j’étais quelqu’un avec du calibre et des idées. Quelques jours plus tard, j’ai lu accidentellement une lettre que la superviseuse avait écrite aux dirigeants. La lettre disait : « Qiao Xin est très proactive dans la rédaction de sermons et c’est quelqu’un qui a des idées et du calibre, et nous nous concentrons actuellement sur elle et la cultivons. » Bien que ce ne soit pas grand-chose, j’ai eu l’impression d’être devenue le centre de l’attention de tous, et que j’étais différente des gens ordinaires. J’ai aussi pensé au fait que l’année précédente, j’avais écrit plusieurs articles en l’espace d’une semaine, et j’avais rapidement été remarquée par la superviseuse. La superviseuse avait dit que j’avais un talent pour l’écriture et m’avait confié un devoir textuel. Maintenant, après avoir juste commencé à me former à la rédaction de sermons, j’avais de nouveau été remarquée par une autre superviseuse. Je me suis dit : « Je peux attirer l’attention où que j’aille, j’ai vraiment du calibre et un talent pour l’écriture ! » Après cela, je me suis collé l’étiquette « a un talent spécial pour l’écriture », et j’ai senti que j’étais différente des autres. J’ai pensé : « Je dois me former avec diligence, et rendre chaque sermon meilleur que le précédent, afin de pouvoir écrire des sermons qui soient à la hauteur dans les plus brefs délais, et ainsi tout le monde sera sûr de me tenir en plus haute estime et de m’approuver encore plus. » Plus tard, j’ai été très proactive dans la rédaction de sermons, et j’ai écrit deux sermons à la suite, que j’ai soumis à la superviseuse. La superviseuse m’écrivait souvent des lettres pour m’encourager, et entre les lignes, je pouvais deviner que la superviseuse se souciait de moi et m’accordait de l’importance. Je me sentais très heureuse intérieurement, et je vivais avec un sentiment d’autosatisfaction.
Peu de temps après, j’ai reçu des commentaires écrits sur le sermon que j’avais rédigé. J’ai ouvert, et la première chose que j’ai vue, c’est qu’on avait relevé beaucoup de problèmes – certains points de l’échange n’étaient pas clairs, et d’autres étaient hors sujet… J’ai été profondément découragée et je me suis sentie abattue. J’ai pensé : « Logiquement, puisque j’ai un talent pour l’écriture, mes sermons devraient s’améliorer à chaque fois, et je devrais faire des progrès évidents, alors pourquoi ai-je régressé à la place ? Est-ce le genre d’erreur que quelqu’un avec un talent pour l’écriture commettrait ? Que vont penser les dirigeants de moi ? Vont-ils penser qu’ils se sont trompés sur mon compte, et que je n’ai finalement pas ce genre de calibre ? » Plus j’y pensais, plus je devenais négative, et je n’avais plus le cœur à réfléchir aux problèmes soulevés par les dirigeants. J’ai pris conscience que mon état était incorrect, alors j’ai cherché les paroles de Dieu à lire, et j’ai vu ce passage : « Que personne ne se croie parfait, distingué, noble ou différent des autres : tout cela est provoqué par le tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours à part, cela est dû à un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, cela est dû à un tempérament arrogant. Ne jamais permettre aux autres d’être plus élevés ou plus forts que soi, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre que les qualités des autres surpassent les siennes, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’avoir de meilleures pensées, de meilleures suggestions ou de meilleurs points de vue que soi et, quand on découvre que les autres sont meilleurs que soi, devenir négatif, ne pas vouloir parler, être affligé, découragé et troublé, tout cela est dû à un tempérament arrogant. Un tempérament arrogant peut te pousser à protéger ta réputation et te rendre incapable d’accepter les corrections des autres, de confronter tes défauts et d’accepter tes propres échecs et tes erreurs. En outre, quand quelqu’un est meilleur que toi, cela peut faire émerger de la haine et de la jalousie dans ton cœur et tu peux te sentir contraint, au point de ne plus avoir envie de faire ton devoir et de devenir superficiel en l’accomplissant. Un tempérament arrogant peut faire émerger en toi ces comportements et ces pratiques » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas accepter la direction des dirigeants concernant mes problèmes parce que j’étais contrôlée par un tempérament arrogant. Je poursuivais la perfection et j’essayais de me distinguer des autres. Quand j’entendais les autres dire que j’avais du calibre et que mes sermons reflétaient mes propres idées, je devenais prétentieuse, et je me considérais non pas comme une personne ordinaire, mais comme une personne ayant du calibre et un talent spécial. J’avais commencé à exiger que mes sermons soient meilleurs que ceux des autres, et j’estimais qu’ils ne devaient pas avoir autant de problèmes, car c’est seulement ainsi que je serais digne du titre de personne ayant un talent pour l’écriture. Alors, chaque fois que je faisais face à des revers, je devenais négative et je ne pouvais pas me voir correctement. En réalité, avoir des problèmes dans ses sermons écrits est tout à fait normal, et il est impossible de tout savoir et d’être parfaite en commençant ce devoir, et de ne commettre aucune erreur. De telles exigences envers moi-même n’étaient pas réalistes. De plus, les dirigeants soulignaient mes problèmes pour m’aider à découvrir mes lacunes, à apprendre à les combler et à progresser ; or quand je faisais face à des revers, je devenais négative et je ne pouvais pas affronter mes lacunes. Je me tenais en trop haute estime et j’étais vraiment arrogante ! Après avoir réfléchi à cela, je suis devenue disposée à accepter la direction et l’aide des dirigeants, et à me concentrer sur la recherche et la méditation des vérités pertinentes en rédigeant mes sermons pour éviter ces écarts et ces erreurs.
Après cela, j’ai apaisé mon cœur et j’ai étudié les principes pertinents, et j’ai pu comprendre certaines choses pendant mon étude. Mais quand il s’agissait d’écrire concrètement, j’avais encore quelques difficultés, et je sentais qu’écrire un sermon à la hauteur n’était pas facile. Au fur et à mesure que le temps passait, je constatais que je n’avais toujours pas d’idées, et j’ai commencé à me sentir découragée, en me disant : « Et si je n’arrive pas à écrire un bon sermon ? Comment les dirigeants me verront-ils ? Diront-ils : “Il s’avère que le calibre de Qiao Xin est vraiment médiocre, et qu’elle ne peut même pas saisir les principes” ? » En pensant à cela, je me suis inquiétée, et quand j’ai étudié à nouveau, mon esprit vagabondait, et je n’arrêtais pas de me sentir somnolente. La nuit, quand j’essayais de dormir, je ne pouvais m’empêcher de soupirer, et je me tournais et me retournais, incapable de dormir. Je voulais vraiment écrire rapidement un bon sermon pour pouvoir le montrer à tout le monde, et ainsi restaurer mon image. Mais plus je pensais à bien l’écrire, plus je ressentais de pression. Le lendemain matin, je me suis réveillée épuisée, et ma tête a commencé à me faire mal. J’ai réfléchi toute la journée, mais je n’arrivais toujours pas à trouver d’idées, et j’avais l’impression qu’une lourde pierre m’écrasait, m’empêchant de respirer. La sœur avec qui je coopérais voulait étudier avec moi les principes, mais je n’en avais pas envie.
Plus tard, je me suis ouverte à elle sur l’état que j’avais eu ces derniers jours, et elle m’a lu un passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Satan utilise la gloire et le gain pour contrôler les pensées des hommes, jusqu’à ce que les gens ne pensent plus qu’à la gloire et au gain. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des souffrances pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, portent n’importe quels jugements et prennent n’importe quelle décision pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, et, portant ces chaînes, ils n’ont ni la force ni le courage de s’en libérer. Sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent d’un pas lourd avec beaucoup de difficulté. Pour la gloire et le gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres au milieu de la gloire et du gain de Satan. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sinistres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens abandonnent la gloire et le gain, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre. Mais, petit à petit, vous reconnaîtrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes massives que Satan utilise pour lier l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu feras une rupture nette avec Satan et détesteras vraiment tout ce qu’il t’a imposé. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’humanité aura un véritable amour et désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Après avoir écouté les paroles de Dieu, mon cœur s’est soudainement senti plus éclairé. J’ai pris conscience que le sentiment d’oppression dans mon cœur ces derniers jours était dû au fait que j’étais contrainte et liée par la gloire, le gain et le statut. Au début, la superviseuse avait dit que mon sermon contenait de bonnes idées, et j’étais devenue autosatisfaite, sentant que j’avais un bon calibre et un talent spécial pour l’écriture, et j’avais donc mis plus d’efforts à écrire des sermons, espérant gagner l’approbation et l’admiration des autres. Cependant, quand de nombreux problèmes avaient été signalés dans les deux sermons que j’avais écrits, j’avais commencé à m’inquiéter que les autres me méprisent, et ne me considèrent plus comme quelqu’un ayant du calibre et du talent. Je ne pouvais donc pas me calmer pour réfléchir aux problèmes signalés par les dirigeants, je n’étudiais pas non plus les principes et je ne cherchais pas la vérité pour combler mes lacunes. Je voulais juste écrire rapidement un bon sermon pour restaurer mon image, et ne pas être méprisée par les autres. Cependant, plus je devenais anxieuse, plus mes pensées devenaient confuses, et après une journée entière de travail, je n’avais toujours fait aucun progrès. Je me suis souvenue que lorsque j’avais commencé à écrire des sermons, bien qu’il y ait de nombreuses difficultés, j’avais un cœur pur qui s’appuyait sur Dieu, j’étudiais sincèrement et cherchais les paroles pertinentes de Dieu pour y réfléchir, et Dieu m’éclairait et me guidait, et ainsi, quand j’écrivais, j’avais quelques idées. Mais maintenant, tout ce à quoi je pensais, c’était ma fierté et mon statut, et mes pensées visant à essayer de préserver une bonne image aux yeux des autres m’empêchaient de manger ou de dormir, me donnaient des vertiges et des étourdissements, et m’empêchaient de me concentrer sur la rédaction du sermon. Mon cœur était complètement contrôlé par la gloire et le gain. Si je ne changeais pas cet état, je continuerais simplement à vivre dans les ténèbres et une douleur insupportable, et avec le temps, je perdrais ce devoir. J’ai alors prié Dieu : « Dieu, je ne veux pas vivre dans un état de poursuite de la réputation et du statut, mais je ne sais pas comment le résoudre. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi, afin que je puisse sortir de cet état incorrect et bien faire mon devoir. »
Le lendemain matin, ma sœur m’a lu quelques passages des paroles de Dieu, et l’un des passages m’a beaucoup aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Tout le monde sait qu’il n’est pas bon qu’une personne ait une haute opinion d’elle-même simplement parce qu’elle a été capable d’obtenir certains résultats dans son devoir. Pourquoi donc les gens ont-ils encore tendance à avoir une haute opinion d’eux-mêmes ? Cela est dû en partie à l’arrogance et à la superficialité des gens. Y a-t-il d’autres raisons ? (C’est parce que les gens ne se rendent pas compte que c’est Dieu qui les amène à atteindre ces résultats. Ils pensent que tout le mérite leur revient, qu’ils ont les ressources nécessaires et ils ont donc une haute opinion d’eux-mêmes. En fait, sans l’œuvre de Dieu, les gens sont incapables de faire quoi que ce soit, mais ils ne peuvent pas le voir.) Cette affirmation est correcte, et elle est également au centre du problème. Si les gens ne connaissent pas Dieu et n’ont pas le Saint-Esprit pour les éclairer, ils se croiront toujours capables de tout. Donc, s’ils ont les ressources nécessaires, ils peuvent devenir arrogants et avoir une haute opinion d’eux-mêmes. Êtes-vous capables de sentir la direction de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit pendant que vous accomplissez votre devoir ? (Oui.) Si vous êtes capables de sentir l’œuvre du Saint-Esprit, mais que vous avez pourtant toujours une haute opinion de vous-mêmes et pensez que vous possédez la réalité, alors que se passe-t-il ici ? (Lorsque l’accomplissement de notre devoir porte des fruits, nous pensons que la moitié du mérite revient à Dieu et que l’autre moitié nous revient. Nous exagérons notre coopération dans une mesure illimitée, pensant que rien n’était plus important que notre coopération et que l’éclairage de Dieu n’aurait pas été possible sans elle.) Alors, pourquoi Dieu t’a-t-Il éclairé ? Dieu peut-Il aussi éclairer d’autres personnes ? (Oui.) Quand Dieu éclaire quelqu’un, c’est par la grâce de Dieu. Et quelle est cette petite coopération de ta part ? Est-ce quelque chose dont le mérite te revient ou est-ce ton devoir et ta responsabilité ? (C’est notre devoir et notre responsabilité.) Lorsque tu reconnais que c’est ton devoir et ta responsabilité, alors tu as là le bon état d’esprit et tu ne penseras pas à essayer de t’en attribuer le mérite. Si tu penses toujours : “C’est ma contribution. L’éclairage de Dieu aurait-il été possible sans ma coopération ? Cette tâche nécessite la coopération de l’homme : notre coopération représente l’essentiel de la réussite”, alors tu as tort. Comment pourrais-tu coopérer si le Saint-Esprit ne t’avait pas éclairé, et si personne n’avait échangé avec toi sur les vérités-principes ? Tu ne saurais pas ce que Dieu exige, et tu ne connaîtrais pas le chemin de pratique. Même si tu voulais te soumettre à Dieu et coopérer, tu ne saurais pas comment le faire. Cette “coopération” de ta part n’est-elle pas simplement de vaines paroles ? Sans une véritable coopération, tu n’agis que selon tes propres idées : auquel cas, le devoir que tu accomplis pourrait-il être à la hauteur ? Absolument pas, ce qu’indique le problème en cours. Quel est le problème ? Quel que soit le devoir qu’accomplit une personne, qu’elle obtienne des résultats, accomplisse son devoir selon les normes et gagne l’approbation de Dieu dépend des actions de Dieu. Même si tu remplis tes responsabilités et ton devoir, si Dieu n’œuvre pas, si Dieu ne t’éclaire pas et ne te guide pas, alors tu ne connaîtras pas ton chemin, ta direction, tes objectifs. Quel peut bien être le résultat de cela ? Après avoir trimé pendant tout ce temps, tu n’auras pas accompli ton devoir correctement et tu n’auras pas non plus gagné la vérité et la vie : tout cela aura été en vain. Par conséquent, que ton devoir soit accompli selon les normes, qu’il édifie tes frères et sœurs et qu’il obtienne l’approbation de Dieu dépend entièrement de Dieu ! Les gens ne peuvent faire que ce qu’ils sont personnellement capables de faire, ce qu’ils devraient faire et ce qui est en leur capacité inhérente. Rien de plus. En fin de compte, l’accomplissement de tes devoirs de façon efficace dépend de l’aide des paroles de Dieu et de l’éclairage et de la direction du Saint-Esprit : alors seulement, tu peux comprendre la vérité et t’acquitter de la commission de Dieu conformément au chemin que Dieu t’a donné et aux principes qu’Il a établis. Voilà la grâce et la bénédiction de Dieu, et si les gens ne peuvent pas le voir, c’est qu’ils sont aveugles. Quel que soit le travail que la maison de Dieu effectue, quel devrait en être le résultat ? Une partie de ce résultat devrait consister à témoigner de Dieu et à diffuser l’Évangile de Dieu, tandis qu’une autre partie devrait consister à édifier les frères et sœurs et à leur procurer des avantages. Le travail de la maison de Dieu devrait produire des résultats dans ces deux domaines. Dans la maison de Dieu, quel que soit le devoir que tu accomplis, peux-tu obtenir des résultats sans la direction de Dieu ? Absolument pas. On peut dire que sans la direction de Dieu, ce que tu fais est fondamentalement inutile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas me défaire de l’étiquette « a un talent spécial pour l’écriture » parce que j’attribuais toute l’efficacité de la rédaction des sermons à moi-même, et je pensais que c’était seulement grâce à mon bon calibre, à mon talent spécial et à mes efforts assidus que ces résultats avaient été obtenus. En réalité, j’avais de grandes difficultés pendant la rédaction, et c’est en priant Dieu, en réfléchissant aux vérités pertinentes et en recevant l’éclairage et la direction de Dieu que je gagnais un peu d’inspiration. Cependant, par la suite, quand les autres disaient quelques mots d’éloge et d’encouragement, je devenais prétentieuse, pensant que tout cela était ma propre réussite, et je m’étais même collé l’étiquette « a un talent spécial pour l’écriture », et je n’arrivais pas à me voir telle que j’étais réellement. En réalité, la capacité à bien faire un devoir dépend d’une part de la compréhension des principes du devoir et des vérités pertinentes, et d’autre part, le plus important est de recevoir l’éclairage et la direction de Dieu. Il y a des moments où nous n’avons pas d’idées, et en priant Dieu, en cherchant Sa direction et en contemplant Ses paroles, nous en venons inconsciemment à comprendre quelques vérités et à gagner un peu de lumière et d’idées, et c’est seulement alors que les sermons que nous écrivons peuvent obtenir de bons résultats. Ce n’est pas grâce à nos propres capacités. J’ai pensé au fait que ces derniers jours, j’avais vécu dans un état de poursuite de la gloire, du gain et du statut, incapable de recevoir l’éclairage et la direction de Dieu. Même si j’avais fait des efforts pour écrire, mon esprit était comme de la bouillie, sans aucune idée, et j’étais complètement idiote. J’ai vraiment pris conscience que les bons résultats dans mes devoirs venaient de l’éclairage et de la direction de Dieu, et que je n’avais rien dont je pouvais me vanter. Pourtant, je m’étais tenue en haute estime sans vergogne, m’attribuant tout le mérite. C’était vraiment honteux ! Je venais juste de commencer à me former à la rédaction de sermons, donc en disant que mes sermons avaient des idées, la superviseuse voulait m’encourager et m’amener à écrire avec diligence. La superviseuse avait dit aux dirigeants qu’ils se concentraient sur moi simplement parce qu’ils voulaient me cultiver, et il n’y avait aucune autre signification à cela. Les dernières fois que j’avais rédigé des sermons, je pouvais clairement sentir que mon échange sur la vérité n’était pas clair, et parfois j’avais du mal à saisir les points clés. Bien que j’aie étudié les principes pertinents, en les appliquant concrètement, j’avais encore des lacunes, et j’avais encore besoin de corrections et d’aide de la part des autres. Mais je me considérais comme exceptionnelle, comme si je flottais dans les airs, et j’ignorais vraiment mes propres limites. Plus j’y pensais, plus j’avais honte, je voulais cacher mon visage et me terrer au fond d’un trou. À ce moment-là, j’ai rejeté de mon cœur l’étiquette de haute estime que je m’étais moi-même attribuée.
Par la suite, j’ai pensé au fait que je venais juste de commencer à me former à la rédaction de sermons et que je ne comprenais toujours pas certains principes, alors j’ai étudié avec mes sœurs, et j’ai utilisé les deux sermons problématiques que j’avais écrits comme exemples pour que tout le monde les analyse et en discute. Tout le monde a proposé des suggestions, et après cela, quand j’ai de nouveau révisé les sermons, chaque fois que je ne comprenais pas quelque chose, je priais Dieu dans mon cœur, et je cherchais et réfléchissais, et après avoir révisé un texte, je le transmettais. Cependant, en révisant l’autre, j’ai eu quelques difficultés. Je n’étais pas au clair sur la vérité et je me sentais un peu troublée. J’avais aussi peur que la vérité ne soit pas échangée clairement, et je me demandais ce que les dirigeants penseraient de moi après l’avoir soumis. Diraient-ils que mon calibre est insuffisant ? Je n’osais pas chercher de l’aide auprès des frères et sœurs, mais je n’avais aucune piste, et je ressentais beaucoup de pression dans mon cœur. À ce moment-là, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait. Tu poursuis toujours la grandeur, la noblesse et le statut ; tu poursuis toujours la supériorité sur les autres. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et Il prendra Ses distances vis-à-vis de toi. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse, et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te détestera et t’abandonnera. Évite de devenir quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En acceptant la vérité docilement, en se plaçant dans la position d’un être créé, en agissant selon les paroles de Dieu, les pieds sur terre, en accomplissant correctement ses devoirs, en étant une personne honnête et en vivant une ressemblance humaine. Cela suffit, Dieu sera satisfait » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les exigences de Dieu envers les gens ne sont pas élevées, et qu’Il ne demande pas aux gens d’obtenir de grands résultats. Au lieu de cela, Il veut que les gens soient obéissants et se soumettent, et tant que les gens font leur devoir correctement, les pieds sur terre, selon les exigences de Dieu, Dieu sera satisfait. Or j’avais toujours voulu me distinguer et écrire de bons sermons pour gagner les éloges et l’approbation des autres, et cela était contrôlé par l’ambition et le désir. C’était un tempérament corrompu. J’ai pensé au premier décret administratif auquel le peuple élu de Dieu doit obéir, qui dit : « L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne). Or j’avais toujours poursuivi la gloire, le gain et le statut, voulant recevoir les éloges et l’estime des autres et avoir une place dans leur cœur. C’est quelque chose que Dieu méprise. Vivre dans cet état m’empêche de bien faire mon devoir, et cela peut même entraver le travail. Je devais rapidement corriger ma mauvaise poursuite et mener à bien mon devoir avec constance. Bien qu’il me manque encore beaucoup de choses dans la rédaction de sermons, j’étais disposée à apaiser mon cœur devant Dieu pour chercher la vérité et faire de mon mieux pour coopérer. J’écrirais autant que je comprenais, et je considérerais chaque problème qui survenait dans la rédaction de sermons comme une occasion de combler mes lacunes. Je croyais qu’en m’entraînant progressivement de cette manière, je ferais sûrement des progrès. Quand j’ai pensé à cela, j’ai senti que mon état était bien meilleur.
La fois suivante où j’ai écrit des sermons, j’ai d’abord écrit ce que je comprenais, et pour les choses que je ne comprenais pas, je cherchais et réfléchissais, ou je communiquais avec mes frères et sœurs, et une fois que mon cœur était éclairé, j’écrivais. De cette façon, l’efficacité des sermons que j’écrivais était bien meilleure. Peu de temps après, les dirigeants nous ont envoyé quelques bons sermons pour que nous les étudiions et nous en inspirions. Ces sermons étaient non seulement nouveaux et lumineux, mais aussi profondément émouvants, et l’échange sur les vérités était vraiment pratique et clair. En comparaison, j’ai pris conscience que mes sermons étaient simplement pleins de formules et de doctrines, et que la vérité n’y était pas clairement échangée. À ce moment-là, j’ai pris conscience de l’ampleur de mes lacunes. Comparée à mes frères et sœurs, j’étais tellement en retard ! Mais quand ils écrivaient sur leurs pensées et leurs gains, non seulement ils ne se vantaient pas, mais ils disaient au contraire qu’il leur manquait beaucoup de choses, et que le fait de pouvoir écrire un sermon à la hauteur n’était pas dû à leur propre calibre, ni au fait que leur compréhension de la vérité était claire, mais plutôt à l’éclairage qu’ils avaient reçu du Saint-Esprit par la prière, à la recherche et à la réflexion sur les vérités pertinentes. En voyant cela, je me suis sentie profondément honteuse. J’ai pensé au fait que je venais juste de commencer à écrire des sermons, et qu’avec une compréhension superficielle, je pensais que je faisais bien, et que j’étais au-dessus de la moyenne. Je m’étais même collé l’étiquette « a un talent spécial pour l’écriture » que je ne pouvais plus enlever. Je me surestimais vraiment et je manquais tout à fait de conscience de moi-même !
Maintenant, en écrivant des sermons, je suis capable de traiter correctement les suggestions des dirigeants, et s’il y a quelque chose que je ne comprends pas ou que je ne peux pas faire, je peux prendre l’initiative de chercher, et la qualité de mes sermons s’est améliorée par rapport à avant. Je sais dans mon cœur que les progrès que j’ai faits sont grâce à l’éclairage et à la direction de Dieu. Grâce à cette expérience, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament corrompu, et j’ai fait quelques gains dans mon entrée dans la vie. J’ai aussi vu que ma compréhension de la vérité est vraiment superficielle, et que je devrais me concentrer sur les vérités-principes et faire mon devoir avec constance. Sans cette révélation, j’aurais continué à vivre dans un état d’autosatisfaction, et je n’aurais fait aucun progrès dans mon devoir. Cet échec et ce revers m’ont beaucoup apporté, et je remercie Dieu du fond du cœur !