72. Je suis enfin sortie de l’ombre de l’infériorité

Par Shimai, Chine

Depuis mon enfance, mes capacités de réaction et de compréhension ont été assez lentes. Quand j’étais à l’école et que les professeurs posaient des questions un peu compliquées, je n’arrivais pas à réagir assez vite et je donnais souvent de mauvaises réponses. Du coup, mes camarades de classe se moquaient souvent de moi et mes professeurs disaient que j’étais bête. À partir de ce moment-là, j’ai eu l’impression d’être la moins intelligente de mes camarades. Les professeurs disaient aussi que les élèves comme moi qui n’étaient pas doués pour les études ne pourraient que travailler pour les autres ou devenir agriculteurs une fois grands, tandis que ceux qui étaient bons élèves pourraient devenir des dirigeants ou des cadres. Ces paroles m’ont beaucoup blessée. Ma personnalité est aussi devenue de plus en plus introvertie, je suis devenue réticente à parler et j’avais peur d’interagir avec les autres.

En 2006, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Quand j’ai commencé à assister aux réunions, j’avais peur qu’on se moque de moi, alors je n’osais pas échanger la première. La plupart du temps, j’étais la dernière à échanger. Mais mes frères et sœurs ne me méprisaient pas et m’encourageaient au contraire à échanger davantage, alors j’ai cessé de me sentir contrainte dans mon cœur. Plus tard, j’ai pu faire mes devoirs. Cependant, je me sentais constamment inférieure à cause de mes réactions lentes et de mon faible calibre, et mon état était souvent affecté lorsque je faisais mon devoir. Au début, je faisais un devoir d’illustration. Chaque fois que je discutais des images avec les sœurs qui coopéraient avec moi, elles repéraient très vite les problèmes dans les images et pouvaient suggérer des modifications. Mais, mes réactions étaient plus lentes et je devais les regarder plusieurs fois avant de trouver les problèmes. Parfois, quand on cherchait des idées pour créer des images, je voulais parler de mes propres points de vue et idées, mais je sentais que j’avais un faible calibre et que je ne pouvais pas repérer les problèmes clés, donc ça ne servirait pas à grand-chose que je dise quoi que ce soit, et que je perdrais même la face si je disais quelque chose de faux. Par conséquent, j’exprimais rarement mes opinions.

Une fois, une sœur avec qui je travaillais m’a demandé d’évaluer si une image devait être refaite. Après l’avoir regardée, j’ai trouvé que l’effet visuel de l’image était plutôt bon, et qu’il n’y avait pas besoin de la refaire. Cependant, j’ai ensuite pensé que j’avais un faible calibre et que je ne pouvais pas nécessairement repérer les problèmes avec précision, alors j’ai demandé à la cheffe d’équipe d’y jeter un œil. Finalement, la cheffe d’équipe avait un avis différent du mien et pensait qu’il y avait un problème avec le concept de l’image et qu’elle devait être refaite. J’ai voulu exprimer mon opinion, mais j’ai pensé : « La cheffe d’équipe a un bon calibre, maîtrise de nombreux principes et a de meilleures compétences professionnelles que moi. J’ai été bête depuis mon enfance, et ma capacité de compréhension n’est pas bonne. C’est probablement moi qui ai mal évalué l’image. Je ne vais pas insister. Mon calibre est faible de toute façon. Si en plus je n’accepte pas les suggestions des autres, ce serait encore plus embarrassant. Laisse tomber, refaisons simplement l’image selon la suggestion de la cheffe d’équipe. » Je ne m’attendais pas à ce que le lendemain, la superviseuse dise que le concept de l’image était approprié et qu’il n’y avait pas besoin de la refaire. Elle a aussi trouvé des principes pertinents et a signalé nos écarts. Je me suis dit que j’avais aussi pensé aux principes trouvés par la superviseuse à ce moment-là. Si seulement j’avais insisté, ça aurait été mieux. Ma partenaire a passé beaucoup de temps à modifier l’image, mais tout ça a été de la peine perdue au final, et ça a même retardé d’autres travaux. Je me suis sentie un peu mal à l’aise et pleine de remords, mais je n’ai pas réfléchi sur moi-même après coup. Une autre fois, je vérifiais une image. Après l’avoir regardée plusieurs fois, j’ai trouvé que son effet visuel était approprié, et qu’elle n’avait besoin que d’une légère modification. Cependant, plusieurs sœurs ont regardé cette image et ont dit que le thème qu’elle exprimait n’était pas clair et qu’elle n’avait aucune valeur. Dans mon cœur, je n’étais pas d’accord avec leur point de vue, et je voulais exprimer ma propre opinion. Cependant, j’ai ensuite pensé : « Elles ont un meilleur calibre, une meilleure maîtrise des principes que moi et voient les problèmes à un niveau plus profond que moi. J’ai été bête depuis mon enfance et je suis de faible calibre, donc j’ai dû mal regarder. » Je me sentais aussi un peu négative, « Les autres peuvent toutes repérer les problèmes et les insuffisances, mais j’ai regardé plusieurs fois et je n’ai pas vu les problèmes. Mon calibre est tout simplement trop faible. On dirait que je ne suis vraiment pas faite pour l’exécution de ce devoir. » Contre toute attente, cependant, la responsable a regardé cette image et a dit qu’elle pouvait être utilisée après une légère modification. J’ai alors regretté de ne pas avoir insisté à l’époque. Plus tard, la responsable m’a demandé : « Pourquoi n’as-tu pas exprimé ton point de vue ? Cela a failli conduire au rejet d’une image de valeur ! Si tu penses que ton point de vue est correct, s’il te plaît, partage ton opinion et discutes-en avec tout le monde. Même si tu dis quelque chose de faux, ce n’est pas grave de le corriger plus tard. » Quand j’ai entendu ce que la superviseuse a dit, je me suis sentie très mal à l’aise. Cependant, j’étais trop étroitement liée par mon tempérament corrompu, et donc je n’ai toujours pas osé exprimer mon point de vue par la suite. Parce que je vivais constamment dans un état négatif à cause de mon faible calibre, et que je n’étais jamais disposée à exprimer mes opinions en faisant mon devoir, je n’ai fait aucun progrès pendant longtemps et je ne pouvais pas assumer le travail. Plus tard, j’ai été renvoyée. Cependant, je n’ai pas réfléchi sur moi-même ; au lieu de cela, cela m’a juste confirmé que j’avais un faible calibre.

En juillet 2022, l’Église m’a chargée d’accomplir le devoir des affaires générales. J’ai vu que bien que la sœur avec qui je coopérais ne soit pas très instruite, elle avait des réactions rapides et apprenait vite. Elle était aussi plus efficace que moi pour faire son devoir. Je n’osais toujours pas exprimer mes opinions quand je coopérais avec elle. Parfois, je disais quelques mots à contrecœur, mais si ma sœur avançait un point de vue différent, je rejetais le mien sans réfléchir. J’étais constamment timide et hésitante devant ma sœur, craignant qu’elle dise que même si je ne comprenais rien, je disais quand même des bêtises et faisais n’importe quoi, donc j’étais très passive dans mon devoir.

Je me demandais souvent : « Pourquoi est-ce que je vis une vie si pitoyable et fatigante ? » Ce n’est qu’en novembre 2022, quand j’ai lu l’échange de Dieu sur les vérités concernant la résolution des sentiments d’infériorité, que j’ai commencé à comprendre mon propre état. J’ai lu les paroles de Dieu : « En surface, l’infériorité est une émotion qui se manifeste chez les gens, mais en fait, la cause profonde en est cette société, l’humanité et l’environnement dans lequel les gens vivent. Elle est également provoquée par les propres raisons objectives des gens. Il va sans dire que la société et l’humanité viennent de Satan, car toute l’humanité est sous l’emprise du malin, profondément corrompue par Satan et personne ne peut instruire la prochaine génération conformément à la vérité et aux enseignements de Dieu, mais cela est plutôt fait en accord avec les choses qui viennent de Satan. C’est pourquoi, lorsque les choses de Satan sont enseignées à la prochaine génération et à l’humanité, en plus de corrompre les tempéraments et l’essence des gens, cela a pour conséquence de provoquer chez eux des émotions négatives. […] Prenons l’exemple du sentiment d’infériorité. Tes parents, tes enseignants, tes aînés et les autres autour de toi font tous une évaluation irréaliste de ton calibre, de ton humanité et de ta personnalité et, en fin de compte, ce que cela te fait, c’est t’attaquer, te persécuter, t’étouffer, te retenir et te lier. Enfin, lorsque tu n’as plus la force de résister, tu n’as d’autre choix que de choisir de vivre en acceptant silencieusement les insultes et les humiliations, en acceptant silencieusement, bien malgré toi, ce genre de réalité inéquitable et injuste. Lorsque tu acceptes cette réalité, les émotions qui surgissent finalement en toi ne sont pas des émotions heureuses, satisfaites, positives, ni progressives : tu ne vis pas avec plus de motivation et de direction, et encore moins poursuis-tu les objectifs précis et corrects de la vie humaine, mais plutôt, un profond sentiment d’infériorité surgit en toi. Lorsque cette émotion surgit en toi, tu as le sentiment que tu ne peux rien faire. Lorsque tu rencontres un problème qui t’oblige à exprimer un point de vue, qui sait combien de fois tu réfléchis à ce que tu veux dire et au point de vue que tu souhaites exprimer au plus profond de ton cœur, mais tu ne peux te résoudre à le dire à haute voix. Lorsque quelqu’un exprime le même point de vue que toi, tu te permets de ressentir une affirmation dans ton cœur, la confirmation que tu n’es pas pire que les autres. Mais lorsque la même situation se reproduit, tu te dis toujours : “Je ne peux pas parler avec désinvolture, faire quoi que ce soit d’irréfléchi, ni me faire ridiculiser. Je ne suis pas bon, je suis stupide, je suis bête, je suis un idiot. Je dois apprendre à me cacher et juste écouter, ne pas parler.” De là, nous pouvons voir que, depuis le moment où le sentiment d’infériorité surgit jusqu’au moment où il s’enracine au plus profond du cœur d’une personne, n’est-elle pas alors privée de son libre arbitre et des droits légitimes qui lui sont accordés par Dieu ? (Si.) Elle a été privée de ces choses. Qui exactement l’a privée de ces choses ? Tu ne peux pas le dire avec certitude, n’est-ce pas ? Aucun d’entre vous ne peut le dire avec certitude. En effet, tout au long de ce processus, tu n’es pas seulement la victime, mais aussi l’agresseur ; tu es la victime d’autres personnes et tu es également la victime de toi-même. Pourquoi cela ? J’ai dit tout à l’heure qu’une des raisons de l’infériorité qui surgit en toi venait de tes propres raisons objectives. Depuis que tu as commencé à avoir conscience de toi-même, ta base pour juger des évènements et des choses trouve sa source dans la corruption de Satan, et ces opinions te sont inculquées par la société et l’humanité et ne te sont pas enseignées par Dieu. Par conséquent, quel que soit le moment ou le contexte dans lequel tes sentiments d’infériorité sont apparus et quelle que soit la mesure dans laquelle tes sentiments d’infériorité se sont développés, tu es involontairement lié et contrôlé par ces sentiments et tu utilises ces moyens inculqués en toi par Satan dans ton approche des gens, des évènements et des choses qui t’entourent. Lorsque des sentiments d’infériorité sont profondément implantés dans ton cœur, non seulement ils ont sur toi un effet profond, mais ils dominent également tes opinions sur les gens et les choses, ainsi que ton comportement et tes actes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Dieu comprend vraiment les états des gens. Mon comportement était exactement le même. Depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte, j’avais senti que j’étais lente à réagir, bête et de faible calibre, donc je n’osais pas exprimer d’opinions, je reculais toujours, et j’avais toujours peur de faire des erreurs. Tout cela venait de l’évaluation inexacte que les professeurs ont faite de moi à l’école. Quand j’étais à l’école, à cause de ma faible capacité de compréhension et de mes réactions lentes, et parce que je ne comprenais pas les choses tout de suite comme mes camarades plus intelligents, selon l’évaluation des professeurs, j’étais bête et idiote. Le sarcasme des professeurs et les moqueries de mes camarades de classe m’ont fait me sentir très inférieure. Après avoir commencé à croire en Dieu et à faire mon devoir, chaque fois que j’entrais en contact avec des frères et sœurs vifs d’esprit, je pensais que ce type de personne avait un bon calibre et que Dieu les aimerait certainement. En revanche, je croyais que mon calibre était faible parce que j’étais lente d’esprit. Je vivais constamment dans un état négatif et j’étais très passive en faisant mon devoir. La plupart du temps, je n’osais pas exprimer mon point de vue, et quand parfois je le faisais et que quelqu’un soulevait une objection, je n’osais pas discuter de mes propres idées avec eux à cause de mes sentiments d’infériorité, même si je n’étais pas entièrement d’accord avec eux. Je pensais que les sœurs avec qui je coopérais étaient intelligentes et avaient un bon calibre, donc elles verraient certainement les choses plus précisément que moi, et j’ai rejeté toutes mes propres idées. Cette émotion négative était comme une corde invisible, me liant étroitement et m’empêchant d’oser exprimer les opinions que j’avais. J’étais volontairement contrôlée par mes sentiments d’infériorité, menant une vie particulièrement pitoyable, et je ne pouvais pas faire les choses dont j’étais capable. Finalement, j’ai échoué à bien faire mon devoir et j’ai été renvoyée. Cette émotion négative m’avait fait tellement de mal !

J’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Qu’il s’agisse d’infériorité ou d’une autre émotion négative, tu dois avoir une compréhension correcte des interprétations qui conduisent à l’apparition de cette émotion. Premièrement, tu dois comprendre que ces interprétations sont incorrectes, et qu’il s’agisse de ton calibre, de ton talent ou de la qualité de ton humanité, les évaluations et les conclusions qu’elles engendrent à ton sujet sont toujours fausses. Alors, comment s’évaluer correctement, se connaître et rompre avec le sentiment d’infériorité ? Tu dois prendre les paroles de Dieu comme base pour acquérir une connaissance de toi-même et apprendre à quoi ressemblent ton humanité, ton calibre et ton talent et quels sont tes points forts. Par exemple, supposons que tu aimes chanter et que tu chantes bien, mais que certaines personnes n’arrêtent pas de te critiquer et de te rabaisser, en disant que tu n’as pas d’oreille et que tu chantes faux. Tu as alors le sentiment que tu ne peux pas bien chanter et tu n’oses plus chanter devant les autres. Parce que ces gens mondains, ces personnes confuses et médiocres ont formulé des évaluations et des jugements inexacts à ton sujet, les droits que ton humanité mérite ont été restreints et ton talent a été étouffé. En conséquence, tu n’oses même plus chanter une chanson et tu es seulement assez courageux pour lâcher prise et chanter à haute voix lorsqu’il n’y a personne dans les parages ou que tu es seul. Parce que tu te sens d’ordinaire si horriblement réprimé, quand tu n’es pas seul, tu n’oses pas chanter une chanson : tu n’oses chanter que lorsque tu es seul, profitant du moment où tu peux chanter haut et fort, et combien ce moment est merveilleux et libérateur ! N’en est-il pas ainsi ? À cause du mal que les gens t’ont fait, tu ne sais pas, ou tu ne peux pas voir clairement ce que tu peux réellement faire, ce en quoi tu es bon et ce en quoi tu n’es pas bon. Dans ce genre de situation, tu dois faire une évaluation correcte et prendre la bonne mesure de toi-même conformément aux paroles de Dieu. Tu dois établir ce que tu as appris et où se trouvent tes points forts, et aller faire tout ce que tu peux faire. Quant à ces choses que tu ne peux pas faire et quant à tes défauts et lacunes, tu dois y réfléchir et les connaître, et tu dois également évaluer avec précision et savoir à quoi ressemble ton calibre, et s’il est bon ou mauvais. Si tu ne peux pas comprendre tes propres problèmes ou en acquérir une connaissance claire, alors demande aux gens qui t’entourent et qui ont de la compréhension de t’évaluer. Que ce qu’ils disent soit exact ou non, cela te donnera au moins quelque chose à prendre comme référence et cela te permettra d’avoir un jugement ou une caractérisation basiques de toi-même. Tu pourras alors résoudre le problème essentiel des émotions négatives comme l’infériorité, et en sortir progressivement. De tels sentiments d’infériorité sont faciles à résoudre si l’on peut les discerner, s’y éveiller et chercher la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que l’évaluation de moi par mes professeurs à l’école était inexacte, et ma propre évaluation de moi-même n’était pas objective. Afin de résoudre mes sentiments d’infériorité, je devais avoir une évaluation précise de moi-même, me mesurer conformément aux paroles de Dieu, et écouter les évaluations et les opinions que les frères et sœurs de mon entourage avaient de moi. Ce n’est qu’en pratiquant de cette manière que ce serait précis. Par conséquent, j’ai demandé à la sœur avec qui je coopérais de m’évaluer. Elle a dit : « En fait, tu n’es pas aussi mauvaise que tu le dis. Tu peux aussi comprendre certains problèmes et avoir des points de vue et des suggestions utiles. Parfois, quand je te demande pourquoi tu as ce point de vue, je ne dis pas que tu as tort. Au lieu de cela, je veux juste savoir selon quels principes tu dis cela. Cependant, tu te discrédites à chaque fois. À l’avenir, si tu penses que ton point de vue est conforme aux principes, tu dois parler, et échanger et discuter avec tout le monde. C’est aussi être responsable envers ton devoir. » Plus tard, j’ai pratiqué l’expression de mes opinions en faisant mon devoir. Ma partenaire a pu accepter la plupart des suggestions que j’ai faites. Ma sœur était plus rapide que moi pour faire le travail des affaires générales, mais elle a dit qu’elle n’était pas douée pour écrire des lettres pour échanger avec nos frères et sœurs, et m’a demandé d’en faire plus. En priant Dieu et en cherchant et méditant sur les vérités pertinentes, j’ai aussi pu aider mes frères et sœurs à résoudre certains problèmes. À ce moment-là, j’ai senti que je n’étais pas complètement inutile : je peux comprendre la vérité ; bien que mes réactions soient plus lentes que celles des autres, par une réflexion lente, je peux aussi comprendre certains principes, trouver certains chemins de pratique, et accomplir certains devoirs. Quand j’ai accompli des devoirs par la suite, mon cœur n’était pas aussi réprimé qu’avant.

En mai 2023, les dirigeants m’ont demandé d’être la superviseuse de l’équipe artistique. J’étais très nerveuse. Avais-je le calibre pour être superviseuse ? J’ai voulu refuser, mais j’ai ensuite pensé que la souveraineté et les arrangements de Dieu impliquaient que je fasse ce devoir, et que je devais me soumettre. Après m’être formée pendant un certain temps, j’ai vu que les deux sœurs avec qui je travaillais étaient non seulement vives d’esprit et avaient un bon calibre, mais avaient aussi une forte capacité de travail. J’ai commencé à craindre que mes sœurs me méprisent pour ma lenteur à réagir. J’avais l’impression de ne pas pouvoir jouer le rôle de superviseuse, et qu’il valait mieux simplement baisser la tête et être membre de l’équipe. De cette façon, je n’aurais pas l’air si mauvaise. Plus je pensais cela, plus je devenais négative. J’étais aussi très passive en faisant mes devoirs. Je disais constamment que je n’étais pas assez bonne et que j’avais un faible calibre, espérant que les dirigeants trouveraient une personne de bon calibre pour me remplacer. Mon cœur se sentait très mal à l’aise de vivre dans cet état négatif et passif. Je pensais à l’urgence du travail, mais j’étais toujours passive et ne m’efforçais pas de m’améliorer. Ce n’était pas protéger l’œuvre de la maison de Dieu ! Je devais rapidement renverser cet état négatif et passif.

Plus tard, j’ai médité. Depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte, j’avais toujours cru que mes réactions lentes signifiaient que mon calibre était faible, ce qui faisait que j’étais toujours passive et négative en faisant mon devoir. Est-ce que mesurer les choses de cette manière était conforme à la vérité ? J’ai lu les paroles de Dieu : « Comment évaluer le calibre des gens ? La manière appropriée de le faire est d’examiner leur attitude à l’égard de la vérité et de voir s’ils peuvent ou non comprendre la vérité. Il y a des personnes qui peuvent apprendre très rapidement certaines spécialités, mais lorsqu’elles entendent la vérité, elles sont perdues et s’assoupissent. Dans leur cœur, elles deviennent confuses, rien de ce qu’elles entendent ne rentre, et elles ne comprennent pas ce qu’elles entendent ; c’est ce qu’on appelle un calibre médiocre. Quand tu leur dis qu’elles sont de mauvais calibres, certaines personnes ne sont pas d’accord. Elles pensent que le fait d’être très instruites et d’avoir beaucoup de connaissances signifie qu’elles sont de bon calibre. Est-ce qu’une bonne éducation est la preuve d’un bon calibre ? Non. Comment doit-on évaluer le calibre des personnes ? Il devrait être évalué en fonction de leur degré de compréhension des paroles de Dieu et de la vérité. C’est la façon la plus précise de procéder. Certaines personnes ont la langue bien pendue, l’esprit vif et sont particulièrement douées pour s’entendre avec les autres, mais lorsqu’elles écoutent les sermons, elles ne comprennent jamais rien, et lorsqu’elles lisent les paroles de Dieu, elles ne les comprennent pas. Lorsqu’elles parlent de leur témoignage d’expérience, elles expriment toujours des paroles et des doctrines, se révélant être de simples amatrices et donnant l’impression aux autres qu’elles n’ont aucune compréhension spirituelle. Ce sont des personnes de calibre médiocre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). Il s’avère qu’être instruit, vif d’esprit et éloquent ne signifie pas qu’une personne a un bon calibre. Dieu mesure le calibre des gens non pas en regardant leur niveau d’éducation ou la rapidité de leur esprit, mais principalement en regardant le degré auquel ils saisissent et acceptent la vérité. Les personnes de bon calibre ont une compréhension pure des paroles de Dieu. Elles peuvent réfléchir sur leur propre nature corrompue et la comprendre, et peuvent trouver des principes de pratique précis dans les paroles de Dieu lorsque des problèmes ou des difficultés leur arrivent. Les personnes de faible calibre ne peuvent pas comprendre la vérité, et ne peuvent pas se comparer aux paroles de Dieu ni se connaître elles-mêmes. Quand les choses leur arrivent, elles ne peuvent pas trouver de principes de pratique, mais ne peuvent que débiter de la doctrine et adhérer à des règles. Quand je me suis comparée à cela, j’ai vu que la plupart du temps, ma compréhension des paroles de Dieu n’est pas déformée ; c’est juste que j’ai une compréhension moins profonde de certains problèmes, et je ne comprends pas les choses aussi rapidement ni aussi profondément que les personnes de bon calibre. Cependant, je peux les comprendre quand quelqu’un échange à leur sujet avec moi. Mon calibre n’est pas si mauvais que je ne puisse pas comprendre la vérité, et peut être considéré comme moyen. Maintenant, j’accomplissais le devoir de responsable, et bien que je ne maîtrise pas tout à fait certains principes et que j’aie quelques insuffisances, les sœurs avec qui je travaillais avaient un meilleur calibre, et, en travaillant avec elles, je pouvais quand même accomplir certains devoirs. Dans le passé, je ne comprenais pas les principes pour mesurer le calibre, et je me jugeais de faible calibre quand je voyais la lenteur de mes réactions. Je vivais dans un état négatif et ne voulais pas faire d’efforts pour aller de l’avant. Non seulement j’étais incapable de recevoir l’éclairage et la direction de Dieu, mais j’ai aussi retardé le travail. Une fois que j’ai compris la vérité à cet égard, j’ai pu traiter mon propre calibre correctement et faire face rationnellement à mes propres insuffisances.

Par la suite, j’ai aussi médité, « Je me suis sentie si inférieure depuis mon enfance. À part quelques perspectives fallacieuses sur les choses, quels tempéraments corrompus ai-je ? » J’ai lu les paroles de Dieu : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Dieu expose que les antéchrists poursuivent la réputation et le statut comme leur but dans la vie. Dans toutes les situations, la seule chose à laquelle ils pensent est leur propre réputation et leur propre statut. En regardant mon propre comportement, j’ai vu qu’il était identique à celui d’un antéchrist. Je chérissais particulièrement ma propre réputation et mon propre statut. Depuis mon enfance, j’ai été lente à réagir, et ma capacité de compréhension est aussi faible. À cause de cela, j’ai donné de mauvaises réponses et mes camarades de classe se sont moqués de moi. Après cela, j’ai cessé de vouloir répondre aux questions, et j’avais peur que si je disais autre chose de faux, on me méprise. Après avoir commencé à croire en Dieu et à faire des devoirs, j’étais pareille. Quand des écarts se produisaient dans mon devoir et étaient signalés par d’autres, je sentais que mon calibre était faible, et quand je refaisais des devoirs, je n’étais pas disposée à exprimer mes opinions, et je voulais même éviter mon devoir. Quand j’accomplissais mon devoir de responsable, et que je voyais que mes réactions et ma capacité de travail n’étaient pas aussi bonnes que celles des sœurs avec qui je travaillais, je voulais que les dirigeants me renvoient. En fait, je protégeais ma propre fierté, craignant que les dirigeants ne voient clair en moi et réalisent que je n’étais pas aussi bonne que les sœurs avec qui je travaillais à tous les égards, en voyant les résultats du travail. J’ai réalisé que tout ce à quoi je pensais chaque jour, c’était la réputation et le statut. Quand le devoir que j’accomplissais touchait à ma réputation et à mon statut, soit je me sentais négative et je me relâchais, soit je pensais à m’échapper et à trahir. Même si cela entravait le travail de l’Église, je m’en fichais. Je marchais sur le chemin des antéchrists !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Poursuivre la vérité est ce qu’il y a de plus important, quel que soit le point de vue selon lequel tu vois les choses. Tu peux éviter les imperfections et les insuffisances de l’humanité, mais tu ne peux jamais te soustraire au chemin de la poursuite de la vérité. Quelles que soient la perfection ou la noblesse de ton humanité, que tu aies peut-être moins de failles et d’imperfections que les autres, ou que tu possèdes davantage de points forts que les autres, cela ne signifie pas que tu comprennes la vérité, et cela ne peut pas non plus remplacer ta poursuite de la vérité. À l’inverse, si tu poursuis la vérité, si tu comprends une grande partie de la vérité, et si tu en as une compréhension suffisamment profonde et concrète, cela compensera de nombreuses imperfections et de nombreux problèmes dans ton humanité » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu dit que la poursuite de la vérité peut compenser beaucoup des défauts de l’homme. Par exemple, je réagis plus lentement que les autres quand les choses m’arrivent, et mon calibre n’est pas très bon. Ce sont des défauts inhérents qui ne peuvent pas être changés. Cependant, les raisons pour lesquelles les résultats de mon travail n’étaient pas bons étaient, en plus des défauts de mon humanité, principalement parce que je ne comprenais pas la vérité et que je ne maîtrisais pas les principes. Si j’étais capable de chercher davantage le principe de vérité sur les problèmes que je ne comprenais pas, et de laisser tomber ma fierté, en échangeant et en discutant avec mes frères et sœurs, je serais aussi capable de comprendre davantage de vérités. Ce serait aussi bénéfique pour mon devoir. Quand j’ai compris cela, je n’ai plus essayé d’échapper à l’accomplissement du devoir de superviseuse, et j’ai pu travailler plus activement après cela aussi.

Une fois, nous échangions sur les derniers principes pour faire des images, et nous devions écrire une lettre à nos frères et sœurs pour discuter et les mettre en œuvre. J’ai pensé : « C’est la première fois que je dois écrire une lettre aussi importante depuis que je suis superviseuse. Et si je ne l’écris pas bien et qu’il y a des écarts ? » J’étais assez nerveuse. J’ai réalisé que je vivais à nouveau au milieu de sentiments d’infériorité, et j’ai donc prié Dieu d’ajuster mon état d’esprit. Bien que je ne sois peut-être pas capable d’écrire de manière aussi complète, je devrais prendre l’initiative d’y travailler d’abord, et ensuite les sœurs avec qui je travaillais pourraient remédier aux éventuelles insuffisances par la suite. Plus tard, je me suis calmée et j’ai réfléchi en écrivant. En écrivant, j’ai pu voir la direction de Dieu, et certains principes m’étaient même plus clairs qu’ils ne l’étaient lorsque nous avions échangé à leur sujet. J’ai fait l’expérience que lorsque vous consacrez votre cœur à votre devoir, Dieu vous éclaire et vous dirige.

Maintenant, j’accomplissais le devoir de superviseuse depuis plus d’un an. Les devoirs de la sœur qui était à l’origine ma partenaire ont été réaffectés, alors Sœur Li Yue est venue coopérer avec moi. Li Yue avait été ma cheffe d’équipe lorsque j’accomplissais des devoirs d’illustration. J’ai pensé à quel point j’avais été mauvaise auparavant, et comment Li Yue me comprenait. Que penserait-elle de moi lorsque nous travaillerions ensemble cette fois-ci ? J’ai réalisé que je ne devrais pas considérer ma fierté. Peu importe les insuffisances que j’avais auparavant, ou les défauts qui seraient révélés pendant la période actuelle de travail ensemble, je devais y faire face calmement. Par la suite, j’ai pris l’initiative de présenter le flux de travail à Li Yue, et en discutant du travail, j’ai aussi pris l’initiative d’exprimer mes opinions. Pendant cette période, lorsque Li Yue et moi n’étions pas d’accord, j’exprimais simplement mes idées. Certaines de mes opinions ont été adoptées, et d’autres n’étaient pas adaptées. Peu importe qu’elles aient été acceptées ou non, j’ai pu comprendre certains principes grâce à l’échange. Un jour, Li Yue a dit : « Quand nous travaillions ensemble avant, tu n’exprimais aucune opinion, et tu faisais juste ton propre travail. Maintenant que nous nous revoyons, je vois que tu as beaucoup changé par rapport à cette époque. » En l’entendant dire cela, j’ai été assez touchée. Sans la direction des paroles de Dieu, je n’aurais jamais pu me défaire du tourment des sentiments d’infériorité, et je n’aurais jamais pu accomplir mon devoir aussi activement que je le fais maintenant. Ce sont tous des résultats obtenus par les paroles de Dieu. Merci à Dieu Tout-Puissant !

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