9. Les paroles de Dieu m’ont aidée à me débarrasser de mon sentiment d’oppression
Dans l’Église, je fais des devoirs de traduction, où je suis principalement chargée de traduire les paroles de Dieu en anglais. Fin juillet 2023, les dirigeants ont échangé avec nous sur de nombreux principes de traduction. Ils nous ont également demandé d’être méticuleuses et de bien faire notre travail de traduction. De cette façon, davantage de gens dans le monde entier pourraient lire les paroles que Dieu exprime, accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours et retourner au plus vite dans la maison de Dieu. J’étais pleine de détermination. Je sentais que les principes sur lesquels les dirigeants avaient échangé corrigeaient nombre de nos écarts passés, ce qui nous traçait une voie plus claire dans nos devoirs. Je voulais m’efforcer de progresser et de bien faire ce devoir.
L’une des tâches importantes pour traduire fidèlement les paroles de Dieu est de déterminer la traduction des termes spirituels. Cette tâche n’est pas facile pour nous. D’une part, le nombre de termes spirituels est important, et d’autre part, pour traduire fidèlement les termes spirituels, nous devons d’abord bien établir la signification de ces termes en chinois, puis trouver des mots anglais dont le sens est identique. Pour déterminer la traduction de chaque terme spirituel, nous devons consacrer beaucoup de temps et d’efforts à la recherche de documents, à la consultation de diverses sources et à la discussion. De nombreux termes ne peuvent pas être réglés après une discussion, et nous devons continuer à consulter et à discuter. Si nous rencontrons des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre, nous devons chercher de l’aide auprès des dirigeants. Cette tâche demande donc beaucoup de temps et d’énergie, et elle exige aussi beaucoup de patience. Au début, même si je la trouvais difficile, quand je pensais à la façon dont Dieu m’avait élevée pour que j’aie la chance de faire un devoir aussi important, je me sentais un peu plus motivée. Mais plus tard, j’ai constaté que les termes spirituels qui nécessitaient une standardisation de leur traduction ne cessaient d’augmenter, et qu’il était difficile de déterminer la traduction exacte de nombreux termes, et qu’une fois qu’une difficulté était résolue, la suivante surgissait aussitôt. Je me souviens d’une fois où nous avons rencontré deux termes spirituels difficiles à définir, et même après consultation et discussion, nous ne trouvions toujours pas les mots anglais adéquats pour les exprimer. Plus tard, nous avons finalement réussi à trouver des mots relativement appropriés, mais nous nous sommes alors rendu compte qu’il y avait encore des oublis, et nous avons dû à nouveau faire des recherches sur des documents, consulter des traducteurs professionnels, et discuter et chercher encore et encore. Rien que de penser à tout cela me faisait tourner la tête et je sentais que la pression avait soudainement doublé. Je me suis dit : « Ce travail est plus complexe que de la broderie. Si nous devons continuer à faire des recherches, à consulter et à discuter, ça demandera tant d’efforts et d’énergie ! Je n’ai vraiment pas la patience pour ça ! D’ailleurs, même si ces deux termes sont définis, il en reste encore tant à définir, et je ne sais toujours pas à quelles difficultés je vais devoir faire face ou quel prix je vais devoir payer pour le faire ! Faire ce devoir est si épuisant. Quand aurai-je enfin l’occasion de me reposer un peu ? » Parfois, les frères et sœurs nous pressaient aussi de nous dépêcher dans notre traduction, sinon cela affecterait d’autres travaux. Cela me mettait encore plus de pression. En plus, outre cette tâche, je devais également vérifier certaines traductions, et je rencontrais des difficultés, et les frères et sœurs me posaient parfois des questions de traduction, et parfois je n’avais aucune idée ou ne savais pas comment résoudre ces problèmes. Ces difficultés venant de toutes parts me donnaient un sentiment d’étouffement, et je ne pouvais m’empêcher de me sentir contrariée et abattue. Je me sentais morose tous les jours, comme si une pierre pesait sur ma poitrine, et je trouvais que faire ce devoir était trop dur et difficile. J’enviais les frères et sœurs dont les devoirs semblaient plus faciles, en pensant à quel point ce serait bien si je pouvais faire de tels devoirs, car alors j’aurais une vie quotidienne plus confortable. À ce moment-là, même si mon travail ne s’arrêtait pas, j’étais passive dans mes devoirs, je les faisais à contrecœur. Je me sentais toujours fatiguée, voulant faire des pauses et me détendre après avoir fait mon devoir pendant un certain temps, et mon efficacité au travail était faible. Parfois, quand je voyais que de nombreuses tâches devaient être gérées, je ne réfléchissais pas à la manière de planifier mon temps de façon rationnelle pour les gérer efficacement. Au lieu de cela, je faisais ce qui se présentait, au fur et à mesure, et tout en le faisant, je continuais à me plaindre qu’il y avait trop de travail. Un jour, je n’ai plus supporté cette répression. J’ai senti ma poitrine se serrer et je n’’arrivais plus à réfléchir clairement, alors j’ai éteint mon ordinateur et je suis sortie seule quelques instants pour me calmer.
Pendant ma réflexion au calme, j’ai pensé au fait que durant cette période, chaque fois que je rencontrais un problème ou une difficulté, je me sentais contrariée et oppressée, et j’enviais les frères et sœurs dont les devoirs semblaient plus faciles et comportaient moins de difficultés. J’ai pris conscience que mon état était incorrect et qu’il devait être rapidement redressé. Les jours suivants, j’ai souvent prié Dieu en Lui exposant mon état, et j’ai cherché dans les paroles de Dieu une solution à mon état. Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment inspirée. Dieu Tout-Puissant dit : « Tout le processus de la construction de l’arche a connu de nombreuses difficultés. Pour le moment, laissons de côté la façon dont Noé a traversé, année après année, vents cinglants, soleil brûlant et pluie battante, chaleur accablante et froid glacial, et les quatre changements de saisons. Parlons d’abord de l’entreprise colossale que représentait la construction de l’arche, et de la préparation des divers matériaux par Noé, et de la myriade de difficultés qu’il a rencontrées au cours de la construction de l’arche. Quelles étaient ces difficultés ? Contrairement à ce que croient les gens, certaines tâches physiques ne se sont pas bien passées du premier coup, et Noé a dû faire face à de nombreux échecs. Après avoir terminé quelque chose, si ça n’allait pas, il le démontait, et quand il avait fini de le démonter, il était obligé de préparer des matériaux, et de tout recommencer. Ce n’était pas comme à l’époque moderne, où tout le monde fait toutes choses grâce au matériel électronique : une fois que le travail a été organisé, il est effectué selon un programme déterminé. Quand un travail de ce type est réalisé aujourd’hui, il est mécanisé, et une fois que vous mettez en marche une machine, elle peut faire le travail. Mais Noé vivait dans une époque de société primitive, et tout le travail était fait à la main et vous aviez à faire tout le travail avec vos seules deux mains, en utilisant vos yeux et votre esprit, vos propres diligence et force. Bien entendu, avant tout, les gens avaient besoin de se fier à Dieu ; ils avaient besoin de chercher Dieu partout et tout le temps. Alors qu’il rencontrait toutes sortes de difficultés, durant les jours et les nuits passés à construire l’arche, Noé a dû affronter non seulement les diverses situations qui se présentaient, tandis qu’il menait à bien cette entreprise colossale, mais également les divers environnements autour de lui, ainsi que les moqueries, la calomnie et les insultes des autres. […] Face à toutes sortes de problèmes, de situations difficiles et de défis, Noé n’a pas reculé. Quand, fréquemment, certaines de ses tâches d’ingénierie les plus difficiles échouaient et subissaient des dommages, même si Noé se sentait contrarié et angoissé dans son cœur, quand il pensait aux paroles de Dieu, quand il se souvenait de chaque mot que Dieu avait employé pour lui donner Ses ordres, et de son élévation par Dieu, alors il se sentait souvent extrêmement motivé : “Je ne peux pas abandonner, je ne peux pas rejeter ce que Dieu m’a ordonné de faire et ce qu’Il m’a confié ; c’est là la commission de Dieu, et comme je l’ai acceptée, comme j’ai entendu les paroles prononcées par Dieu et la voix de Dieu, comme j’ai accepté cela de Dieu, alors je dois me soumettre absolument, c’est ce qui devrait être atteint par un être humain.” Donc, peu importe le genre de difficultés qu’il affrontait, peu importe le genre de moqueries ou de calomnies qu’il rencontrait, peu importe à quel point son corps s’était épuisé, à quel point il était fatigué, Noé n’a pas renoncé à ce que Dieu lui avait confié, il a constamment gardé à l’esprit le moindre mot présent dans ce que Dieu avait dit et ordonné. Peu importe la façon dont son environnement changeait, peu importe combien la difficulté à laquelle il faisait face était grande, Noé avait confiance et se disait que rien de tout cela n’allait continuer pour toujours, que seules les paroles de Dieu ne s’éteindraient jamais, et que seul ce que Dieu avait ordonné serait certainement accompli. Noé avait en lui une vraie foi en Dieu, ainsi que la soumission qu’il devait avoir, et il a continué à construire l’arche que Dieu lui avait demandé de construire. Jour après jour, année après année, Noé a vieilli, mais sa foi n’a pas diminué, et il n’y a eu aucun changement dans son attitude et sa détermination à achever la commission de Dieu. Même si, à certains moments, son corps s’est fatigué et épuisé, même si Noé est tombé malade et s’il a été faible dans son cœur, sa détermination et sa persévérance quant à l’accomplissement de la commission de Dieu et à la soumission aux paroles de Dieu ne se sont pas atténuées. Au cours des années pendant lesquelles Noé a construit l’arche, Noé pratiquait l’écoute des paroles que Dieu avait prononcées, et se soumettait aux paroles que Dieu avait dites, et il pratiquait aussi une vérité importante pour un être créé et une personne ordinaire ayant la nécessité d’achever la commission de Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 3 : Comment Noé et Abraham ont obéi aux paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie II)). En méditant sur les paroles de Dieu, je me suis sentie profondément honteuse. J’ai pensé à cette époque où les appareils électroniques n’existaient pas – Noé avait dû construire une arche énorme de ses propres mains, et les difficultés et les pressions auxquelles il a été confronté étaient immenses. Tout au long des 120 années de construction de l’arche, la quantité d’efforts et de temps qu’il a dû y consacrer, la quantité de travail qu’il a dû accomplir, et le nombre de difficultés et d’échecs qu’il a rencontrés sont des choses difficiles à imaginer pour les gens d’aujourd’hui. En plus de ça, il avait également dû subir l’incompréhension de sa famille ainsi que les moqueries et les insultes de son entourage. Mais il ne s’est pas découragé et n’a pas abandonné à cause de la forte pression, et sa foi véritable et sa soumission à Dieu l’ont rendu inébranlable dans l’accomplissement du mandat de Dieu. En me comparant à la lumière de cela, les difficultés et les pressions auxquelles je faisais face n’étaient rien comparées à celles de Noé. Bien que le travail de traduction comporte de nombreux détails et défis, les dirigeants avaient échangé sur les principes, et il y avait d’autres frères et sœurs avec qui coopérer, et quand nous rencontrions des difficultés que nous ne pouvions pas résoudre, nous pouvions demander de l’aide aux dirigeants. De cette façon, les difficultés et les problèmes pouvaient être résolus, et le travail pouvait progresser normalement. Mais comme je ne voulais pas payer un prix ou faire l’effort de réfléchir aux choses, j’ai trouvé que faire ce devoir était trop difficile et que la pression était trop forte, et j’ai même songé à changer pour un devoir plus léger. En réalité, c’était un désir d’abandonner mon devoir et de trahir Dieu. Ma foi était trop petite, et je n’avais aucune soumission à Dieu ; j’étais totalement indigne de confiance. J’ai aussi vu que lorsque Noé faisait face à des difficultés et à des pressions, il priait Dieu et s’appuyait sur Lui. Pourtant, quand je faisais face à des difficultés et à des pressions, je refoulais tout à l’intérieur, ne sachant pas m’appuyer sur Dieu et me tourner vers Lui pour une solution, et par conséquent, j’avais l’impression que la pression ne cessait de croître. Je devais imiter Noé et apprendre à m’appuyer sur Dieu. Plus tard, lorsque j’ai de nouveau rencontré des difficultés dans mes devoirs, au début, je ressentais encore une certaine pression, mais le fait de penser à l’histoire de Noé me donnait une certaine force pour me rebeller contre ma chair. En priant et en m’appuyant sur Dieu, et en discutant et en cherchant avec mes frères et sœurs, nous avons trouvé des solutions relativement appropriées à certains problèmes. Mon cœur se sentait plus en sécurité et plus joyeux, et je ne faisais plus la tête tout le temps.
Quelque temps plus tard, la sœur avec qui je coopérais avait d’autres tâches à gérer, j’étais donc la seule à m’occuper du travail de traduction. De plus, il y avait trois nouvelles sœurs dans l’équipe qui avaient besoin de conseils pour se familiariser avec le travail. Toutes ces choses réunies m’ont mise sous une grande pression. Même si j’étais assise devant l’ordinateur tous les jours et que mes jambes ne bougeaient pas, mais mon esprit allait constamment à cent à l’heure. Je devais non seulement terminer mes propres tâches, mais je devais aussi assurer le suivi du travail des autres membres de l’équipe et résoudre les problèmes en temps voulu. Parfois, je devais même communiquer avec des frères et sœurs d’autres équipes au sujet de certains problèmes. Il y avait toujours tant de choses à gérer, et mon esprit était constamment tendu. Chaque soir, quand je m’allongeais, je me disais : « Faire ce devoir est si épuisant. Quand pourrai-je faire une petite pause ? Penser à des problèmes toute la journée, être sous une pression constante – est-ce que ça ne va pas affecter ma santé ? Quand pourrai-je faire mon devoir facilement, en mode robot ? Comme ça, je n’aurai pas à être si fatiguée. » De nouveau, je n’ai pu m’empêcher de penser à changer pour un devoir plus léger. Plus tard, même si j’étais occupée, ce n’est que par peur de retarder le travail que je le faisais à contrecœur. Mon cœur était rempli d’émotions négatives refoulées. Je me mettais souvent en colère et perdais patience pour des petites choses, et je manquais souvent de patience en communiquant avec les autres au sujet du travail. Un soir, alors que je passais beaucoup de temps à expliquer un travail à une sœur nouvellement arrivée, j’ai perdu patience, et mon ton a révélé mon impatience. Après avoir fini de parler, j’ai éprouvé quelques remords, et je me suis rendu compte que parler à la sœur de cette façon risquait de la faire se sentir contrainte. J’ai pris conscience que mon état n’était pas correct et que je vivais dans un sentiment d’oppression, alors, les jours suivants, j’ai prié et réfléchi à ce qu’était mon problème.
Un jour, j’ai vu ce passage des paroles de Dieu cité dans une vidéo de témoignage d’expérience : « Il y a trois principales causes et raisons pour lesquelles cette émotion négative de répression émerge chez les gens. La première est que de nombreuses personnes, que ce soit dans leur vie quotidienne ou au cours de l’accomplissement de leurs devoirs, ont le sentiment de ne pas pouvoir faire ce qu’elles veulent. […] Que signifie ne pas pouvoir faire ce qu’on veut ? Cela signifie ne pas pouvoir agir selon tous les désirs qui traversent son esprit. Pour ces personnes, pouvoir faire ce qu’elles veulent, quand elles le veulent et comme elles le veulent est une exigence qu’elles ont à la fois dans leur travail et dans leur vie. Cependant, pour diverses raisons – notamment les lois, les environnements de vie ou les règles, systèmes, stipulations et mesures disciplinaires d’un groupe, etc. – les gens ne peuvent pas agir selon leurs propres souhaits et en fonction de leur imagination. Par conséquent, ils se sentent réprimés au plus profond de leur cœur. Pour le dire sans ménagement, cette répression apparaît parce que les gens sont mécontents et que certains se sentent même lésés. Pour dire les choses franchement, ne pas pouvoir faire ce que l’on veut signifie ne pas pouvoir agir selon sa propre volonté. Cela signifie que l’on ne peut pas être capricieux ou se livrer librement à ses désirs, pour des raisons variées et du fait de restrictions imposées par divers environnements objectifs et diverses conditions objectives. Par exemple, certains individus se montrent sans cesse négligents et trouvent toujours le moyen de tirer au flanc dans l’accomplissement de leurs devoirs. Parfois, le travail de l’Église nécessite de se presser, mais ils veulent simplement faire ce qu’ils veulent. S’ils ne se sentent pas très bien physiquement, ou s’ils sont de mauvaise humeur et déprimés pendant quelques jours, ils ne voudront pas endurer de difficultés ni payer un prix pour faire le travail d’Église. Ils sont particulièrement paresseux et avides de confort. Lorsqu’ils manquent de motivation, ils deviennent mous et n’ont pas envie de bouger, mais ils craignent d’être émondés par les dirigeants et d’être traités de paresseux par leurs frères et sœurs, alors ils ne peuvent rien faire d’autre qu’effectuer le travail à contrecœur avec tous les autres. Cependant, ils y sont alors très peu disposés, ils sont mécontents et réticents à ce sujet. Ils se sentent lésés, contrariés, énervés et épuisés. Ils veulent agir en se basant sur leur propre volonté, mais n’osent pas s’affranchir des exigences et stipulations de la maison de Dieu, ni s’y opposer. En conséquence, une émotion commence à émerger en eux au fil du temps : la répression. Une fois que cette émotion répressive prend racine en eux, ils semblent peu à peu devenir apathiques et faibles. Comme des machines, ils n’ont plus une compréhension claire de ce qu’ils font, mais ils font quand même ce qu’on leur dit de faire tous les jours, de la manière dont on leur dit de le faire. Même s’ils continuent d’accomplir leurs tâches, en apparence sans s’arrêter, sans faire de pause, sans s’éloigner de l’environnement au sein duquel ils accomplissent leurs devoirs, ils se sentent réprimés au fond d’eux-mêmes et pensent que leur vie est éreintante et emplie de doléances » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis rendu compte que les gens peuvent développer des émotions négatives répressives parce qu’ils sont paresseux, cherchent toujours à faire ce qui leur plaît, veulent le confort physique et ne veulent pas souffrir. Quand leurs devoirs ne leur permettent plus de faire ce qui leur plaît ou de vivre de manière librement indulgente, leur cœur devient extrêmement réticent, et avec le temps, des émotions répressives surgissent. En me comparant à cela, j’ai pris conscience que je poursuivais le confort physique, dans l’espoir de passer mes journées avec aisance et faire mes devoirs en mode robot, sans difficultés ni personne pour me presser. Au début, lors de la standardisation de la traduction des termes spirituels, j’étais désireuse de faire cette tâche, et quand il y avait des difficultés, je pouvais les surmonter. Mais à mesure que les difficultés se multipliaient, j’ai senti que je devais endurer beaucoup de souffrances et payer un lourd tribut pour bien le faire, mon cœur est donc devenu réticent, et j’ai trouvé que ce devoir était trop épuisant. Bien que je sache que je ne pouvais pas retarder le travail, et que je luttais pour le faire en apparence, intérieurement, je me sentais complètement vidée, espérant simplement qu’un jour, je pourrais faire une pause et me détendre un peu. Plus tard, quand les frères et sœurs m’ont exhortée à accélérer les progrès, et quand ma partenaire était absente, que ma charge de travail augmentait, et que je devais y consacrer encore plus de temps et d’énergie, j’ai de nouveau commencé à ressentir de la résistance dans mon cœur. Comme j’avais peur de retarder les progrès, je faisais aussi mon devoir à contrecœur, en travaillant tout en râlant intérieurement, en me sentant grandement lésée. Chaque jour, je vivais dans un état d’oppression, abattue et irritable, et la vie me semblait vraiment fatigante. J’ai pris conscience que dans mes devoirs, je ne me préoccupais que de savoir si mon corps était à l’aise. J’étais si paresseuse et dépourvue de conscience et de raison, et je décevais si profondément Dieu.
Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu : « Si les gens recherchent constamment le confort et le bonheur physiques, s’ils poursuivent constamment le bonheur et le confort physiques et ne souhaitent pas souffrir, alors même un peu de souffrance physique, même souffrir un peu plus que les autres ou être un peu plus surmené que d’habitude les ferait se sentir réprimés. Voilà l’une des causes de la répression. Si les gens ne considèrent pas qu’un peu de souffrance physique est un gros problème et s’ils ne poursuivent pas le confort physique, mais qu’ils poursuivent plutôt la vérité et cherchent à mener à bien leurs devoirs afin de satisfaire Dieu, alors, souvent, ils ne ressentiront pas de souffrance physique. Même s’ils se sentent parfois un peu occupés, fatigués ou épuisés, après avoir dormi, ils se sentiront mieux au réveil, puis ils continueront leur travail. Ils se concentreront sur leurs devoirs et sur leur travail. Ils ne considéreront pas qu’un peu de fatigue physique est un problème important. Cependant, lorsqu’un problème surgit dans la pensée des gens et qu’ils poursuivent constamment le confort physique, chaque fois que leur corps physique est légèrement lésé ou ne peut pas trouver satisfaction, certaines émotions négatives surgissent en eux » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). « Pour arriver à une compréhension de la nature, en plus de dévoiler les choses dont les hommes sont friands par nature, plusieurs des aspects les plus importants concernant leur nature doivent aussi être dévoilés. Par exemple, les points de vue des gens sur les choses, les méthodes et les buts des gens dans la vie, les valeurs de vie des gens et leurs perspectives sur la vie, ainsi que leurs idées sur toutes les choses qui sont liées à la vérité. Voilà toutes les choses présentes au plus profond de l’âme des gens et elles ont un rapport direct avec la transformation du tempérament. Quel est donc le point de vue de l’humanité corrompue sur la vie ? On peut dire que c’est ceci : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Les gens vivent tous pour eux-mêmes ; pour le dire plus franchement, ils vivent pour la chair. Ils vivent seulement pour manger. Comment cette existence diffère-t-elle de celle des animaux ? Il n’y a aucune valeur à vivre comme cela, et encore moins du sens. Ce sur quoi tu comptes pour vivre dans le monde, ta raison de vivre et ta manière de vivre, voilà ton point de vue sur la vie, et tout cela est lié à l’essence de la nature humaine. En examinant la nature des gens, tu verras que tout le monde résiste à Dieu. Ce sont tous des démons et personne n’est vraiment bon. C’est seulement en examinant la nature des gens que tu peux vraiment connaître la corruption et l’essence de l’homme et comprendre la véritable appartenance des gens, ce dont les gens manquent vraiment, ce dont ils devraient être équipés et comment ils devraient vivre une ressemblance humaine. Vraiment examiner la nature de quelqu’un n’est pas facile et ne peut se faire sans l’expérience des paroles de Dieu ou sans avoir de véritables expériences » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce qu’il faut savoir quant à la transformation de son tempérament). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que les émotions répressives ne naissent pas parce que l’exécution des devoirs est trop épuisante, mais parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans les pensées et les opinions des gens. Si une personne cherche à accomplir son devoir pour satisfaire Dieu, alors lorsqu’elle rencontre des difficultés dans son devoir, elle ne pensera qu’à la manière de s’appuyer sur Dieu pour les résoudre, et elle ne se complaira pas dans des émotions négatives, se sentant résistante et réprimée. Alors, une fois les difficultés résolues, elle se sentira à l’aise et joyeuse dans son cœur, et ne se sentira pas lésée d’avoir souffert ou de s’être épuisée. La raison pour laquelle j’étais devenue négative, résistante et même me sentais oppressée quand je souffrais ou me fatiguais un peu, c’est parce que je poursuivais un devoir facile et sans difficultés, et quand je devais travailler dur ou souffrir un peu plus, je devenais réticente. Cela montrait que mes pensées et mes points de vue étaient erronés. Après mûre réflexion, j’ai découvert que j’avais toujours suivi les philosophies de Satan, telles que : « Soyez gentils avec vous-mêmes » et « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux ». Je croyais que les gens devaient bien se traiter et éviter de trop souffrir. Quand j’étais à l’école, je voyais certains camarades de classe veiller tard le soir, s’entraînant frénétiquement sur des exercices pour entrer dans une bonne université, mais je trouvais que c’était trop difficile et fatigant, et que je ne devais pas être si dure avec moi-même. Après être entrée à l’université, bien que je me sois spécialisée en traduction anglaise, je n’ai jamais envisagé de travailler dans ce domaine car je trouvais ce travail trop minutieux et trop éprouvant mentalement. Je voulais simplement trouver un travail facile, gagner un peu d’argent et mener une vie confortable. Après être venue dans la maison de Dieu pour faire mon devoir, je vivais encore selon ces philosophies sataniques. Je voulais simplement faire mes devoirs de manière détendue, n’avoir aucune difficulté et personne pour me presser d’avancer, et simplement passer mes journées à travailler en mode robot. Alors, quand j’avais des difficultés dans le travail et que j’endurais un peu plus de souffrance physique, je me plaignais des difficultés et de la souffrance, en faisant face au travail à contrecœur. Je déversais même mon mécontentement sur les autres, et je voulais aussi changer pour un devoir plus léger. En y réfléchissant, au début, je voulais vraiment faire ce devoir correctement, mais ce désir et cette résolution se sont soudainement transformés en mirage et en paroles creuses simplement parce que mon corps a un peu souffert. Quand mon corps a dû traverser une épreuve momentanée, j’étais devenue négative et réfractaire, traînant des pieds dans mon devoir, et affectant l’avancement du travail. Non seulement je ne ressentais aucune culpabilité ni aucun remords, mais je me sentais même lésée par la souffrance de mon corps. J’étais vraiment capricieuse et égoïste ! J’avais vécu selon ces poisons sataniques, devenant extrêmement paresseuse et avide de confort, incapable d’endurer la moindre difficulté, et dépourvue de toute humanité normale. Si je continuais ainsi, non seulement j’échouerais à accomplir mon devoir, mais je pourrais aussi y renoncer et le retarder à tout moment, au point même d’interrompre et de perturber le travail et d’être finalement détestée et abandonnée par Dieu. Pendant cette période, j’ai aussi progressivement appris que certains frères et sœurs avaient été renvoyés pour leur irresponsabilité dans leurs devoirs et pour avoir gravement retardé le travail de la maison de Dieu. Je me suis sentie assez effrayée, ne voulant pas suivre leur chemin d’échec. En y réfléchissant, en tant qu’être créé, faire mon devoir est la chose la plus importante dans ma vie, et je dois tout donner pour le faire bien. Peu importe le prix ou les efforts que cela demande, ou le confort et le plaisir physiques auxquels je dois renoncer, tout cela en vaut la peine. Je devais rapidement redresser mon état et accomplir mon devoir.
Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « En tant qu’adulte, tu dois assumer ces choses sans te plaindre ni résister, et surtout sans les éluder ou les rejeter. Te laisser porter par la vie, être oisif, faire les choses comme bon te semble, être obstiné ou capricieux, faire ce que tu as envie de faire et ne pas faire ce que tu n’as pas envie de faire, ce n’est pas l’attitude qu’un adulte doit avoir dans la vie. Tout adulte doit assumer les responsabilités d’un adulte, quelles que soient les pressions auxquelles il est confronté, comme les souffrances, les maladies et même diverses difficultés : ce sont des choses que tout le monde doit vivre et supporter. Elles font partie de la vie d’une personne normale. Si tu ne peux pas supporter la pression ni endurer la souffrance, cela signifie que tu es vraiment fragile et inutile. Quiconque vit doit supporter cette souffrance, personne ne peut l’éviter. Que ce soit au sein de la société ou dans la maison de Dieu, c’est pareil pour tout le monde. C’est la responsabilité que tu dois assumer, le lourd fardeau qu’un adulte doit porter, la chose à laquelle il doit faire face, et tu ne dois pas t’y soustraire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). « Ceux qui croient vraiment en Dieu sont tous des individus qui s’occupent de leur propre travail, ils sont tous disposés à accomplir leurs devoirs, ils sont capables d’assumer une tâche et de bien la faire en fonction de leur calibre et des règlements de la maison de Dieu. Bien entendu, il peut être difficile de s’adapter à cette vie, au début. Tu peux te sentir physiquement et mentalement épuisé. Cependant, si tu es vraiment déterminé à faire ta part et que tu as la volonté de devenir une personne normale et bonne, et d’obtenir le salut, alors tu dois un peu payer un prix et laisser Dieu te discipliner. Lorsque tu as l’envie irrépressible de te montrer obstiné, tu dois te rebeller contre cette envie et l’abandonner, et atténuer peu à peu ton obstination et tes désirs égoïstes. Tu dois rechercher l’aide de Dieu dans les domaines cruciaux, aux moments cruciaux et en ce qui concerne les tâches cruciales. Si tu es effectivement déterminé, alors tu dois demander à Dieu de te châtier, de te discipliner et de t’éclairer, pour que tu puisses comprendre la vérité. Ainsi, tu obtiendras de meilleurs résultats. Si tu es véritablement déterminé, que tu pries Dieu en Sa présence et que tu L’implores, Dieu agira. Il changera ton état et tes pensées. Si le Saint-Esprit œuvre un peu, s’Il t’émeut un peu et t’éclaire un peu, ton cœur changera et ton état sera transformé. Lorsque cette transformation se produira, tu auras le sentiment que vivre de cette façon n’est pas répressif. Ton état et tes émotions répressifs seront transformés et atténués, et ils seront différents de ce qu’ils étaient auparavant. Tu auras le sentiment que vivre ainsi n’est pas fatigant. Tu auras du plaisir à accomplir ton devoir dans la maison de Dieu. Tu sentiras qu’il est bon de vivre, de te conduire et d’accomplir ton devoir de cette manière, d’endurer des difficultés et de payer un prix, de suivre les règles et de faire les choses en te basant sur les principes. Tu auras le sentiment que c’est le genre de vie que les gens normaux doivent avoir. Lorsque tu vivras selon la vérité et feras bien ton devoir, tu auras le sentiment que ton cœur est stable et en paix, et que ta vie a un sens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Les paroles de Dieu parlent du « lourd fardeau qu’un adulte doit porter ». En méditant encore et encore sur cette phrase, mon cœur s’est un peu éclairci. Chaque personne en ce monde porte des fardeaux dans la vie, comme la pression au travail, le lourd fardeau de la famille, etc. Un adulte doté d’une humanité normale devrait porter ses propres fardeaux et ne devrait pas s’en plaindre ni les fuir. Maintenant, je fais mon devoir dans la maison de Dieu. Je devrais affronter et accepter correctement les diverses difficultés rencontrées dans mon devoir, et faire tout mon possible pour le mener à bien. Aussi dur ou douloureux que ce soit, je ne devrais pas abandonner mon devoir ou vivre dans des émotions répressives, mais plutôt relever le défi et bien faire ce qui doit être fait. C’est ainsi qu’un adulte devrait être, et une manifestation d’humanité normale. Maintenant, je fais des devoirs de traduction. Pour bien faire ce devoir, je dois être méticuleuse et surmonter chaque problème un par un. Maintenant, l’œuvre de Dieu s’accélère, et l’Évangile se répand dans le monde entier. Dieu espère ardemment que Ses paroles puissent se répandre dans tous les pays. Ce n’est qu’en traduisant rapidement les livres des paroles de Dieu que nous pourrons permettre aux frères et sœurs de tous les pays de manger et boire les paroles de Dieu le plus vite possible, et permettre à davantage de brebis de Dieu d’entendre Sa voix et de venir devant Lui. J’ai pensé que le fait de pouvoir faire un devoir aussi important était l’exaltation de Dieu, et que je devais donc mettre de côté mon point de vue consistant à poursuivre le confort physique, et faire mes devoirs de toute ma force. Quand je rencontre des difficultés ou que je me sens sous pression, je dois prier Dieu davantage, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider afin de recevoir Son aide et Sa direction. De cette façon, je peux progressivement me débarrasser de mon état d’oppression et accomplir mon devoir.
Quelque temps plus tard, les dirigeants nous ont confié une tâche, qui exigeait de vérifier la traduction de deux livres conformément aux principes. Cette tâche exigeait une stricte adhésion aux principes, et la charge de travail était également considérable. Au début, nous avons rencontré de nombreux problèmes et ne savions pas comment les résoudre. Quand j’ai vu ces problèmes, je me suis sentie accablée, en me disant : « Ces problèmes sont assez complexes, il faudrait donc que je me calme pour comprendre le contexte spécifique de chaque problème et que j’utilise aussi les principes pour juger de la manière de les traiter de façon appropriée. Tout ça demanderait beaucoup de temps et d’énergie. » En pensant à la souffrance qui m’attendait, je ne pouvais m’empêcher de me sentir réticente. Plus tard, en pensant que c’était mon devoir et que je devais bien le faire, j’ai pris conscience que je devais me rebeller contre ma chair et assumer mes responsabilités. Alors, j’ai sérieusement échangé et exploré ces questions avec mes frères et sœurs. Durant ce processus, j’ai aussi prié Dieu de nous éclairer et de nous guider pour que nous puissions clarifier les principes, bien vérifier les deux livres et corriger chaque problème avec précision. Après avoir prié, je me suis réellement rebellée contre ma chair. D’abord, je lisais et méditais attentivement les principes, puis je discutais patiemment de chaque problème avec les frères et sœurs. En cas de désaccord, nous cherchions les principes et discutions jusqu’à parvenir à un accord. Certains problèmes étaient assez difficiles et n’ont été résolus qu’après des discussions répétées. Même si parfois les discussions se prolongeaient tard et que j’étais fatiguée physiquement, je ressentais la paix et la joie dans mon cœur, car en priant Dieu et en coopérant concrètement, non seulement j’ai clarifié les principes que je ne comprenais pas auparavant, mais je me suis aussi abstenue de tenir compte de ma chair et j’ai fait de mon mieux pour accomplir cette tâche. Mon cœur était ainsi rempli de satisfaction.
Au cours des jours suivants, il y avait encore une certaine pression au travail, et nous rencontrions aussi des problèmes et des difficultés qui étaient difficiles à résoudre. Parfois, quand je pensais à la façon dont ma chair devrait souffrir pour résoudre ces problèmes, je me sentais encore réticente, mais quand je me suis souvenue de cette expérience récente, j’ai senti que je ne pouvais plus être capricieuse ni rechercher le confort, et j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour redresser mon état. En même temps, j’ai réellement coopéré et j’ai fait tout ce que je pouvais. Progressivement, les difficultés que nous rencontrions ont été résolues une par une. Après avoir fait cette expérience, j’ai pris conscience que certaines difficultés n’étaient pas si difficiles à résoudre, et que c’était parce que j’avais vécu dans un tempérament corrompu que je me sentais toujours troublée et oppressée. En réalité, quand j’ai changé mon état d’esprit et que je me suis appuyée sur Dieu pour vivre les choses, ces difficultés ont cessé d’en être. Maintenant, lorsque je rencontre des problèmes difficiles à résoudre, je peux consciemment me rebeller contre ma chair et ne suis plus, comme auparavant, piégée toute la journée dans des émotions répressives. Tout cela est dû à la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué !