90. Après le décès soudain de ma fille

Par Wang Xin, Chine

Avant de trouver Dieu, mon corps avait été sévèrement abîmé à cause d’un accouchement difficile, et mon enfant n’avait pas survécu. Plus tard, j’ai développé une hyperthyroïdie, une maladie cardiaque et une hernie discale lombaire. Ces maladies me faisaient souffrir au point qu’il ne me restait que la peau sur les os, et je n’avais même pas l’énergie de marcher. Le médecin a dit que mon corps était trop faible, et que même avec une intervention chirurgicale, je ne survivrai pas. Mon mari souffrait également de douleurs chroniques au dos et ne pouvait pas faire de travaux pénibles, et il évacuait souvent sa frustration sur moi et me pinaillait. Juste au moment où je pensais qu’il n’y avait plus d’espoir dans ma vie, en 2008, mon voisin m’a prêché l’Évangile de Dieu des derniers jours. En voyant que le Sauveur des derniers jours exprimait des vérités pour sauver l’humanité, j’étais vraiment enthousiaste. En lisant les paroles de Dieu et en échangeant avec les frères et sœurs, j’ai compris que le destin de l’humanité est entre les mains de Dieu, et qu’après avoir été corrompus par Satan, les gens perdaient la protection de Dieu et vivaient dans la souffrance. Ce n’est qu’en se présentant devant Dieu, en L’adorant et en laissant Ses paroles nous guider dans toutes choses, que nous pouvons vivre avec aise. Après un certain temps, je ne ressentais plus autant de douleur dans mon cœur et j’ai commencé à faire mon devoir dans l’Église. De manière imprévue, les deux tumeurs de la taille d’un œuf causées par l’hyperthyroïdie sur mon cou ont disparu, et mes autres maladies se sont également améliorées progressivement. La douleur au dos de mon mari a disparu, et il a pu travailler et gagner de l’argent. Notre vie de famille s’est améliorée jour après jour. En particulier, l’année où j’ai eu 39 ans, je suis tombée enceinte de manière imprévue. Avoir reçu une telle grande grâce et de telles bénédictions de la part de Dieu m’a émue aux larmes, et je n’ai cessé de remercier Dieu, et j’étais déterminée à bien faire mon devoir. Après cela, peu importe le devoir que l’Église me confiait, je le menais à bien activement. Qu’il pleuve ou qu’il vente, je dirigeais toujours les réunions de petits groupes à l’heure. Même enceinte, je retardais rarement mon devoir. Après avoir donné naissance à ma fille, je l’ai laissée sous la garde de ma belle-mère et j’ai continué à faire mon devoir dans l’Église.

Avant même de m’en rendre compte, nous étions en 2019, et ma fille avait 8 ans. Un après-midi de février, je suis rentrée chez moi après avoir fait mon devoir et j’ai vu une note que ma fille avait laissée. Elle disait qu’elle était partie jouer chez une camarade de classe, alors je suis allée la chercher. Au moment où j’arrivais, j’ai vu que ma fille s’étouffait avec de la nourriture. Ses yeux étaient révulsés, Elle pouvait à peine tourner la tête pour me regarder, mais elle ne pouvait pas parler. Son corps s’est soudainement effondré sous la table. J’ai été saisie de terreur en voyant cela, et je me suis précipitée pour l’aider à se relever. Ses lèvres et son visage avaient viré au pourpre foncé, et elle luttait pour respirer. Mes mains et mes pieds tremblaient, et je ne cessais d’implorer Dieu dans mon cœur, Le suppliant de sauver ma fille. À l’hôpital, le médecin a utilisé un appareil pour envoyer des électrochocs à son cœur, mais ma fille n’a montré aucune réaction, et le médecin a déclaré qu’elle était déjà décédée. Au moment où j’ai entendu le médecin annoncer la mort de ma fille, j’ai eu l’impression que le ciel s’effondrait sur moi. Les larmes coulaient sur mon visage, et je n’arrivais tout simplement pas à croire que ma fille était morte. J’ai supplié désespérément le médecin de continuer à essayer, et je n’arrêtais pas d’appeler ma fille, tout en appuyant sur son nez. Je voulais juste qu’elle se réveille, mais elle ne réagissait pas. Tout mon corps tremblait, et mon cœur éprouvait une douleur insupportable, comme s’il avait été tranché en deux. Je voulais crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je me suis dit : « Je l’ai eue à un âge avancé, et elle est née prématurément, elle est si fragile. Ce fut tellement difficile de l’élever, et elle était le seul espoir pour mon mari et moi ! Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas protégé ma fille, alors que j’ai fait mon devoir si activement ? Comment un tel malheur a-t-il pu m’arriver ? » Plus j’y pensais, plus j’avais mal. J’ai prié Dieu dans mon cœur, je Lui ai demandé d’empêcher mon cœur de s’éloigner de Lui. Mais quand je suis rentrée chez moi et que j’ai vu les vêtements de ma fille, les larmes ont inondé mon visage, et je me suis dit : « Elle était tellement intelligente et une si bonne fille ; comment a-t-elle pu mourir si jeune ? Si seulement j’étais rentrée plus tôt, et si elle n’était pas allée chez sa camarade de classe pour manger, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Maintenant qu’elle est partie, à quoi bon rester en vie ? Autant mourir moi aussi ! » J’ai passé les jours suivants hébétée. Je pouvais à peine ouvrir les yeux, je ne pouvais ni manger ni même boire de l’eau. J’avais l’impression que j’étais sur le point de mourir, Je souffrais le martyre. À cette époque, j’étais dirigeante d’Église, mais je n’arrivais pas du tout à me concentrer sur mon devoir. J’ai pris conscience que mon état était dangereux ; j’étais négative et j’éprouvais de la résistance envers Dieu. Je ne pouvais pas continuer à être aussi découragée. Je ne cessais d’implorer Dieu en pleurant, Le suppliant de garder mon cœur proche de Lui. À ce moment-là, je me suis souvenue d’une hymne des paroles de Dieu que nous chantions souvent lors des réunions. « Ce que Dieu rend parfait, c’est la foi. » « Une foi et un amour immenses sont exigés de nous dans l’œuvre des derniers jours. Nous pouvons trébucher à la moindre négligence, car cette étape de l’œuvre est différente de toutes les précédentes : ce que Dieu parfait, c’est la foi des gens, qui est aussi bien invisible qu’intangible. Ce que Dieu fait, c’est de convertir les paroles en foi, en amour et en vie » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (8)). Je chantais l’hymne tandis que les larmes coulaient sur mon visage. L’œuvre de Dieu des derniers jours consiste à perfectionner les gens à travers le jugement, le châtiment, les épreuves et les épurements. Les gens doivent avoir une grande foi. La mort de ma fille n’était pas conforme à mes notions, mais elle avait été permise par Dieu, et je devais me soumettre. Je ne pouvais pas mal comprendre ou me plaindre de Dieu. Je devais avoir foi en Lui. Sous la direction des paroles de Dieu, mon état s’est amélioré. En pensant à mon rôle de dirigeante d’Église et à mes devoirs d’Église, je suis sortie faire mon devoir.

Le quatrième jour suivant la mort de ma fille, en revenant de mon devoir, j’ai surpris trois ou quatre personnes dans le village qui parlaient de moi. Elles disaient : « Elle croit en Dieu, mais son enfant est quand même mort ; pourquoi Dieu n’a-t-Il pas protégé sa fille ? » En les entendant se moquer de moi et me montrer du doigt dans mon dos, j’ai développé des notions sur Dieu dans mon cœur : je croyais sincèrement en Dieu, et peu importe quel devoir l’Église arrangeait pour moi, et peu importe à quel point le travail était difficile, je l’exécutais toujours activement et sans jamais retarder mon devoir. Même quand mes proches et mes amis me jugeaient et me calomniaient, et que mon mari me mettait des bâtons dans les roues, je n’avais jamais reculé et j’avais persévéré dans mon devoir. J’avais tant renoncé et dépensé au cours de mes années de foi que j’ai pensé que Dieu aurait dû protéger ma famille et nous mettre à l’abri. Comment une telle chose avait-t-elle pu arriver ? J’avais eu un enfant à un âge avancé ; pourquoi Dieu l’avait-Il enlevée ? Si j’avais été chez moi cet après-midi-là, peut-être que cela ne serait pas arrivé, et ma fille ne serait pas morte. En pensant à cela, j’ai regretté d’être sortie ce jour-là pour faire mon devoir. Lorsque je pensais de cette manière, mon état devenait très négatif, et mon cœur était rempli de ténèbres et de douleur. J’ai prié Dieu : « Dieu, ma fille est morte, et les gens qui m’entourent se moquent de moi et me calomnient. J’ai des incompréhensions et des plaintes dans mon cœur et je ne sais pas quoi faire. Ô Dieu, je ne comprends pas Tes intentions, et je ne veux pas continuer à me rebeller ainsi. S’il Te plaît, guide-moi pour que je puisse tirer une leçon de cet événement. » Après avoir prié, j’ai lu une hymne des paroles de Dieu :

Cherche à aimer Dieu, quelle que soit ta souffrance

Tu dois comprendre à quel point l’œuvre de Dieu est précieuse aujourd’hui.

1  Aujourd’hui, la plupart des gens n’ont pas cette connaissance. Ils croient que la souffrance est sans valeur, ils sont rejetés par le monde, leur vie familiale est troublée, Dieu ne les trouve pas agréables et leurs perspectives sont sombres. Certaines personnes souffrent dans une certaine mesure, même à vouloir mourir. Ce n’est pas le véritable amour pour Dieu ; ces gens sont des lâches, ils ne sont pas persévérants, ils sont faibles et incompétents ! Dieu désire ardemment que l’homme L’aime, mais plus l’homme L’aime, plus grande est la souffrance de l’homme ; plus l’homme L’aime, plus grandes sont les épreuves de l’homme. Si tu L’aimes, alors tu seras frappé par toutes sortes de souffrances. Et si tu ne L’aimes pas, alors, peut-être que tout se passera bien pour toi et que tout sera paisible autour de toi.

2  Au moment où tu aimes Dieu, tu sentiras toujours que beaucoup de choses autour de toi sont insurmontables, et parce que ta stature est trop petite, tu seras épuré ; d’ailleurs, tu seras incapable de satisfaire Dieu et tu sentiras toujours que les intentions de Dieu sont trop hautes, qu’elles sont inaccessibles à l’homme. À cause de tout cela, tu seras épuré : parce qu’il y a beaucoup de faiblesse en toi et beaucoup de choses qui ne peuvent pas satisfaire les intentions de Dieu, tu seras épuré de l’intérieur. Pourtant, vous devez clairement voir que la purification est seulement atteignable par le biais de l’épurement. Ainsi, au cours de ces derniers jours, vous devez rendre témoignage à Dieu. Quelle que soit l’ampleur de votre souffrance, vous devez marcher jusqu’au bout, et même à votre dernier souffle, vous devez toujours être loyaux à Dieu et à la merci de l’orchestration de Dieu ; ce n’est qu’ainsi que l’on aime véritablement Dieu, et seulement là est le témoignage fort et retentissant.

– La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu

Je me suis également souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet des intentions de Dieu ou du chemin de pratique. Mais en général, tu dois avoir foi en l’œuvre de Dieu et, comme Job, ne pas renier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses que les gens possèdent après leur naissance sont accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend. Peu importe quelles épreuves il a traversées, il a maintenu cette croyance. Dans les expériences des gens, peu importe l’épurement qu’ils subissent à travers les paroles de Dieu, ce que Dieu veut, en fin de compte, c’est leur foi et leur cœur qui aime Dieu. Ce qu’Il perfectionne en œuvrant de cette manière, c’est la foi des hommes, leur amour et leur détermination » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu perfectionne la foi et l’amour des gens à travers la souffrance et les épurements. J’ai pensé à Job. Alors que Satan essayait de le tenter, ses dix enfants sont morts, et du jour au lendemain, toutes ses possessions lui ont été enlevées. Même dans une telle souffrance, Job ne s’est pas plaint de Dieu, et il a préféré maudire le jour de sa naissance que de nier Dieu. Peu importe comment Dieu l’avait traité ; que ce soit en donnant ou en enlevant ; il n’avait jamais proféré une seule plainte et au contraire, il avait remercié Dieu, en disant que le nom de Dieu devait être loué. Job avait une foi véritable en Dieu et a témoigné de Lui devant Satan. Mais quand ma fille est morte et que les gens autour de moi me ridiculisaient et me calomniaient, j’avais voulu mourir et je m’étais même plainte de Dieu. En quoi avais-je un quelconque témoignage ? J’avais cru en Dieu pendant des années, mais je ne comprenais que les doctrines, et je n’avais aucune vérité-réalité. Depuis que j’avais trouvé Dieu, j’avais toujours vécu confortablement, sans jamais faire l’expérience de grands revers. Je pensais même que faire son devoir simplement et faire des sacrifices chaque jour signifiait que je croyais sincèrement en Dieu. Ce qui était arrivé avec ma fille a révélé combien ma stature était vraiment petite et que je manquais de foi et d’amour véritables pour Dieu. Je pensais aussi à la manière dont, avant de croire en Dieu, Satan m’avait trompée, rendant ma vie pire que la mort, mais Dieu m’a sauvée. Il m’a permis de jouir de la provision de Ses paroles et de recevoir Sa grâce et Ses bénédictions. Tout ce que j’avais reçu venait de Dieu, y compris ma fille. J’avais tellement joui de l’amour de Dieu. Maintenant que ma fille était partie, je ne pouvais ni me plaindre contre Dieu ni retarder mon devoir. Je devais rester ferme dans mon témoignage de Dieu et humilier Satan. En pensant à cela, je ne me suis plus souciée des commérages et des moqueries de mes voisins, et j’ai continué à sortir pour faire mon devoir.

Parfois, après être rentrée de mon devoir, face à une pièce vide, je me sentais seule et perdue, et je pensais : « Ce serait tellement merveilleux si ma fille était encore en vie. Si j’avais seulement été à la maison ce jour-là, peut-être que tout cela ne serait pas arrivé. » Plus j’y pensais, plus je devenais triste et angoissée, sentant que ma fille était morte trop tôt. J’ai pensé à l’échange de Dieu sur la vie et la mort, et j’ai cherché à lire les paroles de Dieu. Dieu dit : « Si la naissance a été destinée par la vie antérieure, alors la mort marque la fin de cette destinée. Si la naissance est le début d’une mission dans cette vie, alors la mort marque la fin de cette mission. Puisque le Créateur a organisé une série fixe de circonstances pour la naissance de chaque personne, il est certain qu’Il a également arrangé une série fixe de circonstances pour sa mort. En d’autres termes, personne ne naît par hasard, la mort de personne n’arrive subitement et la naissance ainsi que la mort sont nécessairement liées aux vies antérieures et présentes des gens. Ce à quoi ressemblent les circonstances de la naissance et de la mort des gens est lié aux prédéterminations du Créateur ; c’est la destinée d’une personne, le destin d’une personne. Puisqu’il y a de nombreuses explications à la naissance d’une personne, la mort d’une personne doit aussi se produire nécessairement dans diverses circonstances particulières. Ainsi, les différentes durées de vie des gens et les différentes manières et heures de leur mort sont apparues au sein de l’humanité. Certaines personnes sont fortes et en bonne santé, mais meurent jeunes ; d’autres sont faibles et maladives, mais vivent jusqu’à un âge avancé et meurent paisiblement. Certains meurent d’une mort non naturelle, d’autres de mort naturelle. Certains meurent loin de chez eux, d’autres ferment les yeux pour la dernière fois avec leurs proches à leur côté. Certaines personnes meurent en plein ciel, d’autres sous la terre. Certains se noient, d’autres périssent dans des désastres. Certains meurent le matin, d’autres la nuit… Tout le monde veut une illustre naissance, une vie brillante et une mort glorieuse, mais personne ne peut dépasser sa propre destinée, personne ne peut échapper à la souveraineté du Créateur. C’est le destin humain. Les gens peuvent faire toutes sortes de plans pour son avenir, mais personne ne peut plannifier les circonstances de sa naissance ni la manière et le moment de son départ de ce monde. Bien que les gens fassent tous de leur mieux pour éviter l’arrivée de la mort et y résister, à leur insu, la mort s’approche quand même tout doucement. Personne ne sait quand et comment il mourra, encore moins le lieu de sa mort. De toute évidence, ce n’est pas l’homme qui a le pouvoir suprême sur la vie et la mort, ni un être vivant du monde naturel, mais le Créateur, qui possède une autorité unique. La vie et la mort de l’humanité ne sont pas le produit d’une loi du monde naturel, mais un résultat de la souveraineté de l’autorité du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que le moment de la naissance d’une personne et celui de sa mort, la souffrance qu’une personne endurera dans sa vie, la durée de sa vie, l’endroit où elle mourra, et la manière dont elle partira, tout cela dépend des ordonnances de Dieu, et personne ne peut changer ces choses. Certains enfants meurent peu après leur naissance ; d’autres sont pris en charge par leurs parents et grands-parents, mais soudainement, ils meurent dans un accident de voiture, ou ils peuvent se noyer, chuter d’une hauteur, ou mourir de maladies étranges. Certaines personnes sont fragiles et malades depuis l’enfance, mais continuent à vivre pendant des décennies, voire soixante-dix ou quatre-vingts ans. La durée de la vie d’une personne n’est pas déterminée par des circonstances extérieures ou différentes raisons objectives, mais par la souveraineté de Dieu et les causes et effets des vies antérieures. Il y avait un garçon dans notre village qui avait un peu moins de deux ans. Sa mère était occupée au travail, et ses grands-parents s’occupaient de lui à la maison. Un jour, son grand-père était sur une moto, avec le moteur éteint, et pendant que sa grand-mère le tenait sur le siège, il est tombé par terre, et il est mort sur-le-champ. Une autre personne que je connaissais travaillait pour une grande entreprise et avait une famille riche, qui avait recruté une nourrice professionnelle pour s’occuper de leur enfant. L’enfant, âgé de tout juste deux mois, avait développé une maladie intestinale et ne pouvait pas être nourri. Il y avait six personnes dans la maison qui prenaient soin de l’enfant, et ils ont dépensé plus de cent mille yuans pour le traitement, mais l’enfant est quand même mort. Les deux familles s’étaient consacrées à s’occuper de leurs enfants, mais elles étaient toutes les deux impuissantes en les voyant mourir. Il est clair que la vie et la mort d’une personne ne peuvent vraiment pas être contrôlées par les humains. Rien ne dit que les enfants ne mourront pas simplement parce que leurs parents sont là pour s’occuper d’eux. En pensant à la mort soudaine de ma fille, j’ai vu que ce n’était pas arrivé par hasard, et que cela avait déjà été prédéterminé par Dieu. Ma fille n’avait que cette durée de vie à vivre, et elle était arrivée à cet âge, et quand le moment de son départ est arrivé, elle devait partir. Mais je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu, et je n’avais pas non plus cherché Son intention. Au lieu de cela, j’avais cherché des raisons extérieures et objectives, et je pensais que si je n’avais pas été en train de faire mon devoir, ou si j’étais rentrée plus tôt, et que j’avais été à la maison pour m’occuper d’elle, elle ne serait pas morte. Dans cela, je niais la souveraineté de Dieu, et mes points de vue étaient exactement comme ceux d’une incrédule. J’ai pensé à la manière dont mon corps avait été affaibli à cause de l’accouchement, et le médecin avait dit que je ne pouvais pas avoir d’enfants, mais après avoir trouvé Dieu, j’étais tombée enceinte et j’ai eu ma fille. Ma fille était un don de Dieu. Elle était née prématurément et était très faible, et le fait qu’elle ait pu grandir autant était déjà la grâce de Dieu. Ma fille ne m’appartenait pas à l’origine, et le moment de son départ avait déjà été prédéterminé par Dieu, et je devais me soumettre. En outre, dans la vie, tout le monde fait face à de beaucoup de difficultés et de revers, comme des malheurs familiaux ou la mort prématurée d’enfants, et ces choses sont tout à fait normales. Je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. C’était le sens de la raison que je devais avoir.

Après cela, j’ai réfléchi sur moi-même pour voir quel tempérament corrompu je révélais face à cette situation. J’ai lu les paroles de Dieu : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par le moindre désastre, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de faire face à Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). « Outre les avantages qui leur sont si étroitement liés, pourrait-il y avoir toute autre raison pour ces gens qui n’ont jamais compris Dieu de donner autant pour Lui ? En cela, nous découvrons un problème qui n’a pas été identifié précédemment : la relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Les paroles de Dieu exposent que nous croyons en Dieu pour que notre famille puisse vivre en paix, sans problèmes, et que nos proches soient protégés des maladies ou des catastrophes. Même lorsque nous faisons nos devoirs, faisons des sacrifices et nous dépensons, c’est pour recevoir la grâce et les bénédictions de Dieu. C’est ainsi que j’étais. Après avoir trouvé Dieu, mes maladies ont miraculeusement guéries, et j’ai pu avoir un enfant, comme je l’avais souhaité. La famille avait trouvé la paix et était à l’abri de problèmes, et notre vie s’était améliorée. J’avais reçu la grâce et les bénédictions de Dieu, et je croyais que tant que je faisais mes devoirs correctement, Dieu bénirait ma famille avec la paix et nous garderait à l’abri des problèmes, des maladies et des catastrophes. Ainsi, je suis devenue active en me dépensant, et peu importe quels devoirs l’Église arrangeait pour moi, je les faisais activement. Même quand j’avais été enceinte et que je ne pouvais pas bouger facilement, j’étais toujours sortie pour diriger les réunions de groupe, et peu importe à quel point les choses devenaient difficiles, je n’avais jamais reculé. Mais lorsque ma fille est décédée et que j’étais ridiculisée par les autres, j’étais devenue négative et résistante, et j’avais mal compris Dieu et je m’étais plainte de Lui. J’avais même regretté d’être sortie faire mes devoirs. Mes points de vue sur la foi étaient exactement comme ceux du monde religieux : je croyais que si une personne croyait au Seigneur, alors, toute la famille serait bénie, et je pensais que ma fille serait aussi bénie indirectement en raison de ma foi. Donc, quand ma fille est morte, je n’ai plus voulu faire mes devoirs, et j’avais même pensé à trahir Dieu. N’étais-je pas dépourvue de conscience et de raison ? Je croyais en Dieu seulement pour recevoir Ses bénédictions, et donc, lorsque ma famille connaissait la paix, était à l’abri des problèmes, et jouissait de la grâce et des bénédictions de Dieu, j’étais très active dans mes devoirs. Mais lorsque la malchance est survenue et que ma fille est morte, je me suis vautrée dans la négativité, je me suis montrée résistante envers Dieu, et j’ai perdu la motivation de faire mes devoirs. J’ai pris conscience que je ne faisais pas mes devoirs pour me soumettre à Dieu et Le satisfaire, mais pour marchander mes dépenses et mes efforts contre la grâce et les bénédictions de Dieu ! Je tentais d’utiliser Dieu et de Le tromper ! J’étais tellement égoïste et méprisable ! Je n’étais pas différente de ceux qui cherchent à se rassasier de pain dans les sectes religieuses. Dieu m’avait donné l’opportunité de faire mes devoirs, et cela pour me permettre de chercher la vérité et de comprendre mon tempérament corrompu au cours de mes devoirs, pour qu’à la fin, je puisse atteindre un changement de tempérament et être sauvée par Dieu. Mais je ne faisais pas mes devoirs pour gagner la vérité et progresser dans ma vie, je cherchais seulement la paix physique de la part de Dieu, et lorsque quelque chose impliquait mes intérêts personnels, je me plaignais de Dieu et Le trahissais. La manière dont je croyais en Dieu était tellement dangereuse ! Après avoir pris conscience de cela, je me suis rapidement présentée devant Dieu pour me repentir, L’implorant de me guider pour changer cette mauvaise perspective.

J’ai lu les paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Subir le malheur fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou subissent le malheur, les êtres créés doivent mener à bien leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins qu’une personne, une personne qui poursuit Dieu, puisse faire. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de subir le malheur. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est le Créateur, et nous sommes des êtres créés. Tout ce que nous avons provient de Dieu, et même notre souffle vient de Lui. Croire en Dieu et faire nos devoirs sont des choses parfaitement naturelles et justifiées, et cela n’a rien à voir avec le fait de recevoir des bénédictions ou de souffrir de malchance. C’est comme les parents élevant leurs enfants : lorsque les enfants grandissent, honorer leurs parents est une chose parfaitement naturelle et justifiée pour eux. Mais j’avais traité mes sacrifices et mes dépenses comme une transaction avec Dieu, exigeant de Lui bénédictions et grâce. En quoi cela est-il faire les devoirs d’une créature ? C’est vraiment de la rébellion ! En pensant à la manière dont j’avais été malade et proche de la mort avant de trouver Dieu, j’avais eu la chance d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours, de Le suivre et de recevoir la provision de Ses paroles. Mes maladies avaient miraculeusement guéri, et c’est Dieu qui m’avait permis de vivre et de faire mes devoirs dans l’Église. J’avais eu l’opportunité de comprendre la vérité, de recevoir la vérité et d’être sauvée par Dieu, alors je devais rendre l’amour de Dieu. Peu importe que je reçoive des bénédictions ou que ma famille vive en paix à l’avenir, je devais mener à bien mes devoirs. Plus tard, j’ai été choisie pour être prédicatrice et j’étais occupée par mes devoirs tous les jours. Lorsque je rencontrais des problèmes, j’étais guidée par les paroles de Dieu, et mon cœur était plus souvent en paix devant Dieu. Parfois, je pensais à ma fille lorsqu’elle était en vie, et mon cœur se remplissait d’une certaine tristesse, mais je priais Dieu et je lisais Ses paroles, et je ne me sentais pas aussi désespérée et angoissée, et cela qui n’affectait pas mes devoirs.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Qu’il s’agisse des parents, des enfants ou de tout autre membre de la famille ou personne liée par le sang dans leur vie, en matière d’affection, les gens devraient avoir la compréhension et le point de vue suivants : en ce qui concerne l’affection qui existe entre les personnes, si elle est liée par le sang, alors il suffit d’assumer ses responsabilités. En dehors de l’exercice de leurs responsabilités, les gens n’ont ni l’obligation ni la capacité de changer quoi que ce soit. Par conséquent, il est irresponsable pour les parents de dire : “Si nos enfants ne sont plus là, si nous devons, en tant que parents, enterrer nos propres enfants, alors nous ne continuerons pas à vivre.” Si les enfants sont réellement enterrés par leurs parents, on peut simplement dire que leur temps dans ce monde était limité et qu’ils devaient partir. Mais leurs parents sont toujours là, et ils doivent donc continuer à vivre comme il se doit. Bien sûr, selon leur humanité, il est normal que les gens pensent à leurs enfants, mais ils ne doivent pas gaspiller le temps qu’il leur reste à regretter leurs enfants décédés. Ce serait insensé. Par conséquent, quand il est question de ce sujet, d’une part, les gens doivent assumer la responsabilité de leur propre vie et, d’autre part, ils doivent comprendre pleinement les relations familiales. La véritable relation qui unit les gens n’est pas basée sur les liens de la chair et du sang ; c’est une relation entre un être vivant et un autre créés par Dieu. Ce type de relation n’implique aucun lien de chair et de sang ; elle ne s’établit qu’entre deux êtres vivants indépendants. Si tu considères les choses sous cet angle, alors, en tant que parent, si tes enfants ont la malchance de tomber malades ou si leur vie est en danger, tu dois aborder ces questions correctement. Tu ne dois pas renoncer au temps qu’il te reste, au chemin que tu dois emprunter ou aux responsabilités et obligations dont tu dois t’acquitter, à cause des malheurs ou du décès de tes enfants – tu dois aborder cette question correctement. Si tu adoptes les bonnes réflexions et les bons points de vue et que tu peux voir clair dans ces choses, alors tu seras en mesure de surmonter rapidement le désespoir, le chagrin et la nostalgie. Et si tu ne parviens pas à voir clair dans ces choses ? Dans ce cas, elles risquent de te hanter jusqu’à la fin de tes jours, jusqu’à ta mort. Cependant, si tu peux voir clair dans cette situation, cette saison de ta vie aura une fin. Elle ne durera pas éternellement, elle ne t’accompagnera pas jusqu’à la fin de tes jours. Si tu peux voir clair dans cela, alors tu es en mesure d’en abandonner une part, et cela est bon pour toi. Mais si tu n’arrives pas à voir clair dans les liens familiaux partagés avec tes enfants, alors tu ne pourras pas lâcher prise, et ce sera cruel pour toi. Aucun parent ne reste insensible au décès de son enfant. Tous les parents qui sont amenés à devoir enterrer leurs enfants, ou qui voient leurs enfants dans une grave situation, passent le reste de leur vie à penser à eux et à s’inquiéter pour eux, prisonniers de la douleur. Personne ne peut y échapper : c’est une cicatrice et une marque indélébile laissée sur l’âme. Il n’est pas facile pour les gens de se défaire de cet attachement émotionnel lorsqu’ils vivent dans la chair, et ils en souffrent. Cependant, si tu arrives à voir clair dans cet attachement émotionnel avec tes enfants, il deviendra beaucoup moins intense. Bien sûr, tu souffriras, mais dans une bien moindre mesure ; il est impossible de ne pas souffrir du tout, mais ta souffrance sera considérablement diminuée. Si tu ne vois pas clair dans cela, ce problème te poursuivra cruellement. Si tu y parviens, il s’agira alors d’une expérience particulière qui aura provoqué un grave traumatisme émotionnel, mais qui t’aura aussi permis de mieux apprécier et comprendre la vie, les liens familiaux et l’humanité, et aura enrichi ton expérience de la vie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que nous étions à l’origine des âmes isolées, sans aucune relation, et c’est Dieu qui avait arrangé que ma fille et moi soyons mère et fille dans ce monde, en nous donnant ce lien charnel d’affection. Tant que ma fille était vivante, je lui fournissais de la nourriture et des vêtements, et je prenais soin d’elle du mieux que je pouvais. J’aassumais les responsabilités et les obligations que j’avais en tant que parent, et après sa mort, nous n’avions plus aucune relation. Je devais lâcher prise et ne pas être trop attristée par la mort de ma fille. J’avais vu certains parents autour de moi, qui, lorsque leurs enfants mouraient, souhaitaient mourir également. Certains avaient le cœur tellement brisé qu’ils ont vécu dans la douleur pendant plus d’une décennie et n’ont toujours pas pu s’en sortir, et certains ont même développé des maladies mentales ou une dépression parce qu’ils ne pouvaient pas supporter la mort de leurs enfants. En repensant au moment où ma fille était morte, j’étais exactement comme eux, et si les paroles de Dieu ne m’avaient pas éclairée et guidée, j’aurais continué à me vautrer dans la douleur de la perte de ma fille, en pensant qu’il n’y avait plus d’espoir dans la vie, et j’aurais même pu la suivre dans la tombe. Mais j’ai compris que je suis venue dans ce monde avec ma mission, et que je devais mener à bien les devoirs d’un être créé. Une fois que j’ai compris cela, j’ai pu trouver du soulagement. Dieu Tout-Puissant soit loué de tout mon cœur !

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