72. Mon incompréhension de Dieu et ma méfiance envers Lui ont été éliminées
En 2023, j’étais responsable du travail d’évangélisation dans l’Église, mais après un certain temps, j’ai été renvoyée en raison de mes faibles capacités de travail et de mon incapacité à gérer les devoirs de cheffe d’équipe. Les dirigeants ont fait en sorte que je puisse prêcher l’Évangile en fonction de mon calibre. Je me suis dit : « Bien que je puisse encore prêcher l’Évangile, mon calibre est moyen, et je ne peux pas jouer un rôle clé dans le groupe. Si je fais ce devoir et que je n’ai toujours pas de résultats, je pourrais courir le risque de perdre mon devoir et d’être éliminée. » Alors, j’ai travaillé sans relâche pour prêcher l’Évangile, dans l’espoir de gagner plus de personnes.
Une fois, la sœur avec qui je coopérais, Li Xiao, a remarqué que je violais des principes dans mon devoir, et que j’avais abandonné certains destinataires potentiels de l’Évangile qui étaient en accord avec les principes. Je me suis sentie mal à l’aise intérieurement et je me suis dit : « Cela fait si longtemps que je m’entraîne, mais j’ai quand même fait un écart important. Si les dirigeants le découvrent, ils pourraient penser que je ne maîtrise pas les principes dans mon devoir et ils pourraient me considérer comme incapable de tenir ce rôle et me réaffecter. Maintenant, alors que l’œuvre de Dieu touche à sa fin, si je ne réussis pas à faire mon devoir à ce moment crucial, cela ne révélera-t-il pas que je suis une ivraie destinée à être éliminée par Dieu ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais angoissée. Étant donné que Li Xiao comprenait les principes mieux que moi, j’ai décidé d’écouter plus souvent ses suggestions, ce qui m’aiderait à réduire les erreurs, et si des erreurs se produisaient, j’en serais moins responsable. Après cela, pour toutes les questions floues, je ne réfléchissais pas aux choses attentivement, je pensais qu’avec mon calibre médiocre, le fait de réfléchir aux questions ne donnerait pas de résultats, et j’ai attendu d’en discuter avec tout le monde. Pendant les discussions, je ne partageais mes pensées que brièvement, puis j’attendais que Li Xiao donne ses points de vue. Parfois, j’avais des opinions différentes, mais je n’osais pas les exprimer, craignant que si je faisais une erreur, on me tienne pour responsable et que cela compromette mes perspectives futures et ma destination. Ainsi, la majorité du temps, je suivais les autres et mes points de vue se faisaient de plus en plus rares.
Un jour, nous avons discuté sur le fait de savoir si quelqu’un de religieux pouvait être un destinataire potentiel de l’Évangile à qui l’on pouvait prêcher. Je pensais qu’il répondait aux principes d’évangélisation, mais Li Xiao a affirmé qu’il ne pourrait pas comprendre la vérité et qu’il ne fallait donc pas prêcher pour lui. Au début, je voulais échanger sur mon point de vue davantage, mais ensuite, j’ai pensé : « Et si mon avis est incorrect et entraîne des erreurs ? Peu importe, je ne dirai rien. Li Xiao comprend bien les principes et a plus d’expérience dans la prédication de l’Évangile, je vais donc l’écouter. » Nous avons donc décidé d’abandonner ce destinataire potentiel de l’Évangile. Plus tard, le superviseur a eu connaissance de cette situation et a expliqué que ce destinataire potentiel de l’Évangile avait simplement de nombreuses notions religieuses, mais n’était pas incapable d’accepter la vérité, et que l’abandonner si facilement n’était pas conforme aux principes. En voyant un tel écart dans le travail, j’ai profondément regretté de ne pas avoir soulevé la question pour chercher davantage à ce moment-là. Mais ensuite, j’ai pensé : « C’était la suggestion de Li Xiao, donc la responsabilité ne m’incombe pas entièrement. » Ainsi, je me suis sentie moins coupable.
Parce que je demandais l’avis des autres sur tout et que je n’avais pas mes propres idées, petit à petit, je suis devenue plus lente dans tout ce que je faisais, prêcher l’Évangile me semblait de plus en plus difficile et les résultats empiraient. En y repensant, auparavant, j’étais capable d’échanger et de résoudre certaines questions des personnes religieuses lorsque je prêchais l’Évangile, mais pourquoi avais-je maintenant si peu de choses à dire ? Je sentais que quelque chose n’allait pas, mais je ne savais pas pourquoi, alors, impuissante, je me suis dit que cela venait peut-être de mon calibre médiocre et de ma compréhension superficielle de la vérité. Lorsque je pensais de cette manière, je devenais quelque peu négative. Je savais que mon état était mauvais, mais je me sentais impuissante pour le changer. Plus tard, le superviseur a tenu une réunion avec nous et a mis en évidence de nombreux problèmes chez moi, comme le fait d’être passive dans mon devoir, de toujours m’appuyer sur les autres et de ne pas faire un travail concret, etc. Quand ces évaluations m’ont été présentées une par une, j’ai été stupéfaite et je me suis dit : « Comment peut-il y avoir autant de problèmes dans mon devoir ? Quel rôle ai-je joué au sein du groupe ? »
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu et ils font toujours un lien étroit entre, d’une part, leur devoir, leur renommée, le gain et leur statut et, d’autre part, leur espoir de gagner des bénédictions et leur future destination, comme si, dans le cas où ils perdraient leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir de gagner des bénédictions et des récompenses, et pour eux, ce serait comme s’ils perdaient la vie. Ils se disent : “Je dois faire attention, je ne dois pas être imprudent ! On ne peut pas se fier à la maison de dieu, aux frères et sœurs, aux dirigeants et aux ouvriers, ni même à dieu. Je ne peux faire confiance à aucun d’entre eux. La personne à laquelle tu peux le plus te fier et qui est la plus digne de confiance, c’est toi-même. Si tu ne fais pas de projets pour toi-même, alors qui va s’occuper de toi ? Qui va réfléchir à ton avenir ? Qui va se demander si, oui ou non, tu vas recevoir des bénédictions ? Par conséquent, je dois faire des projets et des calculs avec soin dans mon propre intérêt. Je ne peux pas faire d’erreurs ou même être le moins du monde imprudent, sinon, que ferais-je si quelqu’un essayait de profiter de moi ?” Et donc, ils se méfient des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, craignant que quelqu’un les discerne ou voie dans leur jeu, craignant d’être ensuite renvoyés et de voir leur rêve de bénédictions gâché. Ils se disent qu’ils doivent préserver leur réputation et leur statut, pour qu’ils aient l’espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists ne croient en Dieu que pour les bénédictions, et traitent la poursuite des bénédictions comme leur essence vitale, et ils sont pleins de suspicion et de méfiance envers la maison de Dieu et les frères et sœurs et craignent que s’ils font le mal, sèment le trouble et sont exposés, ils seront renvoyés et éliminés, et perdront ainsi leurs belles perspectives et leur destination. J’ai vu que ma poursuite et mes points de vue étaient semblables à ceux d’un antéchrist. Depuis que j’avais été renvoyée en tant que cheffe d’équipe, je craignais que si mon évangélisme n’affichait pas de bons résultats, je sois à nouveau réaffectée, et que je n’aurais aucun devoir à faire, alors, je visais à améliorer l’efficacité de mon devoir afin de le conserver et de garantir de bonnes perspectives et destination. La soeur avec qui je coopérais a relevé des écarts dans mon travail, mais je n’en ai pas trouvé immédiatement la cause afin de la corriger. Au lieu de cela, j’avais peur que les dirigeants s’en aperçoivent, me jugent incompétente et me réaffectent, alors, j’ai tenté de masquer mes insuffisances en utilisant mon manque de compréhension des principes comme un bouclier, et je n’ai pas fait de recherches sur les problèmes que je comprenais mal, ni n’ai pas exprimé mes opinions divergentes. Je m’étais simplement appuyée sur la soeur avec qui je coopérais, je croyais que même si des erreurs survenaient, j’en porterais moins la responsabilité et je ne serais pas réaffectée. À l’origine, faire ses devoirs nécessitait une coopération harmonieuse et la complémentarité de nos forces mutuelles, mais je m’étais souciée uniquement de ma propre protection et je n’avais du tout tenu compte du travail de l’Église. Je n’avais même pas assumé mes responsabilités. J’avais été vraiment égoïste, méprisable, fuyante et fourbe ! En repensant aux raisons pour lesquelles j’avais été renvoyée, d’une part, c’était parce que j’avais le tempérament sérieux d’une personne complaisante et je ne protégeais pas le travail de l’Église, et d’autre part, c’était dû à mon calibre médiocre et à mon incapacité à gérer le travail d’une cheffe d’équipe. J’aurais dû chercher la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu de personne complaisante, et pour m’équiper rapidement de la vérité et des principes de prédication de l’Évangile. C’est seulement en pratiquant ainsi que j’aurais pu progresser dans mon devoir. Mais je n’ai pas cherché la vérité et j’ai tenté d’utiliser la ruse pour masquer mes lacunes, ce qui a non seulement nui à ma vie, mais a aussi affecté l’efficacité de mon devoir. Mes actions avaient depuis bien longtemps fait en sorte que Dieu me déteste. À présent, je vivais dans les ténèbres et j’avais perdu la direction du Saint-Esprit. C’était le tempérament juste de Dieu qui s’abattait sur moi et si je ne revenais pas à la raison, je finirais simplement par être détestée et éliminée par Dieu ! Alors, j’ai prié Dieu et j’ai exprimé ma volonté de me repentir et de bien faire mon devoir.
Peu après, Li Xiao a été réaffectée et le travail dans le groupe a été repris par sœur Xinyue et moi. Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter et je pensais : « Li Xiao était celle qui vérifiait les questions que je ne comprenais pas bien, et si des problèmes survenaient, ma responsabilité était moindre. Mais maintenant, Xinyue venait de commencer sa formation, donc si des problèmes se présentaient à l’avenir, cela relèverait naturellement de ma responsabilité ; c’est aussi évident que des poux sur une tête chauve. Et puis, me faire émonder ne serait qu’un moindre mal ; dans le pire des cas, je pourrais être renvoyée et éliminée. » J’ai pris conscience que mon état était mauvais, alors j’ai prié Dieu pour me rebeller contre moi-même. J’ai pensé aux paroles de Dieu : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme. […] Si la recherche du chemin de la vérité te plaît bien, alors tu es quelqu’un qui demeure toujours dans la lumière. Si tu es très heureux d’être un exécutant dans la maison de Dieu, travaillant avec application et consciencieusement dans l’obscurité, donnant toujours et ne prenant jamais, alors Je dis que tu es un saint loyal, parce que tu ne cherches pas de récompense et que tu cherches simplement à être une personne honnête. Si tu es prêt à être franc, si tu es prêt à te dépenser totalement, si tu es capable de sacrifier ta vie pour Dieu et de rester ferme dans ton témoignage, si tu es honnête au point où tu ne sais que satisfaire Dieu et ne sais pas penser à toi ou prendre pour toi-même, alors Je dis que des gens pareils sont ceux qui sont nourris dans la lumière et qui vivront pour toujours dans le royaume » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que les personnes honnêtes peuvent entièrement s’abandonner à Dieu et se soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements, et faire leurs devoirs sans prévoir ou tenir compte de leur propre situation et ne penser qu’à bien faire leurs devoirs pour satisfaire Dieu. De telles personnes peuvent gagner l’approbation de Dieu. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris que fuir l’exposition de mes lacunes ne mènerait pas à un avenir ou à un destin favorable. Au contraire, plus je cache mes défauts et plus j’utilise la fourberie pour tromper Dieu, plus Dieu me détestera et plus je serai susceptible de perdre l’œuvre du Saint-Esprit. J’avais la permission de Dieu pour faire ce devoir et Dieu connaissait parfaitement toutes mes carences et mes lacunes, mais je voulais toujours les cacher et à les dissimuler. J’essayais à la fois de me tromper et de tromper ceux qui m’entouraient ! Comme j’étais stupide ! Je devais apprendre à être une personne honnête, à chercher des éclaircissements auprès des frères et sœurs pour ce que je ne comprenais pas, à affronter et à accepter mes erreurs sans crainte, à reconnaître mes lacunes tout en m’efforçant de m’améliorer et à assumer toutes les responsabilités que je pouvais. C’est en comprenant cela que j’ai ressenti une grande paix intérieure. Lorsque nous discutions des questions relatives aux destinataires potentiels de l’Évangile avec Xinyue, et que nous rencontrions des choses que nous ne comprenions pas, nous recherchions les paroles de Dieu pertinentes, et à travers nos échanges mutuels, certaines questions, qui au départ n’étaient pas comprises, devenaient naturellement plus claires. Pour certaines questions que nous ne pouvions pas clarifier à travers la discussion, nous demandions l’aide des superviseurs, et grâce à leur échange, nous gagnions davantage de clarté. Au cours de cette période, beaucoup de mes lacunes ont été révélées, mais je ne me sentais plus gênée. Lorsque des problèmes survenaient, je les analysais en temps opportun, et sans même m’en rendre compte, l’efficacité de notre évangélisme s’est améliorée et j’ai remercié Dieu du fond du coeur.
Un peu plus tard, les dirigeants nous ont écrit au sujet de l’efficacité de notre évangélisme et j’ai ressenti une certaine pression à nouveau. Bien que l’efficacité était meilleure qu’auparavant, elle n’avait pas encore montré une amélioration vraiment significative, et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter à nouveau : « Si l’efficacité dans le groupe ne s’améliore pas de manière significative, les dirigeants penseront-ils que je ne suis pas à la hauteur de ce devoir et ensuite me réaffecteront-ils ? » Ces pensées m’ont un peu découragée. J’ai pris conscience que je m’inquiétais une fois de plus de mon avenir. Pendant une de mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu dans une vidéo de témoignage d’expérience, et c’était exactement ce dont j’avais besoin. Dieu Tout-Puissant dit : « Certaines personnes ne croient pas que la maison de Dieu puisse traiter les gens avec justice. Ils ne croient pas que Dieu règne dans Sa maison et que la vérité y règne. Ils croient que, quel que soit le devoir accompli par une personne, si un problème se produit à cause de cette personne, la maison de Dieu s’occupera immédiatement de cette personne en lui retirant le droit d’accomplir ce devoir, la renverra ou ira même jusqu’à l’exclure de l’Église. Est-ce vraiment comme cela que fonctionnent les choses ? Certainement pas. La maison de Dieu traite chaque personne selon les vérités-principes. Dieu est juste dans Sa façon de traiter chaque personne. Il ne regarde pas seulement comment une personne se comporte dans un seul cas. Il regarde sa nature-essence, ses intentions, son attitude et Il cherche surtout à savoir si elle peut réfléchir sur elle-même quand elle commet une erreur, si elle a des remords et si elle peut pénétrer l’essence du problème en se basant sur Ses paroles, parvenir à comprendre la vérité, à se détester et à se repentir sincèrement. Si elle n’a pas cette attitude correcte et si elle est entièrement dévoyée par ses intentions personnelles, si elle est remplie de manigances rusées et de révélations de tempéraments corrompus, et, quand les problèmes se manifestent, si elle recourt aux faux-semblants, aux sophismes et à l’autojustification, si elle refuse obstinément de reconnaître ses actions, alors, une telle personne ne peut pas être sauvée. Elle n’accepte pas du tout la vérité et a été complètement révélée. Les gens qui n’ont pas raison et qui ne peuvent pas du tout accepter la vérité sont par essence des incrédules et ne peuvent qu’être éliminés. […] Dites-Moi, si quelqu’un a fait une erreur, mais qu’il est capable d’une véritable compréhension et prêt à se repentir, la maison de Dieu ne lui donnerait-elle pas une autre chance ? Alors que le plan de gestion de six mille ans de Dieu tire à sa fin, il y a énormément de devoirs à accomplir. Mais si tu n’as ni conscience ni raison et ne t’occupes pas de ton propre travail, si tu as gagné l’occasion d’accomplir un devoir, mais que tu ne sais pas la chérir, ne recherches pas le moins du monde la vérité et laisses passer le meilleur moment, alors tu seras révélé. Si tu es constamment superficiel dans l’accomplissement de ton devoir et que tu ne te soumets pas du tout quand tu es émondé, la maison de Dieu t’utilisera-t-elle encore pour accomplir un devoir ? Dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui règne, pas Satan. Dieu a le dernier mot sur tout. C’est Lui qui accomplit l’œuvre de salut de l’homme, c’est Lui qui exerce Sa souveraineté sur tout. Il ne t’est pas nécessaire d’analyser ce qui est bien et mal : tu n’as besoin que d’écouter et de te soumettre. Quand il s’agit pour toi d’être émondé, tu dois accepter la vérité et être capable de corriger tes erreurs. Si tu le fais, la maison de Dieu ne te privera pas de ton droit à accomplir un devoir. Si tu as toujours peur d’être éliminé, que tu fournis toujours des excuses et que tu ne cesses de te justifier, c’est un problème. Si tu laisses les autres voir que tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité et que tu es insensible à la raison, tu as des ennuis. L’Église sera obligée de s’occuper de toi. Si tu n’acceptes pas du tout la vérité dans l’accomplissement de ton devoir et que tu as toujours peur d’être révélé et éliminé, alors ta peur est entachée d’intention humaine, d’un tempérament satanique corrompu et de suspicion, de circonspection et d’incompréhension. Aucune de ces attitudes n’en est une qu’une personne devrait avoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que l’Église de Dieu élimine les gens sur la base des principes, non pas en fonction des erreurs temporaires d’une personne ou de son calibre, mais de son attitude envers la vérité et envers ses devoirs et sa capacité à accepter la vérité et à se repentir devant Dieu après avoir commis des erreurs. Ceux qui font des erreurs mais refusent de se repentir, et qui, par leur nature-essence ont de l’aversion pour la vérité, sont ceux qui sont éliminés. De plus, j’avais toujours pensé que le fait d’être réaffecté dans son devoir signifiait d’être éliminé, mais ce point de vue n’était pas du tout conforme aux paroles de Dieu. Certaines personnes sont renvoyées à cause de leur tempérament corrompu grave, qui les a poussées à interrompre et à perturber le travail, mais si elles réfléchissent et se repentent après leur renvoi, l’Église leur donne encore une chance de faire leurs devoirs. Si quelqu’un est réaffecté en raison de son calibre médiocre et de son incapacité à gérer son travail, l’Église arrangera des devoirs plus adaptés en fonction de son calibre et de ses forces, ce qui profite à la fois au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie de la personne. Le renvoi et la réaffectation ne privent pas une personne de l’opportunité de poursuivre la vérité et de faire ses devoirs, et cela signifie encore moins qu’elle est éliminée. Par exemple, Sœur Han Yu, qui coopérait avec moi, avait été renvoyée à cause de son tempérament arrogant qui l’avait poussée à affirmer son statut et à contraindre les autres, ce qui avait fait que les frères et sœurs se sentaient gênés, et cela a perturbé et interrompu le travail. Cependant, après que Han Yu a réfléchi et a gagné une certaine compréhension de son tempérament arrogant, l’Église a arrangé qu’elle fasse des devoirs à nouveau. Dans le passé, j’avais également été renvoyée pour avoir poursuivi la gloire, le gain et le statut, mais une fois que j’avais été disposée à me repentir, l’Église avait arrangé que je sois réaffectée à mes devoirs. De cela, j’ai vu que l’élimination par Dieu ne repose pas sur les erreurs commises ou le calibre d’une personne, mais sur sa capacité à accepter la vérité et à se repentir sincèrement. C’est le tempérament juste de Dieu.
Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu : « Lorsqu’un être créé accepte la commission de Dieu et coopère avec le Créateur pour accomplir son devoir et faire ce qu’il peut, ce n’est pas une transaction ni un troc : les gens ne devraient pas essayer d’échanger des expressions d’attitude ou des actions et comportements pour gagner des promesses ou bénédictions de Dieu. Quand le Créateur vous confie ce travail, il est juste et normal qu’en tant qu’êtres créés, vous acceptiez ce devoir et cette mission. Y a-t-il quoi que ce soit de transactionnel en cela ? (Non.) Du côté du Créateur, Celui-ci est prêt à confier à chacun d’entre vous les devoirs que les gens devraient accomplir ; et du côté de l’humanité créée, les gens devraient accepter ce devoir avec joie, le traitant comme une obligation qu’ils doivent accomplir dans cette vie, comme la valeur qu’ils devraient manifester dans cette vie. Il ne s’agit pas là d’une transaction, ce n’est pas un troc équivalent, et cela implique encore moins une quelconque récompense ou d’autres affirmations que les gens imaginent. Ce n’est en aucun cas un marché ; il ne s’agit pas d’échanger le prix que les gens paient ou le dur labeur qu’ils fournissent en accomplissant leur devoir contre autre chose. Dieu n’a jamais dit ça, et cela ne devrait pas être compris de cette façon par les gens » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). « “Bien que mon calibre soit bas, j’ai un cœur honnête.” Ces paroles semblent très réelles et parlent de quelque chose que Dieu exige des gens. Quelle est cette exigence ? Que si les gens manquent de calibre, ce n’est pas la fin du monde, mais ils doivent posséder un cœur honnête, et si tel est le cas, ils seront capables de recevoir l’approbation de Dieu. Quel que soit ta situation ou ton environnement, tu dois être honnête, t’exprimer avec honnêteté, agir avec honnêteté, être capable d’accomplir ton devoir de tout ton cœur et de tout ton esprit, être loyal envers ton devoir, ne pas chercher de raccourcis, ne pas être fuyant ou malhonnête, ne pas mentir ou tromper et ne pas tourner autour du pot. Tu dois agir selon la vérité et poursuivre la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En contemplant les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu accorde aux gens l’opportunité de faire leurs devoirs non pas pour qu’ils peinent et se dépensent pour obtenir des récompenses, mais parce que faire ses devoirs est la responsabilité et l’obligation des êtres créés, et que chacun ne devrait ménager aucun effort pour l’accomplir. C’est aussi une occasion que Dieu nous donne de poursuivre la vérité et de nous débarrasser de nos tempéraments corrompus. Dieu ne regarde pas le calibre d’une personne, mais Il regarde si elle a un cœur sincère envers ses devoirs, si elle peut mettre de côté ses intérêts personnels, s’investir de tout son cœur et de toutes ses forces, et faire de son mieux dans tout ce qu’elle peut entreprendre. C’est l’attitude que nous devrions avoir envers nos devoirs. Par la suite, dans l’exécution de mes devoirs, je ne me suis plus sentie aussi accablée. Même si mon calibre est médiocre, je dois tout de même faire de mon mieux dans ce que je peux faire. S’il y avait des problèmes que je ne comprenais pas, je priais Dieu et je m’appuyais sur Lui, ou je cherchais de l’aide auprès des superviseurs. Parfois, lorsque des problèmes survenaient, je craignais que les superviseurs puissent voir qui j’étais réellement, et disent que, malgré une si longue période de formation, je n’avais pas fait de progrès. Mais lorsque je pensais à la façon dont que Dieu scrute tout, j’ai pris conscience que Dieu connaît mes lacunes et qu’il est vain de les dissimuler. Dieu a des arrangements appropriés dans le domaine où je peux faire mes devoirs, en fonction de ma stature et de mon calibre. Ce ne sont pas des choses dont je devrais me soucier ou m’inquiéter. Je devrais être une personne honnête, mettre de côté mes intérêts, et me concentrer sur la manière de bien faire mes devoirs actuels. Si, malgré tous mes efforts, je ne parviens toujours pas à gérer ce devoir, je me soumettrais aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, même si je suis réaffectée dans mes devoirs. Avec cela en tête, j’ai cherché ouvertement une direction auprès des superviseurs sur les questions, et après que ces derniers m’ont signalé certains problèmes, j’ai analysé ces écarts et les ai corrigés sans délai. Après avoir pratiqué ainsi pendant un certain temps, l’efficacité de notre évangélisme s’est nettement améliorée par rapport à ce qu’elle était. Je suis reconnaissante envers Dieu dans mon coeur. Ce résultat est entièrement dû à Sa direction.