25. Je ne regrette pas d’avoir renoncé à mon emploi stable
Je viens d’un milieu agricole, et toute ma famille dépendait de l’agriculture pour vivre. Mon mari et moi, on passait nos journées le visage tourné vers le lœss jaune et le dos au ciel, à travailler dur toute l’année pour un maigre profit. On devait compter sur des petits boulots pour subvenir aux dépenses normales de notre famille. On était extrêmement démunis. Plus tard, un proche a tiré quelques ficelles et a obtenu que je sois embauchée comme intérimaire dans une distillerie publique voisine. Les ouvriers permanents de l’usine effectuaient les tâches légères, tandis que nous, les intérimaires, on faisait surtout le travail salissant et fatigant. Toutefois, notre salaire était moitié moins élevé que celui des ouvriers permanents. En basse saison de production, on se faisait même licencier, nous autres intérimaires, et je devais trouver d’autres jobs à faire. Comme je n’avais pas de compétences spécialisées, la plupart des emplois que je trouvais impliquaient un travail physique et n’étaient pas stables. Je pouvais avoir du travail à faire un jour, mais plus rien le lendemain, et alors je devais rester les bras croisés. J’étais vraiment fauchée. Je me disais souvent : « Ce serait tellement bien d’avoir un emploi stable. Je n’aurais pas à me soucier de trouver du travail et je pourrais gagner plus d’argent et profiter d’une vie plus prospère. » Peu de temps après, la distillerie a prévu une expansion. Une partie des terres de notre village a été expropriée sans indemnisation. Toutefois, à partir du moment où une famille comptait dix personnes, elle avait droit à un poste de travail permanent à la distillerie, soumis à un quota. Notre famille comptait plus d’une douzaine de personnes, et j’ai été la seule à obtenir un emploi à la distillerie. Les voisins étaient tous très envieux, et je me sentais très chanceuse, « Je suis devenue employée permanente d’une entreprise publique à un si jeune âge. C’est un travail sûr et enviable. Je peux être payée à temps, et non seulement mes moyens de subsistance sont garantis, mais j’aurai une pension quand je serai âgée et des avantages comme l’assurance retraite et l’assurance médicale. Il faut que je travaille dur et que je conserve cet emploi durement gagné. » Au travail, je me donnais à fond. Je ne me montrais jamais négligente et je ne relâchais jamais mes efforts. Peu de temps après, j’ai été choisie pour être cheffe d’équipe, avec une rémunération légèrement supérieure à celle des autres employés. Je chérissais encore plus mon emploi sûr. Particulièrement en haute saison, quand la distillerie était très occupée, je travaillais souvent plus de dix heures par jour. J’étais si fatiguée que j’avais mal à la taille et au dos. J’étais affaiblie par l’effort. Mais dès que je pensais aux salaires plusieurs fois supérieurs à la normale et aux avantages comme la prime de fin d’année, j’avais l’impression que l’épuisement en valait la peine. J’ai travaillé comme ça pendant dix ans.
En automne 2005, ma belle-sœur m’a prêché l’Évangile de Dieu des derniers jours. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, j’ai découvert que les hommes ont été créés par Dieu, que Dieu est souverain sur la destinée de toute l’humanité, et que toute l’humanité devrait croire en Dieu et Le vénérer. Plus tard, je me suis souvent réunie avec des frères et sœurs pour manger et boire les paroles de Dieu et chanter des hymnes à Sa louange. C’était quelque chose que j’appréciais, et j’avais un sentiment de libération dans mon cœur. Peu de temps après, j’ai été en mesure de faire des devoirs. J’étais responsable des réunions de trois groupes. À l’époque, c’était la basse saison pour les ventes dans la distillerie, et je ne travaillais que sur des demi-journées. Je pouvais aussi avoir un jour de congé le dimanche. Mon travail ne m’empêchait pas d’aller aux réunions ou de faire mon devoir.
Quand l’automne 2006 est arrivé, la distillerie était extrêmement active. Je devais travailler plus de dix heures par jour au moins. Pendant les réunions, le directeur de la distillerie disait souvent : « C’est la haute saison de production. En tant que cheffe d’équipe, tu dois trouver des moyens d’atteindre ton quota de production dans le temps imparti. Tu ne dois pas prendre de congé, arriver en retard ou partir plus tôt pendant cette période ! Si tu ne travailles pas à fond, tu seras virée ! » Quand j’entendais ça, je me sentais contrainte dans mon cœur. J’avais peur d’être licenciée si quoi que ce soit n’était pas bien fait dans le travail. Même si je voulais aller aux réunions et faire mon devoir, je ne trouvais tout simplement pas le temps. J’étais extrêmement tiraillée : « Je suis si occupée que je ne peux même pas assister aux réunions. Est-ce que c’est comme ça qu’un croyant en Dieu devrait être ? Si je prends souvent des congés pour assister aux réunions, mon travail sera retardé et je serai licenciée. Si je perds cet emploi sûr, comment est-ce que je pourrai assurer ma subsistance à l’avenir ? Ça ne va pas le faire. Quoi qu’il arrive, je ne dois pas perdre cet emploi. Je penserai aux réunions quand la haute saison sera passée. » Ensuite, je me suis consacrée corps et âme à mon travail. Je travaillais de 7 heures du matin à minuit tous les jours. Parfois, je faisais même des heures supplémentaires jusqu’à une ou deux heures du matin. J’étais si fatiguée que je me sentais faible sous l’effort. Quand je rentrais chez moi, je m’endormais dès que ma tête touchait l’oreiller. Je n’arrivais même pas à prier ou à faire mes dévotions. Chaque jour, ma tête était remplie de pensées sur comment atteindre mon quota de production dans le temps imparti. Je travaillais comme une machine, sans m’arrêter. Peu à peu, mon cœur s’est éloigné de plus en plus de Dieu.
Pendant cette période, il m’est arrivé des choses désagréables. Comme je n’aimais pas la flatterie et que je n’invitais pas le directeur à dîner, on ne me confiait que des travaux salissants et fatigants. Quand les membres de mon équipe voyaient que les autres équipes faisaient du travail plus facile, ils se plaignaient souvent auprès de moi : « Regarde les autres chefs d’équipe. Ils savent quoi dire pour faire plaisir au directeur et on leur donne des tâches faciles. Tu es trop rigide et tu ne fais pas de cadeaux au directeur, tu ne cultives pas ta relation avec lui ; tu n’essaies pas de lui faire plaisir. On doit faire tout ce travail salissant et fatigant parce qu’on est dans ton équipe. » Parfois, ils faisaient même grève exprès pour procrastiner, ce qui ralentissait considérablement le travail. Quand le directeur constatait cette situation, il me réprimandait parce que je dirigeais une équipe qui procrastinait dans son travail. J’étais très angoissée. Pour commencer, j’étais extrêmement fatiguée à cause de la lourde charge de travail quotidienne ; et maintenant, avec les employés et le directeur qui se plaignaient à moi aussi, ce tourment me laissait épuisée physiquement et mentalement. J’avais le sentiment que la vie était tout simplement trop fatigante. Parfois, j’étais même tellement en colère que je ne voulais plus faire le travail, mais je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter en raison de la sécurité qu’il procurait. Je me sentais impuissante, mais il fallait simplement que je continue.
En un clin d’œil, la haute saison est passée et la distillerie était moins active. J’avais initialement voulu prendre un bon temps de repos, mais j’ai fini par tomber malade. J’avais une légère fièvre qui ne voulait pas disparaitre, tout mon corps manquait d’énergie, et ni les médicaments ni les piqûres n’avaient le moindre effet. Je pouvais seulement récupérer à la maison. Chaque fois que je rentrais de l’hôpital, je voyais les foules passer dans la rue, un flux constant de personnes, et j’enviais les autres pour leur bonne santé. Même si j’étais occupée, que je me démenais et que je gagnais un peu d’argent, si je n’étais pas en bonne santé, à quoi bon ? Je me suis soudain rendu compte que, peu importe l’argent que je gagnais, ce n’était pas aussi important que d’être en bonne santé. J’ai repensé à avant, quand j’allais aux réunions et que je faisais mon devoir avec mes frères et sœurs. À l’époque, je me sentais très à l’aise dans mon cœur. J’ai ensuite considéré mon état maladif actuel, où j’étais totalement incapable de travailler, et je me suis sentie affligée et désemparée. Dans mon moment de détresse, Sœur Jiang Yu est venue chez moi pour me soutenir et m’a demandé d’assister à des réunions. Honteuse, j’ai dit : « Ça fait combien de temps que je ne suis pas allée à une réunion ? Est-ce que je peux encore y aller ? » Jiang Yu a dit que oui, et a pris des dispositions pour que plusieurs frères et sœurs se réunissent chez moi. J’ai accepté avec joie. Le jour de la réunion, je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu. À ce moment-là, je me suis sentie comme une enfant vilaine et rebelle : Je m’étais perdue loin de mon foyer et j’avais beaucoup souffert, mais juste au moment où je me sentais confuse et perdue, je revenais dans les bras de mes parents. Des sentiments de joie, de honte et de reconnaissance étaient tous entremêlés, et je ne savais pas comment les exprimer. J’ai pleuré des larmes douloureuses et j’ai prié Dieu : « Cher Dieu, je me suis trop éloignée de Toi et je me suis trop rebellée contre Toi. Je ne sais pas comment parler de ma dette envers Toi. Pendant tout ce temps, la seule chose à laquelle j’ai pensé, c’est le travail. J’ai complètement mis de côté les réunions et le fait de manger et de boire les paroles de Dieu, et j’ai simplement travaillé constamment comme une machine toute la journée, épuisée physiquement et mentalement et en endurant des souffrances indicibles. C’est seulement maintenant avec la maladie que je me suis rendu compte que vivre loin de Tes soins et de Ta protection, c’est comme vivre tel un cadavre ambulant ; c’est une vie de vide et de douleur. Mais Tu n’as pas retenu mes transgressions, et Tu as même utilisé ma sœur pour m’aider et me soutenir. Merci pour la tolérance et la miséricorde que Tu m’as montrées ! Je suis prête à revenir vers Toi, à me réunir avec mes frères et sœurs pour manger et boire Tes paroles, et à faire mon devoir au mieux de mes capacités. » J’ai vu qu’il n’y avait pas de barrières ni de conflits entre mes frères et sœurs, sans parler des rivalités féroces qui régnaient dans la distillerie. J’avais le sentiment que c’étaient simplement deux mondes différents, et je me sentais en paix et à l’aise dans mon cœur. Un mois plus tard, ma maladie s’est dissipée presque sans que je m’en rende compte. Dans mon cœur, j’étais extrêmement reconnaissante envers Dieu.
Plus tard, Jiang Yu est venue chez moi pour me voir. Quand elle a entendu mon expérience, elle m’a chanté un hymne des paroles de Dieu, « Le destin de l’homme est contrôlé par les mains de Dieu » : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : malgré le fait qu’il est toujours pressé et affairé pour son propre compte, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? Bref, quelle que soit la façon dont Dieu œuvre, toute Son œuvre vise le bien de l’homme. Prends par exemple les cieux et la terre et toutes les choses que Dieu a créées pour servir l’homme : la lune, le soleil et les étoiles qu’Il a créés pour l’homme, les animaux et les plantes, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver, etc. : tout est fait pour rendre l’existence de l’homme agréable. Et donc, indépendamment de la façon dont Dieu châtie et juge l’homme, tout cela, c’est pour le salut de l’homme. Même s’Il débarrasse l’homme de ses espoirs charnels, c’est dans le but de le purifier, et la purification de l’homme est réalisée afin qu’il puisse survivre. La destination de l’homme est entre les mains du Créateur, alors comment l’homme pourrait-il se contrôler ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Jiang Yu m’a fait part de son expérience, à savoir qu’auparavant, elle avait été extrêmement occupée à gagner de l’argent dans le monde, puis qu’elle était venue dans la maison de Dieu après s’être retrouvée dans une impasse. Elle a également dit : « Nous, les humains, on est des êtres créés et on ne peut tout simplement pas contrôler notre propre destinée. Même si on est occupés et qu’on se démène en s’appuyant sur nos propres forces, le résultat ne sera pas nécessairement celui qu’on souhaite. À présent, Dieu S’est fait chair et Il est venu dans le monde des hommes pour œuvrer au salut des gens. Satan utilise également les avantages monétaires et les plaisirs de la chair pour gagner et fourvoyer les gens, en faisant en sorte que leur cœur soit occupé par la chair et l’argent ; à la fin, ils tomberont dans les filets de Satan. On doit s’armer de plus de vérité, c’est seulement comme ça qu’on percera à jour les stratagèmes de Satan. » Quand j’ai entendu Jiang Yu échanger de cette façon, j’ai été très touchée. J’avais toujours voulu m’appuyer sur mes propres efforts acharnés pour bien faire mon travail, gagner la confiance du directeur et conserver mon emploi sûr, pour que mes moyens de subsistance soient garantis à l’avenir. Pour cette raison, je n’assistais pas aux réunions et je ne faisais pas mon devoir ; je m’enterrais constamment dans le travail acharné, et mon cœur était complètement accaparé par l’argent. Par conséquent, non seulement je ne parvenais pas à gagner l’estime du directeur, mais j’endurais aussi le tourment de la maladie. Cette épreuve m’a laissée épuisée physiquement et mentalement et m’a conduite à une souffrance indicible. Je ne me suis rendu compte qu’à ce moment-là que, quels que soient mes projets, mes calculs ou mes efforts, j’étais incapable de changer ma destinée. Je vivais en me reposant sur les règles sataniques de « Construis une vie heureuse de tes propres mains » et « Il vaut mieux avoir un travail sûr qu’un travail bien rémunéré ». Je voulais obtenir la vie que je voulais par mes propres efforts, mais au final, je me retrouvais face à des impasses et j’étais frustrée à tout bout de champ. En fin de compte, ça s’est soldé par un échec. Exactement comme le dit Dieu : « Malgré le fait qu’il est toujours pressé et affairé pour son propre compte, l’homme reste incapable de se contrôler ». J’étais réellement trop aveugle et ignorante, trop inconsciente de mes propres capacités ! Mon cœur insensibilisé avait été réveillé par ce que les paroles de Dieu exposaient, et j’ai finalement pris conscience que la maladie et la douleur qui m’avaient frappée à ce moment-là étaient un châtiment et une discipline de la part de Dieu. Plus que ça, c’était Dieu qui me sauvait. Sans ça, j’aurais encore été prisonnière de l’argent et je serais tombée dans les filets de Satan, incapable de m’en extirper.
En avril 2007, j’ai été élue dirigeante d’Église. À l’époque, c’était encore la basse saison. Le travail était relativement facile et calme, et il ne m’empêchait donc pas d’aller aux réunions ou de faire mon devoir. Plus tard, il est arrivé quelque chose qui m’a beaucoup affectée. Comme le travail à la distillerie nous obligeait à passer de longues périodes à nous pencher et à déplacer des objets lourds, et à être en contact avec de l’eau froide, certains employés plus âgés ont souffert de maladies professionnelles. La plupart d’entre eux souffraient de hernies discales lombaires, de rhumatismes, de spondyloses cervicales, etc. Certaines personnes étaient si gravement atteintes qu’elles se retrouvaient paralysées au lit, incapables de prendre soin d’elles-mêmes. Un jour, nous étions intensément occupés à préparer le matériel de production, quand j’ai vu un employé allongé sur le sol, le teint blême, les yeux pleins d’affliction et d’impuissance. Mes collègues m’ont dit que cet employé souffrait d’une crise d’arthrose cervicale. Il avait des vertiges, vomissait et était sur le point de s’évanouir. Par le passé, il avait travaillé avec une grande vigueur. Je n’aurais jamais pensé qu’une attaque de spondylose cervicale puisse terrasser quelqu’un à tout moment. Ça m’a fait prendre conscience que quelle que soit la force d’une personne, elle n’a aucune capacité de résistance quand elle est confrontée à la maladie. Les gens sont réellement si insignifiants et fragiles ! J’ai songé au fait que même si ces employés plus âgés avaient gagné un peu d’argent, ils y avaient consacré la moitié de leur vie. Peu importe à quel point leurs avantages sociaux ou leur rémunération étaient bons, ils ne pourraient jamais retrouver la santé ; et encore moins résoudre la douleur causée par le tourment de la maladie. Même s’ils avaient tout l’argent du monde, à quoi ça leur servirait ? Leur vie ne serait-elle pas toujours faite que de douleur et de vide ? Mes vertèbres cervicales et lombaires étaient toutes en mauvais état et j’avais des rhumatismes. Si je continuais comme ça, est-ce que je finirais un jour paralysée dans mon lit ? Ces employés plus âgés avaient travaillé dur pendant la majeure partie de leur vie pour gagner de l’argent. Ils n’avaient pas eu une vie agréable et le tourment de la maladie les avait laissés dans une douleur insupportable. Ça m’a aussi rappelé quelque chose. Si les gens ne vénèrent pas Dieu et n’ont pas la protection de Dieu, Satan peut leur faire du mal à tout moment : S’accrocher à un emploi sûr ne peut pas apporter le bonheur. J’ai commencé à hésiter : « Est-ce que je veux vraiment continuer à faire ce travail ? »
Peu de temps après, j’ai été élue prédicatrice. Les dirigeants m’ont demandé si j’étais disposée à faire ce devoir. Je me suis dit que je serais encore plus occupée si j’étais prédicatrice et que je n’aurais presque pas le temps d’aller travailler. Est-ce que j’allais devoir quitter mon emploi ? Si je le quittais, j’allais devoir mener une vie difficile, mais aller travailler nuirait au travail de l’Église. J’ai songé à combien j’étais déjà redevable du fait que, par le passé, j’avais abandonné mon devoir parce que j’étais occupée par le travail. Si je refusais à nouveau mon devoir, ne serait-ce pas trop rebelle ? Tiraillée, j’ai prié Dieu à plusieurs reprises pour chercher la manière la plus appropriée de pratiquer. Par la suite, j’ai lu les paroles de Dieu : « C’est maintenant le moment où Mon Esprit accomplit de grandes œuvres et le moment où Je commence Mon œuvre parmi les nations païennes. Plus que cela, c’est le moment où Je classe tous les êtres créés, en les plaçant chacun dans leur catégorie respective, afin que Mon œuvre puisse avancer plus rapidement et plus efficacement. Et donc, ce que Je vous demande, c’est encore que tu offres ton être entier à toute Mon œuvre et, de plus, que tu discernes clairement l’ensemble de l’œuvre que J’ai faite en toi, que tu t’en assures et que tu consacres toutes tes forces à Mon œuvre afin qu’elle gagne en efficacité. Voilà ce que tu dois comprendre. Arrêtez de vous battre entre vous, de tenter de trouver une échappatoire ou de chercher les conforts charnels, ce qui retarderait Mon œuvre et ton merveilleux avenir. Loin de pouvoir te protéger, cela t’apporterait la destruction. Ne serait-ce pas stupide de ta part ? Ce dont tu jouis avidement aujourd’hui est précisément ce qui ruine ton avenir, alors que la douleur que tu endures aujourd’hui est précisément ce qui te protège. Tu dois être pleinement conscient de ces choses, afin d’éviter de succomber à des tentations dont tu auras du mal à te défaire et d’éviter de t’empêtrer dans le brouillard épais et d’être incapable de trouver le soleil. Quand le brouillard épais se dissipera, tu te retrouveras dans le jugement du grand jour » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre d’évangélisation est aussi l’œuvre du salut de l’homme). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que nous sommes à un moment crucial pour diffuser l’Évangile du Règne. Si je ne pense qu’à conserver mon emploi sûr et à poursuivre une vie de prospérité et d’abondance, alors en fin de compte, je tomberai dans la chair et serai dévorée par Satan, en perdant mon opportunité d’être sauvée par Dieu. J’ai réfléchi à la façon dont, dans le passé, même si j’avais cru en Dieu et assisté à des réunions, je ne m’étais pas concentrée sur la poursuite de la vérité ou sur le fait de m’acquitter des responsabilités d’un être créé en faisant bien mon devoir. Je ne pensais qu’à la poursuite d’une vie de prospérité et d’abondance. Je pensais qu’en ayant ce travail sûr, je n’aurais pas à me soucier des coûts de la vie quotidienne, et que j’aurais une garantie pour ma vieillesse. Je consacrais donc tous mes efforts et mon temps à mon travail, je courais partout et travaillais dur de l’aube au crépuscule, terrifiée à l’idée de ne pas atteindre mon quota de ventes à temps et de perdre mon emploi sûr. Chaque fois que j’étais tiraillée entre le travail et faire mon devoir, je n’accordais aucune attention au travail de l’Église. Je laissais tomber les réunions et mon devoir, et je consacrais tout mon temps et tous mes efforts à garder mon emploi sûr. Par conséquent, non seulement ça ne m’apportait pas de réconfort et de tranquillité d’esprit, mais ça me faisait souffrir du tourment de la maladie, ce qui me laissait épuisée physiquement et mentalement et m’éloignait de plus en plus de Dieu. J’ai songé à la façon dont Dieu m’avait accordé la chance de me former en tant que prédicatrice pour le bien de ma propre croissance dans la vie, mais moi, comme je ne savais pas ce qui était bon pour moi, j’avais refusé mon devoir parce que je voulais toujours me rassasier de plaisirs matériels. J’étais réellement et absolument dépourvue de conscience et de raison ! J’ai pensé à mes collègues non-croyants de la distillerie. Ils n’avaient pas reçu l’abreuvement et la provision des paroles de Dieu, et ils travaillaient dur et luttaient constamment. Résultat, non seulement ils n’avaient pas réussi à atteindre la vie qu’ils voulaient, mais certains d’entre eux se retrouvaient même paralysés au lit, tourmentés par l’agonie des maladies qui enveloppaient leur corps. Ces leçons tirées des malheurs passés des autres étaient des avertissements et des rappels pour moi ! Si je continuais à persister dans mon ignorance obstinée, en mettant la main à la charrue tout en regardant en arrière, je raterais l’occasion d’un millénaire, celle du salut des gens par Dieu lors des derniers jours. Quand les grandes catastrophes arriveraient, je tomberais dans les ténèbres avec les incrédules, en pleurant et en grinçant des dents. Pendant cette période, quand j’étais confrontée à des difficultés en faisant mon devoir, je priais pour chercher la vérité, et ma vie a quelque peu progressé, et j’en suis venue à comprendre certaines vérités. C’étaient des gains que je n’avais jamais eus auparavant. Quand j’ai réfléchi à ça, j’ai accepté le devoir de prédicatrice.
Après être devenue prédicatrice, j’ai commencé à être de plus en plus occupée. Après un moment, la haute saison était de retour. Les horaires de mes réunions étaient souvent incompatibles avec mon travail, et il m’était de plus en plus difficile de demander des congés. Un jour, le directeur m’a dit avec mécontentement : « Si tu veux demander des congés tous les jours, t’as qu’à démissionner ! » Quand j’ai entendu le directeur dire ça, je me suis sentie contrainte dans mon cœur et j’ai commencé à hésiter : « Si je veux bien faire mon devoir, je dois démissionner. Mais je suis encore un peu réticente à l’idée de perdre cet emploi sûr. Je ne suis devenue une employée permanente de cette entreprise publique qu’au prix de grandes difficultés. Si je propose de démissionner maintenant, ma famille ne sera jamais d’accord, quoi qu’il arrive. Dans quelques années, mon fils devra acheter une maison et se marier : Il y a beaucoup de dépenses à venir ! Si je démissionne vraiment, je devrai vivre dans la pauvreté à partir de maintenant. Quand je serai vieille, je devrai me battre ne serait-ce que pour couvrir mes dépenses de base. » Comme j’étais hésitante, j’ai prié Dieu à plusieurs reprises de me guider. J’ai songé à ce que le Seigneur Jésus avait dit : « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6:26). J’ai aussi songé aux paroles de Dieu qui disent : « Garde tes pensées tournées vers le travail de l’Église. Mets de côté les perspectives de ta propre chair, sois décisif sur les questions familiales, consacre-toi entièrement à l’œuvre de Dieu et mets l’œuvre de Dieu en premier et ta propre vie en second lieu. C’est la décence d’un saint » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne). Dieu a donné aux oiseaux dans les airs les moyens de survivre. Ils n’ont pas besoin de passer toute la journée à courir partout juste pour exister : ils peuvent survivre sans travailler dur toute l’année. J’ai alors pensé à ma propre situation : la somme d’argent que mon fils dépensera pour se marier et la question de savoir si je vais avoir du mal à me nourrir et à m’habiller dans ma vieillesse, tout ça est entre les mains de Dieu. À quoi bon penser autant à l’avenir ? Je me suis rappelée que quand Moïse avait conduit les Israélites hors d’Égypte, ils n’avaient rien à manger à leur arrivée dans le désert. Dieu leur avait donné de la manne et des cailles pour qu’ils puissent manger à leur faim. Certaines personnes, de peur d’avoir faim plus tard, avaient secrètement gardé de la manne pour plus tard. Mais le lendemain, la manne avait pourri. Toutefois, ceux qui ont obéi innocemment aux paroles de Dieu et qui ont suivi Dieu partout où Il les a conduits ont finalement été menés par Dieu à la terre promise de Canaan. Or, je ne manquais pas de produits de première nécessité : j’aurais dû me contenter d’avoir de la nourriture et des vêtements. Mais j’avais constamment peur de ne pas avoir de quoi subvenir à mes besoins à l’avenir ; j’avais trop peu de foi en Dieu. Aujourd’hui, Dieu a hâte de sauver les gens, et diffuser l’Évangile est une priorité absolue. Non seulement il nous faut amener davantage de personnes devant Dieu parmi ceux qui luttent encore âprement dans les ténèbres, mais les nouveaux arrivants ont aussi besoin d’un abreuvement opportun pour pouvoir s’enraciner solidement dans le vrai chemin. Je dois faire passer mon devoir en premier et y consacrer tout mon cœur. C’est la seule chose qui soit conforme à l’intention de Dieu. Alors, j’ai prié Dieu avec ferveur au sujet de ma démission. Je me suis dit que si je démissionnais de ma propre initiative, ma famille ne serait assurément pas d’accord et qu’elle s’y opposerait fermement et m’entraverait dans l’exécution de mon devoir. Il se trouve que j’avais mal aux lombaires, alors j’ai utilisé ça comme prétexte pour faire une demande de congé maladie longue durée. Après ça, je n’allais plus vraiment travailler et je pouvais consacrer tout mon temps à faire mon devoir.
Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Comme des personnes normales qui poursuivent l’amour pour Dieu, l’entrée dans le royaume afin de faire partie du peuple de Dieu constitue votre véritable avenir et une vie qui a la plus grande valeur et la plus haute signification ; personne n’est plus béni que vous. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que ceux qui ne croient pas en Dieu vivent pour la chair, et ils vivent pour Satan, mais aujourd’hui vous vivez pour Dieu et vivez pour suivre la volonté de Dieu. C’est pourquoi Je dis que vos vies sont de la plus grande signification. Seul ce groupe de personnes, celles qui ont été choisies par Dieu, sont en mesure de vivre une vie de la plus grande signification : personne d’autre sur terre n’est capable de vivre une vie d’une telle valeur et d’une telle signification » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Connaître la plus nouvelle œuvre de Dieu et suivre Ses pas). Aujourd’hui, Dieu m’a fait la grâce de me conduire devant Lui. J’ai la chance d’avoir entendu les déclarations et les paroles du Créateur, j’ai compris quelques vérités, j’ai percé à jour certaines choses, j’ai compris les dégâts et les conséquences qu’entraîne la poursuite de l’argent, j’ai abandonné les jours de vide et de douleur, où je luttais pour de l’argent, j’ai mené à bien un devoir d’être créé et emprunté le bon chemin dans la vie. Tout ça, c’est le salut que Dieu m’accorde. Même si j’ai moins de plaisirs matériels, je sens que mon cœur est apaisé, limpide et éclairé. En prêchant l’Évangile, j’ai fait l’expérience du fait qu’amener davantage de croyants en Dieu devant Lui pour obtenir Son salut est la chose la plus précieuse et la plus significative qui soit.
Ensuite, j’ai remis ma subsistance future entre les mains de Dieu et j’ai arrêté mes plans et mes calculs. Mon cœur n’était plus contraint par de telles questions, et j’ai pu le calmer et faire mon devoir. Pendant cette période, en lisant les paroles de Dieu, j’ai compris de nombreuses vérités et j’ai compris ma propre nature satanique, et mes tempéraments corrompus changeaient petit à petit. Ça m’a donné plus de foi pour suivre Dieu. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est qu’en 2015, près d’une décennie après que j’ai quitté la distillerie, celle-ci a versé des subventions à ses anciens employés pour un total de 60 000 yuans. D’autres employés avaient dépensé beaucoup d’argent en cadeaux et en divertissements et avaient fait beaucoup d’efforts pour obtenir ça, mais moi, je l’avais reçu sans dépenser un centime. Ça m’a fait comprendre encore plus clairement que Dieu est souverain sur tout ça, et que ce n’est pas quelque chose que les gens peuvent planifier eux-mêmes. Dieu soit loué !