26. Réflexions sur la poursuite du statut

Par Chang Xing, Chine

Au cours de mes années de foi, j’ai principalement fait des devoirs textuels, et avec le temps, la plupart des frères et sœurs en sont venus à m’admirer et à m’estimer. J’avais le sentiment que Dieu m’avait vraiment fait grâce, et j’étais toujours motivé dans mon devoir. Mais sans comparaison, il n’y a pas de contraste. Quand j’ai vu des frères et sœurs de mon âge qui avaient été dans la foi pendant une durée similaire servir en tant que dirigeants et superviseurs, mon état d’esprit a changé. J’ai eu le sentiment qu’être dirigeant ou superviseur était plus prestigieux et éminent, et j’ai pensé à combien ce serait formidable si je pouvais devenir dirigeant ou superviseur un jour.

En avril 2022, j’organisais des documents pour exclure des personnes dans l’Église. Une fois, Li Wei est venue diriger une réunion pour nous. J’ai remarqué qu’elle avait à peu près le même âge que moi, environ trente ans. Quand j’ai appris qu’elle était dirigeante de district, j’ai été à la fois étonné et envieux, en me disant : « Li Wei est si jeune et déjà dirigeante de district ! Si elle a été choisie comme dirigeante, ça doit vouloir dire qu’elle a le meilleur calibre et que c’est elle qui poursuit le plus la vérité dans les Églises du district. Les frères et sœurs doivent tous l’admirer. Si moi aussi je pouvais devenir dirigeant ou superviseur comme elle, les frères et sœurs m’admireraient sûrement aussi. » Mais quand j’ai pensé au fait qu’après toutes ces années de foi, le poste le plus élevé que j’avais réussi à atteindre était seulement celui de chef d’équipe, je me suis senti un peu déçu, en me disant : « Si les frères et sœurs découvrent que je n’ai jamais été dirigeant d’Église après toutes ces années de foi, est-ce qu’ils vont se dire que je ne suis pas quelqu’un qui poursuit la vérité ? Le devoir de chacun est arrangé et ordonné par Dieu, alors pourquoi Dieu a-t-il ordonné que Li Wei puisse devenir dirigeante, alors que je ne peux faire que des devoirs textuels ? » Il se trouve justement qu’à cette époque, l’Église était sur le point d’élire un dirigeant. Je me suis dit : « J’ai cru en Dieu depuis plus de dix ans, et pendant toutes ces années, j’ai fait des devoirs textuels. Je comprends certaines vérités et je peux résoudre certains problèmes, alors pourquoi est-ce que je ne pourrais pas aussi me former en tant que dirigeant d’Église ? » J’espérais que d’autres me recommanderaient, mais au final, personne ne l’a fait. J’étais un peu déçu. Mais ensuite, je me suis dit : « Eh bien, les gens ici ne m’ont pas beaucoup côtoyé et ne me connaissent pas bien. Et puis, je n’ai jamais exercé en tant que dirigeant ou ouvrier et je manque d’expérience professionnelle. Si on me confiait vraiment un devoir de dirigeant, je risquerais de ne pas bien le faire. » J’ai donc abandonné cette idée.

En janvier 2023, en raison de réaffectations de travail, j’ai commencé à sélectionner des articles. Quand j’ai vu ma superviseure Li Qing, je me suis senti très contrarié, en me disant : « Li Qing a le même âge que moi. On a tous les deux commencé à croire en Dieu à l’université, et il y a quelques années, quand j’étais chef d’équipe, Li Qing était juste membre de l’équipe. Mais après seulement quelques années où on ne s’est pas vus, elle supervise maintenant le travail textuel, tandis que je ne suis qu’un membre de l’équipe. Quand les frères et sœurs voient que Li Qing est si jeune et pourtant déjà superviseure, ils doivent se dire qu’elle a un bon calibre et qu’elle poursuit la vérité. J’ai cru en Dieu pendant tant d’années, alors pourquoi est-ce que je n’ai pas eu l’opportunité d’être superviseur ? J’avais l’impression que Dieu m’avait vraiment gratifié parce que j’avais fait des devoirs textuels. Mais comparé à ces frères et sœurs qui peuvent être dirigeants, ouvriers ou superviseurs, je suis encore un croyant ordinaire. Est-ce que ça ne donne pas l’impression que je ne poursuis pas la vérité ? Si les choses continuent comme ça, personne ne m’estimera ! » En y réfléchissant, des plaintes ont commencé à émerger en moi : « Pourquoi Dieu fait-il grâce aux autres mais pas à moi ? » Après ça, j’ai commencé à faire mes devoirs de manière un peu passive. Je voyais Li Qing échanger sur la situation des frères et sœurs et résoudre les problèmes dans le travail, et quand elle le faisait, tout le monde écoutait attentivement, et parfois les gens prenaient même des notes. En voyant ça, mon cœur se tintait d’un mélange de jalousie et d’envie, et aussi d’un refus d’accepter cette situation, et quand Li Qing échangeait avec les autres, je ne voulais pas écouter. Plus tard, j’ai pris conscience que mon état était incorrect. Quand j’avais vu que Li Qing était devenue superviseure, j’avais ressenti de la jalousie et de la non-acceptation, et je m’étais même plaint que Dieu ne m’avait pas nommé superviseur. N’ai-je pas manqué de soumission à Dieu en cela ? J’ai donc cherché la vérité pour résoudre mon problème.

Un jour, j’ai lu quelques paroles de Dieu : « L’identité, le statut et l’essence de Dieu ne peuvent jamais être assimilés à l’identité, au statut et à l’essence de l’homme, pas plus que ces choses ne subiront jamais le moindre changement : Dieu sera Dieu à jamais et l’homme sera l’homme à jamais. Si une personne est capable de comprendre cela, que devrait-elle faire, alors ? Elle devrait se soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, c’est la façon la plus rationnelle d’aborder les choses, et en dehors de cela, aucun autre chemin ne peut être choisi. Si tu ne te soumets pas, alors tu es rebelle, et si tu es réfractaire et que tu argumentes, alors tu te montres outrageusement rebelle et tu devrais être détruit. Être capable de te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu montre que tu as raison. Voilà l’attitude que les gens doivent avoir, et c’est la seule attitude que les êtres créés devraient avoir. Par exemple, disons que tu as un petit chat ou un petit chien : ce chat ou ce chien sont-ils qualifiés pour exiger que tu leur achètes diverses sortes d’aliments savoureux ou de jouets amusants ? Y a-t-il aucun chat ou chien déraisonnable au point d’adresser des exigences à son maître ? (Non.) Et aucun chien choisirait-il de ne pas être avec son maître après avoir vu qu’un chien chez quelqu’un d’autre a une vie plus agréable que la sienne ? (Non.) L’instinct naturel du chien l’amène à se dire : “Mon maître me donne à manger et un endroit où rester, alors je dois surveiller la maison pour mon maître. Même si mon maître ne me donne pas de nourriture ou s’il me donne de la nourriture qui n’est pas très bonne, je dois quand même surveiller sa maison.” Ce chien n’a pas d’autres pensées inappropriées qui l’amèneraient à outrepasser son rôle. Que son maître soit bon avec lui ou non, le chien est vraiment content chaque fois que son maître rentre à la maison, il remue constamment la queue, aussi heureux que possible. Que son maître l’aime ou non, que son maître lui achète des choses savoureuses à manger ou non, il agit toujours de la même façon vis-à-vis de son maître, et il continue à surveiller sa maison. À en juger d’après cela, les gens ne sont-ils pas pires que des chiens ? (Si.) Les gens adressent constamment des exigences à Dieu et ils se rebellent constamment contre Lui. Quelle est la cause profonde de ce problème ? C’est que les gens ont des tempéraments corrompus, qu’ils ne peuvent pas rester à leur place d’êtres créés, et ils perdent donc leur instinct et deviennent des Satans. Leur instinct se transforme en instinct satanique qui les amène à s’opposer à Dieu, à rejeter la vérité, à faire le mal et à ne pas se soumettre à Dieu. Comment peuvent-ils retrouver leur instinct ? Il faut les amener à avoir une conscience et de la raison, à faire ce qu’une personne devrait faire, à faire le devoir qui leur incombe. C’est comme lorsqu’un chien garde une maison et qu’un chat attrape des souris : quelle que soit la façon dont leur maître les traite, ils utilisent toutes leurs forces pour faire ces choses, ils se lancent dans ces tâches, ils restent à leur place et utilisent pleinement leur instinct, et donc, leur maître les aime » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). Dieu expose qu’après avoir été corrompus par Satan, les humains perdent leur conscience et leur raison, et sont remplis de rébellion contre Dieu. Ils sont encore pires que les chats et les chiens. Prenez simplement les chats et les chiens : que leur propriétaire les nourrisse bien ou mal, qu’il les laisse dormir sur le canapé ou sous les combles, ils sont toujours dévoués pour attraper des souris ou garder la maison de leur propriétaire, en tirant le meilleur parti de leurs instincts. En comparant ça à moi-même, même si je n’avais pas fait le devoir d’un dirigeant ou d’un ouvrier, j’avais quand même joui de l’abreuvement et la provision des paroles de Dieu, et quand j’étais confronté à des difficultés et que je m’en remettais à Dieu et me tournais vers Lui, je recevais Sa direction et Sa guidance. Dieu n’avait pas fait preuve de la moindre partialité à mon encontre, mais je formulais toujours des exigences envers Dieu. Quand je voyais certains frères et sœurs choisis comme dirigeants ou superviseurs, je me plaignais de Dieu. J’avais le sentiment que Dieu honorait les autres mais pas moi. Le fait d’avoir formulé ces exigences à l’égard de Dieu montrait que je n’avais aucune raison et que je me rebellais contre Lui. En prenant conscience de ces choses, j’ai ressenti une certaine honte et j’ai commencé à être disposé à me concentrer sur mon devoir et à le faire de manière pragmatique.

Deux mois plus tard, un autre superviseur, frère Chen Yu, a été réaffecté en raison de son piètre calibre. J’ai vu qu’une autre opportunité s’était présentée. Comme Chen Yu avait été congédié, ils allaient assurément devoir élire un nouveau superviseur. Parmi les frères et sœurs qui coopéraient ensemble, en termes de calibre et de capacité de travail, je me démarquais un peu plus. Les chances que je sois choisi comme superviseur étaient plus élevées. Je me suis dit : « Je dois saisir cette opportunité pour bien accomplir mes tâches. Si je suis choisi et que tout le monde voit que j’ai été nommé superviseur à un si jeune âge, ils se diront sûrement que j’ai un bon calibre et que je poursuis la vérité. Comme ce sera glorieux ! » J’ai été très proactif dans mon devoir à partir de ce moment-là. Je réunissais tout le monde pour étudier les techniques et je participais également à des discussions pour résoudre les problèmes dans le travail. Une fois, alors que je faisais mon devoir, j’ai enfreint les principes à cause de mon arrogance et de ma présomption, et j’ai été émondé. Je me suis dit : « Le fait qu’une personne accepte ou non d’être émondée est une manifestation importante pour juger si elle accepte la vérité. Il faut que je sois plus sincère dans ma connaissance de moi-même. Comme ça, tout le monde aura une bonne impression de moi, et j’aurai alors plus de chances d’être choisi comme superviseur ! » J’ai donc répondu en disant : « Ton émondage est approprié et je suis disposé à l’accepter. Mon tempérament est en effet trop arrogant, et si tu remarques mes problèmes, je te prie de me donner des conseils, car ça me sera bénéfique. » Peu de temps après, l’équipe a dû choisir un superviseur et, sans surprise, un frère m’a recommandé. Mais avant l’élection finale, les dirigeants m’ont promu à un autre devoir. Même si mon souhait de devenir superviseur n’avait pas abouti, j’étais quand même très heureux d’avoir été promu.

Ce n’est qu’en septembre 2023, quand j’ai reçu une lettre des dirigeants, que j’ai finalement commencé à réfléchir à ma poursuite du statut. La lettre disait que la superviseure Li Qing était récemment rentrée chez elle pour voir un médecin, mais avant de rentrer chez elle, elle s’était plainte que faire ses devoirs loin de chez elle était trop difficile, et après être rentrée chez elle, elle s’était mariée avec un non-croyant à peine un mois plus tard, et elle ne voulait plus faire ses devoirs. J’étais choqué, en me disant : « Li Qing a fait ses devoirs loin de chez elle toutes ces années, et elle exerçait en tant que superviseure, un travail si important. Comment a-t-elle pu soudainement abandonner son devoir et partir avec un non-croyant ? » Cet incident a eu un grand impact sur moi. Il m’est apparu clairement que le fait d’avoir un statut ne signifie pas que quelqu’un poursuit la vérité, ni que Dieu l’approuve ou le reconnaît. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Les paroles de Dieu sont très claires. Dieu détermine l’issue des gens en se fondant sur le fait qu’ils possèdent ou non la vérité, et non sur leur statut, leur ancienneté ou sur combien ils ont souffert. Je n’avais fondamentalement pas accepté les paroles de Dieu dans mon cœur, et je n’avais pas établi la vérité comme but de ma poursuite. Même si j’avais vu de nombreux dirigeants et ouvriers qui ne poursuivaient pas la vérité ou n’effectuaient pas de travail concret, et qui sont devenus de faux dirigeants et ont été renvoyés, et même si j’en avais vu certains attaquer et exclure les dissidents dans leur poursuite obstinée du statut et finir par devenir des antéchrists et se faire expulser, je n’en étais toujours pas venu à une quelconque prise de conscience et je ne faisais pas d’efforts pour poursuivre la vérité. Au lieu de ça, je restais obsédé par le statut. Je voulais constamment poursuivre le statut. J’étais réellement stupide et intransigeant ! C’est seulement à ce moment-là que je me suis décidé à chercher correctement la vérité pour résoudre mon problème de poursuite constante du statut.

Plus tard, pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Pourquoi chéris-tu autant le statut ? Quels avantages peux-tu obtenir du statut ? Si le statut t’apportait le désastre, des difficultés, de l’embarras et de la souffrance, le chérirais-tu encore ? (Non.) Il y a tant d’avantages qui proviennent d’avoir un statut : les autres vous envient, vous respectent, vous estiment et vous flattent, ils vous admirent et vous vénèrent également. Il y a aussi le sentiment d’être supérieur et privilégié, que ton statut t’apporte, qui te confère de la fierté et te donne une grande estime de toi. En outre, tu peux profiter d’autres avantages, auxquels les autres n’ont pas accès, comme les avantages du statut et un traitement de faveur. Voilà ce à quoi tu n’oses même pas penser, et ce que tu désires ardemment dans tes rêves. Chéris-tu ces choses ? Si le statut est simplement dérisoire, sans véritable importance, et que le défendre est sans utilité réelle, n’est-ce pas stupide de le chérir ? Si tu peux renoncer à des choses telles que les intérêts et les plaisirs de la chair, alors la réputation, le gain et le statut ne te contraindront plus » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils font en sorte que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). « Quand tu obtiens un statut dans l’esprit de quelqu’un d’autre, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi. Elle t’admire toujours, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te laisse la place, elle te flatte et t’obéit. En toutes choses, elle te recherche et te laisse prendre des décisions. Et c’est source de plaisir pour toi : tu sens que tu es plus fort et meilleur que n’importe qui d’autre. Tout le monde aime avoir ce sentiment. C’est le sentiment d’avoir un statut dans le cœur de quelqu’un : les gens veulent s’y adonner. C’est pourquoi les gens rivalisent pour le statut, et pourquoi tous souhaitent obtenir un statut dans le cœur des autres, être estimés et vénérés par les autres. S’ils n’en tiraient pas un tel plaisir, ils ne poursuivraient pas le statut. Par exemple, si, dans l’esprit d’une personne, tu n’avais pas de statut, celle-ci engagerait le dialogue avec toi sur un pied d’égalité, elle te traiterait comme un égal. Elle te contredirait si nécessaire, elle ne serait pas courtoise ou respectueuse à ton égard et pourrait même partir avant que tu aies fini de parler. Cela t’énerverait-il ? Tu n’aimes pas que les gens te traitent de la sorte. Tu aimes qu’ils te flattent, qu’ils t’admirent et te vénèrent à chaque instant. Tu aimes être le centre de tout, que tout tourne autour de toi et que tout le monde t’écoute, t’admire et se soumette à tes ordres. N’est-ce pas là avoir le désir de régner comme un roi, le désir d’avoir du pouvoir ? Tes paroles et tes actes sont motivés par la poursuite et l’acquisition d’un statut, tu luttes et rivalises avec les autres pour l’obtenir et t’en emparer. Ton but est de t’emparer d’une position et de faire en sorte que le peuple élu de Dieu t’écoute, te soutienne et te vénère. Une fois que tu t’es emparé de cette position, tu as alors acquis du pouvoir et tu peux jouir des avantages liés au statut, de l’admiration des autres et de tous les autres avantages qui vont de pair avec cette position » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que la raison pour laquelle j’enviais Li Wei et Li Qing était en fait que j’enviais la façon dont, après être devenues dirigeante et superviseure, elles étaient soutenues et admirées par les autres. J’enviais le sentiment de supériorité et les avantages qui venaient avec le statut. Tout comme avant que je commence à croire en Dieu, je voyais des dirigeants dans le monde et je voyais que tout le monde les saluait avec respect, que quelle que soit l’opinion qu’ils exprimaient, leurs subordonnés obéissaient et se conformaient, et qu’ils avaient un fort sentiment de supériorité au sein de la foule. Je pensais que seule une vie comme celle-ci signifiait dignité et succès pour une personne. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’avais vu Li Wei et Li Qing devenir respectivement dirigeante et superviseure à un jeune âge, et je m’étais dit que les frères et sœurs les admiraient et les enviaient tous, en les félicitant pour leur bon calibre et leur poursuite de la vérité, et j’avais donc aspiré à devenir moi aussi dirigeant ou ouvrier. Comme ça, j’aurais pu recevoir l’admiration et l’envie des frères et sœurs, et ils m’auraient écouté attentivement quand j’aurais parlé au milieu d’une foule. Une telle vie aurait été si digne et riche de sens ! Je voyais que mon désir d’être dirigeant ou superviseur n’était pas pour porter un lourd fardeau et prendre en compte les intentions de Dieu, mais plutôt pour gagner un statut et avoir du prestige parmi les autres, pour profiter du soutien et de l’admiration des frères et sœurs. N’était-ce pas la même chose que la façon dont les non-croyants poursuivent des postes de pouvoir et de direction ? Ce que je poursuivais, c’était le fait de me complaire dans les avantages du statut. Comment je pourrais atteindre la vérité et être sauvé de cette façon ?

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dieu aime les gens qui poursuivent la vérité, et ce qu’Il exècre le plus voir les gens faire, c’est poursuivre la gloire, le gain et le statut. Certains chérissent vraiment le statut et la réputation. Ils y sont profondément attachés, et ne supportent pas d’y renoncer. Ils pensent que sans statut ni prestige, il n’y a ni joie ni espoir dans la vie, qu’il n’y a d’espoir dans cette vie que lorsqu’ils vivent pour le statut et la réputation, et même s’ils ont un peu de renommée, ils continueront à se battre et ne renonceront jamais. Si tu as ces pensées et ce point de vue, si ton cœur est rempli de telles idées, alors tu es incapable d’aimer et de poursuivre la vérité, tu n’as pas la bonne orientation ni les bons objectifs dans ta foi en Dieu, et tu es incapable de poursuivre la connaissance de toi-même, de te débarrasser de la corruption et de vivre l’image de l’homme ; tu négliges des choses quand tu fais ton devoir, tu es dépourvu de tout sens des responsabilités, et tu te satisfais simplement de ne pas faire le mal, de ne pas créer de perturbations, de ne pas être exclu. Les gens comme ça peuvent-ils accomplir leur devoir en respectant une norme acceptable ? Et peuvent-ils être sauvés par Dieu ? Non, c’est impossible. Quand tu agis pour la réputation et le statut, tu penses même : “Tant que ce que je fais n’est pas un acte malfaisant et ne constitue pas une perturbation, alors, même si ma motivation est erronée, personne ne peut le voir ou me condamner.” Tu ne sais pas que Dieu examine toutes choses minutieusement. Si tu n’acceptes pas ou que tu ne pratiques pas la vérité, et que tu es détesté et abandonné par Dieu, tout est fini pour toi. Tous ceux qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu se croient intelligents ; en fait, ils ne savent même pas quand ils offensent Dieu. Certains ne voient pas ces choses clairement, ils pensent : “Je ne poursuis la réputation et le statut que pour pouvoir en faire plus, pour assumer davantage de responsabilités. Cela ne constitue pas une interruption ou une perturbation du travail de l’Église, et cela ne nuit assurément pas aux intérêts de la maison de Dieu. Ce n’est pas un problème grave. J’aime simplement le statut, et je protège mon statut, mais ce n’est pas un acte malfaisant.” En surface, une telle poursuite peut sembler ne pas être un acte malfaisant, mais à quoi mène-t-elle, en fin de compte ? Les gens comme ça gagneront-ils la vérité ? Obtiendront-ils le salut ? Absolument pas. Par conséquent, poursuivre la réputation et le statut n’est pas le bon chemin, c’est un chemin qui se dirige précisément dans une direction opposée à celle de la poursuite de la vérité. En résumé, quelle que soit la direction ou le but de ta poursuite, si tu ne réfléchis pas à la poursuite du statut et de la réputation, et si tu as beaucoup de mal à mettre cela de côté, alors cela affectera ton entrée dans la vie. Tant que le statut aura une place dans ton cœur, il sera entièrement capable de contrôler et d’influencer l’orientation de ta vie et le but de ta poursuite, auquel cas, il te sera très difficile d’entrer dans la vérité-réalité, sans parler d’opérer des changements dans ton tempérament ; si tu es finalement en mesure ou pas d’obtenir l’approbation de Dieu, bien entendu, cela va sans dire. De plus, si tu n’es jamais capable d’abandonner ta poursuite du statut, cela affectera ta capacité d’être à la hauteur dans ton devoir, et il te sera donc très difficile de devenir un être créé à la hauteur. Pourquoi dis-Je cela ? Dieu hait plus que tout que des gens poursuivent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament satanique, c’est un mauvais chemin, issu de la corruption de Satan, c’est quelque chose qui est condamné par Dieu, et c’est précisément ce que Dieu juge et purifie. Dieu hait plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas antagoniste à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, afin qu’ils deviennent finalement des êtres créés à la hauteur, un être créé petit et insignifiant, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas approuvée par Dieu. Peu importe à quel point tu fais des efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : tu seras révélé et éliminé, et tu te retrouveras dans une impasse » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Les paroles de Dieu expliquent clairement les dommages et les conséquences engendrés par la poursuite du statut. Si une personne est constamment obnubilée par le statut, alors même si elle ne semble pas créer d’interruptions ou de perturbations évidentes, ça l’empêchera de bien faire son devoir, et en plus, ça retardera sa poursuite de la transformation de son tempérament et du salut. En réfléchissant à mon propre comportement, j’ai vu que même si je ne semblais rien faire qui interrompe ou perturbe le travail de l’Église, mon cœur était constamment habité par le désir de statut. Quand j’avais vu que Li Wei était devenue dirigeante et que Li Qing était devenue superviseure, mon cœur avait été déstabilisé, et je m’étais senti déçu et contrarié de ne pas avoir été promu. Je m’étais également plaint que Dieu faisait grâce aux autres mais pas à moi. Particulièrement quand j’avais vu Li Qing devenir superviseure alors que je n’étais encore qu’un membre de l’équipe, j’étais devenu jaloux, non-acceptant et peu disposé à écouter ses échanges, et j’avais cessé de mettre du cœur dans mon devoir. Après que Chen Yu avait été réaffecté dans son devoir, j’avais activement tenté de me présenter pour être choisi comme superviseur. Quand j’avais été émondé parce que j’étais arrogant et présomptueux dans mon devoir, j’avais prétendu que je me connaissais moi-même pour que les autres pensent que je pouvais accepter la vérité, dans l’espoir qu’ils voteraient pour moi lors de l’élection. J’ai pris conscience que mes intentions et mes actions visaient toutes à gagner un statut, et que j’empruntais le chemin d’un antéchrist ! Grâce aux paroles de Dieu, j’ai aussi compris que Dieu exprime la vérité pour sauver les gens dans l’espoir qu’ils poursuivent correctement la vérité et le changement de tempérament, en devenant en fin de compte à la hauteur en tant qu’êtres créés, et que ce n’est pas pour qu’ils deviennent des personnes dotées d’un quelconque prestige ou statut. Je ne comprenais pas les intentions de Dieu. J’étais toujours mécontent d’être juste un croyant ordinaire, et je ne me concentrais pas sur la poursuite de la vérité ; je voulais toujours chercher le statut pour que les autres m’admirent et me vénèrent. C’était complètement contraire aux intentions de Dieu. Si je continuais comme ça, mon tempérament-vie ne pourrait jamais changer, je ne ferais jamais mes devoirs d’une manière qui soit à la hauteur, et en fin de compte, je finirais juste par être éliminé.

Plus tard, après réflexion, je me suis rendu compte que ma poursuite constante du statut découlait d’un point de vue erroné en moi. Je croyais que les dirigeants et les superviseurs étaient ceux qui poursuivaient le plus la vérité dans un groupe, et que comme j’avais toujours été simplement un croyant ordinaire, et que je n’avais jamais été dirigeant ou superviseur, ça voulait dire que je ne poursuivais pas la vérité et que Dieu ne m’approuvait pas. En lisant les paroles de Dieu, j’ai acquis un certain discernement de ce point de vue fallacieux. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand quelqu’un est élu par les frères et sœurs pour être dirigeant ou promu par la maison de Dieu pour faire un certain travail ou accomplir un certain devoir, cela ne signifie pas qu’il a un statut spécial ou une position spéciale, ni que les vérités qu’il comprend sont plus profondes et plus nombreuses que celles que comprennent les autres, et cela signifie encore moins que cette personne est capable de se soumettre à Dieu et ne Le trahira pas. Évidemment, cela ne signifie pas non plus que cette personne connaît Dieu ni qu’elle est quelqu’un qui craint Dieu. En fait, elle n’a accédé à rien de cela. La promotion et la formation ne sont que la promotion et la formation au sens simple et ne sont pas équivalentes au fait d’avoir été prédestinée et approuvée par Dieu. Sa promotion et sa formation signifient simplement qu’elle a été promue et qu’elle attend d’être cultivée. Et le résultat final de cette formation dépend du fait que cette personne poursuive ou non la vérité et qu’elle soit capable ou non de choisir le chemin de la poursuite de la vérité » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai senti mon cœur s’éclaircir. Être choisi comme dirigeant ou superviseur ne signifie pas qu’une personne poursuit la vérité, ni qu’elle est sur le chemin de la poursuite de la vérité. Ça signifie simplement que cette personne est disposée à poursuivre, possède un certain calibre et remplit les conditions pour être sélectionnée et utilisée par la maison de Dieu, l’Église lui donne donc la possibilité de mieux se former. Toutefois, la capacité de cette personne à s’engager à terme sur le chemin de la poursuite de la vérité et sa capacité à atteindre la vérité et à entrer dans la réalité dépendent de si elle poursuit réellement la vérité et du chemin qu’elle emprunte. Prenons l’exemple de Li Qing. Elle a initialement été choisie comme superviseure parce qu’elle avait le sens du fardeau dans ses devoirs, mais après être devenue superviseure, elle ne s’est pas concentrée sur le fait de poursuivre la vérité et a commencé à se délecter des avantages liés à son statut. Elle parlait rarement des tempéraments corrompus qu’elle révélait dans ses devoirs, ou de la façon dont elle cherchait la vérité pour les résoudre. Elle aimait se tenir dans la position de superviseure et diriger le travail, et elle prenait plaisir à l’admiration et à l’approbation des gens. Quand elle était tombée malade, elle avait pensé que faire ses devoirs loin de chez elle était trop difficile, et au final, elle avait abandonné ses devoirs, elle était rentrée chez elle et elle s’était mariée. J’ai aussi songé à un moment récent où un dirigeant, qui avait cru en Dieu pendant de nombreuses années, s’était fait arrêter. Par crainte d’être condamné et parce qu’il était incapable de renoncer à ses enfants, il avait signé les « Trois déclarations » et avait trahi Dieu. À partir de ces faits, j’ai vu qu’avoir un statut ne signifie pas qu’une personne poursuit la vérité ou a des vérités-réalités, et encore moins qu’une personne est approuvée ou reconnue par Dieu. La poursuite de la vérité est le seul chemin pour être sauvé et perfectionné, et même sans statut, tant qu’une personne poursuit sincèrement la vérité et fait ses devoirs, elle peut toujours recevoir l’éclairage et la direction de Dieu, comprendre la vérité et entrer dans la réalité. Après ça, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je n’ai pas été choisi comme dirigeant ou superviseur après toutes ces années à croire en Dieu ? Qu’est-ce qui me manque exactement ? » Être dirigeant ou superviseur exige qu’une personne ait le calibre nécessaire pour comprendre la vérité, pour saisir les principes dans les devoirs, et pour avoir un sens du fardeau et une capacité de travail. Même si j’avais une certaine capacité de compréhension des paroles de Dieu, j’ai constaté que ma chair me dominait, que je manquais de sens du fardeau dans mes devoirs et que j’avais une faible capacité de travail. Quand il y avait trop de travail, je m’énervais et je ne pouvais pas saisir les points clés, et j’étais également mauvais pour découvrir et résoudre les problèmes. À en juger par ces comportements, je n’étais vraiment pas fait pour être dirigeant ou superviseur. De plus, au cours de cette période de réflexion, j’ai vu que pendant toutes mes années de foi, j’avais continuellement poursuivi la réputation et le statut, et que je n’étais pas du tout quelqu’un qui poursuit la vérité. Même à ce stade, je n’avais aucune vérité-réalité et je n’étais pas en mesure d’échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes réels des frères et sœurs. Il était donc tout à fait approprié que je n’aie pas été choisi comme dirigeant ou superviseur. Le fait que l’Église arrange pour moi un devoir textuel était une grâce et une élévation de la part de Dieu, et je devrais en remercier Dieu.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une meilleure compréhension de Ses intentions et de Ses exigences. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait. […] Tu suis Dieu, mais bien sûr, c’est également parce que Dieu t’a choisi. Alors, quelle est la signification du fait que Dieu t’ait choisi ? C’est pour te transformer en quelqu’un qui a confiance en Dieu, qui suit vraiment Dieu, qui peut tout abandonner pour Dieu et qui est capable de suivre la voie de Dieu, en quelqu’un qui s’est débarrassé de son tempérament satanique, qui ne suit plus Satan et ne vit plus sous son pouvoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). La parole de Dieu est pleine de rappels, d’encouragements et d’admonitions, et tous sont des conseils sincères que Dieu adresse aux gens du plus profond de Son cœur. J’étais profondément ému. Dieu choisit des gens pour Le suivre dans l’espoir qu’ils poursuivront la vérité et le changement de tempérament, qu’ils se soumettront à Sa souveraineté et à Ses arrangements, et qu’ils feront bien leurs devoirs avec contentement et fidélité. De cette façon, Dieu sera satisfait. L’œuvre de la maison de Dieu ne peut pas être achevée par une seule personne, elle nécessite des dirigeants et des ouvriers pour superviser le travail, ainsi que des frères et sœurs pour faire des tâches spécifiques. Alors seulement le travail de l’Église peut progresser normalement. Le fait que l’Église m’ait confié des tâches textuelles reposait sur une évaluation complète de mes talents, de mon humanité et de mon calibre, et je devais me soumettre et bien faire mon devoir. C’était la raison pour laquelle je devais le faire. Après avoir compris ces choses, je me suis senti beaucoup plus libre et à l’aise, et quand je voyais des frères et sœurs du même âge ou plus jeunes, ou qui croyaient en Dieu depuis moins longtemps que moi devenir dirigeants ou superviseurs, je n’éprouvais plus de ressentiment, et je ne me sentais plus déprimé ou déçu de ne pas avoir été nommé dirigeant ou ouvrier. Maintenant, j’ai tendance à être plus attentif aux tempéraments corrompus que je révèle, et pendant mes dévotions, je cherche la vérité pour résoudre mes tempéraments corrompus. Je m’efforce également de faire plus d’efforts dans mes devoirs. Je soulève activement tout problème que je vois dans le travail et j’en discute, et je me concentre sur la façon de coopérer avec mes frères et sœurs pour qu’on puisse bien faire nos devoirs. Comme mon état d’esprit a été corrigé, après un certain temps, j’ai fait des progrès à la fois dans mon entrée dans la vie et dans mes devoirs. Dieu soit loué !

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