44. Je ne cherche plus à sauver la face

Par Tracey, Myanmar

En septembre 2023, mes frères et sœurs m’ont élue dirigeante dans l’Église, principalement responsable du travail d’abreuvement. Quand j’ai appris cette nouvelle, j’ai ressenti une forte pression. Je me suis dit : « Le travail de l’Église implique de nombreuses tâches. Ma formation commence tout juste et je n’ai aucune expérience. Si j’assure le suivi du travail de mes frères et sœurs et que je suis incapable de m’occuper de certaines choses, que penseront-ils de moi ? Diront-ils que je manque de raison, que j’assure le suivi du travail d’autres personnes sans savoir moi-même comment m’y prendre ? » Comme je ne voulais pas qu’ils découvrent mes déficiences et me méprisent, j’ai refusé le devoir de dirigeante. J’ai dit au superviseur : « Il vaut mieux que je travaille dur sur mon devoir actuel. » Le superviseur est venu me voir et a échangé avec moi : « Tu es trop exigeante avec toi-même. Tout le monde a des déficiences, et c’est normal qu’il y ait des lacunes dans ton travail. Les exigences que Dieu a pour nous ne sont pas si élevées. Ce qui importe pour Dieu, c’est notre attitude vis-à-vis de notre devoir, et Il observe si nous avons investi tous nos efforts dans notre travail. » Lorsque j’ai entendu ce que le superviseur a dit, je me suis dit qu’il avait raison. Tout le monde a des déficiences et des lacunes, et c’est pour cette raison que nous devons tous nous former et étudier davantage. Je n’aurais pas dû refuser ce devoir. Après cela, j’ai réfléchi sur moi-même. Pourquoi est-ce que je persistais à refuser l’appel de ce devoir ?

Un jour, pendant les dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Si tu souhaites consacrer toute ta loyauté en toutes choses pour satisfaire les intentions de Dieu, tu ne peux pas le faire en te contentant d’accomplir un devoir ; tu dois accepter n’importe quelle commission que Dieu te confie. Que ce soit à ton goût et en lien avec tes intérêts, ou que ce soit quelque chose que tu n’apprécies pas, que tu n’as jamais fait auparavant ou qui est difficile, tu dois quand même l’accepter et te soumettre. Non seulement tu dois l’accepter, mais tu dois aussi coopérer de manière proactive et apprendre sur le sujet pendant que tu en fais l’expérience et que tu y entres. Même si tu endures des difficultés, que tu es fatigué, humilié ou ostracisé, tu dois tout de même y consacrer toute ta loyauté. Ce n’est qu’en pratiquant les choses de cette manière que tu pourras consacrer toute ta loyauté en toutes choses et satisfaire les intentions de Dieu. Tu dois le considérer comme un devoir à accomplir et non comme une affaire personnelle. Comment dois-tu considérer les devoirs ? Comme quelque chose que le Créateur – Dieu – donne à faire à quelqu’un ; c’est comme ça que les devoirs de chacun arrivent. La commission que Dieu te donne est ton devoir et il est parfaitement naturel et justifié que tu accomplisses ton devoir tel que l’exige Dieu. S’il est clair à tes yeux que ce devoir est la commission de Dieu, et que c’est l’amour de Dieu et Sa bénédiction qui descendent sur toi, alors tu seras capable d’accepter ton devoir avec un cœur qui aime Dieu, tu pourras faire preuve de considération envers les intentions de Dieu pendant que tu accompliras ton devoir et tu seras capable de surmonter toutes les difficultés pour satisfaire Dieu. Ceux qui se dépensent réellement pour Dieu ne pourraient jamais refuser la commission de Dieu ; ils ne pourraient jamais refuser le moindre devoir. Quel que soit le devoir que Dieu te confie, peu importe les difficultés qu’il comporte, tu ne dois pas le refuser, tu dois l’accepter. C’est le chemin de pratique qui consiste à mettre la vérité en pratique et à consacrer toute ta loyauté en toutes choses dans le but de satisfaire Dieu. Sur quoi est mis l’accent ici ? Il est mis sur les mots “en toutes choses”. “Toutes choses” ne signifie pas forcément les choses que tu aimes ou pour lesquelles tu es doué, et encore moins les choses que tu connais bien. Parfois, il s’agira de choses pour lesquelles tu n’es pas doué, des choses que tu devras apprendre, des choses difficiles, ou des choses pour lesquelles tu devras souffrir. Cependant, peu importe de quoi il s’agit, à partir du moment où Dieu te l’a confié, tu dois l’accepter de Sa part. Tu dois l’accepter et accomplir ton devoir correctement, y consacrer toute ta loyauté et satisfaire les intentions de Dieu. C’est le chemin de pratique. Quoi qu’il arrive, tu dois toujours chercher la vérité, et une fois que tu es certain du type de pratique qui est conforme aux intentions de Dieu, c’est ainsi que tu dois pratiquer. Ce n’est qu’en faisant cela que tu pratiques la vérité, et ce n’est que comme ça que tu peux entrer dans la vérité-réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que pour satisfaire les intentions de Dieu, nous devons accepter tout devoir qui vient de Lui. Il se peut que nous n’ayons jamais fait le devoir auquel nous sommes appelés, alors nous devons investir du temps et des efforts pour l’apprendre, et notre chair doit souffrir davantage. Ou notre fierté peut être blessée à cause de nos déficiences, mais quoi qu’il advienne, nous devons avoir un cœur simple et obéissant. Voilà l’attitude qu’un être créé devrait avoir vis-à-vis du devoir. En comparaison, je me suis regardée. Lorsque j’ai découvert que j’avais été élue dirigeante dans l’Église, je savais que les dirigeants devaient assurer le suivi de divers éléments du travail dans l’Église, mais j’avais des déficiences à tous égards, alors j’ai eu peur que, si je rencontrais des difficultés que je ne savais pas gérer durant le suivi du travail, et que si je ne pouvais pas indiquer une solution à mes frères et sœurs, tout le monde me méprise forcément et dise que j’étais incompétente. J’ai donc trouvé des excuses pour dire que je ne savais pas comment faire de nombreuses tâches et que je ne serais pas à la hauteur pour ce travail. Lorsque ce devoir m’a appelée, je n’ai pas réfléchi à la manière de faire preuve de considérations pour les intentions de Dieu et d’assumer mon devoir ; au lieu de cela, j’ai voulu le décliner de sorte que les gens ne me méprisent pas. Je n’avais pas du tout protégé le travail de l’Église. J’étais particulièrement égoïste et méprisable. Dieu m’a donné la grâce de me laisser faire le devoir de dirigeante. C’était une opportunité formidable de gagner la vérité, et je devais faire mon devoir correctement avec une attitude proactive et positive. Lorsque j’ai compris cela, j’ai été prête à corriger mon état d’esprit erroné. Même si j’avais de nombreuses déficiences et lacunes, j’étais disposée à apprendre de mes frères et sœurs. Par conséquent, j’ai dit au superviseur que j’étais prête à me former pour être dirigeante.

Après cela, j’ai lu les paroles de Dieu : « La première catégorie est celle de ceux qui sont capables de superviser les divers aspects du travail. La première exigence pour eux est d’avoir la capacité et le calibre pour comprendre la vérité. C’est le minimum requis. La deuxième exigence est que ces personnes portent un fardeau, c’est indispensable » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). « Certains pourraient dire : “Pourquoi les critères que les personnes talentueuses doivent remplir pour être promues et cultivées n’incluent-ils pas la compréhension de la vérité, la possession de la vérité-réalité, ainsi que la capacité à craindre Dieu et à s’éloigner du mal ? Pourquoi n’incluent-ils pas la capacité à connaître Dieu, la capacité à se soumettre à Dieu, la loyauté envers Dieu et le fait d’être à la hauteur en tant qu’être créé ? Ces aspects ont-ils été négligés ?” Dites-Moi, si une personne comprend la vérité, si elle est entrée dans la vérité-réalité, si elle est capable de se soumettre à Dieu, est loyale envers Dieu, a un cœur qui craint Dieu, et de surcroît, connaît Dieu, ne Lui résistera pas, et qu’elle est un être créé qui est à la hauteur, a-t-elle encore besoin d’être cultivée ? Si la personne a vraiment atteint tout cela, le résultat des efforts de culture n’est-il pas déjà accompli ? (Si.) Par conséquent, les conditions requises pour que les personnes talentueuses soient promues et cultivées n’incluent pas ces critères. Puisque les candidats promus et cultivés font partie des êtres humains qui ne comprennent pas la vérité et qui sont remplis de tempéraments corrompus, il est donc impossible pour ces candidats de posséder déjà la vérité-réalité, ou de se soumettre déjà pleinement à Dieu, et encore moins d’être déjà absolument loyaux envers Dieu, et ils sont encore certainement plus loin de connaître Dieu et d’avoir un cœur qui craint Dieu. Les critères auxquels toutes sortes de personnes talentueuses doivent répondre avant tout pour avoir la possibilité d’être promues et cultivées sont ceux que nous venons de mentionner – ce sont les critères les plus réalistes et les plus spécifiques » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). « Dites-Moi, comment pouvez-vous être des gens ordinaires et normaux ? Comment pouvez-vous, comme le dit Dieu, assumer la juste place d’un être créé, comment pouvez-vous ne pas essayer d’être un surhomme ou d’être quelque personnalité remarquable ? Comment devez-vous pratiquer pour être des gens ordinaires et normaux ? Comment cela peut-il être accompli ? Qui veut répondre ? (Tout d’abord, nous devons admettre que nous sommes des gens ordinaires, des gens très banals. Il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, que nous n’appréhendons pas et que nous ne pouvons pas percer à jour. Nous devons admettre que nous sommes corrompus et faillibles. Ensuite, nous devons avoir un cœur sincère et venir souvent devant Dieu pour chercher.) Tout d’abord, ne te donne pas un titre pour devenir lié à celui-ci, en disant : “Je suis le dirigeant, je suis le chef d’équipe, je suis le superviseur, personne ne connaît mieux ce métier que moi, personne ne comprend mieux les compétences que moi.” Ne te laisse pas accaparer par ton titre autoproclamé. Dès que tu le ferais, tu te retrouverais pieds et poings liés et ce que tu dirais et ferais en serait affecté. Ta pensée et ton jugement normaux en seraient également affectés. Il faut que tu te libères des contraintes de ce statut. Abaisse-toi d’abord au-dessous de ce titre officiel et de cette position et tiens-toi à la place d’une personne ordinaire. Si tu fais cela, ta mentalité deviendra à peu près normale. Tu dois également admettre et dire : “Je ne sais pas comment faire ceci et je ne comprends pas cela non plus, je vais devoir faire des recherches et étudier” ou “Je n’en ai jamais fait l’expérience, donc je ne sais pas quoi faire”. Lorsque tu seras capable de dire ce que tu penses vraiment et de parler honnêtement, tu seras doté de la raison normale. Les autres te connaîtront tel que tu es vraiment et auront ainsi de toi une vision normale, tu ne seras pas obligé de jouer la comédie et il n’y aura pas non plus une grande pression sur toi, et tu seras donc en mesure de communiquer normalement avec les gens. Vivre ainsi est libre et facile : quiconque trouve la vie épuisante l’a lui-même rendue épuisante. Ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière une façade. Commence par parler librement de ce que tu penses au fond de toi, de tes vraies pensées, afin que tout le monde en soit conscient et les comprenne. En conséquence, tes préoccupations et les barrières et suspicions entre les autres et toi seront toutes éliminées. Tu es également entravé par autre chose. Tu te considères toujours comme le chef de l’équipe, comme un dirigeant, comme un ouvrier, ou comme quelqu’un qui a un titre, un statut et une réputation : si tu dis que tu ne comprends pas quelque chose ou que tu ne peux pas faire quelque chose, ne te dénigres-tu pas ? Quand tu mets de côté ces entraves dans ton cœur, quand tu cesses de te considérer comme un dirigeant ou un ouvrier, que tu arrêtes de penser que tu es meilleur que les autres et que tu as le sentiment d’être une personne ordinaire semblable à toutes les autres et que tu trouves qu’il y a des domaines dans lesquels tu es inférieur aux autres, lorsque tu échanges sur la vérité et les questions liées au travail en adoptant cette attitude, l’effet est différent, tout comme l’atmosphère » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris les principes de la maison de Dieu dans la promotion et la cultivation des gens. Ce n’est pas vrai que seuls les gens qui ont la vérité-réalité ou qui sont capables de faire tous les divers aspects du travail peuvent être promus et cultivés pour devenir dirigeants. En revanche, tant qu’on a la capacité de comprendre la vérité, d’avoir une humanité décente, de porter un fardeau en faisant son devoir, et qu’on est prêts à apprendre même si l’on n’a aucune expérience, on peut être cultivés. De plus, si l’on est élu pour être dirigeant, on ne doit pas se mettre sur un piédestal, et l’on devrait adopter la position correcte et admettre qu’on est juste une personne ordinaire, et que peu importe le travail, on n’est pas né en étant capable de le faire, lorsqu’on fait face à des choses qu’on ne sait pas faire ou qu’on ne comprend pas, on peut chercher de l’aide auprès des frères et sœurs. Je me suis souvenue que lorsque j’ai commencé ma formation pour abreuver les nouveaux venus, je ne savais pas comment faire le travail, mais à l’époque j’ai compris que l’abreuvement des nouveaux venus est un entraînement à la manière de se servir de la vérité pour résoudre des problèmes, ce qui était bénéfique à mon entrée dans la vie, et j’ai donc eu la motivation de bien faire mon devoir. Lorsque je me suis conjointement formée avec mes frères et sœurs, peu à peu, après un certain temps j’ai moi aussi été capable de résoudre certains problèmes. J’ai compris que peu importe la nature du travail, on ne peut pas le faire seulement lorsqu’on sait comment le faire et qu’on le comprend, on doit toujours passer par un processus d’étude et de formation. Cependant, j’étais influencée par mon tempérament arrogant, et je me disais que si j’étais dirigeante dans l’Église, alors je devais comprendre davantage et être meilleure au travail que les autres. Ce n’est qu’ainsi que je pourrais être qualifiée pour garantir le suivi du travail d’autres personnes. Je me suis aussi dit que si je ne pouvais pas moi-même le faire ou le comprendre, alors assurément les autres me mépriseraient, et j’ai donc refusé le devoir. Je ne connaissais pas ma vraie valeur. Je manquais trop de raison ! En réalité, les exigences de Dieu pour nous ne sont pas élevées – Il veut juste que nous soyons des gens ordinaires et que nous regardions calmement nos lacunes en face, que nous cherchions activement de l’aide auprès des frères et sœurs concernant les choses que nous ne comprenons pas, et que nous cherchions la vérité pour combler nos déficiences. Si nous nous formons peu à peu de la sorte, notre progrès sera plus rapide. Une fois que j’ai compris cela, j’ai été prête à abandonner mon point de vue fallacieux selon lequel « Je suis une dirigeante, je dois être meilleure et comprendre davantage que les autres », et à pratiquer le fait d’être une personne honnête. J’ai accepté le devoir de dirigeante du fond du cœur.

Au départ, je n’étais responsable que de l’Église dans laquelle je me trouvais. Je connaissais relativement bien le personnel et le travail de l’Église, mais peu après, le superviseur m’a demandé d’endosser la responsabilité du travail de plusieurs autres Églises. Je me suis dit : « Les compétences de travail des frères et sœurs dans ces Églises sont vraiment bonnes. Ils croient en Dieu depuis plus longtemps que moi. Je ne suis pas aussi bonne qu’eux. Si je suis incapable de faire de nombreuses choses lors du suivi de leur travail, que penseront-ils de moi ? Vont-ils me mépriser ? » J’ai envoyé un message au superviseur en lui disant que je n’étais pas à la hauteur et que je ne pouvais pas le faire. Le superviseur m’a demandé d’essayer de me former, et de voir le résultat. Plus tard, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai compris que pour bien faire mon devoir, je devais abandonner mon propre statut et ma propre fierté, et toujours donner la priorité aux intérêts de la maison de Dieu. Seul cela pouvait satisfaire Dieu. Ce devoir qui m’appelait était une exaltation de Dieu, qui m’incitait à chercher davantage la vérité et à emprunter le chemin de la poursuite de la vérité. J’ai pensé à la situation au Myanmar qui est si tendue, dans un état de guerre constant. Je ne savais pas combien de temps je serais en mesure de faire mon devoir. Maintenant que j’avais la chance de pouvoir faire un devoir, je devais le chérir avec soin, et je ne pouvais pas le refuser parce que j’avais peur de ce que les autres penseraient de moi. Peu importe les problèmes qui seraient exposés par la suite dans mon devoir, je devais faire face calmement à mes propres lacunes. Lorsque j’ai vu les choses sous cet angle, mon cœur s’est un peu apaisé. Un jour, j’ai rencontré le frère et la sœur avec lesquels je travaillais et j’ai discuté du travail à venir. Je me suis livrée à eux deux et j’ai dit : « J’ai de nombreuses déficiences et je suis incapable de faire un grand nombre de ces tâches, alors nous devons travailler ensemble. » Tandis que j’ouvrais la bouche pour dire cela, mon visage était empourpré. Même si j’avais le sentiment que j’avais un peu perdu la face, mon cœur s’est senti très apaisé après leur avoir avoué mes propres déficiences et avoir parlé avec mon cœur. Mon frère et ma sœur ne m’ont pas méprisée, et ils ont été prêts à travailler avec moi pour faire le travail correctement.

Un jour, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai gagné une certaine compréhension de la cause profonde de mon refus d’assumer mon devoir. Dieu Tout-Puissant dit : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan. Mais les gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront de vraies personnes. Si ces gens conservent comme étant la vie ces choses qui devraient être écartées, leur vie est perdue. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes. Ils se précipitent vers tout ce qui brille, faisant savoir à tout le monde qu’ils y ont contribué. En réalité, ils n’y sont pour rien, mais ils ne veulent jamais être laissés pour compte, ils ont toujours peur que les autres les méprisent, ils ont toujours peur que les autres disent qu’ils ne sont rien, qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, qu’ils n’ont aucune compétence. Tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Lorsque tu pourras te débarrasser des choses comme l’image et le statut, tu seras beaucoup plus détendu et libéré ; tu auras pris le chemin de l’honnêteté. Mais pour beaucoup, ce n’est pas facile à réaliser. Lorsque la caméra apparaît, par exemple, les gens se précipitent sur le devant de la scène. Ils aiment avoir leur visage devant la caméra : plus on les voit, mieux c’est. Ils ont peur de ne pas obtenir une couverture suffisante et ils paieront n’importe quel prix pour avoir la chance de l’obtenir. Et tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Ce sont leurs tempéraments sataniques. Donc, tu obtiens une couverture, et alors ? Les gens ont une haute opinion de toi, et alors ? Ils t’idolâtrent, et alors ? Est-ce que tout cela prouve que tu as la vérité-réalité ? Rien de tout cela n’a de valeur. Quand tu pourras surmonter ces choses, quand tu deviendras indifférent à elles et que tu cesseras de les trouver importantes, quand le souci de l’image, la vanité, le statut et l’admiration des autres ne contrôleront plus tes pensées ni ton comportement, et encore moins ta façon d’accomplir ton devoir, alors ta façon d’accomplir ton devoir deviendra de plus en plus efficace et de plus en plus pure » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les gens chérissent tous le statut, et qu’ils considèrent toujours leur propre réputation et leur propre statut dans tout ce qu’ils font. J’ai repensé au tout début, lorsque j’avais été élue dirigeante de l’Église. Comme je venais de commencer ma formation et que j’avais de nombreuses déficiences, j’avais eu peur d’avoir l’air vraiment incompétente si, en assurant le suivi du travail de mes frères et sœurs, il y avait de nombreuses choses que je ne savais pas faire. Afin que les gens ne me méprisent pas, j’ai refusé mon devoir, encore et encore. Le fait que je sois capable de me former pour devenir dirigeante était une exaltation de Dieu pour moi. Dieu espérait que je m’engage sur le chemin de la poursuite de la vérité et que je résolve peu à peu mes propres tempéraments corrompus. Cependant, je n’ai pas été reconnaissante de cette faveur et j’ai constamment essayé de refuser mon devoir afin de sauver la face. C’était là une rébellion contre Dieu. Pendant toutes ces années, j’avais profité de l’abreuvement et de la nourriture de tant des paroles de Dieu, mais lorsque le travail de l’Église requérait que je le fasse, je n’ai pas réfléchi à la manière d’assumer mes responsabilités ou de rendre à Dieu Sa grâce. J’étais vraiment trop dépourvue d’humanité ! En réalité, depuis que je suis devenue dirigeante, je me suis peu à peu équipée de certaines vérités dans le domaine du discernement, et je me suis entraînée à me servir de la vérité pour résoudre des problèmes. Comme dirigeante, j’ai vécu de nombreuses choses et j’ai eu de nombreuses opportunités d’obtenir la vérité. Toutes ces choses étaient de vrais gains ! Si je n’exerçais pas comme dirigeante et n’assurais pas le suivi du travail des autres, alors mes propres déficiences ne seraient pas exposées et j’aurais sauvé la face. Cependant, au bout du compte, je n’obtiendrais pas la vérité et mes tempéraments ne changeraient pas. Tout cela ne serait-il pas vain, au final ? À la fin, je ne ferais que perdre ma chance de salut et me ruinerais. C’est une pensée très effrayante. Plus tard, j’ai été capable de faire mon devoir normalement sans être si contrainte par les apparences.

Un jour, je me suis rendue à une Église pour assister à l’une de leurs réunions. Une sœur exprimait des idées claires sur la communication au sujet du travail, et j’ai voulu y contribuer. Cependant, comme j’avais le sentiment que ma sœur avait si bien abordé le sujet sous tous ses angles, je n’ai rien dit. Je me suis dit : « Si je viens ici sans prodiguer de conseils, qu’est-ce que les frères et sœurs vont penser de moi ? Ne vont-ils pas se dire que je suis vraiment inutile et que je manque de toute compétence de travail ? » À cette pensée, je me suis sentie un peu embarrassée, et je me suis dit que mes frères et sœurs avaient certainement vu clair en moi. Alors je n’ai plus voulu assister à leurs réunions. Pendant cette période, je n’ai pas appris de leur travail ni n’en ai assuré le suivi. À l’époque, j’ai ressenti un peu de remords : « Je n’ai pas fait de suivi du travail parce que j’avais peur que les frères et sœurs me méprisent. N’est-ce pas un manquement à mon devoir ? Si je n’assure pas le suivi du travail pendant un long moment, je vais assurément perdre ce devoir, et de nombreuses opportunités d’obtenir la vérité. Je ne peux pas passer mon temps à penser à ce que les autres pensent de moi. Peu importe l’estime que l’on peut me porter, elle ne sert à rien. La clé, c’est ce que Dieu pense de moi et c’est ce qui compte le plus. » Ainsi, j’ai abandonné ma fierté et je me suis mise à assurer le suivi du travail. Plus tard, j’ai élaboré un plan pour moi-même, décrivant les Églises dont je ferais le suivi en une semaine et les aspects du travail qui en feraient l’objet. Au début, j’étais très nerveuse. J’avais peur d’être incapable de bien m’exprimer et que les frères et sœurs me méprisent. Chaque fois que cela se produisait, je me calmais et je priais Dieu, Lui demandant de ne pas me laisser être contrainte par la réputation. Lorsque j’ai corrigé mon état d’esprit, j’ai été capable d’apaiser mon cœur et de faire le suivi du travail normalement. De plus, à travers le suivi du travail, j’ai découvert que les frères et sœurs avaient tous certaines forces, grâce auxquelles j’ai été capable de compenser mes faiblesses. Parfois, si je rencontrais un problème que je ne pouvais pas tirer au clair pendant le suivi du travail, je leur en parlais directement. « Je ne peux toujours pas tirer au clair ce problème, alors je chercherai plus tard. » En pratiquant de la sorte, mon cœur a été très apaisé. Le fait que j’aie gagné cette légère compréhension et atteint ce petit changement est un résultat obtenu grâce aux paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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