45. Ce que j’ai gagné en faisant l’expérience de la persécution et des tribulations
En juin 2022, notre Église était confrontée à des arrestations massives par le PCC. Quand j’ai découvert que des frères et sœurs autour de moi se faisaient arrêter les uns après les autres, je me suis sentie extrêmement triste. Dans le même temps, je m’inquiétais aussi pour ma propre sécurité, en me disant : « J’ai été en contact avec plusieurs des frères et sœurs qui se sont fait arrêter. J’ai même fait des devoirs avec certains d’entre eux et partagé le même véhicule qu’eux. Si la police vérifie les images de vidéosurveillance, alors je n’ai aucune chance d’éviter d’être impliquée. J’ai un lupus et mes pieds sont enflés. Si je me faisais arrêter et torturer par la police, il n’y aurait aucune chance que mon corps le supporte. En plus, en prison, je ne pourrais pas bien manger ni bien dormir. De toute façon, ma santé est déjà si mauvaise que même si la police ne me battait pas à mort, je mourrais de maladie en prison. Si je meurs, alors je perdrai ma chance de salut. » Quand j’ai pensé à ça, je me suis sentie très effrayée dans mon cœur. Un jour, je suis allé envoyer une lettre à une dirigeante, Sœur Zhao Yan. Elle m’a dit que, quand elle était sortie, elle avait remarqué que quelqu’un avait l’air de la suivre. Plus tard, elle a fait des détours à plusieurs endroits, et elle ne rentrait chez elle que quand elle voyait qu’elle avait semé cette personne. Quand j’ai entendu ça, je suis devenue un peu nerveuse. Je me suis dit : « Je dois lui livrer des lettres deux ou trois fois par jour. Si elle fait l’objet d’une filature, est-ce que je serai impliquée ? » Je voulais me cacher et ne plus livrer de lettres. Cependant, j’ai alors pensé que, comme l’environnement était si défavorable, les dirigeants ne pouvaient pas faire leur travail en personne. De nombreuses tâches devaient être effectuées par courrier. Si les lettres ne pouvaient pas être livrées aux dirigeants à temps, le travail serait retardé. J’y ai longuement réfléchi et j’ai décidé que je devais simplement prendre mon courage à deux mains et continuer à faire ce devoir. En plus d’envoyer et de recevoir des lettres, j’abreuvais également les nouveaux venus. À un moment donné, une sœur qui avait été arrêtée s’est rendue dans un lieu de réunion pour les nouveaux venus. Comme on ne pouvait pas trouver de famille hôtesse appropriée et que les réunions de nouveaux venus ne pouvaient pas être interrompues, après avoir évalué la situation dans son ensemble, on a décidé que ce lieu de réunion pouvait encore être utilisé si on gardait un œil sur la situation. On a continué à se réunir là-bas. Cependant, je craignais que si la police découvrait ce lieu de réunion, elle puisse venir nous arrêter à tout moment. Quand on se réunissait, je n’arrivais pas à calmer mon cœur. À l’époque, certains nouveaux venus étaient retenus par leur travail et d’autres se faisaient persécuter par leur famille. Je ne réfléchissais pas à la manière d’échanger pour résoudre l’état des nouveaux venus. Quand j’allais aux réunions, je me contentais de le faire machinalement. Peu à peu, ils ont cessé de se réunir régulièrement. Plus tard, j’ai pris conscience que mon propre état n’était pas correct, et j’ai cherché la vérité pour résoudre mes propres problèmes.
Pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quand Je commence officiellement Mon œuvre, tous les gens se déplacent comme Je Me déplace, de sorte que les gens à travers l’univers s’affairent en étant en phase avec Moi, l’univers entier est dans un état de “joyeuse effervescence”, et l’homme est stimulé par Moi. En conséquence, le grand dragon rouge lui-même est fouetté dans un état de frénésie et de confusion par Moi et il sert Mon œuvre et, bien qu’il soit réticent, il est incapable de suivre ses propres désirs, n’ayant aucun autre choix que de “se soumettre à Mes orchestrations”. Dans tous Mes plans, le grand dragon rouge est Mon faire-valoir, Mon ennemi et aussi Mon serviteur ; en tant que tel, Je n’ai jamais relâché Mes “exigences” pour lui. Par conséquent, la dernière étape de l’œuvre de Mon incarnation est accomplie dans sa maison – ceci est plus propice à ce que le grand dragon rouge Me rende service correctement, ce par quoi Je le conquerrai et finirai Mon plan. Pendant que J’œuvre, tous les anges s’engagent dans la bataille décisive avec Moi et se résolvent à satisfaire Mes intentions dans la dernière étape, afin que les gens sur la terre capitulent devant Moi comme les anges, n’aient aucun désir de s’opposer à Moi et ne fassent rien qui Me trahisse. Telles sont les dynamiques de Mon œuvre partout dans l’univers » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 29). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le grand dragon rouge est un objet de service de l’œuvre de Dieu. Dieu utilise la persécution du grand dragon rouge pour rendre service en révélant toutes sortes de personnes. Il sera révélé qui est l’ivraie et qui est le blé. Les gens qui croient véritablement en Dieu et qui ont une vraie foi en Lui sont capables de persister à faire leur devoir, quel que soit l’environnement auquel ils sont confrontés ou sa dangerosité. Les gens qui ne croient pas véritablement en Dieu sont craintifs et battent en retraite face à l’arrestation et à la persécution. J’ai vu que, confrontée à un environnement dangereux, je ne voulais même pas faire mon devoir par timidité et par peur, et que je voulais constamment me cacher. La seule chose qui m’importait était ma sécurité personnelle. Je ne tenais pas compte du tout le travail de l’Église. Je me montrais même superficielle quand j’abreuvais les nouveaux venus. Mon comportement n’était-il pas une trahison envers Dieu ? Si je continuais comme ça, ne serais-je pas de l’ivraie, bonne à être éliminée ?
J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Peu importe à quel point Satan est “puissant”, peu importe à quel point il est audacieux et ambitieux, peu importe à quel point son habileté à infliger des dommages est grande, peu importe l’ampleur de ses techniques pour corrompre et séduire l’homme, peu importe l’habileté de ses ruses et de ses intrigues pour intimider l’homme, peu importe la flexibilité de la forme sous laquelle il existe, il n’a jamais été capable de créer une seule chose vivante, n’a jamais été capable d’établir des lois ou des règles pour l’existence de toutes choses et n’a jamais été capable de régner et de contrôler n’importe quel objet, qu’il soit animé ou inanimé. Dans le cosmos et le firmament, il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit né de lui ou qui existe à cause de lui ; il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit dirigé par lui ou contrôlé par lui. Au contraire, non seulement il doit vivre sous la domination de Dieu, mais il doit de plus se soumettre à tous les ordres et commandements de Dieu. Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que toutes les choses et tous les événements sont entre les mains de Dieu. Aussi envahissant que soit Satan, il n’ose pas agir délibérément sans la permission de Dieu. J’ai pensé à l’expérience de Job. Quand Satan a fait un pari avec Dieu, Dieu n’a pas permis à Satan de prendre la vie de Job, alors Satan n’a pas osé agir de cette manière. Il agit dans le cadre permis par Dieu et n’ose pas dépasser ça, pas même d’un cheveu. J’ai vu que je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu. J’avais constamment le sentiment que je ne me ferais pas arrêter si je me cachais chez moi, alors que je risquais de l’être si je travaillais à l’extérieur. Quand je devais livrer plusieurs lettres dans la journée ou aller abreuver les nouveaux venus, je ressentais une résistance dans mon cœur. J’avais l’impression qu’en faisant toujours ça, je risquais d’être surveillée par la police puis arrêtée. Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que même si je passais chaque jour sous le regard de toutes sortes de caméras de surveillance, la police ne serait pas en mesure de m’arrêter sans la permission de Dieu. J’ai pensé à l’expérience d’une sœur. La police l’avait stoppée à un poste de contrôle et s’apprêtait à l’arrêter. Il semblait qu’elle n’avait aucun moyen de s’échapper, mais elle était passée juste sous leur nez, sans encombre. J’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais je n’avais pas une réelle compréhension de la toute-puissance, de la souveraineté et de l’autorité de Dieu. Confrontée à un environnement dangereux, je voulais esquiver et me cacher pour me protéger, comme une tortue qui se retire dans sa carapace. J’avais trop peu de foi ! En réfléchissant aux paroles de Dieu, mon état s’est quelque peu amélioré. Plus tard, quand je suis repartie livrer des lettres, je n’avais plus aussi peur. Je voulais juste livrer les lettres le plus vite possible pour que le travail de l’Église ne soit pas retardé. Quand j’avais des pensées craintives en allant abreuver les nouveaux venus, je priais consciemment Dieu, et je Lui demandais de protéger mon cœur pour qu’il se calme. Dans mon cœur, je me concentrais sur le fait de réfléchir aux paroles de Dieu, en les combinant avec les problèmes des nouveaux venus dans mes échanges. Les nouveaux venus ont tous dit qu’ils avaient gagné des choses lors des réunions ; ils ont été en mesure de se réunir régulièrement à nouveau.
Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même. Pourquoi est-ce que je me préoccupais toujours uniquement de ma propre sécurité dès que j’étais confrontée à un environnement dangereux ? J’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans l’environnement de la Chine continentale, est-il possible d’éviter de prendre des risques et de s’assurer qu’il n’arrive rien de mal en faisant son devoir ? Même la personne la plus prudente ne peut pas le garantir. Mais la prudence est nécessaire. Une bonne préparation améliore un peu les choses et peut aider à minimiser les pertes en cas de problème. S’il n’y a pas de préparation du tout, les pertes seront considérables. Voyez-vous clairement la différence entre ces deux situations ? Par conséquent, qu’il s’agisse de réunions ou de l’accomplissement d’un devoir quelconque, il est préférable d’être prudent et il est nécessaire de prendre des mesures préventives. Lorsqu’une personne loyale accomplit son devoir, elle peut réfléchir de manière un peu plus globale et approfondie. Elle cherche à arranger ces choses au mieux de ses capacités pour que, en cas de problème, les pertes soient minimisées. Elle sent qu’elle doit obtenir ce résultat. Une personne qui manque de loyauté ne prend pas ces choses en considération. Elle pense que ces choses n’ont pas d’importance, et ne les considère pas comme sa responsabilité ou son devoir. Lorsque quelque chose tourne mal, elle n’éprouve aucun sentiment de culpabilité. C’est une manifestation du manque de loyauté. Les antéchrists ne font preuve d’aucune loyauté envers Dieu. Lorsqu’on leur confie un travail, ils l’acceptent volontiers et font de belles déclarations, mais lorsque le danger arrive, ce sont eux qui s’enfuient le plus vite ; ils sont les premiers à fuir, les premiers à s’échapper. Cela montre que leur égoïsme et leur côté méprisable sont particulièrement profonds. Ils n’ont aucun sens des responsabilités ni de la loyauté. Face à un problème, ils ne savent que fuir et se cacher, et ne pensent qu’à se protéger, sans jamais penser à leurs responsabilités ou à leurs devoirs. Pour le bien de leur sécurité personnelle, les antéchrists montrent constamment à quel point ils sont égoïstes et méprisables. Ils ne donnent pas la priorité au travail de la maison de Dieu ni à leurs propres devoirs. Ils donnent encore moins la priorité aux intérêts de la maison de Dieu. Ils donnent plutôt la priorité à leur propre sécurité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Les paroles de Dieu exposent à quel point les antéchrists sont particulièrement égoïstes et méprisables. Peu importe à quoi ils sont confrontés, ils ne tiennent compte que de leur intérêt personnel. En particulier, quand ils sont confrontés à un environnement dangereux, dès qu’il y a le moindre soupçon de danger, la première chose dont ils tiennent compte est leur sécurité personnelle. Ils ne se préoccupent pas du tout de savoir si le travail de l’Église subira un quelconque préjudice. J’ai vu que le tempérament que j’avais révélé était le même que celui d’un antéchrist. Cette fois-ci, de nombreux frères et sœurs avaient été arrêtés. La première chose à laquelle j’avais pensé, c’était que j’avais été en contact avec les personnes qui avaient été arrêtées, et qu’il y avait donc un danger potentiel pour ma propre sécurité. Quand les dirigeants avaient pris des dispositions pour que je livre des lettres, j’avais eu peur d’être arrêtée et battue à mort par la police. Je n’aurais alors pas eu de bonne issue ou de bonne destination plus tard. J’avais l’impression de me mettre en danger de mort en faisant ce devoir : il impliquait trop de risques. Alors j’ai voulu refuser ce devoir. Plus tard, même si j’avais paru me soumettre extérieurement, je me forçais à le faire. Dès qu’il y avait le moindre signe de danger, je devenais craintive et effrayée, et je voulais toujours me cacher. J’étais pleinement consciente que l’abreuvement des nouveaux venus faisait partie de mon devoir. Toutefois, à cause de ma nature craintive et effrayée, je ne pouvais pas calmer mon cœur et me réunir avec les nouveaux venus. Ça signifiait que les problèmes des nouveaux venus ne pouvaient pas être résolus, et ils vivaient dans la négativité, réticents à assister aux réunions. À tout bout de champ, je pensais à ma propre sécurité et à la manière de me protéger. Je mettais de côté le travail de l’Église et l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. Je n’avais vraiment pas d’humanité ! J’étais si égoïste et méprisable ! Au fond de mon cœur, je ressentais des remords. J’étais prête à renoncer à mes intérêts personnels et à mener à bien mon devoir, que je me fasse arrêter ou non. Quand j’ai pensé à ça, j’ai eu le cœur bien plus serein.
Plus tard, j’ai entendu un flot constant de nouvelles d’arrestations de frères et sœurs, et mon cœur s’est à nouveau tendu. Un des frères qui avait été arrêté connaissait plusieurs lieux de réunion. Je l’avais même emmené dans un de ces lieux quelques jours auparavant, et je n’étais pas certaine de ne pas avoir été vue et suivie. J’avais le sentiment que je pouvais me faire arrêter à tout moment. Si on m’arrêtait, même si on ne me battait pas à mort, je mourrais de maladie en prison. Je devenais de plus en plus effrayée en y pensant, et je voulais me cacher à nouveau. Mais alors j’ai eu une autre pensée : « Si je pars, qu’est-ce qui arrivera au travail ici ? Je ne peux pas vivre de manière égoïste et méprisable comme un antéchrist. Je ne peux pas ignorer le travail de l’Église pour me protéger. » Même si je faisais mon devoir à l’extérieur, j’étais encore craintive et effrayée dans mon cœur. Une fois, pendant ma dévotion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « En Chine continentale, tous les membres du peuple élu de Dieu ont fait l’expérience de la répression et des arrestations du grand dragon rouge, et ils ont également fait l’expérience de certaines tentations. Peu importe le nombre de fois où ils ont été faibles et ont échoué, tous ceux qui sont capables de poursuivre la vérité ont peu à peu gagné en stature et ont eu une entrée dans la vie. S’ils rencontrent à nouveau les environnements et les tentations dont ils ont fait l’expérience dans le passé, ils auront une certaine foi. Si leur expérience les amène un jour au stade où ils n’ont pas peur de la mort et peuvent voir clairement que la vie et la mort des gens se trouvent effectivement entre les mains de Dieu et sont orchestrées et arrangées par Dieu, cela ne signifie-t-il pas que leur foi est devenue plus grande ? Exactement comme à l’ère de l’Ancien Testament : pourquoi les lions n’ont-ils pas mordu Daniel quand celui-ci a été jeté dans la fosse aux lions ? Dieu n’a pas permis que les lions mordent Daniel parce que celui-ci avait la foi. Alors, que pensait Daniel, dans son cœur ? Il ne se plaignait pas de Dieu. Dans son cœur, il se disait : “Dieu m’a jeté dans la fosse aux lions. Les lions comme moi-même sommes des créations. Si Dieu leur permet de me manger, alors le moment est venu pour moi de mourir. Si Dieu ne le permet pas, les lions ne me mangeront pas. Cela prouve que je dois continuer à vivre entre les mains de Dieu, que ma vie n’est pas encore terminée et que je ne suis pas censé mourir. Tout cela est déterminé par le Créateur.” Quand Daniel avait été confronté à cette question, tout d’abord, il n’avait pas renié le nom de Dieu. Ensuite, il n’avait eu aucune méfiance à l’égard de ce que Dieu faisait, il n’avait pas porté de jugement à ce sujet, il n’avait pas condamné cela, ou ne s’était pas rebellé contre Dieu, et il avait pu se soumettre aux arrangements de Dieu. Ainsi, Satan avait été vaincu et humilié. Alors, qu’étaient les actes et les manifestations de Daniel ? Il s’agissait d’un témoignage. Ce n’est que lorsque tu auras une telle stature que tu rencontreras de telles épreuves. Disons que, même si Dieu te met dans la fosse aux lions, que tu n’as pas peur, et que les lions n’osent pas te manger, alors cela prouve que tu as une foi véritable et que tu t’es engagé sur le chemin du perfectionnement. La croissance dans la vie est exactement comme cela. Être jeté dans la fosse aux lions est aussi une épreuve, exactement comme lorsque l’immense fortune de Job lui avait été retirée. Quelle avait été la manifestation de Job ? (La soumission.) Pourquoi avait-il été capable de se soumettre ? Parce que Job n’avait eu aucun doute quant à ce que Dieu faisait. Que Dieu lui accorde des récompenses ou qu’Il lui reprenne, cela avait convenu à Job. Même si Dieu lui donnait un jour, pour reprendre le lendemain, Job se soumettait malgré tout. Quelle que soit la façon dont Dieu agissait, cela convenait à Job. Il pouvait laisser Dieu orchestrer à Sa guise, et se soumettre à Lui. Il était compatible avec Dieu. Quelle que soit la façon dont Dieu agissait, même s’Il jouait avec Job, celui-ci pouvait malgré tout se soumettre. […] La vraie foi contient la vraie soumission, et la vraie soumission engendre la vraie foi. Si tu as une foi véritable et que tu peux parvenir à une vraie soumission, quelle épreuve peut te vaincre ? Quel environnement peut te vaincre ? Rien ne peut te vaincre. Même si on te jette dans la fosse aux lions, les lions n’oseront pas te manger. N’est-ce pas une bonne chose ? (Si.) » (L’échange de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que si on croit en Dieu en Chine, un pays athée, on ne peut pas éviter l’arrestation et la persécution. Toutefois, peu importe à quel point l’environnement est dangereux, si on peut risquer sa vie, sans craindre la mort, c’est ça, avoir une foi authentique en Dieu. C’est exactement comme Daniel. Il croyait en la souveraineté de Dieu et avait foi en Dieu. Quand il a été jeté dans la fosse aux lions, il ne s’est pas plaint à Dieu. Qu’il vive ou qu’il meure, il s’en est remis à la miséricorde de l’orchestration de Dieu. Dieu nous a fait faire l’expérience de cette persécution et de ces tribulations afin que notre foi en Lui puisse être perfectionnée. Je devrais être comme Daniel et placer ma vie ou ma mort entre les mains de Dieu. Si Dieu permettait que je sois arrêtée par la police, alors je me soumettrais à Ses arrangements. Si Dieu ne permettait pas que je sois arrêtée, j’étais disposée à bien faire mon devoir.
Plus tard, j’ai entendu une hymne de l’Église qui m’a vraiment émue.
En suivant Christ, jamais je ne reviendrai en arrière, même jusqu’à la mort
1 Satan, le grand dragon rouge, opprime et arrête frénétiquement le peuple élu de Dieu. Ceux qui suivent Christ risquent leur vie pour faire leurs devoirs. Un jour, je pourrais être arrêté et persécuté pour avoir témoigné de Dieu. Dans mon cœur, je comprends clairement que c’est une persécution pour la justice. Peut-être ma vie disparaîtra-t-elle comme un feu d’artifice éphémère. En cette vie, suivre Christ et témoigner de Lui remplit mon cœur de fierté. Même si je ne peux voir le spectacle sans précédent de l’expansion du règne, je n’aurai ni regrets ni plaintes, et j’offrirai mes meilleurs vœux. Même si je ne peux voir le jour où le règne se réalisera, aujourd’hui, pouvoir rendre témoignage pour humilier Satan me suffit.
2 Le Fils de l’homme des derniers jours exprime la vérité, éveillant d’innombrables cœurs. Je vois que les paroles de Dieu sont toutes la vérité, alors je Le suis. Un jour, je pourrais être arrêté et devenir martyr pour avoir prêché l’Évangile, pourtant, d’innombrables saints porteront la flamme de l’Évangile du Règne. Je ne sais combien de temps encore je pourrai marcher sur ce chemin de la prédication de l’Évangile, mais tant que je vivrai, je propagerai les paroles de Dieu et témoignerai de Christ. Je cours seulement pour suivre la volonté de Dieu et accomplir Sa commission. Offrir mon corps et mon cœur pour témoigner de Christ est pour moi un honneur. Aucune persécution ni tribulation ne peut m’écraser ; les flammes ardentes de la fournaise affinent l’or pur. En Chine, la terre du grand dragon rouge, un groupe de vainqueurs émerge.
[…]
– Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux
J’écoutais ce chant en boucle. J’étais inspirée, mais aussi honteuse. Mes frères et sœurs étaient prêts à sacrifier leur vie pour prêcher l’Évangile et témoigner de Dieu. Même s’ils finissaient en martyrs, ils resteraient fermes dans leur témoignage. À l’inverse, je ne faisais face qu’à des menaces potentielles pour ma sécurité, rien qui impliquait de sacrifier ma vie. Mais malgré ça, j’avais tellement peur que je ne voulais plus faire mes devoirs. Je n’étais rien comparée à ces frères et sœurs. Je me souciais trop de ma propre peau ! J’ai songé aux disciples de l’ère de la Grâce, qui ont souffert de tant de persécutions pour témoigner de l’œuvre du Seigneur Jésus. Cependant, ils n’ont jamais arrêté de prêcher l’Évangile ou de témoigner de Dieu parce qu’ils craignaient la mort. En fin de compte, ils sont devenus des martyrs pour Dieu. Même si leur chair est morte, leur âme n’est pas morte ; ils ont continué à vivre d’une autre manière. Leur témoignage a reçu l’approbation de Dieu, et leur mort a été précieuse et significative. À l’inverse, les personnes craintives, effrayées et qui ne se souciaient que de sauver leur peau se sont transformées en Judas et ont trahi Dieu pour préserver leur propre vie. Même si elles ont continué à vivre pendant un temps, en fin de compte, leur esprit, leur âme et leur corps ont été détruits pour l’éternité. Après avoir compris ça, je n’étais plus craintive et contrainte par la mort. Si j’étais vraiment arrêtée un jour, ce serait un témoignage que je devrais rendre. Je préférerais mourir plutôt que de devenir un Judas et de trahir Dieu. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Peu importe ce que Dieu te demande, il suffit que tu essaies de l’accomplir de toute ta force, et J’espère que tu seras capable de t’acquitter de ta loyauté envers Dieu face à Lui en ces derniers jours. Aussi longtemps que tu peux voir le sourire satisfait de Dieu alors qu’Il siège sur Son trône, même si c’est au moment convenu pour ta mort, tu devrais pouvoir rire et sourire quand tu fermeras les yeux » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitre 41). Peu importe l’environnement auquel je suis confrontée, je suis un être créé et je dois bien faire mon devoir. Je dois suivre Dieu et bien faire mon devoir, même si je dois donner ma vie pour ça. Plus tard, j’ai fait mon devoir normalement. J’ai rapidement informé les familles hôtesses qui avaient reçu le frère qui avait été arrêté, afin qu’elles puissent déménager. Aucun autre frère ou sœur n’a été impliqué à cause de ça. Quand certains frères et sœurs étaient dans un état négatif parce qu’ils avaient peur d’être arrêtés, j’allais les chercher et j’échangeais avec eux. À mesure que de plus en plus de personnes acceptaient l’œuvre de Dieu des derniers jours, les dirigeants m’ont demandé d’abreuver ces nouveaux venus. J’ai activement coopéré.
Grâce à cette expérience, j’ai acquis une certaine compréhension de l’autorité de Dieu et de ma propre nature satanique égoïste et méprisable. Du fond du cœur, je rends grâce à Dieu Tout-Puissant !