48. Ma personnalité introvertie ne me rend plus négative
J’ai été introvertie depuis ma jeunesse, et je ne pouvais même pas reconnaître tous mes camarades de classe à l’école. Je n’avais pas beaucoup d’amis et je ne voulais pas beaucoup fréquenter les autres, car j’avais le sentiment qu’il n’y avait rien à dire. Peu à peu, j’ai commencé à avoir très peur de communiquer avec des étrangers, et quand il y avait beaucoup de monde, je devenais très nerveuse et encore plus réticente à parler, car j’avais peur de me ridiculiser devant les autres si je disais quelque chose d’inapproprié.
Quand j’étais au lycée, ma famille et moi, on a accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Plus tard, j’ai pratiqué le design graphique dans l’Église, un devoir qui consistait principalement à rester assis devant un ordinateur. Tout au plus, je parlais de mon propre état pendant les réunions, mais je n’avais pas besoin d’interagir beaucoup avec les autres, et donc je n’étais pas trop contrainte par ma personnalité introvertie. En 2022, j’ai pris en charge le devoir d’abreuvement. Au début, on s’est réunies avec les nouveaux venus, Sœur Jiayin et moi. Jiayin n’était pas du tout timide. Au contraire, elle était douée pour discuter avec les nouveaux venus, et en discutant, elle était capable de comprendre leurs états et leurs problèmes, puis elle trouvait les passages pertinents des paroles de Dieu pour échanger avec eux. Les nouveaux venus l’appréciaient beaucoup et étaient disposés à communiquer avec elle. Chaque fois que je voyais ça, j’étais vraiment envieuse. J’aurais aimé être aussi extravertie qu’elle et parler aux gens aussi facilement. Pour moi, c’était une chose très difficile, et je me demandais comment ma sœur pouvait le faire si facilement. Je les regardais discuter depuis le banc de touche, et j’avais toujours l’impression de ne pas être à ma place avec eux, et ça me contrariait. Parfois, Jiayin me demandait de parler. Je pouvais échanger un peu sur les questions des nouveaux venus, mais dès que je parlais, je bégayais et je me répétais sans cesse. Je n’arrivais jamais vraiment bien à exprimer ce que je voulais dire. J’avais l’impression d’être d’un calibre si médiocre que je ne pouvais même pas parler correctement, et quand ma sœur me confiait des nouveaux venus, je n’étais jamais sûre de ce que j’étais censée leur dire. Rien que l’idée de devoir me réunir seule avec les nouveaux venus me rendait nerveuse, car j’avais peur que si je parlais mal, les nouveaux venus ne m’aimeraient pas et ne voudraient plus se réunir. J’avais encore plus peur que mes problèmes de communication m’empêchent de faire mon devoir. Étant donné que l’abreuvement des nouveaux venus et la prédication de l’Évangile exigent de communiquer avec les gens, et que j’étais justement dépourvue de cette compétence, j’avais le sentiment que si je ne pouvais pas abreuver les nouveaux venus, je ne pourrais pas non plus bien faire d’autres devoirs, et ça me faisait me demander : « Si je n’ai aucun devoir à accomplir, comment puis-je être sauvée ? Quel avenir ou quelle destination aurai-je ? » Comme j’avais accepté ce devoir, je devais trouver un moyen de surmonter cette difficulté. Plus tard, j’ai commencé à écouter attentivement la façon dont ma sœur discutait avec les autres, les remarques qu’elle prononçait en guise d’introduction, la façon dont elle parvenait à comprendre les difficultés des nouveaux venus, etc. J’ai mémorisé ces choses et je les ai gardées à l’esprit, afin de savoir quoi dire quand je rencontrerais de nouveaux venus. Mais quand je suis vraiment allée seule à la réunion avec les nouveaux venus, j’étais très nerveuse. Mon esprit ne voulait pas coopérer et j’ai oublié la plupart de ce que j’avais mémorisé. J’ai trouvé un peu de courage et je me suis forcée à parler, en suivant l’exemple de ce que ma sœur avait dit, mais ce que j’ai dit m’a semblé vraiment plat. Même demander quelque chose d’aussi simple que « Comment allez-vous ces derniers temps ? » ne me venait pas aussi naturellement que quand la sœur le disait, et après que j’aie dit quelques mots, il y avait un silence gênant. Je me méprisais en me disant : « Pourquoi suis-je si maladroite avec mes paroles ? Je ne sais même pas bien dire quelques paroles de base ! » Je voulais vraiment changer ma personnalité introvertie, car j’avais le sentiment que ce n’était qu’en changeant ma personnalité que je pourrais être plus apte à faire le devoir d’abreuvement, et que seulement alors mon avenir et ma destination seraient assurés. Je me suis dit que je n’avais peut-être pas assez pratiqué, alors à partir de ce moment-là, chaque fois qu’il y avait une réunion, je faisais de mon mieux pour parler davantage avec les nouveaux venus, mais je n’arrivais tout simplement pas à m’en sortir. Puis j’ai pensé à prier Dieu davantage, et que peut-être que si Dieu me guidait, je deviendrais plus extravertie et capable de communiquer. Mais après avoir prié plusieurs fois, je ne pouvais toujours pas m’empêcher de me sentir nerveuse quand je rencontrais des gens, et je me suis progressivement découragée, en me disant : « Pourquoi est-ce que je n’ai pas vu de changement après avoir pratiqué pendant si longtemps ? Je veux mener à bien ce devoir, mais ma personnalité est tout simplement pas bonne pour ça. Pourquoi Dieu ne m’a-t-il pas rendu un peu plus extravertie ? Si je pouvais communiquer comme Jiayin, je serais capable de mener à bien ce devoir, n’est-ce pas ? Si je continue à avoir des difficultés à communiquer, les nouveaux venus vont-ils se dire que je suis vraiment maladroite ? Est-ce qu’ils seront toujours prêts à se réunir avec moi à l’avenir ? Et si je suis renvoyée pour ne pas avoir mené à bien mon devoir ? »
Une fois, une nouvelle venue avait quelques notions, et les dirigeants d’Église m’ont demandé de la soutenir. Quand je suis rentrée chez moi, je me suis dépêchée de trouver des vérités pertinentes. Je les ai passées en revue plusieurs fois et je les ai même mémorisées, mais quand je suis arrivée chez la nouvelle venue, j’étais encore si nerveuse que mon cœur battait la chamade et mes mains transpiraient à force de les serrer si fort. La nouvelle venue a également mentionné d’autres notions, et même si j’avais quelques idées sur la façon de les résoudre, j’étais tellement nerveuse que j’ai eu un trou de mémoire et j’ai oublié quoi dire après seulement quelques phrases. Les réactions de la nouvelle venue étaient très indifférentes. Quand je suis partie, je me suis dit : « Je suis vraiment nulle pour ça ! Je m’étais clairement préparée longtemps à l’avance, mais quand le moment crucial était arrivé, je n’avais tout simplement pas pu m’exprimer clairement. Ce devoir n’est vraiment pas quelque chose que peut faire quelqu’un comme moi, qui n’est pas doué avec les mots. » Plus j’y pensais, plus je devenais négative.
Après un certain temps, les dirigeants ont envoyé une lettre. Elle disait que j’avais une personnalité introvertie, que j’étais incapable de communiquer avec les autres et que je n’avais pas de sens du fardeau dans mon devoir, et donc après évaluation, ils avaient décidé de m’assigner un devoir différent. J’ai ressenti un mélange d’émotions : « Quelqu’un comme moi, qui n’est pas doué avec les mots, ne peut même pas abreuver les nouveaux venus, et encore moins prêcher l’Évangile. Je n’ai pas d’autres talents, alors quel autre devoir je peux faire ? L’œuvre de Dieu est sur le point de se terminer, et je n’ai aucun devoir ; cela ne signifie-t-il pas que je vais être éliminée ? » Plus j’y pensais, plus je devenais malheureuse, et j’étais si négative que j’ai même commencé à me plaindre de Dieu. Je me disais : « J’ai fait de mon mieux pour changer, mais je n’arrive toujours pas à bien communiquer. Pourquoi Dieu m’a-t-il donné une telle personnalité ? Dieu aurait dû me rendre plus extravertie, capable de communiquer avec les autres. Comme ça, je serais capable de mener à bien mon devoir. » Alors que je pensais de cette façon, j’ai soudain eu un peu peur : « Ne suis-je pas en train de me plaindre de Dieu ? » Je n’osais plus penser de cette façon, mais je ne me sentais pas motivée dans mon devoir. À ce moment-là, une nouvelle venue était dans un mauvais état, et je ne voulais pas aller échanger et le résoudre. Je me suis dit que puisque j’allais confier la nouvelle venue à une autre sœur pour qu’elle l’abreuve, je pouvais laisser cette dernière s’occuper de ses problèmes. En me disant ça, je me suis sentie un peu coupable et je me suis rendu compte que ce n’était pas bien. J’ai songé aux paroles de Dieu : « Dieu nous donne la vie, nous devrions donc bien faire notre devoir. Chaque jour que nous vivons, nous devrions bien faire le devoir de ce jour. Nous devrions faire de ce que Dieu nous a confié notre mission principale, faire de l’accomplissement de notre devoir la chose la plus importante dans notre vie, afin de bien accomplir ce devoir. Même si nous ne poursuivons pas la perfection, nous pouvons faire des efforts pour aller vers la vérité et agir en nous basant sur les paroles de Dieu et les vérités-principes, afin de pouvoir satisfaire Dieu, faire honte à Satan et n’avoir aucun regret. Voilà l’attitude que les croyants en Dieu devraient avoir vis-à-vis de leur devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que Dieu regarde l’attitude d’une personne envers son devoir, et si elle est dévouée et fait de son mieux, et que c’est la chose la plus importante. Je pensais que comme j’étais introvertie et que je ne pouvais pas bien communiquer, je ne me consacrais pas à mon devoir, et je ne voulais pas faire d’efforts pour chercher la vérité afin de résoudre les problèmes de la nouvelle venue. Je ne tenais absolument pas compte de la vie de la nouvelle venue. Avec cette attitude, je n’avais aucun sens des responsabilités, alors comment Dieu pouvait-il m’approuver ? Même si j’avais été réaffectée à un nouveau devoir, certaines tâches devaient encore être accomplies pendant la période de transition. Je ne pouvais pas faire les choses à moitié. Il fallait que je résolve rapidement les problèmes de la nouvelle venue et que je reste ferme jusqu’à mon affectation finale. Plus tard, j’ai cherché des moyens de résoudre les problèmes de la nouvelle venue, et à ma grande surprise, j’ai trouvé un article de témoignage d’expérience très utile qui traitait exactement des problèmes de la nouvelle venue. J’ai ensuite échangé sur les expériences de l’auteur de l’article avec elle, et même si je n’étais pas très fluide dans mon élocution, ses problèmes ont finalement été résolus.
Plus tard, les dirigeants ont vu que j’avais écrit quelques articles de témoignage d’expérience et m’ont confié des devoirs textuels. Trois mois plus tard, les dirigeants m’ont demandé de partager avec quelques frères et sœurs les principes de rédaction de sermons. Quand j’ai pensé à ma personnalité et à mon incapacité à communiquer, et encore moins à communiquer des principes, je me suis demandé comment j’allais bien pouvoir échanger clairement sur ces choses avec d’autres. Alors j’ai dit sèchement : « Vous me poussez à faire quelque chose que je ne peux pas faire ! Je pourrais entraver les progrès des autres ! » Peu importe comment les dirigeants échangeaient avec moi, je me sentais incapable et réfractaire. Après le départ des dirigeants, je me suis calmée et j’ai ressenti un peu de regret et de culpabilité. Je me suis rendu compte que les devoirs qui m’étaient assignés faisaient tous partie de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et que rejeter mon devoir de cette manière n’était pas conforme à l’intention de Dieu. Après ça, j’ai accepté d’assumer ce devoir. Toutefois, j’étais toujours contrainte par ma personnalité introvertie et je me sentais abattue dans tout ce que je faisais. Je me disais : « De toute façon, je ne peux pas réussir dans ma poursuite, alors je me contenterai d’être une exécutante. C’est suffisant. » Même si j’étais consciente que cet état d’esprit était incorrect, je ne savais pas comment le changer.
Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu, qui m’a vraiment aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains problèmes ne peuvent pas être résolus par les gens. Par exemple, tu deviens peut-être souvent nerveux lorsque tu parles aux autres ; lorsque tu es confronté à des situations, il se peut que tu aies tes propres idées et points de vue mais que tu ne puisses pas les formuler clairement. Tu te sens particulièrement nerveux lorsque beaucoup de gens sont présents, tu parles de manière incohérente et ta bouche tremble. Certains d’entre vous bégayent même ; quant à d’autres, si des membres du sexe opposé sont présents, vous êtes encore moins à même de vous exprimer, ne sachant tout simplement pas quoi dire ou faire. Une situation de ce genre est-elle facile à surmonter ? (Non.) À court terme en tout cas, il n’est pas facile pour toi de surmonter ce problème parce qu’il fait partie de ta condition innée. […] si tu peux surmonter cette lacune, ce défaut, à court terme, alors fais-le. S'il est difficile à surmonter, alors ne t'en préoccupe pas, ne lutte pas contre lui et ne te lance pas de défi. Bien sûr, si tu ne peux pas le surmonter, il ne faut pas être négatif. Même si tu ne parviens jamais à le surmonter de ton vivant, Dieu ne te condamnera pas, car ce n'est pas ton tempérament corrompu. Ton trac, ta nervosité et ta peur, ces manifestations ne reflètent pas ton tempérament corrompu ; qu’elles soient innées ou causées par l’environnement plus tard dans la vie, elles sont tout au plus une lacune, un défaut de ton humanité. Si tu ne peux pas les changer sur le long terme, ou même le long de toute une vie, ne t’appesantis pas sur elles, ne les laisse pas te contraindre, et tu ne devrais pas non plus devenir négatif à cause d’elles, car elles ne sont pas ton tempérament corrompu ; il est inutile de tenter de les changer ou de lutter contre elles. Si tu ne peux pas les changer, alors accepte-les, laisse-les exister, et traite-les convenablement, parce que tu peux coexister avec cette lacune, ce défaut ; le fait que tu l’aies n’affecte pas le fait que tu suives Dieu et que tu fasses tes devoirs. Du moment que tu acceptes la vérité et que tu fais tes devoirs au mieux de tes capacités, tu peux tout de même être sauvé, cela n’affecte pas ton acceptation de la vérité et n’affecte pas ton salut. De fait, tu ne devrais pas être souvent contraint par une lacune ou un défaut donné dans ton humanité, et tu ne devrais pas non plus souvent te décourager ou être négatif, ou même abandonner ton devoir et la poursuite de la vérité, manquant la chance d’être sauvé, pour la même raison. Cela n’en vaut absolument pas la peine ; c’est ce que ferait une personne stupide et ignorante » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu étaient comme une pluie opportune qui nourrissait mon cœur sec. Elles m’ont apporté de l’espoir et m’ont donné la motivation dont j’avais besoin pour poursuivre la vérité. J’ai compris que le problème que je n’avais jamais pu surmonter était lié à mes traits humains innés. C’étaient des choses avec lesquelles j’étais née, des choses que Dieu avait ordonnées, et même si les gens ont des défauts, Dieu ne les condamne pas pour ça car ce ne sont pas des tempéraments corrompus. J’ai pensé au fait que j’avais toujours eu peur des relations sociales en raison de ma personnalité introvertie. Je devenais nerveuse et je parlais de manière incohérente en présence d’étrangers ou dans des situations où il y avait beaucoup de monde, et je me trouvais maladroite dans ce que je disais et incapable de communiquer avec les autres. Je pensais que les personnes introverties ne pouvaient jamais faire leurs devoirs aussi efficacement que les personnes extraverties, alors j’essayais constamment de changer ma personnalité introvertie. Je croyais que si je changeais ma personnalité, je pourrais mener à bien mes devoirs et avoir un espoir de salut. Dans ce but, j’avais essayé d’apprendre à parler comme les autres et j’avais même prié Dieu de me rendre un peu plus extravertie. Quand toutes mes tentatives pour changer avaient échoué, j’en avais conclu que je n’étais pas faite pour ce devoir. Je m’étais complue dans des émotions négatives d’abattement et j’étais devenue de plus en plus négative. Après avoir fait des devoirs textuels, les dirigeants m’avaient demandé d’échanger sur les principes avec les frères et sœurs, mais j’avais résisté et je n’avais pas voulu l’accepter, car j’avais le sentiment qu’avec ma personnalité, je ne pourrais jamais bien échanger. Je me contentais simplement d’être une exécutante, en faisant ce que je pouvais. Comme je ne comprenais pas la vérité, je ne pouvais pas gérer correctement mes défauts et mes lacunes. Je me complaisais dans des émotions négatives d’abattement et je portais des jugements sur moi-même. J’étais très reconnaissante de la façon dont les paroles de Dieu m’aidaient juste à temps. Elles m’ont fait comprendre que le fait d’être introverti n’est pas un tempérament corrompu, mais un défaut de l’humanité d’une personne. C’est un trait humain inné, et Dieu n’exigeait pas que je le change, seulement que j’apprenne à vivre avec. Par conséquent, je ne devrais pas lutter contre ce trait ou être liée par lui. Même avec ce défaut, du moment que je poursuis la vérité et change mon tempérament corrompu, je peux encore être sauvé. J’ai été vraiment stupide d’abandonner la poursuite de la vérité juste parce que j’avais un défaut !
Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu qui a corrigé mon point de vue erroné, en me faisant comprendre que la personnalité d’une personne n’a rien à voir avec son salut. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels que soient tes problèmes, tes imperfections ou tes défauts, rien de tout cela ne pose problème aux yeux de Dieu. Dieu examine uniquement la manière dont tu cherches la vérité, pratiques la vérité, agis conformément aux vérités-principes et suis la voie de Dieu dans les conditions inhérentes à l’humanité normale, voilà ce que Dieu examine. Par conséquent, dans les domaines qui concernent les vérités-principes, ne laisse pas des conditions fondamentales, comme le calibre, l’instinct, la personnalité, les habitudes et les modes de vie de l’humanité normale, te restreindre. Bien entendu, ne consacre pas non plus ton énergie et ton temps à essayer de surmonter ou de changer ces conditions fondamentales. […] C’est quelque chose dont chaque être humain créé est doté à la naissance. Cela n’a rien à voir avec des tempéraments corrompus ou l’essence de l’humanité d’une personne ; c’est simplement un état d’être que les gens peuvent voir de l’extérieur, et une manière dont un individu aborde les personnes, les événements et les choses. Certaines personnes sont douées pour s’exprimer, tandis que d’autres non ; certaines aiment décrire les choses, tandis que d’autres non ; certaines aiment garder leurs pensées pour elles, tandis que d’autres n’aiment pas garder leurs pensées en elles, mais veulent les exprimer à haute voix pour que tout le monde puisse les entendre, et ce n’est qu’alors qu’elles se sentent heureuses. Ce sont là les différentes manières dont les gens gèrent la vie, ainsi que les personnes, les événements et les choses ; ce sont les personnalités des gens. Ta personnalité est quelque chose d’inné. Si tu as échoué à la changer même après de nombreuses tentatives, alors laisse-Moi te dire, tu peux faire une pause maintenant ; pas la peine de te fatiguer autant. Elle ne peut pas être changée, alors n’essaie pas de la changer. Quelle qu’ait été ta personnalité d’origine, elle reste ta personnalité. N’essaie pas de la changer pour atteindre le salut. Il s’agit là d’une idée fallacieuse. Quelle que soit ta personnalité, il s’agit là d’un fait objectif, et tu ne peux pas la changer. Quant aux raisons objectives de cette situation, le résultat que Dieu veut obtenir dans Son œuvre n’a rien à voir avec ta personnalité. Que tu puisses ou non atteindre le salut est également sans rapport avec ta personnalité. De plus, que tu sois ou non une personne qui pratique la vérité et qui possède la vérité-réalité n’a rien à voir avec ta personnalité. Par conséquent, n’essaie pas de changer ta personnalité parce que tu fais certains devoirs ou que tu sers en tant que superviseur chargé d’une certaine tâche, c’est là une idée erronée. Que dois-tu faire, alors ? Quelle que soit ta personnalité ou ta condition innée, tu dois adhérer aux vérités-principes et les pratiquer. En définitive, Dieu n’évalue pas si tu suis Sa voie ou si tu peux atteindre le salut en Se basant sur ta personnalité ou sur le calibre, les compétences, les capacités, les dons ou les talents intrinsèques que tu possèdes. Et bien entendu, Il n’examine pas non plus dans quelle mesure tu as restreint tes instincts et besoins corporels. Au contraire, Dieu examine si, quand tu Le suis et quand tu fais tes devoirs, tu pratiques Ses paroles et en fais l’expérience, si tu as la volonté et la détermination de poursuivre la vérité, et au bout du compte, si tu es parvenu à pratiquer la vérité et à suivre la voie de Dieu. Voilà ce que Dieu examine » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu a parlé si clairement. Le salut d’une personne n’a rien à voir avec sa personnalité. Dieu ne juge pas si quelqu’un peut être sauvé en se fondant sur sa personnalité intrinsèque, ou sur son calibre, ses capacités ou ses talents, mais plutôt sur le fait qu’il puisse ou non pratiquer la vérité et suivre la voie de Dieu. J’avais fait mon devoir avec un point de vue erroné. J’ai toujours pensé qu’en tant que personne chargée de l’abreuvement, je ne pouvais pas bien mener à bien mon devoir si je ne pouvais pas communiquer avec les autres, et que je ne pourrais assurément pas être sauvée à l’avenir. Je pensais que ce n’était qu’en changeant ma personnalité et mes défauts que je pourrais mener à bien mon devoir et être sauvée à l’avenir. J’avais donc continué à essayer de changer ma personnalité, mais en fin de compte, je n’avais pas pu la changer et j’étais simplement devenue négative. Je m’étais même plainte à Dieu du fait qu’il ne m’avait pas donné une personnalité extravertie. Je persistais à m’efforcer de changer de personnalité, mais c’était une erreur, car les changements de personnalité ne sont que des changements superficiels. Même si je changeais mes défauts, que je devenais extravertie et capable de communiquer avec les autres, si je ne résolvais pas mon tempérament corrompu, si je faisais toujours mon devoir à moitié sans donner le meilleur de moi-même, tant physiquement que dans mon cœur, si je ne cherchais pas la vérité quand je faisais face à des défis, et si je me disputais même avec Dieu ou que je me plaignais de Lui, alors Dieu ne m’approuverait pas, et à la fin, je serais éliminée.
Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu : « Les attributs innés avec lesquels les gens naissent et les instincts de leur chair ne sont pas les cibles de l’œuvre de Dieu, et que Son œuvre cible les tempéraments corrompus des gens, ainsi que les choses en eux qui se rebellent contre Dieu et qui sont incompatibles avec Lui. Si les gens imaginent que l’œuvre de Dieu vise à changer leur calibre, leurs instincts, et même leur personnalité, leurs habitudes ou leurs modes de vie, et ainsi de suite, alors chaque aspect de leur pratique dans la vie quotidienne sera influencé et dominé par leurs propres notions et leur imagination, et il y aura inévitablement de nombreuses parties déformées ou des choses extrêmes. Ces parties déformées et ces choses extrêmes ne sont pas conformes aux vérités-principes et amèneront les gens à dévier de la conscience et de la raison de l’humanité normale, et à se détacher de la trajectoire de l’humanité normale. Disons, par exemple, que dans tes notions et ton imagination, tu crois que Dieu veut changer le calibre des gens, leurs capacités, et même leurs instincts ; si tu penses que ce sont les choses que Dieu veut changer, quel genre de poursuites auras-tu ? Tu auras des poursuites déformées et tenaces : tu voudras poursuivre un calibre supérieur et tu te concentreras sur l’apprentissage de diverses compétences et la maîtrise de divers types de connaissances afin de parvenir à acquérir un calibre supérieur, des capacités supérieures, une perspicacité et une culture de soi supérieures, et même certaines capacités qui sont supérieures à celles des gens ordinaires. De cette manière, tu prêteras attention aux capacités et aux talents extérieurs. Quelles sont donc les conséquences de telles poursuites sur les gens ? Non seulement ils ne parviendront pas à s’engager sur le chemin de la poursuite de la vérité, mais ils prendront au contraire le chemin des pharisiens. Ils rivaliseront les uns avec les autres pour voir qui a un calibre supérieur, qui a des dons supérieurs, qui a une connaissance supérieure, qui a les plus grandes capacités, qui a le plus de points forts, qui a le plus de prestige parmi les gens et qui est admiré et estimé par les autres. De cette manière, non seulement ils seront incapables de pratiquer la vérité et d’agir selon les vérités-principes, mais ils s’engageront au contraire sur un chemin qui les éloigne de la vérité » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, j’ai réfléchi et médité. L’œuvre de Dieu des derniers jours consiste à œuvrer les vérités-principes en nous, et à purifier et changer nos tempéraments corrompus, ainsi que toutes les choses en nous qui sont rebelles à Dieu et Lui résistent, et non à changer des choses telles que nos calibres, nos instincts et nos personnalités intrinsèques. Je ne comprenais pas l’œuvre de Dieu et je vivais avec une perspective erronée. Je n’arrêtais pas de demander à Dieu de me rendre extravertie, éloquente et de bon calibre, mais c’était contraire aux exigences de Dieu. J’ai pensé à Paul. En apparence, il était évident qu’il avait de grands dons, qu’il était éloquent et qu’il avait gagné beaucoup de gens en prêchant l’Évangile, mais il n’a jamais fait d’efforts en ce qui concerne la vérité et ne s’est jamais concentré sur l’entrée dans la vie, et son tempérament corrompu n’a jamais changé. Il s’est également toujours mis en avant en raison de tout le travail qu’il avait accompli, et au final, il a prononcé des paroles extrêmement arrogantes telles que « Pour moi, vivre, c’est Christ ». Ça a offensé le tempérament de Dieu et L’a conduit à le punir. Je connaissais aussi quelqu’un qui était très extraverti et éloquent, mais il ne se concentrait que sur le fait de s’équiper de formules et de doctrines, et il ne pratiquait jamais la vérité et n’a jamais appris à se connaître par la réflexion, et en fin de compte, il a été révélé comme étant un incrédule et a été éliminé. J’ai vu que ne pas poursuivre la vérité et ne pas se concentrer sur le changement de son tempérament dans sa foi est vraiment dangereux, et qu’en fin de compte, ça peut conduire à emprunter le mauvais chemin et à être éliminé par Dieu.
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelles que soient la perfection ou la noblesse de ton humanité, que tu aies peut-être moins de failles et d’imperfections que les autres, ou que tu possèdes davantage de points forts que les autres, cela ne signifie pas que tu comprennes la vérité, et cela ne peut pas non plus remplacer ta poursuite de la vérité. À l’inverse, si tu poursuis la vérité, si tu comprends une grande partie de la vérité, et si tu en as une compréhension suffisamment profonde et concrète, cela compensera de nombreuses imperfections et de nombreux problèmes dans ton humanité. Par exemple, disons que tu es craintif et introverti, que tu bégaies et que tu n’es pas très instruit, autrement dit, que tu as des tas d’imperfections et de défauts, mais que tu as une expérience concrète et que, même si tu bégaies quand tu parles, tu peux quand même échanger clairement sur la vérité, et que cet échange édifie tous ceux qui l’entendent, que cela résout les problèmes, permet aux gens de sortir de la négativité et dissipe leurs récriminations et incompréhensions au sujet de Dieu. Tu vois, même si tu parles en bégayant, tes paroles peuvent quand même résoudre les problèmes. Comme ces paroles sont importantes ! Quand des laïques les entendent, ils disent que tu es fruste, que tu ne respectes pas les règles de grammaire quand tu parles et que, parfois, les mots que tu utilises ne sont pas non plus réellement appropriés. Il est possible que tu utilises une langue régionale, ou le langage de tous les jours, et que tes paroles n’aient pas la classe et le style de celles des gens hautement instruits qui parlent avec beaucoup d’éloquence. Cependant, ton échange contient la vérité-réalité, il peut résoudre les difficultés des gens, et quand les gens l’entendent, tous les nuages sombres au-dessus d’eux disparaissent, et tous leurs problèmes se trouvent résolus. Qu’en penses-tu ? N’est-il pas important de comprendre la vérité ? (Si.) » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique clair. Ce sur quoi je devais me concentrer, c’était la poursuite de la vérité. Même si j’avais quelques défauts dans ma personnalité, du moment que je comprenais la vérité, je pouvais compenser certains de ces problèmes. En y repensant, depuis que j’avais assumé le devoir d’abreuvement, j’avais toujours pensé que j’échouais dans mon devoir à cause de ma personnalité introvertie et de mon incapacité à communiquer avec les nouveaux venus, j’avais donc persisté à essayer de changer les défauts de ma personnalité. Je n’avais jamais fait d’efforts en ce qui concerne la vérité, et tous mes efforts avaient plutôt été consacrés à vaincre mes défauts. C’était en fait une erreur. À l’époque, alors que j’allais soutenir les nouveaux venus, même si j’étais contrainte par ma personnalité et que je ne savais pas quoi dire quand j’étais confrontée aux notions des nouveaux venus, en vérité, le problème principal était que je ne comprenais que partiellement comment aborder leurs notions. En réalité, mon incapacité à mener à bien mon devoir n’était pas entièrement un problème de personnalité, et le problème principal résidait dans le fait que je ne comprenais pas la vérité. À partir de ce moment-là, je devais me concentrer sur le fait de faire des efforts vis-à-vis des vérités-principes, et si je comprenais clairement la vérité, je pourrais enfin parler clairement. Si je devenais parfois nerveuse et que j’oubliais mes mots, je pourrais prier davantage Dieu pour calmer mon cœur, et je pourrais passer plusieurs fois en revue dans mon cœur ce que je voulais dire et parler lentement. Si je n’arrivais toujours pas à expliquer clairement quelque chose, je pourrais ensuite chercher des passages pertinents des paroles de Dieu ou consulter les frères et sœurs. C’était ainsi que je devais pratiquer.
Maintenant, je ne deviens plus négative à cause de ma personnalité introvertie, et quand j’échange avec les autres lors des réunions, je pratique le fait d’apaiser mon cœur et je suis capable de communiquer avec les autres. Je ne suis plus troublée par la question de savoir comment communiquer avec les autres comme je l’étais avant, et je ne me sens plus étouffée par la pression. Je sens vraiment que la vérité peut résoudre toutes les difficultés d’une personne et que ce sont les paroles de Dieu qui m’ont sortie de la négativité. Je ne suis plus liée ou contrainte par les défauts de ma personnalité.