49. Réflexions après avoir été émondée

Par Meng Han, Chine

En 2023, j’ai été élue dirigeante de district. J’avais le sentiment d’avoir une grande responsabilité. J’allais d’une Église à l’autre tous les jours, en abordant de manière proactive les problèmes que je rencontrais. Au bout d’un certain temps, le travail de purge de l’Église a produit quelques résultats, et d’autres tâches ont également commencé à afficher des progrès. Je suis devenue un peu complaisante, en ayant le sentiment d’avoir accompli un peu de travail concret. Plus tard, quand la dirigeante supérieure, sœur Chenxi, a assuré le suivi du travail, elle a fait remarquer que le travail électoral progressait lentement, que l’élection des dirigeants et des diacres n’était pas terminée, ce qui entravait le travail de l’Église, et que le travail d’évangélisation n’avançait pas non plus. Quand j’ai entendu Chenxi dire ça, même si je me sentais un peu embarrassée, ces problèmes étaient bien réels et je ne pouvais pas les nier. J’ai donc commencé à assurer le suivi de ces tâches. Après quelques efforts, le travail électoral et le travail d’évangélisation ont enregistré des progrès, et je me suis dit : « Depuis que Chenxi a fait remarquer ces problèmes, j’ai assuré le suivi du travail, les dirigeants et les diacres ont été proposés et le travail d’évangélisation s’est amélioré par rapport au mois dernier. Cette fois, elle ne mentionnera assurément pas que j’ai de quelconques problèmes. »

Plus tard, quand Chenxi s’est à nouveau enquise de l’avancement du travail relatif aux élections, je lui ai fait part de ce que je savais de la situation, mais à ma surprise, elle a dit : « Depuis que les dirigeants et les diaconesses ont été proposés, leurs CV et leurs évaluations ont-ils été correctement recueillis ? Quand les élections officielles commenceront-elles ? » En entendant Chenxi dire ça, je me suis soudainement sentie anxieuse, en me disant : « Même si j’ai suivi le travail lié aux élections dans chaque Église, je ne sais pas si les CV et les évaluations ont été recueillis en totalité, ou quand l’élection officielle aura lieu. » J’ai rapidement dit : « Il faut encore assurer le suivi là-dessus. » Chenxi a alors demandé : « Dans le cadre de ta responsabilité, beaucoup plus de dirigeants et de diacres sont nécessaires et le travail est entravé. Pourquoi tu n’agis pas plus rapidement à ce sujet ? Il y a aussi le travail d’évangélisation. Certaines Églises n’ont pas eu le moindre résultat depuis longtemps. Sais-tu quel est le problème exactement ? Que fais-tu pour le résoudre ? Les résultats d’évangélisation toute ta région ne sont pas bons en ce moment. » Quand j’ai entendu ça, je me suis sentie en résistance, en me disant : « Après que tu as récemment fait remarquer les écarts dans notre travail, n’a-t-on pas rapidement donné suite à ces choses et ne les a-t-on pas résolues ? On a fait des sacrifices et on n’a pas été paresseux. La mise en œuvre du travail prend aussi du temps, n’est-ce pas ? D’ailleurs, n’y a-t-il pas eu récemment des progrès dans le travail d’évangélisation et celui lié aux élections ? Pourquoi est-ce que tu nous émondes encore ? On dirait que quoi qu’on fasse, ce n’est jamais assez bien pour toi. Est-ce que tu n’es pas en train de nous cibler délibérément et de chercher des fautes à nous reprocher ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais en résistance, et, vexée, j’ai dit : « Il est clair que je n’ai pas de capacités de travail et que mon devoir ne produit pas de bons résultats. Autant me renvoyer ! » En me voyant comme ça, Chenxi a dit que je n’acceptais pas la vérité, et que quand il y avait des problèmes dans le travail, je ne cherchais pas la vérité pour corriger les écarts, mais que je me sentais plutôt en résistance et en opposition. Mais quoi qu’elle dise, je ne voulais plus rien entendre et j’ai juste baissé la tête en me sentant très lésée. Je me suis dit : « J’ai vraiment travaillé dur ces derniers temps. Est-ce que je n’ai pas assuré le suivi de ce travail depuis le début ? N’est-ce pas faire un travail concret ? Tu penses toujours que ce n’est pas assez bien, et tu dis même que je n’accepte pas la vérité, alors si je dois être renvoyée, qu’on en finisse et qu’on me renvoie ! Les exigences du devoir d’un dirigeant sont trop élevées, et je ne peux clairement pas y répondre ! » Après cet incident, je me sentais vraiment contrariée. Alors que je me calmais pour réfléchir sur moi-même, je me suis rendu compte que Chenxi ne me faisait pas remarquer mes problèmes dans le but de me compliquer la vie, ni pour se moquer de moi, mais parce qu’elle pensait au travail de l’Église. Pourquoi ne pouvais-je pas l’accepter ? Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Dieu Tout-Puissant, la sœur a fait remarquer les problèmes dans mon devoir aujourd’hui, et j’ai trouvé ça vraiment difficile à accepter. Je n’arrêtais pas de vouloir répliquer et me justifier, et je n’arrêtais pas de me sentir lésée. Dieu, je T’en prie, éclaire-moi et guide-moi pour que je me comprenne. »

En cherchant, j’ai vu que Dieu expose les comportements des antéchrists qui n’acceptent pas la vérité, et j’ai fait le lien avec moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand un antéchrist est émondé, la première chose qu’il fait est de résister et de rejeter cela au plus profond de lui. Il lutte contre cela. Et pourquoi ? Parce que les antéchrists, du fait de leur nature-essence même, ont de l’aversion pour la vérité et la haïssent, et qu’ils n’acceptent pas du tout la vérité. Naturellement, l’essence et le tempérament d’un antéchrist l’empêchent de reconnaître ses propres erreurs et son propre tempérament corrompu. Sur la base de ces deux faits, l’attitude d’un antéchrist face au fait d’être émondé consiste à rejeter et à défier cet émondage, entièrement et totalement. Un antéchrist déteste cela et y résiste du fond du cœur, et il ne montre pas la moindre trace d’acceptation ou de soumission, et encore moins de réflexion ou de repentir authentiques. Quand un antéchrist est émondé, quelle que soit la personne qui s’en charge, quelle qu’en soit la raison, quelle que soit la mesure de la responsabilité de l’antéchrist dans cette histoire, quelle que soit l’évidence de son erreur, quelle que soit l’étendue de sa malfaisance et quelles que soient les conséquences de cette malfaisance sur le travail de l’Église : l’antéchrist ne considère rien de tout cela. L’antéchrist considère que celui qui l’émonde le singularise ou lui trouve des défauts pour pouvoir le tourmenter. L’antéchrist peut même penser qu’on l’intimide, qu’on l’humilie, qu’on ne le traite pas comme un être humain, et qu’on le rabaisse et le méprise. Une fois qu’un antéchrist a été émondé, il ne se demande jamais ce qu’il a réellement fait de mal, quel tempérament corrompu il a révélé, et s’il a recherché les principes auxquels il devrait se conformer, s’il a agi conformément aux vérités-principes, ou assumé ses responsabilités concernant la question pour laquelle il est émondé. Il n’examine pas et ne réfléchit à rien de tout cela, ni ne pense à ces questions ni ne médite dessus. Au lieu de cela, il aborde l’émondage selon sa propre volonté et avec impétuosité. Chaque fois qu’un antéchrist est émondé, il est plein de colère, de désobéissance et de ressentiment, et il n’écoutera les conseils de personne. Il refuse d’accepter d’être émondé et est incapable de revenir devant Dieu pour se connaître et réfléchir sur lui-même, pour corriger ses actions qui violent les principes, lorsqu’il est superficiel ou qu’il fait n’importe quoi dans son devoir, et qu’il ne profite pas de cette chance pour résoudre son propre tempérament corrompu. Au lieu de cela, il trouve des excuses pour se défendre, pour se justifier, et il dira même des choses pour créer la discorde et provoquer les autres. En somme, quand les antéchrists sont émondés, leurs manifestations spécifiques sont la désobéissance, l’insatisfaction, la résistance et le défi, et certaines récriminations émergent dans leur cœur : “J’ai payé un prix si élevé et j’ai fait tant de travail. Même si je n’ai pas suivi les principes ou cherché la vérité dans certaines choses, je ne l’ai pas fait totalement pour moi ! Même si j’ai causé certains dommages au travail de l’Église, je ne l’ai pas fait délibérément ! Qui ne commet pas d’erreurs ? Vous ne pouvez pas exploiter mes erreurs pour m’émonder continuellement, sans tenir compte de mes faiblesses et sans vous préoccuper de mon humeur ou de mon amour-propre. La maison de Dieu n’a aucun amour pour les gens et c’est si injuste ! De plus, vous m’émondez alors que j’ai commis une si petite erreur. Cela ne signifie-t-il pas que vous me voyez sous un jour défavorable et que vous voulez m’éliminer ?” Quand les antéchrists sont émondés, la première chose qui occupe leurs pensées n’est pas de réfléchir à ce qu’ils ont fait de mal, ou au tempérament corrompu qu’ils ont révélé, mais d’argumenter, de s’expliquer et de se justifier, tout en faisant des conjectures » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut ou aucun espoir de gagner des bénédictions). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que peu importe à quel point les antéchrists interrompent et perturbent le travail de la maison de Dieu, ils ne ressentent aucun sentiment de culpabilité dans leur conscience, et quand ils sont émondés, ils se sentent simplement en résistance et se justifient, en essayant constamment de défendre leur cause, sans accepter ni admettre leurs erreurs. Ils interprètent même l’émondage des frères et sœurs comme si les autres leur trouvaient des défauts ou leur rendaient la vie difficile. C’est dû à la nature des antéchrists : ils ont de l’aversion pour la vérité et la haïssent. En y repensant, quand j’avais été émondée, ce que j’avais révélé n’était-il pas aussi le tempérament de ceux qui ont de l’aversion pour la vérité ? La dirigeante supérieure avait fait remarquer que notre travail lié aux élections progressait lentement et que j’avais été passive et lente dans mes devoirs. Elle avait également fait remarquer que, dans le cadre de nos responsabilités, le travail d’évangélisation dans son ensemble n’avait pas été efficace. C’étaient des faits. Elle avait fait remarquer les problèmes dans notre travail et nous avait guidés pour corriger ces écarts. C’était pour protéger le travail de l’Église. J’aurais dû accepter ça et réfléchir aux problèmes dans mon travail, puis les corriger rapidement. Toutefois, non seulement je n’avais pas réfléchi sur moi-même, mais je vivais également dans un état de complaisance. Je ressentais de la résistance à l’égard de la dirigeante supérieure et je ne l’aimais pas, je me défendais constamment et me justifiais intérieurement, en pensant qu’elle ne faisait remarquer mes problèmes que parce qu’elle ne m’aimait pas et qu’elle ne faisait que mettre délibérément le doigt sur mes défauts. J’avais même pensé que les exigences d’un devoir de direction étaient trop élevées, alors j’étais devenue négative et réfractaire, en disant que je manquais de capacités de travail et qu’il valait mieux me renvoyer pour ne pas avoir mené à bien mon devoir. Ne pas mener à bien mon devoir, faire semblant d’être incompétente et l’abandonner était vraiment dénué de raison ! Ce que j’avais révélé n’était-il pas précisément le tempérament d’un antéchrist consistant à avoir de l’aversion pour la vérité et à la haïr ? J’ai pensé à une antéchrist expulsée de l’Église. Elle avait toujours travaillé conformément à sa propre volonté et, quand des problèmes survenaient qui nuisaient au travail de l’Église, elle n’éprouvait aucun remords et n’acceptait pas non plus l’émondage, la direction ou l’aide des frères et sœurs. Même par la suite, elle ne se corrigeait pas et continuait à se défendre et à vociférer contre eux. Finalement, elle avait été expulsée de l’Église pour ses nombreux actes malfaisants. Si je continuais à refuser d’accepter d’être émondée ou à refuser les conseils des frères et sœurs, causant ainsi de graves dommages au travail de l’Église, alors en fin de compte, je serais également révélée et éliminée par Dieu comme une antéchrist ! En prenant conscience que j’avais moi aussi les comportements d’une antéchrist et le tempérament consistant à avoir de l’aversion pour la vérité, j’ai commencé à avoir peur. J’ai prié Dieu en silence, en Lui demandant de m’empêcher de faire le mal et de Lui résister.

Après avoir prié, je me suis dit : « Que signifie faire un travail concret ? » Dans ma recherche, j’ai lu les paroles de Dieu : « Peu importe ton talent, le niveau de calibre et d’instruction que tu possèdes, le nombre de slogans que tu peux scander, ou le nombre de formules et de doctrines que tu saisis ; que tu sois débordé ou épuisé en fin de journée, quels que soient la distance que tu as parcourue, le nombre d’Églises que tu as visitées, ou les risques que tu prends et les souffrances que tu endures ; rien de tout cela n’a d’importance. Ce qui compte, c’est de savoir si tu accomplis ton travail conformément aux arrangements de travail, si tu mets en œuvre ces arrangements avec précision ; si, tant que tu es dirigeant, tu t’impliques dans chaque travail spécifique dont tu as la responsabilité, et le nombre de problèmes concrets que tu as effectivement résolus ; le nombre d’individus qui est parvenu à comprendre les vérités-principes sous ta direction et grâce à tes conseils, et la mesure dans laquelle le travail de l’Église a progressé et s’est développé. Ce qui compte, c’est de savoir si tu as obtenu ou non ces résultats. Indépendamment du travail spécifique dans lequel tu es engagé, ce qui compte, c’est que tu assures le suivi et l’orientation du travail de manière constante plutôt que de te comporter de façon hautaine et imposante et de donner des ordres. En plus de cela, ce qui compte également, c’est de savoir si tu as une entrée dans la vie lorsque tu fais ton devoir, si tu sais traiter les questions conformément aux principes, si tu possèdes un témoignage de mise en pratique de la vérité, et si tu es capable de gérer et de résoudre les problèmes réels auxquels est confronté le peuple élu de Dieu. Ces éléments, entre autres similaires, sont autant de critères permettant d’évaluer si un dirigeant ou un ouvrier s’est acquitté ou non de ses responsabilités » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (9)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu évalue si un dirigeant ou un ouvrier fait un travail concret non pas en fonction du degré de souffrance ou du nombre de sacrifices qu’une personne semble avoir endurés, mais en fonction du nombre de difficultés et de problèmes qui ont été résolus dans le travail, de l’efficacité du travail et de l’efficience avec laquelle ils font leur devoir. Mais je m’étais toujours fiée à mes propres notions et à mon imagination, en pensant que quelle que soit l’issue, l’efficience ou les progrès, du moment que je ne faisais pas preuve de paresse, que je m’occupais tous les jours et que le travail nécessaire était effectué à temps, alors je faisais un travail concret. Alors, quand la dirigeante supérieure m’avait fait remarquer que je ne faisais pas de travail concret, je m’étais sentie lésée, je n’avais pas été disposée à l’accepter et j’avais voulu me défendre. En réfléchissant sur moi-même à la lumière des paroles de Dieu, j’ai vu que même si j’étais occupée tous les jours, je ne cherchais pas les vérités-principes pour résoudre de nombreux problèmes réels, en particulier en ce qui concernait l’élection des dirigeants et des diacres. Même si j’écrivais des lettres pour encourager les gens, dans l’ensemble, je ne faisais que suivre le mouvement, en me contentant de crier des slogans et d’assurer un suivi sommaire des choses. Je m’étais à peine renseignée sur la façon dont la mise en place de l’Église s’était déroulée par la suite, sur les progrès réalisés et sur les difficultés qui n’avaient pas encore été résolues, ce qui avait entraîné une lenteur dans les élections et une très faible efficience du travail. Le même problème s’était posé avec mon suivi du travail d’évangélisation. En apparence, il semblait que j’assurais beaucoup le suivi du travail, mais la plupart du temps, il s’agissait simplement de transmettre des informations dans un sens ou dans l’autre. Je posais rarement des questions sur des problèmes spécifiques existants, et je les résolvais encore moins en temps utile, ce qui se traduisait par une faible efficacité du travail. Ça ne constituait pas un travail concret. En faisant mon devoir de cette manière, je faisais les choses machinalement, en essayant fondamentalement de tromper les gens et de duper Dieu. Dieu exige que l’on fasse notre devoir en tenant compte de Ses intentions, et que l’on se concentre sur l’efficacité et l’efficience. C’est seulement en faisant ça que nous faisons notre devoir d’une manière qui est à la hauteur. Je ne faisais que mettre en œuvre le travail superficiellement et je ne résolvais pas les vrais problèmes, ce qui n’entraînait aucun progrès ni résultat réel dans le travail qui relevait de mes responsabilités. Si ça continuait, j’allais simplement finir par être révélée comme une fausse dirigeante et renvoyée. En prenant conscience de ces choses, je me suis détestée et j’ai silencieusement pris cette résolution : « quand je ferai à nouveau mon devoir, je dois le faire avec diligence et un engagement total, et je dois me concentrer sur l’efficience et les résultats réels dans l’accomplissement de mon travail, en permettant au travail d’avancer le plus rapidement possible. » Plus tard, lors de la mise en œuvre du travail d’évangélisation, j’ai échangé avec les dirigeants et les diacres sur l’intention de Dieu de sauver l’homme ainsi que sur la signification de la prédication de l’Évangile, et je les ai amenés à participer de manière concrète au travail d’évangélisation. Les frères et sœurs ont compris l’importance de prêcher l’Évangile et ont participé activement au travail d’évangélisation, et, plus tard, le travail d’évangélisation a quelque peu progressé. Dans le travail lié aux élections, j’ai également suivi et résolu les problèmes en temps utile, et après un certain temps, la majorité des dirigeants d’Église et des diacres avaient été élus, et le travail de l’Église a pu se poursuivre normalement.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Lorsqu’il s’agit d’être émondé, qu’est-ce que les gens devraient savoir au minimum ? L’émondage est une expérience que l’on doit faire pour pouvoir accomplir son devoir de façon adéquate, c’est indispensable. C’est une chose à laquelle les gens doivent se confronter quotidiennement et qu’ils doivent expérimenter souvent afin d’atteindre leur salut dans leur foi en Dieu. Personne ne peut se passer d’être émondé. Est-ce qu’émonder quelqu’un est quelque chose qui met en jeu ses perspectives et son destin ? (Non.) Mais alors, à quoi sert-il d’émonder quelqu’un ? Est-ce fait pour condamner cette personne ? (Non, c’est fait pour aider les gens à comprendre la vérité et à faire leur devoir selon les principes.) C’est juste. C’est la compréhension la plus correcte. Émonder quelqu’un est une sorte de discipline, une sorte de châtiment, et naturellement c’est aussi une façon d’aider et de corriger les gens. Être émondé te permet également de modifier à temps ta poursuite incorrecte. Cela te permet de reconnaître rapidement les problèmes que tu rencontres actuellement et de reconnaître à temps les tempéraments corrompus que tu révèles. Quoi qu’il en soit, être émondé t’aide à reconnaître tes erreurs et à accomplir tes devoirs conformément aux principes, cela t’évite d’entraîner des déviations et de t’égarer, avec le temps, et cela t’empêche de provoquer des catastrophes. N’est-ce pas là l’aide la plus grande, le remède le plus grand ? Ceux qui sont dotés de conscience et de raison devraient être capables de traiter correctement l’émondage » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris l’importance d’être émondé, et que l’émondage est une expérience nécessaire pour que quelqu’un fasse ses devoirs d’une manière qui soit à la hauteur. Quand des frères et sœurs remarquent des problèmes ou des écarts dans nos devoirs, le fait qu’ils soient en mesure nous les faire remarquer et nous émonder ou nous exposer en temps utile nous aide à prendre conscience de nos problèmes et à les corriger rapidement. Ça permet de protéger le travail de l’Église et de nous apporter une aide réelle. J’ai réfléchi au fait que si la dirigeante supérieure avait souligné les problèmes dans mon travail à maintes reprises, ce n’était pas pour me compliquer la vie ou m’embarrasser, mais pour m’aider à prendre conscience des lacunes et des écarts dans mon travail, me permettant ainsi de mieux faire le travail de l’Église à l’avenir, et aussi pour m’aider à connaître mon tempérament corrompu d’être superficielle dans mon devoir. À ce moment-là, j’ai vraiment pris conscience que l’acte d’émonder profite non seulement à l’entrée dans la vie des gens, mais les aide également à corriger rapidement les écarts et les problèmes dans leurs devoirs, ce qui leur évite de suivre leur propre chemin et de faire du tort au travail de l’Église. Être émondé, c’est l’amour et le salut de Dieu ! Plus tard, quand la dirigeante supérieure a suivi mon travail, elle a continué à souligner mes problèmes, et même si parfois, je me retrouvais encore dans un état où je voulais répliquer, j’ai pris conscience que le fait que la dirigeante suive mon travail était sa façon de me guider main dans la main, de m’apprendre à entrer dans les principes de mon travail, et donc dans mon cœur, je ne me sentais pas autant en résistance.

Peu de temps après, la dirigeante supérieure a envoyé une lettre qui disait que j’étais passive dans le suivi du travail d’évangélisation, et que j’en étais venue à ignorer le travail d’évangélisation et à reporter toutes les difficultés sur les ouvriers d’évangélisation. Après avoir lu la lettre, je n’ai pas pu m’empêcher de répliquer dans mon cœur : « Comment peux-tu dire que j’en suis venu à ignorer ça ? Le travail d’évangélisation n’a pas été efficace, et j’en ai été anxieuse et frustrée. J’ai travaillé dur pour stimuler le travail d’évangélisation ces derniers temps, et j’ai fourni des échanges et de l’aide par rapport aux problèmes qui sont survenus. Comment peux-tu dire que je ne me suis pas impliquée dans le travail d’évangélisation ? » À ce moment-là, j’ai pris conscience que je commençais à nouveau à révéler un tempérament d’aversion pour la vérité, et je me suis dit : « La lettre de la direction a dû souligner un problème, donc je dois faire preuve de raison et commencer par me soumettre. » Alors j’ai prié silencieusement dans mon cœur, en demandant à Dieu de me guider pour que je me soumette. Puis j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu que j’avais lu quelque temps auparavant sur la façon de gérer l’émondage, et je l’ai donc rapidement cherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Alors, qu’est-ce qu’une attitude soumise, exactement ? Tout d’abord, vous devez avoir une attitude positive : quand vous êtes émondés, vous ne commencez pas par analyser le bien et le mal, vous acceptez simplement la situation, avec un cœur soumis. Par exemple, quelqu’un peut dire que tu as fait quelque chose de mal. Même si tu ne comprends pas, dans ton cœur, et que tu ne sais pas ce que tu as fait de mal, tu l’acceptes néanmoins. L’acceptation est principalement une attitude positive. Par ailleurs, il y a une attitude légèrement plus négative, qui consiste à garder le silence et à n’offrir aucune résistance. Quel genre de comportements cela implique-t-il ? Tu ne défends pas ton raisonnement, tu ne te défends pas et tu ne te cherches pas d’excuses objectives. Si tu te cherches sans cesse des excuses et des justifications, et que tu rejettes la responsabilité sur les autres, est-ce de la résistance ? Il s’agit là d’un tempérament de rébellion. Tu ne dois pas rejeter, résister ou défendre ton raisonnement. Même si ton raisonnement est sensé, s’agit-il de la vérité ? C’est une excuse objective de l’homme, et non la vérité. On ne te questionne pas sur des excuses objectives, sur la raison pour laquelle cette chose est arrivée, ou comment elle s’est produite. On te dit plutôt que la nature de cet acte n’est pas conforme à la vérité. Si tu as des connaissances à ce niveau, tu seras vraiment capable d’accepter et de ne pas résister. Commencer par avoir une attitude soumise quand il t’arrive quelque chose est essentiel. […] Quand vous êtes confrontés à l’émondage, quels actes constituent une attitude d’acceptation et de soumission ? Au minimum, vous devez être sensés et doués de raison. Vous devez d’abord vous soumettre, et vous ne devez pas résister ni rejeter cet émondage, et vous devez traiter la chose rationnellement. De cette façon, vous aurez un minimum de raison. Si vous voulez parvenir à l’acceptation et à la soumission, vous devez comprendre la vérité. Il n’est pas simple de comprendre la vérité. D’abord, vous devez accepter les choses de la part de Dieu : à tout le moins, vous devez savoir que Dieu permet que quelque chose comme l’émondage vous arrive, ou que cela vient de Dieu. Que cet émondage soit ou non complètement raisonnable, vous devez avoir une attitude d’acceptation et de soumission. C’est là une manifestation de soumission à Dieu et, en même temps, c’est une acceptation de l’examen de Dieu. Si vous vous contentez de défendre votre raisonnement et de vous justifier, en pensant que l’émondage vient de l’homme et non de Dieu, alors votre compréhension est biaisée. D’une part, vous n’avez pas accepté l’examen de Dieu, et de l’autre, vous n’avez ni une attitude soumise ni un comportement soumis dans l’environnement que Dieu a arrangé pour vous. C’est là être quelqu’un qui ne se soumet pas à Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Les paroles de Dieu disent que quand on est émondé, on ne doit ni analyser le bien et le mal ni essayer de se défendre et de se justifier, mais plutôt commencer par accepter et se soumettre. Même si on ne comprend pas, on doit aborder cette question avec une attitude de recherche et de soumission. Voilà le sens de la raison qu’une personne doit avoir. Cet émondage auquel j’étais confrontée était permis par Dieu, et je devais l’accepter comme venant de Dieu. Même si je n’étais pas encore consciente de mes problèmes, je ne devais pas essayer de me défendre ou de me justifier. Au lieu de ça, je devais me calmer et chercher humblement, et réfléchir aux écarts et aux problèmes dans mon travail. Voilà l’attitude correcte que je devais avoir face à l’émondage. En y réfléchissant davantage, même si je suivais généralement le travail d’évangélisation, je n’avais pas fait beaucoup des tâches détaillées. Par exemple, je n’avais jamais examiné ou résolu spécifiquement les problèmes auxquels les ouvriers d’évangélisation étaient confrontés quand ils prêchaient l’Évangile et témoignaient de Dieu. N’était-ce pas exactement ce que la dirigeante supérieure avait dit à propos du fait de ne pas participer aux détails du travail et de ne pas tenir compte du travail d’évangélisation ? En prenant conscience de ces choses, j’ai accepté la direction de la dirigeante du fond du cœur. Ensuite, j’ai concrètement assuré le suivi des ouvriers d’évangélisation, et en cas de problèmes, je cherchais rapidement les vérités pertinentes et j’échangeais sur des solutions. Peu à peu, le travail d’évangélisation a commencé à s’améliorer.

En faisant l’expérience de ces multiples cycles d’émondage, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament d’antéchrist, qui a de l’aversion pour la vérité, et j’ai pris conscience que comme les gens ont des tempéraments corrompus, ils font souvent leur devoir de manière superficielle, et que si on n’accepte pas d’être émondé et qu’on se sent au contraire en résistance et réfractaire, alors ça ne fera que nuire gravement au travail. C’étaient précisément ces cycles d’émondage qui n’étaient pas à mon goût qui m’avaient protégée, en me permettant d’éviter de suivre le mauvais chemin d’une fausse dirigeante. L’émondage a été vraiment bénéfique à l’accomplissement de mon devoir !

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