59. Je me suis libérée de mes sentiments de redevabilité envers mes enfants

Par Yi Shan, Chine

En 2003, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’étais particulièrement enthousiaste de pouvoir accueillir le retour du Seigneur Jésus, et je voulais rapidement annoncer cette merveilleuse nouvelle à mes frères et sœurs du Seigneur, afin qu’ils puissent tous se présenter devant Dieu. J’ai donc rapidement rejoint l’équipe d’évangélisation.

En mars 2004, je suis allée prêcher l’Évangile dans d’autres régions en raison des besoins du travail. À cette époque, j’étais pleine de détermination et je voulais partir prêcher l’Évangile le plus rapidement possible, pour pouvoir aider davantage de personnes à entendre la voix de Dieu et à accepter la grâce du salut de Dieu des derniers jours. Mais alors, je me suis dit : « Qui s’occupera de mes deux enfants si je pars ? Ma fille a 13 ans et mon fils en a 12. Je les ai élevés depuis qu’ils sont petits. Mon mari est occupé toute la journée à travailler et il ne s’est jamais montré très concerné par les enfants. Si je pars pour faire mon devoir, qui s’assurera qu’ils aient trois bons repas par jour ? S’il n’y a personne pour s’occuper des enfants et qu’il se passe quelque chose, est-ce que mon mari et ma belle-mère ne diront pas que je n’ai pas assumé mes responsabilités de mère ? Mes proches et mes voisins diraient aussi que je ne suis pas une bonne mère » Quand je me suis dit ça, j’ai eu un sentiment très désagréable dans le cœur, comme s’il était écrasé par un énorme rocher. Je me suis présentée devant Dieu pour prier, « Cher Dieu, je veux partir prêcher l’Évangile, mais je ne peux pas abandonner mes enfants. J’ai peur que personne ne s’occupe d’eux une fois que je serai partie. Comment devrais-je pratiquer ? Puisses-Tu m’éclairer et me guider. » Après avoir prié, je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Qui peut vraiment et complètement se dépenser pour Moi et offrir tout ce qu’il est pour Moi ? Vous êtes tous tièdes ; vos pensées tournent en rond, vous pensez à votre foyer, au monde extérieur, à la nourriture et aux vêtements. Malgré le fait que tu es ici devant Moi à faire des choses pour Moi, au fond de toi tu penses toujours à ta femme, à tes enfants et à tes parents à la maison. Est-ce que toutes ces choses sont ta propriété ? Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas confiance en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? Pourquoi t’inquiètes-tu toujours au sujet de la famille de ta chair et ressens-tu de l’inquiétude pour ceux que tu aimes ? Est-ce que J’occupe une certaine place dans ton cœur ? Tu parles encore de Me laisser dominer en toi et occuper ton être tout entier : tout cela n’est qu’un mensonge perfide ! Combien d’entre vous sont dévoués à l’Église de tout leur cœur ? Et qui parmi vous ne pense pas à soi-même, mais agit pour le royaume d’aujourd’hui ? Pensez-y très attentivement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est le Créateur, qu’Il est souverain sur la destinée de chacun et qu’Il la régit. Mes deux enfants n’étaient-ils donc pas eux aussi entre les mains de Dieu ? Dieu avait déjà arrangé ce qui arriverait à mes enfants à l’avenir. Il était inutile que je m’inquiète. Il fallait que j’aie foi en Dieu et que je Lui confie mes enfants. J’ai donc installé mes deux enfants et je suis partie faire mon devoir l’esprit tranquille.

Pendant l’hiver 2004, il faisait très froid. J’ai entendu des frères et sœurs dire qu’ils voulaient acheter des vêtements d’hiver pour leurs enfants, et j’ai commencé à m’inquiéter pour mes deux enfants. « Il fait froid, est-ce qu’ils sont habillés chaudement ? Et s’ils attrapent un rhume ? » Alors j’ai pris des dispositions pour mon travail et je suis rentrée chez moi. Quand je suis arrivée à la maison, j’ai vu que mes deux enfants avaient appris à cuisiner et à laver leurs propres vêtements, et qu’ils étaient tous les deux en excellente santé. J’ai pensé à ce que Dieu avait dit : « Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas confiance en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? Pourquoi t’inquiètes-tu toujours au sujet de la famille de ta chair et ressens-tu de l’inquiétude pour ceux que tu aimes ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). Avant, j’avais eu trop peu de foi, mais maintenant que je voyais que mes enfants allaient bien, je pouvais les laisser se débrouiller et faire mes devoirs le cœur tranquille. Plus tard, quand j’ai vu mes deux enfants la fois suivante, ils avaient grandi. Non seulement ils pouvaient aider leur père à vendre des choses dans le magasin, mais ils avaient aussi appris à acheter en stock. Tout le monde autour d’eux louait les deux enfants d’être capables et compétents. J’étais très heureuse et reconnaissante envers Dieu. Après ça, j’ai prêché l’Évangile à mes deux enfants. Ils l’ont accepté et ont lu les paroles de Dieu à la maison.

À la fin de l’année 2012, je me suis fait arrêter alors que je prêchais l’Évangile loin de chez moi. La police m’a torturée pendant une semaine pour que je vende le dirigeant d’Église, et pendant ce temps, elle m’a sans cesse menacée et intimidée, en disant que j’étais une criminelle politique parce que je croyais en Dieu et que les gens dans des cas comme le mien seraient condamnés à au moins trois à sept ans. Quand je pensais au fait d’être condamnée à tant d’années de prison, je pleurais sans cesse. Je me disais : « Est-ce que mes deux enfants vont s’inquiéter pour moi s’ils savent que j’ai été arrêtée ? Si la police découvre qu’ils croient aussi en Dieu, est-ce qu’elle va les arrêter eux aussi ? Je n’ai pas bien pris soin d’eux ces dernières années. Si je leur cause des ennuis en plus… » Plus j’y pensais, plus je me sentais triste. Contre toute attente, quelques jours plus tard, la police m’a conduite à la porte du centre de détention. J’ai vu ma fille, et j’ai appris que mes deux enfants avaient fait appel à des gens et utilisé leurs relations, en se donnant beaucoup de mal et en dépensant 70 000 à 80 000 yuans pour me faire libérer sous caution en attendant le procès, ce qui m’a permis de purger ma peine à l’extérieur pendant 18 mois. Quand je suis rentrée à la maison, mon mari a dit : « Nos deux enfants se sont beaucoup démenés pour te sortir de là. Ils se renseignaient tous les jours, et ils n’avaient plus le cœur à faire des affaires. Ils étaient inquiets et effrayés toute la journée, ils avaient peur que tu te fasses battre à mort par la police. Notre fils a dit qu’il te tirerait de là même s’il devait vendre tout ce qu’il possède. » Quand j’ai entendu mon mari prononcer ces paroles, je n’ai pas pu m’arrêter de pleurer. En y repensant, j’avais quitté la maison pour faire mon devoir alors que mes enfants étaient adolescents. Je ne m’étais pas bien occupée d’eux au fil des ans, et maintenant, ils avaient même payé un prix si élevé pour moi. J’avais vraiment l’impression de leur avoir fait défaut, et je voulais rester à la maison et prendre bien soin d’eux à partir de ce moment-là, les aider à prendre soin de leurs enfants et faire un peu de travail pour compenser ma dette envers eux. Je ne m’attendais pas à ce que, alors que je n’avais été à la maison que dix jours, cinq ou six policiers fassent soudainement irruption chez moi et m’arrêtent, pour m’emmener à nouveau dans un centre de détention. Ils m’ont torturée et interrogée pendant six jours, mais ils m’ont laissé partir sans que je leur dise quoi que ce soit. Pour éviter de me faire arrêter par la police, je n’ai pas eu d’autre choix que de quitter la maison et d’aller ailleurs pour faire mes devoirs.

Une fois, j’ai écrit à ma fille pour lui demander comment était la situation à la maison. Ma fille m’a dit que depuis que j’avais quitté la maison, la police était venue plusieurs fois chez moi pour les forcer à révéler où j’étais. Le gouvernement avait mis fin au travail de mon fils, et ma fille avait aussi cessé d’assister aux réunions et de faire ses devoirs à cause de mon arrestation, qui posait un risque pour sa sécurité. Au fil du temps, ma fille s’était affaiblie, et mon fils n’avait plus voulu aller aux réunions. Après avoir lu la lettre, je me suis sentie très angoissée et je me suis dit : « Si mes deux enfants ne croient pas en Dieu, ne leur sera-t-il pas impossible d’avoir une bonne issue à l’avenir ? Si j’étais à la maison et que j’échangeais avec eux sur les paroles de Dieu, ne seraient-ils pas encore capables de croire en Dieu et de faire correctement leurs devoirs ? Je passe mes journées dans d’autres régions à prêcher l’Évangile aux autres, mais maintenant, mes propres enfants sont faibles et je ne les ai pas aidés ou soutenus correctement. Je ne suis vraiment pas une bonne mère. » Pendant cette période, mon état était mauvais et je n’avais pas le cœur à faire mon devoir. Les nouveaux venus n’étaient pas abreuvés rapidement, ce qui en a conduit certains à devenir négatifs. Je savais que si je ne changeais pas mon état, ce serait très dangereux, alors j’ai prié Dieu qu’Il me guide pour que je me comprenne moi-même et que je comprenne Son intention. J’ai songé à un passage des paroles de Dieu et je l’ai cherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens qui vivent dans cette société réelle ont été profondément corrompus par Satan. Qu’ils aient fait ou non des études, une grande partie de la culture traditionnelle est ancrée dans les pensées et les opinions des gens. Les femmes, en particulier, sont tenues de s’occuper de leur mari et d’élever leurs enfants, d’être de bonnes épouses et des mères aimantes, de consacrer toute leur vie à leur mari et à leurs enfants et de vivre pour eux, de veiller à ce que la famille ait trois bons repas par jour et de bien faire la lessive, le ménage et toutes les autres tâches ménagères. C’est la norme communément admise pour définir une bonne épouse et une mère aimante. Chaque femme pense également qu’il doit en être ainsi et que s’il en est autrement, c’est qu’elle a échoué à être une femme exemplaire et a dérogé à sa conscience et aux normes morales. La violation de ces normes morales pèsera lourdement sur la conscience de certaines personnes : elles auront le sentiment d’avoir déçu leur mari et leurs enfants et de ne pas être des femmes exemplaires. Or, une fois que tu crois en Dieu, que tu as lu beaucoup de Ses paroles, compris certaines vérités et percé à jour certaines questions, tu te diras : “Je suis un être créé. Je dois accomplir mon devoir en tant que tel et me dépenser pour Dieu.” À ce moment-là, y a-t-il un conflit entre le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante et le fait de faire ton devoir en tant qu’être créé ? Si tu veux être une bonne épouse et une mère aimante, tu ne peux pas faire ton devoir à plein temps. À l’inverse, si tu veux faire ton devoir à plein temps, tu ne peux pas être une bonne épouse et une mère aimante. Que faire alors ? Si tu choisis de bien faire ton devoir et d’être responsable du travail de l’Église, loyale envers Dieu, alors tu dois renoncer à être une bonne épouse et une mère aimante. Que penserais-tu alors ? Quelle sorte de discorde naîtrait dans ton esprit ? Aurais-tu l’impression d’avoir déçu tes enfants, ton mari ? D’où vient ce sentiment de culpabilité et de malaise ? Quand tu ne mènes pas à bien ton devoir d’être créé, as-tu l’impression d’avoir déçu Dieu ? Tu n’éprouves aucun sentiment de culpabilité ou de faute parce que, dans ton cœur et dans ton esprit, il n’y a pas la moindre trace de vérité. Alors, que comprends-tu ? La culture traditionnelle et le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante. Ainsi, la notion suivante naîtra dans ton esprit : “Si je ne suis pas une bonne épouse et une mère aimante, alors je ne suis pas une femme exemplaire ou décente.” Dès lors, tu seras liée et entravée par cette notion, et ce genre de notions te maintiendra ainsi même si tu crois en Dieu et si tu fais ton devoir. S’il y a un conflit entre faire ton devoir et être une bonne épouse et une mère aimante, tu auras beau choisir à contrecœur de faire ton devoir, en ayant peut-être un peu de loyauté envers Dieu, il y aura toujours un sentiment de malaise et de faute dans ton cœur. Par conséquent, lorsque, en faisant ton devoir, tu trouveras du temps libre, tu seras à l’affût de la moindre occasion de t’occuper de tes enfants et de ton mari, cherchant d’autant plus à te faire pardonner auprès d’eux, et tu te diras que, même si tu dois souffrir davantage, ce n’est pas grave, du moment que tu as l’esprit tranquille. Cela ne découle-t-il pas de l’influence des idées et des théories de la culture traditionnelle sur la façon d’être une bonne épouse et une mère aimante ? Te voilà à ménager la chèvre et le chou, désireuse de bien remplir ton devoir, mais aussi d’être une bonne épouse et une mère aimante. Or devant Dieu, nous n’avons qu’une seule responsabilité et une seule obligation, qu’une seule mission : accomplir correctement le devoir d’un être créé. Ce devoir, l’as-tu bien accompli ? Pourquoi t’es-tu encore égarée ? N’y a-t-il vraiment aucun sentiment de faute ou de culpabilité dans ton cœur ? Comme la vérité n’a pas encore posé de fondements dans ton cœur et qu’elle ne règne pas encore sur lui, il est possible que tu t’égares en faisant ton devoir. Bien qu’à présent tu sois en mesure de faire ton devoir, en réalité, tu es encore bien loin des normes de la vérité et des exigences de Dieu. […] Que nous puissions croire en Dieu est une occasion qui nous est donnée par Lui. C’est ordonné par Lui et c’est une grâce de Sa part. Il ne t’est donc pas nécessaire de remplir ton obligation ou ta responsabilité envers quiconque ; tu dois simplement accomplir ton devoir envers Dieu en tant qu’être créé. C’est ce que les gens doivent faire avant tout le reste, la chose principale à accomplir, l’affaire primordiale à mener dans sa vie. Si tu n’accomplis pas bien ton devoir, tu n’es pas un être créé qui remplit les conditions requises » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Grâce à l’exposition dans les paroles de Dieu, j’ai vu que j’avais été trop étroitement enchaînée par la culture traditionnelle. J’avais cru qu’une bonne mère devait vivre pour ses enfants, s’assurer qu’ils aient trois repas par jour, et s’occuper de tout dans leur vie en plus des tâches ménagères. J’avais cru que ce n’était qu’en faisant ça qu’on pouvait être une bonne épouse et une mère aimante et que si on ne pouvait pas faire ça, on n’était pas une femme bien, que ça reviendrait à violer la conscience et les normes de la moralité. Au fil des ans, j’avais toujours considéré qu’être une bonne épouse et une mère aimante était la norme pour être une femme bien. Peu importe combien je souffrais pour mes enfants, je croyais que c’était parfaitement naturel, et j’étais tout à fait disposée à me tuer à la tâche pour mes enfants toute ma vie. Je pensais que ce n’était qu’en agissant de cette manière que je pouvais assumer mes responsabilités en tant que mère. En particulier, après mon arrestation par le Parti communiste, mes deux enfants avaient dépensé beaucoup d’argent pour moi, leurs affaires avaient été entravées, et ils avaient également été inquiets et effrayés. Je m’étais sentie encore plus redevable envers mes enfants. Je me disais que je n’avais pas bien pris soin d’eux et que je les avais fait beaucoup souffrir pour moi. Je voulais alors faire davantage de travail pour eux et les aider à prendre soin de leurs enfants afin de faire de mon mieux pour me rattraper auprès d’eux. Quand j’ai appris que ma fille ne pouvait pas assister aux réunions ou faire ses devoirs à cause de mon arrestation, que mon fils avait perdu son emploi et que ma belle-fille lui faisait également obstacle et le persécutait, ce qui lui avait fait perdre le courage de croire en Dieu, j’ai cru que j’avais manqué à mes responsabilités parce que je ne leur avais pas lu davantage des paroles de Dieu. À cause de ça, j’avais vécu dans les remords et je n’avais pas eu le cœur à faire mon devoir. Les nouveaux venus que j’avais la responsabilité d’abreuver ne pouvaient pas assister régulièrement aux réunions en raison de leur négativité et de leur faiblesse, mais je ne m’étais pas empressée de trouver les paroles pertinentes de Dieu pour résoudre leurs problèmes. Au lieu de ça, je n’avais pensé qu’à rentrer chez moi et à m’occuper de mes enfants. Du fait qu’il y avait des risques, je ne pouvais pas rentrer chez moi, et je me sentais constamment redevable envers mes enfants, tandis que mon cœur était rempli de douleur et de tourments. J’avais considéré qu’être une bonne épouse et une mère aimante était plus important que d’obtenir la vérité, faire mon devoir et être sauvée. Même si j’avais quitté ma famille et mon travail pour faire mon devoir toutes ces années, mes pensées et mes points de vue n’avaient pas changé d’un iota. Je ne pensais pas à la manière de mener à bien le devoir d’un être créé devant Dieu, mais je poursuivais plutôt le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante. J’ai failli ruiner mon devoir et ma chance d’être sauvée. Comme j’étais aveugle et ignorante ! Rétrospectivement, j’ai souvent parlé à mes enfants de la croyance en Dieu, et je les ai amenés devant Dieu, j’ai donc mené à bien mes responsabilités et je ne leur dois rien. Les souffrances endurées par mes enfants ont été causées par le Parti communiste. Sans la persécution et les arrestations de ceux qui croient en Dieu par le Parti communiste, j’aurais pu rentrer chez moi et prendre soin d’eux. J’aurais dû haïr le Parti communiste parce que c’était lui qui nous avait fait souffrir, mes enfants et moi. Toutefois, je m’attribuais tout le blâme et j’insistais sur le fait que mes enfants souffraient de cette manière parce qu’en tant que mère, je ne prenais pas bien soin d’eux. J’étais tellement stupide et incapable de percer les choses à jour ! Quand j’ai compris ça, mon état s’est quelque peu amélioré. J’ai pu consacrer mon cœur à mon devoir, et ces nouveaux venus négatifs et faibles ont également pu se réunir normalement.

En 2023, j’ai été trahie par un Judas et la police a continué à essayer de m’arrêter. En janvier 2024, la police a appelé ma fille et lui a demandé de se rendre au poste de police. Ma fille s’est dit que j’avais été arrêtée à nouveau et s’est précipitée au poste de police, prise de panique. Contre toute attente, la police a forcé ma fille à signer les « Trois déclarations » pour renier et trahir Dieu, et l’a également menacée et intimidée. Ma fille n’a pas percé à jour le stratagème de Satan et a signé les « Trois déclarations ». En apprenant la nouvelle, je me suis sentie très triste au fond de moi. Je me suis dit : « Ma fille est obéissante et sensée, et elle ne m’a jamais empêchée de croire en Dieu. Quand j’ai été arrêtée par la police, elle ne pouvait pas aller aux réunions ou faire son devoir à cause du risque d’arrestation. Par la suite, du fait qu’elle a été contrainte par son mari et son beau-père, elle n’a pas correctement poursuivi la vérité et elle a vécu dans la poursuite de l’argent au cours de ces années. Par conséquent, elle n’a pas correctement mangé et bu les paroles de Dieu ni fait son devoir. L’Église l’avait déjà exclue au motif qu’elle était une incrédule. Maintenant, elle a signé les “Trois déclarations” ce qui signifie qu’elle a complètement perdu toute chance d’être sauvée. » Quand j’y ai pensé, je n’ai pas pu retenir mes flots de larmes. Si j’avais pu rentrer régulièrement à la maison pour voir mes enfants et échanger plus souvent avec eux sur les paroles de Dieu, alors peut-être que ma fille aurait compris plus de vérités et qu’elle n’aurait pas signé les « Trois déclarations ». Plus j’y pensais, plus je me condamnais. Pendant ces jours-là, je n’avais envie de rien faire et je n’avais pas le cœur à faire mes devoirs. Je me suis rendu compte que mon état était mauvais, alors je me suis présentée devant Dieu pour prier, afin qu’Il me fasse comprendre Son intention.

Après avoir prié, j’ai lu les paroles de Dieu : « Qui que ce soit, si une personne est d’un certain type, elle suivra un certain chemin. N’est-ce pas certain ? (Si.) Le chemin qu’une personne emprunte détermine ce qu’elle est. Le chemin qu’elle emprunte et le type de personne qu’elle devient dépendent d’elle. Ce sont des choses prédestinées, innées, qui ont à voir avec la nature de la personne. Alors à quoi sert l’éducation parentale ? Peut-elle contrôler la nature d’une personne ? (Non.) L’éducation parentale ne peut pas contrôler la nature humaine et ne peut pas résoudre le problème du chemin que suivra quelqu’un. Quelle est la seule éducation que les parents peuvent donner ? Quelques comportements simples dans la vie quotidienne de leurs enfants, quelques pensées et règles de conduite assez superficielles – ce sont des choses qui ont quelque chose à voir avec les parents. Avant que leurs enfants n’atteignent l’âge adulte, les parents devraient s’acquitter de la responsabilité qui leur incombe, à savoir enseigner à leurs enfants à suivre la bonne voie, à étudier dur, s’efforcer d’être capable de s’élever au-dessus des autres quand ils grandiront, ne pas faire de mauvaises actions et ne pas devenir de mauvaises personnes. Les parents doivent également réguler le comportement de leurs enfants, leur apprendre à être polis et à saluer leurs aînés chaque fois qu’ils les voient, et leur enseigner d’autres choses en lien avec le comportement ; c’est la responsabilité que les parents doivent assumer. S’occuper de la vie de leur enfant et l’éduquer en lui inculquant quelques règles élémentaires de comportement, c’est à cela que se résume l’influence parentale. Quant à la personnalité de l’enfant, ce n’est pas quelque chose que les parents peuvent lui enseigner. Certains parents sont décontractés et font tout à un rythme tranquille, alors que leurs enfants sont très impatients et ne peuvent pas rester en place même pour un court instant. Ils partent seuls pour gagner leur vie à 14 ou 15 ans, ils prennent leurs propres décisions en toute chose, ils n’ont pas besoin de leurs parents et ils sont très indépendants. Cela leur a-t-il été enseigné par leurs parents ? Non. Par conséquent, la personnalité, le tempérament et même l’essence d’une personne, ainsi que le chemin qu’elle choisira à l’avenir, n’ont absolument rien à voir avec ses parents. […] Le chemin qu’une personne prend dans la vie n’est pas décidé par ses parents, mais est prédéterminé par Dieu. On dit que “le destin de l’homme est décidé par le Ciel”, et ce dicton est résumé par l’expérience humaine. Avant qu’une personne n’atteigne l’âge adulte, tu ne peux pas dire quel chemin elle prendra. Une fois qu’elle devient adulte, qu’elle a des pensées et qu’elle peut réfléchir aux problèmes, elle choisira ce qu’elle fera en dehors dans une plus large communauté. Certains disent qu’ils veulent être hauts fonctionnaires, d’autres qu’ils veulent être avocats, d’autres encore qu’ils veulent être écrivains. Chacun fait ses propres choix et a ses propres idées. Personne ne dit : “J’attendrai que mes parents m’éduquent, je deviendrai ce pour quoi mes parents m’éduqueront.” Personne n’est aussi stupide que cela. Après avoir atteint l’âge adulte, les idées des gens commencent à se bousculer et à mûrir progressivement, et ainsi le chemin et les objectifs qui les attendent deviennent de plus en plus clairs. À ce moment-là, peu à peu, le type de personne qu’ils sont devient évident et manifeste, ainsi que le groupe dont ils font partie. À partir de là, la personnalité de chacun s’affirme clairement peu à peu, ainsi que son tempérament, le chemin qu’ils poursuivent, leur direction dans la vie et le groupe auquel ils appartiennent. Sur quoi tout cela est-il basé ? En fin de compte, c’est ce que Dieu a prévu – cela n’a rien à voir avec les parents » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le chemin que les enfants empruntent n’est pas quelque chose que les parents peuvent décider ou changer. Il est déterminé par leur nature-essence et n’a rien à voir avec l’éducation parentale. J’ai pensé au fait que ma fille n’avait pas poursuivi la vérité avant de signer les « Trois déclarations », et dès que son entreprise devenait très prenante, elle n’allait pas aux réunions, elle ne lisait pas les paroles de Dieu et elle n’était pas disposée à faire son devoir. Elle s’est concentrée sur la poursuite de l’argent et des tendances malfaisantes du monde. Le dirigeant avait échangé avec elle à de nombreuses reprises, mais elle ne s’était pas repentie, alors l’Église avait exclu ma fille en tant qu’incrédule en se fondant sur son comportement constant. Maintenant qu’elle avait signé les « Trois déclarations », elle avait révélé que son essence était celle d’une incrédule. Le fait qu’elle n’avait pas poursuivi la vérité ou emprunté le bon chemin était déterminé par sa propre nature-essence, et n’avait rien à voir avec moi en tant que mère. Si mes enfants se sont retrouvés dans cet état, c’est parce que, par nature, ils n’aimaient pas la vérité et ne la poursuivaient pas. Personne d’autre ne peut être blâmé, et il n’est pas vrai que si je leur avais lu davantage les paroles de Dieu, ils auraient poursuivi sérieusement la vérité et emprunté le bon chemin. Par nature, ils avaient de l’aversion pour la vérité et ne la poursuivaient pas, donc même si j’avais échangé avec eux tous les jours, je n’aurais pas pu changer leur essence ou le chemin qu’ils empruntaient. Quand j’ai considéré mes enfants conformément aux paroles de Dieu, je me suis sentie le cœur beaucoup plus libéré, je ne me sentais plus redevable envers eux, et je n’étais plus perturbée en faisant mon devoir. Dieu soit loué !

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