88. Poursuivre la renommée et le gain n’est pas le bon chemin
En juillet 2022, les dirigeants ont vu que j’étais assez douée en écriture et se sont arrangés pour que je fasse un travail textuel dans l’Église. Quand j’ai pensé qu’à soixante ans, j’étais encore capable de faire des devoirs textuels, je me suis sentie très heureuse. J’ai pensé : « J’ai fait des devoirs textuels dans le passé et j’ai une certaine compréhension des principes. Maintenant, tant que j’y consacre beaucoup d’efforts et que j’y mets davantage de cœur, je serai certainement qualifiée pour ce devoir. » Suite à cela, j’ai participé activement à ce travail. En analysant certains problèmes délicats avec mes frères et sœurs, j’ai été capable de proposer plusieurs suggestions réalisables. Le superviseur m’a complimentée sur ma capacité à partager des chemins de pratique et a dit que j’avais du potentiel. On m’a demandé de guider le travail des autres ouvriers travaillant sur le texte. Par la suite, le superviseur m’appelait pour discuter de problèmes et mes frères et sœurs cherchaient mon échange quand ils avaient des problèmes. Quand j’ai vu que mes capacités professionnelles avaient été reconnues par chacun, je n’ai pas pu exprimer combien je me sentais heureuse dans mon cœur et j’ai redoublé d’énergie pour faire mon devoir.
Quelque temps après, le superviseur m’a demandé de cultiver Sœur Xin Xin. J’ai pensé : « Le superviseur a dit que j’avais du potentiel et il m’a aussi sélectionnée pour guider le travail de Xin Xin. Cela montre que le superviseur m’estime vraiment. » Alors, j’ai accepté. Ensuite, j’ai amené Xin Xin aux réunions avec des dirigeants et des ouvriers pour échanger sur les principes de rédaction des sermons. Xin Xin a écouté attentivement en prenant des notes à l’occasion. Quand nous sommes rentrées, nous avons échangé sur les écarts dans notre travail. Toutes les deux, l’une âgée et l’autre jeune, travaillions ensemble avec beaucoup de bonheur. Quelque temps plus tard, j’ai découvert que Xin Xin était très innocente. Si elle ne savait pas quelque chose, elle le demandait. Elle avait vraiment envie d’apprendre de nouvelles choses. Elle était d’un bon calibre et comprenait rapidement de nouvelles choses. Quand le superviseur échangeait à propos de l’application des principes, elle comprenait immédiatement. Elle était assez rapide pour saisir les points principaux des principes et elle était capable de les appliquer rapidement à son devoir. J’ai pensé : « Xin Xin fait des progrès tellement rapides que bientôt elle va me dépasser. Je dois faire plus d’efforts à l’avenir, sinon, je vais passer derrière elle. Ce serait très embarrassant ! » Après quoi, j’ai consacré des heures supplémentaires à étudier les principes. J’ai de la tension et parfois, je ne me reposais pas même si je sentais ma tête gonfler tellement que c’en était inconfortable. Je ne voulais abandonner aucune occasion d’étudier, car j’avais peur de passer derrière Xin Xin et d’être méprisée. À une réunion, les dirigeants étaient présents. Le superviseur a posé une question et nous a demandé d’y répondre. J’ai pensé : « Les dirigeants sont ici également. Je dois donner une bonne réponse, je ne peux pas m’attirer le mépris des dirigeants. » Cependant, plus j’essayais de penser à une bonne réponse, moins j’étais capable de parler de façon cohérente. Mais Xin Xin a été capable de parler très clairement selon chaque principe, un par un. Le superviseur a soupiré et m’a dit : « Tu te formes depuis si longtemps – comment se fait-il que ta compréhension des principes ne soit pas aussi bonne que celle d’une sœur qui vient juste d’arriver ? » Les dirigeants et plusieurs ouvriers textuels, comme un seul homme, se sont tournés vers moi. J’ai eu l’impression que mon visage brûlait de honte. Je n’avais qu’une envie : me cacher dans un trou de souris. J’ai pensé : « Avant, je guidais Xin Xin et maintenant elle me dépasse sur tous les aspects. Comment puis-je encore montrer mon vieux visage ? Je fais des devoirs textuels depuis maintenant deux ans et je ne suis pas encore aussi bonne qu’une sœur qui vient juste de commencer la formation. C’est tellement honteux ! » Le soupir du superviseur signifiait que je le décevais. Il se demandait certainement comment je pouvais me former depuis si longtemps et avoir des capacités tellement limitées. À cette époque, même si je faisais des heures supplémentaires pour étudier les principes, je ne faisais toujours pas beaucoup de progrès.
Plus tard, les dirigeants nous ont séparées, Xin Xin et moi. Nous étions chacune responsable de la préparation d’une partie des sermons. Peu après, les résultats de Xin Xin dans la préparation des sermons n’ont pas cessé de s’améliorer. Si le superviseur voulait échanger sur n’importe quel problème, il l’appelait. Je me souviens qu’une fois, pendant toute une réunion, le superviseur a discuté seulement des questions posées par Xin Xin. Je me suis souvenue de réunions passées où j’avais été celle qui avait reçu la plus grande part de l’attention. Maintenant, mon halo avait été arraché par Xin Xin, et j’étais devenue un peu « l’auditrice libre » à laquelle personne ne parle. Mon cœur était un océan furieux de douleur. Une explosion d’énergie était piégée dans mon cœur et voulait désespérément se confronter à Xin Xin pour voir qui était la meilleure. Ensuite, dès que j’ai entendu le superviseur dire que dans une réunion tel ou tel type de sermons avait obtenu de bons résultats, je me dépêchais d’aller préparer ce type de sermon. Je voulais obtenir rapidement des résultats pour que mes frères et sœurs puissent voir que je n’étais pas moins capable que les autres. Cependant, comme j’étais avide de résultats et de gains et que je ne faisais pas mon devoir selon les principes, finalement, la plupart des sermons que je préparais avaient des problèmes. Pendant ce temps, j’étais épuisée physiquement et mentalement et je me sentais assez abattue : « J’ai clairement une certaine compréhension de ces principes, mais pourquoi les sermons que j’ai préparés ont-ils toujours des problèmes ? » Après, je ne pouvais pas mobiliser mon énergie en faisant mon devoir. Un jour, Xin Xin m’a apporté un sermon pour que je puisse voir si son échange était clair. Au début, je n’ai pas voulu l’aider mais, puisqu’elle me le demandait, je ne me suis pas sentie capable de refuser. Donc, je l’ai lu et j’ai découvert que c’était réellement un sermon utile mais qui avait certains problèmes. J’ai pensé : « Si je lui indique ces problèmes alors, une fois qu’elle l’aura préparé et soumis, cela ne la mettra-t-il pas encore sous le feu des projecteurs ? Cela ne donnera-t-il pas l’impression que son niveau professionnel est plus élevé que le mien ? » Donc, je lui ai seulement cité certains éléments sans importance de façon détachée et je n’ai rien dit sur les parties clés. À ce moment-là, je me suis fait pas mal de reproches : « J’ai vu les problèmes clairement, mais j’ai gardé cela pour moi et je n’ai rien dit. Que suis-je en train de faire ? » Mais alors j’ai pensé : « Qui lui a dit de m’arracher mon halo ? » Dès que j’ai eu cette idée, les petites autocritiques que je me faisais dans mon cœur ont disparu. Après cela, ce sermon a été reporté un très long moment avant d’être finalisé et soumis. Tout au long de cette période, je vivais dans un état constant de compétition avec Xin Xin. Les résultats de mon devoir étaient de plus en plus médiocres et mon cœur se sentait sombre et abattu. Je ne sentais pas du tout la direction du Saint-Esprit. J’étais embrouillée tout au long de la journée. Plus tard, pendant des réunions, le superviseur et plusieurs autres ouvriers textuels complimentaient régulièrement les progrès rapides de Xin Xin. Plusieurs ouvriers textuels interrogeaient même Xin Xin sur ceci ou cela. J’avais l’impression d’avoir été laissée dehors, dans le froid, et de ne pas pouvoir garder la tête haute devant mes frères et sœurs. Mon cœur est devenu de plus en plus déprimé et angoissé. Parfois, je voulais abandonner mon devoir, mais je n’osais pas ; parfois, je voulais bien faire mon devoir, mais je n’avais pas le cœur à cela. Toute la journée, j’étais démoralisée et sombre et je n’avais aucune envie de faire mon devoir. Je n’avais même rien à dire quand je priais Dieu. En particulier quand, pendant les réunions, je voyais mes sœurs s’ouvrir et échanger en parlant et en riant, mon cœur avait si mal que j’avais l’impression qu’il avait été percé par un couteau. J’ai même eu envie de rentrer à la maison. Après, parce que mon état avait été mauvais pendant un moment et que j’avais de la tension, le superviseur a réaffecté mon devoir.
Après que mon devoir a été réaffecté, même si j’étais toujours incapable de calmer mon cœur, j’ai finalement commencé à réfléchir sur moi-même. En y pensant, quand Xin Xin obtenait des résultats en faisant son devoir, j’aurais dû être heureuse. Pourquoi étais-je au contraire négative et angoissée ? Pendant que je cherchais, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai finalement eu une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Que personne ne se croie parfait, distingué, noble ou différent des autres : tout cela est provoqué par le tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours à part, cela est dû à un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, cela est dû à un tempérament arrogant. Ne jamais permettre aux autres d’être plus élevés ou plus forts que soi, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre que les qualités des autres surpassent les siennes, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’avoir de meilleures pensées, de meilleures suggestions ou de meilleurs points de vue que soi et, quand on découvre que les autres sont meilleurs que soi, devenir négatif, ne pas vouloir parler, être affligé, découragé et troublé, tout cela est dû à un tempérament arrogant. Un tempérament arrogant peut te pousser à protéger ta réputation et te rendre incapable d’accepter les corrections des autres, de confronter tes défauts et d’accepter tes propres échecs et tes erreurs. En outre, quand quelqu’un est meilleur que toi, cela peut faire émerger de la haine et de la jalousie dans ton cœur et tu peux te sentir contraint, au point de ne plus avoir envie de faire ton devoir et de devenir superficiel en l’accomplissant. Un tempérament arrogant peut faire émerger en toi ces comportements et ces pratiques » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Dieu a exposé que le tempérament arrogant des gens fait qu’ils se considèrent eux-mêmes comme parfaits et qu’ils pensent constamment qu’ils sont meilleurs que les autres et différents de la masse. Dès que quelqu’un les dépasse, leur désir de réputation et de statut en prend un coup. Ils deviennent jaloux et luttent contre les autres. S’ils n’y parviennent pas, ils deviennent négatifs et n’ont pas l’énergie de faire leurs devoirs. J’étais précisément dans cet état. Quand j’avais commencé au début à préparer des sermons, j’étais capable d’échanger sur certains chemins. Mes frères et sœurs m’estimaient. J’avais l’impression que j’étais meilleure qu’eux et que leur estime était donc entièrement méritée. Quand je guidais Xin Xin, au début, j’étais capable de le faire avec un cœur aimant. Plus tard, quand j’avais vu qu’elle avait un bon calibre et faisait des progrès rapides, que les résultats de son devoir avaient surpassé les miens et qu’elle était souvent portée aux nues par le superviseur, j’avais eu l’impression que ma réputation et mon statut étaient menacés. J’avais trop honte de me montrer et je me sentais vraiment très mal à l’aise et donc, en secret, j’étais entrée en compétition avec elle. Quand j’avais entendu le superviseur dire que ce type de sermon récoltait de bons résultats, j’aurais dû consacrer du temps et des efforts à considérer les principes et à considérer comment mieux préparer les sermons pour qu’ils récoltent de bons résultats. Or j’étais avide de résultats et de gain pour sauver la face et gagner l’estime des autres, il y avait donc de nombreux problèmes avec les sermons que je préparais. Xin Xin m’avait demandé de l’aider à vérifier un sermon et, parce que j’avais eu peur qu’elle me vole encore la vedette et qu’elle me dépasse, je ne lui ai pas parlé honnêtement même si j’avais identifié les problèmes. Même si je me faisais des reproches dans mon cœur, je n’avais pas envie de m’abandonner et de me tourner vers Dieu. Cependant, peu importe mes combines ou les astuces que j’utilisais, je restais derrière elle. Ne pouvant accepter ce fait, j’étais devenue négative et abattue. Je n’avais plus aucune énergie pour faire mes devoirs. En réalité, le calibre de Xin Xin ainsi que sa capacité de compréhension étaient meilleurs que les miens. De plus, elle travaillait dur et elle saisissait rapidement les principes. Il était tout à fait normal qu’elle obtienne de bons résultats en faisant son devoir. Cependant, comme mon désir de réputation et de statut était trop fort, j’ai lutté et je me battais avec elle ouvertement et secrètement. J’étais trop arrogante et ignorante ! Je manquais de la moindre parcelle de connaissance de moi-même ! En quoi cela revenait-il à faire mon devoir ? Il est clair que je poursuivais la réputation et le statut, faisant que Dieu me haïssait !
Plus tard, j’ai réfléchi à cela. Ma motivation initiale à faire mon devoir était de satisfaire Dieu, mais comment, après avoir suivi ce chemin pour un temps, avais-je commencé à travailler pour le statut ? En cherchant, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension de ma poursuite erronée. Dieu Tout-Puissant dit : « Pour les antéchrists, si on attaque sa réputation ou son statut et si on l’en prive, c’est une chose encore plus grave que d’essayer de lui ôter la vie. Il aura beau écouter quantité de sermons ou lire quantité de paroles de Dieu, il n’éprouvera ni tristesse ni regret de n’avoir jamais pratiqué la vérité et d’avoir emprunté le chemin des antéchrists, et de posséder la nature-essence des antéchrists. Au contraire, il se creuse en permanence les méninges pour trouver une manière d’obtenir un statut et d’accroître sa réputation. On peut dire que tout ce que font les antéchrists, c’est pour s’afficher devant les autres, et ce n’est pas fait devant Dieu. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce que ces gens-là sont tellement épris de leur statut qu’ils le considèrent comme leur vie même, comme leur but dans la vie. De plus, ils aiment tellement leur statut qu’ils ne croient jamais en l’existence de la vérité et l’on peut même dire qu’ils ne croient absolument pas en l’existence de Dieu. Ainsi, ils auront beau calculer pour se faire une réputation et obtenir un statut et essayer d’utiliser de fausses apparences pour tromper les gens et Dieu, tout au fond de leur cœur, ils n’ont aucune conscience ni reproche, et encore moins de l’anxiété. Dans leur constante poursuite de réputation et de statut, ils nient aussi de façon arbitraire ce que Dieu a fait. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Au plus profond de leur cœur, les antéchrists croient : “Toute réputation et tout statut se gagnent par les gens eux-mêmes. Ce n’est qu’en s’implantant fermement parmi les gens et en gagnant une réputation et un statut qu’ils peuvent profiter des bénédictions de dieu. La vie n’a de valeur que lorsque les gens acquièrent un pouvoir et un statut absolus. Voilà la seule façon de vivre comme un humain. À l’inverse, ce serait inutile de vivre tel qu’il est dit dans la parole de dieu – de se soumettre à la souveraineté de dieu et à ses arrangements en toutes choses, pour occuper, de bonne grâce, la place d’un être créé et vivre à la manière de quelqu’un de normal ; personne n’admirerait quelqu’un comme ça. C’est par ses propres combats que l’on doit gagner son statut, sa réputation et son bonheur ; on doit se battre pour eux et s’en emparer avec une attitude positive et proactive. Personne d’autre ne vous les donnera : attendre passivement ne peut que conduire à l’échec.” Voilà comment raisonnent les antéchrists. Tel est le tempérament des antéchrists. Si vous espérez qu’un antéchrist acceptera la vérité, admettra ses erreurs et montrera une repentance sincère, c’est impossible : il ne peut absolument pas le faire. Les antéchrists ont la nature-essence de Satan, et ils exècrent la vérité, alors, où qu’ils aillent, même s’ils vont aux quatre coins du monde, leur ambition dans la poursuite de réputation et de statut ne changera jamais, tout comme leurs opinions sur les choses, ou les chemins qu’ils empruntent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists traitent la réputation et le statut comme leur vie. Peu importe le groupe dans lequel ils se trouvent, ils veulent toujours être estimés et adorés. Ils pensent que seule une vie passée ainsi a de la valeur. Les antéchrists agissent seulement devant les gens. Ils n’acceptent pas que Dieu les scrute. Dès que leur réputation et leur statut sont abîmés, ils luttent et s’agrippent, pensant à toutes sortes de moyens pour retrouver leur réputation et leur statut. Ils n’exécuteraient jamais leur devoir seulement de façon posée et satisfaite. C’est la nature-essence des antéchrists. Ce que les paroles de Dieu exposaient m’a réellement touchée et aussi effrayée. J’ai vu que mon comportement était identique à celui d’un antéchrist. Depuis que j’étais enfant, l’école et la famille m’avaient inculqué des règles sataniques d’existence, comme « Se distinguer des autres », « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Viser à s’élever au-dessus des autres ». Peu importe la situation ou le groupe de gens au sein duquel je me trouvais, je poursuivais l’estime et les compliments des autres. Je pensais qu’être estimée donnait de la valeur à la vie et qu’être méprisée rendait la vie pathétique. Après avoir cru en Dieu, je vivais en dépendant encore de ces règles sataniques. Par exemple, quand je faisais des devoirs textuels à cette époque, pour commencer j’avais gagné l’approbation du superviseur et l’estime de mes frères et sœurs, donc j’avais eu plein d’énergie pour faire mes devoirs. Plus tard, quand les résultats des devoirs de Xin Xin étaient toujours meilleurs et avaient même surpassé les miens, la chose raisonnable à faire aurait été de me nourrir de ses forces. Agir de cette façon aurait été bénéfique pour le travail de l’Église, mais quand j’avais vu mes frères et sœurs se presser autour d’elle et lui poser toutes sortes de questions, j’avais eu l’impression d’être abandonnée dans le froid et méprisée. J’avais pensé que le halo qui m’appartenait initialement m’avait été arraché par elle. Je m’étais sentie réellement mal à l’aise et j’avais pensé que je vivais de façon pathétique. Ne voulant pas être laissée à la traîne, je m’étais creusé les méninges pour entrer en compétition contre elle. Quand elle était venue me voir pour chercher conseil sur des problèmes, j’avais gardé des choses pour moi et je ne lui avais pas parlé honnêtement. Par conséquent, il avait fallu beaucoup de temps pour finaliser un bon sermon, entravant la progression. En quoi cela revenait-il faire mon devoir ? Je résistais à Dieu ! Xin Xin était jeune, d’un bon calibre et rapide pour comprendre les vérités-principes. Elle valait la peine d’être cultivée et il était tout à fait normal que le superviseur lui prête plus d’attention pendant les réunions. Cependant, je m’étais creusé les méninges pour penser à des façons de lutter contre elle pour maintenir ma réputation et mon statut. Finalement, le sermon avait été soumis en retard tandis que je tombais dans les ténèbres. En fait, la compétition avec Xin Xin m’apportait souffrance et épuisement. Cependant, je ne pouvais pas supporter mes sentiments quand j’étais méprisée et j’avais voulu prouver que j’étais tout aussi bonne qu’elle, si ce n’est meilleure. Quand je n’avais pas pu faire cela, mon cœur s’était senti négatif et anxieux. J’ai vu que j’étais trop étroitement liée par des règles sataniques telles que « Se distinguer des autres », « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Viser à s’élever au-dessus des autres ». Mes pensées étaient toutes déformées. Pour me distinguer des autres, tout ce que je faisais interrompait et perturbait le travail de l’Église et résistait à Dieu. J’avais vraiment fait en sorte que Dieu me haïsse. Si je ne me repentais pas aussi vite que possible, je serais révélée et éliminée par Dieu tôt ou tard. Quand j’ai compris cela, j’ai été remplie de regrets et de reproches envers moi-même. Je me suis agenouillée devant Dieu en repentance : « Ô Dieu ! Tu m’as élevée pour que je fasse mon devoir, mais je n’ai eu aucune honte. En poursuivant la réputation et le statut, j’ai fait de mon devoir la dernière de mes préoccupations. Combien Tu dois me haïr ! Ô Dieu ! Je veux me repentir, pour marcher sur le chemin de la poursuite de la vérité et travailler harmonieusement avec mes frères et sœurs pour bien faire mon devoir. »
Tout en cherchant, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai vu plus clairement l’importance de poursuivre la vérité. Dieu Tout-Puissant dit : « Si les gens ne poursuivent que la gloire, le gain et le statut – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie et, finalement, ce sont eux qui subiront une perte. Dieu sauve ceux qui poursuivent la vérité. Si tu n’acceptes pas la vérité et que tu es incapable de réfléchir à ton propre tempérament corrompu et de le connaître, alors tu ne te repentiras pas vraiment et tu n’auras aucune entrée dans la vie. Accepter la vérité et te connaître toi-même, voilà le chemin pour évoluer dans la vie et pour atteindre le salut, c’est la possibilité pour toi de venir devant Dieu afin d’accepter Son examen, Son jugement et Son châtiment, et de gagner la vérité et la vie. Si tu renonces à poursuivre la vérité au nom de la poursuite de la gloire, du gain, du statut et de tes propres intérêts, cela équivaut à renoncer à la possibilité d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu et d’atteindre le salut. Tu choisis la gloire, le gain, le statut et tes propres intérêts, mais ce que tu abandonnes, c’est la vérité, et ce que tu perds, c’est la vie et la chance d’être sauvé. Qu’est-ce qui compte le plus ? Si tu choisis tes propres intérêts et que tu abandonnes la vérité, n’est-ce pas stupide ? Pour le dire en termes vernaculaires, c’est subir une grande perte pour un petit avantage. Gloire, gain, statut, argent et intérêts : tout cela est temporaire et disparaît comme des volutes de fumée, alors que la vérité et la vie sont éternelles et immuables. Si les gens résolvent les tempéraments corrompus qui leur font poursuivre la gloire, le gain et le statut, alors ils ont l’espoir d’atteindre le salut. En outre, les vérités que les gens gagnent sont éternelles : ni Satan ni personne d’autre ne peut enlever ces vérités aux gens. Tu renonces à tes intérêts, mais ce que tu gagnes, ce sont la vérité et le salut. Ces résultats sont les tiens et tu les gagnes pour toi-même. Si les gens choisissent de pratiquer la vérité, alors, même s’ils ont perdu leurs intérêts, ils gagnent le salut de Dieu et la vie éternelle. Ces gens-là sont les plus intelligents. Si les gens renoncent à la vérité au profit de leurs propres intérêts, alors ils perdent la vie et le salut de Dieu. Ces gens-là sont les plus stupides » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). Après avoir réfléchi aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu sauve ceux qui poursuivent la vérité. Ceux qui s’accrochent à la réputation et au statut sans y renoncer et qui abandonnent la vérité n’obtiendront jamais la vérité, peu importe le nombre d’environnements dont ils feront l’expérience. Finalement, ils seront éliminés par Dieu parce qu’ils Lui auront résisté. Ce sont les gens les plus insensés. À l’aune des paroles de Dieu, j’ai vu que j’étais insensée. Xin Xin est jeune et d’un bon calibre. Il était tout à fait naturel qu’après une période de formation, elle obtienne de meilleurs résultats que moi en faisant son devoir. Cependant, je ne comprenais pas ce que je valais et je ne pouvais pas accepter le fait que je n’étais pas aussi bonne qu’elle. Je vivais dans un état de combat et de lutte pour la renommée et le gain. En conséquence, j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit et j’avais sombré dans les ténèbres. Non seulement mes compétences professionnelles n’avaient pas du tout progressé, mais mon entrée dans la vie avait aussi été endommagée. Je considérais la réputation et le statut comme étant plus importants que faire mon devoir et gagner la vérité. Finalement, je n’avais rien obtenu. N’était-ce pas le comble de la stupidité ? Maintenant, je pouvais voir les choses plus clairement. La réputation et le statut disparaissent comme nuages et brouillard et la poursuite de l’estime des autres n’a pas de sens. Si j’avais gagné l’estime sans gagner la vérité et la vie, alors, en fin de compte, j’aurais été émondée et éliminée par Dieu et j’aurais perdu ma chance de salut. Je ne peux pas continuer à être insensée et à poursuivre la réputation et le statut. Je dois placer tous mes efforts dans les vérités-principes. C’était le choix de la sagesse.
Peu après, j’ai de nouveau commencé à faire des devoirs textuels. Un jour, le superviseur m’a dit que Sœur Han Li venait de commencer à se former à la préparation des sermons et n’avait pas encore une compréhension solide des principes. Il m’a demandé de l’aider plus. J’ai ensuite échangé avec Han Li sur les principes de préparation des sermons. Nous avons analysé des sermons ensemble. J’ai vu que Han Li avait beaucoup de pensées et d’opinions et qu’elle comprenait rapidement les principes. J’étais heureuse pour elle. Quelque temps après, le superviseur a constamment complimenté Han Li pour ses progrès rapides. La dirigeante a aussi dit qu’elle n’aurait jamais pensé que Han Li ferait aussi vite des progrès. Quand j’ai entendu cela, j’ai senti un sentiment amer de jalousie dans mon cœur : « Han Li reçoit des compliments et de l’estime de la part du superviseur et de la dirigeante, alors que moi, je reste un pion anonyme ! » Quand j’ai pensé cela, je me suis rendu compte que mon ancien problème me frappait encore une fois et que je me comparais à nouveau aux autres. J’ai prié Dieu en silence. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Je devais prendre en considération les intentions de Dieu et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu. Han Li avait fait des progrès rapides et elle a obtenu de bons résultats en faisant son devoir. C’était bénéfique pour le travail de l’Église. Il y avait une limite à ce que je pouvais faire moi-même. Ce que je devais faire surtout, c’était d’échanger sur ce que j’avais compris avec Han Li, sans rien garder pour moi. Cela l’aiderait à comprendre les principes aussi vite que possible et donc les sermons qu’elle préparerait répondraient aux normes. C’était aussi préparer de bonnes actions. Quand j’ai raisonné de cette façon, mon cœur s’est senti libéré. Je n’étais plus jalouse de Han Li et je ne me suis plus comparée à elle. Par la suite, quand je voyais que les frères et sœurs autour de moi étaient meilleurs que moi, j’ai été capable de traiter cela correctement. Confrontée à des choses que je ne comprenais pas ou que je ne pouvais pas faire, je pratiquais le fait de renoncer à ma vanité et à ma fierté et de discuter de ces choses avec mes frères et sœurs. Après avoir pratiqué ainsi pendant un temps, j’ai senti que je faisais des progrès dans mon devoir et dans mon entrée dans la vie et j’avais un grand sentiment de soulagement et de paix dans mon cœur. Maintenant, la renommée, le gain et le statut sont moins importants à mes yeux. C’est le résultat des paroles de Dieu. Dieu soit loué !