89. Chacun devrait apprendre comment s’ouvrir dans l’échange sur ses difficultés
En juillet 2023, je venais juste de commencer une formation pour superviser le travail de plusieurs Églises. Chaque fois que je rencontrais des difficultés dans le travail, j’essayais toujours de les résoudre par moi-même sans chercher d’aide auprès des dirigeants supérieurs. Je pensais que si je rapportais sans cesse des problèmes aux dirigeants supérieurs au lieu de les résoudre moi-même, ce serait me plaindre et ne pas assumer mes responsabilités. Je voulais leur montrer que j’avais des compétences de travail, que je pouvais résoudre les problèmes seule, et je voulais laisser une bonne impression dans le cœur de mes frères et sœurs.
Je me souviens qu’à une occasion les résultats du travail d’abreuvement n’étaient pas bons, et beaucoup de nouveaux venus ne se réunissaient pas régulièrement. Certaines personnes chargées de l’abreuvement étaient occupées par les travaux dans les champs et leurs affaires domestiques, et ne pouvaient donc pas suivre et soutenir les nouveaux venus à temps, d’autres étaient tellement pris par leur travail qu’ils oubliaient de se réunir avec les nouveaux venus. À l’époque, je n’avais pas signalé ces problèmes aux dirigeants supérieurs, car je voulais leur prouver que je pouvais les gérer moi-même. J’ai donc échangé avec les personnes chargées de l’abreuvement, et je les ai appelées pour m’enquérir de leurs états. Cependant, mon expérience de vie était trop superficielle, et je ne comprenais pas assez de vérités pour percer à jour la racine du problème. J’échangeais simplement avec eux et je soulignais rapidement leurs problèmes, les exhortant à porter un fardeau dans la manière de traiter leurs devoirs. De fait, la question de la négligence dans leurs devoirs des personnes chargées de l’abreuvement n’a pas été résolue, et les nouveaux venus continuaient à ne pas participer aux réunions régulièrement. J’ai pensé : « Devrais-je parler de ces problèmes aux dirigeants supérieurs pour qu’ils puissent nous aider et échanger à ce sujet ? » Mais j’avais peur que si je rapportais la vérité, les dirigeants pensent que je n’étais pas capable de faire un réel travail, alors je n’ai rien dit. Plus tard, le nombre de nouveaux venus qui n’assistaient plus aux réunions régulièrement a continué d’augmenter, et des problèmes sans fin ont surgi dans le travail. Je ressentais une grande pression, et mon cœur était particulièrement tourmenté et affaibli. Cependant, malgré cela, je ne me suis pas ouverte à mes frères et sœurs sur mon état. J’ai pensé que si je m’ouvrais dans mes échanges sur mes difficultés et mes faiblesses, mes frères et sœurs risqueraient aussi de devenir négatifs et faibles en conséquence, et qu’en tant que dirigeante, je devais avoir la foi et rester forte intérieurement. C’était le seul moyen pour que mes frères et sœurs gardent la foi pour faire leurs devoirs. Je pensais aussi que si je m’ouvrais sur mes vraies pensées et mes insuffisances, mes frères et soeurs me mépriseraient. Pendant ce temps, les dirigeants me demandaient souvent : « As-tu de quelconques difficultés dans tes devoirs ? » En réalité, il y avait de nombreux problèmes dans l’Église que je n’arrivais pas à résoudre, mais je craignais que si j’en parlais aux dirigeants, ils penseraient que je ne pouvais pas faire le travail. Je ne voulais pas que les dirigeants me jugent incapable de bien faire mon devoir, alors j’ai continué à cacher mon état et les problèmes dans le travail. En décembre, il y avait davantage de nouveaux venus dans l’Église qui n’assistaient pas aux réunions très régulièrement. Parfois ils venaient, parfois pas. Les dirigeants supérieurs m’ont demandé : « Pourquoi y a-t-il autant de personnes qui n’assistent pas régulièrement aux réunions ? Est-ce parce que les personnes chargées de l’abreuvement ne les ont pas suivies à temps ? » J’ai pensé : « Si les dirigeants supérieurs découvrent que les personnes chargées de l’abreuvement dans les Églises dont je suis responsable ont autant de problèmes, ils risquent de m’émonder pour ne pas faire un réel travail. » J’avais peur que les dirigeants supérieurs me blâment ou pensent que je n’étais pas capable de résoudre les problèmes, alors j’ai menti et j’ai dit : « C’est parce que les nouveaux venus ont une mauvaise connexion internet, et certains n’ont même pas de téléphone portable. C’est pour cela qu’ils ne peuvent pas assister aux réunions régulièrement. » Les dirigeants supérieurs m’ont posé une autre question : « Quels sont les résultats du travail d’évangélisation ? » Je savais que le travail d’évangélisation avançait lentement, et que certains destinataires potentiels de l’Évangile ne se conformaient pas aux principes et manquaient de capacités de compréhension. Pourtant, je voulais montrer aux dirigeants que je pouvais maîtriser le travail d’évangélisation, alors j’ai répondu : « Ces personnes seront capables de rejoindre l’Église très bientôt. » Parce que j’avais dissimulé la vérité, mes frères et sœurs ont passé beaucoup de temps à faire le suivi de ces destinataires potentiels de l’Évangile et à faire ainsi beaucoup de travail inutile. Cela a interrompu et perturbé le travail de l’Église.
À ce moment-là, mon état était très mauvais, et la dirigeante supérieure, Sœur Suzanne, a partagé les paroles de Dieu avec moi. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le contexte, quel que soit le devoir qu’il fait, un antéchrist essaiera de donner l’impression qu’il n’est pas faible, qu’il est toujours fort, rempli de foi, et jamais négatif afin que les gens ne voient jamais sa véritable stature ni sa véritable attitude envers Dieu. En fait, au fond de son cœur, croit-il vraiment qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire ? Croit-il sincèrement être exempt de toute faiblesse, de toute négativité et de toute révélation de corruption ? Absolument pas. Il sait bien jouer la comédie, il est habile à cacher les choses. Il aime montrer aux gens son côté fort et superbe ; il ne veut pas qu’on voie ce qui, chez lui, est faible et vrai. Son but est évident : il s’agit tout simplement de maintenir sa vanité et sa fierté, de protéger la place qu’il a dans le cœur des gens. Il pense que s’il s’ouvre aux autres sur sa propre négativité et sur sa propre faiblesse, s’il révèle son côté rebelle et corrompu, cela nuira gravement à son statut et à sa réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Il préfère donc plutôt mourir que d’admettre qu’il a des moments de faiblesse, de rébellion et de négativité. Et s’il arrive vraiment qu’un jour tout le monde voie son côté faible et rebelle, le fait qu’il est corrompu et qu’il n’a pas changé du tout, il continuera à jouer la comédie. Il pense que s’il admet avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, quelqu’un d’insignifiant, alors il perdra sa place dans le cœur des gens, il perdra l’idolâtrie et l’adoration de tous et il aura donc complètement échoué. Et donc, quoi qu’il arrive, il ne s’ouvrira pas aux autres : quoi qu’il advienne, il ne cédera son pouvoir et son statut à personne d’autre. Au lieu de cela, il s’efforce de rivaliser autant qu’il le peut et il n’abandonnera jamais » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists sont doués pour se déguiser. Ils ne veulent pas que les autres voient leur négativité et leurs faiblesses, alors ils évitent toujours les problèmes et ne parlent jamais de leurs échecs ni de leurs lacunes, ils ne montrent aux autres que leur côté positif pour gagner le cœur des gens. J’étais exactement comme ça. Je cachais intentionnellement mes difficultés, ma négativité et mes faiblesses, parce que je voulais me faire passer pour quelqu’un d’exceptionnel, faire croire aux gens que je pouvais résoudre tous les problèmes et comprendre la vérité mieux que quiconque, et occuper une place dans le cœur des autres. J’ai pris conscience que le tempérament que je révélais n’était pas différent de celui d’un antéchrist. Lorsque je rencontrais des problèmes que je ne comprenais pas, que je ne saisissais pas ou que j’étais incapable de résoudre, je ne consultais pas mes dirigeants ni mes collaborateurs. Je ne voulais pas qu’ils voient mes lacunes et me disent : « Tu n’arrives même pas à faire cette tâche ? » Je voulais que tout le monde pense que j’avais des compétences de travail. J’étais bien consciente que mon échange avec les personnes chargées de l’abreuvement n’avait donné aucun résultat et que leurs problèmes persistaient, mais je n’ai jamais cherché d’aide auprès des dirigeants. Par conséquent, parce que je ne comprenais pas la vérité, je n’ai pas pu résoudre les problèmes des personnes chargées de l’abreuvement à temps, ce qui a affecté le travail. Lorsque je communiquais avec mes frères et sœurs, je ne m’ouvrais jamais sur ma corruption ni ne parlais de mes insuffisances. Je ne voulais pas que les autres connaissent ma vraie stature. Par exemple, lorsque les dirigeants m’avaient demandé quels problèmes j’avais dans mon travail, et si j’avais rencontré des difficultés dans l’exécution de mon devoir, alors qu’il y avait clairement de nombreux problèmes que je ne pouvais pas résoudre, j’avais dit que tout allait bien afin que les dirigeants aient une bonne impression de moi. Les personnes chargées de l’abreuvement faisaient leurs devoirs de manière superficielle, et le travail d’évangélisation était complètement à l’arrêt. Mais quand les dirigeants supérieurs ont posé des questions sur le travail, j’ai eu peur que si je disais la vérité, ils pensent que je n’étais pas capable de résoudre les problèmes et que je manquais de capacité de travail. Alors j’ai couvert les faits et j’ai dit que les nouveaux venus ne pouvaient pas assister aux réunions régulièrement parce qu’ils n’avaient pas d’Internet, pour que les dirigeants croient que c’étaient les nouveaux venus qui avaient des difficultés concrètes, et non pas que nous n’avions pas fait notre travail correctement. Il y avait de nombreux destinataires potentiels de l’Évangile qui, très clairement, n’étaient pas conformes aux principes, mais pour prouver que je pouvais faire un travail réel, j’ai menti et j’ai dit que ces personnes pourraient rejoindre l’Église, ce qui signifiait que mes frères et sœurs faisaient beaucoup de travail inutile, ce qui a retardé le travail de l’Église. Je ne suis qu’une personne ordinaire, je ne suis pas parfaite. J’ai beaucoup de lacunes et d’insuffisances, et je viens juste de commencer à me former au travail de l’Église, il était donc tout à fait normal que je ne sache pas comment faire certaines tâches. Lorsque j’avais rencontré des difficultés, j’aurais dû chercher l’aide des dirigeants supérieurs en temps voulu. Mais je me suis toujours dit que, puisque j’étais responsable du travail, je ne pouvais pas dire que je ne savais pas comment le faire, et que je devais être capable de résoudre tous les problèmes moi-même. J’ai même fourvoyé et dupé les dirigeants supérieurs pour gagner l’estime des autres. Mon tempérament arrogant et fourbe était tellement répugnant aux yeux de Dieu ! J’étais profondément attristée parce que mes poursuites erronées avaient affecté le travail de l’Église. Je savais que je devais me repentir, et que si je continuais à marcher sur le mauvais chemin, je serais inévitablement éliminée par Dieu.
Plus tard, mes frères et sœurs m’ont envoyé un passage des paroles de Dieu, et j’ai gagné une certaine compréhension de mes propres problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu et si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont incapables de le reconnaître » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis remémorée comment, dans les Églises dont j’étais responsable, de nombreux nouveaux venus ne participaient pas régulièrement aux réunions, comment les problèmes de mes frères et sœurs restaient irrésolus, et comment le travail d’évangélisation s’était complètement arrêté, et pourtant, je faisais encore semblant d’être capable de gérer les problèmes. Même si je pouvais voir que travail de l’Église était retardé, je n’étais pas disposée à chercher de l’aide auprès des dirigeants. Quand les dirigeants m’avaient demandé si j’avais de quelconques difficultés ou des problèmes dans mon travail, je les avais trompés et j’avais caché les problèmes dans le travail. J’ai voulu constamment donner à mes frères et sœurs l’impression qu’il n’y avait rien que je n’étais pas capable de faire, et que je pouvais résoudre tous les problèmes. Je manquais totalement de conscience sur moi-même ! Le tempérament que j’avais révélé était identique à celui du PCC. Le PCC aime se déguiser devant le peuple, afin qu’il l’adore et le suive, alors qu’en réalité, ceux qui vivent sous son règne sont plongés dans une extrême souffrance. Les épidémies, les séismes, les catastrophes naturelles et les calamités causées par l’homme s’abattent sans cesse sur eux, mais le gouvernement n’intervient pas, et les gens ne reçoivent ni secours ni traitement médical à temps. Les gens ont même été privés de leur liberté religieuse, et de nombreux chrétiens sont persécutés et laissés sans abri. Mais le PCC n’a jamais admis ses fautes publiquement, et même lorsque les plaintes du peuple remplissent les rues, il ne s’en soucie simplement pas. Il ne se préoccupe que d’embellir son image face aux autres. J’ai vu à quel point sa nature est malveillante ! Si je ne me repentais pas et si je continuais à me déguiser et à me couvrir à tout moment sans faire un réel travail, alors, tôt ou tard, je serais assurément détestée et abandonnée par Dieu. J’ai alors pensé au fait que Dieu aime les personnes honnêtes, et qu’Il espère que nous pouvons poursuivre la vérité, nous ouvrir sincèrement et être des personnes honnêtes. Pourtant, je voulais constamment prétendre qu’il n’y avait rien que je ne puisse faire, et je poursuivais le fait d’être grande et extraordinaire afin que les gens m’estiment et m’adorent. Je croyais même que ma poursuite pour devenir une personne supérieure et parfaite plaisait à Dieu. Mais les faits m’ont prouvé le contraire : je n’avais pas du tout compris ce que Dieu exige de l’homme. J’étais si stupide et hypocrite !
Les dirigeants m’ont alors envoyé un autre passage des paroles de Dieu, et m’ont demandé d’y réfléchir attentivement. Dieu Tout-Puissant dit : « Te confier aux gens et t’ouvrir à eux plus souvent quand tu te retrouves en difficulté ou que tu subis un échec, et échanger sur tes problèmes et tes faiblesses, sur la manière dont tu t’es rebellé contre Dieu et dont tu t’en es sorti et dont tu as pu satisfaire les intentions de Dieu. Et si tu te confies à eux de cette manière, quel en sera l’effet ? Cela aura, sans aucun doute, un effet positif. Personne ne te regardera de haut, et l’on pourrait bien t’envier ta capacité à traverser ces expériences. Certains pensent toujours que lorsque les gens ont un statut, ils devraient davantage agir comme des fonctionnaires et parler d’une certaine manière afin d’être pris au sérieux et respectés. Cette façon de penser est-elle bonne ? Si tu es capable de te rendre compte que cette façon de penser est erronée, alors tu devrais prier Dieu et te rebeller contre les choses charnelles. Ne te donne pas des airs et n’emprunte pas le chemin de l’hypocrisie. Dès que tu as une telle pensée, tu devrais l’aborder en cherchant la vérité. Si tu ne cherches pas la vérité, cette pensée, ce point de vue, prendra forme et s’enracinera dans ton cœur. Par conséquent, elle en viendra à te dominer, tu te feras passer pour ce que tu n’es pas et tu façonneras ton image à tel point que personne ne pourra te percer à jour ou comprendre tes pensées. Tu parleras aux autres comme à travers un masque qui leur cache ton véritable cœur. Tu dois apprendre à laisser les autres voir ton cœur, à ouvrir ton cœur aux autres et à devenir proche d’eux. Tu dois te rebeller contre les préférences de ta chair et te conduire conformément aux exigences de Dieu. Ainsi, ton cœur connaîtra la paix et le bonheur. Quels que soient les évènements qui t’arrivent, réfléchis d’abord aux problèmes qui existent dans ton esprit. Si tu souhaites toujours te construire une image et te faire passer pour ce que tu n’es pas, tu dois immédiatement prier Dieu : “Ô Dieu ! Je veux à nouveau me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je suis une fois de plus en train d’intriguer de façon malhonnête. Je suis un véritable démon ! Je dois vraiment être détestable à tes yeux ! Je suis maintenant complètement dégoûté de moi-même. Je Te supplie de me réprimander, de me discipliner et de me punir.” Tu dois prier, faire ressortir ton attitude au grand jour et compter sur Dieu pour l’exposer, la disséquer et la limiter » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment résoudre les tentations et les chaînes du statut). J’ai réfléchi sur moi-même en comparaison aux paroles de Dieu. Depuis que j’étais devenue responsable du travail des Églises, je pensais qu’en tant que superviseuse, je devais avoir l’apparence d’une superviseuse dans ma manière de diriger : je ne devais montrer aucune insuffisances ni faiblesse, je devais être capable de résoudre tous les problèmes dans le travail, et si je devenais négative, mes frères et sœurs perdraient la foi et deviendraient eux aussi négatifs et faibles. Avec une vision aussi erronée, je n’étais pas disposée à m’ouvrir sur mes lacunes et mes insuffisances auprès de mes frères et soeurs, et j’avais même trompé les dirigeants en disant qu’il n’y avait ni difficultés ni problèmes dans mon devoir. Je ne montrais aux autres que mon bon côté. J’étais tellement hypocrite ! À travers les paroles de Dieu, j’ai compris qu’il était tout à fait normal pour une superviseuse d’avoir des insuffisances, et que si je pouvais m’ouvrir sur mes insuffisances et mes faiblesses, mes frères et sœurs ne me mépriseraient pas du tout ; s’il y avait des difficultés dans le travail de l’Église, ils porteraient eux aussi le fardeau et travailleraient ensemble pour les résoudre, car ils savaient que j’étais encore en période de formation. En outre, si j’apprenais à m’ouvrir à mes frères et sœurs sur mes échecs, mes insuffisances et mes difficultés dans l’exécution de mon devoir, et même sur mon côté négatif et faible, ils échangeraient avec moi et m’aideraient, et je pourrais gagner en édification et gains de la connaissance expérimentale de mes frères et sœurs, et trouver un chemin de pratique. Par le passé, j’avais vécu dans un état de dissimulation et de supercherie, je refusais de m’ouvrir et de chercher lorsque je rencontrais des difficultés. Au lieu de cela, je m’acharnais seule et j’étais sous une énorme pression. Mon cœur n’éprouvait ni paix ni joie, et les résultats de mon travail étaient toujours mauvais. Plus tard, lorsque je me suis ouverte à mes frères et sœurs sur ma situation concrète, et que j’ai échangé sur ma propre corruption et les problèmes rencontrés dans le travail, ils ont partagé les paroles de Dieu avec moi, et les dirigeants supérieurs ont aussi échangé et m’ont aidée, et j’ai ainsi trouvé des solutions aux problèmes. Par la suite, j’ai parlé aux frères et sœurs chargés de l’abreuvement des nouveaux venus, et en m’appuyant sur les paroles de Dieu, j’ai échangé sur la nature et les conséquences de leur attitude négligente dans leur devoir, et je l’ai exposée. Ils ont pris conscience de leurs propres problèmes et ont été disposés à corriger leurs états erronés. Petit à petit, les personnes chargées de l’abreuvement ont commencé à porter un fardeau dans leur devoir, et le travail a porté des fruits. J’ai pris conscience que si j’avais pratiqué de cette manière plus tôt, alors mon devoir n’aurait pas été affecté. Après cette expérience, j’ai essayé de m’ouvrir davantage à mes frères et sœurs et de partager mes pensées les plus profondes, et j’ai senti que pratiquer ainsi était très libérateur.
Par la suite, mes frères et sœurs ont partagé un autre passage des paroles de Dieu avec moi : « Certains sont promus et cultivés par l’Église, c’est pour eux une bonne occasion de se former. C’est une bonne chose. On peut dire qu’ils ont été élevés et honorés par Dieu. Alors, comment devraient-ils faire leur devoir ? Le premier principe qu’ils doivent respecter est de comprendre la vérité – quand ils ne comprennent pas la vérité, ils doivent chercher la vérité, et s’ils ne comprennent toujours pas après avoir cherché par eux-mêmes, ils peuvent trouver quelqu’un qui comprend la vérité avec qui échanger et chercher, ce qui permettra de résoudre le problème plus rapidement et dans de meilleurs délais. Si tu te préoccupes uniquement de passer plus de temps à lire les paroles de Dieu par toi-même et de consacrer plus de temps à méditer ces paroles afin de parvenir à comprendre la vérité et de résoudre le problème, c’est trop lent. Comme le dit le dicton : “Des remèdes trop lents à agir ne peuvent répondre aux besoins urgents.” Si, en ce qui concerne la vérité, tu souhaites faire des progrès rapides, alors il faut que tu apprennes à coopérer en harmonie avec les autres, à poser plus de questions et à chercher davantage. Ce n’est qu’alors que ta vie grandira rapidement et que tu pourras résoudre les problèmes promptement, sans aucun retard pour l’un ou pour l’autre. Parce que tu viens juste d’être promu, que tu es toujours en probation, que tu ne comprends pas vraiment la vérité et ne possèdes pas la vérité-réalité – parce que tu n’as toujours pas cette stature –, ne pense pas que ta promotion signifie que tu possèdes la vérité-réalité, ce n’est pas le cas. Si tu es promu et cultivé, c’est simplement parce que tu as le sens du fardeau dans le travail et que tu possèdes le calibre d’un dirigeant. Tu dois avoir cette raison » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris qu’en tant que superviseuse, je devais travailler en harmonie avec mes frères et sœurs, et protéger ensemble le travail de l’Église. Auparavant, j’avais une vision erronée. Je croyais qu’après avoir été élue superviseuse par mes frères et sœurs, je devais être capable de résoudre tous les problèmes, et que si je demandais constamment conseil aux dirigeants supérieurs, ils finiraient par me mépriser et penser que je manquais de capacité de travail. Par conséquent, lorsque je rencontrais des problèmes que je ne pouvais pas comprendre ou résoudre, je les cachais et ne disais rien, je vivais comme une armée à moi seule. Je me sentais constamment sous beaucoup de pression lorsque je faisais mon devoir, et j’entravais aussi le travail de l’Église. À présent, j’ai compris que pour résoudre les problèmes et protéger le travail de l’Église, les dirigeants et les ouvriers doivent chercher de l’aide auprès des dirigeants supérieurs lorsqu’ils rencontrent des difficultés. Un superviseur qui est à la hauteur doit être quelqu’un qui porte un fardeau pour le travail de l’Église. Même s’il a des lacunes et des insuffisances, il réfléchit régulièrement sur lui-même et cherche la vérité, il est capable de renoncer à sa fierté et de chercher proactivement des chemins avec ses frères et sœurs lorsqu’il est confronté à des problèmes qu’il ne peut pas résoudre, et il travaille en harmonie avec tout le monde, aide tout le monde et ensemble font bien le travail de l’Église. Quand j’ai compris cela, j’ai eu un chemin de pratique. Par la suite, chaque fois que je rencontrais des difficultés dans mon travail que je ne pouvais pas résoudre, je priais Dieu et renonçais à ma fierté pour chercher proactivement auprès de mes frères et sœurs. Dans le travail d’évangélisation, je rapportais la situation aux dirigeants supérieurs sans rien dissimuler, sans me soucier d’être émondée ou méprisée par les autres. Ce qui comptait pour moi, c’était de bien faire mon devoir avec un cœur honnête, et de comment faire les choses de manière bénéfique au travail de l’Église. Lorsque je pratiquais ainsi, mon cœur se sentait particulièrement en paix et à l’aise. Je remercie Dieu pour m’avoir guidée pour comprendre ma propre corruption, et pour m’avoir appris à être une personne honnête et à ouvrir mon cœur à mes frères et sœurs.