90. On ne fait pas son devoir correctement en se préservant constamment

Par Han Chen, Chine

Je vérifiais les sermons dans l’Église. Je travaillais avec Yilin et Yiyang. Un jour d’avril 2022, les dirigeants ont envoyé une lettre qui disait : « Yilin n’entre pas dans les principes quand elle vérifie des sermons, et les résultats de son travail ne sont pas bons. Elle doit être renvoyée. Vous et Yiyang obtenez des résultats en faisant vos devoirs, mais récemment, il y a eu des écarts dans la façon dont vous avez vérifié les sermons : vous avez éliminé des sermons de valeur. Vous serez gardées sous observation pour le moment. » Quand j’ai vu cette nouvelle, mon cœur s’est rempli de toutes sortes de sentiments. Le calibre de Yilin était meilleur que le mien, mais même elle avait été renvoyée. Mon calibre et ma capacité de travail n’étaient pas aussi bons que les siens, et je n’avais pas une bonne compréhension des principes. Si je commettais une autre erreur en vérifiant les sermons, alors je serais certainement renvoyée. Maintenant, l’œuvre de Dieu est sur le point d’être achevée. Si j’étais renvoyée et que je n’avais pas de devoir à faire, aurais-je encore une chance de salut ? Quand je pensais à cela, je me sentais extrêmement lourde. À cette époque, chaque fois que je vérifiais un sermon, je le relisais plusieurs fois, de peur d’être renvoyée si un écart apparaissait. Mais plus j’avais peur de commettre une erreur, moins j’étais capable d’évaluer les choses avec précision, et plus les problèmes et les écarts survenaient. Une fois, nous étions en train d’évaluer un sermon, qui me semblait clair dans sa structure et assez pratique dans sa manière d’échanger. Je l’ai donné aux dirigeants pour qu’ils l’examinent. Je ne m’attendais pas à ce que les dirigeants le lisent et disent : « Les notions religieuses de ce sermon n’ont pas été résolues. Il ne peut pas être soumis. » J’étais choquée : « Comment avais-je pu ne pas voir cela ? Si les dirigeants voient que je ne maîtrise pas les principes et que je ne fais pas de progrès dans l’exécution de mon devoir, vont-ils me renvoyer ? » Par la suite, je suis devenue extrêmement timide et dépourvue d’initiative dans l’exécution de mon devoir. Lorsque je vérifiais les sermons, je n’osais pas exprimer clairement ma propre opinion, parce que j’avais peur de commettre une erreur et d’être révélée et renvoyée. Par conséquent, je posais des questions aux dirigeants sur tout et je les laissais décider.

Une fois, les Églises ont transmis certains sermons. Après les avoir lus, nous avons découvert que quatre sermons avaient été écrits de manière assez pratique et pouvaient être soumis. Cependant, dans mon cœur, je faisais des calculs : « Et si je soumettais un autre sermon sans valeur parce que je l’aurais mal lu ? Que ferai-je si les dirigeants pensent que je ne saisis pas les principes et me renvoient ? Pour plus de sécurité, je devrais d’abord les transmettre aux dirigeants pour qu’ils les examinent. De cette façon, même si je commettais une erreur, je n’en porterais pas la responsabilité principale. » J’ai donc transmis ces sermons aux dirigeants. Après quelques jours, les dirigeants ont répondu avec leurs suggestions pour trois des sermons, en disant qu’ils pouvaient être soumis. Cependant, ils n’ont jamais répondu à propos de l’autre sermon, celui de Zhang Li. Je me suis dit : « Si les dirigeants n’ont pas répondu, alors est-ce qu’ils pensent qu’il y a un problème avec ce sermon ? Je ferais mieux de ne pas le soumettre. De cette façon, je peux éviter une situation où un problème de principe apparaîtrait plus tard, donnant l’impression que je manque de discernement. Je devrais attendre la réponse des dirigeants et ensuite décider si je le soumets ou non. C’est plus sûr de cette façon. » Après cela, je me suis occupée d’autres tâches. Ce sermon est resté en suspens pendant deux semaines. Pendant ce temps, Yiyang m’a rappelé que ce sermon devait être soumis le plus tôt possible. Je lui ai dit : « Attendons la réponse des dirigeants avant de le soumettre. Nous ne devrions pas être trop avides de succès à court terme. » Yiyang n’a rien ajouté. Un jour, les dirigeants ont envoyé une lettre disant : « Nous ne vous avons pas vu transmettre le sermon écrit par Zhang Li. Où est-il resté bloqué ? » C’est seulement à ce moment-là que je me suis rendu compte que les dirigeants avaient répondu au sujet du sermon de Zhang Li longtemps avant cela, disant qu’il pouvait être relu et soumis. Mais nous n’avions simplement pas reçu la lettre. Quand j’ai reçu cette nouvelle, j’ai ressenti quelque chose d’indescriptible dans mon cœur. Je ne pouvais m’empêcher de me demander : J’ai clairement vu que le sermon de Zhang Li était très pratique et avait son propre style linguistique. Selon le principe, il devait être soumis. Mais pourquoi ai-je continué à attendre que les dirigeants prennent une décision ? Par quel tempérament corrompu étais-je contrôlée ? J’ai présenté mon état devant Dieu pour prier et chercher.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Beaucoup de gens ont peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement d’un devoir. Leur peur se manifeste principalement de trois manières. La première est qu’ils choisissent des tâches qui n’exigent pas de prise de responsabilités. […] La deuxième est que lorsqu’ils se retrouvent confrontés à une difficulté ou qu’ils rencontrent un problème, leur premier recours est de le signaler à un dirigeant et de demander à ce dirigeant de gérer et résoudre la situation, dans l’espoir de pouvoir garder leurs aises. Ils ne se soucient pas de la façon dont le dirigeant traite le problème et n’y prêtent aucune attention : tant qu’ils n’en prennent pas eux-mêmes la responsabilité, tout va bien pour eux. Une telle manière d’accomplir un devoir est-elle loyale à Dieu ? C’est ce qu’on appelle se renvoyer la balle, manquer à son devoir, employer des ruses. Ce ne sont que des paroles. Ils ne font rien de réel. Ils se disent : “Si c’est à moi de régler cette chose, qu’arrivera-t-il si je finis par faire une erreur ? Quand ils chercheront qui est à blâmer, ne s’occuperont-ils pas de moi ? N’est-ce pas à moi que la responsabilité en incombera en premier lieu ?” C’est de cela qu’ils s’inquiètent. Or, crois-tu que Dieu scrute toutes choses ? Tout le monde fait des erreurs. Si une personne dont l’intention est correcte manque d’expérience et n’avait encore jamais géré telle sorte de problème, mais qu’elle a fait de son mieux, c’est visible pour Dieu. Tu dois croire que Dieu scrute toutes choses et le cœur de l’homme. Si quelqu’un ne croit même pas cela, n’est-il pas un incrédule ? Si une telle personne accomplit un devoir, quelle importance cela pourrait-il avoir ? Qu’elle accomplisse ou non son devoir n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ? Elle a peur d’assumer des responsabilités et elle évite les responsabilités. Quand il se passe quelque chose, la première chose qu’elle fait n’est pas d’essayer de trouver comment faire face au problème, au contraire, la première chose qu’elle fait, c’est d’appeler et d’informer le dirigeant. Bien entendu, certaines personnes essaient de gérer le problème elles-mêmes quand elles informent le dirigeant, mais d’autres personnes ne le font pas, et la première chose qu’elles font, c’est d’appeler le dirigeant, et après l’avoir appelé, elles se contentent d’attendre passivement, d’attendre qu’on leur donne des instructions. Quand le dirigeant leur dit de faire un pas, elles font un pas. Si le dirigeant leur dit de faire quelque chose, elles le font. Si le dirigeant ne dit rien, ou s’il ne leur donne aucune instruction, elles ne font rien et se contentent de remettre à plus tard. Si personne ne les pousse à agir ou si personne ne les supervise, elles ne font absolument aucun travail. Dis-Moi, de telles personnes font-elles leur devoir ? Même si elles rendent service, elles n’ont aucune loyauté ! La peur qu’a une personne de prendre des responsabilités en accomplissant un devoir se manifeste aussi d’une autre façon. Certains, quand ils accomplissent leur devoir, ne font qu’un petit travail superficiel, simple, un travail qui n’implique pas de prise de responsabilité. Le travail qui implique des difficultés et une prise de responsabilité, ils s’en déchargent sur les autres, et si quelque chose devait mal tourner, ils rejetteraient la faute sur ces personnes et s’en laveraient les mains. Quand les dirigeants d’Église voient qu’ils sont irresponsables, ils proposent patiemment leur aide, ou ils les émondent, afin qu’ils soient en mesure d’assumer leurs responsabilités. Mais, malgré tout, ils ne veulent pas le faire et ils pensent : “Ce devoir est difficile à faire. Je vais devoir assumer mes responsabilités quand les choses tourneront mal, et il se peut même que je sois exclu et éliminé, et ce sera fini pour moi.” Quel est ce genre d’attitude ? S’ils n’ont aucun sens des responsabilités quand ils accomplissent leur devoir, comment peuvent-ils bien l’accomplir ? Ceux qui ne se dépensent pas sincèrement pour Dieu ne peuvent pas bien accomplir le moindre devoir, et ceux qui craignent d’assumer leurs responsabilités ne feront que retarder les choses quand ils accompliront leurs devoirs. Ces personnes ne sont ni dignes de confiance ni fiables : elles n’accomplissent leur devoir que pour se nourrir. De tels “mendiants” devraient-ils être éliminés ? Ils doivent l’être. La maison de Dieu ne veut pas de telles personnes. Ce sont là les trois manifestations des personnes qui craignent de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Les gens qui craignent de prendre des responsabilités dans leur devoir ne peuvent même pas atteindre le niveau d’un exécutant loyal et ne sont pas aptes à accomplir un devoir. Certaines personnes sont éliminées à cause de ce type d’attitude envers leur devoir. Même maintenant, ils peuvent ne pas en comprendre la raison et se plaindre encore, disant : “J’ai effectué mon devoir avec un enthousiasme enflammé, alors pourquoi m’ont-ils rejeté si froidement ?” Même maintenant, ils ne comprennent pas. Ceux qui ne comprennent pas la vérité passent leur vie entière sans comprendre pourquoi ils ont été éliminés. Ils s’inventent des excuses et continuent à se défendre, en se disant : “Il est instinctif pour les gens de se protéger et ils ont raison de le faire. Qui ne devrait pas veiller un petit peu à ses propres intérêts ? Qui ne devrait pas penser un peu à lui-même ? Qui ne devrait pas se garder une échappatoire ?” Si tu te protèges à chaque fois qu’il t’arrive quelque chose, et que tu te laisses une échappatoire, une porte de sortie, mets-tu la vérité en pratique ? Ce n’est pas pratiquer la vérité : c’est être sournois. À présent, tu accomplis ton devoir dans la maison de Dieu. Quel est le premier principe dans l’accomplissement d’un devoir ? Tu dois d’abord accomplir ce devoir de tout ton cœur, ne pas ménager tes efforts, et protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est une vérité-principe, une vérité-principe que tu devrais mettre en pratique. Se protéger en se laissant une échappatoire, une porte de sortie, est le principe de pratique que suivent les non-croyants et c’est leur philosophie la plus élevée. Se considérer soi-même avant toute autre chose, et placer ses intérêts avant tout le reste, ne pas penser aux autres, n’avoir aucun lien avec les intérêts de la maison de Dieu et les intérêts des autres, penser d’abord à ses propres intérêts puis penser à une échappatoire, n’est-ce pas ce qu’est un non-croyant ? C’est précisément ce qu’est un non-croyant. Ce genre de personne n’est pas apte à accomplir un devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils font en sorte que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les gens ont constamment peur d’assumer leurs responsabilités lorsqu’ils font leurs devoirs. Ils ont peur de commettre une erreur et d’être révélés et renvoyés. Quand des choses surviennent, ils laissent les dirigeants prendre les décisions, se ménageant toujours une porte de sortie pour protéger leurs intérêts personnels. C’est le principe que les non-croyants suivent lorsqu’ils gèrent les choses. L’exposition des paroles de Dieu m’a donné l’impression de recevoir un coup de poignard en plein cœur. Mon comportement n’avait-il pas été exactement comme cela ? Quand Yilin avait été renvoyée, et que des écarts et des problèmes étaient apparus dans les sermons que j’avais vérifiés, et que j’avais été maintenue sous observation, je ne m’étais pas présentée devant Dieu pour trouver la cause profonde des problèmes et chercher la vérité pour les résoudre. Au lieu de cela, j’avais eu peur d’être renvoyée et incapable de faire un devoir, et donc de ne pas avoir de bonnes perspectives ou une bonne destination. J’avais bien vu que ces quelques sermons étaient tout à fait pratiques et pouvaient être soumis, mais j’avais eu peur que si des écarts survenaient, mes propres problèmes soient exposés et que je sois renvoyée. J’avais donc poussé les dirigeants à prendre la décision, sous prétexte que je n’étais pas sûre de moi. De cette façon, si des problèmes étaient survenus, je n’aurais pas été la seule responsable. Comme les dirigeants ne répondaient pas, j’avais fait traîner les choses en longueur et attendu, ce qui avait eu pour résultat qu’un sermon de valeur n’avait pas été soumis rapidement, et que les progrès avaient été entravés. À l’époque, je pensais que je n’étais plus aussi avide de succès à court terme qu’auparavant. Je n’avais pas non plus autant confiance en moi qu’avant, et je pensais que la capacité de demander des suggestions aux dirigeants lorsque des problèmes survenaient était une marque de raison. Maintenant, je voyais finalement que j’avais caché mes intentions méprisables à l’intérieur. J’avais eu peur d’assumer mes responsabilités, et afin de me préserver, j’avais utilisé des méthodes sournoises. J’avais été extrêmement égoïste et méprisable, extrêmement évasive et fourbe ! Si mes intentions avaient été correctes, si j’avais tenu compte du travail de l’Église, j’aurais dû vérifier les sermons de valeur le plus rapidement possible afin qu’ils puissent témoigner de Dieu. Même si des problèmes ou des écarts étaient survenus, j’aurais pu les résumer rapidement et chercher la vérité pour les résoudre. De cette façon, le nombre d’écarts aurait continué à diminuer. Cependant, je n’avais pas cru que Dieu examine tout. J’avais eu peur qu’en cas d’erreur, je sois renvoyée et que mon avenir ne soit pas assuré. J’avais préféré retarder la soumission des sermons afin de me préserver. Je n’avais pas du tout pensé au travail de l’Église. En faisant cela, non seulement je n’aurais pas un bon avenir ni une bonne destination, mais j’encourrais aussi la haine de Dieu.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Certaines personnes ne croient pas que la maison de Dieu puisse traiter les gens avec justice. Ils ne croient pas que Dieu règne dans Sa maison et que la vérité y règne. Ils croient que, quel que soit le devoir accompli par une personne, si un problème se produit à cause de cette personne, la maison de Dieu s’occupera immédiatement de cette personne en lui retirant le droit d’accomplir ce devoir, la renverra ou ira même jusqu’à l’exclure de l’Église. Est-ce vraiment comme cela que fonctionnent les choses ? Certainement pas. La maison de Dieu traite chaque personne selon les vérités-principes. Dieu est juste dans Sa façon de traiter chaque personne. Il ne regarde pas seulement comment une personne se comporte dans un seul cas. Il regarde sa nature-essence, ses intentions, son attitude et Il cherche surtout à savoir si elle peut réfléchir sur elle-même quand elle commet une erreur, si elle a des remords et si elle peut pénétrer l’essence du problème en se basant sur Ses paroles, parvenir à comprendre la vérité, à se détester et à se repentir sincèrement. […] Dites-Moi, si quelqu’un a fait une erreur, mais qu’il est capable d’une véritable compréhension et prêt à se repentir, la maison de Dieu ne lui donnerait-elle pas une autre chance ? Alors que le plan de gestion de six mille ans de Dieu tire à sa fin, il y a énormément de devoirs à accomplir. Mais si tu n’as ni conscience ni raison et ne t’occupes pas de ton propre travail, si tu as gagné l’occasion d’accomplir un devoir, mais que tu ne sais pas la chérir, ne recherches pas le moins du monde la vérité et laisses passer le meilleur moment, alors tu seras révélé. Si tu es constamment superficiel dans l’accomplissement de ton devoir et que tu ne te soumets pas du tout quand tu es émondé, la maison de Dieu t’utilisera-t-elle encore pour accomplir un devoir ? Dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui règne, pas Satan. Dieu a le dernier mot sur tout. C’est Lui qui accomplit l’œuvre de salut de l’homme, c’est Lui qui exerce Sa souveraineté sur tout. Il ne t’est pas nécessaire d’analyser ce qui est bien et mal : tu n’as besoin que d’écouter et de te soumettre. Quand il s’agit pour toi d’être émondé, tu dois accepter la vérité et être capable de corriger tes erreurs. Si tu le fais, la maison de Dieu ne te privera pas de ton droit à accomplir un devoir. Si tu as toujours peur d’être éliminé, que tu fournis toujours des excuses et que tu ne cesses de te justifier, c’est un problème. Si tu laisses les autres voir que tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité et que tu es insensible à la raison, tu as des ennuis. L’Église sera obligée de s’occuper de toi. Si tu n’acceptes pas du tout la vérité dans l’accomplissement de ton devoir et que tu as toujours peur d’être révélé et éliminé, alors ta peur est entachée d’intention humaine, d’un tempérament satanique corrompu et de suspicion, de circonspection et d’incompréhension. Aucune de ces attitudes n’en est une qu’une personne devrait avoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai finalement pris conscience que je m’inquiétais constamment du fait que si je commettais une erreur en faisant mon devoir, je serais révélée et renvoyée, et que je n’aurais pas un bon avenir ni une bonne destination, et la raison principale en était que je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu et que je n’avais pas cru que la vérité règne dans la maison de Dieu. La maison de Dieu réaffecte et renvoie les gens selon les principes. Elle ne renvoie pas les gens parce qu’ils ont fait une ou deux choses de travers ou qu’il y a des écarts dans leur travail. Au lieu de cela, elle examine le comportement constant des gens, et vérifie s’ils peuvent accepter la vérité et changer les choses rapidement lorsque des écarts et des problèmes surviennent. J’ai pensé à Yilin. Même si elle avait un certain calibre et quelques dons, elle n’avait poursuivi que la réputation et le statut, et avait été avide de succès à court terme. Quand des écarts et des problèmes étaient apparus dans ses devoirs, les dirigeants avaient essayé de la guider à plusieurs reprises, mais elle n’avait pas réfléchi sur elle-même, n’avait pas recherché de principes, et avait causé des perturbations et des interruptions dans le travail : c’est pourquoi elle avait été renvoyée. En revanche, dans mon entourage, il y avait une sœur qui avait été superficielle dans la vérification des sermons, et avait écarté certains sermons de valeur. Cependant, en étant guidée et émondée, elle avait pu accepter cela, réfléchir sur elle-même et redresser la situation rapidement. L’Église lui a quand même donné l’occasion de faire ses devoirs. En fait, le renvoi de Yilin a été un signal d’alarme pour moi. Je me suis demandé pourquoi tant d’écarts et de problèmes étaient survenus lorsque je vérifiais les sermons, et pourquoi je n’avais pas fait beaucoup de progrès. Les principales raisons étaient que j’avais été arrogante et fourbe, et piégée dans mes anciennes habitudes. En faisant mon devoir, je m’étais appuyée sur l’expérience et j’avais appliqué les règles de manière rigide au lieu de chercher des principes. En conséquence, j’avais écarté des sermons de valeur et perturbé le travail. Cependant, les dirigeants ne m’avaient pas renvoyée à cause des écarts et des problèmes survenus pendant que je faisais mon devoir. Ils avaient même échangé avec moi pour m’aider à comprendre mon propre tempérament corrompu, et m’avaient donné l’occasion de me repentir et de changer. Or, non seulement je n’avais tiré aucune leçon du renvoi de Yilin et je n’avais pas réfléchi à mes propres problèmes, mais j’avais aussi mal compris Dieu et je me méfiais de Lui. J’avais clairement vu des sermons de valeur, mais je n’avais pas osé prendre une décision, laissant plutôt les dirigeants s’en charger. J’avais eu peur que si je commettais une erreur, que j’étais renvoyée et que je devenais incapable de faire un devoir, je n’aie pas une bonne fin. J’avais imaginé que Dieu était identique à l’humanité corrompue, ne permettant pas aux gens de commettre des erreurs et les éliminant dès qu’ils en commettaient. N’était-ce pas calomnier et blasphémer contre Dieu ? J’avais vraiment été trop malveillante et trop fourbe !

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une meilleure compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens doivent aborder leurs devoirs et Dieu avec un cœur honnête. S’ils le font, ils seront de ceux qui craignent Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont les gens qui ont un cœur honnête ? Au minimum, ils ont un cœur qui craint Dieu, un cœur de soumission à Dieu en toutes choses, ils ne posent pas de question sur les bénédictions ou les malheurs, ils ne parlent pas de conditions, ils s’abandonnent à la merci des orchestrations de Dieu – voilà des gens avec un cœur honnête. Ceux qui sont toujours sceptiques envers Dieu, qui passent leur temps à Le scruter, qui essayent toujours de conclure un marché avec Lui, sont-ils des gens avec un cœur honnête ? (Non.) Qu’est-ce qui habite dans le cœur de telles personnes ? La fourberie et la malveillance. Ces gens-là sont toujours en train de scruter. Et qu’est-ce qu’ils scrutent ? (L’attitude de Dieu envers les gens.) Ils sont toujours en train de scruter l’attitude de Dieu envers les gens. De quel problème s’agit-il ? Et pourquoi scrutent-ils cela ? Parce que cela implique leurs intérêts vitaux. Dans leur cœur, ils se disent : “Dieu a créé ces circonstances pour moi, c’est Lui qui en est la cause. Pourquoi a-t-Il fait cela ? Ce n’est pas arrivé à d’autres personnes, pourquoi cela devait-il m’arriver à moi ? Et quelles seront les conséquences après ça ?” Voilà les choses qu’ils scrutent, ils scrutent leurs gains et leurs pertes, leurs bénédictions et leurs malheurs. Et pendant qu’ils scrutent ces choses, sont-ils capables de pratiquer la vérité ? Sont-ils capables de se soumettre à Dieu ? Ils ne le sont pas. Et quelle est la nature des choses qui sont produites par ces ruminations dans leur cœur ? Ces choses sont toutes, par nature, en lien avec leurs propres intérêts, elles sont toutes pour leur propre bien. […] Les gens qui accordent beaucoup d’importance à leurs propres perspectives, sorts et intérêts sont toujours en train de scruter pour voir si l’œuvre de Dieu est bénéfique à leurs perspectives, à leur sort, et leur permettra d’obtenir des bénédictions. Finalement, quel est le résultat de leur examen approfondi ? Ils ne font que se rebeller contre Dieu et s’opposer à Lui. Même quand ils insistent pour accomplir leurs devoirs, ils le font de manière superficielle, avec un état d’esprit négatif. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, et ne pas être du côté des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leurs devoirs, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. Quel tempérament est-ce là ? C’est de la fourberie, un tempérament malveillant. Il ne s’agit plus d’un tempérament corrompu ordinaire, mais d’un tempérament qui a dégénéré en malveillance. Et quand le cœur d’une personne est empli de ce type de tempérament malveillante, il s’agit là d’une lutte contre Dieu ! Vous devriez être au clair sur ce problème. Si les gens sondent Dieu et essaient de marchander en permanence quand ils accomplissent leurs devoirs, peuvent-ils les faire correctement ? Absolument pas. Ils ne vénèrent pas Dieu avec leur cœur, et de manière honnête, ils n’ont pas un cœur honnête, ils observent tout en accomplissant leurs devoirs, faisant preuve de réserve en permanence. Quel est le résultat ? Dieu n’œuvre pas en eux, ils sont désorientés et deviennent confus, ils ne comprennent pas les vérités-principes, ils agissent selon leurs propres inclinations, et ils finissent toujours par mal tourner. Et pourquoi tournent-ils mal ? Parce que leur cœur manque de beaucoup de clairvoyance, et quand il leur arrive quelque chose, ils ne réfléchissent pas sur eux-mêmes, ni ne cherchent la vérité pour trouver une solution, et ils persistent à agir comme bon leur semble, selon leurs propres préférences. Résultat : ils tournent toujours mal quand ils accomplissent leurs devoirs. Ils ne pensent jamais au travail de l’Église, ni aux intérêts de la maison de Dieu, ils conspirent toujours pour eux-mêmes, ils prévoient en permanence en faveur de leurs propres intérêts, de leur propre orgueil et statut. Et non seulement ils accomplissent leurs devoirs de façon médiocre, mais ils retardent et affectent aussi le travail de l’Église. N’est-ce pas là s’égarer et négliger leurs devoirs ? Si quelqu’un n’a toujours en tête que ses propres intérêts et perspectives lorsqu’il accomplit son devoir, et qu’il n’accorde pas d’attention au travail de l’Église ou aux intérêts de la maison de Dieu, alors cela n’est pas accomplir un devoir. C’est de l’opportunisme, c’est faire les choses pour son propre bénéfice et pour obtenir des bénédictions pour soi-même. De cette façon, la nature qui sous-tend l’accomplissement de son devoir change. Il s’agit simplement de conclure un accord avec Dieu et de vouloir utiliser l’accomplissement de son devoir pour atteindre ses propres objectifs. Cette façon de faire risque fortement de perturber le travail de la maison de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la recherche des vérités-principes permet de bien accomplir son devoir). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les gens au cœur honnête ne tiennent pas compte de leurs propres gains, pertes, bénédictions ou malheurs lorsqu’ils font leur devoir. Ils n’essaient pas de conclure des accords avec Dieu, mais font leur devoir de tout leur cœur et de tout leur esprit pour satisfaire Dieu. Tout comme Noé : Dieu lui a demandé de construire l’arche, et Noé n’a pas analysé s’il pouvait la construire ou non. De tout son cœur, il n’a pensé qu’à la manière d’accomplir la mission de Dieu le plus rapidement possible. Le cœur pur, honnête et soumis de Noé a gagné l’approbation de Dieu. Les personnes fourbes et malveillantes traitent leur devoir en examinant et en observant constamment, en complotant pour leurs propres perspectives d’avenir et leurs propres chemins à chaque tournant. Ce genre de personne encourt la haine de Dieu. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai eu l’impression d’être transpercée jusqu’au cœur. Je me suis dit que la façon dont j’avais traité mon devoir ne montrait en rien un cœur sincère. Je n’avais pas du tout fait preuve de considération pour l’intention de Dieu. Je n’avais pas réfléchi à la façon de vérifier les sermons de qualité le plus rapidement possible, afin qu’ils puissent être utilisés pour prêcher l’Évangile et rendre témoignage à Dieu. Au lieu de cela, j’avais joué des tours astucieux à Dieu et je m’étais méfiée de Lui à chaque instant afin de me préserver, en demandant aux dirigeants de prendre les décisions sur tout. C’était vraiment complètement fourbe de ma part de faire mon devoir avec ce genre d’intention ! En accomplissant mon devoir, j’avais pensé à mon avenir et à ma destination à chaque instant, comme si, tant que je ne commettais pas d’erreur et que je n’étais pas renvoyée, je survivrais lorsque l’œuvre de Dieu serait terminée et que j’aurais une bonne destination. Le tempérament de Dieu est juste et saint. En faisant mon devoir tout en adoptant un état d’esprit qui me poussait à me méfier de Dieu, je ne pouvais recevoir l’éclairage et la direction de Dieu. Mes pensées étaient extrêmement troubles et je ne pouvais pas voir de problèmes dans les sermons. Continuer ainsi ne ferait qu’interrompre et perturber le travail de l’Église, et je serais vraiment révélée et éliminée le moment venu. Quand j’ai compris cela, j’ai eu peur dans mon cœur, et j’ai rapidement prié Dieu dans la repentance.

Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Pour l’homme, s’acquitter de son devoir, c’est en réalité accomplir tout ce qui est inhérent à l’homme, c’est-à-dire, ce qui est possible pour l’homme. C’est alors que son devoir est accompli. Les défauts de l’homme pendant son service sont graduellement réduits par l’expérience qu’il acquiert progressivement et l’expérience qu’il a du jugement ; ils n’entravent ni n’affectent le devoir de l’homme. Ceux qui cessent de servir ou cèdent à la peur et se replient par crainte des désavantages qui pourraient exister dans leur service sont les plus lâches de tous. […] Bien que le devoir de l’homme soit entaché par l’esprit de l’homme et par ses notions, tu dois remplir ton devoir et montrer ta loyauté. Les impuretés dans le travail de l’homme relèvent de son calibre, alors que si l’homme ne remplit pas son devoir, cela révèle sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). « Quel que soit le devoir que vous fassiez, ce n’est que lorsque vous persisterez à agir selon les vérités-principes en toutes choses que vous aurez vraiment assumé vos responsabilités. Agir machinalement selon la manière humaine de faire les choses, c’est être superficiel ; ce n’est qu’en adhérant aux vérités-principes que tu accomplis correctement ton devoir et assumes tes responsabilités. Et quand tu assumes tes responsabilités, n’est-ce pas l’une des manifestations de la loyauté ? C’est l’une des manifestations du fait d’accomplir ton devoir avec loyauté. Ce n’est que lorsque tu auras ce sens des responsabilités, cette détermination et ce désir, et cette manifestation de la loyauté vis-à-vis de ton devoir, que Dieu te considérera de façon favorable et t’approuvera » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Les paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique. Les exigences de Dieu à notre égard ne sont pas grandes. Il ne nous demande pas de tout faire parfaitement, sans erreurs. Tant que nous avons un cœur honnête, que nous faisons ce que nous sommes capables de faire de tout notre cœur et de toute notre âme, que nous corrigeons nos intentions lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous ne pouvons pas cerner, et que nous en parlons avec les frères et sœurs avec qui nous travaillons et avec les dirigeants, que nous cherchons ensemble des principes, sans attendre passivement, et que nous assumons notre responsabilité, Dieu approuvera. J’ai repensé à l’époque où je vérifiais des sermons dans le passé. J’étais arrogante, je me fiais à l’expérience, et je ne cherchais pas de vérité-principe, et par conséquent des écarts se produisaient. Maintenant, je dois mettre plus d’efforts dans les principes. Lorsque je vérifie chaque sermon, je dois avoir un cœur qui craint Dieu et évaluer les choses selon les principes. Même si des problèmes et des écarts surviennent encore dans le processus d’exécution de mon devoir, je dois les traiter correctement, en résumer les raisons et redresser la situation rapidement. Lorsque j’ai compris cela, je n’ai plus réfléchi à la question de savoir si je serai renvoyée ou non, et j’ai pu consacrer mon cœur à mon devoir. Au cours de cette période, le nombre de problèmes et d’écarts a petit à petit diminué quelque peu, et j’ai fait quelques progrès sur le plan professionnel et en termes de principes. Mon cœur s’est senti très à l’aise.

Plus tard, j’ai été élue dirigeante d’équipe. Une fois, les superviseurs ont envoyé une lettre soulignant que le thème des sermons que nous avions soumis à l’époque n’était pas clair et qu’il n’était pas pratique dans son échange sur la vérité. Ils m’ont demandé si je l’avais vérifié ; pourquoi n’avais-je pas vu les problèmes ? Lorsque j’ai lu la lettre, mon cœur s’est serré. Il était vrai que je n’avais pas vu ces problèmes. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « Si les superviseurs voient que je fais ce devoir depuis si longtemps, mais que je n’ai toujours pas saisi les principes, alors penseront-ils que je ne suis pas apte à faire ce devoir et me renverront-ils ? » Par la suite, j’étais de nouveau timide et je manquais d’initiative dans l’exécution de mes devoirs. Même si je pouvais clairement voir que certains sermons avaient de la valeur, j’avais peur de commettre une autre erreur et d’être révélée, alors je les transmettais aux superviseurs pour qu’ils les évaluent et les vérifient. J’ai pris conscience que mon état était incorrect et que je réfléchissais à nouveau à mes propres perspectives et chemins d’avenir. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu et je l’ai recherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels que soient la situation ou l’environnement de travail, les gens commettent parfois des erreurs et il y a des domaines dans lesquels leur calibre, leurs idées et leurs perspectives ne sont pas à la hauteur. C’est normal et tu dois apprendre à gérer cela correctement. […] Ce que tu dois faire, c’est immédiatement réfléchir sur toi-même et déterminer si tes compétences professionnelles ou tes intentions posent un problème. Examine si tes actions sont entachées d’impuretés ou si certaines notions sont à blâmer. Réfléchis à tous les aspects. S’il s’agit d’un problème lié à un manque de compétences, tu peux continuer à apprendre, trouver quelqu’un qui t’aidera à envisager des solutions ou consulter des personnes travaillant dans le même domaine. S’il y a de mauvaises intentions dans tout cela, ce qui implique un problème qui peut être résolu en utilisant la vérité, tu peux aller trouver des dirigeants d’Église ou quelqu’un qui comprend la vérité pour les consulter et échanger avec eux. Parle-leur de l’état dans lequel tu es et laisse-les t’aider à le résoudre. S’il s’agit d’une question impliquant des notions, une fois que tu les as examinées et que tu en as pris conscience, tu peux les disséquer et les comprendre, puis t’en détourner et te rebeller contre elles » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, mon cœur s’est senti limpide et éclairé. Quand des écarts et des problèmes surviennent dans mon devoir, je dois les traiter correctement en réfléchissant, en résumant, et en recherchant la cause profonde du problème. Ensuite, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai découvert que lorsque je vérifiais des sermons, je me basais sur l’expérience. Lorsque je voyais que le cadre général était là, je ne réfléchissais plus aux détails. Cela signifiait que je ne trouvais pas de problèmes. Par la suite, j’ai pris les sermons qui posaient des problèmes et j’en ai discuté avec mes sœurs. Grâce à la communication et à la discussion, j’ai compris un peu mieux les vérités et les principes pertinents. À travers ces expériences, j’ai vraiment compris que ce n’est qu’en abandonnant notre méfiance et en adoptant une attitude de recherche de la vérité que nous pouvons gagner l’éclairage et la direction de Dieu et faire notre devoir correctement.

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