20. Quand j’ai appris que ma maman allait être exclue

Par Nan Xin, Chine

En août 2021, l’Église menait le travail de purge, et la dirigeante m’a demandé d’écrire une évaluation de ma mère. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter un peu. Ma mère avait récemment été isolée à la maison, et même si je ne savais rien de l’accomplissement de son devoir, je savais qu’après son isolement, elle ne cessait de penser à travailler pour gagner de l’argent et à vivre une vie fortunée, et que les perspectives qui sous-tendaient sa poursuite étaient comme celles des non-croyants, révélant un certain comportement d’incrédule. En pensant que ma mère faisait l’objet d’une enquête et qu’elle pourrait être purgée de l’Église, je me sentais très partagée. « Ma maman croit en Dieu depuis trente ans, elle a constamment enduré le ridicule et la calomnie de ses proches, et papa l’a souvent persécutée, la frappant et l’insultant, mais elle n’a jamais quitté Dieu. Elle m’a même élevée dans la foi, en me soutenant pendant que je faisais mon devoir à plein temps. De plus, elle a toujours fait son devoir dans l’Église, en priant et en lisant les paroles de Dieu chaque jour. Peut-être que son état n’a pas été bon ces derniers temps, et qu’elle est devenue négative et dépravée, mais elle devrait compter comme quelqu’un qui croit sincèrement en Dieu, donc elle ne mérite probablement pas d’être exclue, n’est-ce pas ? » En rentrant à la maison, je voulais juste lui faire remarquer ses problèmes afin qu’elle puisse gagner en compréhension, en prendre conscience, et se repentir et changer rapidement. J’ai demandé à ma mère pourquoi elle avait été isolée. Elle a dit qu’en octobre de l’année précédente, elle avait commencé à faire le devoir d’hébergement, mais que lorsqu’elle a emménagé dans une nouvelle maison, il n’y avait aucun article ménager, alors elle a écrit trois lettres pour demander à l’équipe des affaires générales de les lui apporter, mais ils ne les ont pas livrés. Alors, ma mère est rentrée chez elle et y est restée plus de dix jours. Plus tard, la dirigeante l’a sévèrement émondée, en disant qu’elle avait abandonné son devoir et qu’elle était irresponsable. À une autre occasion, ma mère aidait des frères et sœurs à déménager et elle a emprunté le scooter d’une sœur qui avait été arrêtée. Le lendemain, la dirigeante a émondé ma mère, en disant que cela pouvait entraîner des risques, et elle a dit à ma mère de se cacher immédiatement. Ma mère a beaucoup résisté à ce moment-là et est rentrée directement chez elle. Après ça, la dirigeante ne lui a jamais assigné de devoir. Ma mère a aussi dit qu’en 2020, elle avait quitté la maison pour faire son devoir à plein temps, mais seulement deux jours plus tard, la dirigeante lui a dit de rentrer, en disant que si mon père la dénonçait à la police, cela pourrait mettre les frères et sœurs en danger. Après son retour à la maison, la dirigeante ne lui a pas rapidement assigné de devoir à nouveau. J’étais vraiment en colère en entendant ça, et je me suis dit : « Maman a pris l’initiative de sortir et de faire son devoir ; pourquoi la dirigeante l’en a-t-elle empêchée ? C’est la priver du droit de faire son devoir et anéantir sa motivation. Si les dirigeants et les ouvriers ne saisissent pas les principes et excluent ma mère négligemment, ne léseront-ils pas une bonne personne ? C’est tellement injuste ! Non, je dois tirer ça au clair ; je ne peux pas laisser ma mère subir des accusations injustes. »

Quelques jours plus tard, je suis tombée par hasard sur la dirigeante de l’Église, alors je lui ai demandé : « Ça n’a pas été facile pour ma mère de sortir et de faire son devoir ; pourquoi l’as-tu renvoyée chez elle ? Elle s’est retrouvée dans un état négatif pendant longtemps à cause de ça. » La dirigeante a dit que c’était principalement parce que mon père avait une nature méchante, et que si ma mère n’avait pas été à la maison, il aurait pu appeler la police, impliquant potentiellement d’autres frères et sœurs. Elle a aussi dit que ma mère agissait toujours selon son humeur et qu’elle était très capricieuse. Quand elle se sentait positive, elle était prête à tout faire, mais quand elle était négative, elle n’écoutait personne, peu importe qui échangeait avec elle ou essayait de l’aider, et elle avait tendance à abandonner son devoir. Elle traitait son devoir comme bon lui semblait et agissait de manière capricieuse, et la plupart des frères et sœurs n’osaient pas lui faire confiance. Étant donné que son départ pour faire son devoir faisait plus de mal que de bien, il a été arrangé qu’elle rentrerait chez elle. La dirigeante a aussi dit : « Quand elle faisait les devoirs d’hébergement et qu’elle a emménagé dans une nouvelle maison, elle a vu qu’il manquait des articles ménagers dans la maison, mais elle ne voulait pas dépenser son propre argent, alors elle a écrit à l’équipe des affaires générales en exigeant que ces articles soient livrés en un jour. Mais il n’y avait pas suffisamment de temps, et quand l’équipe des affaires générales a reçu la lettre, le délai qu’elle avait fixé était déjà passé. Elle s’est alors plainte des frères et sœurs, et a même abandonné son devoir en rentrant chez elle une quinzaine de jours. Plus tard, elle a été émondée pour son irresponsabilité dans son devoir, et bien qu’elle ait admis sa faute verbalement, après coup, elle était toujours la même. À une autre occasion, même si elle avait son propre scooter électrique, elle a insisté pour prendre celui qui appartenait à une sœur qui avait été arrêtée, ce qui a créé une situation à risque. Quand les frères et sœurs l’ont émondée par la suite, elle est devenue impétueuse et a dit : “Quand je fais bien les choses, vous n’êtes pas reconnaissants, mais dès que je fais un faux pas, vous m’émondez. Je n’en peux plus ! Je ne fais plus ce devoir. Je rentre chez moi ! Même si je vais en enfer, j’en ai fini !” La superviseuse et moi avons toutes les deux échangé avec elle, mais elle n’a rien accepté du tout et a simplement pris ses sacs et est partie. » J’ai été choquée d’entendre tout cela de la part de la dirigeante. Ce n’était pas ce que ma mère avait dit. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si capricieuse et qu’elle ait apporté tant d’interruptions et de perturbations au travail de l’Église. Pas étonnant que la dirigeante ait voulu comprendre son comportement constant. Le comportement d’incrédule de ma mère était si évident, et je craignais qu’elle soit probablement exclue cette fois-ci. Si elle était vraiment exclue, son chemin de foi prendrait fin, et à la fin, elle serait punie dans les catastrophes. Comme c’est pitoyable ! Penser à cela m’a fait me sentir très mal. Ma mère en était-elle vraiment arrivée au point d’être exclue ? Je me suis dit que si j’échangeais de nouveau avec elle et qu’elle montrait des signes de repentance, elle pourrait peut-être encore rendre service dans l’Église. Alors, j’ai demandé à la dirigeante : « Étant donné le comportement de ma mère, avez-vous expliqué clairement la nature et les conséquences de ces problèmes dans votre échange avec elle. Avez-vous utilisé les paroles de Dieu pour la disséquer et l’exposer ? Si sa compréhension est mauvaise, son calibre médiocre ou son tempérament gravement corrompu, alors elle a encore plus besoin d’échange et d’émondage. » Après avoir entendu cela, la dirigeante a dit : « Nous avons échangé avec elle, mais elle ne l’a pas accepté. Tu peux essayer d’échanger avec ta mère et voir si elle montre le moindre signe de repentance et de changement. »

Une fois rentrée à la maison, je me suis dépêchée d’échanger avec ma mère, en passant en revue tout ce qu’elle avait fait dans l’Église, en échangeant et en disséquant chaque chose. Mais elle n’a montré aucun signe de repentance ou de reconnaissance de sa culpabilité, et au lieu de ça, elle s’est focalisée sur les autres et sur des questions spécifiques. Elle a dit : « Pourquoi suis-je la seule à qui on demande de réfléchir ? Les dirigeants n’ont-ils rien fait de mal ? N’écoute pas seulement ce qu’ils disent ; ils n’ont pas forcément raison non plus. Parfois, les arrangements des dirigeants vont aussi à l’encontre des principes. Sinon, pourquoi Dieu exprimerait-Il maintenant tant de paroles sur le discernement des faux dirigeants ? C’est parce qu’il y a tellement de faux dirigeants de nos jours… » Voyant que ma mère débattait encore du bien et du mal, je suis devenue extrêmement anxieuse et frustrée. Alors je l’ai avertie : « Si tu ne réfléchis pas et ne te repens pas, tu seras exclue ! » Après avoir entendu ça, ma mère a dit verbalement qu’elle était prête à changer et à se repentir, mais peu de temps après, elle m’a dit : « Je pense que tu ferais mieux de trouver un travail, tu ne devrais pas prendre ta foi si au sérieux. Il y a tellement de gens qui travaillent et font leur devoir en même temps, et ils croient aussi en Dieu, n’est-ce pas ? Et parmi toutes les personnes qui font leur devoir à plein temps, une de plus ou de moins n’aura pas d’importance. Tu devrais te ménager une porte de sortie et penser à ton avenir. Je suis ta mère, je dis tout ça pour ton propre bien. Si tu ne m’écoutes pas, tu le regretteras ! » L’entendre dire ces choses m’a mise en colère et m’a rendue anxieuse. Au cours du mois qui a suivi, plus ou moins, peu importe comment j’échangeais avec elle, elle ne voulait tout simplement pas réfléchir sur elle-même ni apprendre à se connaître. Au lieu de ça, elle n’arrêtait pas de se disputer et de se justifier, déformant les faits et s’en prenant aux fautes des dirigeants et des ouvriers. Elle a essayé de m’inciter à poursuivre les choses du monde, et elle m’a empêchée à plusieurs reprises d’aller aux réunions et de faire mon devoir. J’ai complètement percé à jour son essence : c’était une incrédule.

J’ai pensé aux paroles de Dieu : « Si le discours et la conduite d’un croyant sont tout aussi désinvoltes et immodérés que ceux des non-croyants, alors il est encore plus malveillant que les non-croyants ; il est un démon archétypal » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). « N’est-il pas vil que certaines personnes aiment couper les cheveux en quatre et s’engager dans des voies sans issue dès qu’il leur arrive quelque chose ? Il s’agit là d’un grave problème. Les gens lucides ne commettront pas cette erreur, mais les gens absurdes sont ainsi. Ils s’imaginent toujours que les autres leur rendent les choses difficiles, que les autres leur donnent délibérément du fil à retordre, et c’est pourquoi ils agissent toujours de manière conflictuelle avec les gens. N’est-ce pas une déviation ? Ils ne font pas d’effort concernant la vérité. Ils préfèrent ergoter sur des choses sans importance quand il leur arrive quelque chose, demandant des explications, essayant de sauver la face et ils utilisent toujours des solutions humaines pour aborder ces questions. C’est le plus grand obstacle à l’entrée dans la vie. Si tu crois en Dieu de cette manière, ou si tu pratiques ainsi, tu n’atteindras jamais la vérité parce que tu ne viens jamais devant Dieu. Tu ne viens jamais devant Dieu pour recevoir tout ce que Dieu a prévu pour toi et tu n’utilises pas la vérité pour aborder tout cela, mais tu adoptes plutôt des solutions humaines pour aborder les choses. Par conséquent, aux yeux de Dieu, tu t’es trop éloigné de Lui. Non seulement ton cœur s’est éloigné de Lui, mais ton être tout entier ne vit pas en Sa présence. C’est ainsi que Dieu considère ceux qui analysent toujours trop les choses et coupent les cheveux en quatre. […] Je vous le dis, quel que soit le devoir qu’un croyant accomplit, qu’il s’occupe d’affaires extérieures ou d’un devoir lié aux divers travaux ou champs d’expertise de la maison de Dieu, s’il ne vient pas fréquemment devant Dieu, qu’il ne vit pas en Sa présence, qu’il n’ose pas accepter Son examen et qu’il ne cherche pas la vérité auprès de Dieu, alors c’est un incrédule, et il n’est pas différent d’un non-croyant » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Dieu dit que si, après avoir trouvé Dieu, les paroles et le comportement d’une personne sont toujours les mêmes que ceux des non-croyants, et que quoi qu’il arrive, elle n’accepte jamais les choses comme venant de Dieu, qu’elle se focalise constamment sur les gens et les problèmes, et qu’elle n’accepte jamais la vérité, alors une telle personne est une incrédule. J’ai pensé au fait que ma mère avait cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais qu’elle n’avait jamais accepté les choses comme venant de Dieu. Elle prétendait être disposée à assister aux réunions et à faire son devoir, mais ce n’était jamais sincère. Dès que ses intérêts charnels étaient en jeu, elle mettait son devoir de côté, et peu importe le nombre d’échanges que les frères et sœurs avaient avec elle, elle n’acceptait jamais aucun d’entre eux. Même après avoir été isolée, elle ne réfléchissait toujours pas à ses problèmes, et au lieu de ça, elle déformait les faits, criait à l’injustice et se plaignait. Elle refusait d’admettre le fait qu’elle avait causé des interruptions et des perturbations ; elle se focalisait sur les gens et les affaires, harcelait les gens sans relâche, et s’en prenait aux fautes des dirigeants et des ouvriers. Quand elle a vu qu’elle n’avait aucun espoir de recevoir des bénédictions, elle s’est mise à poursuivre une vie de richesse et à se concentrer sur la nourriture, les vêtements et le plaisir. Elle a même répandu des notions, évacué de la négativité, et m’a perturbée et empêchée d’assister aux réunions et de faire mon devoir. Elle a essayé de m’inciter à travailler pour de l’argent comme elle et à suivre un chemin mondain. J’ai vu que ma mère avait cru en Dieu pendant des années mais n’acceptait pas du tout la vérité, et que ses paroles, son comportement et ses perspectives étaient complètement identiques à ceux des non-croyants ; c’était une parfaite incrédule. Alors que l’Église menait le travail de purge, je devais noter tout son comportement et le signaler aux dirigeants. Mais si je faisais ça, elle serait certainement exclue. J’ai pensé au fait que ma famille préférait les garçons aux filles quand j’étais petite. Ma grand-mère, ma tante et mon oncle avaient tous été froids avec moi, et mon père ne s’était jamais soucié de moi non plus. Tout ce qu’il faisait chaque jour, c’était fumer et boire, et quand il était de mauvaise humeur, il insultait, frappait les gens et cassait des choses. À la maison, il n’y avait que ma mère et moi, nous dépendions l’une de l’autre. Ma mère m’a aussi amenée devant Dieu et m’a soutenue dans mon devoir à plein temps. Elle s’est donnée corps et âme pour moi. Si elle découvrait que j’avais signalé son comportement, n’aurait-elle pas le cœur brisé ? Ne serait-elle pas vraiment déçue de moi ? J’ai senti qu’en faisant cela, je manquerais vraiment de conscience et que je la laisserais vraiment tomber. À cette pensée, je n’ai plus pu retenir mes larmes, et je me suis sentie profondément partagée et peinée. Après y avoir réfléchi encore et encore, je n’ai finalement pas signalé le comportement d’incrédule de ma mère et j’ai mis l’affaire de côté.

Un peu plus d’un mois plus tard, la dirigeante m’a de nouveau demandé d’écrire sur le comportement de ma mère. Je me sentais encore un peu contrariée, alors j’ai prié et cherché Dieu : « Dieu, l’Église est en train de rassembler des informations sur ma mère en tant qu’incrédule. Ils ont besoin que je signale son comportement, mais je suis encore un peu réticente, pensant que signaler son comportement signifierait que je n’ai pas de conscience. Je ne sais pas comment gérer cela, s’il Te plaît, aide-moi à résoudre de cet état. » Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Quand Dieu commence à œuvrer sur quelqu’un, quand Il a élu quelqu’un, Il ne le proclame à personne, ni à Satan, et accomplit encore moins un acte considérable. Il fait seulement ce qui est nécessaire, en silence, tout naturellement ce qui est nécessaire. D’abord, Il choisit ta famille, ton contexte familial, tes parents, tes ancêtres… Il décide de tout cela à l’avance. En d’autres termes, Il ne prend pas ces décisions sur un coup de tête, mais Il a entamé cette œuvre il y a longtemps. Une fois que Dieu t’a choisi une famille, Il détermine aussi la date à laquelle tu vas naître. Ensuite, Dieu t’observe alors que tu viens au monde en pleurant. Il observe ta naissance, t’observe prononcer tes premiers mots, te regarde trébucher et tituber pour tes premiers pas alors que tu apprends à marcher. Tu fais d’abord un premier pas, puis un deuxième, et voilà que tu sais courir, sauter, parler et exprimer tes sentiments… Au fur et à mesure que les gens grandissent, le regard de Satan est fixé sur chacun d’eux, comme un tigre observant sa proie. Cependant, en accomplissant Son œuvre, Dieu n’est jamais limité par les hommes, les événements, les choses, l’espace ou le temps. Il fait ce qu’Il devrait et doit faire. Au cours de ta croissance, tu peux rencontrer beaucoup de choses qui ne sont pas à ton goût, ainsi que la maladie et la frustration. Toutefois, alors que tu avances sur cette voie, ta vie et ton avenir sont strictement sous la protection de Dieu. Il te donne une véritable garantie qui durera toute ta vie, car Il est juste à côté de toi, te gardant et prenant soin de toi » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que la famille dans laquelle nous naissons, le milieu où nous grandissons et nos conditions de vie ont tous été préordonnés et arrangés par Dieu. Le fait que je sois en vie aujourd’hui, que je puisse croire en Dieu et faire mon devoir dans l’Église, c’est entièrement grâce à la direction et à la protection de Dieu. Quand ma mère a accouché de moi, le travail a été difficile et la situation était critique. Le médecin a demandé à mon père s’il fallait sauver ma mère ou moi. Mon père était si effrayé que ses mains tremblaient et il ne savait pas quoi faire. Ma mère a alors prié le Seigneur Jésus, et c’est grâce à la protection de Dieu que ma mère et moi avons survécu. De plus, quand j’étais enfant, je jouais et je me suis enfoncé un bâton couvert de sable dans l’œil. J’ai immédiatement perdu la vue de mon œil droit. J’ai paniqué en pensant que j’allais devenir aveugle. Je n’arrêtais pas de me frotter l’œil, mais je n’arrivais pas à faire sortir le sable. Dans mon angoisse, tout ce que je pouvais faire, c’était d’invoquer le Seigneur Jésus dans mon cœur. Puis mon œil n’a cessé de larmoyer, et le sable a été emporté par les larmes. Finalement, mon globe oculaire droit s’est juste légèrement affaissé par rapport au gauche, mais ma vision était toujours normale. Autrefois, je pensais que j’avais simplement eu de la chance, mais après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai enfin compris que c’était Dieu qui, derrière tout ça, veillait sur moi et me protégeait. Il semblait que ma mère avait beaucoup souffert pour m’élever, et qu’elle m’avait même amenée devant Dieu, mais selon les paroles de Dieu, le moment de ma naissance, le genre d’environnement dans lequel j’ai grandi, les gens que je rencontrerais, les choses que je vivrais, et le moment où je viendrais dans la maison de Dieu pour faire un devoir, tout cela était sous la souveraineté et les arrangements de Dieu. Dieu m’avait guidée à chaque étape du chemin. En pensant à cela, j’ai été profondément émue, et je me suis dit : « Dieu est vraiment grand. Son amour est si réel ! » Mais je n’arrêtais pas de penser que, puisque ma mère avait enduré les difficultés et l’épuisement pour m’élever, je sentais que je lui devais beaucoup. Alors, pour la garder dans l’Église, j’ai sciemment dissimulé ses nombreuses manifestations d’incrédulité, je l’ai protégée et je n’ai pas sauvegardé le travail de l’Église. C’est ce qui a vraiment montré un manque de conscience !

J’ai aussi lu que les paroles de Dieu disent : « La fin de chacun est déterminée en fonction de l’essence qui provient de sa conduite et elle est toujours déterminée de manière appropriée. Personne ne peut porter les péchés d’un autre ; plus encore, personne ne peut recevoir la punition à la place d’un autre. C’est absolu. […] À la fin, ceux qui pratiquent la justice sont des justes, et ceux qui font le mal sont des malfaiteurs. Les justes seront finalement en mesure de survivre tandis que les malfaiteurs seront détruits. Les saints sont saints ; ils ne sont pas souillés. Les souillés sont souillés et aucune partie d’eux n’est sainte. Les gens qui seront détruits sont tous les personnes malfaisantes, et ceux qui survivront sont tous les justes, même si les enfants des malfaisants accomplissent de bonnes actions et que les parents des justes commettent des actes malfaisants. Il n’y a pas de relation entre un mari croyant et une femme non-croyante, et il n’y a pas de relation entre des enfants croyants et des parents non-croyants. Ces deux types de gens sont tout à fait incompatibles. Avant l’entrée dans le repos, les gens ont des affections charnelles, familiales, mais une fois qu’ils seront entrés dans le repos, il n’y aura plus d’affections charnelles, familiales, à proprement parler » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). « Les eaux rugiront, les montagnes s’écraseront, les grands fleuves se désintégreront, l’homme sera ouvert à tout changement, le soleil s’affaiblira, la lune s’assombrira, l’homme n’aura plus de jours de paix, il n’y aura pas plus de tranquillité sur la terre, les cieux ne seront plus jamais calmes et tranquilles et ne dureront pas. Toutes choses seront renouvelées et retrouveront leur aspect originel. Tous les foyers sur la terre seront déchirés, et toutes les nations de la terre seront détruites ; finis les jours de réunion entre le mari et la femme, la mère et le fils ne se rencontreront plus jamais, le père et la fille ne s’assembleront plus jamais. Je fracasserai tout ce qu’il y avait sur la terre. Je ne donne pas aux gens la possibilité d’exprimer leurs sentiments, car Je suis sans sentiments charnels, et J’en suis venu à détester les sentiments des gens à un degré extrême. C’est à cause des sentiments entre les gens que J’ai été rejeté, et donc Je suis devenu un “autre” à leurs yeux ; c’est à cause des sentiments entre les gens que J’ai été oublié ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il saisit l’occasion pour retrouver sa “conscience” ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il a toujours de l’aversion envers Mon châtiment ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il M’accuse d’être inéquitable et injuste et dit que Je n’ai aucun souci des sentiments de l’homme dans Mon traitement des choses. Est-ce que J’ai aussi de la parenté sur la terre ? Qui a jamais, comme Moi, travaillé jour et nuit, sans soucis de nourriture ou de sommeil, dans l’intérêt de Mon plan de gestion entier ? Comment l’homme pourrait-il être comparable à Dieu ? Comment l’homme pourrait-il être compatible avec Dieu ? Comment Dieu, qui crée, pourrait-Il être du même genre que l’homme qui est créé ? Comment pourrais-Je toujours vivre et agir en coopération avec l’homme sur la terre ? Qui a la capacité de se soucier de Mon cœur ? Les prières de l’homme ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 28). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris la tendance de l’œuvre future de Dieu. Elle consiste à séparer tous ceux qui résistent à Dieu de ceux qui croient véritablement en Lui. Ceux qui croiment véritablement en Dieu recevront Sa protection et Sa grâce, tandis que ceux qui Lui résistent seront maudits et punis. Dieu détermine l’issue de chaque personne en se basant sur sa conduite et ses actes, ainsi que sur sa nature-essence, et il n’est pas question de favoritisme ou de piston. Dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui détient le pouvoir, et il n’y a ni partialité ni favoritisme. Maintenant que l’œuvre de Dieu approche de sa fin, toutes sortes de personnes sont révélées une par une. C’est le moment de séparer l’ivraie du bon grain. C’est le temps du vannage de Dieu. Même si ma mère et moi sommes très proches par les liens du sang, son issue finale n’est pas quelque chose que je peux décider. Le Seigneur Jésus a dit : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée » (Matthieu 24:40-41). Le genre de souffrances que ma mère endure dans cette vie, ainsi que son issue et sa destination finales, dépendent de ses propres choix, et sont déterminées par le chemin qu’elle emprunte. J’ai eu beau échanger avec elle ou essayer de la garder dans l’Église, sa nature-essence était celle d’une incrédule, et sa présence dans l’Église ne ferait que perturber la vie de l’Église, affecter l’état des frères et sœurs, et tôt ou tard, elle serait révélée et éliminée. Mon refus de signaler le comportement de ma mère, c’était agir par affection. Dans son devoir, ma mère a toujours été superficielle et a cherché à tirer au flanc, et elle abandonnait souvent son devoir. Quand les frères et sœurs échangeaient avec elle, elle était d’accord en paroles, mais après, elle agissait toujours de manière capricieuse, sans tenir compte des intérêts de l’Église. Quand la dirigeante l’a exposée et émondée, elle a argumenté avec des raisonnements déformés et s’est mise en colère. Après avoir été renvoyée, elle harcelait les gens sans relâche, déformait les faits et criait qu’elle avait été lésée. Elle n’a joué aucun rôle positif dans l’Église, et elle a constamment provoqué des interruptions et des perturbations, affectant ainsi l’accomplissement des devoirs des frères et sœurs. Ma mère a apporté tant d’interruptions et de perturbations à l’Église, et elle n’a jamais accepté la moindre vérité. Son comportement d’incrédule était déjà très évident, et je savais très bien qu’elle devait être exclue. Mais je la protégeais encore et n’étais pas disposée à signaler son comportement. N’étais-je pas en train de protéger Satan et de couvrir une incrédule ? Vivre sous l’emprise des sentiments m’a rendue incapable de distinguer le bien du mal et complètement irrationnelle. N’étais-je pas en train de me placer en opposition à Dieu ? Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai enfin fait l’expérience de la raison pour laquelle Dieu déteste tant les sentiments humains. Dieu dit : « C’est à cause des sentiments entre les gens que J’ai été rejeté, et donc Je suis devenu un “autre” à leurs yeux ; c’est à cause des sentiments entre les gens que J’ai été oublié ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il saisit l’occasion pour retrouver sa “conscience” ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il a toujours de l’aversion envers Mon châtiment ; c’est à cause des sentiments de l’homme qu’il M’accuse d’être inéquitable et injuste » En pensant à cela, je me suis sentie vraiment redevable à Dieu, et dans mon cœur, j’avais un fort désir de pratiquer selon les exigences de Dieu. Je savais que je ne pouvais plus hésiter sur cette affaire, et j’ai donc signalé tout le comportement de ma mère.

Un mois plus tard, je suis rentrée à la maison, et ma mère, le visage sans expression, m’a dit qu’elle avait été exclue de l’Église. Puis elle m’a reproché : « Pourquoi leur as-tu dit tout ce que je t’avais dit ? Tu es vraiment une ingrate, tu n’as pas de conscience. Je ne peux pas croire que tu vendrais même ta propre mère ! » En entendant ces paroles, je me suis sentie profondément blessée et peinée. C’était comme si je lui avais fait du tort, et j’avais honte de la regarder en face. Mais au bout d’un moment, je me suis ravisée : « Pourquoi ai-je si peur des accusations et des plaintes de ma mère ? J’ai agi selon les principes ! » J’ai pris conscience que j’étais de nouveau contrainte par les sentiments, alors j’ai prié Dieu en silence dans mon cœur : « Dieu, dans cette situation, quelle est la bonne manière pour moi de pratiquer ? » À cet instant, je me suis souvenue d’un passage de la parole de Dieu : « Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Les paroles de Dieu m’ont vraiment éclairée intérieurement. Ma mère a été exclue parce qu’elle avait causé de nombreuses interruptions et perturbations, qu’elle n’acceptait pas du tout la vérité et qu’elle ne jouait aucun rôle positif dans l’Église. En signalant son comportement, je ne lui faisais aucun tort. Au contraire, je pratiquais la vérité et agissais selon les principes, et il n’y avait pas lieu de me sentir coupable. L’exclusion de ma mère reposait sur les principes de l’Église. Maintenant, non seulement elle refusait de se repentir, mais elle allait jusqu’à dire de telles choses. Cela m’a rendue encore plus certaine que sa nature-essence était celle d’une incrédule. Si une telle personne reste dans l’Église, il est certain qu’elle perturbera la vie d’Église des frères et sœurs, et elle n’apportera aucun bienfait aux autres. Elle doit être exclue ! Dieu dit d’aimer ce qu’Il aime et de haïr ce qu’Il hait. Je n’ai rien fait de mal en agissant selon les principes. En pensant à cela, je me suis sentie soulagée, et je n’avais plus de sentiments de redevabilité ou de culpabilité envers ma mère.

Après avoir fait l’expérience de l’exclusion de ma mère, j’ai gagné un certain discernement du comportement des incrédules, et j’ai vu que lorsque vous traitez les gens en fonction de l’affection, vous manquez de principes dans vos actions. Je savais que je ne pouvais plus agir par affection. Dieu soit loué pour m’avoir donné cette occasion d’apprendre cette leçon !

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