21. Comment je me suis libérée de mes émotions réprimées

Par Shiyan, Chine

En avril 2023, j’ai été élue dirigeante d’Église. Au début, la charge de travail n’était pas trop lourde. Le prédicateur nous rencontrait en personne lors de réunions pour mettre en œuvre les diverses tâches et bien organiser le travail ; il nous suffisait de l’exécuter directement. De ce fait, nos devoirs n’étaient pas trop stressants. J’aimais beaucoup cette façon de travailler et je trouvais que faire mon devoir de cette manière était plutôt bien.

En septembre, en raison des arrestations sévères du PCC, les dirigeants et les ouvriers de tous les niveaux ont dû travailler dans la clandestinité, et les lettres sont devenues un moyen de communication essentiel pour le travail. Chaque jour, nous recevions des lettres de travail des dirigeants supérieurs et des différentes équipes, concernant des choses telles que le travail d’abreuvement, le travail d’évangélisation, le travail lié aux élections, le travail textuel, le travail de purge, etc. Pour améliorer l’efficacité du travail, après la mise en œuvre de chaque tâche, les dirigeants supérieurs nous demandaient de rendre compte de l’exécution et de l’avancement du travail dans un bref délai. À l’époque, j’étais principalement responsable du travail d’évangélisation, du travail d’abreuvement et du travail de purge. Les dirigeants supérieurs nous ont écrit pour nous demander de corriger rapidement les écarts dans la prédication de l’Évangile, et ils ont également échangé sur quelques chemins de pratique. Le lendemain, j’ai immédiatement échangé sur ce point avec les ouvriers d’évangélisation pour sa mise en œuvre, et après avoir terminé, j’ai fait mon rapport aux dirigeants supérieurs, en expliquant comment les écarts existants avaient été résolus. Quant au travail d’abreuvement, il fallait synthétiser les notions qu’avaient les nouveaux venus et la manière dont on avait échangé dessus pour les résoudre, s’il y avait des écarts chez les personnes chargées de l’abreuvement lorsqu’elles abreuvaient les nouveaux venus, etc. Tous ces détails devaient être rapportés aux dirigeants supérieurs en temps opportun, et il fallait également répondre à d’autres lettres, une par une. J’assistais aux réunions pendant la journée et je devais encore répondre à ces lettres le soir, et je sentais que travailler de cette manière prenait vraiment beaucoup de temps et était mentalement éprouvant, et que la pression était énorme. En pensant aux situations dangereuses partout, et au fait qu’une grande partie du travail était communiquée par courrier, il était normal qu’il y ait beaucoup de questions qui nécessitaient des réponses. C’était aussi une nécessité pour le travail de l’Église. Mais dès qu’une tâche était terminée, un nouveau travail arrivait le lendemain, et parfois, les lettres s’accumulaient parce qu’il y en avait trop à traiter. Au bout d’un moment, j’ai senti que la pression était énorme, et chaque jour, j’espérais recevoir moins de lettres. Je me demandais quand je pourrais m’arrêter et vraiment me détendre, au lieu d’être sur les nerfs tous les jours. Après avoir eu ces pensées, j’ai commencé à me sentir quelque peu réfractaire à l’idée de répondre aux lettres et j’ai commencé à le faire de manière superficielle, et lorsque je synthétisais les problèmes et les écarts dans le travail, je ne décrivais que la situation générale du travail sans préciser comment ces problèmes avaient été résolus. Cela a empêché les dirigeants supérieurs de comprendre les problèmes spécifiques du travail ou de saisir l’avancement du travail, et ils devaient écrire à nouveau pour obtenir des renseignements complémentaires, ce qui augmentait la charge de travail pour les deux parties. Une fois, alors que je rendais compte de la situation du travail d’abreuvement aux dirigeants supérieurs, j’ai mentionné que certains nouveaux venus n’avaient pas fait leurs devoirs parce qu’ils étaient occupés par leur emploi et n’avaient pas le temps, et que d’autres nouveaux venus progressaient lentement à cause du peu de temps consacré aux réunions. Je n’ai fait que décrire brièvement la situation des nouveaux venus sans dire comment je comptais résoudre ces problèmes. Par conséquent, les dirigeants supérieurs n’ont pas pu comprendre les détails du travail et ils m’ont répondu en me demandant des précisions. Quand j’ai reçu la lettre, je me suis sentie très réfractaire : « Je leur ai déjà donné mes remarques, et maintenant ils veulent que je donne plus de détails ? Ça va demander tellement de réflexion et de temps ! » Alors je n’ai pas voulu ajouter de détails supplémentaires. Immédiatement après, j’ai reçu une lettre d’une autre équipe nous demandant de rendre compte de la mise en œuvre d’une autre tâche, et je me suis sentie encore plus réfractaire, lésée et réprimée, j’ai pensé : « Ce travail est suivi de trop près ; quand est-ce que je pourrai me détendre un peu ? » Parce que je vivais dans un mauvais état, je passais mes journées dans la confusion et je faisais simplement mon devoir en pilote automatique.

Plus tard, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « Certains individus se montrent sans cesse négligents et trouvent toujours le moyen de tirer au flanc dans l’accomplissement de leurs devoirs. Parfois, le travail de l’Église nécessite de se presser, mais ils veulent simplement faire ce qu’ils veulent. S’ils ne se sentent pas très bien physiquement, ou s’ils sont de mauvaise humeur et déprimés pendant quelques jours, ils ne voudront pas endurer de difficultés ni payer un prix pour faire le travail d’Église. Ils sont particulièrement paresseux et avides de confort. Lorsqu’ils manquent de motivation, ils deviennent mous et n’ont pas envie de bouger, mais ils craignent d’être émondés par les dirigeants et d’être traités de paresseux par leurs frères et sœurs, alors ils ne peuvent rien faire d’autre qu’effectuer le travail à contrecœur avec tous les autres. Cependant, ils y sont alors très peu disposés, ils sont mécontents et réticents à ce sujet. Ils se sentent lésés, contrariés, énervés et épuisés. Ils veulent agir en se basant sur leur propre volonté, mais n’osent pas s’affranchir des exigences et stipulations de la maison de Dieu, ni s’y opposer. En conséquence, une émotion commence à émerger en eux au fil du temps : la répression. Une fois que cette émotion répressive prend racine en eux, ils semblent peu à peu devenir apathiques et faibles. Comme des machines, ils n’ont plus une compréhension claire de ce qu’ils font, mais ils font quand même ce qu’on leur dit de faire tous les jours, de la manière dont on leur dit de le faire. Même s’ils continuent d’accomplir leurs tâches, en apparence sans s’arrêter, sans faire de pause, sans s’éloigner de l’environnement au sein duquel ils accomplissent leurs devoirs, ils se sentent réprimés au fond d’eux-mêmes et pensent que leur vie est éreintante et emplie de doléances. Leur plus grand désir actuel est de ne plus être un jour contrôlés par les autres, de ne plus être limités par les stipulations de la maison de Dieu et d’être libérés des arrangements de la maison de Dieu. Ils veulent faire ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, faire un peu de travail s’ils se sentent bien et ne pas le faire dans le cas contraire. Ils aspirent à être exempts de tout blâme, à ne jamais être émondés et à ce que personne ne les supervise, ne les surveille ou ne soit responsable d’eux. Ils pensent que lorsque ce jour viendra, ce sera un grand jour, et qu’ils se sentiront vraiment libres et libérés. Cependant, ils ne veulent tout de même pas partir ni abandonner. Ils redoutent ceci : s’ils n’accomplissaient pas leurs devoirs, s’ils faisaient vraiment ce qu’ils voulaient et étaient un jour libres et libérés, ils s’éloigneraient naturellement de Dieu, et si Dieu ne voulait plus d’eux, ils ne seraient plus en mesure de gagner les moindres bénédictions. Certains se retrouvent face à un dilemme : s’ils essaient de se plaindre à leurs frères et sœurs, ils auront du mal à dire ce qu’ils pensent. S’ils se tournent vers Dieu en prière, ils se sentiront incapables d’ouvrir la bouche. S’ils se plaignent, ils se sentiront eux-mêmes fautifs. S’ils ne se plaignent pas, ils se sentiront mal à l’aise. Ils se demandent pourquoi leur vie semble si remplie de griefs, si contraire à leur propre volonté, et si épuisante. Ils ne veulent pas vivre ainsi, ils ne veulent pas être à l’unisson avec tout le monde, ils veulent faire ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, et ils se demandent pourquoi ils sont incapables d’y parvenir. Avant, ils avaient l’impression de n’être épuisés que physiquement, mais maintenant, leur cœur également est fatigué. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Dites-Moi, tout cela n’est-il pas dû à des émotions répressives ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai enfin pris conscience que je m’étais complue dans la répression. J’étais exactement le genre de personne dont Dieu parlait ; celle qui veut toujours faire son devoir à sa guise, facilement et sans souci. Une fois que le travail de l’Église est devenu prenant et a interrompu ma vie confortable d’autrefois, je me sentais réprimée. Avant, la charge de travail n’était pas si lourde, et après avoir fini le travail, je pouvais me détendre, et faire mon devoir semblait relativement facile et libre. J’aimais beaucoup cette façon de travailler. Plus tard, en raison de la situation difficile, les dirigeants et les ouvriers ne pouvaient plus nous rencontrer et échanger avec nous comme avant, et tout devait être communiqué par courrier. Au fur et à mesure que les lettres allaient et venaient, je devais non seulement synthétiser les problèmes et les difficultés du travail, mais je devais aussi rapporter en détail comment ils avaient été résolus, etc. Lorsque la charge de travail a augmenté et que les dirigeants supérieurs ont assuré un suivi de plus en plus minutieux, j’ai commencé à me sentir réfractaire et je me suis complue dans la répression, pensant que faire mon devoir de cette manière n’était pas du tout libre et que ma chair était trop contrainte. Je passais mes journées à me sentir comme une corde tendue, voulant toujours m’arrêter pour me détendre, prendre une pause et avoir plus de temps libre. Par conséquent, chaque jour j’espérais recevoir moins de lettres et je ressentais même au fond de moi une résistance à l’idée d’en recevoir. J’ai aussi commencé à traiter mon devoir de manière superficielle, en donnant des retours sans détails et en ne synthétisant pas assidûment les problèmes du travail, et en étant encore moins disposée à payer un prix pour chercher le moyen de les résoudre. Quand une des équipes a demandé des réponses, j’ai aussi senti qu’ils mettaient trop la pression, et je me sentais lésée, mal à l’aise et réprimée. Chaque jour, je faisais mon devoir à contrecœur et avec réticence. C’est seulement à ce moment-là que j’ai pris conscience que parce que je me complaisais dans la répression, l’accomplissement de mon devoir était toujours passif et peu consciencieux. Si cet état n’était pas résolu, à la longue, je perdrais l’œuvre du Saint-Esprit et serais détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. De plus, en tant que dirigeante, si je ne répondais pas rapidement aux lettres, si je n’assurais pas le suivi et la mise en œuvre des divers travaux, et si j’agissais toujours de manière superficielle, cela empêcherait les dirigeants supérieurs de comprendre l’état actuel et l’avancement du travail en temps opportun, et les écarts dans le travail ne seraient pas découverts et corrigés rapidement. Cela retarderait aussi gravement le travail de l’Église, et c’était une conséquence que je ne pouvais pas supporter. En prenant conscience de cela, j’ai compris que ne pas résoudre mon problème de répression est en effet très dangereux. Alors, j’ai de nouveau cherché la vérité, voulant résoudre mon problème de répression.

J’ai lu les paroles de Dieu : « Qu’est-ce qui cause la répression des gens ? Ce n’est certainement pas la fatigue physique, alors qu’est-ce qui en est la cause ? Si les gens poursuivent constamment le bonheur et le confort physiques, et ne souhaitent pas souffrir, alors même un peu de souffrance physique, et d’épuisement supplémentaire, ou même souffrir un peu plus que les autres les ferait se sentir réprimés. Voilà l’une des causes de la répression. Si les gens ne considèrent pas qu’un peu de souffrance physique est un gros problème et s’ils ne poursuivent pas le confort physique, mais qu’ils poursuivent plutôt la vérité et cherchent à mener à bien leurs devoirs afin de satisfaire Dieu, alors, souvent, ils ne ressentiront pas de souffrance physique. Même s’ils se sentent parfois un peu occupés, fatigués ou épuisés, après avoir dormi et s’être réveillés revigorés, ils continueront leur travail. Ils se concentreront sur leurs devoirs et sur leur travail. Ils ne considéreront pas qu’un peu de fatigue physique est un problème important. Cependant, lorsqu’un problème surgit dans la pensée des gens et qu’ils poursuivent constamment le confort physique, chaque fois que leur corps physique est légèrement lésé ou ne peut pas trouver satisfaction, certaines émotions négatives surgissent en eux. […] Ils se sentent souvent réprimés à propos de ces questions et ne veulent pas accepter l’aide de leurs frères et sœurs, ni être supervisés par des dirigeants. S’ils font une erreur, ils ne permettront pas aux autres de les émonder. Ils ne souhaitent en aucun cas être contraints. Ils pensent : “Je crois en Dieu pour pouvoir trouver le bonheur, alors pourquoi devrais-je me rendre les choses difficiles ? Pourquoi ma vie devrait-elle être aussi épuisante ? Les gens devraient être heureux. Ils ne devraient pas accorder autant d’attention à ces réglementations et à ces systèmes. À quoi bon toujours les respecter ? Maintenant, à cet instant, je vais faire ce que je veux. Aucun de vous ne devrait avoir quoi que ce soit à dire à ce sujet.” Une telle personne est particulièrement obstinée et dissolue : elle ne consent à subir aucune contrainte, ni ne souhaite se sentir contrainte dans aucun environnement de travail. Elle n’a pas envie d’adhérer aux règlements et aux principes de la maison de Dieu, elle n’est pas disposée à accepter les principes auxquels les gens doivent se tenir dans leur conduite et elle ne désire même pas se conformer à ce que lui dictent la conscience et la raison. Elle veut faire ce qui lui plaît, faire tout ce qui la rend heureuse, tout ce qui lui est profitable et la met à l’aise. Elle croit que vivre en subissant ces contraintes irait à l’encontre de sa volonté, que ce serait une sorte de violence qu’elle s’infligerait, que ce serait trop dur pour elle-même et que les gens ne devraient pas vivre comme cela. Elle pense que les gens devraient vivre libres et libérés, se livrer à leurs désirs charnels avec abandon, ainsi qu’à leurs aspirations et à leurs souhaits. Elle pense qu’elle doit agir à sa guise, dire tout ce qu’elle veut, faire ce qu’elle veut et aller où elle veut sans avoir à se soucier des conséquences ou des sentiments des autres, et surtout, sans avoir à se soucier de ses propres responsabilités et obligations, ni des devoirs que les croyants devraient faire, ni des vérités-principes qu’ils devraient respecter, des vérités-réalités qu’ils devraient vivre, ni du chemin de vie qu’ils devraient suivre. Les personnes de ce type veulent toujours faire ce qui leur plaît au sein de la société et en compagnie des autres, mais où qu’elles aillent, elles ne peuvent jamais y parvenir. Elles croient que la maison de Dieu met l’accent sur les droits de l’homme, qu’elle accorde aux gens une liberté totale et tient à l’humanité, à la tolérance et à l’indulgence envers les gens et qu’une fois arrivées dans la maison de Dieu, elles doivent pouvoir s’adonner à leurs désirs charnels autant qu’elles le veulent. Cependant, parce que la maison de Dieu a des stipulations et des décrets administratifs, elles ne peuvent pas faire ce qui leur plaît, malgré tout. Comme elles ne cherchent pas la vérité, leur émotion répressive n’est toujours pas résolue. Elles ne vivent pas pour assumer des responsabilités, quelles qu’elles soient, ni pour accomplir les moindres missions, ni pour devenir de vraies personnes. Leur croyance en Dieu ne consiste pas à mener à bien le devoir d’un être créé, à accomplir leur mission et à obtenir le salut. Quels que soient les personnes parmi lesquelles elles se trouvent, les environnements dans lesquels elles se trouvent et la profession dans laquelle elles s’engagent, leur objectif ultime est de se trouver et de se satisfaire. Le but de tout ce qu’elles font tourne autour de cela, et se faire plaisir est le désir qu’elles ont tout au long de leur vie et c’est l’objectif de leur poursuite » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que la raison pour laquelle je me complaisais dans la répression était que ma perspective dans ma poursuite était erronée. Je ne cherchais pas à bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu, mais plutôt à poursuivre le plaisir et le confort physiques. Ainsi, lorsque la charge de travail était lourde et qu’il y avait trop de détails exigés, je me plaignais dans mon cœur et je me sentais réfractaire à de tels arrangements. Je vivais selon les idées et les points de vue suivants : « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux » et « Savourer le vin et apprécier la musique, combien de temps la vie offre-t-elle vraiment ? » Je pensais qu’il n’y avait pas besoin de tant s’inquiéter et de se fatiguer autant dans cette vie, et que la détente et le bonheur étaient plus importants que tout. Quand j’étais à l’école, je n’aimais pas étudier, car je trouvais que c’était trop restrictif. Certains camarades de classe étudiaient dur pour entrer dans les écoles de leurs rêves, consacrant tout leur temps à l’étude et s’efforçant d’obtenir de bonnes notes. Mais moi, je jouais quand j’en avais envie, en me disant : « Pourquoi me compliquer la vie à ce point ? Ne serait-ce pas trop dur, trop fatigant et trop stressant ? » Après avoir commencé à travailler, je ne cherchais pas à gagner plus, et j’étais satisfaite tant que j’avais de quoi me nourrir et me vêtir. Je ne me mettais jamais trop la pression, ni ne me fatiguais trop, et je me détendais autant que possible. Après avoir trouvé Dieu, je vivais toujours selon ces idées et ces points de vue, préférant une vie facile, confortable et détendue. Lorsque la charge de travail a augmenté et que je ne pouvais pas faire ce que je voulais, je résistais dans mon cœur, et même si extérieurement je faisais mon devoir, intérieurement j’étais pleine de récriminations, ne montrant pas la moindre soumission à Dieu. Je donnais la priorité à la poursuite du confort physique sans considérer du tout la manière de mener à bien mes devoirs ou d’assumer mes responsabilités. Je faisais mon devoir sans aucune sincérité ni loyauté, et de ce fait, mon attitude envers mon devoir était vraiment détestable aux yeux de Dieu. J’ai pensé à Noé construisant l’arche. Peu importe la douleur physique qu’il a endurée, il a placé le mandat de Dieu en premier, et à la fin, il a accompli le mandat de Dieu et a reçu Son approbation. Moi, en tant que dirigeante d’Église, je devrais assumer la responsabilité d’une dirigeante, et placer le mandat de Dieu en premier, tout comme Noé l’a fait. C’est ce qui est conforme à l’intention de Dieu et c’est la poursuite qu’une personne dotée d’une humanité normale devrait avoir. De plus, Dieu me donnant la chance de me former en tant que dirigeante, c’était pour que je me concentre sur la recherche de la vérité en résolvant les difficultés et les problèmes dans le travail, et que je gagne finalement la vérité. Mais je n’avais pas du tout compris l’intention de Dieu ni Ses intentions minutieuses, et je m’étais complue dans la répression. J’étais vraiment stupide ! J’ai pensé au fait que lorsque les dirigeants ont assuré le suivi du travail d’abreuvement, ils ont dit que je n’avais fait que trouver les problèmes des nouveaux venus sans les résoudre, alors j’ai utilisé la parole de Dieu pour échanger sur le problème de chaque nouveau venu, et progressivement, les nouveaux venus sont devenus disposés à se réunir.

Plus tard, j’ai cherché à comprendre la nature de la convoitise du confort. J’ai lu les paroles de Dieu : « Dans la société, qui sont les gens qui ne s’occupent pas de leur vrai travail ? Ce sont les paresseux, les imbéciles, les fainéants, les hooligans, les voyous et les flemmards, des gens comme cela. Ils ne souhaitent pas acquérir les moindres compétences ou capacités, et ils ne veulent pas s’engager dans des carrières sérieuses, ni trouver un travail qui leur permette de joindre les deux bouts, au lieu de cela, ils veulent seulement flemmarder et faire dans l’à-peu-près à longueur de journée. Ce sont les paresseux et les fainéants de la société. Ils s’infiltrent dans l’Église, et ils veulent quand même récolter sans semer, profiter de la vie, et ils veulent obtenir des bénédictions. De telles personnes sont des opportunistes. Ces opportunistes ne sont jamais disposés à faire leurs devoirs. Si les choses ne vont pas dans leur sens, même légèrement, ils se sentent réprimés. Ils souhaitent toujours vivre librement, ils ne veulent effectuer aucun type de travail, mais ils veulent malgré tout manger de la bonne nourriture et porter de beaux vêtements, manger ce qu’ils désirent et dormir quand ils veulent. Ils ne veulent pas endurer ne serait-ce que quelques difficultés et ils souhaitent simplement une vie de petits plaisirs. Ces gens trouvent même la vie épuisante : ils sont entravés par des émotions négatives. Ils se sentent souvent fatigués et perdus parce qu’ils ne peuvent pas faire ce qui leur plaît. Ils ne veulent pas s’occuper d’un vrai travail, ni gérer de vraies affaires ; ils ne veulent pas s’en tenir à un travail et le faire avec constance, du début à la fin, en le traitant comme le travail qui leur incombe et comme leur propre devoir, comme leur obligation et leur responsabilité, et ils ne veulent pas le faire bien ni produire des résultats, atteindre la meilleure efficacité possible, ils n’ont jamais pensé de cette façon. Ils veulent juste agir de manière superficielle et utiliser leur devoir comme un moyen de gagner leur vie. Quand ils sont confrontés à quelques règles ou à un peu de pression, ou quand on leur demande d’assumer une certaine responsabilité ou qu’ils sont tenus à une norme un peu plus élevée, ils sont mal à l’aise et se sentent réprimés – cette émotion négative émerge en eux. Ils trouvent que vivre dans l’environnement de la vie d’Église est pénible et répressif. Une raison fondamentale à cela est que les gens comme eux n’acceptent pas la vérité, qu’ils veulent simplement n’en faire à leur tête, qu’ils n’ont pas d’humanité normale et que leur raison est déficiente. Ils passent leurs journées à se complaire dans des fantasmes, vivant dans un rêve, dans les nuages, imaginant sans cesse les choses les plus folles. C’est pourquoi le sentiment qu’ils ont d’être réprimés est très difficile à résoudre. Ils ne sont pas intéressés par la vérité, ce sont des incrédules. La seule chose que nous pouvons faire est de leur demander de quitter la maison de Dieu, de retourner dans le monde pour y trouver leur propre lieu de bien-être et de confort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). « La maison de Dieu a ses propres règles. Il existe des règlements, une gestion et des systèmes appropriés dans tous les aspects du travail dans la maison de Dieu. Si tu veux devenir membre de la maison de Dieu, tu dois te conformer strictement à ses règlements. Tu ne dois pas être effronté, mais apprendre à te soumettre et à agir d’une manière que tout le monde trouve satisfaisante. Cela correspond aux normes de conscience et de raison. Aucune des règles de la maison de Dieu n’est établie pour le bénéfice d’une seule personne, ces règles sont établies pour le bien de tous dans la maison de Dieu. Elles sont destinées à protéger le travail et les intérêts de la maison de Dieu. Ces réglementations et systèmes sont raisonnables, et si les gens possèdent conscience et raison, ils doivent les suivre. Par conséquent, quoi que tu fasses, d’une part, tu dois le faire selon les règlements et les systèmes de la maison de Dieu, et d’autre part, tu as également la responsabilité et l’obligation de défendre tout cela, au lieu d’agir constamment en te basant sur tes intérêts et ton point de vue personnels. N’est-ce pas ? (Oui.) Si tu te sens particulièrement réprimé en vivant et en travaillant dans la maison de Dieu, ce n’est pas parce que les réglementations, les systèmes ou les méthodes de gestion de la maison de Dieu posent problème, c’est plutôt dû à un problème personnel que tu as. […] Si tu te sens réprimé, c’est parce que tu ne peux pas faire ce que bon te semble, et cela signifie que cet endroit ne te convient pas. Ce n’est pas le foyer heureux que tu veux trouver, ni l’endroit où tu dois rester. Si tu vis d’une manière qui s’oppose autant à ta volonté, tu dois partir. Comprends-tu ? La maison de Dieu ne force jamais les incrédules ou ceux qui ne poursuivent pas la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu déteste vraiment ceux qui ne poursuivent pas la vérité, négligent les devoirs qui leur incombent, et veulent juste se débrouiller tant bien que mal dans Sa maison. De telles personnes ne sont pas disposées à faire leurs devoirs dans la maison de Dieu et veulent juste s’en sortir pour obtenir une issue où elles ne mourront pas. Peu importe où elles vont, personne ne les respecte, et de telles personnes sont si basses et n’ont aucune intégrité. J’étais comme ça aussi. Quand je voyais une lourde charge de travail et de la pression, j’étais incapable de me soumettre, et je me complaisais dans la répression, je faisais mes devoirs passivement, ne voulant pas souffrir et voulant seulement m’en sortir tant bien que mal. Si cela continuait, je ruinerais complètement mon intégrité, et peu importe où j’irais, je ne gagnerais pas le respect, et je vivrais sans aucune intégrité et dignité. En réalité, le suivi étroit du travail par les dirigeants supérieurs était en partie dû à la considération pour l’avancement général du travail, et aussi parce que nous avons un tempérament satanique corrompu, et sans supervision, nous traînerons les pieds dans notre travail, et cela aura un impact sur l’avancement du travail de l’Église. Le suivi des dirigeants supérieurs était leur façon d’assumer leur responsabilité et de tenir compte des intentions de Dieu. Sans le suivi si étroit des dirigeants supérieurs, avec mon attitude à faire mes devoirs tout en ne recherchant que le bonheur, le confort et l’aisance, qui sait combien de dommages auraient pu être causés au travail de l’Église. En fait, je n’avais pas beaucoup souffert dans mes devoirs, et j’avais juste besoin de consacrer plus de réflexion et de temps au travail. Par exemple, lorsque les nouveaux venus étaient occupés par leur travail et ne pouvaient pas se réunir régulièrement, c’était parce qu’ils ne comprenaient pas l’importance de se réunir dans leur foi. Mais après avoir simplement passé un peu de temps à trouver quelques paroles de Dieu et quelques vidéos de témoignages d’expérience, et après avoir clarifié leurs notions, ils sont devenus disposés à se réunir. Quand les frères et sœurs qui prêchaient l’Évangile avaient des difficultés, j’ai simplement réfléchi à la question, trouvé quelques paroles de Dieu, et j’ai échangé sur ce que j’avais compris et reçu avec eux. Autre exemple, donner un retour sur les détails du travail ne prenait qu’un peu plus de temps ; ma chair n’avait vraiment pas beaucoup souffert, et tout était supportable. Pourtant, j’ai toujours eu l’impression que donner un retour aux dirigeants supérieurs était pénible et éprouvant, et j’ai toujours trouvé que c’était une corvée et je ne voulais pas faire l’effort. J’ai vu que je chérissais trop ma chair ! Si je ne poursuivais pas la vérité et ne voulais que la liberté et l’aisance, alors je finirais par retarder le travail de l’Église et par être détestée et abandonnée par Dieu. Je devais me repentir devant Dieu et changer mes pensées dépravées de convoitise du confort.

En juin 2024, j’ai pris la responsabilité de plusieurs Églises supplémentaires, et la charge de travail est devenue encore plus importante qu’auparavant. Chaque tâche impliquait de nombreuses vérités-principes et de nombreux détails, et j’ai senti que j’étais sous une pression énorme. J’étais sur les nerfs tous les jours et je n’osais pas me détendre, en me disant : « Quand pourrai-je enfin avoir un peu plus de détente et d’aisance ? Quand n’aurai-je plus autant de choses en tête et sur le cœur ? » Après avoir eu ces pensées, j’ai pris conscience que j’essayais à nouveau de poursuivre le confort, alors j’ai prié Dieu dans mon cœur : « Dieu, je T’en prie, protège mon cœur, afin que je ne vive pas selon des pensées sataniques, et que je puisse davantage prendre en considération le travail de l’Église, poursuivre la vérité, mener à bien mes devoirs et assumer mes responsabilités. » Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Tout adulte doit assumer les responsabilités d’un adulte, quelles que soient les pressions auxquelles il est confronté, comme les souffrances, les maladies et même diverses difficultés : ce sont des choses que tout le monde doit vivre et supporter. Elles font partie de la vie d’une personne normale. Si tu ne peux pas supporter la pression ni endurer la souffrance, cela signifie que tu es vraiment fragile et inutile. Quiconque vit doit supporter cette souffrance, personne ne peut l’éviter. Que ce soit au sein de la société ou dans la maison de Dieu, c’est pareil pour tout le monde. C’est la responsabilité que tu dois assumer, le lourd fardeau qu’un adulte doit porter, la chose à laquelle il doit faire face, et tu ne dois pas t’y soustraire. […] Si tu as une humanité normale, tu dois accomplir cela lorsque tu travailles parmi les gens. Quant à la pression du travail, qu’elle vienne du Supérieur ou de la maison de Dieu, ou s’il s’agit d’une pression exercée sur toi par tes frères et sœurs, c’est quelque chose que tu dois supporter. Tu ne peux pas dire : “C’est trop de pression, donc je ne le ferai pas. Je recherche simplement les loisirs, la facilité, le bonheur et le confort quand je fais mon devoir et quand je travaille dans la maison de Dieu.” Cela ne fonctionnera pas : ce n’est pas une pensée qu’un adulte normal devrait avoir, et la maison de Dieu n’est pas un endroit où tu peux t’adonner au confort. Chacun assume une certaine pression et un certain risque dans sa vie et dans son travail. Dans n’importe quel travail, et en particulier dans l’accomplissement de ton devoir dans la maison de Dieu, tu dois t’efforcer d’obtenir des résultats optimaux. À un niveau supérieur, c’est l’enseignement et l’exigence de Dieu. À un niveau inférieur, c’est l’attitude, le point de vue, la norme et le principe que toute personne devrait adopter dans sa conduite et dans ses actes. Lorsque tu accomplis un devoir dans la maison de Dieu, tu dois apprendre à respecter les règlements et les systèmes de la maison de Dieu, tu dois apprendre à t’y conformer, apprendre les règles et te conduire de manière correcte. C’est une partie essentielle de la conduite que l’on doit avoir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). « Si tu es une personne déterminée, si tu peux considérer les responsabilités et les obligations que les gens doivent assumer, les choses que les gens ayant une humanité normale doivent réaliser et les choses que les adultes doivent accomplir comme les buts et objectifs de ta poursuite, et si tu peux assumer tes responsabilités, alors quels que soient le prix que tu paies et la souffrance que tu endures, tu ne te plaindras pas, et tant que tu reconnaîtras cela comme les exigences et l’intention de Dieu, tu pourras endurer n’importe quelle souffrance et mener à bien ton devoir. À ce moment-là, ton état d’esprit sera différent : dans ton cœur, tu ressentiras la paix et la stabilité, et tu feras l’expérience de la jouissance. Tu vois, si les gens peuvent accomplir leurs devoirs normalement, endosser le mandat de Dieu et s’engager sur le bon chemin dans la vie, ils ressentent dans leur cœur la paix et la joie, et éprouvent un sentiment de stabilité et de jouissance. Si, en plus, ils peuvent poursuivre la vérité et atteindre le stade d’agir selon les principes et de bien faire leurs devoirs, alors ils auront connu certains changements. Ces personnes sont celles qui ont de la conscience et de la raison. Ce sont des gens droits qui peuvent surmonter n’importe quelle difficulté et endosser n’importe quelle tâche. Ce sont les bons soldats de Christ, ils ont suivi une formation et aucune difficulté ne peut les vaincre » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris qu’une personne dotée d’une humanité normale, d’une conscience et d’une raison devrait avoir la volonté de supporter diverses épreuves et pressions, et que si une personne poursuit toujours le confort et l’aisance, alors elle est indigne d’être appelée un être humain. Tout comme Dieu l’a dit : « Cela ne fonctionnera pas : ce n’est pas une pensée qu’un adulte normal devrait avoir, et la maison de Dieu n’est pas un endroit où tu peux t’adonner au confort. » Je devais tenir compte du travail de l’Église et de la manière de mener à bien mon devoir. Peu importe le nombre de tâches qu’il y avait ou le poids de la charge de travail, je devais accepter ces choses du fond du cœur. Le fait que Dieu ait mis en place une telle situation visait aussi à me permettre de grandir, car il me manquait tant de choses. À travers diverses difficultés, Il m’a permis d’apprendre à m’appuyer sur Lui, à chercher la vérité, et à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes. C’était une occasion que Dieu me donnait pour me former, et je devais assumer ce devoir en coopérant avec mes collaborateurs pour chercher la vérité ensemble et mener à bien nos devoirs. Après que ma perspective a changé, je ne me suis plus aussi souvent complue dans la répression. Plus tard, lorsque je faisais mon devoir, même si chaque jour était plus chargé et qu’il y avait plus de choses à faire, mon attitude envers mon devoir avait changé. Quand il était nécessaire de faire un retour détaillé sur le travail, je n’étais plus réticente à fournir des efforts et je ne trouvais plus cela pénible, et je pouvais réfléchir davantage à la manière de résoudre les problèmes, et à la manière de permettre aux frères et sœurs de faire leurs devoirs en ayant un chemin clair à suivre. Après une période de coopération, grâce à l’aide des dirigeants supérieurs et de mes collaborateurs, qui ont échangé sur les principes avec moi, j’ai beaucoup gagné, et j’ai commencé à saisir un peu les principes concernanrt l’accomplissement de mes devoirs. En faisant mes devoirs de cette manière, j’ai ressenti de la paix et de la sérénité dans mon cœur. Dieu soit loué !

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