26. Résoudre ma répression m’a apporté du soulagement
En août 2022, j’étais responsable du travail de l’Église avec deux sœurs. À cette époque, la charge de travail n’était pas lourde, et quand on rencontrait des problèmes ou des difficultés, on échangeait et on en discutait ensemble, et on pouvait résoudre ces choses rapidement. En dehors de nos devoirs, je pouvais aussi regarder des films et des vidéos produits par la maison de Dieu. J’aimais assez cette façon de travailler. Il n’y avait pas trop de pression, et j’avais le sentiment que faire mon devoir de cette manière était plutôt bien. En décembre, j’ai été élue prédicatrice. Après avoir accepté ce poste, je devais chaque jour non seulement assurer le suivi et la mise en œuvre de tous les aspects du travail, mais aussi répondre aux lettres des frères et sœurs qui posaient des questions, et quand des problèmes ou des écarts survenaient, je devais échanger et les résoudre rapidement. Chaque jour était très chargé. Je me suis dit : « J’ai encore beaucoup de lacunes et d’insuffisances, et un grand manque de vérité-réalité. Combien d’efforts et de soucis cela me demandera-t-il pour accomplir ce devoir ? Est-ce que ça ne me laissera pas du tout le temps de me reposer et de me détendre ? » Penser à ces choses me faisait me sentir réprimée, et j’ai même cessé de vouloir faire ce devoir. Mais j’ai alors pensé au fait que chaque aspect du travail nécessitait des gens. J’avais cru en Dieu pendant des années, et si j’évitais mes devoirs juste parce que je voyais qu’ils étaient chargés et qu’ils impliquaient des difficultés et de la fatigue, ma conscience ne serait pas en paix. Je me suis donc soumise et j’ai assuré le suivi et la mise en œuvre de tous les aspects du travail de manière proactive.
En juin 2023, l’Église de Xincheng, dont j’étais responsable, a été frappée par une vague d’arrestations du PCC, et toutes les personnes chargées de l’abreuvement et les ouvriers textuels ont été arrêtés. J’étais occupée à gérer les conséquences, à resélectionner les dirigeants d’Église et à choisir du personnel pour diverses tâches. Je devais aussi faire des choses comme examiner les états et les difficultés des frères et sœurs. Quand les frères et sœurs rencontraient des problèmes ou des difficultés dans leurs devoirs, je devais aussi chercher les vérités-principes et échanger pour les résoudre. Il y avait de nombreuses tâches détaillées chaque jour, et j’étais constamment préoccupée et épuisée, je veillais tard pour résoudre les problèmes. Je me disais : « Je suis si occupée comme ça tous les jours, quand est-ce que ça va finir ? » Je me sentais profondément réprimée, et j’avais le sentiment que ce devoir n’était pas facile du tout. Plus tard, grâce à la prière et à une coopération concrète, on a réélu des dirigeants d’Église et des diacres, et le travail de l’Église est progressivement revenu à la normale. En décembre, l’Église de Xincheng a été frappée par une autre vague d’arrestations massives. À cause de la trahison d’un Judas, les livres des paroles de Dieu stockés dans l’Église devaient être transférés de toute urgence. J’ai rapidement géré les conséquences, et j’ai arrangé et effectué le transfert des livres. Juste au moment où la question des livres était résolue, j’ai pensé qu’après tous les soucis et la fatigue de cette période, mon cœur tendu pourrait enfin se détendre un peu. Mais je ne m’attendais pas à ce que le lendemain, je reçoive une lettre urgente de l’Église de Muguang. Elle disait que cette Église avait également été frappée par des arrestations du PCC et que de nombreux livres devaient être transférés. En voyant cette situation, je savais que la charge de travail serait lourde. Je devais non seulement trouver un entrepôt sûr, mais aussi prendre des dispositions détaillées pour le déploiement. Chaque étape devait être mûrement réfléchie pour éviter tout accident. Le simple fait de penser que j’allais devoir à nouveau m’inquiéter et m’épuiser m’a un peu démoralisée, et j’espérais juste que les choses se calmeraient bientôt pour que je puisse souffler un peu. En raison des arrestations du PCC, de nombreux nouveaux venus de l’Église de Muguang ne se réunissaient pas régulièrement et avaient besoin d’un abreuvement et d’un soutien opportuns. Les dirigeants supérieurs suivaient ce travail de près et m’ont également exhortée à élaborer un plan. Je me suis sentie très réfractaire, en me disant : « La situation ici est critique et les livres doivent être transférés de toute urgence, et pourtant, les dirigeants ne relâchent pas du tout leur suivi. Est-ce qu’ils pensent que je peux tout faire en même temps ? La pression de ce travail est bien trop forte ! » J’ai pensé au fait que la charge de travail n’était pas si lourde quand j’étais dirigeante d’Église auparavant. Le travail était partagé entre nous trois, les dirigeantes, et je ne ressentais pas beaucoup de pression. Une fois le travail terminé, j’avais encore du temps pour me reposer et me détendre. Depuis que j’étais devenue prédicatrice, j’étais confrontée chaque jour à un travail sans fin. Je me sentais donc très réfractaire et je ne voulais pas continuer à faire ce devoir. Pendant ces quelques jours, même si j’ai assuré le suivi de divers aspects du travail, j’étais très passive. Je ne faisais qu’un suivi superficiel des nouveaux venus qui avaient besoin d’abreuvement et de soutien. J’ai pris conscience que mon état n’était pas correct, que les livres des paroles de Dieu étaient en danger et que la gestion des conséquences était une affaire majeure. Je savais que je ne devais pas résister à ce devoir ou me rebeller contre Dieu de cette manière, alors j’ai prié, en exprimant ma volonté de m’en remettre à Dieu pour bien faire ce travail de gestion des conséquences. Après plus de vingt jours de coopération, tous les livres ont été transférés en toute sécurité.
Par la suite, j’ai réfléchi sur moi-même. Pourquoi est-ce que chaque fois que je me trouvais dans une situation qui exigeait que je souffre, ces émotions de répression émergeaient-elles ? Je n’avais jamais résolu ce problème, alors j’ai prié et cherché. Un jour, dans une vidéo de témoignage d’expérience que j’ai regardée, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui décrivait parfaitement mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains disent : “Tout le monde dit que les croyants sont libres et libérés, que les croyants mènent des vies particulièrement heureuses, paisibles et joyeuses. Pourquoi ne puis-je pas vivre en étant aussi heureux et de façon aussi paisible que les autres ? Pourquoi est-ce que je ne ressens aucune joie ? Pourquoi est-ce que je me sens aussi réprimé et épuisé ? Comment se fait-il que les autres aient une vie aussi heureuse ? Pourquoi ma vie est-elle aussi misérable ?” Dites-Moi, quelle en est la cause ? Qu’est-ce qui a provoqué leur répression ? (Le fait que leur corps physique n’était pas satisfait et que leur chair souffrait.) Quand le corps physique d’une personne souffre et qu’elle sent qu’on lui a fait du mal, si elle peut l’accepter dans son cœur et son esprit, n’aura-t-elle pas le sentiment que sa souffrance physique n’est plus aussi grande ? Si elle trouve du réconfort, de la paix et de la joie dans son cœur et dans son esprit, se sentira-t-elle encore réprimée ? (Non.) Par conséquent, on ne peut pas dire que la répression soit causée par la souffrance physique. Si la répression survient en raison d’une souffrance physique excessive, alors ne souffrez-vous pas ? Vous sentez-vous réprimés parce que vous ne pouvez pas faire ce que bon vous semble ? Êtes-vous prisonniers d’émotions répressives parce que vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez ? (Non.) Êtes-vous pris par votre travail quotidien ? (Assez pris.) Vous êtes tous plutôt occupés, vous travaillez de l’aube au crépuscule. En dehors des moments où tu dors et prends tes repas, tu passes presque toute ta journée devant un ordinateur, fatiguant tes yeux et ton cerveau, et épuisant ton corps, mais te sens-tu réprimé ? Cette fatigue provoquera-t-elle une répression en toi ? (Non.) Qu’est-ce qui cause la répression des gens ? Ce n’est certainement pas la fatigue physique, alors qu’est-ce qui en est la cause ? Si les gens recherchent constamment le confort et le bonheur physiques, s’ils poursuivent constamment le bonheur et le confort physiques et ne souhaitent pas souffrir, alors même un peu de souffrance physique, même souffrir un peu plus que les autres ou être un peu plus surmené que d’habitude les ferait se sentir réprimés. Voilà l’une des causes de la répression. Si les gens ne considèrent pas qu’un peu de souffrance physique est un gros problème et s’ils ne poursuivent pas le confort physique, mais qu’ils poursuivent plutôt la vérité et cherchent à mener à bien leurs devoirs afin de satisfaire Dieu, alors, souvent, ils ne ressentiront pas de souffrance physique. Même s’ils se sentent parfois un peu occupés, fatigués ou épuisés, après avoir dormi, ils se sentiront mieux au réveil, puis ils continueront leur travail. Ils se concentreront sur leurs devoirs et sur leur travail. Ils ne considéreront pas qu’un peu de fatigue physique est un problème important. Cependant, lorsqu’un problème surgit dans la pensée des gens et qu’ils poursuivent constamment le confort physique, chaque fois que leur corps physique est légèrement lésé ou ne peut pas trouver satisfaction, certaines émotions négatives surgissent en eux. Alors, pourquoi ce genre de personne, qui veut toujours faire ce qu’elle veut, qui veut satisfaire sa chair et profiter de la vie, se retrouve-t-elle souvent prisonnière de cette émotion négative de répression chaque fois qu’elle est insatisfaite ? (Parce qu’elle poursuit le confort et le plaisir physique.) C’est vrai pour certaines personnes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le sentiment de répression qu’on éprouve lorsque la pression de l’exécution d’un devoir augmente vient en réalité d’un problème dans notre façon de penser – il est dû à une conception erronée de notre poursuite. J’étais exactement dans l’état exposé par Dieu, et ce que je poursuivais, c’était le confort et le plaisir charnels. Je voulais toujours faire mon devoir facilement et sans trop fatiguer ma chair, alors quand le travail était stressant et chargé, et que je ne pouvais pas faire les choses comme je le voulais, je sombrais dans un sentiment de répression. Après être devenue prédicatrice, ma charge de travail a augmenté. Je devais répondre aux lettres et résoudre les problèmes qui survenaient dans le travail chaque jour, et il n’y avait plus de temps pour la détente ou les loisirs. Je me suis donc sentie réprimée, et j’ai même voulu arrêter de faire ce devoir. Quand l’Église de Xincheng a été frappée par une vague d’arrestations massives, la plupart de ceux qui faisaient des devoirs ont été arrêtés, et il fallait gérer les conséquences. Il a fallu réélire des dirigeants d’Église et choisir des personnes pour faire toutes sortes de devoirs. Parce qu’il y avait tant de travail et que ma chair ne pouvait pas être à l’aise, je me suis sentie lésée, et j’ai fait mon devoir de manière superficielle. Quelques mois plus tard, à cause de la trahison d’un Judas, les livres des paroles de Dieu de l’Église de Xincheng ont dû être transférés. J’avais pensé que je pourrais me détendre un peu après avoir terminé cette tâche, mais ensuite, l’Église de Muguang a également été frappée par une vague d’arrestations. En voyant la quantité de travail de gestion des conséquences à faire et combien j’allais devoir à nouveau souffrir et m’inquiéter, j’ai commencé à me plaindre intérieurement, en me demandant quand les choses se calmeraient pour que je puisse enfin me détendre un peu. Quand les dirigeants supérieurs m’ont rappelé de faire un plan pour abreuver les nouveaux venus, je me suis sentie réfractaire et lésée. J’ai même eu l’idée de ne plus vouloir faire ce devoir. Dans mon devoir, je cherchais toujours une porte de sortie pour le confort de ma chair, et quand ma chair ne pouvait pas trouver de satisfaction, je voulais juste m’enfuir. Ce que je révélais n’était que de la rébellion. Je sombrais dans un sentiment de répression face aux situations et à la pression du travail, et tout cela était dû à ma poursuite constante du confort charnel. Dieu dit : « Si les gens ne considèrent pas qu’un peu de souffrance physique est un gros problème et s’ils ne poursuivent pas le confort physique, mais qu’ils poursuivent plutôt la vérité et cherchent à mener à bien leurs devoirs afin de satisfaire Dieu, alors, souvent, ils ne ressentiront pas de souffrance physique. » Ceux qui poursuivent la vérité réfléchiront à la manière de faire leur devoir de façon à satisfaire Dieu, et même si leur chair souffre, ils n’ont pas le sentiment que c’est douloureux. C’est parce qu’ils ont des cœurs soucieux des intentions de Dieu. Mais quand j’ai vu les Églises frappées à plusieurs reprises par les arrestations du PCC, je ne pensais pas à la manière de protéger les intérêts de l’Église ou comment bien abreuver et soutenir les nouveaux venus. Au lieu de ça, je considérais ma chair, et chaque fois que je souffrais un peu ou que j’étais légèrement fatiguée, je me plaignais et je me lamentais sur les difficultés. Je me sentais lésée, réfractaire et remplie de griefs, et je voulais même m’échapper. J’étais vraiment rebelle !
J’ai alors lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dans la société, qui sont les gens qui ne s’occupent pas de leur vrai travail ? Ce sont les paresseux, les imbéciles, les fainéants, les hooligans, les voyous et les flemmards, des gens comme cela. Ils ne souhaitent pas acquérir de nouvelles compétences ou capacités, et ils ne veulent pas poursuivre des carrières sérieuses, ni trouver un emploi pour pouvoir s’en sortir. Ce sont les paresseux et les fainéants de la société. Ils s’infiltrent dans l’Église et, ensuite, ils veulent obtenir quelque chose sans rien faire, et obtenir leur part de bénédictions. Ce sont des opportunistes. Ces opportunistes ne sont jamais disposés à faire leurs devoirs. Si les choses ne vont pas dans leur sens, même légèrement, ils se sentent réprimés. Ils souhaitent toujours vivre librement, ils ne veulent effectuer aucun type de travail, mais ils veulent malgré tout manger de la bonne nourriture et porter de beaux vêtements, manger ce qu’ils désirent et dormir quand ils veulent. Ils pensent que lorsqu’un jour comme celui-ci viendra, ce sera certainement merveilleux. Ils ne veulent pas endurer ne serait-ce que quelques difficultés et ils souhaitent une vie de petits plaisirs. Ces gens trouvent même la vie épuisante : ils sont entravés par des émotions négatives. Ils se sentent souvent fatigués et perdus parce qu’ils ne peuvent pas faire ce qui leur plaît. Ils ne veulent pas s’occuper de leur vrai travail, ni gérer leurs vrais problèmes. Ils ne veulent pas s’en tenir à un travail et le faire avec constance, du début à la fin, en le traitant comme leur propre métier et leur propre devoir, comme leur obligation et leur responsabilité. Ils ne veulent pas le faire bien ni obtenir de résultats, ni le faire selon les meilleures normes possibles. Ils n’ont jamais pensé de cette façon. Ils veulent juste agir de manière superficielle et utiliser leur devoir comme un moyen de gagner leur vie. Lorsqu’ils sont confrontés à un peu de pression ou à une forme de contrôle, ou lorsqu’ils sont tenus à une norme légèrement plus élevée ou qu’ils doivent assumer quelques responsabilités, ils se sentent mal à l’aise et réprimés. Ces émotions négatives surgissent en eux, vivre leur semble épuisant et ils sont malheureux. L’une des raisons fondamentales pour lesquelles vivre leur semble épuisant est que ces gens-là manquent de raison. Leur raison n’est pas saine, ils passent toute la journée à se livrer à des fantasmes, à vivre dans un rêve, dans les nuages, imaginant toujours les choses les plus folles. C’est pourquoi le sentiment qu’ils ont d’être réprimés est très difficile à résoudre. Ils ne sont pas intéressés par la vérité, ce sont des incrédules. La seule chose que nous pouvons faire est de leur demander de quitter la maison de Dieu, de retourner dans le monde pour y trouver leur propre lieu de bien-être et de confort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). En méditant sur les paroles de Dieu, je me sentais transpercée et affligée. Ceux qui poursuivent toujours le confort dans leurs devoirs, et qui sombrent dans des émotions de répression à la moindre souffrance sont, aux yeux de Dieu, des gens qui ne s’occupent pas de leur travail convenablement. Ce sont des opportunistes qui ont infiltré la maison de Dieu. Dieu m’a exaltée pour que je fasse le devoir de prédicatrice – c’était là la grâce de Dieu, et j’aurais dû assumer ma responsabilité et bien gérer le travail de l’Église. Mais quand la charge de travail a augmenté et que j’ai eu moins d’occasions de jouir du confort, j’ai eu le sentiment que ce devoir était trop dur et répressif et j’ai voulu un devoir plus facile. Quand les Églises ont été frappées par les arrestations du PCC et qu’il a fallu gérer les conséquences, et qu’il y avait de plus en plus de choses fatigantes dont il fallait se préoccuper, je me suis sentie réprimée et peinée. Surtout quand les dirigeants supérieurs suivaient de près mon travail, je ne réfléchissais pas à la manière de bien faire le travail d’abreuvement des nouveaux venus dans cette situation difficile, mais je résistais plutôt intérieurement. J’aspirais même à la vie facile et confortable que j’avais en tant que dirigeante d’Église auparavant, et je suis devenue négative et passive dans mon devoir. J’ai pensé à ces fainéants et ces oisifs dans la société. Ils ne pensent jamais aux choses convenables, mais ne font qu’escroquer pour de la nourriture et de la boisson et perdent leurs journées. Les gens comme ça vivent sans intégrité, sans dignité et sans aucun but dans la vie, et ils sont les plus vils des gens. Dans mon devoir, je poursuivais toujours le confort charnel, je ne faisais aucun effort pour m’améliorer et je ne m’occupais pas de mon travail convenablement. Je me sentais même réfractaire quand les dirigeants supérieurs suivaient mon travail. Je ne réfléchissais pas sur moi-même, même quand je retardais l’abreuvement et le soutien des nouveaux venus, et je continuais à vivre dans des émotions d’oppression, en voulant échapper à mon devoir. N’étais-je pas exactement comme ces fainéants et ces oisifs ? Je n’avais absolument aucun sens des responsabilités dans mon devoir. En y réfléchissant, même si faire le devoir de prédicatrice était un peu dur et fatigant, je rencontrais chaque jour beaucoup de gens, d’événements et de choses, ce qui me donnait de nombreuses occasions de me former. En échangeant pour résoudre divers problèmes et en cherchant les principes pertinents, je pouvais combler mes lacunes, me permettant de comprendre et de saisir progressivement, dans une certaine mesure, les divers principes du travail, d’améliorer mes capacités de travail, et d’apprendre à établir des priorités et à gérer des situations particulières. Tout cela est la grâce de Dieu, et rien de tout cela n’aurait pu être gagné dans un environnement confortable. Mais je n’ai pas chéri cela. Je me plaignais sans cesse que le fait d’être responsable de plus de travail signifiait devoir s’inquiéter davantage, et j’avais le sentiment que c’était trop chargé et fatigant, et que je ne pouvais pas faire comme je le voulais. Alors, je sombrais dans la négativité et je me sentais oppressée. À ce moment crucial où l’Église subissait des arrestations et des persécutions et où ses intérêts étaient lésés, je n’ai montré aucune considération pour les intentions de Dieu, et je n’ai pensé qu’au confort de ma chair. J’étais totalement égoïste et dépourvue d’humanité ! Dieu dit : « Ils ne sont pas intéressés par la vérité, ce sont des incrédules. La seule chose que nous pouvons faire est de leur demander de quitter la maison de Dieu, de retourner dans le monde pour y trouver leur propre lieu de bien-être et de confort. » Quand j’ai vu que Dieu qualifie de telles personnes d’incrédules, j’ai eu peur, et j’ai senti que si je continuais comme ça, tôt ou tard, je serais éliminée par Dieu. Alors j’ai prié : « Dieu, j’ai manqué à ce point d’humanité et je ne me suis pas occupée de mon travail convenablement dans mon devoir. Je ne veux pas continuer ainsi. S’il Te plaît, guide-moi pour être une personne qui s’occupe de son travail convenablement et qui accomplit son devoir. »
Après ça, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan qui prend le dessus et les domine de l’intérieur. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces malfaisances ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). « Aujourd’hui, tu ne crois pas les paroles que Je dis et tu n’y prêtes aucune attention ; quand le jour où cette œuvre se répandra viendra et que tu en verras la totalité, tu le regretteras et, à ce moment-là, tu seras sidéré. Il y a des bénédictions, mais tu ne sais pas en jouir, et il y a la vérité, mais tu ne la poursuis pas. N’attires-tu pas les problèmes sur toi ? Aujourd’hui, même si la prochaine étape de l’œuvre de Dieu n’a pas encore commencé, il n’y a rien en plus au sujet des exigences qui te sont faites et de ce qu’on te demande de vivre. Il y a tant d’œuvres et tant de vérités ; ne méritent-elles pas que tu les connaisses ? Le châtiment et le jugement sont-ils incapables d’éveiller ton esprit ? Le châtiment et le jugement sont-ils incapables de t’amener à te haïr ? Es-tu satisfait de vivre sous l’influence de Satan, dans la paix et la joie et un peu de confort charnel ? N’es-tu pas le plus abject de tous ? Aucun n’est plus insensé que ceux qui ont vu le salut, mais ne cherchent pas à le gagner ; ceux-là sont des gens qui se complaisent dans la chair et jouissent de Satan. Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). En méditant sur les paroles de Dieu, je me suis rendu compte que je vivais selon des poisons sataniques tels que « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « La vie est courte, alors profites-en tant que tu le peux ». Je pensais que le confort charnel était une bénédiction, et que souffrir dans la chair signifiait me maltraiter. Je croyais que chercher à avoir une vie meilleure était dans la nature humaine. Sous l’emprise de dictons comme « Traite-toi bien, car la vie est courte », je vivais entièrement pour le confort de la chair. À l’époque du collège, alors que les autres élèves travaillaient dur pour intégrer la meilleure classe, j’avais le sentiment qu’étudier dur signifierait veiller tard, et que ce serait trop fatigant, alors je me contentais d’avoir des notes moyennes dans la classe ordinaire et de ne pas être la dernière. Après m’être mariée, nous n’étions pas aisés, et je me disais que je pourrais faire des affaires et gagner ce que je pouvais, et simplement vivre comme il me plaisait, librement et tranquillement. Après avoir trouvé Dieu, je savais que faire son devoir et poursuivre la vérité est le bon chemin dans la vie, et que pour gagner la vérité, il faut souffrir et payer un prix. Mais quand mon devoir exigeait que je porte plus de fardeaux, et que je pensais au fait que bien faire le travail signifierait plus de souffrance et plus d’aisance ni de confort, je me sentais réprimée et découragée. Surtout quand la charge de travail augmentait, je voulais m’échapper, et je n’étais pas disposée à réfléchir davantage et à souffrir pour gérer les conséquences. Le PCC pourchassait frénétiquement le peuple élu de Dieu, et les nouveaux venus, craintifs et faibles, avaient un besoin urgent d’abreuvement et de soutien. En suivant de près ce travail, les dirigeants supérieurs montraient qu’ils étaient responsables de la vie des nouveaux venus, mais quand je devais souffrir et payer un prix, je résistais intérieurement, et je ne prenais pas le travail d’abreuvement au sérieux. Par conséquent, les nouveaux venus ne recevaient pas d’abreuvement opportun et leur vie a subi des pertes. Nous sommes maintenant à un moment critique pour la diffusion de l’Évangile, et les frères et sœurs se démènent tous pour faire leurs devoirs. Certains d’entre eux, dans des environnements déchirés par la guerre, risquent leur vie pour persister à prêcher l’Évangile. Peu importe à quel point les choses deviennent dures ou fatigantes, ou la pression qu’ils subissent, ils ne reculent jamais ni n’abandonnent. Au lieu de cela, ils font tout ce qu’ils peuvent pour prêcher l’Évangile à plus de gens. C’est cela que signifie prendre en considération les intentions de Dieu et avoir de l’humanité. En tant que prédicatrice, face à des situations dangereuses, protéger les livres des paroles de Dieu, abreuver et soutenir les nouveaux venus est mon devoir légitime. Mais je convoitais le confort, et une fois la charge de travail augmentée, je me suis sentie réprimée. Je n’arrêtais pas de chercher des occasions de détendre ma chair, et je ne pensais pas au travail de l’Église ou à l’accomplissement de mes responsabilités. J’étais vraiment égoïste, dépourvue d’humanité, et je vivais d’une manière vile, sans valeur et sans sens. C’est seulement à ce stade que j’ai vu à quel point les poisons sataniques sont nocifs, et que vivre selon ces choses ne mène qu’à être éliminé par Dieu.
J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu et je l’ai cherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Ceux qui croient vraiment en Dieu sont tous des individus qui s’occupent de leur propre travail, ils sont tous disposés à accomplir leurs devoirs, ils sont capables d’assumer une tâche et de bien la faire en fonction de leur calibre et des règlements de la maison de Dieu. Bien entendu, il peut être difficile de s’adapter à cette vie, au début. Tu peux te sentir physiquement et mentalement épuisé. Cependant, si tu es vraiment déterminé à faire ta part et que tu as la volonté de devenir une personne normale et bonne, et d’obtenir le salut, alors tu dois un peu payer un prix et laisser Dieu te discipliner. Lorsque tu as l’envie irrépressible de te montrer obstiné, tu dois te rebeller contre cette envie et l’abandonner, et atténuer peu à peu ton obstination et tes désirs égoïstes. Tu dois rechercher l’aide de Dieu dans les domaines cruciaux, aux moments cruciaux et en ce qui concerne les tâches cruciales. Si tu es effectivement déterminé, alors tu dois demander à Dieu de te châtier, de te discipliner et de t’éclairer, pour que tu puisses comprendre la vérité. Ainsi, tu obtiendras de meilleurs résultats. Si tu es véritablement déterminé, que tu pries Dieu en Sa présence et que tu L’implores, Dieu agira. Il changera ton état et tes pensées. Si le Saint-Esprit œuvre un peu, s’Il t’émeut un peu et t’éclaire un peu, ton cœur changera et ton état sera transformé. Lorsque cette transformation se produira, tu auras le sentiment que vivre de cette façon n’est pas répressif. Ton état et tes émotions répressifs seront transformés et atténués, et ils seront différents de ce qu’ils étaient auparavant. Tu auras le sentiment que vivre ainsi n’est pas fatigant. Tu auras du plaisir à accomplir ton devoir dans la maison de Dieu. Tu sentiras qu’il est bon de vivre, de te conduire et d’accomplir ton devoir de cette manière, d’endurer des difficultés et de payer un prix, de suivre les règles et de faire les choses en te basant sur les principes. Tu auras le sentiment que c’est le genre de vie que les gens normaux doivent avoir. Lorsque tu vivras selon la vérité et feras bien ton devoir, tu auras le sentiment que ton cœur est stable et en paix, et que ta vie a un sens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que ceux qui croient vraiment en Dieu s’occupent de leur travail convenablement et sont responsables dans leur devoir. Peu importe les difficultés ou la pression auxquelles ils sont confrontés dans leur devoir, ils savent accepter et se soumettre, et n’essaient pas de s’échapper. Ils sont capables d’assumer les responsabilités et les obligations d’un adulte, et face aux difficultés, ils prient Dieu et s’en remettent à Lui, en cherchant les principes et les chemins de pratique. Grâce à leur poursuite et au prix qu’ils paient, ils peuvent gagner l’œuvre du Saint-Esprit et la direction de Dieu, trouver des principes de pratique précis à suivre dans leur façon d’agir, et obtenir des résultats dans leurs devoirs. Ils se sentent ainsi détendus et libérés. Après avoir compris ces choses, je suis devenue disposée à pratiquer dans cette voie à l’avenir. Quand je me suis de nouveau trouvée dans des situations où ma chair devait souffrir, je me suis consciemment rebellée contre ma chair, j’ai cherché la vérité, et je n’ai plus essayé de m’échapper. Quand les dirigeants supérieurs assuraient le suivi et supervisaient le travail, je pouvais l’aborder correctement, sans plus résister ni ressentir d’aversion, et quand j’avais des difficultés, je cherchais l’aide des dirigeants supérieurs. En pratiquant de cette manière, je me sentais beaucoup plus libérée.
Plus tard, le PCC n’avait toujours pas relâché ses arrestations et sa persécution de l’Église, et le travail d’évangélisation, le travail d’abreuvement, ainsi que la réélection des dirigeants et des diacres étaient tous entravés par les contraintes de cette situation. Je traitais et résolvais ces problèmes chaque jour, et les dirigeants supérieurs assuraient aussi continuellement le suivi et la supervision de l’avancement de ces tâches, je me sentais donc très irritable. Je pensais : « Quand est-ce que tout ce travail sera enfin terminé ? Si seulement je pouvais souffler un peu un de ces jours. » Quand j’ai révélé ces pensées, j’ai pris conscience que mon état n’était pas juste, alors j’ai immédiatement prié, en demandant à Dieu de me guider pour que je me rebelle contre mes pensées et pratique Ses paroles. J’ai lu les paroles de Dieu : « Si tu es une personne déterminée, si tu peux considérer les responsabilités et les obligations que les gens doivent assumer, les choses que les gens ayant une humanité normale doivent réaliser et les choses que les adultes doivent accomplir comme les buts et objectifs de ta poursuite, et si tu peux assumer tes responsabilités, alors quels que soient le prix que tu paies et la souffrance que tu endures, tu ne te plaindras pas, et tant que tu reconnaîtras cela comme les exigences et l’intention de Dieu, tu pourras endurer n’importe quelle souffrance et mener à bien ton devoir. À ce moment-là, ton état d’esprit sera différent : dans ton cœur, tu ressentiras la paix et la stabilité, et tu feras l’expérience de la jouissance » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que pour échapper au sentiment de répression, je devais changer ma façon de vivre et ne pas poursuivre le confort et le plaisir charnels. Au lieu de cela, je devais bien faire mon devoir et assumer les responsabilités d’une adulte. Face aux difficultés, je devais prier Dieu et m’en remettre à Lui, et chercher les vérités-principes. Je pouvais aussi chercher l’aide des dirigeants supérieurs ou échanger et discuter des problèmes avec mes collaborateurs. En méditant sur ces choses, mon cœur s’est soudainement éclairci, et j’ai su comment je devais pratiquer. Début novembre, une Église voisine a subi une autre vague d’arrestations par le PCC, et les dirigeants de district ainsi que de nombreux frères et sœurs ont été arrêtés. Pendant un instant, c’était comme si de sombres nuages d’orage s’abattaient sur la ville. Les dirigeants supérieurs m’ont écrit pour me demander de gérer les conséquences et de faire également les arrangements appropriés pour les livres des paroles de Dieu. Même s’il y avait de nombreuses difficultés, je ne me sentais plus troublée ni peinée par elles, au contraire, j’ai senti que c’était ma responsabilité et que je devais faire tous mes efforts pour coopérer et protéger les frères et sœurs et les livres des paroles de Dieu. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont fait sortir de mon sentiment de répression, me permettant de comprendre les responsabilités que je devais assumer dans mon comportement. J’ai trouvé un but et une direction dans mon devoir. Dieu soit loué !