28. Les personnes âgées doivent d’autant plus poursuivre la vérité
J’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours quand j’avais cinquante ans. Jamais je n’aurais rêvé que de mon vivant, j’entendrais Dieu prononcer Ses propres paroles et que j’accueillerais le retour du Seigneur Jésus. Voir l’espoir d’entrer dans le royaume des cieux m’a vraiment donné un but. Chaque jour, je me levais tôt et me couchais tard pour lire les paroles de Dieu, et j’acceptais et me soumettais à tout devoir que l’Église arrangeait pour moi. Je me suis dit : « Tant que je persisterai dans mon devoir, je serai sauvée et j’entrerai dans le royaume des cieux. » En 2023, j’avais atteint l’âge de 75 ans. J’étais âgée, ma mémoire était mauvaise, j’étais dure d’oreille, ma vue baissait et je n’étais plus très stable sur mes jambes. L’Église a arrangé que je fasse le devoir d’hébergement, en fonction de ma condition. Je pensais au fait que je vieillissais et que ma santé se dégradait. J’oubliais constamment des choses à cause de ma mauvaise mémoire, et parfois mes souvenirs étaient confus. Dans quelques années, si je devenais sénile et ne pouvais plus faire mon devoir, ne deviendrais-je pas une personne inutile ? Pourrais-je encore être sauvée ? Un jour, je venais de déménager et je me suis perdue en essayant de rentrer chez moi. En l’apprenant, une sœur a dit tout simplement : « Serais-tu désorientée ? » Je me suis empressée de répondre : « Je ne suis pas désorientée. » Je me suis dit : « J’espère qu’ils ne penseront pas que je suis désorientée et qu’ils ne m’empêcheront pas de faire mon devoir. Si je n’ai aucun devoir à faire, ne serait-ce pas la fin pour moi ? Comment pourrais-je être sauvée, alors ? » Mais en y repensant plus tard, je me suis rendu compte que j’oubliais souvent d’ajouter du sel ou des oignons verts en cuisinant, et que parfois, je me perdais dans la rue et ne retrouvais plus mon chemin. J’ai commencé à avoir peur. Je me suis dit : « Suis-je vraiment en train de devenir désorientée ? L’Église peut-elle encore m’utiliser pour un devoir ? Si je ne peux pas faire un devoir, puis-je encore être sauvée ? » J’ai commencé à vivre dans l’inquiétude et l’anxiété.
En juin 2023, j’ai hébergé une réunion pour les frères et sœurs. À ce moment-là, l’appartement du dessus était en rénovation, et le bruit des coups résonnait sans cesse toute la journée. Après ça, je n’ai pas vu de frères et sœurs venir aux réunions pendant un bon moment, et j’étais perplexe : « Pourquoi ne sont-ils pas venus ? Est-ce qu’ils ne m’utilisent plus comme hôtesse ? À mon âge, tout ce que je peux faire, c’est le devoir d’hébergement. Si je ne peux même pas faire les devoirs d’hébergement, ne perdrai-je pas ma chance d’être sauvée ? » J’étais très anxieuse et j’espérais ardemment qu’ils reviennent. Un soir, une sœur a frappé à la porte, et ma belle-fille a ouvert. La sœur a dit qu’elles étaient passées trois ou quatre fois, mais que personne n’avait répondu. Je me suis sentie vraiment mal. Je me suis dit : « N’est-ce pas parce que je suis vieille et dure d’oreille que je ne les ai pas entendues ? Je n’ai pas bien accompli mon devoir. Maintenant, je suis dure d’oreille, ma vue baisse, je réagis lentement et je ne suis plus stable sur mes jambes. Je ne suis vraiment plus bonne à rien ! Je ne peux même pas bien faire les devoirs d’hébergement. Vieillir vous rend vraiment inutile ! » J’enviais profondément les jeunes pour leur rapidité à apprendre et leur capacité à faire n’importe quel devoir. J’avais le sentiment que Dieu aime les jeunes, et qu’ils seraient certainement sauvés à la fin. Je me suis dit que si seulement je pouvais revenir dix ans en arrière, je pourrais encore faire quelques devoirs dans la soixantaine. Petit à petit, mon état s’est dégradé, et chaque jour, je vivais dans la détresse et l’anxiété. Mes prières n’étaient plus normales, et la lecture des paroles de Dieu ne m’apportait aucune lumière ni aucun éclairage. Mon cœur s’éloignait de plus en plus de Dieu. Un jour, en marchant, j’ai trébuché et je me suis claqué un tendon à la jambe. Bien que cela n’ait pas retardé les réunions, je suis devenue encore plus inquiète. Même si cette fois, ma chute n’avait pas retardé les réunions, si un jour je tombais malade, je ne pourrais peut-être plus assister aux réunions ou faire un devoir. Plus tard, je suis vraiment tombée malade et j’ai dû être hospitalisée. À ce moment-là, j’étais très négative. Je me suis dit : « Cette fois, c’est vraiment la fin pour moi, je ne peux même plus assister aux réunions, et encore moins faire le moindre devoir. Est-ce que ça ne fait pas de moi une personne vraiment inutile ? » Après ma sortie de l’hôpital, mon état est resté mauvais. Je m’inquiétais de savoir si je pourrais être sauvée dans le cas où je ne pourrais même pas faire le devoir d’hébergement. Est-ce que ça ne voudrait pas dire que toutes mes années de foi auraient été vaines ? Plus j’y pensais, plus mon cœur était brisé et plus je me sentais affligée. Alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer et de m’illuminer pour que je puisse sortir de mon état négatif.
Un jour, j’ai lu un article de témoignage d’expérience écrit par une sœur âgée, et il reflétait exactement mon état. Un passage des paroles de Dieu qui y était cité m’a profondément émue. Dieu dit : « Il y a aussi, parmi les frères et sœurs, des personnes âgées qui ont entre 60 ans et environ 80 ou 90 ans et qui, en raison de leur âge avancé, connaissent également certaines difficultés. Malgré leur âge, leur pensée n’est pas nécessairement très correcte ou très rationnelle, et leurs idées et points de vue ne correspondent pas nécessairement à la vérité. Ces gens âgés, eux aussi, ont des problèmes et ils s’inquiètent toujours : “Ma santé n’est plus très bonne et je suis limité dans les devoirs que je peux accomplir. Si j’accomplis simplement ce petit devoir, Dieu Se souviendra-t-Il de moi ? Parfois, je tombe malade et j’ai besoin que quelqu’un s’occupe de moi. Quand il n’y a personne pour s’occuper de moi, je ne suis pas en mesure d’accomplir mon devoir, alors que puis-je faire ? Je suis âgé, je ne retiens pas des paroles de Dieu quand je les lis et il m’est difficile de comprendre la vérité. Lorsque j’échange sur la vérité, je parle de manière confuse et illogique, et je n’ai aucune expérience qui mérite d’être partagée. Je suis âgé et je n’ai plus assez d’énergie, ma vue n’est plus très bonne et je ne suis plus fort. Tout est difficile pour moi. Non seulement je ne peux pas accomplir mon devoir, mais j’oublie des choses et me trompe facilement. Parfois, je suis confus et je cause des problèmes à l’Église et à mes frères et sœurs. Il est très difficile pour moi de poursuivre la vérité et d’atteindre le salut. Que puis-je faire ?” Lorsqu’ils pensent à ces choses, ils commencent à s’inquiéter, pensant : “Comment se fait-il que j’aie commencé à croire en Dieu seulement à cet âge ? Comment se fait-il que je n’ai pas commencé à croire quand j’avais la vingtaine ou la trentaine comme l’ont fait ces autres personnes ? Il aurait même été acceptable de commencer à croire dans la quarantaine ou la cinquantaine ! Comment se fait-il que je n’aie rencontré l’œuvre de Dieu que maintenant, alors que je suis si vieux ? Ce n’est pas que mon destin soit mauvais ; au moins maintenant, j’ai rencontré l’œuvre de Dieu. Mon destin est bon et Dieu a été bienveillant avec moi ! Il y a juste une chose dont je ne suis pas satisfait, c’est que je suis trop vieux. Ma mémoire n’est pas très bonne et ma santé n’est pas vraiment excellente, mais j’ai une force intérieure inébranlable. C’est juste que mon corps ne m’obéit pas et que j’ai sommeil après avoir écouté pendant un moment lors des réunions. Parfois, je ferme les yeux pour prier et je m’endors. Mon esprit s’égare lorsque je lis les paroles de Dieu, et après avoir lu un peu, j’ai sommeil et je m’assoupis, et les mots ne rentrent pas. Que puis-je faire ? Avec de telles difficultés pratiques, suis-je encore capable de poursuivre et de comprendre la vérité ? Si tel n’est pas le cas, et si je ne suis pas capable de pratiquer conformément aux vérités-principes, alors toute ma foi ne sera-t-elle pas vaine ? Ne vais-je pas échouer à atteindre le salut ? Que puis-je faire ? Je suis tellement inquiet ! À cet âge, plus rien n’a d’importance. Maintenant que je crois en Dieu, je n’ai plus de soucis ni de sujets d’inquiétude, et mes enfants ont grandi et ils n’ont plus besoin que je m’occupe d’eux ou les élève. Mon plus grand souhait dans la vie est de poursuivre la vérité, d’accomplir le devoir d’un être créé et d’atteindre finalement le salut dans les années qu’il me reste. Cependant, en regardant maintenant ma situation actuelle, ayant la vue diminuée à cause de mon âge et confus d’esprit, étant en mauvaise santé, incapable de bien accomplir mon devoir et créant parfois des problèmes lorsque j’essaie de faire tout ce que je peux, il me semble qu’atteindre le salut ne sera pas facile pour moi.” Ils ressassent ces choses et deviennent angoissés, puis ils pensent : “Il semble que les bonnes choses n’arrivent qu’aux jeunes et non aux personnes âgées. On dirait qu’aussi bonnes que soient les choses, je ne pourrai plus en profiter.” Plus ils pensent à ces choses, plus ils s’inquiètent et plus ils deviennent angoissés. Non seulement ils s’inquiètent pour eux-mêmes, mais ils se sentent aussi blessés. S’ils pleurent, ils pensent que cela ne vaut pas vraiment la peine de pleurer, et s’ils ne pleurent pas, cette douleur, cette blessure, est toujours avec eux. Alors, que devraient-ils faire ? […] Se pourrait-il qu’ils n’aient vraiment aucun moyen d’avancer ? N’y a-t-il pas une solution ? (Les personnes âgées devraient également accomplir leurs devoirs autant qu’elles le peuvent.) Il est acceptable que les personnes âgées accomplissent leurs devoirs autant qu’elles le peuvent, n’est-ce pas ? Les gens âgés ne peuvent-ils plus poursuivre la vérité en raison de leur âge ? Ne sont-ils pas capables de comprendre la vérité ? (Si.) Les gens âgés peuvent-ils comprendre la vérité ? Ils peuvent en comprendre une partie, mais même les jeunes ne peuvent pas non plus tout comprendre. Les gens âgés ont toujours une idée fausse, croyant qu’ils sont confus, que leur mémoire est mauvaise et qu’ils ne peuvent donc pas comprendre la vérité. Est-ce factuel ? (Non.) Bien que les jeunes aient beaucoup plus d’énergie que les personnes âgées et soient physiquement plus forts, leur capacité de percevoir, comprendre et connaître est en réalité la même que celle des gens âgés. Les gens âgés n’ont-ils pas aussi été jeunes ? Ils ne sont pas nés vieux, et les jeunes vieilliront tous un jour également. Les personnes âgées ne doivent pas toujours penser que parce qu’elles sont vieilles, physiquement faibles, malades et avec de mauvais souvenirs, elles sont différentes des jeunes. En fait, il n’y a pas de différence. Qu’est-ce que Je veux dire quand Je dis qu’il n’y a pas de différence ? Que quelqu’un soit vieux ou jeune, ses tempéraments corrompus sont les mêmes, ses attitudes et ses opinions sur toutes sortes de choses sont les mêmes, et ses perspectives et points de vue sur toutes sortes de choses sont les mêmes. […] ce n’est pas que les personnes âgées n’aient rien à faire, ni qu’elles ne soient pas capables d’accomplir leurs devoirs, et encore moins qu’elles soient incapables de poursuivre la vérité : elles ont beaucoup de choses à faire. Les diverses hérésies et idées fausses que tu as accumulées au cours de ta vie, ainsi que les diverses idées et notions traditionnelles, les choses ignorantes et obstinées, les choses conservatrices, les choses irrationnelles et les choses déformées que tu as accumulées se sont toutes amoncelées dans ton cœur, et tu devrais consacrer encore plus de temps que les jeunes à creuser, à disséquer et à reconnaître ces choses. Ce n’est pas que tu n’aies rien à faire, ni que tu devrais constamment éprouver du désarroi, de l’angoisse ou de l’inquiétude : ce n’est ni ta tâche, ni ta responsabilité. Tout d’abord, les personnes âgées doivent avoir le bon état d’esprit. Même si tu vieillis et que tu es relativement âgé physiquement, tu dois néanmoins avoir un état d’esprit jeune. Même si tu vieillis, que ta réflexion est ralentie et que ta mémoire est mauvaise, si tu peux encore te connaître, comprendre les paroles que Je dis et comprendre la vérité, alors cela prouve que tu n’es pas âgé et que tu ne manques pas de calibre. Si quelqu’un a 70 ans mais n’est pas capable de comprendre la vérité, cela montre que sa stature est trop petite et qu’il n’est pas à la hauteur. Par conséquent, l’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). J’ai lu ce passage des paroles de Dieu plusieurs fois, et plus je le lisais, plus mon cœur s’éclairait. Dieu observe vraiment le fond du cœur des hommes. Ces paroles ne parlaient-elles pas directement de moi ? J’étais inquiète parce que j’étais âgée et en mauvaise santé, j’étais dure d’oreille, ma vue baissait, et ma mémoire se dégradait. Je craignais qu’en vieillissant, je ne sois plus capable de faire mon devoir, et que je perdrais ainsi ma chance d’être sauvée. Chaque jour, je vivais dans la détresse et l’anxiété. Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, mon cœur s’est senti soudainement libéré. Dieu connaît les difficultés des personnes âgées, et Il a exprimé ces paroles pour que les personnes âgées puissent comprendre Son intention. Qu’on soit jeune ou vieux, Dieu donne à chacun la chance de poursuivre la vérité et d’être sauvé, et j’ai vu que Dieu est juste. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Bien que je sois âgée, je peux encore comprendre les paroles de Dieu, et je devrais chercher la vérité dans les choses qui m’arrivent, et apprendre à connaître ma propre corruption et mes propres lacunes. Je devrais aussi poursuivre la vérité et parvenir à la repentance et à la transformation, car le tempérament corrompu des personnes âgées n’est pas moindre que celui des jeunes. Par exemple, j’avais un tempérament très arrogant, et parfois, quand les frères et sœurs soulignaient mes problèmes, je ne voulais pas l’accepter. Dans la vie de famille quotidienne, quand ma belle-fille ne m’écoutait pas, je me mettais en colère et je la prenais de haut avec un sentiment de supériorité. Tout cela était des révélations d’un tempérament corrompu, et j’avais besoin de chercher la vérité pour les résoudre, donc ce n’était pas comme si je ne pouvais rien faire. Maintenant, j’avais amplement le temps chaque jour de lire davantage les paroles de Dieu à la maison, de chercher la vérité dans les personnes, les choses et les événements que je rencontrais, et de résoudre mon tempérament corrompu. Je pouvais aussi regarder des vidéos de témoignage d’expérience et tirer des leçons des expériences des frères et sœurs. Je pouvais aussi écrire des articles de témoignage d’expérience, décrire mes expériences réelles pour porter témoignage à Dieu. C’étaient toutes des choses que je devais faire. Maintenant que je comprenais l’intention de Dieu, je ne me méprenais plus sur Lui et je ne vivais plus dans un état négatif, et je ne m’inquiétais plus de savoir si je pouvais faire un devoir. J’ai décidé que peu importe que l’Église arrange ou non un devoir pour moi, je me soumettrais aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. À partir de ce moment-là, j’ai pu m’asseoir calmement chaque jour et manger et boire les paroles de Dieu, et quand des choses m’arrivaient, je pouvais prier et chercher les intentions de Dieu.
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque personne, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, de la quantité de souffrance et encore moins du degré auquel elle inspire la pitié, mais plutôt selon qu’elle possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). « Le souhait de Dieu est que tout le monde soit perfectionné, soit finalement gagné par Lui, soit complètement purifié par Lui et devienne des gens qu’Il aime. Peu importe si Je dis que vous êtes attardés ou de faible calibre – c’est un fait. Le dire ne prouve pas que J’ai l’intention de vous abandonner, que J’ai perdu espoir en vous, que Je ne suis pas, encore moins, disposé à vous sauver. Je suis venu aujourd’hui accomplir l’œuvre de votre salut, ce qui veut dire que l’œuvre que Je fais est la continuité de l’œuvre du salut. Tout le monde a une chance d’être perfectionné : pourvu que tu sois prêt, pourvu que tu poursuives, à la fin tu seras capable d’atteindre ce résultat, et personne parmi vous ne sera abandonné. Si tu es de faible calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton faible calibre ; si tu es de haut calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton haut calibre ; si tu es ignorant et illettré, Mes exigences s’accorderont avec ton analphabétisme ; si tu sais lire et écrire, Mes exigences s’accorderont avec cela ; si tu es âgé, Mes exigences envers toi seront en rapport avec ton âge ; si tu es capable d’offrir l’hospitalité, Mes exigences envers toi seront fonction de cette capacité ; si tu dis que tu ne peux pas offrir l’hospitalité et que tu ne peux que remplir un certain devoir, que ce soit répandre l’Évangile, t’occuper de l’Église ou t’occuper d’autres affaires générales, le perfectionnement que Je te réserve dépendra de la fonction que tu remplis. Être loyal, soumis jusqu’à la fin, et chercher à avoir un amour suprême pour Dieu : voilà ce que tu dois accomplir, et il n’y a pas de meilleures pratiques que ces trois choses. En fin de compte, il est demandé à l’homme de réaliser ces trois choses et s’il peut le faire, alors il sera perfectionné. Mais, avant tout, tu dois poursuivre sincèrement, tu dois activement exercer constamment une pression vers l’avant, et ne pas être passif de ce point de vue » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu ne détermine pas l’issue d’une personne en fonction de son âge, de son ancienneté ou de l’ampleur de ses souffrances, mais selon qu’elle possède ou non la vérité. Je pensais que j’étais vieille et que je ne servais plus à grand-chose, et donc je craignais d’être éliminée par Dieu ; cela montrait que je ne comprenais ni l’intention de Dieu de sauver les gens, ni la norme qu’Il exige pour déterminer leur issue. Le salut et le perfectionnement que Dieu accorde aux gens ne se basent pas sur leur âge ou leur calibre, mais sur le fait de savoir s’ils poursuivent la vérité. Si une personne peut accepter la vérité et est loyale envers Dieu, et qu’elle se soumet aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, Il ne l’abandonnera pas. J’avais considéré la maison de Dieu comme le monde non-croyant. Dans la société, les personnes âgées sont oubliées et ignorées, et je supposais qu’il en était de même dans la maison de Dieu : à savoir qu’une fois qu’on est vieux, Dieu ne veut plus de nous. C’était une incompréhension de Dieu et un blasphème contre Lui. Le monde est gouverné par Satan, et Satan le diable se sert des gens pour lui rendre service. Une fois que les gens sont vieux et ne peuvent plus lui rendre service, ils sont rejetés ; mais dans la maison de Dieu, c’est la vérité qui règne. Dieu donne aux gens l’occasion de faire leur devoir et de poursuivre la vérité, permettant aux gens, dans l’exécution de leur devoir, d’apprendre à se connaître et à changer, et de se débarrasser de leur tempérament satanique corrompu. En songeant à mon grand âge, Dieu ne m’avait pourtant pas privée de l’occasion de manger et boire Ses paroles ou de poursuivre la vérité. Dieu exprime constamment Ses paroles pour nous abreuver et pourvoir à nos besoins. Il a aussi utilisé Ses paroles pour m’éclairer et me guider quand des choses m’arrivaient, et c’est moi qui ne comprenais pas l’intention de Dieu. Je pensais que, comme j’étais vieille et désorientée, Dieu ne me sauverait pas. Mais en réalité, tant qu’une personne croit sincèrement en Dieu et est disposée à poursuivre la vérité, même si un jour, elle ne peut plus faire de devoir, la maison de Dieu ne l’exclura pas ni ne l’éliminera. Beaucoup de frères et sœurs âgés autour de moi ont à peu près le même âge que moi. Bien qu’ils ne puissent pas faire beaucoup de devoirs maintenant, ils persistent à manger et boire les paroles de Dieu et à vivre la vie d’Église, et l’Église ne les a pas exclus. Pourtant, il y a des jeunes qui ont continuellement fait des devoirs, mais parce qu’ils ne poursuivent pas la vérité et que leur tempérament corrompu demeure grave et inchangé, ils finissent par commettre de nombreux actes malfaisants et sont exclus de l’Église. À partir de là, j’ai vu le tempérament juste de Dieu. Dieu ne sauve pas les gens en fonction de leur jeunesse ou de leur vieillesse, mais en regardant leur cœur et en voyant s’ils poursuivent la vérité. Désormais, que j’aie un devoir ou non, je me suis résolue à manger et boire les paroles de Dieu avec ferveur, à faire l’expérience de l’œuvre de Dieu, à prendre conscience de mes lacunes et de mes insuffisances, à comprendre mon tempérament corrompu, et à ne plus me méprendre sur Dieu ni me plaindre de Lui.
Pendant une réunion, après qu’une sœur a pris connaissance de mon état, elle m’a fait lire un passage des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et il devrait l’accomplir sans chercher de récompenses, et sans conditions ni raisons. Cela seul peut être appelé accomplir son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence aux bénédictions dont une personne profite quand elle est perfectionnée après avoir fait l’expérience du jugement. Subir le malheur fait référence à la punition qu’une personne reçoit quand son tempérament ne change pas après avoir traversé le châtiment et le jugement, c’est-à-dire quand elle n’est pas rendue parfaite. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou subissent le malheur, les êtres créés doivent mener à bien leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins qu’une personne, une personne qui poursuit Dieu, puisse faire. Tu ne devrais pas accomplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser de l’accomplir par peur de subir le malheur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est le Créateur et que l’homme est un être créé ; il est parfaitement naturel et justifié que l’homme fasse son devoir. C’est la responsabilité et l’obligation de l’homme, et cela n’a rien à voir avec le fait de recevoir des bénédictions ou de la malchance. Ce n’est qu’en faisant l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu tout en faisant son devoir et en parvenant à un changement de tempérament qu’une personne peut recevoir les bénédictions de Dieu. Mais je croyais que tant que je ferais mon devoir, je serais bénie par Dieu, et je pensais toujours que faire un devoir signifiait que je serais bénie. Ce n’était rien de plus que mes notions et mon imagination. En y repensant, j’avais quand même fait pas mal de devoirs, mais je ne poursuivais pas la vérité dans mon devoir et j’agissais toujours comme je le voulais, et je priais rarement pour chercher les intentions de Dieu ou la vérité, de sorte que, à ce stade, mon tempérament avait à peine changé. Peu importe combien de devoirs je faisais de cette manière, je ne gagnerais toujours pas l’approbation de Dieu. J’avais perdu de nombreuses années à ne pas poursuivre la vérité. À partir de ce moment, je devais chercher les intentions de Dieu quand des choses m’arrivaient, accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, et poursuivre la vérité pour parvenir à un changement de tempérament. Même si, au final, je ne peux pas être sauvée, ce sera parce que mon tempérament n’a pas changé, et non parce que j’étais vieille et que Dieu ne voulait plus de moi. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je comprends maintenant Ton intention. Je suis prête à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements et à ne plus me méprendre sur Toi ni me plaindre de Toi. Quel que soit le devoir que je fais, je veux le faire de tout mon cœur et de tout mon esprit pour Te satisfaire. »
Plus tard, la sœur a trouvé un autre passage des paroles de Dieu qui se rapportait à mon état. Dieu dit : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? C’est un fait qu’il existe. Bien que les gens n’en parlent pas souvent, et qu’ils dissimulent même leur motivation et leur désir d’obtenir des bénédictions, ce désir et cette motivation, au plus profond du cœur des gens, ont toujours été inébranlables. Quels que soient leur compréhension de la théorie spirituelle, leurs connaissances par l’expérience, le devoir qu’ils peuvent accomplir, les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, ils n’abandonnent jamais cette motivation d’obtenir des bénédictions qui est cachée au plus profond de leur cœur et ils triment toujours silencieusement à son service. N’est-ce pas la chose la plus profondément enfouie dans le cœur des gens ? Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens. Peut-être qu’en accomplissant leur devoir ou en vivant la vie de l’Église, ils sentent qu’ils sont capables d’abandonner leurs familles et de se dépenser avec joie pour Dieu, et peut-être qu’ils croient désormais avoir connaissance de leur motivation visant à recevoir des bénédictions, et avoir mis cette motivation de côté et ne plus être gouvernés ni contraints par elle. Ensuite, ils pensent ne plus avoir la motivation d’être bénis, mais Dieu croit le contraire. Les gens ne voient les choses que superficiellement. En l’absence d’épreuves, ils se sentent bien dans leur peau. Tant qu’ils ne quittent pas l’Église, qu’ils ne renient pas le nom de Dieu et qu’ils persistent à se dépenser pour Dieu, ils croient qu’ils ont changé. Ils ont l’impression que, dans l’accomplissement de leur devoir, ils ne sont plus guidés par un enthousiasme personnel ni par des élans momentanés. Au lieu de cela, ils croient qu’ils peuvent poursuivre la vérité et continuellement chercher et pratiquer la vérité tout en accomplissant leur devoir, afin que leurs tempéraments corrompus soient purifiés et qu’ils réalisent un véritable changement. Cependant, quand surviennent des événements qui sont directement liés à la destination et à la fin des gens, comment se comportent-ils ? La vérité est révélée dans son intégralité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Dieu a exposé l’intention cachée au sein des gens de gagner des bénédictions. Les gens ne croient pas en Dieu pour Le satisfaire, mais pour gagner des bénédictions et des avantages. Même lorsqu’ils semblent renoncer à leur famille et à leur carrière pour faire un devoir, tout cela n’est qu’une tentative de conclure un marché avec Dieu. En repensant au moment où j’ai rencontré Dieu pour la première fois, j’ai senti que j’avais l’espoir d’entrer dans le royaume des cieux et je me suis donc dépensée avec enthousiasme. Je me suis soumise à tout devoir que l’Église a arrangé pour moi, et j’avais une énergie inépuisable chaque jour. Mais en vieillissant et en pouvant assumer de moins en moins de devoirs, j’ai commencé à m’inquiéter de ne pas recevoir de bénédictions, et je suis donc devenue négative. Je ne me suis plus non plus concentrée sur le fait de manger et de boire les paroles de Dieu. Je ne cherchais plus les intentions de Dieu quand des choses m’arrivaient, et chaque jour, je vivais dans la détresse et l’anxiété. J’ai fini par voir que toutes ces années, j’avais fait mon devoir dans la poursuite des bénédictions et de l’entrée dans le royaume des cieux, et non pour satisfaire Dieu. Ma manière de croire en Dieu et de faire mon devoir était une tentative de conclure des marchés avec Dieu et de Le tromper. J’étais vraiment dépourvue d’humanité ! En réfléchissant à ces années, j’ai fini par comprendre certaines vérités en lisant les paroles de Dieu, et j’ai gagné une certaine compréhension de ma nature satanique. J’ai aussi fini par comprendre un peu l’intention minutieuse de Dieu de sauver l’homme. J’avais tant reçu de Dieu, et pourtant, j’essayais encore de conclure des marchés avec Lui. Dès que j’ai senti que je ne recevrais pas de bénédictions, je suis devenue négative et je n’ai plus voulu m’efforcer d’avancer. J’étais vraiment sans conscience ni raison ! J’étais vraiment égoïste et méprisable ! J’ai regardé ceux de mon âge qui ne croyaient pas en Dieu ; ils passent leurs journées à manger, à boire et à chercher le plaisir, et s’ils ne racontent pas de ragots, ils jouent aux cartes ou au mah-jong. Ils n’ont aucune idée du sens de la vie, et tout ce qu’ils font chaque jour, c’est de rester assis et d’attendre la mort. Au cours de mes années de croyance en Dieu, j’ai fini par comprendre ce qu’est une vie qui a du sens, et je ne poursuivais plus les plaisirs mondains, mais je voulais plutôt poursuivre la vérité, bien faire mon devoir et satisfaire Dieu. J’avais trouvé le but de la vie. Je me sentais épanouie et sereine, et même si je mourais à ce moment-là, ma vie en aurait valu la peine. Je ne devrais plus essayer de conclure des marchés avec Dieu, ni poursuivre juste pour être bénie.
Peu de temps après, la sœur est venue me demander de reprendre mon devoir d’hébergement. J’étais très heureuse. Dieu m’avait donné une autre chance de faire un devoir, et je voulais la chérir comme il se doit. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « En plus d’être capables de bien accomplir leur devoir au mieux de leurs capacités, ils peuvent faire de nombreuses choses. À moins que tu ne sois stupide, dément et incapable de comprendre la vérité, et à moins que tu ne sois incapable de prendre soin de toi-même, il y a beaucoup de choses que tu devrais faire. Tout comme les jeunes, tu peux poursuivre la vérité, tu peux chercher la vérité et tu devrais souvent te présenter devant Dieu pour prier, chercher les vérités-principes, t’efforcer de considérer les gens et les choses, et te conduire et agir entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère. C’est le chemin que tu dois suivre, et tu ne dois pas être dans le désarroi, angoissé ou inquiet parce que tu es âgé, parce que tu souffres de nombreuses maladies ou parce que ton corps vieillit. Ressentir du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude n’est pas la bonne chose à faire : ce sont des manifestations irrationnelles. […] Puisque les personnes âgées ont des tempéraments corrompus tout comme les jeunes et qu’elles révèlent souvent leurs tempéraments corrompus dans la vie et dans l’accomplissement de leurs devoirs tout comme les jeunes, pourquoi alors les gens âgés ne font-ils pas ce qui est convenable et mais sont-ils toujours dans le désarroi, l’angoisse, et l’inquiétude au sujet de leur vieillesse et de ce qui leur arrive après la mort ? Pourquoi n’accomplissent-ils pas leurs devoirs comme le font les jeunes ? Pourquoi ne poursuivent-ils pas la vérité comme le font les jeunes ? Cette opportunité t’a été donnée, donc si tu ne la saisis pas et que tu deviens vraiment si vieux que tu ne peux plus entendre, voir ou prendre soin de toi-même, alors tu le regretteras et ta vie se déroulera ainsi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que je ne devrais pas me complaire dans la détrese ou l’anxiété pour savoir si je serai sauvée, ni continuer à me méprendre sur Dieu et à me plaindre de Lui comme je l’avais fait. Ce que je dois faire, c’est poursuivre la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu, et ne pas attendre d’être vraiment confuse et immobile, car alors il sera trop tard pour regretter de ne pas avoir poursuivi la vérité. Je veux saisir ce dernier laps de temps pour poursuivre la vérité et parvenir à un changement de tempérament. En y repensant, j’avais toujours survolé les paroles de Dieu sans les assimiler pleinement, et je ne comprenais pas les intentions de Dieu. Maintenant que je suis âgée, je n’ai plus une mémoire de jeune, mais je peux lire les paroles de Dieu à plusieurs reprises et y réfléchir davantage, et quand il m’arrive quelque chose, je peux chercher les intentions de Dieu et trouver un chemin de pratique dans Ses paroles. Tout comme Dieu le dit : « […] t’efforcer de considérer les gens et les choses, et te conduire et agir entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère. » Je dois m’efforcer d’être à la hauteur des exigences de Dieu et me concentrer sur mon entrée dans la vie, et je ne peux plus négliger mon véritable devoir. Je remercie Dieu de m’avoir guidée hors de la détresse !
Par la suite, que ce soit dans mes devoirs ou dans mes interactions avec ma famille, quand des choses m’arrivaient, j’ai appris à les accepter comme venant de Dieu, et je cherchais les intentions de Dieu et je pratiquais selon Ses paroles. Mon tempérament arrogant a commencé à changer peu à peu, et mon fils a dit que je n’étais plus aussi autoritaire qu’avant. Dans mon cœur, j’étais vraiment reconnaissante envers Dieu. C’est Dieu qui m’a guidée vers ce changement, et désormais, dans ma vie quotidienne, j’étais prête à pratiquer et à faire l’expérience des paroles de Dieu, et à porter témoignage de Dieu pour Le glorifier.