31. Le fait d’être une « bonne épouse et mère aimante » ne doit pas nuire à mon devoir

Par Zhan Xin, Chine

Mon père est mort quand j’avais quatre ans, et ma mère nous a élevés seule, nous ses six enfants. Les gens du village l’admiraient tous beaucoup, et la louaient d’être une femme bien. Ma mère nous répétait souvent qu’en tant que femme, une fois mariée, il fallait se consacrer à son mari et élever ses enfants, en prenant bien soin d’eux. C’était le seul moyen de ne pas être la risée des gens. à travers son éducation par la parole et par l’exemple, j’en suis venue à considérer le fait de me consacrer à mon mari et d’élever mes enfants comme la responsabilité et l’obligation d’une femme. Après mon mariage, comme mon mari avait été élevé dans du coton et ne se souciait de rien, c’est moi qui prenais en charge toutes les affaires du foyer, petites ou grandes. Après la naissance de ma fille, je gérais mon commerce tout en prenant soin de mon mari et de ma fille. J’étais seule à tout gérer, tant au foyer qu’à l’extérieur. Mon mari disait souvent que c’était une bénédiction pour lui d’avoir épousé une femme comme moi. Voir mon mari et ma fille vivre confortablement me comblait, même si cela impliquait souffrance et fatigue pour moi.

En 1998, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En mangeant et buvant les paroles de Dieu, j’en suis venue à comprendre que c’était la dernière étape de l’œuvre de salut de l’humanité par Dieu, et aussi l’œuvre de classer les personnes selon leur genre. L’intention urgente de Dieu est d’amener tous ceux qui croient sincèrement en Lui et aspirent à Son apparition dans Sa maison afin qu’ils soient sauvés par Lui. J’ai donc rejoint les rangs de ceux qui prêchent l’Évangile. Au début, je prêchais seulement l’Évangile près de chez moi, et cela ne m’empêchait pas de prendre soin de mon mari et de ma fille. Plus tard, j’ai été chargée d’abreuver les nouveaux venus. Parfois, les réunions se terminaient tard, et j’étais toujours la dernière à aller chercher ma fille à l’école. Ma fille faisait la moue et avait l’air mécontente, et mon mari disait aussi que je ne prenais plus soin de notre famille ni de nos affaires. Même si en apparence, je continuais d’assister aux réunions et de faire mon devoir comme d’habitude, dans mon cœur, j’étais d’accord avec mon mari et je me sentais redevable envers eux. Une fois, nous devions nous réunir pendant une journée entière, alors j’ai demandé à mon mari d’aller chercher notre fille. Il a accepté à contrecœur. Après la réunion, je me suis dépêchée de rentrer chez moi. En arrivant, j’ai vu mon mari allongé sur le lit, en larmes. Mon cœur s’est serré et j’ai pensé : « C’est mon incompétence en tant qu’épouse qui le rend si triste et affligé. Mon mari ne va-t-il pas penser qu’avoir une épouse comme moi est une malchance plutôt qu’une bénédiction ? » Après cela, je me sentais contrainte chaque fois que je sortais pour assister aux réunions ou faire mon devoir. J’avais l’impression de faire quelque chose de mal, et pendant les réunions, je regardais constamment l’heure, craignant de rentrer tard et de ne pas pouvoir bien m’occuper de mon mari et de ma fille. Plus tard, à mesure que l’Évangile se diffusait, de plus en plus de gens acceptaient l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, et le travail de l’Église devenant également très prenant, j’ai alors cessé mes activités commerciales, et j’ai commencé à consacrer tout mon temps à faire mon devoir.

Peu de temps après, j’ai été élue prédicatrice, responsable de deux Églises. Toutefois, les Églises se trouvaient à une distance d’environ trente-cinq à quarante kilomètres de chez moi, ce qui rendait les retours peu pratiques. J’ai pensé à ma fille qui venait d’entrer à l’école primaire ; mon mari travaillant toujours, il n’y avait personne pour l’accompagner ou aller la chercher à l’école. Et s’il lui arrivait malheur en chemin ? Mon mari ne savait pas cuisiner ; comment allaient-ils se débrouiller en mon absence ? Les voisins n’allaient-ils pas dire que j’étais sans cœur, que je n’étais pas une bonne mère ? D’un côté, il y avait mon devoir ; de l’autre, mon mari et ma fille. J’étais très tiraillée. Je voulais demander au dirigeant si je pouvais faire mon devoir plus près de la maison, mais j’avais aussi le sentiment qu’en tant qu’être créé, je devais accorder la priorité à mes devoirs. J’ai alors prié Dieu : « Ô Dieu, je quitte maintenant le foyer pour faire mon devoir, mais j’ai vraiment du mal à me détacher de mon mari et de ma fille. Puisses-Tu me guider et me donner la foi pour que je puisse me soumettre. » Après avoir prié, je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Qui peut vraiment et complètement se dépenser pour Moi et offrir tout ce qu’il est pour Moi ? Vous êtes tous tièdes ; vos pensées tournent en rond, vous pensez à votre foyer, au monde extérieur, à la nourriture et aux vêtements. Malgré le fait que tu es ici devant Moi à faire des choses pour Moi, au fond de toi tu penses toujours à ta femme, à tes enfants et à tes parents à la maison. Est-ce que toutes ces choses sont ta propriété ? Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas confiance en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? Pourquoi t’inquiètes-tu toujours au sujet de la famille de ta chair et ressens-tu de l’inquiétude pour ceux que tu aimes ? Est-ce que J’occupe une certaine place dans ton cœur ? Tu parles encore de Me laisser dominer en toi et occuper ton être tout entier : tout cela n’est qu’un mensonge perfide ! Combien d’entre vous sont dévoués à l’Église de tout leur cœur ? Et qui parmi vous ne pense pas à soi-même, mais agit pour le royaume d’aujourd’hui ? Pensez-y très attentivement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). Ce dont Dieu parlait correspondait précisément à mon état. Normalement, quand cela n’affectait pas mes propres intérêts, j’étais disposée à faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Cependant, quand il fallait que je quitte le foyer pour faire mon devoir, je ne pensais pas au travail de l’Église, ni à la manière de faire preuve de considération envers l’intention de Dieu. Au lieu de cela, je pensais à ce que mon mari et ma fille mangeraient et à ce qu’ils porteraient. Je craignais qu’ils ne sachent ni faire la lessive ni cuisiner, et j’avais aussi peur que, comme personne n’était là pour accompagner ma fille à l’école ou aller la chercher, il ne lui arrive un accident en chemin. Je ne pensais qu’à mon mari et à ma fille. En quoi étais-je soumise à Dieu ? Les belles paroles que j’avais prononcées par le passé, n’était-ce pas pour tromper Dieu ? Je considérais mon mari et ma fille comme ma propriété privée, en voulant toujours les avoir sous ma coupe et en refusant de les confier à Dieu. Quelle place Dieu avait-Il dans mon cœur ? Après avoir compris l’intention et les exigences de Dieu, j’ai quitté le foyer pour faire mon devoir. Bien que rentrer chez moi ne soit pas aussi pratique que lorsque je faisais mon devoir plus près, je rentrais quand même tous les dix jours environ. Je préparais de bons repas pour mon mari et ma fille et je lavais leurs vêtements. Aussi fatiguée que ma chair puisse être, j’étais disposée à le faire ; j’avais l’impression de compenser ainsi un peu ma dette envers eux.

En août 2008, il y a eu un incident où un antéchrist a induit des gens en erreur dans une région, et les dirigeants ont pris des dispositions pour que je m’en occupe. Quand j’ai appris que je serais plus loin de chez moi et incapable de faire mes devoirs tout en prenant soin de mon mari et de ma fille, je n’ai pas voulu y aller. Cependant, j’ai ensuite pensé : « Je pars juste travailler temporairement et je reviendrai quand j’aurai terminé. » J’ai donc accepté. Après un certain temps, l’incident impliquant l’antéchrist avait été en grande partie réglé, et j’attendais avec impatience de rentrer chez moi chaque jour. Un jour, deux responsables de district sont venus là où je logeais et m’ont dit que cette Église était relativement faible et qu’ils prévoyaient que je reste ici comme prédicatrice. En entendant cela, mon expression s’est soudainement assombrie. Je me suis dit : « Si j’accepte le devoir de prédicatrice ici, je devrai rester longtemps. Il ne sera pas pratique de rentrer à la maison. Le temps se refroidit. Et si mon mari et ma fille tombent malades ? Mes proches et mes amis verront que je ne suis pas rentrée à la maison depuis si longtemps, et ils diront certainement que je ne suis pas une femme bien. Ça ne va pas. Je ne peux en aucun cas accepter ce devoir. » J’ai donc refusé ce devoir. Les deux dirigeants étaient très déçus. L’une des sœurs a dit : « J’ai remarqué que tes échanges sont normalement assez positifs. Je pensais que, puisque l’Église a besoin de gens en ce moment, tu accepterais assurément ce devoir. Je ne m’attendais pas à ce que tout ce que tu as dit par le passé ne soit que des formules et des doctrines. » Entendre ma sœur dire cela m’a transpercé le cœur. D’habitude, j’avais de belles paroles, disant que j’étais disposée à me soumettre aux arrangements de l’Église. Mais maintenant, les frères et sœurs de cette Église étaient de petite stature et avaient besoin d’abreuvement et de soutien, pourtant je refusais mon devoir. Où étaient ma conscience ou ma raison dans tout cela ? En pensant à cela, j’ai alors dit que j’étais disposée à rester et à faire mon devoir. Bien que je sois restée, je pensais encore souvent à mon mari et à ma fille, et je me sentais redevable envers eux. Quand je faisais mon devoir, je le faisais machinalement. Je me réunissais avec les dirigeants et les diacres, mais je ne réfléchissais pas à la manière de résoudre leurs problèmes. À cette époque, plusieurs dirigeants d’Église étaient constamment contraints par les affections familiales, et ne pouvaient pas se réunir à temps avec leurs frères et sœurs. Ni la vie d’Église ni les différents aspects du travail ne produisaient de résultats satisfaisants. Je savais bien que ces problèmes nécessitaient un échange dès que possible, mais je ne pouvais pas me détacher de ma propre famille, et mon cœur n’était pas à mon devoir. Tous mes échanges n’étaient que des formules et des doctrines, et ne pouvaient pas résoudre les problèmes de mes frères et sœurs. ce qui avait pour conséquence que le travail de l’Église était retardé.

Plus tard, j’ai été forcée d’arrêter de faire mon devoir en raison d’un environnement défavorable. J’ai regretté de ne pas avoir chéri l’occasion de faire mon devoir auparavant et j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, si j’ai une autre chance, je ferai assurément mon devoir correctement. Je ne peux plus négliger mes devoirs et Te trahir pour préserver ma famille ! » Peu de temps après, l’Église a pris des dispositions pour que je fasse mes devoirs dans un autre district. J’ai profondément chéri cette occasion de faire mon devoir. En coopérant de manière concrète, j’ai réussi à soutenir quelques frères et sœurs négatifs et faibles. La vie de l’Église est revenue à la normale, et j’ai atteint quelques résultats dans mon devoir.

En août, les dirigeants supérieurs m’ont invitée à une réunion, et m’ont dit que la dirigeante de district se complaisait dans les conforts charnels et n’assurait pas le suivi du travail, ce qui avait pour conséquence qu’aucun des divers travaux de l’Église ne progressait et que la vie d’Église était dans un désarroi complet. Même après avoir été exposée et aidée à de nombreuses reprises, elle ne s’était pas repentie et n’avait pas changé, et il fallait la renvoyer. Cependant, l’environnement était défavorable et inadapté à la tenue d’élections. De plus, j’étais ici depuis un certain temps et je connaissais bien le travail. Ils m’ont donc demandé d’être la dirigeante de district par intérim. je me suis dit : « Maintenant que je ne suis pas occupée par mon devoir, je peux rentrer chez moi de temps en temps. Si j’accepte ce devoir de direction, je serai occupée par le travail, et je ne pourrai plus rentrer à la maison aussi souvent. Si je ne rentre pas pendant longtemps, je ne sais pas ce que mes proches et mes amis diront de moi. Mais l’Église a besoin de la coopération des gens en ce moment. Si je refusais mon devoir à ce moment critique, ce serait trahir Dieu. » J’ai accepté le devoir de direction par conscience et par raison. Cependant, pendant les jours où j’attendais la passation de pouvoir, chaque fois que je pensais ne plus pouvoir m’occuper de mon mari et de ma fille à l’avenir, j’avais la sensation que mon cœur était transpercé par un couteau. Je priais constamment Dieu dans mon cœur, Lui demandant de me guider pour que je me soumette à cet environnement. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Si Je déposais maintenant de l’argent devant vous et que Je vous laissais la liberté de choisir – sans vous condamner pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Ceux qui sont mieux parmi vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que ceux qui se trouvent entre les deux prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes loyaux, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir oscillé entre le bien et le mal ? Dans toutes les luttes entre le positif et le négatif, le noir et le blanc – entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, l’harmonie et la rupture, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le fait d’être soutenu et d’être rejeté, et ainsi de suite ; vous n’ignorez sûrement pas les choix que vous avez faits ! Entre une famille harmonieuse et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, filles, époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez encore choisi la première. Devant vos actes malfaisants de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous. Je suis tout simplement sidéré que vos cœurs soient à ce point incapables d’être adoucis. Le sang du cœur que J’ai dépensé pendant de nombreuses années ne M’a étonnamment rien apporté d’autre que votre abandon et votre résignation, mais l’espoir que Je place en vous grandit chaque jour qui passe, car Mon jour a été entièrement révélé devant tout le monde. Pourtant, vous persistez à poursuivre des choses sombres et malveillantes, et vous refusez de lâcher prise. Quelle sera alors votre fin ? Y avez-vous déjà réfléchi attentivement ? Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, quelle attitude opteriez-vous ? Le premier choix, encore ? M’apporteriez-vous encore déception et chagrin misérable ? Votre cœur contiendrait-il encore une once de chaleur ? Ne sauriez-vous toujours pas quoi faire pour réconforter Mon cœur ? En cet instant même, que choisissez-vous ? Vous soumettrez-vous à Mes paroles ou en éprouverez-vous de l’aversion ? Mon jour a été dévoilé sous vos propres yeux, et vous êtes face à une nouvelle vie, un nouveau départ. Je dois toutefois vous dire que ce point de départ n’est pas le début d’une nouvelle œuvre précédente, mais la conclusion de l’ancienne. En d’autres termes, c’est le dernier acte. Je pense que vous êtes tous capables de comprendre ce qui est inhabituel avec ce point de départ. Bientôt, cependant, vous comprendrez la vraie signification de ce point de départ, alors franchissons-le ensemble et accueillons le final à venir ! Malgré cela, ce qui continue de M’inquiéter chez vous, c’est qu’entre l’injustice et la justice, vous choisissez toujours la première. Cela, néanmoins, n’est plus que votre passé. J’espère Moi aussi tout oublier de votre passé, bien que cela soit très difficile. J’ai tout de même un très bon moyen d’y parvenir : laissez l’avenir remplacer le passé, et laissez les ombres de votre passé se dissiper en échange de votre être véritable d’aujourd’hui. C’est pourquoi Je dois vous demander de prendre la peine de choisir une nouvelle fois : à qui, exactement, êtes-vous fidèles ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Chaque phrase des paroles de Dieu me transperçait jusqu’au cœur. J’avais l’impression que Dieu me jugeait et m’exposait en personne. Chaque fois que j’étais confrontée à un choix entre mon devoir et ma famille, la première chose à laquelle je pensais, c’était ma famille, mon mari et ma fille. Je savais bien qu’en tant qu’être créé, je devais me soumettre à l’orchestration et aux arrangements de Dieu, et bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Cependant, c’était plus fort que moi, je trouvais toujours des excuses pour refuser mon devoir. Par exemple, quand j’ai été élue prédicatrice pour la première fois, j’ai craint de ne pas pouvoir m’occuper de mon mari et de ma fille, et j’ai donc refusé ce devoir. Bien que j’aie finalement accepté mon devoir à contrecœur, je l’ai simplement fait sans réfléchir à la manière de résoudre les problèmes. Quand je voyais des dirigeants d’Église vivre dans la chair et donner la priorité à leur famille sans porter aucun fardeau dans leurs devoirs, je n’échangeais pas sur la vérité pour les exposer, mais je faisais plutôt preuve de considération envers leur chair. Cela signifiait qu’aucun progrès n’était fait dans le travail de l’Église, ce qui le retardait. Quand je suis venue ici pour faire mon devoir, le travail de l’Église était dans un désarroi complet en raison de l’apparition d’un faux dirigeant dans le district. Il y avait un besoin urgent que quelqu’un assume les devoirs de direction. Cependant, je craignais d’être trop occupée par mon devoir pour rentrer à la maison et m’occuper de mon mari et de ma fille, alors j’ai de nouveau envisagé de refuser mon devoir. Je considérais que m’occuper de mon mari et de ma fille était plus important que Dieu et que mon devoir. Extérieurement, je croyais en Dieu et Le suivais, mais dans mon cœur, j’étais loyale à ma famille, à mon mari et à ma fille. Mes actions ont vraiment attristé et déçu Dieu. Au vu du fait que j’avais cru en Dieu pendant tant d’années et que j’avais profité de l’abreuvement et de la provision de tant de paroles de Dieu, quand l’Église avait le plus besoin de gens, j’aurais dû assumer la responsabilité et bien faire mon devoir. Mais comment ai-je rendu cela à Dieu ? Je m’accrochais constamment à ma famille, à mon mari et à ma fille. Je ne me sentais pas mal à l’aise quand je ne faisais pas bien mon devoir, et quand je négligeais un peu de m’occuper de mon mari et de ma fille, je me sentais redevable envers eux. Extérieurement, je faisais mon devoir, mais dans mon cœur, je réfléchissais à la manière de trouver une occasion de me rattraper auprès d’eux. Je ne faisais absolument aucune preuve de considération envers les intentions de Dieu. Où était mon humanité ? Dieu dit : « C’est pourquoi Je dois vous demander de prendre la peine de choisir une nouvelle fois : à qui, exactement, êtes-vous fidèles ? » J’étais triste et pleine de remords, et je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. J’avais l’impression que Dieu attendait ma réponse, pour voir si, pour une fois, j’allais Lui être loyale. Je me suis agenouillée sur le lit et j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, par le passé, j’ai toujours choisi mon mari et ma fille, ce qui T’a attristé et déçu. Maintenant que Tu m’as donné une autre occasion de faire mon devoir, je suis disposée à Te satisfaire. Même si je ne rentre jamais chez moi pour le reste de ma vie, je Te satisferai quand même et je mènerai à bien le devoir d’un être créé. » Après avoir prié, j’ai ressenti un soudain soulagement. Quelques jours plus tard, j’ai pris en charge le travail, et j’ai commencé à organiser des réunions avec les prédicateurs pour comprendre la situation dans l’Église. Je me suis rapidement consacrée à mon devoir.

Après avoir fait mes devoirs loin de chez moi pendant un certain temps, il m’arrivait de voir ma famille d’accueil, composée de quatre personnes, vivre joyeusement ensemble, et je ne pouvais m’empêcher de penser à nouveau à mon mari et à ma fille. Je ne savais pas comment ils allaient. Ma fille était au collège. Après tout, c’est une fille, et quand sa mère n’est pas là, il y a certaines choses qu’elle ne peut pas dire à son père. Cela devait être vraiment difficile pour elle. Je me sentais incompétente en tant que mère. Quand je pensais à cela, je ne pouvais pas apaiser mon cœur pour faire mon devoir. Après coup, j’ai commencé à réfléchir : « Pourquoi est-ce que je me sens toujours redevable envers mon mari et ma fille ? Quelle en est la raison ? » Pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les gens qui vivent dans cette société réelle ont été profondément corrompus par Satan. Qu’ils aient fait ou non des études, une grande partie de la culture traditionnelle est ancrée dans les pensées et les opinions des gens. Les femmes, en particulier, sont tenues de s’occuper de leur mari et d’élever leurs enfants, d’être de bonnes épouses et des mères aimantes, de consacrer toute leur vie à leur mari et à leurs enfants et de vivre pour eux, de veiller à ce que la famille ait trois bons repas par jour et de bien faire la lessive, le ménage et toutes les autres tâches ménagères. C’est la norme communément admise pour définir une bonne épouse et une mère aimante. Chaque femme pense également qu’il doit en être ainsi et que s’il en est autrement, c’est qu’elle a échoué à être une femme exemplaire et a dérogé à sa conscience et aux normes morales. La violation de ces normes morales pèsera lourdement sur la conscience de certaines personnes : elles auront le sentiment d’avoir déçu leur mari et leurs enfants et de ne pas être des femmes exemplaires. Or, une fois que tu crois en Dieu, que tu as lu beaucoup de Ses paroles, compris certaines vérités et percé à jour certaines questions, tu te diras : “Je suis un être créé. Je dois accomplir mon devoir en tant que tel et me dépenser pour Dieu.” À ce moment-là, y a-t-il un conflit entre le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante et le fait de faire ton devoir en tant qu’être créé ? Si tu veux être une bonne épouse et une mère aimante, tu ne peux pas faire ton devoir à plein temps. À l’inverse, si tu veux faire ton devoir à plein temps, tu ne peux pas être une bonne épouse et une mère aimante. Que faire alors ? Si tu choisis de bien faire ton devoir et d’être responsable du travail de l’Église, loyale envers Dieu, alors tu dois renoncer à être une bonne épouse et une mère aimante. Que penserais-tu alors ? Quelle sorte de discorde naîtrait dans ton esprit ? Aurais-tu l’impression d’avoir déçu tes enfants, ton mari ? D’où vient ce sentiment de culpabilité et de malaise ? Quand tu ne mènes pas à bien ton devoir d’être créé, as-tu l’impression d’avoir déçu Dieu ? Tu n’éprouves aucun sentiment de culpabilité ou de faute parce que, dans ton cœur et dans ton esprit, il n’y a pas la moindre trace de vérité. Alors, que comprends-tu ? La culture traditionnelle et le fait d’être une bonne épouse et une mère aimante. Ainsi, la notion suivante naîtra dans ton esprit : “Si je ne suis pas une bonne épouse et une mère aimante, alors je ne suis pas une femme exemplaire ou décente.” Dès lors, tu seras liée et entravée par cette notion, et ce genre de notions te maintiendra ainsi même si tu crois en Dieu et si tu fais ton devoir. S’il y a un conflit entre faire ton devoir et être une bonne épouse et une mère aimante, tu auras beau choisir à contrecœur de faire ton devoir, en ayant peut-être un peu de loyauté envers Dieu, il y aura toujours un sentiment de malaise et de faute dans ton cœur. Par conséquent, lorsque, en faisant ton devoir, tu trouveras du temps libre, tu seras à l’affût de la moindre occasion de t’occuper de tes enfants et de ton mari, cherchant d’autant plus à te faire pardonner auprès d’eux, et tu te diras que, même si tu dois souffrir davantage, ce n’est pas grave, du moment que tu as l’esprit tranquille. Cela ne découle-t-il pas de l’influence des idées et des théories de la culture traditionnelle sur la façon d’être une bonne épouse et une mère aimante ? […] Que veut dire Dieu quand Il déclare que “Dieu est la source de la vie de l’homme” ? Cela vise à ce que chacun prenne conscience de ceci : notre vie et notre âme viennent toutes de Dieu et ont été créées par Lui. Elles ne viennent pas de nos parents, et certainement pas de la nature, mais elles nous ont été données par Dieu. Seule notre chair est née de nos parents, de même que nos enfants naissent de nous, seulement, leur destin est entièrement entre les mains de Dieu. Que nous puissions croire en Dieu est une occasion qui nous est donnée par Lui. C’est ordonné par Lui et c’est une grâce de Sa part. Il ne t’est donc pas nécessaire de remplir ton obligation ou ta responsabilité envers quiconque ; tu dois simplement accomplir ton devoir envers Dieu en tant qu’être créé. C’est ce que les gens doivent faire avant tout le reste, la chose principale à accomplir, l’affaire primordiale à mener dans sa vie. Si tu n’accomplis pas bien ton devoir, tu n’es pas un être créé qui remplit les conditions requises. Aux yeux des autres, tu as beau être une bonne épouse et une mère aimante, une excellente maîtresse de maison, une enfant digne de ses parents et un membre modèle de la société, devant Dieu, tu es quelqu’un qui se rebelle contre Lui, quelqu’un qui n’a pas du tout rempli ses obligations ou son devoir, quelqu’un qui a accepté, mais n’a pas accompli le mandat de Dieu, quelqu’un qui a baissé les bras à mi-parcours. Pareil individu peut-il obtenir l’approbation de Dieu ? Ces gens-là ne valent rien » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Les paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre pourquoi je considérais comme si important de prendre soin de mon mari et de ma fille. C’était parce que j’avais vu ma mère être louée par les gens du village pour être une bonne épouse et une mère aimante. Quand j’avais agi de même, j’avais reçu les compliments de mon mari. Je considérais le rôle de bonne épouse et de mère aimante, dévouée à son mari et à l’éducation de ses enfants, comme le signe que j’étais femme bien. Je croyais qu’une femme devait vivre toute sa vie pour son mari et ses enfants, et que c’était seulement ainsi qu’elle pouvait être considérée comme une femme bien, à l’abri des médisances. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai compris que le souffle dans mes poumons m’était donné par Dieu. En tant qu’être créé, je devrais vénérer Dieu et accorder la priorité à mon devoir. Cependant, j’étais liée par les idées et les points de vue traditionnels de la bonne épouse et mère aimante, dévouée à son mari et à l’éducation de ses enfants. Si je passais plus de temps à assister aux réunions et à faire mon devoir, et que je ne pouvais pas bien m’occuper de mon mari et de ma fille, j’avais l’impression d’avoir fait quelque chose de mal et je ne pouvais pas m’apaiser pendant les réunions. Quand j’étais loin de chez moi pour faire mon devoir et que je ne pouvais pas rentrer souvent, je craignais que les autres disent que je ne me souciais pas de mon mari et de ma fille et que je n’étais pas une femme bien. Quand le travail de l’Église nécessitait urgemment ma coopération, j’ai choisi de refuser mon devoir et de trahir Dieu afin de pouvoir m’occuper de mon mari et de ma fille pour protéger ma réputation de femme bien. C’est précisément par ces idées traditionnelles que Satan induit les gens en erreur et les corrompt, amenant les femmes à s’échiner comme des bêtes de somme pour leur mari et leurs enfants, devenant leurs esclaves. J’avais été profondément lésée par ces pensées et idées traditionnelles. Je considérais que m’occuper de mon mari et de ma fille était ma tâche principale, et que faire mon devoir était un travail supplémentaire. Le travail de l’Église était compromis, et mes frères et sœurs n’avaient pas une bonne vie d’Église, mais je ne me sentais ni inquiète ni préoccupée. Au lieu de cela, j’avais l’impression que ne pas réussir à être une bonne épouse et une mère aimante et ne pas avoir une bonne réputation, c’était comme perdre la vie elle-même. En y réfléchissant, j’aurais beau prendre soin de mon mari et de ma fille aussi bien que possible, et tout le monde aurait beau me louer d’être une femme bien, si je ne poursuis pas la vérité et que je ne mène pas mon devoir à bien en tant qu’être créé, tout cela n’a aucune valeur aux yeux de Dieu, et je perdrais la valeur et le sens de la vie. En fin de compte, je serais certainement détestée et éliminée par Dieu. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « En tant qu’êtres humains et fervents chrétiens, c’est notre responsabilité et notre obligation à tous d’offrir notre esprit et notre corps pour l’accomplissement de la commission de Dieu, car tout notre être est venu de Lui et existe grâce à Sa souveraineté. Si nos esprits et nos corps ne sont pas consacrés à la commission de Dieu et à la juste cause de l’humanité, alors notre âme aura honte devant ceux qui ont été martyrisés pour la commission de Dieu et encore plus honte devant Dieu, qui nous a pourvus de tout » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). Dieu S’est fait chair deux fois pour nous sauver du mal de Satan, en donnant tout le sang de Son cœur. Pensez seulement à l’ère de la Grâce. De nombreux chrétiens ont parcouru le monde pour propager l’Évangile de Dieu. Ils avaient aussi des familles, des épouses et des enfants, mais ils ont pu laisser de côté leur famille et leurs enfants pour accorder la priorité au mandat de Dieu. Ce sont eux qui étaient loyaux envers Dieu et approuvés par Lui. En comparaison avec eux, je me sentais particulièrement honteuse. Dire que j’ai pu naître dans les derniers jours et me présenter devant Dieu : tout cela était dû à la souveraineté et à la prédestination de Dieu. Je devrais mener à bien mon devoir en tant qu’être créé et propager l’Évangile du Règne de Dieu. C’est la chose la plus juste à faire. Quand j’ai compris cela, je ne me suis plus sentie redevable envers mon mari et ma fille, et je ne me souciais plus de ce que mes proches et mes amis pensaient de moi. J’ai pu apaiser mon cœur et faire mon devoir.

Après coup, j’ai réfléchi : « Pourquoi ai-je toujours l’impression que mon mari et ma fille ne peuvent pas vivre sans moi ? » J’ai lu ces paroles de Dieu : « Qui de l’humanité tout entière n’est pas soigné aux yeux du Tout-Puissant ? Qui ne vit pas au sein de la prédestination du Tout-Puissant ? La vie et la mort de l’homme adviennent-elles par son propre choix ? L’homme contrôle-t-il son propre destin ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 11). « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : bien que l’homme soit toujours pressé et affairé pour son propre compte, il reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que le destin de chaque personne est entre les mains de Dieu ; il ne peut être contrôlé par l’homme. Je m’inquiétais toujours du fait que mon mari avait été élevé dans du coton et ne savait ni cuisiner ni faire la lessive, et que ma fille était jeune, et qu’ils ne pourraient pas vivre sans que je m’occupe d’eux. Cependant, en réalité, quand je les ai confiés à Dieu, mon mari a progressivement appris à cuisiner, et ma fille a appris à faire du vélo alors qu’il n’y avait personne pour l’accompagner ou aller la chercher à l’école. De plus, elle est devenue très indépendante. Plus tard, j’ai appris que lorsque je n’étais pas à la maison, ma belle-sœur confectionnait des vêtements matelassés en coton pour ma fille, et mon beau-père avait également emménagé chez nous pour s’occuper d’elle. Mon mari et ma fille ont bien vécu toutes ces années. Si j’avais été à leurs côtés, ils seraient juste devenus de plus en plus dépendants de moi et ne seraient pas aussi indépendants qu’ils le sont maintenant. J’ai aussi pris conscience que j’avais été trop arrogante par le passé. J’avais oublié que je ne suis qu’un être créé et que je ne peux même pas contrôler mon propre destin, comment pourrais-je contrôler celui des autres ? Le destin de mon mari et de ma fille est entre les mains de Dieu et ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler. À l’avenir, lorsque l’environnement le permettra et que je ne serai pas trop occupée par mon devoir, je rentrerai à la maison pour leur rendre visite. Si l’environnement ne le permet pas, je les confierai à Dieu. En pensant à cela, je me suis sentie beaucoup plus sereine.

Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont aidée à discerner la pensée traditionnelle consistant à être une bonne épouse et une mère aimante, et qui m’ont aidée à me libérer petit à petit de l’esclavage de Satan. Sans les entraves familiales, j’ai plus de temps pour manger et boire les paroles de Dieu, et je suis capable de consacrer mon cœur à mes devoirs. Ma stature grandit aussi, petit à petit. Je rends grâce à la direction des paroles de Dieu !

Précédent:  22. Pourquoi je n’osais pas signaler les problèmes des autres

Suivant:  44. La poursuite de la connaissance garantit-elle un bon avenir ?

Contenu connexe

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Connect with us on Messenger