22. Pourquoi je n’osais pas signaler les problèmes des autres
Autrefois, dans mes interactions avec mes voisines, j’ai remarqué que l’une d’entre elles parlait très directement. Chaque fois qu’elle voyait quelqu’un faire quelque chose de mal, elle le lui faisait directement remarquer, et par conséquent, elle offensait souvent les gens. Les autres voisines parlaient toutes d’elle dans son dos, en disant : « Comment une personne qui a l’air si intelligente peut-elle faire des choses aussi stupides ? » Avec le temps, les voisines se dispersaient toutes si elle arrivait alors qu’elles parlaient entre elles. Peu à peu, elle s’est retrouvée isolée. Ces choses m’ont profondément marquée, et je me suis donc dit qu’à l’avenir, je ne devrais pas être aussi franche qu’elle dans mes interactions avec les autres, afin que les gens ne me détestent pas. Comme disent les dictons : « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », et « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts ». Quand tu remarques les problèmes des autres, il te suffit d’en être conscient dans ton cœur – tu n’as pas à les faire remarquer aux gens. Si tu le fais, tu leur feras perdre la face et tu risques de les offenser. Par conséquent, chaque fois que je remarquais les problèmes des autres, je n’en parlais pas directement. Les voisines du quartier étaient toutes contentes de me fréquenter, et elles étaient prêtes à me parler de tout. Elles me félicitaient aussi d’être populaire et facile à vivre. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai géré mes relations avec mes frères et sœurs de la même manière. Si je remarquais leurs problèmes ou leurs révélations de corruption, je n’étais pas disposée à les signaler ni à les exposer. Je croyais qu’agir ainsi les embarrasserait et que cela reviendrait à signaler leurs lacunes, et que je les offenserais. Ce n’est qu’après avoir fait l’expérience de certaines choses que j’ai compris que vivre en s’appuyant sur ces philosophies des relations mondaines était contraire à la vérité.
À la mi-septembre 2023, je suis allée dans une Église pour servir en tant que dirigeante. Certains frères et sœurs ont signalé que sœur Zhao Zhen, qui prêchait l’Évangile, avait un tempérament arrogant. Elle parlait sans tenir compte des sentiments des autres, et ils se sentaient un peu contraints en sa présence. Ils m’ont demandé d’échanger avec Zhao Zhen et de disséquer ses problèmes, afin de l’aider à se comprendre elle-même. Je me suis dit : « Il faut que je l’aide à disséquer ses problèmes. Sinon, elle continuera à parler et à agir en se fondant sur son tempérament arrogant. Non seulement mes frères et sœurs seront contraints par elle, mais le travail en sera également affecté. » Cependant, j’ai ensuite pensé : « Je suis nouvelle dans cette Église et je ne connais pas bien Zhao Zhen. Ne serait-ce pas embarrassant pour elle si je l’exposais et la disséquais dès mon arrivée ? Comment nous entendrions-nous à l’avenir ? » Après y avoir réfléchi, je ne savais toujours pas quoi faire, mais à la fin, j’y suis allée à contrecœur voir Zhao Zhen. Quand je l’ai vue, ma bouche semblait scellée par du ruban adhésif, et il m’a fallu un long moment avant de pouvoir dire quoi que ce soit. J’ai pensé au fait que je devrais la côtoyer fréquemment à l’avenir. Si je l’offensais, ne m’attirerais-je pas des ennuis ? J’ai décidé de disséquer et d’exposer ses problèmes plus tard. Par conséquent, je lui ai juste vaguement rappelé de faire attention à sa façon de parler à l’avenir, et de ne pas afficher son mécontentement sur son visage, car cela avait tendance à contraindre les gens. Zhao Zhen a entendu cela et a dit : « Je n’ai rien voulu dire de particulier dans ce que j’ai dit. Je ferai attention à l’avenir. » Sur le chemin du retour, j’ai pensé au fait que Zhao Zhen n’avait aucune compréhension de son propre tempérament corrompu, et dans mon cœur, j’ai ressenti quelques remords. Cependant, j’ai ensuite pensé : « Je lui ai fait part de certains problèmes. Si je la vois révéler à nouveau un tempérament arrogant à l’avenir, je pourrai alors échanger avec elle et l’exposer. » Peu de temps après, la diaconesse d’abreuvement a signalé que Wang Hong, la cheffe d’équipe d’abreuvement, avait à plusieurs reprises utilisé les risques environnementaux comme excuse pour ne pas faire son devoir et assister aux réunions, négligeant les deux groupes dont elle était responsable. Après avoir compris la situation, j’ai découvert que c’était parce qu’elle était trop timide et méfiante, et qu’elle disait toujours que quelqu’un la suivait. Elle avait bénéficié d’échanges à plusieurs reprises mais n’avait acquis aucune compréhension, et la diaconesse d’abreuvement voulait donc que j’échange avec elle. Je savais que je devais trouver Wang Hong pour échanger avec elle et disséquer ses problèmes dès que possible, mais j’ai ensuite pensé : « Wang Hong et moi ne nous sommes pas encore rencontrées. Si j’expose ses problèmes dès mon arrivée, pensera-t-elle que je suis vraiment antipathique ? Et si je l’offense ? Je suis nouvelle dans cette Église. Si je commence à disséquer les problèmes de cette personne et à l’exposer directement, en offensant tout le monde, alors tout le monde se retournera contre moi et m’isolera. Alors il me sera difficile de faire du travail de direction à l’avenir. Je ferais mieux d’attendre de m’être familiarisée avec tous les aspects du travail de l’Église. » Par conséquent, je ne suis pas allée parler à Wang Hong, mais j’ai demandé au diacre d’abreuvement d’échanger avec elle à la place. Cependant, son échange n’a toujours pas produit de résultats. De cette façon, le problème de Wang Hong a été retardé à plusieurs reprises, et elle a fini par ne plus assister à aucune réunion ni faire son devoir pendant plus d’un mois. Deux mois plus tard, les dirigeants supérieurs nous ont écrit pour s’informer de l’accomplissement de nos devoirs. La lettre citait un passage des paroles de Dieu concernant les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, ce qui a touché mon cœur. J’ai pensé à la façon dont, lorsque je suis arrivée pour la première fois dans cette Église et que mes frères et sœurs m’ont signalé le problème de Zhao Zhen, je n’avais que brièvement parlé à Zhao Zhen de son problème, et je n’avais pas disséqué la nature et les conséquences de ses actes fondés sur son tempérament arrogant. En conséquence, Zhao Zhen n’avait aucune compréhension d’elle-même, et son tempérament arrogant n’avait pas du tout changé. De plus, Wang Hong vivait constamment dans la timidité et n’assistait pas aux réunions. Elle ne faisait même pas ses devoirs. Malgré cela, je n’avais pas échangé avec elle ni ne l’avais aidée. En tant que dirigeante de l’Église, si je remarquais un problème chez un frère ou une sœur sans le signaler, sans les aider, ou sans m’acquitter de mes propres responsabilités, cela ne signifierait-il pas que je ne faisais pas de travail concret ? En pensant à cela, je me suis sentie coupable et mal à l’aise. Ensuite, j’ai trouvé Zhao Zhen et j’ai exposé et disséqué son tempérament arrogant. Après m’avoir écoutée, elle a acquis une certaine compréhension d’elle-même et était prête à inverser les choses. Ensuite, je suis allée voir Wang Hong avec le diacre d’abreuvement. Nous avons échangé et disséqué ses problèmes, en y intégrant les paroles de Dieu, et elle a compris son tempérament corrompu égoïste et méprisable. Plus tard, elle a recommencé à faire son devoir. Quand j’ai vu que je ne les avais pas offensées comme je l’imaginais, mais que, au contraire, je les avais aidées, j’ai regretté de ne pas avoir échangé avec elles plus tôt.
Ensuite, j’ai réfléchi sur moi-même : Quel tempérament corrompu m’a empêchée d’oser exposer et disséquer les problèmes de mes frères et sœurs ? J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, lorsque je découvre des problèmes chez mes frères et sœurs, en tant que dirigeante, je devrais échanger sur la vérité, signaler les problèmes et les aider. Mais j’avais peur de les offenser, alors je n’osais pas échanger et exposer leurs problèmes. Je sais que cela n’était pas conforme à Tes intentions. Puisses-Tu m’éclairer et me conduire à me comprendre moi-même et à tirer des leçons. » En cherchant, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver cette bonne amitié, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement. Les gens respectent le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Ils se trompent les uns les autres, se cachent les uns des autres et se livrent à des intrigues les uns avec les autres. Même s’ils savent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal une fois que tu auras critiqué ses défauts ou que tu l’auras blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas se livrer à des discussions à cœur ouvert, ni avoir des liens profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez les autres ou dire des paroles qui profiteraient aux autres. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs des autres. Ils n’osent pas dire la vérité ni s’en tenir aux principes, empêchant ainsi les autres de développer des pensées hostiles envers eux. Quand personne ne présente de menace pour quelqu’un, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’un mode de survie tortueux et fourbe, empreint de méfiance, dont le but est l’autoconservation. En vivant ainsi, les gens n’ont pas de confident, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qu’ils pensent. Entre les individus, il n’y a que méfiance, exploitation mutuelle et intrigues, chacun prenant dans la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai compris que si tu vis selon la philosophie des relations mondaines qui dit : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts », tu ne feras que devenir de plus en plus fourbe et perfide. Tu deviendras incapable de dire aux autres ce que tu penses vraiment, n’osant pas dire des choses même lorsqu’elles sont bénéfiques pour les autres, et n’étant d’aucune aide réelle pour eux. C’est la manière dont les non-croyants gèrent les relations mondaines. Toutes ces années, j’avais vécu selon la philosophie des relations mondaines de Satan. J’avais considéré « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » comme ma façon de survivre. Je croyais que lorsque je remarquais les problèmes ou les lacunes d’une autre personne, il suffisait de le mentionner avec tact, et que je ne devais pas les exposer ou les disséquer, sinon je les offenserais, me ferais un ennemi et me causerais du tort. Quand je remarquais des lacunes chez l’une de mes voisines, je ne les mentionnais jamais, de peur d’offenser mes voisines et de me retrouver isolée en conséquence. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai continué à vivre selon cette perspective. En tant que dirigeante d’Église, lorsque je voyais une quelconque corruption révélée par mes frères et sœurs, j’aurais dû les aider par amour et leur signaler leurs problèmes. C’est la responsabilité que je devrais assumer, mais je ne faisais aucun travail réel. Lorsque mes frères et sœurs ont signalé le problème de Zhao Zhen, J’étais bien consciente que si je n’échangeais pas avec elle et que je ne disséquais pas son problème, pour l’aider à se comprendre et à inverser les choses, elle contraindrait encore plus de frères et sœurs et impacterait le travail. Cependant, j’avais peur de l’offenser et qu’il soit difficile de s’entendre avec elle à l’avenir, ce qui rendrait difficile pour moi de faire du travail de direction. Par conséquent, je l’ai juste mentionné brièvement. En conséquence, Zhao Zhen n’avait aucune compréhension de son tempérament arrogant et n’avait pas du tout changé. Il en allait de même pour Wang Hong. Je voyais clairement que Wang Hong vivait dans la timidité et la peur, et n’assistait pas aux réunions ni ne faisait son devoir, ce qui avait retardé le travail. Cependant, je pensais que si j’exposais et disséquais ses problèmes la première fois que nous nous rencontrions, elle dirait que j’étais antipathique. Que ferais-je si je l’offensais ? Par conséquent, je ne voulais pas exposer ou signaler ses problèmes, et j’ai même usé d’un petit stratagème en chargeant la diaconesse d’abreuvement de résoudre le problème. J’utilisais des philosophies sataniques pour maintenir mes relations avec les gens. De l’extérieur, on aurait dit que tout le monde s’entendait bien, mais en réalité, j’avais nui à mes frères et sœurs et retardé le travail. Si j’avais pu pratiquer la vérité plus tôt et exposer et disséquer les problèmes de Zhao Zhen et de Wang Hong, elles se seraient comprises elles-mêmes plus tôt, et les dommages causés au travail de l’Église et à leur entrée dans la vie auraient pu être évités. J’ai vu que « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » n’est pas une chose positive, mais une manière fuyante et fourbe de mener les relations mondaines. C’est complètement contraire à la vérité. Si j’avais continué à vivre selon les philosophies de Satan, j’aurais pu faire quelque chose qui aurait pu me nuire et nuire aux autres à tout moment, apportant interruption et perturbation au travail de l’Église et encourant la détestation et le dégoût de Dieu. Et finalement, j’aurais été révélée et éliminée.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Le terme “critiquer”, dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, est-il bon ou mauvais ? Le terme “critiquer” a-t-il un niveau de signification qui fait référence au fait que les gens sont révélés ou exposés dans le cadre des paroles de Dieu ? (Ce n’est pas le cas.) Selon Ma compréhension du terme “critiquer”, tel qu’il existe dans le langage humain, ce n’est pas cela qu’il signifie. Son essence est celle d’une forme d’exposition quelque peu malveillante. Cela signifie exposer les problèmes et insuffisances des gens, ou certaines choses et certains comportements inconnus des autres, ou certaines intrigues, idées ou opinions opérant à l’arrière-plan. Tel est le sens du terme “critiquer” dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”. Si deux personnes s’entendent bien, se confient l’une à l’autre sans qu’il y ait de barrières entre elles, et qu’elles espèrent chacune pouvoir bénéficier à l’autre et l’aider, alors il vaudrait mieux qu’elles se réunissent et présentent clairement leurs problèmes respectifs, de façon ouverte et sincère. C’est approprié et ce n’est pas critiquer les défauts des autres. Si tu découvres les problèmes d’une autre personne, mais que tu vois que cette personne n’est pas encore en mesure d’accepter tes conseils, alors ne dis rien, tout simplement, afin d’éviter une querelle ou un conflit. Si tu veux aider cette personne, tu peux d’abord lui demander son avis et lui dire : “Je vois que tu as un petit problème et j’espère pouvoir te donner des conseils. Je ne sais pas si tu pourras les accepter. Si c’est le cas, je vais te les donner. Sinon, je les garderai pour moi, pour l’instant, et je ne dirai rien.” Si elle te répond : “Je te fais confiance. Rien de ce que tu as à dire ne sera hors limites, je peux l’accepter”, cela signifie que tu en as reçu l’autorisation et que tu peux alors lui indiquer ses problèmes, un par un. Non seulement elle acceptera entièrement ce que tu dis, mais elle en tirera également profit et vous pourrez malgré tout poursuivre une relation normale. N’est-ce pas se traiter avec sincérité ? (Si, en effet.) C’est la bonne méthode pour interagir avec les autres, ce n’est pas “critiquer” les défauts des autres » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris ce qu’est le fait de dénoncer les défauts des autres, et de signaler et d’aider correctement. Dénoncer les défauts de quelqu’un est une attaque malintentionnée, consistant à saisir délibérément les lacunes des autres, leurs affaires privées, et même les choses les plus taboues afin d’exposer leurs défauts ; c’est embarrasser intentionnellement les autres, et cela ne leur cause que du tort. À l’inverse, dans la maison de Dieu, lorsque nous voyons nos frères et sœurs révéler des tempéraments corrompus ou agir contrairement aux principes, nous exposons, disséquons et signalons leurs problèmes conformément aux paroles de Dieu, les aidant à comprendre leur tempérament corrompu. Cela est bénéfique pour leur entrée dans la vie. Ce genre de dissection et d’exposition n’est pas une dénonciation, mais plutôt une aide aimante. En traitant le problème de Zhao Zhen, lorsque j’ai exposé et disséqué son tempérament arrogant à la lumière des paroles de Dieu, j’aidais celle-ci à réfléchir sur ses problèmes et à les connaître afin qu’elle puisse changer, parvenir à son entrée dans la vie, et coopérer harmonieusement avec ses frères et sœurs pour bien faire son devoir. C’était une chose bénéfique pour elle. De plus, lorsque j’ai échangé avec Wang Hong et disséqué son problème d’égoïsme et de préservation d’elle-même, le but était de l’aider à acquérir une compréhension de sa nature-essence égoïste et méprisable, afin qu’elle puisse se repentir, changer et faire son devoir. C’était aussi aider Wang Hong. Ce genre d’exposition et de dissection est conforme aux vérités-principes et est une chose positive ; ce n’est pas dénoncer les gens. Pour déterminer la différence entre dénoncer et guider et aider correctement, l’essentiel est de regarder l’intention et le point de départ. Aussi, j’avais toujours craint qu’exposer et disséquer les problèmes des autres ne les offense et ne fasse qu’ils me traitent en ennemie, ce qui rendrait mon travail de direction plus difficile. Par conséquent, je veillais à maintenir de bonnes relations avec les autres à tout bout de champ. En fait, la maison de Dieu est différente de la société. Dans la maison de Dieu, la vérité règne. Pour bien faire son devoir, il faut agir selon les vérités-principes, et ce n’est pas en maintenant de bonnes relations avec les autres qu’on peut bien faire le travail. J’ai pris conscience que mes idées étaient trop déformées et ne se conformaient absolument pas à la vérité.
J’ai continué à chercher : quel genre de tempérament corrompu avait fait que je n’osais pas exposer les problèmes des autres ? J’ai lu ces paroles de Dieu : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et abjectes.) Les personnes égoïstes et abjectes sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni des intentions de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Ce genre de personne a-t-elle une conscience et une raison ? (Non.) Une personne sans conscience et sans raison qui se conduit de cette manière ressent-elle de la culpabilité ? Elle n’éprouve aucun sentiment de culpabilité ; la conscience de ce genre de personne ne sert à rien. Ces gens-là n’ont jamais ressenti de reproche dans leur conscience, alors, peuvent-ils ressentir le reproche ou la discipline du Saint-Esprit ? Non, ils ne le peuvent pas » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis sentie transpercée en plein cœur ; je me sentais coupable et mal à l’aise pour ce que j’avais fait. Dieu dit que les gens qui ont une conscience et de l’humanité portent un fardeau dans leurs devoirs et ont le sens des responsabilités, considèrent les intérêts de la maison de Dieu à tout bout de champ et exposent et disséquent les gens qui font des choses qui interrompent et perturbent le travail de l’Église. En revanche, ce à quoi pensent en premier ceux qui n’ont pas d’humanité, c’est leur peur d’offenser les gens et de se faire des ennemis. Ils ne protègent que leurs propres intérêts et se comportent comme des personnes complaisantes, ne protégeant absolument pas les intérêts de la maison de Dieu. En réfléchissant sur moi-même, j’ai vu que j’étais justement le genre de personne égoïste et méprisable, avec une humanité médiocre, que Dieu avait exposée. Je savais pertinemment que mes frères et sœurs étaient contraints par Zhao Zhen, et que cela avait déjà eu un impact sur le travail de l’Église et l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs. Cependant, je n’y prêtais tout simplement aucune attention. De plus, Wang Hong utilisait les risques pour sa sécurité comme excuse pour abandonner ses devoirs. En tant que dirigeante d’Église, j’aurais dû échanger avec elles et disséquer ces problèmes dès que possible, afin qu’elles puissent comprendre le tort et les conséquences de continuer ainsi, inverser leur état en temps opportun et bien faire leur devoir. Cependant, j’avais peur que si je les offensais, elles m’en voudraient et m’isoleraient, alors je n’ai pas échangé avec elles. À tout bout de champ, je protégeais mes propres intérêts, et je ne pensais qu’à maintenir de bonnes relations avec les gens et à leur laisser une bonne impression. Je ne considérais absolument pas les intérêts de l’Église, ni ne considérais si la vie de mes frères et sœurs subirait une perte. J’étais absolument égoïste et méprisable et je n’avais pas le moindre sens de la justice ! Je ne faisais pas du tout mon devoir. Je faisais le mal et je résistais à Dieu ! Si je ne me repentais pas et ne changeais pas, je finirais par encourir la détestation de Dieu et être éliminée. Lorsque j’ai compris cela, j’ai regretté ce que j’avais fait. Je me sentais redevable envers Dieu, et j’avais l’impression d’avoir laissé tomber mes frères et sœurs. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je suis prête à me repentir et à devenir une personne avec de l’humanité et un sens de la justice. Je veux faire preuve de considération envers Tes intentions à l’avenir et protéger les intérêts de l’Église. »
Par la prière et la recherche, j’ai trouvé un chemin de pratique dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu veux établir une relation normale avec Dieu, ton cœur doit être tourné vers Lui. Sur cette base, tu auras alors aussi des relations normales avec les autres. Si tu n’as pas une relation normale avec Dieu, quoi que tu fasses pour préserver tes relations avec les autres, quels que soient tes efforts et l’énergie que tu y consacres, tout cela relèvera d’une philosophie des relations mondaines. Tu protégeras ta position parmi les autres et obtiendras leurs louanges par le biais de perspectives humaines et de philosophies humaines, au lieu d’établir des relations interpersonnelles normales avec les autres conformément à la parole de Dieu. Si tu ne te concentres pas sur tes relations avec les autres et que tu maintiens plutôt une relation normale avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à te soumettre à Lui, alors tes relations avec les autres deviendront naturellement normales. Ces relations ne s’appuieront donc pas sur la chair, mais sur la fondation de l’amour de Dieu. Tu n’auras presque aucune interaction charnelle avec les autres, mais, sur un plan spirituel, il y aura de l’échange et un amour mutuel, du réconfort et un approvisionnement entre vous. Tout cela est fait sur la base d’un désir de satisfaire Dieu : ces relations ne sont pas maintenues grâce à des philosophies des relations mondaines, elles se forment naturellement quand on porte un fardeau pour Dieu. Elles ne requièrent pas de ta part le moindre effort humain artificiel, il te suffit de pratiquer selon les principes des paroles de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que dans nos relations avec nos frères et sœurs, nous devrions traiter les autres conformément aux vérités-principes. Lorsque nous découvrons qu’un frère ou une sœur a un quelconque tempérament corrompu, nous devrions échanger avec eux et les aider par amour, afin qu’ils puissent réfléchir sur eux-mêmes, se comprendre et parvenir à une certaine entrée dans la vie. Nous ne devrions pas nous appuyer sur des philosophies des relations mondaines pour maintenir nos relations avec les autres. Parfois, ils ne peuvent pas comprendre leurs propres problèmes, et l’exposition et la dissection sont nécessaires. Tant qu’ils sont des frères et sœurs qui poursuivent la vérité, ils pourront traiter cela correctement et apporter des changements par la suite. Cependant, ceux qui ne poursuivent pas la vérité argumenteront et résisteront lorsque les choses leur seront signalées et exposées. C’est une révélation d’eux, et en même temps, cela nous aide à acquérir un certain discernement à leur sujet. Plus tard, j’ai remarqué que la diaconesse d’abreuvement ne portait pas de fardeau dans son devoir. Elle traînait les pieds dans la mise en œuvre du travail, et trouvait même des excuses, disant que son calibre était médiocre et qu’elle ne comprenait pas la vérité. Je voulais lui signaler ses problèmes afin qu’elle porte un plus grand fardeau dans son devoir, mais j’ai ensuite pensé : « Si j’expose directement et signale ses problèmes et que je l’offense ainsi, comment coopérerons-nous à l’avenir ? » En pensant à cela, j’ai ressenti une petite hésitation. Plus tard, j’ai pensé à certaines paroles de Dieu que j’avais lues auparavant, et j’ai pris conscience que j’essayais à nouveau de maintenir mes relations avec les autres en m’appuyant sur des philosophies sataniques des relations mondaines. Peu importe à quel point je maintiens bien mes relations avec les autres, ce n’est pas pratiquer la vérité, et Dieu ne l’approuve pas. J’ai prié Dieu de me donner la détermination de me rebeller contre la chair et de pratiquer la vérité. Cette fois, je devais pratiquer la vérité et agir selon les vérités-principes. Par conséquent, j’ai signalé le problème de la diaconesse d’abreuvement qui était superficielle dans son devoir, et j’ai échangé sur la nature et les conséquences du fait d’être superficiel. Après mon échange, elle a compris son problème, et était prête à se rebeller contre elle-même et à pratiquer la vérité. J’ai fait l’expérience que lorsqu’on est capable de traiter les gens selon les vérités-principes, on se sent apaisé. Dieu soit loué !