36. Ce que j’ai gagné après avoir perdu la vue
En 2010, ma femme m’a prêché l’Évangile du Règne de Dieu. En lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu Tout-Puissant est le Seigneur Jésus revenu, et qu’Il exprime la vérité pour purifier et sauver l’humanité. J’étais fou de joie et je me suis dit : « Désormais, je dois croire en Dieu et Le suivre avec ferveur. Quelle bénédiction ce serait de recevoir les bénédictions et le salut de Dieu dans les jours à venir ! » Quelque temps après, j’ai commencé à abreuver les nouveaux arrivants dans l’Église, et plus tard, je suis devenu dirigeant d’Église. J’étais occupé chaque jour à gérer diverses tâches de l’Église, et je me sentais vraiment heureux, pensant que tant que je continuerais à faire mon devoir de cette manière, j’obtiendrais certainement le salut. Afin de me consacrer à plein temps à mon devoir, j’ai cédé mon entreprise lucrative de bois à un parent.
En janvier 2017, j’ai été opéré de l’œil gauche pour un décollement de la rétine, mais l’opération ne s’est pas bien passée, et ma vision n’était que de 0,1. Je ne pouvais même pas voir clairement les mots, et je ne pouvais utiliser que mon œil droit pour voir. J’avais initialement prévu de subir une autre opération quelque temps plus tard, mais en juin, à cause de la trahison d’un Judas, la police du PCC a commencé à essayer de nous arrêter partout, alors ma femme et moi nous sommes enfuis dans une autre région, et je n’ai pas osé aller à l’hôpital pour me faire soigner. À ce moment-là, tout ce que je pouvais faire, c’était me cacher chez moi et faire mes devoirs textuels, mais quand je regardais l’ordinateur pendant de longues périodes, ma vision devenait floue, et je trouvais vraiment difficile de faire mon devoir. Voyant que les frères et sœurs autour de moi avaient une assez bonne vue, je me suis dit : « Ces dernières années, j’ai abandonné mon entreprise et j’ai fait mon devoir dans l’Église, alors pourquoi ai-je eu une maladie oculaire ? Si mon œil droit a aussi un problème, quel devoir pourrai-je faire ? Si je ne fais pas mon devoir, comment puis-je être sauvé ? » Je voulais prendre le risque d’aller me faire soigner, mais j’avais peur de me faire arrêter par le PCC, alors je n’ai pas osé aller à l’hôpital. J’ai pensé que certains frères et sœurs souffraient aussi de diverses maladies, mais qu’ils se sont complètement rétablis en persistant dans leur devoir. Si je persistais dans mon devoir, Dieu n’aurait-Il pas pitié de moi et ne me guérirait-Il pas aussi ? Peut-être que mon œil finirait par aller mieux ? J’ai donc continué à faire mon devoir de cette manière.
Le 1er mai 2024, mon œil droit est soudainement devenu très enflé et douloureux, et je me suis senti pris de vertiges et de nausées. Mon œil était injecté de sang et, en un instant, je ne voyais plus rien. Au bout d’un moment, j’ai pu voir faiblement des silhouettes se balancer devant moi, mais je ne voyais pas clairement où je marchais. J’ai été soudainement désemparé, en pensant : « Qu’est-ce qui se passe ? Il y a plus de vingt ans, j’ai été opéré pour un décollement de la rétine à l’œil droit. Serait-ce une rechute de cette ancienne maladie ? C’est vraiment grave. Mon œil gauche n’est pas encore guéri, et maintenant je ne vois plus de l’œil droit. Si je deviens aveugle des deux yeux, je ne pourrai plus faire aucun devoir. L’œuvre de Dieu est sur le point de se terminer, et à ce moment critique, si je ne peux pas voir, ne deviendrai-je pas inutile ? Serai-je éliminé ? » J’étais très inquiet et je ne savais pas quoi faire. Puis, mon œil droit a été pris de vagues de douleur aiguë et brûlante, j’avais très mal à la tête et j’avais constamment envie de vomir. N’ayant pas d’autre choix, j’ai pris le risque d’aller à l’hôpital pour un examen. Le médecin a dit que j’avais un glaucome aigu à angle fermé, provoquant une pression oculaire élevée, des pupilles dilatées et une congestion oculaire sévère. De plus, il pourrait s’agir d’une opacité du vitré ou d’un déplacement du cristallin causant ma vision floue. Il a dit qu’une hospitalisation immédiate était nécessaire, sinon je perdrais la vue de l’œil droit. Quand j’ai entendu cela, j’ai pensé : « C’en est fini de moi. La vision de mon œil gauche est mauvaise, et si je ne peux pas voir de l’œil droit, ne finirai-je pas vraiment par devenir aveugle ? Sans même parler de faire mon devoir, même la gestion de la vie quotidienne deviendrait un problème. Que ferai-je alors ? J’ai fait mon devoir à plein temps dans l’Église ces dernières années, comment ai-je pu me retrouver avec une telle maladie ? Si ce n’était qu’un mal de dos ou un mal aux jambes, ça irait ; au moins, ça ne retarderait pas mon devoir. Mais si mes yeux ne peuvent pas voir et que je ne peux pas faire de devoir, ne deviendrai-je pas inutile ? Comment puis-je encore être sauvé comme ça ? » Plus j’y pensais, plus je devenais négatif. J’ai été hospitalisé pendant trois jours, et le médecin a essayé divers traitements, mais ma pression oculaire n’arrêtait pas de fluctuer. Mes pupilles n’arrivaient pas à revenir à la normale, et je voyais double, comme si je portais des lunettes à double foyer de 2 000 degrés. Ma vision n’était que de 0,04. Le médecin a dit qu’il n’y avait pas de traitement efficace pour le moment, et que la seule option était une intervention par ponction. Ainsi, il pourrait voir si la pression oculaire pouvait être abaissée, puis vérifier l’état du cristallin avant de décider de procéder ou non à une deuxième opération. Mon cœur s’est serré quand j’ai entendu ça, et, allongé dans mon lit, mon imagination s’est emballée : « Le PCC nous pourchasse depuis tant d’années, et j’ai abandonné mon entreprise pour faire mon devoir. Même avec un seul œil fonctionnel, j’ai continué à faire mon devoir, et mon devoir a porté quelques fruits, alors pourquoi Dieu ne me protège-t-Il pas ? N’ai-je pas payé un prix suffisant ou ne me suis-je pas assez dépensé ? » En théorie, je savais que je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu dans cette situation, mais dans mon cœur, j’espérais toujours que Dieu guérirait mes yeux. Comme ce serait merveilleux si un miracle se produisait ! Plus tard, j’ai vu un autre patient dans le lit d’à côté, qui avait subi une opération pour un décollement de la rétine, mais il souffrait toujours d’une pression oculaire élevée. Il avait presque perdu la vue des deux yeux, il devait s’appuyer sur l’épaule de sa femme pour marcher lentement, et il n’y avait déjà plus aucun espoir de guérison pour lui. Cela m’a fait recommencer à m’inquiéter : « Vais-je finir comme lui ? » Mon enfant a aussi vu sur Internet que le glaucome est irréversible et qu’il n’existe aucun traitement efficace. Entendre cela m’a rendu encore plus contrarié et angoissé, et j’ai commencé à me plaindre de Dieu et à mal Le comprendre : « Tant de frères et sœurs ont été guéris par Dieu lorsqu’ils ont été malades, alors pourquoi Dieu ne me fait-Il pas grâce ? » Je n’arrivais tout simplement pas à me soumettre dans mon cœur, et je ne voulais plus prier. Je passais mes journées à soupirer, je ne voulais pas manger et je n’arrivais pas à dormir correctement. En quelques jours, j’ai perdu plusieurs kilos. Je ressentais une douleur insupportable à l’intérieur. Après la deuxième opération, le médecin m’a implanté un cristallin artificiel, et quand je suis sorti de la salle d’opération, mon œil me brûlait d’une douleur vive, et j’avais aussi très mal à la tête. Ma pression oculaire était si élevée qu’on ne pouvait même pas la mesurer. Le médecin ne pouvait libérer l’humeur aqueuse que par l’incision chirurgicale toutes les demi-heures, et utiliser des médicaments pour faire baisser la pression oculaire. Mais six heures passèrent, et la pression oculaire n’avait toujours pas baissé. Le médecin a dit que c’était très dangereux, que l’opération pourrait n’avoir servi à rien et que je pourrais perdre la vue. Pensant que la vision de mon œil droit pourrait ne pas être sauvée, et que je serais complètement aveugle, j’ai ressenti une profonde douleur intérieure. C’est alors que j’ai enfin commencé à réfléchir. Depuis le début de ma maladie oculaire jusqu’à maintenant, je n’avais eu aucune attitude de soumission, et seulement des plaintes et des incompréhensions envers Dieu, et il me manquait toute la raison qu’une personne qui croit en Dieu devrait avoir. Me rendant compte que mon état était mauvais, j’ai prié et confié ma maladie oculaire à Dieu, prêt à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, peu importe ce qui arriverait à mes yeux. De façon inattendue, après un moment, mes yeux pouvaient voir un peu faiblement, et ma pression oculaire est progressivement revenue à la normale. Le lendemain, bien que ma vision était encore floue, elle s’était améliorée à 0,2. J’ai été soudainement rempli de joie, et sachant que c’était la miséricorde de Dieu et Sa compréhension de ma faiblesse, je n’arrêtais pas de remercier Dieu dans mon cœur.
Après ma sortie de l’hôpital, je suis resté chez un parent pendant un certain temps pour me reposer et récupérer. Pendant ce temps, des dirigeants, des responsables et d’autres frères et sœurs m’ont aussi écrit pour me témoigner leur sollicitude, s’enquérant de mon état et cherchant les paroles de Dieu pour m’aider et me soutenir. Ma femme m’a aussi lu à haute voix les paroles de Dieu, parmi lesquelles deux passages m’ont été très utiles. Dieu Tout-Puissant dit : « Pries-tu Dieu et Le cherches-tu quand la maladie et la souffrance te frappent ? Comment l’œuvre du Saint-Esprit te guide-t-elle et te conduit-elle ? Se contente-t-Il de t’éclairer et de t’illuminer ? Ce n’est pas Sa seule méthode. Il t’éprouvera aussi et t’épurera. Comment Dieu éprouve-t-Il les gens ? N’éprouve-t-Il pas les gens en les faisant souffrir ? La souffrance va de pair avec le fait d’être éprouvé. Si ce n’est pas par les épreuves, comment les gens peuvent-ils souffrir ? Et comment les gens peuvent-ils changer sans souffrir ? La souffrance va de pair avec les épreuves. Voilà l’œuvre du Saint-Esprit » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, gagner la vérité est la chose la plus essentielle). « Quand la maladie arrive, quel chemin les gens doivent-ils suivre ? Comment devraient-ils choisir ? Les gens ne devraient pas sombrer dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude, et envisager leurs propres perspectives et voies d’avenir. Au contraire, plus les gens se trouvent dans de tels moments, dans des situations et des contextes si particuliers, et plus ils se trouvent dans des difficultés aussi immédiates, plus ils doivent chercher et poursuivre la vérité. C’est uniquement si tu fais cela que les sermons que tu as entendus dans le passé et les vérités que tu as comprises ne seront pas vains et prendront effet. Plus tu te trouves dans de telles difficultés, plus tu dois abandonner tes propres désirs et te soumettre aux orchestrations de Dieu. Le dessein de Dieu en créant ce genre de situation et en arrangeant ces conditions pour toi n’est pas de te faire sombrer dans des émotions de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude, ni de te donner la possibilité de tester Dieu pour voir s’Il te guérira lorsque la maladie surviendra, en sondant ainsi ce qu’il en est vraiment ; Dieu établit ces situations et conditions spéciales pour toi de telle sorte que tu puisses apprendre les leçons pratiques dans de telles situations et conditions, atteindre une entrée plus profonde dans la vérité et dans la soumission à Dieu, et qu’ainsi tu saches plus clairement et plus précisément comment Dieu orchestre toutes les personnes, tous les évènements et toutes les choses. Les destinées de l’homme sont entre les mains de Dieu et, que les hommes le sentent ou non, qu’ils en soient réellement conscients ou non, ils doivent se soumettre à Dieu et ils ne doivent pas Lui résister, Le rejeter, et certainement pas Le tester. Tu peux mourir dans tous les cas et si tu résistes à Dieu, Le rejettes ou Le testes, alors ton résultat sera une évidence. Inversement, si, dans les mêmes situations et conditions, tu es capable de chercher comment un être créé devrait se soumettre aux orchestrations du Créateur, de chercher quelles leçons tu dois apprendre et quels tempéraments corrompus tu dois connaître dans les situations que Dieu met en place pour toi, que tu comprends les intentions de Dieu dans de telles situations et que tu rends bien ton témoignage pour répondre aux exigences de Dieu, alors c’est ce que tu dois faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai ressenti toute l’intention minutieuse de Dieu. Que Dieu ait permis que la maladie s’abatte sur moi, c’était Son amour pour moi. L’intention de Dieu n’était pas que je vive dans des émotions négatives d’anxiété et de détresse, mais de me permettre de prier, de compter sur Lui, et de me soumettre à Ses orchestrations et arrangements, afin que je puisse, à travers cette épreuve, chercher la vérité, réfléchir et apprendre à me connaître. Dieu utilisait l’épreuve de la maladie pour purifier ma corruption. Une fois que j’ai compris l’intention de Dieu, j’ai commencé à prier chaque jour, demandant à Dieu de me guider pour que je puisse en tirer une leçon. Ma femme me lisait aussi souvent les paroles de Dieu à haute voix. Progressivement, je ne me sentais plus si abattu, et mon état s’était beaucoup amélioré. Après un certain temps, je suis retourné à l’hôpital pour un autre contrôle, et à ma grande surprise, ma vue avait atteint 0,3. Le médecin m’a donc prescrit une nouvelle paire de lunettes, et je voyais un peu plus clairement les mots sur l’ordinateur, et ma saisie au clavier n’était plus vraiment affectée.
Ensuite, j’ai commencé à réfléchir : « À travers cette maladie, j’ai révélé tant de plaintes et d’incompréhensions – quel aspect de mon tempérament corrompu devais-je chercher à connaître ? » Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? C’est un fait qu’il existe. Bien que les gens n’en parlent pas souvent, et qu’ils dissimulent même leur motivation et leur désir d’obtenir des bénédictions, ce désir et cette motivation, au plus profond du cœur des gens, ont toujours été inébranlables. Quels que soient leur compréhension de la théorie spirituelle, leurs connaissances par l’expérience, le devoir qu’ils peuvent accomplir, les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, ils n’abandonnent jamais cette motivation d’obtenir des bénédictions qui est cachée au plus profond de leur cœur et ils triment toujours silencieusement à son service. N’est-ce pas la chose la plus profondément enfouie dans le cœur des gens ? Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). « L’objectif de ces personnes en suivant Dieu est très simple, et c’est dans un but unique : celui d’être béni. Ces personnes ne se donnent pas la peine de prêter attention à quoi que ce soit d’autre qui n’a rien à voir avec ce but. Pour eux, il n’y a pas de but plus légitime que de croire en Dieu pour recevoir des bénédictions ; c’est la valeur même de leur foi. Ils restent complètement indifférents à tout ce qui ne peut pas atteindre cet objectif. C’est le cas de la plupart des gens qui croient en Dieu aujourd’hui. Leur objectif et leur intention semblent légitimes, car en même temps qu’ils croient en Dieu, ils se dépensent aussi pour Dieu, se consacrent à Dieu et accomplissent leur devoir. Ils abandonnent leur jeunesse, abandonnent famille et carrière, et passent même des années à s’affairer loin de chez eux. Par souci de leur but ultime, ils changent leurs propres intérêts, leur vision de la vie et même la direction de leur poursuite ; pourtant ils ne peuvent pas changer le but de leur croyance en Dieu. […] Outre les avantages qui leur sont si étroitement liés, pourrait-il y avoir toute autre raison pour ces gens qui n’ont jamais compris Dieu de donner autant pour Lui ? En cela, nous découvrons un problème qui n’a pas été identifié précédemment : la relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection familiale, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable. Maintenant que les choses en sont arrivées là, qui peut inverser un tel cours ? Et combien de personnes sont capables de comprendre véritablement à quel point cette relation est devenue pressante ? Je crois que lorsque les gens se plongent dans la joie d’être bénis, personne ne peut imaginer à quel point une telle relation avec Dieu est embarrassante et insupportable à voir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Dieu a exposé mon état véritable. Après avoir trouvé Dieu, j’ai renoncé à mon foyer et à ma carrière, enduré des épreuves et me suis dépensé pour faire mon devoir pendant de nombreuses années, et tout cela dans le but d’obtenir des bénédictions, d’être sauvé et d’entrer dans le royaume des cieux. En repensant à l’époque où j’ai trouvé Dieu pour la première fois, je croyais que tant que je ferais mon devoir, que je renoncerais à des choses et que je me dépenserais, je recevrais certainement les bénédictions de Dieu. Poussé par cette intention incorrecte, j’ai fait mon devoir activement, et pour ne pas retarder mon devoir, j’ai même abandonné mon entreprise. Je sentais que j’avais une énergie inépuisable, et mon seul but était de rechercher des bénédictions. Plus tard, quand mon œil gauche est tombé malade et que ma vision a baissé, j’ai utilisé mon œil droit pour persister dans mon devoir. Je pensais que Dieu tiendrait compte de ma persistance dans mon devoir et de ma soumission à Lui, et qu’Il guérirait donc mon œil, et je croyais que j’aurais certainement une bonne destination à l’avenir. Mais ensuite, non seulement mon œil gauche ne s’est pas amélioré, mais mon œil droit a développé un glaucome. Je ne voyais absolument rien, et je ne pouvais faire aucun devoir. Quand j’ai vu qu’il n’y avait aucun espoir d’obtenir des bénédictions, je me suis senti extrêmement peiné et angoissé, et j’étais rempli d’incompréhensions et de plaintes envers Dieu. Je n’arrêtais pas de discuter avec Dieu dans mon cœur et d’exiger qu’Il me guérisse. Par le jugement et l’exposition des paroles de Dieu, j’ai enfin vu que j’avais essayé d’utiliser mon devoir pour obtenir les bénédictions du royaume des cieux, et que ma relation avec Dieu n’était qu’une relation de pur intérêt personnel. Durant toutes mes années à faire mon devoir, je n’avais pas poursuivi la vérité, et mon tempérament corrompu n’avait pas beaucoup changé. Derrière ma souffrance et le prix que je payais se cachaient des tentatives de négocier avec Dieu. J’étais rempli d’exigences et de tromperie envers Dieu et je n’avais pas la moindre sincérité.
Plus tard, j’ai commencé à chercher : « Quelle est la cause profonde de mon désir constant de bénédictions dans ma foi ? » Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Dans tout ce que les gens font – qu’ils prient, échangent ou prêchent – leurs poursuites, leurs pensées et leurs aspirations sont toutes des exigences à l’égard de Dieu et des tentatives visant à solliciter des choses de Lui, tout cela est fait par les gens dans l’espoir de gagner quelque chose de Dieu. Certains disent que “c’est la nature humaine”, ce qui est exact ! De plus, que les gens aient trop d’exigences à l’égard de Dieu et trop de désirs extravagants prouve qu’ils manquent vraiment de conscience et de raison. Tous exigent et sollicitent des choses dans leur propre intérêt, ou essaient d’argumenter et de se trouver des excuses –, ils font tout cela pour eux-mêmes. Dans bien des domaines, on voit que ce que font les gens est complètement dépourvu de raison, ce qui prouve pleinement que la logique satanique qui dit : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est déjà devenue la nature de l’homme. Quel problème illustre le fait que les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu ? Il illustre que les gens ont été corrompus par Satan jusqu’à un certain point, et que, dans leur croyance en Dieu, ils ne traitent pas du tout Dieu comme Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). « Quelle que soit la façon dont ils sont éprouvés, l’allégeance de ceux qui ont Dieu dans leur cœur reste inchangée ; mais pour ceux qui n’ont pas Dieu dans leur cœur, une fois que l’œuvre de Dieu n’est pas avantageuse pour leur chair, ils changent leur point de vue sur Dieu et s’éloignent même de Dieu. Tels sont ceux qui ne tiendront pas ferme à la fin, qui ne cherchent que les bénédictions de Dieu et n’ont aucun désir de se dépenser pour Dieu et de se consacrer à Lui. Des gens aussi vils seront tous expulsés lorsque l’œuvre de Dieu sera achevée et ils sont indignes de toute sympathie. Ceux qui sont sans humanité sont incapables de vraiment aimer Dieu. Lorsque l’environnement est sûr et sans dangers, ou lorsqu’ils peuvent obtenir des profits, ils sont totalement obéissants à Dieu, mais une fois que ce qu’ils désirent est compromis ou définitivement réfuté, ils se révoltent immédiatement. Même en l’espace d’une seule nuit, ils peuvent passer d’une personne souriante qui a un “bon cœur” à un tueur laid et féroce, traitant soudain leur bienfaiteur d’hier comme leur ennemi mortel, sans rime ni raison. Si ces démons ne sont pas chassés, ces démons qui tueraient en un clin d’œil ne deviendront-ils pas un danger caché ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu et la pratique de l’homme). Les paroles de Dieu m’ont fait prendre conscience que ma recherche constante de bénédictions venait du fait que je vivais selon des poisons sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », «L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture » et « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense ». Tout ce que je faisais avait pour but de servir mes propres intérêts, et ma nature devenait de plus en plus avide et égoïste. Après avoir trouvé Dieu, je L’ai traité comme un employeur, et après avoir accompli un peu de mon devoir, j’exigeais sans vergogne des bénédictions et des promesses de la part de Dieu, en réfléchissant à la manière dont je pouvais tirer profit de Dieu. Quand j’ai accepté pour la première fois l’œuvre de Dieu, j’ai appris que Dieu accomplissait Sa dernière étape de l’œuvre pour sauver l’humanité, et que ce n’est qu’en croyant en Dieu et en faisant mon devoir que je pourrais avoir une chance d’être sauvé et de rester. J’y ai vu une occasion unique, alors j’ai abandonné mon entreprise sans hésitation et j’ai choisi de faire mon devoir à plein temps. Si ça n’avait pas été pour les bénédictions et les gains, je n’aurais pas eu du tout autant d’enthousiasme. Au fil des ans, bien que je ne pouvais voir que d’un œil, j’ai quand même persisté dans mon devoir, pensant qu’en agissant ainsi, je serais sauvé et aurais une bonne destination. Quand mon œil droit est tombé malade et que j’ai fait face à la perspective de devenir aveugle et de ne plus pouvoir faire aucun devoir, j’ai pensé que j’étais sur le point de devenir une personne inutile et d’être éliminé. J’ai pensé que toutes mes années d’efforts et de dépenses risquaient d’être vaines, et que mon espoir d’obtenir des bénédictions serait anéanti, alors je ne pouvais pas me résigner, rempli d’incompréhensions et de plaintes envers Dieu. J’ai même demandé à Dieu pourquoi Il avait fait grâce aux autres mais pas à moi, et pourquoi Il avait permis qu’une telle maladie s’abatte sur moi. Ces comportements de ma part étaient exactement ce que Dieu avait exposé : « Ceux qui sont sans humanité sont incapables de vraiment aimer Dieu. Lorsque l’environnement est sûr et sans dangers, ou lorsqu’ils peuvent obtenir des profits, ils sont totalement obéissants à Dieu, mais une fois que ce qu’ils désirent est compromis ou définitivement réfuté, ils se révoltent immédiatement. Même en l’espace d’une seule nuit, ils peuvent passer d’une personne souriante qui a un “bon cœur” à un tueur laid et féroce, traitant soudain leur bienfaiteur d’hier comme leur ennemi mortel, sans rime ni raison. » Dans ma foi, je ne traitais pas du tout Dieu comme Dieu. Je considérais mon devoir comme une monnaie d’échange pour obtenir des bénédictions et entrer dans le royaume des cieux. En substance, j’essayais d’utiliser Dieu et de manigancer contre Lui, pensant que je pouvais utiliser le prix payé et mon dur labeur pour obtenir de grandes bénédictions. En quoi avais-je la moindre humanité ou raison ? Quand j’ai pratiquement perdu la vue et que je ne pouvais plus faire mon devoir, je n’ai pas ressenti de douleur ou de perte pour ne pas avoir satisfait Dieu, et tout ce qui m’inquiétait, c’était mon propre avenir et ma destination. J’étais vraiment égoïste et méprisable ! Depuis que j’ai accepté pour la première fois l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’ai reçu l’abreuvement et la nourriture des paroles de Dieu, et Dieu m’a aussi donné des occasions de faire mon devoir, me permettant, au cours de mon devoir, de comprendre et d’acquérir progressivement divers aspects de la vérité. Tout cela était l’amour et le salut de Dieu pour moi, mais j’ai considéré mon devoir comme un tremplin pour obtenir des bénédictions. C’était vraiment détestable et haïssable aux yeux de Dieu ! J’ai pensé à ce que Paul a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Paul a utilisé son dur labeur et le prix qu’il avait payé pour exiger de Dieu une couronne de justice, et il a ouvertement vociféré contre Dieu et s’est opposé à Lui. Cela a offensé le tempérament de Dieu, et Paul a donc été puni par Dieu. N’étais-je pas en train de suivre le même chemin que Paul ? Si je ne me repentais pas, je finirais par être puni en enfer !
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et il devrait l’accomplir sans chercher de récompenses, et sans conditions ni raisons. Cela seul peut être appelé accomplir son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence aux bénédictions dont une personne profite quand elle est perfectionnée après avoir fait l’expérience du jugement. Subir le malheur fait référence à la punition qu’une personne reçoit quand son tempérament ne change pas après avoir traversé le châtiment et le jugement, c’est-à-dire quand elle n’est pas rendue parfaite. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou subissent le malheur, les êtres créés doivent mener à bien leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins qu’une personne, une personne qui poursuit Dieu, puisse faire. Tu ne devrais pas accomplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser de l’accomplir par peur de subir le malheur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Les paroles de Dieu sont si claires ! Le devoir est le mandat que Dieu confie à l’homme, et c’est la responsabilité inéluctable d’un être créé. Il ne devrait y avoir aucune intention cachée ni impureté en cela. Tout comme il est parfaitement naturel et justifié que les enfants fassent preuve de piété filiale envers leurs parents, il ne devrait y avoir aucune recherche de gain en cela. De plus, la capacité d’une personne à être sauvée dépend de si, au cours de son devoir, elle poursuit la vérité, considère les gens et les choses selon les paroles de Dieu, et si son tempérament corrompu peut être purifié et transformé. Si quelqu’un peut se conduire convenablement et accomplir ses tâches consciencieusement selon les exigences de Dieu, se tenir à sa place d’être créé et accomplir son devoir, et peu importent les grandes épreuves ou les grands épurements qui s’abattent sur lui, il ne nourrit aucune incompréhension ni aucune plainte, et peut se soumettre sans condition aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et parvenir à la fin à la soumission à Dieu et à la crainte de Dieu, alors une telle personne peut être sauvée et restera à la fin. Ce n’est pas le cas que tant qu’une personne peut faire son devoir, elle sera sauvée même si son tempérament corrompu n’a pas changé du tout – ce point de vue était entièrement le fruit de mes propres conceptions et de mon imagination, et absolument absurde. Dès lors, j’étais disposé à chercher les intentions de Dieu et à poursuivre la vérité en toutes choses qui m’arrivaient, et à accomplir mon devoir pour rendre grâce à Dieu pour Son salut. Il y a eu un revirement dans mon état par la suite. Parfois, mes yeux devenaient encore flous après avoir lu des sermons pendant un certain temps et je devais me reposer, mais je ne ressentais plus une telle misère dans mon cœur comme auparavant.
Pendant mes dévotions, j’ai lu ces passages des paroles de Dieu : « Nous parlons de la maladie : c’est quelque chose dont la plupart des gens feront l’expérience au cours de leur vie. Par conséquent, le genre de maladie qui affectera le corps des gens, à quel moment et à quel âge, et quel sera leur état de santé, ce sont là autant de choses arrangées par Dieu et les gens ne peuvent pas décider de ces choses par eux-mêmes, tout comme quelqu’un n’est pas capable de décider lui-même du moment où il naît. Alors, n’est-il pas stupide d’être dans le désarroi, angoissé, et inquiet à propos de choses que tu ne peux pas décider toi-même ? (Si.) Les gens devraient entreprendre de résoudre les problèmes qu’ils peuvent résoudre eux-mêmes, et concernant les problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre eux-mêmes, ils devraient attendre Dieu. Les gens devraient obéir en silence et demander à Dieu de les protéger : tel est l’état d’esprit que les gens devraient avoir. Lorsque la maladie frappe réellement et que la mort est vraiment proche, alors les gens doivent se soumettre et ne pas se plaindre à Dieu, ni se rebeller contre Lui, ni dire des choses qui blasphèment contre Lui ou des choses qui L’attaquent. Au lieu de cela, les gens devraient se présenter en tant qu’êtres créés, faire l’expérience de tout ce qui vient de Dieu et l’apprécier. Ils ne devraient pas essayer de choisir les choses par eux-mêmes. Cela pourrait être une expérience particulière qui enrichit ta vie, et ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, n’est-ce pas ? Par conséquent, lorsqu’il s’agit de la maladie, les gens devraient d’abord résoudre leurs pensées et opinions erronées concernant l’origine de la maladie, et alors ils ne s’en soucieront plus. En outre, les hommes n’ont aucun pouvoir de contrôler les choses connues ou inconnues, et ils ne sont pas non plus capables de les contrôler, car toutes ces choses sont sous la souveraineté de Dieu. L’attitude et le principe de pratique que les gens devraient avoir, c’est d’attendre et de se soumettre. De la compréhension à la pratique, tout doit être fait conformément aux vérités-principes, c’est cela, poursuivre la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). « Alors, comment dois-tu choisir, et comment aborder la question de la maladie ? C’est très simple, et il n’y a qu’un seul chemin à suivre : poursuivre la vérité. Poursuivre la vérité et considérer la question conformément aux paroles de Dieu et aux vérités-principes : telle est la compréhension que les gens devraient avoir. Et comment dois-tu pratiquer ? Tu prends toutes ces expériences et tu mets en pratique la compréhension que tu as acquise et les vérités-principes que tu as compris, conformément à la vérité et aux paroles de Dieu, et tu en fais ta réalité et ta vie : c’est là un aspect. L’autre aspect est que tu ne dois pas abandonner ton devoir. Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien l’accomplir. Certains disent : “Ces choses que Tu dis ne sont pas très attentionnées. Je suis malade et c’est dur à supporter !” Lorsque c’est difficile pour toi, tu peux te reposer, prendre soin de toi et te faire soigner. Si tu désires quand même accomplir ton devoir, tu peux réduire ta charge de travail et accomplir un devoir approprié, un devoir qui n’aura pas d’incidence sur ton rétablissement. Cela prouvera que tu n’as pas abandonné ton devoir dans ton cœur, que ton cœur ne s’est pas éloigné de Dieu, que tu n’as pas renié le nom de Dieu dans ton cœur et qu’au fond de toi, tu n’as pas abandonné le désir d’être un être créé correct. Certains disent : “J’ai fait tout cela, alors Dieu me débarrassera-t-Il de cette maladie ?” Le fera-t-Il ? (Pas nécessairement.) Que Dieu t’enlève cette maladie ou non, que Dieu te guérisse ou non, ce que tu fais est ce qu’un être créé doit faire. Que tu sois ou non physiquement capable d’accomplir ton devoir, que tu puisses ou non endosser un travail, que ta santé te permette ou non d’accomplir ton devoir, ton cœur ne doit pas s’éloigner de Dieu et tu ne dois pas abandonner ton devoir dans ton cœur. De cette façon, tu t’acquitteras de tes responsabilités, de tes obligations et de ton devoir : c’est la loyauté à laquelle tu dois t’accrocher » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que peu importe à quelle étape de la vie quelqu’un rencontre la maladie ou l’épreuve, tout relève de la souveraineté de Dieu, est arrangé par Lui, et tout a un sens. Si je n’avais pas traversé cette maladie oculaire, je n’aurais jamais connu mon intention méprisable d’essayer de conclure des marchés avec Dieu, et encore moins que j’avais toujours suivi le chemin de Paul, et j’aurais finalement été puni pour avoir résisté et m’être rebellé contre Dieu sans en connaître la raison. Bien que j’aie été rempli de chagrin et de douleur pendant cette période, cela m’a conduit à réfléchir sur moi-même et à me connaître, et j’ai progressé dans ma vie. Tout cela était la grâce de Dieu. Je n’aurais jamais appris ces choses dans un environnement confortable. J’ai aussi pensé à Job – il craignait Dieu. Quand il a été confronté à de si grandes épreuves et à de si grands épurements, tous ses biens ont été emportés par des bandits, ses enfants sont morts, et il était couvert d’ulcères malins. Il s’asseyait dans la cendre, se grattant ses ulcères avec un tesson pour soulager sa douleur, et pourtant il ne péchait pas par ses paroles. Même quand sa femme lui a dit de renoncer au nom de Dieu et que ses trois amis l’ont jugé, il ne s’est pas plaint. Il a même dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (Job 2:10). Job préférait se maudire lui-même plutôt que de cesser de se soumettre à Dieu ou de cesser d’être à la merci des orchestrations de Dieu, faisant ainsi honte à Satan. Il y a aussi Pierre : il a connu des centaines d’épreuves et d’épurements en seulement sept ans, et il a toujours suivi le chemin de l’entrée dans la vie. Il s’est concentré sur la réflexion et la connaissance de lui-même, et il a cherché à satisfaire les intentions de Dieu en toute chose. Finalement, il en est venu à aimer Dieu à l’extrême et à se soumettre jusqu’à la mort. Ni Job ni Pierre n’ont formulé d’exigences ou de requêtes envers Dieu, et encore moins ne se sont-ils souciés du genre d’issue qu’ils auraient. Tout ce à quoi ils pensaient, c’était comment se soumettre à Dieu et Le satisfaire, et à la fin, ils sont restés fermes dans leur témoignage pour Dieu et ont totalement humilié Satan. Ces saints à travers les âges sont tous des exemples que je devrais imiter. J’ai pris une ferme résolution : « Tant que j’aurai encore la chance de faire mon devoir, et tant que je pourrai encore voir les mots sur l’ordinateur, que mes mains pourront encore taper et que mon esprit sera clair, alors je ferai au mieux mon devoir. Même si un jour je perds la vue et que je ne peux plus faire mon devoir, je serai toujours prêt à me soumettre. Même si je ne vois pas, je peux méditer sur les paroles de Dieu dans mon cœur, et je peux partager verbalement mes expériences avec ma femme et mes enfants, pour qu’ils puissent m’aider à rédiger des articles de témoignage d’expérience. Je m’efforcerai aussi de me tenir en silence devant Dieu chaque jour pour écouter Son échange, et je m’appuierai sur les paroles de Dieu pour réfléchir, me connaître et résoudre mon tempérament corrompu. ». Dans la période qui a suivi, je portais des lunettes de lecture pour assister aux réunions et lire les paroles de Dieu avec ma femme. Je continuais à écrire des sermons quotidiennement, et quand j’avais le temps, j’écrivais aussi des articles de témoignage d’expérience. Quand mes yeux devenaient flous après avoir regardé l’ordinateur pendant longtemps, je mettais quelques gouttes de collyre et je fermais les yeux pour me reposer un moment, et une fois que l’inconfort s’atténuait, je continuais à faire mon devoir. Environ deux mois après mon opération de l’œil, je suis allé à l’hôpital pour un suivi, et le médecin m’a traité avec une thérapie au laser. Cela a dissipé une partie de l’opacité du vitré dans mon œil, et je pouvais voir les objets proches beaucoup plus clairement qu’auparavant. Je n’avais plus besoin de lunettes de lecture pour voir le texte sur l’ordinateur, et je pouvais même voir plus clairement les lettres plus petites. J’étais vraiment enthousiaste et j’ai remercié Dieu du fond du cœur pour Sa grâce.
À travers cette expérience, j’ai pris conscience de mon égoïsme et de ma bassesse en essayant de conclure des marchés avec Dieu dans ma foi. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont donné une certaine compréhension de moi-même et qui ont provoqué un certain changement en moi. Je remercie sincèrement Dieu !