42. Le choix d’une directrice commerciale

Par Ye Qiu, Royaume-Uni

Je suis née dans une petite ville du sud de la Chine. Mon père était un médecin réputé de la région, et notre famille était assez aisée. Dès mon plus jeune âge, j’ai bénéficié d’un niveau de vie supérieur à celui de mes pairs, ce qui m’a donné un sentiment de supériorité. Du plus loin que je me souvienne, mon père me disait souvent : « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes. » Je l’écoutais me raconter son voyage depuis la campagne jusqu’à son installation en ville, je voyais que des gens nous rendaient constamment visite pour s’attirer ses bonnes grâces, et j’observais les gens qui l’admiraient et l’accueillaient chaudement partout où il allait. Dans mon ignorance juvénile, j’en suis venue peu à peu à comprendre qu’il était important de s’élever au-dessus des autres, et j’ai décidé de devenir une personne dotée d’un statut, que les autres admireraient et respecteraient. Mais quand j’ai atteint l’âge de 12 ans, mon père a été emprisonné en raison de supposées transactions illégales, et notre maison, qui débordait autrefois d’activité, est soudain devenue déserte. Nous nous sommes retrouvées, ma mère, ma sœur et moi, à devoir compter les unes sur les autres. Ces gens qui s’étaient autrefois montrés chaleureux avec nous avaient disparu. J’étais envahie par des vagues de désespoir, en particulier quand je voyais ma mère endurer des souffrances lorsqu’elle faisait le tour des gens pour leur emprunter de l’argent, et j’ai décidé d’étudier avec application et de sortir du lot, pour pouvoir avoir la vie enviable et admirée d’une personne au-dessus des autres, et pour retrouver notre dignité. Mon travail acharné a payé et je suis finalement entrée à l’université. Mais je n’ai pas pour autant osé relâcher mes efforts. Les mots de mon père : « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes » ne cessaient de me motiver. Je croyais que si je continuais à travailler dur, je réussirais un jour et obtiendrais à la fois gloire et profit.

Après être sortie diplômée de l’université, en 2006, je suis partie seule à Shanghai et j’ai commencé à travailler dans la vente au sein d’une entreprise. Pour décrocher davantage de commandes, j’allais régulièrement dans d’autres villes pour rendre visite à des clients. Comme j’avais le mal des transports, ces déplacements de villes en villes m’épuisaient, et quand je descendais d’un car, il fallait encore que je rassemble toute mon énergie pour rencontrer les clients. Outre que j’endurais ces souffrances physiques, les interactions quotidiennes avec mes collègues et clients m’épuisaient encore davantage. Pour décrocher des commandes de clients, j’ai même acheté deux livres, « La Théorie du noir épais » et « La Voie du loup ». Grâce à ces ouvrages, j’ai appris de nombreuses règles cachées du métier et des relations mondaines. Plus tard, au travail, en interne, j’ai rivalisé avec mes collègues, ouvertement comme en coulisses, pour être plus performante qu’eux. À l’extérieur, non seulement je flattais les clients, mais je leur donnais aussi des pots-de-vin et je me livrais à des transactions incluant des dessous-de-table. Au début, je n’étais pas très à l’aise avec ces choses : si elles étaient exposées, non seulement cela nuirait à la réputation de l’entreprise, mais cela pouvait aussi me faire atterrir en prison, j’étais donc sur les nerfs chaque jour. Quand la pression devenait trop intense, j’étais souvent réveillée par des cauchemars au milieu de la nuit. Je vivais constamment dans la peur et en étant mal à l’aise chaque jour. Parfois, tard dans la nuit, quand tout était silencieux, je pensais : « Il y a trop de pression dans la vente, je devrais peut-être changer de carrière. » Mais alors, je me disais : « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes. » Et je m’encourageais : « Si je veux réussir, je dois endurer ces souffrances, sinon, comment pourrais-je connaître le succès et la renommée dans cette métropole pleine de gens talentueux ? » Alors je persévérais. Deux ans plus tard, j’ai décollé, passant de débutante en entreprise à championne des ventes de mon équipe. Non seulement mes dirigeants m’estimaient et mes collègues m’enviaient, mais mon salaire devenait également de plus en plus généreux, et je pouvais finalement avoir une vie de col blanc, comme je l’avais souhaité. Ma mère m’a dit joyeusement : « Ma chérie, les temps durs que nous avons connus sont enfin terminés. Maintenant que tu as fait tes preuves, nous n’aurons plus à craindre d’être tyrannisées. J’ai l’impression de pouvoir garder la tête haute. Tu dois continuer à travailler dur ! » En secret, je me disais : « Je ne dois pas seulement acheter une maison et une voiture à Shanghai, je dois aussi devenir un leader du secteur pour pouvoir mener une vie respectable pendant longtemps. » En 2008, peu après mon mariage, mes beaux-parents m’ont prêché l’Évangile de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été profondément émue par l’œuvre de salut de l’humanité en trois étapes de Dieu. Surtout, après avoir vu que les paroles exprimées par Dieu Tout-Puissant sont la vérité, et qu’elles avaient révélé nombre de mystères que l’humanité ignorait, j’ai été profondément attirée par les paroles de Dieu Tout-Puissant, et mon mari et moi avons accepté l’Évangile. Après avoir trouvé Dieu, nous nous sommes réunis, nous avons lu les paroles de Dieu ensemble et avons chanté des hymnes pour louer Dieu. Les frères et sœurs ont également partagé leur compréhension par l’expérience avec nous. J’ai vu que chacun d’entre eux était pur et simple, qu’ils étaient complètement différents des gens avec lesquels j’interagissais au travail. Il n’y avait ni flatterie ni traîtrise parmi eux, et ils disaient ce qu’ils avaient dans le cœur. J’étais heureuse d’interagir avec eux, et aussi de me réunir et d’échanger avec eux sur les paroles de Dieu.

En juin 2008, mon mari et moi avons fait un emprunt pour acheter une maison, et mes collègues, mes anciens camarades de classe et les membres de ma famille nous ont tous enviés. En particulier quand nos voisins ont appris que nous étions des étrangers et que nous avions acheté une maison au bout de deux ans seulement, ils nous ont encore plus admirés et portés aux nues. Intérieurement, j’étais vraiment contente, je me disais que j’approchais de cette vie confortable dont j’avais toujours rêvé. Plus tard, j’ai été promue. Mon titre, sur ma carte de visite, est devenu celui de directrice commerciale, et mon bureau est passé d’un recoin à un espace indépendant plus important. Mes collègues me saluaient et me disaient bonjour avec respect, et mes clients s’adressaient à moi en me donnant du « directrice Ye ». Je marchais fièrement, j’avais soudain l’impression d’être différente de tout le monde, et j’appréciais vraiment ce sentiment de supériorité. À ce moment-là, sauf quand j’assistais à des réunions, je passais presque tout mon temps à travailler. Je pensais à gagner de l’argent rapidement pour rembourser notre emprunt, de façon à pouvoir acheter une maison plus grande et faire venir ma mère, afin qu’elle habite avec nous, et pour lui permettre ainsi de jouir de cette vie confortable avec nous. Au fur et à mesure du développement de l’entreprise, les règles et règlements sont devenus plus stricts et plus compliqués, et en tant que directrice commerciale, j’ai dû participer aux diverses activités d’évaluation de l’entreprise et les mettre en œuvre. Cette situation me mettait face à un dilemme : si je faisais bien mon travail au sein de l’entreprise, ma vie d’Église s’en trouverait entravée, mais si je menais une vie d’Église, mon travail en souffrirait, et si je ne faisais pas bien mon travail, la vie confortable qui était aujourd’hui la mienne se volatiliserait à coup sûr. Au début, j’ai pu continuer à assister aux réunions, mais un jour, des collègues m’ont appris que mes subordonnés disaient en privé que je quittais le travail à l’heure chaque jour, sans avoir l’air d’une directrice. Ils disaient également que j’avais dû user de subterfuges pour plaire à mes supérieurs et obtenir ce poste. Entendre ces commentaires m’a bouleversée et mise mal à l’aise, et j’ai pensé : « La concurrence commerciale est si féroce à présent. Si je ne travaille pas plus dur pour conserver mon poste, quelqu’un risque de me remplacer un jour. Ce travail enviable, respecté et prestigieux, et cette vie, que j’ai eu autant de mal à conquérir, seront entièrement perdus. Non, on dirait qu’il va falloir que je prenne des mesures concrètes. » Après cela, j’ai commencé à écourter mes dévotions du matin et parfois, je n’avais même pas le temps d’en faire et je me dépêchais simplement d’aller au travail. Après le travail, s’il n’y avait pas de réunion, j’essayais de rester dans l’entreprise et je faisais des heures supplémentaires. En dehors de cela, j’essayais d’aller à tous les repas d’affaires avec mes supérieurs et clients, et je me forçais à sourire quand j’étais avec eux. En vérité, je savais que ce que je faisais n’était pas conforme à l’intention de Dieu, et je me dégoûtais de flatter les autres de cette façon, mais quand je pensais que c’était la seule façon de pérenniser ma situation, je ne pouvais que persévérer.

Durant cette période, j’arrivais presque toujours aux réunions à la dernière minute, et il y avait même des fois où je ne pouvais pas y assister, du fait de voyages d’affaires de plusieurs jours. Chaque fois que les frères et sœurs m’interrogeaient sur mon état, je me sentais coupable, mais il n’y avait rien que je puisse faire. À long terme, cette routine irrégulière et cette pression mentale ont fait que ma santé s’est détériorée. Au début, j’ai simplement perdu des cheveux, mais ensuite, je n’ai cessé de prendre du poids, et le bas de mes jambes s’est couvert de taches violettes. Je suis allée à l’hôpital me faire examiner et on m’a diagnostiquée un taux de cholestérol élevé et un purpura allergique. Le médecin a dit que ma maladie était étroitement liée à ma profession, que l’énorme pression qui pesait sur moi au travail et ma routine irrégulière perturbaient mon système immunitaire, et surtout que de fréquentes invitations d’affaires et un régime alimentaire déséquilibré avaient entraîné un dysfonctionnement métabolique. Il a dit que si je continuais à avoir ce mode de vie et conservais cet état mental, cela ne ferait que s’aggraver, mènerait à des maladies cardiovasculaires et mettrait même ma vie en danger. Ma santé m’inquiétait, mais je me sentais impuissante. Je me disais : « Au sein de la société actuelle, pour s’élever au-dessus des autres, il faut payer un prix. Il y a des gains, mais aussi des pertes. Si, un jour, il n’y a aucune pression sur moi et que je ne suis pas obligée d’assister à des réunions de travail, alors je ne serai assurément plus dans une position supérieure. Je suis encore jeune, mon corps peut le supporter, je vais d’abord traverser cette phase. »

Un jour, en avril 2009, une dirigeante d’Église m’a demandé : « Es-tu prête à faire un devoir d’abreuvement des nouveaux venus ? » J’ai pensé que faire son devoir était de la responsabilité de tout être créé, et que grâce aux devoirs, on pouvait comprendre davantage de vérités, alors j’ai accepté avec joie. Mais quand j’ai découvert qu’il y aurait une réunion presque chaque soir, j’ai hésité : « L’entreprise évalue constamment le nombre de visites de clients, et je suis également chargée de guider les ventes du service. Si j’ai des réunions tous les jours, comment vais-je faire mon travail ? Si je ne gère pas bien l’équipe et que je ne parviens pas à atteindre les objectifs de ventes, je ne pourrai certainement pas continuer en tant que directrice commerciale. Mon poste de directrice et la vie confortable et stable que j’ai obtenus en travaillant si dur ne vont-ils pas simplement disparaître ? Ne me sera-t-il pas encore plus difficile de réussir à l’avenir ? » Pensant à cela, j’ai dit à ma sœur : « Je dois y réfléchir davantage. » Au cours des jours suivants, je n’ai cessé de réfléchir à cette question. Je ne dormais pas bien la nuit, et je me sentais tiraillée et inquiète.

Durant une réunion, j’ai partagé ma détresse avec les frères et sœurs, et nous avons lu des paroles de Dieu : « L’homme, qui est né dans une terre si souillée, a été gravement infecté par la société. Il a été conditionné par l’éthique féodale et il a reçu l’éducation des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, la vision avilie de la vie, l’infâme philosophie des relations mondaines, l’existence absolument sans valeur, et les coutumes et la vie quotidienne abjectes, toutes ces choses, ont gravement envahi le cœur de l’homme, et ont gravement endommagé et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus impitoyable chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui se soumette à Lui de bon gré, et encore moins y en a-t-il une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, l’homme poursuit le plaisir autant qu’il le souhaite sous l’emprise de Satan et corrompt sa chair dans le bourbier avec abandon. Même quand ils entendent la vérité, ceux qui vivent dans les ténèbres n’ont aucun désir de la pratiquer, et ils ne sont pas enclins à chercher même quand ils voient que Dieu est déjà apparu. Comment une humanité dépravée comme celle-ci pourrait-elle avoir une marge de salut ? Comment une humanité décadente comme celle-ci pourrait-elle vivre dans la lumière ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). « Pendant des dizaines, des milliers, des dizaines de milliers d’années jusqu’à maintenant, les gens ont gaspillé leur temps de cette façon sans que personne ne crée une vie parfaite, tous avec la seule intention de s’entre-tuer dans ce monde obscur, de courir après la renommée et la fortune, et de comploter les uns contre les autres. Qui a déjà cherché les intentions de Dieu ? Quelqu’un a-t-il jamais tenu compte de l’œuvre de Dieu ? Toutes les parties de l’humanité occupées par l’influence des ténèbres sont depuis longtemps devenues la nature humaine, et donc il est assez difficile de réaliser l’œuvre de Dieu, et les gens ont encore moins le cœur à prêter attention à ce que Dieu leur a confié aujourd’hui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (3)). Après avoir lu ces paroles, je me suis plongée dans mes pensées. En repensant au passé, je me suis dit que, depuis mon enfance, j’avais été influencée par des idées comme : « Visez à vous démarquer et à exceller », « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et : « Il faut endurer la plus grande souffrance pour devenir le plus grand des hommes. » J’avais décidé de sortir du lot, de me faire un nom et de vivre une vie confortable une fois adulte. Pour y parvenir, j’avais étudié jusque tard dans la nuit quand j’étais étudiante, et après avoir rejoint les effectifs de l’entreprise, j’avais compromis mes principes pour m’imposer, recourant à des dessous-de-table avec des clients pour décrocher des commandes. J’avais constamment redouté que mes actes se trouvent exposés et de tomber en disgrâce, et l’énorme pression que je subissais avait eu raison de mon corps et de mon esprit. Quand j’avais obtenu le salaire élevé et le titre dont j’avais toujours rêvé, et gagné l’admiration et l’envie de mon entourage, pour asseoir ma position, j’avais continué à manigancer et à rivaliser avec mes collègues, en flattant mes clients et mes supérieurs, et en me plongeant dans diverses réceptions professionnelles chaque jour. De longues périodes d’une routine irrégulière et un mode de vie malsain avaient amené mon corps à m’envoyer des signaux d’alarme. Mais par souci de la gloire et du gain, je n’avais pas osé m’arrêter. Même si je savais que l’admiration des autres et leurs flatteries étaient pleines d’impostures, et même si je savais que Dieu n’aimait pas mes actes fourbes et mes mensonges, j’étais incapable d’abandonner ma poursuite de la gloire et du gain. Même si cela voulait dire sacrifier ma santé, rater des réunions et freiner la croissance de ma vie, je préférais maintenir soigneusement toute ma gloire et tous mes gains, ce qui me faisait vivre chaque jour dans la souffrance et le tourment. Je me suis alors demandé : « À quoi bon avoir une position élevée ou davantage de richesse ? » J’ai pensé aux célébrités, aux gens riches et à mes connaissances qui, après avoir obtenu gloire, gain et statut, avaient recherché des sensations fortes parce qu’ils ressentaient un vide intérieur. Certains avaient sciemment enfreint la loi et avaient été emprisonnés, certains avaient violé des lois morales, avec pour conséquences des familles brisées et des réputations ruinées, et certains s’étaient même retrouvés sans autre solution que le suicide. Mon père en était l’exemple vivant. Il avait connu autrefois une gloire sans limites et avait été largement loué et admiré par autrui, mais sa cupidité l’avait amené à suivre des tendances malfaisantes, et finalement, il avait enfreint la loi dans ses affaires et avait été emprisonné. À ce moment-là, j’ai compris que, même si je semblais croire en Dieu, j’étais en fait encore sous le contrôle de Satan. Satan utilisait la gloire et le gain pour m’attirer et me tourmenter, ce qui me faisait vivre sans intégrité, sans dignité, sans même le niveau de conscience le plus élémentaire. Je me suis rendu compte que poursuivre la gloire, le gain et le statut ne m’amènerait qu’à me perdre, à tomber dans la dépravation, à finir par quitter et trahir Dieu, et à perdre toute chance de salut.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Vous êtes dans les mêmes circonstances que Moi, mais vous êtes couverts de souillure. Il n’y a même pas en vous un peu de la ressemblance originelle des humains créés au commencement. En plus, parce que chaque jour vous imitez la ressemblance de ces esprits impurs, faisant ce qu’ils font et disant ce qu’ils disent, chaque partie de vous, et même votre langue et vos lèvres, sont trempées dans leur eau sale, à tel point que vous êtes entièrement couverts de ces taches et qu’il n’y a pas une seule partie de vous qui puisse être utilisée pour Mon œuvre. C’est tellement déchirant ! Vous vivez dans un tel monde de chevaux et de bétail, mais vous ne vous sentez pas réellement perturbés, vous êtes pleins de joie et vous vivez librement et facilement. Vous nagez dans cette eau sale, mais vous ne savez pas vraiment que vous êtes tombés dans un tel malheur. Chaque jour, tu fréquentes des esprits impurs et tu interagis avec des “excréments”. Ta vie est très abjecte, mais tu n’as pas vraiment conscience que tu n’existes absolument pas dans le monde des humains et que tu ne te maîtrises pas. Ne sais-tu pas qu’il y a longtemps, ta vie a été opprimée par ces esprits impurs, que ton caractère a été avili par de l’eau sale il y a longtemps ? Penses-tu vivre dans un paradis terrestre, au milieu du bonheur ? Ne sais-tu pas que tu as vécu une vie auprès d’esprits impurs et que tu as coexisté avec tout ce qu’ils ont préparé pour toi ? Comment ta façon de vivre pourrait-elle avoir du sens ? Comment ta vie pourrait-elle avoir de la valeur ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Vous êtes tous tellement ignobles de caractère !). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que ceux qui poursuivaient la gloire, le gain et le statut par tous les moyens étaient malveillants et dégoûtants aux yeux de Dieu, et qu’ils étaient irrécupérables. J’ai pensé aux célébrités, aux politiciens et aux élites des affaires dans le monde. Pour la plupart, ils avaient des aptitudes sociales supérieures et des façons de se conduire fuyantes. Même s’ils semblaient séduisants et enviables, ce qu’ils faisaient était corrompu, dégénéré, déloyal et malveillant, et les individus de ce genre étaient exposés par Dieu en tant qu’esprits impurs. J’ai songé qu’au fil des années, j’avais appris diverses tactiques sociales sur mon lieu de travail pour parvenir à la gloire, au gain et au statut. Qu’il soit question de donner des dessous-de-table ou de soudoyer des clients, ou de flatter mes clients et mes dirigeants et de me faire bien voir d’eux, toutes ces moyens étaient fourbes, et il s’agissait de ruses destinées à tromper et manipuler les gens. N’avais-je pas appris à faire des choses injustes comme ces esprits impurs ? Y avait-il la moindre différence entre mes actes et ceux de ces esprits impurs ? Me rendant compte de cela, j’ai été envahie par la peur et l’effroi. Dieu est un Dieu qui abhorre le mal, et Son royaume ne tolère pas l’impureté. Si je ne me repentais pas et que je restais prisonnière de cette spirale de gloire, de gain et de statut, alors aussi élevée que soit ma position et aussi importants que soient les plaisirs matériels que je pourrais gagner, je serais quand même maudite par Dieu, et je finirais par perdre toute chance de salut.

Par la suite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ma miséricorde est pour ceux qui M’aiment et qui renoncent à eux-mêmes. La punition infligée aux malfaisants est justement la preuve de Mon tempérament juste et, surtout, le témoignage de Ma colère. Quand la catastrophe arrivera, tous ceux qui s’opposent à Moi pleureront lorsqu’ils seront victimes de la famine et la peste. Tous ceux qui auront commis tout genre d’actes malfaisants, mais qui M’auront suivi pendant de nombreuses années, n’échapperont pas aux conséquences de leurs péchés. Ils seront aussi plongés dans une catastrophe qui a rarement été vue au cours de millions d’années et ils vivront dans un état constant de panique et de peur. Parmi ceux qui Me suivent, ceux qui auront fait montre d’une absolue loyauté à Mon égard se réjouiront et applaudiront Ma puissance. Ils connaîtront une satisfaction ineffable et vivront dans une joie que jamais Je n’ai accordée à l’humanité. Car Je chéris les bonnes actions de l’homme et déteste ses actes malfaisants. Depuis que J’ai commencé à diriger l’humanité, J’espère ardemment gagner un groupe de gens qui sont d’un même esprit que Moi. Ceux qui ne sont pas du même esprit que Moi, cependant, Je n’oublie jamais. Je les exècre toujours dans Mon cœur, attendant l’occasion de leur faire rendre compte de leurs actes malfaisants, ce qui est quelque chose qu’il Me sera agréable de voir. Aujourd’hui, Mon jour est enfin arrivé et Je n’ai plus besoin d’attendre ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que ceux qui pouvaient finalement gagner les bénédictions de Dieu étaient ceux qui gagnaient la vérité et qui étaient d’un seul cœur et d’un seul esprit avec Dieu. L’occasion que Dieu me donnait aujourd’hui de faire mon devoir était destinée à me permettre de gagner la vérité, de chercher à connaître Dieu et, au bout du compte, de gagner le salut de Dieu. Si je ne m’attachais qu’à poursuivre la gloire et le gain, et que je ne me concentrais pas sur la poursuite de la vérité et la réalisation de mes devoirs pour préparer de bonnes actions, je raterais l’occasion d’être sauvée. À ce stade, j’ai finalement compris l’intention de Dieu, et je me suis rendu compte que cette occasion de faire mon devoir, c’était Dieu qui me sauvait, qui m’aidait à m’échapper du bourbier de la gloire, du gain et du statut. J’ai remercié Dieu pour Son éclairage et mon cœur s’est beaucoup allégé. Alors, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, merci pour l’éclairage de Tes paroles. Je ne prendrai plus en considération les difficultés du travail, ni les gains ou les pertes du statut. Je suis prête à me soumettre à Tes arrangements et à faire mon devoir. » Ensuite, j’ai accepté le devoir d’abreuvement des nouveaux venus. Pendant la journée, je travaillais au sein de l’entreprise, et après le travail, je me réunissais avec les frères et sœurs pour échanger sur les paroles de Dieu, et j’ai pratiquement cessé de participer aux soirées mondaines de l’entreprise. Même si mon devoir était un peu dur et fatiguant, mon cœur était serein et joyeux. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que pendant plusieurs mois d’affilée, non seulement les performances de mon équipe ont atteint les objectifs, mais les clients avec lesquels je ne communiquais que par téléphone ont également passé plusieurs commandes, et mon supérieur m’a même félicitée nommément lors d’une réunion d’entreprise. J’étais très enthousiaste et heureuse, et j’ai vu que la main de Dieu orchestrait et avait la souveraineté sur toutes ces choses.

Le 14 novembre 2009, j’ai été élue dirigeante d’Église. Je savais que c’était là une formidable occasion de comprendre les vérités-réalités et d’y entrer, et que je ne pouvais pas décevoir Dieu. Un devoir de dirigeante est très prenant, et pour bien le faire, je ne pouvais pas travailler en même temps, j’ai donc su qu’il était temps pour moi de démissionner. Juste au moment où j’avais rassemblé mon courage pour démissionner, l’entreprise a émis un avis, en disant qu’elle pouvait se charger d’obtenir des permis de résidence pour les employés expérimentés, et dans mon cas, cela signifiait que je pourrais demander directement l’enregistrement local de mon ménage. Voyant cet avantage, j’ai été un peu ébranlée. J’ai pensé : « Bénéficier de l’enregistrement local de son ménage est quelque chose dont de nombreux étrangers rêvent ! Non seulement je vivrais mieux et profiterais de prestations sociales, mais mon statut social s’améliorerait également, et je gagnerais le respect de davantage de gens. C’est une occasion rare et précieuse ! Si je démissionne, je n’aurai plus jamais pareille occasion. Peut-être devrais-je attendre que l’enregistrement de mon foyer soit traité, et démissionner ensuite ? » Mais alors, j’ai pensé à l’intention urgente de Dieu de sauver les gens, et je me suis rendu compte que si je continuais à faire des projets pour obtenir gloire, gain et statut, ce serait décevoir Dieu. Après être rentrée chez moi, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je comprenne Son intention et que je fasse le bon choix.

J’ai lu ces paroles de Dieu : « En tant qu’êtres humains et fervents chrétiens, c’est notre responsabilité et notre obligation à tous d’offrir notre esprit et notre corps pour l’accomplissement de la commission de Dieu, car tout notre être est venu de Lui et existe grâce à Sa souveraineté. Si nos esprits et nos corps ne sont pas consacrés à la commission de Dieu et à la juste cause de l’humanité, alors notre âme aura honte devant ceux qui ont été martyrisés pour la commission de Dieu et encore plus honte devant Dieu, qui nous a pourvus de tout » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu exerce Sa souveraineté sur le destin de toute l’humanité). « Si tu peux consacrer ton cœur, ton corps et tout ton amour authentique à Dieu, les présenter à Dieu, Lui être totalement soumis, être absolument attentif à Ses intentions, pas pour la chair, pas pour la famille et pas pour tes désirs personnels, mais pour les intérêts de la maison de Dieu, prenant la parole de Dieu comme le principe et le fondement de tout, alors, ce faisant, tes intentions et tes perspectives seront toutes à la bonne place, et tu seras alors quelqu’un devant Dieu qui reçoit Sa louange » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui aiment vraiment Dieu sont ceux qui peuvent se soumettre absolument à Sa réalité). « Ce que Je vous demande, c’est encore que tu offres ton être entier à toute Mon œuvre et, de plus, que tu discernes clairement l’ensemble de l’œuvre que J’ai faite en toi, que tu t’en assures et que tu consacres toutes tes forces à Mon œuvre afin qu’elle gagne en efficacité. Voilà ce que tu dois comprendre. Arrêtez de vous battre entre vous, de tenter de trouver une échappatoire ou de chercher les conforts charnels, ce qui retarderait Mon œuvre et ton merveilleux avenir. Loin de pouvoir te protéger, cela t’apporterait la destruction. Ne serait-ce pas stupide de ta part ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre d’évangélisation est aussi l’œuvre du salut de l’homme). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai eu l’impression d’avoir entendu l’appel de Dieu. Dieu espère que nous puissions consacrer toute notre énergie à la poursuite de la vérité et à la réalisation de nos devoirs, et Il S’attend à ce que nous cherchions à avoir une vie significative. Si je démissionnais, ma situation matérielle ne serait peut-être pas aussi bonne qu’avant, et mon statut social pourrait ne pas être aussi élevé, mais je pourrais vivre dans la maison de Dieu, profiter de l’abreuvement et de l’approvisionnement de Ses paroles chaque jour, et je pourrais coopérer avec les frères et sœurs quand nous faisons nos devoirs, et poursuivre la vérité avec eux. Par le biais de mes devoirs, je pourrais comprendre la vérité, me débarrasser du tempérament corrompu de Satan, et recevoir le salut de Dieu. C’est le bon chemin dans la vie, et c’est la vie la plus significative. À cet instant, j’ai eu l’impression que Dieu attendait mon choix, ma réponse. Mon cœur était profondément ému par ces paroles de Dieu et je me suis sentie déterminée à tout abandonner de bon gré pour satisfaire Dieu. Je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, je vois que je n’ai aucune vérité, et que Tu n’occupes aucune place dans mon cœur. Pour obtenir l’enregistrement local de mon ménage, je suis presque tombée à nouveau dans le piège de la gloire, du gain et du statut. Merci de m’avoir protégée grâce à Tes paroles, de m’avoir permis de comprendre que le devoir que l’on m’avait confié était l’amour que Tu me portais, et de m’avoir permis de me rendre compte que poursuivre la vérité et mener à bien mon devoir était ce qui était le plus significatif. Je veux Te donner une réponse satisfaisante. » Et donc, j’ai présenté ma démission à l’entreprise. La direction n’a pas cessé d’essayer de me convaincre de rester, mais je n’ai jamais faibli. Grâce à la protection de Dieu, j’ai pu surmonter la tentation. Dès que j’ai quitté l’entreprise, j’ai regardé le ciel bleu et les arbres luxuriants, et j’ai éprouvé une joie indescriptible. Je me sentais comme un petit oiseau qui s’envolait de sa cage, qui retournait s’élancer librement dans le ciel, et j’ai chanté « La vérité procure la force », mon hymne des paroles de Dieu préféré : « Lorsque les gens ont les bons objectifs de vie, sont capables de poursuivre la vérité et se comportent selon la vérité, lorsqu’ils se soumettent absolument à Dieu et vivent selon Ses paroles, lorsqu’ils se sentent assurés et illuminés au plus profond de leur cœur, lorsque leur cœur est dénué d’obscurité et qu’ils peuvent vivre entièrement libres et sans retenue en présence de Dieu, alors seulement ils mènent une vie humaine authentique et alors seulement ils deviennent ceux qui possèdent la vérité et de l’humanité. Toutes les vérités que tu as comprises et gagnées viennent des paroles de Dieu et de Dieu Lui-même. Ce n’est que quand tu auras gagné l’approbation du Dieu Très-Haut, le Créateur, et qu’Il dira que tu es un être créé qualifié qui vit une ressemblance humaine, que ta vie aura beaucoup plus de sens » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). C’est seulement en croyant en Dieu et en L’adorant, en poursuivant la vérité, en échappant à la sombre influence de Satan, et en vivant conformément aux paroles de Dieu, que nous pouvons mener une vie qui a plus de valeur, et c’est seulement alors que notre cœur peut trouver une véritable paix et une véritable sérénité. C’étaient les paroles de Dieu qui m’avaient conduite à faire le bon choix. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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