49. Pointer un problème n’est pas la même chose que dénoncer des défauts

Par Florence, Italie

Depuis mon enfance, ma mère me disait : « Si tu frappes les autres, ne les frappe pas au visage ; si tu critiques les autres, ne critique pas leurs défauts », et « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié ». Elle me disait que si je remarquais les problèmes des autres, je ne devais absolument pas leur en parler en face, car cela pouvait provoquer une mauvaise réaction, et que je devais fermer les yeux sur tout pour entretenir des relations amicales avec les autres. À partir de ce moment-là, j’ai gardé les paroles de ma mère dans mon cœur. Que ce soit à l’école, ou parmi mes proches et mes amis, je ne parlais jamais des problèmes des autres quand je les remarquais.

Je me souviens de l’époque où j’étais au collège, ma voisine de classe m’a dit que les autres la trouvaient assez capricieuse et autoritaire, et qu’ils ne voulaient pas passer de temps avec elle. Elle m’a demandé si c’était vraiment son cas. En fait, je savais qu’elle avait ce genre de problèmes, et je voulais lui dire la vérité, mais après réflexion, je me suis dit : « Si je lui dis la vérité, ne se sentira-t-elle pas embarrassée et ne voudra-t-elle plus passer de temps avec moi ? » Alors, contrairement à ce que je pensais, j’ai dit : « Je ne pense pas. N’écoute pas les bêtises des autres. » Après avoir entendu ça, ma voisine de classe a dit joyeusement : « Comme je le pensais, tu es meilleure que les autres, les autres me voient toujours d’un mauvais œil. Tu es la seule à me comprendre. » Après ça, notre relation s’est encore améliorée. Je me suis dit que c’était une bonne façon de me conduire.

Plus tard, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et j’ai commencé à faire le devoir de création d’images dans l’Église. Les compétences techniques de Sœur Chloé étaient relativement faibles. Quand nous discutions des idées de conception, nous lui demandions toujours si elle avait des difficultés, et nous répondions patiemment à ses questions. Je pensais qu’elle progresserait rapidement ainsi, mais j’ai découvert plus tard qu’après nos discussions d’idées, Chloé ne commençait pas la production immédiatement. Au lieu de cela, elle écoutait des hymnes pendant un moment, puis passait du temps à parcourir les nouvelles sur Internet qui n’avaient aucun rapport à ses devoirs. Au final, les images qu’elle produisait étaient très grossières. Je voyais qu’elle faisait son devoir de manière superficielle, et je voulais lui signaler ses problèmes. Lors d’une réunion, j’ai demandé à Chloé pourquoi elle était si lente à créer des images. Elle a dit que c’était parce qu’elle rencontrait des difficultés. J’ai dit : « Si tu rencontres des difficultés, tu devrais nous le signaler rapidement. Ainsi, les problèmes pourront être résolus au plus vite et le travail ne sera pas retardé. » Au départ, je voulais exposer la maniière dont elle avait été superficielle en faisant ses devoirs pendant cette période. Cependant, j’ai remarqué qu’elle commençait à s’impatienter, alors j’ai ravalé les paroles que j’étais sur le point de prononcer. D’autres sœurs sont aussi allées voir Chloé pour échanger avec elle. Mais elle a dit que je ne comprenais pas ses difficultés et que j’étais trop exigeante avec elle, mais qu’elle acceptait cela comme venant de Dieu et qu’elle allait changer son attitude pour faire son devoir. En entendant cela, j’ai été un peu inquiète, et j’ai pensé : « Maintenant que Chloé a un préjugé contre moi, comment allons-nous nous entendre à l’avenir ? Est-ce que les autres sœurs vont penser que je manque d’humanité et de considération ? » Plus tard, j’ai remarqué que Chloé créait des images plus rapidement qu’auparavant, et j’ai pensé qu’elle avait un peu changé sa façon de faire. Cependant, quelques jours plus tard, j’ai découvert qu’elle n’avait toujours aucun sens de l’urgence dans son devoir, et qu’elle regardait même des vidéos du monde non-croyant. Elle se plaignait aussi souvent, en disant des choses comme : « La superviseuse nous demande toujours d’innover, mais l’innovation n’est pas si facile ! Nous venons toutes de commencer ce devoir. Exiger autant de nous, n’est-ce pas nous forcer à faire des choses qui dépassent nos capacités ? » et « Chaque fois que je fais une image, on me signale toujours tellement de problèmes. C’est trop s’attacher aux détails ! » Bien qu’une autre sœur et moi l’ayons souvent empêchée de dire ces choses, elle ne se retenait pas beaucoup. Je savais que je devais disséquer la nature et les conséquences de ses actes, sinon elle affecterait les autres sœurs dans l’accomplissement de leur devoir. Cependant, en pensant au préjugé qu’elle avait formé contre moi après lui avoir parlé la dernière fois, et au fait qu’elle avait même dit devant les autres sœurs que je la forçais à faire des choses qui dépassaient ses capacités, j’ai hésité. Je me suis dit : « Si je continue à exposer et disséquer ses problèmes, qu’adviendra-t-il si ma relation avec elle se tend ? Peut-être que je devrais plutôt signaler sa situation à la superviseuse. Mais si Chloé l’apprend, va-t-elle penser que je la poignarde dans le dos et dire que je manque d’humanité ? » Après mûre réflexion, je n’ai toujours pas eu le courage de lui signaler ses problèmes, et je n’ai pas osé les signaler non plus.

Peu de temps après, la superviseuse a appris que Chloé faisait son devoir de manière superficielle depuis longtemps et a donc réaffecté son devoir. La superviseuse m’a aussi émondée, en disant : « Tu as vu que Chloé faisait son devoir de manière superficielle et répandait de la négativité depuis longtemps, mais tu ne l’as ni exposée ni signalée. Tu es une personne complaisante, et tu n’as pas protégé le moins du monde le travail de l’Église. Tu es trop égoïste ! Tu devrais bien réfléchir à cela. » Les paroles de la superviseuse étaient comme une série de gifles sur mon visage. À cet instant, j’ai eu désespérément envie de trouver un trou pour m’y cacher. Plus tard, en pensant aux paroles de la superviseuse, je me suis sentie très mal à l’aise. Je me suis demandé encore et encore dans mon for intérieur : « Pourquoi n’ai-je pas eu le courage d’exposer ou de signaler les problèmes de Chloé ? » Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : la vérité n’est pas devenue leur vie. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes malfaisantes et des personnes mauvaises qui commettent des actes malfaisants, ou des faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, dérangeant ainsi le travail de l’Église et nuisant aux élus de Dieu : ils perdent le courage de se lever et de s’exprimer. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas de courage ? Est-ce parce qu’ils sont craintifs ou qu’ils s’expriment de manière maladroite ? Ou bien est-ce parce qu’ils ne comprennent pas clairement les choses et qu’ils n’osent pas prendre la parole ? Rien de tout cela. C’est principalement la conséquence lorsqu’on est contraint par des tempéraments corrompus. Un des tempéraments corrompus que tu révèles est la malhonnêteté : quand il t’arrive quelque chose, la première chose à laquelle tu penses, ce sont tes propres intérêts, la première chose que tu considères, ce sont les conséquences, le fait que ce soit ou non profitable pour toi. C’est un tempérament malhonnête, n’est-ce pas ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la bassesse. Tu te dis : “Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Je ne suis pas dirigeant, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas ma responsabilité.” De telles pensées et paroles ne sont pas quelque chose que tu penses consciemment, mais sont produites par ton subconscient, qui est le tempérament corrompu révélé lorsque les gens rencontrent un problème. Des tempéraments corrompus comme celui-ci régissent ta façon de penser, te lient les mains et les pieds, et contrôlent ce que tu dis. Dans ton cœur, tu veux te lever et parler, mais tu as des appréhensions, et même lorsque tu parles, tu tournes autour du pot et tu te laisses une marge de manœuvre, ou bien tu tergiverses et tu ne dis pas la vérité. Les gens perspicaces peuvent le voir. En vérité, tu sais au fond de toi que tu n’as pas dit tout ce que tu aurais dû dire, que ce que tu as dit n’a eu aucun effet, que tu as simplement fait les choses pour la forme et que le problème n’a pas été résolu. Tu n’as pas assumé ta responsabilité. Or tu déclares ouvertement que tu as assumé ta responsabilité ou que ce qui s’est passé n’était pas clair pour toi. Est-ce vrai ? Et est-ce vraiment ce que tu penses ? N’es-tu pas alors entièrement sous le contrôle de ton tempérament satanique ? […] Tu n’as aucun pouvoir sur ce que tu dis et fais. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas dire la vérité ni dire ce que tu penses vraiment. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas pratiquer la vérité. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas assumer tes responsabilités. Tout ce que tu dis, fais et pratiques est un mensonge, et tu es tout simplement négligent. Tu es entièrement enchaîné et contrôlé par ton tempérament satanique. Tu peux vouloir accepter et pratiquer la vérité, mais cela ne dépend pas de toi. Lorsque tu es sous le contrôle de tes tempéraments sataniques, tu dis et fais tout ce que ton tempérament satanique te dit de faire. Tu n’es rien d’autre qu’une marionnette de chair corrompue, tu es devenu un outil de Satan » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En méditant sur les paroles de Dieu, je me suis sentie transpercée en plein cœur. J’étais le genre de personne que Dieu avait exposée. Je connaissais parfaitement les problèmes de Chloé, mais je n’osais pas les exposer ni les disséquer. Même quand je disais quelque chose, je ne disais rien de vraiment important : je n’en disais que la moitié, gardant le reste pour moi, de peur d’offenser Chloé. Pour me préserver et maintenir ma relation avec elle, je ne parlais pas des choses que j’avais perçues. Comme j’étais égoïste et fourbe ! Chloé avait constamment fait son devoir de manière superficielle, sans aucun signe de repentance. Elle répandait aussi de la négativité parmi les frères et sœurs ; elle jouait le rôle de Satan. Non seulement je ne l’ai pas arrêtée, mais je l’ai même couverte, et je n’ai pas signalé ses problèmes aux dirigeants. N’étais-je pas en train d’agir comme la complice et le bouclier de Satan ? J’avais profité de tout ce qui était venu de Dieu, mais je mordais la main qui me nourrissait, et je n’assumais aucune de mes responsabilités. J’étais vraiment indigne de vivre devant Dieu ! En pensant à cela, je me suis sentie coupable et peinée, et j’ai profondément regretté ce que j’avais fait.

Plus tard, j’ai commencé à superviser le travail de conception artistique. J’ai découvert que Sœur Émilie était assez arrogante et présomptueuse, et qu’elle acceptait difficilement les suggestions des autres. Cela affectait les résultats de la production d’images. Je savais que je devais signaler les problèmes d’Émilie et l’aider à corriger cet état au plus vite, mais je me suis alors dit : « Ne serait-ce pas trop blessant de lui signaler ses problèmes en face ? Et si elle n’arrivait pas à l’accepter et développait un préjugé contre moi ? Mais si je ne le dis pas, cela affectera le travail. Ne suis-je pas en train de retomber dans mes vieux travers ? » J’ai prié Dieu pour qu’Il me donne la force de pratiquer la vérité. Ensuite, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui correspondait précisément à mon état : « Si tu as l’intention et le point de vue d’une personne complaisante, alors, dans tous les domaines, tu ne pratiqueras pas la vérité et ne t’en tiendras pas au principe, et tu échoueras et tomberas toujours. Si tu ne t’éveilles pas et ne cherches jamais la vérité, alors tu es un incrédule et tu n’obtiendras jamais la vérité et la vie. Que devrais-tu faire alors dans ces situations ? Lorsque de telles choses surviennent, tu dois prier Dieu et L’invoquer, implorer Son salut et Lui demander qu’Il te donne de la foi et de la force, et te permette de t’en tenir aux principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme dans la position que tu dois tenir, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu. Si tu es capable de te rebeller contre tes intérêts personnels, à ton orgueil et à ton point de vue de personne complaisante, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu ont éclairci mon cœur. J’ai compris que si je voulais abandonner les pensées et les idées d’une personne qui cherche à plaire à tout le monde, je devais faire passer les intérêts de l’Église en premier. Peu importe ce que les autres pensaient ou si je les offensais, je devais assumer mes responsabilités et ne pas laisser le travail de l’Église être affecté. L’Église a fait en sorte que je sois superviseuse parce qu’elle espérait que j’assumerais la responsabilité de mes frères et sœurs, et que je protégerais les intérêts de l’Église. Si je continuais à agir en personne qui cherche à plaire à tout le monde, et que je ne signalais pas les problèmes d’Émilie, alors je lui nuirais, et je nuirais aussi au travail de l’Église. Par la suite, j’ai abordé les problèmes d’Émilie, en disséquant la nature et les conséquences de ses actes à la lumière des paroles de Dieu. J’ai aussi discuté du tort que mon tempérament arrogant passé avait causé à la fois au travail de l’Église et à moi-même. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est qu’après avoir entendu cela, Émilie non seulement n’a pas eu de préjugés contre moi, mais elle a pris conscience de ses problèmes à la lumière des paroles de Dieu et a accepté de changer. Émilie ne s’est pas non plus éloignée de moi à cause de cela. Elle s’ouvrait à moi lors des échanges sur la corruption qu’elle révélait en faisant son devoir ou sur les difficultés qu’elle rencontrait. Dans cette expérience, j’ai goûté à la douceur de la pratique de la vérité, et mon cœur s’est senti particulièrement serein.

Je pensais avoir changé, mais ce n’est que lorsque Dieu a mis en place un autre environnement que j’ai réalisé à quel point j’avais été profondément corrompue par Satan. En 2024, j’ai été élue cheffe de groupe, responsable des réunions de groupe. Lors des réunions, j’ai découvert que les échanges de sœur Alice déviaient souvent du sujet et qu’elle utilisait souvent ses échanges pour juger les autres. Un jour, après avoir lu les paroles de Dieu, Alice ne les a pas utilisées pour se comprendre elle-même. Au lieu de cela, elle a dit qu’Olivia avait un tempérament arrogant, qu’elle avait fait plusieurs suggestions à Olivia par le passé, mais qu’Olivia avait été très réfractaire et lui avait parlé durement, ce qui l’avait contrainte et blessée. Elle a ensuite raconté comment elle avait aidé Olivia par amour. En l’entendant dire cela, je me suis dit : « En disant cela, n’est-elle pas en train de rabaisser les autres pour s’élever elle-même ? Si Olivia a vraiment ces problèmes, elle peut aller la voir seule pour les lui signaler et l’aider. Elle ne devrait pas utiliser la réunion pour exprimer son propre mécontentement. De plus, son échange a dévié du sujet de la réunion. Je dois l’arrêter rapidement. » Cependant, je me suis alors dit : « Si je l’interromps directement, est-ce que ça ne la mettra pas dans l’embarras et ne la rendra pas préjugée contre moi ? Tant pis. J’attendrai la fin de la réunion pour lui en parler en privé. » Par conséquent, je ne l’ai pas arrêtée. J’ai simplement dit brièvement : « Que chacun fasse attention à la durée de son échange, pour que les autres aient assez de temps pour échanger. » J’avais voulu parler à Alice de son problème après la réunion, mais j’ai ensuite entendu deux sœurs raconter qu’une sœur avait déjà offensé Alice, et Alice avait donc commencé à dire du mal de cette sœur dans son dos. Alice lui avait même lancé des regards froids, la mettant dans l’embarras. Mon cœur s’est serré, et j’ai pensé : « Si je lui signale son problème et que je l’offense, est-ce qu’elle me traitera de la même manière ? Comme ce serait gênant si nous devions nous côtoyer souvent à l’avenir ! Peut-être que je devrais simplement signaler sa situation aux dirigeants. » Cependant, je me suis alors dit : « Je m’entends assez bien avec Alice. Elle prend aussi soin de moi dans la vie de tous les jours. Si je signale ses problèmes dans son dos, ce serait trop déloyal. Ne serait-ce pas comme la poignarder dans le dos ? Si elle découvrait que c’est moi qui ai signalé ses problèmes, est-ce qu’elle me garderait rancune et me jugerait dans mon dos ? Tant pis, ne ruinons pas la relation que j’ai avec elle maintenant. » En pensant à cela, j’ai abandonné l’idée de signaler ses problèmes à Alice.

Peu de temps après, deux sœurs m’ont signalé la situation d’Alice. L’une des sœurs a dit qu’Alice déviait toujours du sujet lors des échanges sur les paroles de Dieu, ce qui prenait beaucoup de temps pendant les réunions sans être bénéfique ni édifiant pour personne. L’autre sœur a dit qu’Alice jugeait toujours les autres et parlait de leurs problèmes lors des réunions. Cela entraînait les gens dans de petites disputes sur le bien et le mal, et perturbait quelque peu la vie de l’Église. En entendant mes sœurs dire cela, je me suis sentie un peu coupable. J’étais bien consciente des problèmes d’Alice, mais je ne les ai ni signalés ni rapportés. Tout cela était la conséquence de mon irresponsabilité. Pendant mes dévotions, j’ai regardé une vidéo de témoignage d’expérience. Deux passages des paroles de Dieu qui y étaient cités ont touché mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Vous dites tous que vous faites preuve de considération pour le fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes sentiments de côté et exposer Satan au nom de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient satisfaites en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui suit Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les vérités-principes et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens malfaisants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu n’en feras aucun cas sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni raison, un incrédule, un exécutant. Tu manges ce qui est de Dieu, tu bois ce qui est de Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu même humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain, tu es davantage un démon qu’une personne et tu fais clairement partie des incrédules. Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois exposer ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli. Si tu pouvais considérer ton devoir comme ta responsabilité et ton obligation et comme la commission de Dieu, et que tu avais le sentiment que c’est nécessaire pour faire face à Dieu et à ta conscience, ne vivrais-tu pas alors l’intégrité et la dignité d’une humanité normale ? Tes actes et ton comportement seraient “la crainte de Dieu et l’éloignement du mal” dont Il parle. Tu accomplirais l’essence de ces paroles et vivrais leur réalité. Quand la vérité devient la vie d’une personne, celle-ci est alors capable de vivre cette réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis sentie coupable et affligée. En tant que croyante en Dieu, lorsque nous voyons des gens interrompre et perturber la vie de l’Église, nous devrions tenir compte de l’intention de Dieu et nous lever pour y mettre un terme, afin que nos frères et sœurs puissent manger et boire les paroles de Dieu et échanger sur la vérité dans un environnement paisible. J’ai réfléchi sur moi-même. J’étais bien consciente qu’Alice déviait souvent du sujet lors des réunions et qu’elle jugeait et rabaissait toujours les autres dans leur dos, et que tout cela interrompait et perturbait la vie de l’Église. Cependant, pour ne pas offenser Alice, je me suis cachée dans ma carapace comme une tortue, agissant avec timidité, et je n’ai pas osé l’empêcher d’agir ainsi. Je n’ai pas non plus osé exposer ni disséquer la nature de ses actes. Comme ma vie était pathétique ! J’étais égoïste et méprisable, ne sachant que me préserver. Je mangeais et buvais les paroles de Dieu, mais je ne pouvais pas les mettre en pratique. Je suis restée les bras croisés pendant qu’Alice perturbait la vie de l’Église. En quoi étais-je une croyante en Dieu ? J’avais mordu la main qui m’avait nourrie. J’étais indigne de vivre devant Dieu ! Je me sentais extrêmement coupable et mal à l’aise, et je me suis cachée dans la salle de bain en me giflant. Je me suis demandé encore et encore : « Pourquoi est-il si difficile pour moi de dire ne serait-ce qu’un mot de vérité ? Pourquoi suis-je si égoïste ? » De retour dans ma chambre, j’ai prié Dieu. « Ô Dieu, j’ai eu tort. Je ne veux plus vivre comme ça. Je veux pratiquer la vérité et être une personne qui a le sens de la justice. Puisses-Tu me conduire à acquérir une véritable compréhension de moi-même. »

Ensuite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver cette bonne amitié, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement. Les gens respectent le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Ils se trompent les uns les autres, se cachent les uns des autres et se livrent à des intrigues les uns avec les autres. Même s’ils savent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal une fois que tu auras critiqué ses défauts ou que tu l’auras blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas se livrer à des discussions à cœur ouvert, ni avoir des liens profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez les autres ou dire des paroles qui profiteraient aux autres. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs des autres. Ils n’osent pas dire la vérité ni s’en tenir aux principes, empêchant ainsi les autres de développer des pensées hostiles envers eux. Quand personne ne présente de menace pour quelqu’un, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’un mode de survie tortueux et fourbe, empreint de méfiance, dont le but est l’autoconservation. En vivant ainsi, les gens n’ont pas de confident, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qu’ils pensent. Entre les individus, il n’y a que méfiance, exploitation mutuelle et intrigues, chacun prenant dans la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. Quand on examine les multiples facettes de l’essence de cette exigence vis-à-vis de la conduite morale des gens “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, celle-ci est-elle une noble exigence ? Est-elle positive ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas offenser ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé ; et aussi, que tu ne dois faire confiance à personne. Si tu blesses l’un de tes bons amis, cette amitié commencera doucement à changer : ton bon ami, ton ami proche deviendra un étranger ou un ennemi. Quels problèmes peuvent être résolus quand on enseigne aux gens à agir de cette manière ? Même si, en agissant ainsi, tu ne te fais pas d’ennemis, et même si tu en perds quelques-uns, est-ce que cela amènera les gens à t’admirer, à t’approuver et à te garder toujours comme ami ? Est-ce que cela respecte pleinement la norme de conduite morale ? Ce n’est rien qu’une philosophie des relations mondaines, tout au plus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). En méditant les paroles de Dieu, j’ai compris pourquoi je ne pouvais pas pratiquer la vérité et n’osais pas signaler les problèmes des autres. C’était entièrement parce que les philosophies et les lois sataniques s’étaient profondément enracinées dans mon cœur. Dès mon enfance, mes parents m’ont appris que « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts », que « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », et qu’il faut « Prononcez de bonnes paroles en harmonie avec les sentiments et la raison des autres, car la franchise agace autrui ». Ils m’ont appris à être très prudente et circonspecte dans mes relations avec les autres et à ne jamais exposer les problèmes des autres en face, afin d’éviter de les offenser et de subir leur vengeance et leur préjudice. J’avais constamment vécu selon ces pensées et ces idées. Quand j’étais à l’école, je voyais ma voisine de classe être autoritaire et dominatrice, et se faire rejeter par nos camarades, mais, de peur de l’offenser, je ne lui ai jamais signalé ses problèmes. Je l’ai même trompée en disant des choses qui allaient à l’encontre de ce que je pensais. Après avoir commencé à croire en Dieu, Chloé et moi avons fait notre devoir ensemble. J’étais bien consciente qu’elle s’acquittait de son devoir avec désinvolture et répandait aussi de la négativité, dérangeant les autres dans leur devoir, mais pour me préserver, je n’ai jamais voulu exposer ni disséquer ses problèmes. J’ai remarqué qu’Alice déviait souvent du sujet lors de ses échanges en réunion, et qu’elle jugeait même les autres. Cependant, je n’ai jamais voulu échanger sur ses problèmes ni les disséquer, car j’avais peur qu’elle se venge de moi et me juge, alors je suis restée les bras croisés à la regarder perturber la vie de l’Église. En vivant selon ces philosophies et lois sataniques, j’étais devenue faussement conciliante et fourbe, et je n’avais aucune sincérité dans mes interactions avec les autres. En apparence, j’étais une personne gentille, et je m’entendais bien avec Chloé et Alice. Cependant, quand j’ai vu leurs problèmes, je ne leur ai fourni aucune aide substantielle, et je ne leur ai montré aucun amour véritable. Ma gentillesse à leur égard n’était que fausseté et hypocrisie, visant à ce qu’elles me voient comme une bonne amie et s’entendent bien avec moi. J’étais vraiment totalement faussement conciliante et fourbe ! J’ai réalisé que j’avais perdu ma conscience et ma raison depuis longtemps en vivant selon les philosophies et les lois sataniques ; j’étais devenue extrêmement égoïste et lâche ; j’étais devenue, sans le savoir, la complice et le bouclier de Satan ; et j’avais nui au travail de l’Église. Si je continuais ainsi sans changer, je serais certainement détestée et éliminée par Dieu !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Le terme “critiquer”, dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, est-il bon ou mauvais ? Le terme “critiquer” a-t-il un niveau de signification qui fait référence au fait que les gens sont révélés ou exposés dans le cadre des paroles de Dieu ? (Ce n’est pas le cas.) Selon Ma compréhension du terme “critiquer”, tel qu’il existe dans le langage humain, ce n’est pas cela qu’il signifie. Son essence est celle d’une forme d’exposition quelque peu malveillante. Cela signifie exposer les problèmes et insuffisances des gens, ou certaines choses et certains comportements inconnus des autres, ou certaines intrigues, idées ou opinions opérant à l’arrière-plan. Tel est le sens du terme “critiquer” dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”. Si deux personnes s’entendent bien, se confient l’une à l’autre sans qu’il y ait de barrières entre elles, et qu’elles espèrent chacune pouvoir bénéficier à l’autre et l’aider, alors il vaudrait mieux qu’elles se réunissent et présentent clairement leurs problèmes respectifs, de façon ouverte et sincère. C’est approprié et ce n’est pas critiquer les défauts des autres. Si tu découvres les problèmes d’une autre personne, mais que tu vois que cette personne n’est pas encore en mesure d’accepter tes conseils, alors ne dis rien, tout simplement, afin d’éviter une querelle ou un conflit. Si tu veux aider cette personne, tu peux d’abord lui demander son avis et lui dire : “Je vois que tu as un petit problème et j’espère pouvoir te donner des conseils. Je ne sais pas si tu pourras les accepter. Si c’est le cas, je vais te les donner. Sinon, je les garderai pour moi, pour l’instant, et je ne dirai rien.” Si elle te répond : “Je te fais confiance. Rien de ce que tu as à dire ne sera hors limites, je peux l’accepter”, cela signifie que tu en as reçu l’autorisation et que tu peux alors lui indiquer ses problèmes, un par un. Non seulement elle acceptera entièrement ce que tu dis, mais elle en tirera également profit et vous pourrez malgré tout poursuivre une relation normale. N’est-ce pas se traiter avec sincérité ? (Si, en effet.) C’est la bonne méthode pour interagir avec les autres, ce n’est pas “critiquer” les défauts des autres. Que signifie ne pas “critiquer les défauts des autres”, comme le dit le dicton en question ? Cela signifie ne pas parler des insuffisances des autres, ne pas parler de leurs problèmes qui sont les plus tabous, ne pas exposer l’essence de leurs problèmes et ne pas critiquer tout cela de manière trop flagrante. Cela signifie faire simplement quelques remarques superficielles, dire des choses que tout le monde dit couramment, dire des choses que la personne elle-même est déjà capable de percevoir et ne pas exposer les erreurs que la personne a commises auparavant ou des questions sensibles. Si tu procèdes de cette manière, en quoi cela profite-t-il à l’autre personne ? Peut-être ne l’auras-tu pas offensée et ne t’en seras-tu pas fait un ennemi, mais ce que tu as fait ne l’aide ni ne lui profite en aucune façon. Par conséquent, l’expression “ne critiquez pas les défauts des autres” est elle-même évasive, et c’est une forme de supercherie qui ne permet pas aux gens de se traiter les uns les autres avec sincérité. On pourrait dire que procéder ainsi, c’est nourrir des intentions malfaisantes : ce n’est pas la bonne façon d’interagir avec les autres. Les non-croyants voient même l’expression “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” comme un principe qu’une personne de noble moralité doit suivre. Il s’agit clairement d’une manière trompeuse d’interagir avec les autres, que les gens adoptent pour se protéger. Ce n’est pas du tout un mode d’interaction approprié. Ne pas critiquer les défauts des autres, c’est en soi ne pas être sincère, et il y a peut-être une intention cachée dans le fait de critiquer les défauts des autres » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). « Le peuple élu de Dieu devrait, à tout le moins, posséder conscience et raison, et interagir, s’associer, et travailler avec autrui conformément aux principes et aux normes que Dieu exige des gens. C’est la meilleure approche. C’est de nature à satisfaire Dieu. Alors, quelles sont les vérités-principes requises par Dieu ? Que les gens se montrent compréhensifs auprès d’autrui quand ils sont faibles et négatifs, qu’ils aient de la considération pour leur douleur et leurs difficultés, et qu’ils s’enquièrent de ces choses, proposent leur aide et leur soutien, et leur lisent les paroles de Dieu pour les aider à régler leurs problèmes, et leur permettent de comprendre les intentions de Dieu et de ne plus être faibles, et les amènent devant Dieu. Cette façon de pratiquer ne s’accorde-t-elle pas aux principes ? Pratiquer de cette façon s’accorde aux vérités-principes. Les relations de ce type s’accordent naturellement davantage aux vérités-principes. Quand les gens causent délibérément des interruptions et des perturbations, ou font délibérément leur devoir avec négligence, si tu le vois et que tu peux le leur signaler, les réprimander et les aider conformément aux principes, alors c’est en accord avec les vérités-principes. Si tu détournes le regard, ou cautionnes leur comportement et les protèges, et que tu vas même jusqu’à leur dire des gentillesses, à les féliciter et les applaudir, ces façons d’interagir avec les gens, de traiter une question, de prendre un problème en main, sont clairement en désaccord avec les vérités-principes, et ne s’appuient pas sur les paroles de Dieu. Ainsi, ces façons d’interagir avec les gens et de traiter une question sont clairement inappropriées, et il n’est guère facile de s’en apercevoir si elles n’ont pas été disséquées et discernées conformément aux paroles de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). Les paroles de Dieu ont dénoué le nœud dans mon cœur. Auparavant, je pensais que signaler les problèmes et les lacunes des autres revenait à exposer leurs défauts, et que cela les blesserait. Maintenant, je comprends que si nous découvrons quelqu’un qui bâcle son devoir ou qui interrompt et perturbe la vie de l’Église, nous devrions agir selon les principes et lui signaler ses problèmes rapidement ; et si nécessaire, nous pouvons l’émonder. Même si nous parlons durement, tant que ce que nous disons est conforme aux faits, et que notre intention est de les aider et de protéger le travail de l’Église, tout cela est légitime. Si, après l’émondage, ils n’acceptent pas ou ne se repentent pas, nous pouvons aussi les signaler aux dirigeants supérieurs. Ce n’est pas exposer leurs défauts ni les poignarder dans le dos. C’est protéger le travail de l’Église. Exposer les défauts de quelqu’un se fait avec une arrière-pensée, avec des préjugés et de l’hostilité envers cette personne. C’est se focaliser sur ses problèmes mineurs et en faire toute une histoire ; c’est la ridiculiser, la rabaisser et se moquer d’elle ; c’est lui faire du mal intentionnellement. Cela ne peut lui apporter aucune édification ni aucun bénéfice, et ne peut que la rendre négative et malheureuse. C’est cela, exposer les défauts de quelqu’un. J’avais aussi une opinion erronée en moi, croyant que signaler les problèmes des autres aux dirigeants revenait à porter des accusations malveillantes ou à les poignarder dans le dos. En fait, signaler rapidement les problèmes lorsqu’ils sont découverts, c’est protéger le travail de l’Église. C’est une responsabilité que les gens doivent assumer. Poignarder quelqu’un dans le dos ou porter des accusations malveillantes, c’est déformer les faits et répandre des rumeurs infondées pour calomnier cette personne dans son dos. Cela vise à tourmenter les autres pour atteindre ses propres objectifs méprisables. Cette fois, j’ai découvert que l’échange d’Alice lors des réunions était hors sujet et qu’elle jugeait souvent les autres. D’autres sœurs ont aussi dit que c’était le comportement habituel d’Alice, et que même si on avait échangé avec elle à ce sujet de nombreuses fois, elle n’avait toujours pas changé. J’aurais dû lui signaler ses problèmes, et les signaler aux dirigeants au plus vite afin qu’ils puissent comprendre sa situation rapidement et prendre les dispositions appropriées en fonction de son comportement. C’était le seul moyen de garantir que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.

Plus tard, après une réunion, j’ai signalé les problèmes d’Alice à la lumière des paroles de Dieu, en exposant que sa manière de juger les autres lors des réunions perturbait la vie de l’Église. Au début, Alice ne l’a pas accepté, mais elle a cessé de résister après que d’autres sœurs se sont jointes pour échanger sur ses problèmes et les lui signaler. Elle a même pleuré en disant que c’était effectivement un problème qu’elle avait. Peu de temps après, j’ai appris qu’elle jugeait à nouveau les autres devant l’une de ses sœurs, alors j’ai signalé sa situation aux dirigeants de l’Église. Les dirigeants ont exposé et disséqué ses problèmes, et depuis, je ne l’ai plus jamais vue juger les autres. Je remercie Dieu de m’avoir conduite à pratiquer un peu de vérité. Mon cœur se sent très serein. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont amenée à ces changements.

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