50. Se réveiller du rêve de gagner des bénédictions

Par Yifan, Chine

J’ai été atteinte d’asthme allergique quand j’avais 28 ans. À chaque crise, je n’arrive pas à respirer et j’ai tellement l’impression de m’étouffer que ma tête commence à tourner. La nuit, je ne peux même pas m’allonger ; je dois m’assoir, adossée contre un support, et rester dans cette position toute la nuit. À l’époque, j’étais fréquemment hospitalisée pour recevoir des soins, et la douleur causée par ma maladie m’épuisait physiquement comme mentalement. Je me souviens qu’un jour, j’étais gravement malade et je ne pouvais pas respirer. Mon état ne s’améliorait pas après plus de dix jours d’hospitalisation, et je suffoquais encore et j’étais trempée de sueur malgré une intraveineuse et l’oxygène. L’hôpital ne pouvait pas me soigner alors j’ai été transférée vers un plus grand hôpital. Ma famille m’a transportée sur un brancard et, dès que nous sommes arrivés l’entrée de l’hôpital, je me suis évanouie. À ce moment-là, je me suis dit que c’était peut-être la fin, mais après dix jours de soins d’urgence, mon état était sous contrôle. Après avoir été autorisée à quitter l’hôpital, je me suis rétablie chez moi. Je vivais chaque jour avec prudence, avec la crainte que le moindre écart ne déclenche à nouveau ma maladie. Un jour, je suis allée voir le docteur. Le docteur m’a dit : « Votre maladie est l’un des quatre plus gros défis de la médecine au monde. C’est déjà bien que nous puissions contrôler les symptômes, mais il n’y a aucune chance de guérison. Vous devriez toujours avoir des médicaments d’urgence sur vous car si le traitement est retardé, le pronostic vital peut être engagé. » Entendre cela a été assez démoralisant. Comment pouvais-je avoir une telle maladie si jeune ? Chaque fois que je pensais à cette période où j’avais été gravement malade et proche de la mort, je frémissais de peur. Après cela, j’ai passé plus de dix ans à chercher partout un traitement médical, mais aucun ne s’attaquait à l’origine du problème, et au fil des ans, mon corps est devenu extrêmement faible. Le tourment de la maladie m’a fait perdre espoir en la vie. En 2009, ma mère m’a prêché l’Évangile de Dieu des derniers jours. En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris qu’il s’agissait de la dernière étape de Dieu dans son œuvre de salut de l’humanité. Être capable d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours de mon vivant était une grande bénédiction ! Je me suis dit : « Tant que je poursuis correctement, soigner ma maladie ne devrait être qu’un petit problème pour Dieu. Je pourrai peut-être même voir la beauté du royaume ! » C’était comme une oasis dans le désert et j’ai retrouvé espoir en la vie. Après cela, j’ai commencé à faire mon devoir au sein de l’Église. Peu à peu, j’ai senti que ma maladie n’était plus aussi grave qu’avant. J’avais toujours des crises fréquentes, mais j’arrivais à les gérer avec quelques médicaments. Je remerciais sans cesse Dieu dans mon cœur, et j’étais encore plus motivée dans mon devoir. Un jour, j’ai rencontré une sœur qui croyait en Dieu depuis longtemps. Elle m’a dit qu’elle avait eu la même maladie que moi avant de trouver Dieu. Après avoir trouvé Dieu, elle a continué de faire son devoir au sein de l’Église, et sans s’en rendre compte, elle avait guéri de sa maladie. Je me suis dit : « Dieu a pu la soigner, alors Il peut certainement me soigner moi aussi. C’est juste que je n’ai pas encore payé un prix suffisant et que je ne suis pas digne. Quand je me serai dépensée davantage, Dieu ne m’abandonnera pas. »

Plus tard, j’ai assumé des devoirs textuels. Je me suis dit : « Pouvoir faire des devoirs textuels, c’est la grâce et l’élévation de Dieu, alors je dois y mettre tout mon cœur. Peut-être Dieu verra-t-il ma volonté de payer un prix et soulagera-t-il ma souffrance. Dieu est tout-puissant, et peut-être qu’Il peut me guérir complètement de ma maladie. » Dans cet esprit, je travaillais tous les jours du matin au soir, et mon devoir produisait également des résultats. En 2017, parce que certains médicaments perdent de leur efficacité lorsqu’ils sont utilisés à long terme, et parce que les bons médicaments étaient trop chers pour moi, je ne pouvais compter que sur les traitements hormonaux pour garder ma maladie sous contrôle et continuer à faire mon devoir. Je me suis dit : « Pendant toutes ces années, je n’ai pas été contrainte par cette maladie et j’ai continué à faire mon devoir. Peut-être Dieu verra-t-il ma dépense et me guérira un jour de ma maladie. Je pourrai alors faire mon devoir comme quelqu’un de normal. Ce serait merveilleux ! » Tandis que je rêvais de cela, non seulement ma maladie ne s’est pas améliorée, mais elle s’est aggravée. Des effets secondaires ont commencé à apparaître car je prenais un traitement hormonal depuis un certain temps, et mon corps a commencé à gonfler. Voyant mon état, le superviseur n’a pas eu d’autre choix que de m’envoyer me faire soigner chez moi. Je me sentais extrêmement négative et misérable, et je me disais : « Ma maladie est devenue très grave. Je ne sais même pas si je vivrai jusqu’à demain, et encore moins si je verrai les magnifiques scènes du royaume de Dieu à l’avenir. » Alors que je pensais à cela, sans même que je m’en rende compte, des larmes ont commencé à couler sur mon visage et j’ai commencé à me plaindre dans mon cœur : « Ô Dieu ! Pendant toutes ces années, j’ai bravé vents et marées pour faire mon devoir, surmontant de nombreuses épreuves et payant un prix. Mon devoir a également produit des résultats, alors pourquoi ne m’as-Tu pas protégée ? Si je meurs ainsi, toute ma dépense n’aura-t-elle pas été insignifiante ? Dieu, utilises-Tu cette maladie pour me révéler et m’éliminer ? Si j’avais su que cela se produirait, je me serais concentrée sur le traitement de ma maladie et j’aurais pris soin de mon corps. Je n’aurais alors pas terminé ainsi. » Plus j’y réfléchissais, plus je me sentais lésée. Après cela, j’ai arrêté de manger et de boire les paroles de Dieu, ainsi que de prier. Je vivais dans la confusion tous les jours, comme un cadavre ambulant. Je me sentais très éloignée de Dieu, comme s’Il m’avait abandonnée. J’avais très peur, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je sais que mon état est mauvais, mais je ne sais pas quelle leçon je dois apprendre. S’il Te plaît, éclaire-moi et aide-moi à comprendre mon problème. »

Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Quand l’homme commence à croire en Dieu, lequel d’entre eux n’a pas ses buts, ses motivations et ses ambitions propres ? Même si une partie des hommes croient en l’existence de Dieu et l’ont vue, leur croyance en Lui comporte toujours ces motivations. Leur but ultime, par cette croyance, est de recevoir Ses bénédictions et les choses qu’ils veulent. Dans les expériences de vie des gens, ils se disent souvent : “J’ai abandonné ma famille et ma carrière pour Dieu, et que m’a-t-Il donné ? Je dois en faire l’addition pour le confirmer. Ai-je reçu des bénédictions récemment ? J’ai beaucoup donné pendant ce temps, j’ai couru et couru, et j’ai énormément souffert. Dieu m’a-t-Il fait des promesses en retour ? S’est-Il souvenu de mes bonnes actions ? Quelle sera ma fin ? Puis-je recevoir Ses bénédictions ?…” Chaque personne fait constamment de tels calculs intérieurement et adresse à Dieu des demandes, qui portent leurs motivations, leurs ambitions et une mentalité de marchandage. C’est-à-dire que, dans son cœur, l’homme teste constamment Dieu, concevant tout le temps des projets à Son sujet, plaidant sans cesse la cause de son issue personnelle devant Lui et essayant de Lui extraire une déclaration, pour voir si Dieu peut lui donner ce qu’il veut. Alors qu’il poursuit Dieu, l’homme ne traite pas Dieu en tant que Dieu. Il a toujours essayé de transiger avec Dieu, en Lui imposant sans cesse des exigences, et en Le pressant même à chaque étape, essayant de prendre le bras quand on lui donne le petit doigt. En même temps qu’il essaie de marchander avec Dieu, l’homme se dispute aussi avec Lui. Il y a même des gens qui, lorsque les épreuves leur arrivent ou qu’ils se trouvent dans certaines situations, deviennent souvent faibles, négatifs, peu sérieux dans leur travail et n’ont que des doléances concernant Dieu. Dès qu’il a commencé à croire en Lui, l’homme L’a considéré comme une corne d’abondance, un couteau suisse, et il s’est vu comme Son plus grand créancier, comme si c’était son droit et son obligation inhérents d’essayer d’obtenir de Dieu des bénédictions et des promesses, tandis que la responsabilité de Dieu était de protéger, de prendre soin de l’homme et de subvenir à ses besoins. Telle est la compréhension de base de la “croyance en Dieu” qu’ont ceux qui croient en Lui et telle est leur compréhension la plus approfondie de ce concept » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation réprimée avec impuissance et de la tromperie. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable. Maintenant que les choses en sont arrivées là, qui peut inverser un tel cours ? Et combien de personnes sont capables de comprendre véritablement à quel point cette relation est devenue urgente ? Je crois que lorsque les gens se plongent dans la joie d’être bénis, personne ne peut imaginer à quel point une telle relation avec Dieu est embarrassante et insupportable à voir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). Ce que Dieu exposait était mon état véritable. Cela m’a transpercé le cœur, je me suis sentie bouleversée, honteuse et humiliée. Toutes ces années où j’avais cru en Dieu, en apparence, même quand je souffrais de ma maladie, je m’étais levée tôt et j’avais travaillé jusqu’à tard pour faire mon travail, et même si j’avais semblé être loyale envers Dieu, faire preuve de considération envers Ses intentions et chercher à Le satisfaire, ma véritable intention avait été d’utiliser ma dépense et mes réussites comme un capital pour que Dieu me guérisse de ma maladie. Je voyais ces choses comme une monnaie d’échange pour garantir mon salut et entrer dans le royaume de Dieu. Tout ce que je faisais était pour mes propres bénédictions et avantages, et j’essayais de négocier avec Dieu. Je ne menais pas vraiment mon devoir à bien pour satisfaire Dieu. J’ai réfléchi à ma maladie incurable et au fait que toutes ces années de douleur et de souffrance m’avaient fait perdre la volonté de vivre, mais l’Évangile de Dieu était venu à moi dans ma douleur et mon désespoir, et voyant l’autorité et le pouvoir de Dieu, j’avais placé mes espoirs en Lui. En particulier quand j’avais vu une sœur se rétablir après avoir trouvé Dieu, j’avais pensé que tant que je serais prête à endurer de la souffrance dans mon devoir, Dieu ne m’abandonnerait pas. Je pensais que non seulement Il me guérirait de ma maladie mais qu’il m’emmènerait également dans Son royaume pour jouir de la vie éternelle. Alors indépendamment du devoir que l’Église arrangeait pour moi, je l’acceptais et je me soumettais, je prenais mes médicaments pour gérer ma maladie et je ne remettais jamais mon devoir à plus tard. Mais quand ma maladie s’est aggravée au lieu de s’améliorer, et que j’ai même failli mourir, je me suis immédiatement retournée contre Dieu, car j’avais l’impression que Dieu était injuste envers moi. Je vivais dans un état négatif où je me plaignais de Dieu et Le comprenais mal. Je ne lisais pas les paroles de Dieu et je ne priais pas non plus, et je regrettais même ma dépense passée. En m’observant à la lumière de l’exposition aux paroles de Dieu, j’ai compris que ma relation avec Dieu était basée sur de l’égoïsme pur, comme la relation entre un employé et un employeur. Mon labeur et mes sacrifices avaient visé à obtenir des avantages de Dieu, j’avais utilisé Dieu et je L’avais trompé. Je n’avais jamais vraiment traité Dieu en tant que Dieu. J’ai repensé à ma maladie grave durant ma vingtaine, et j’ai su que sans la protection de Dieu, je serais décédée il y a longtemps. Comment aurais-je pu continuer de vivre autrement ? C’était Dieu qui m’avait octroyé une deuxième vie et qui m’avait permis de vivre jusque là. Mais au lieu d’être reconnaissante, j’avais utilisé ma dépense pour exiger des bénédictions et la grâce de Dieu. J’avais vraiment manqué d’humanité et je n’étais pas digne du salut de Dieu. J’ai pensé à Paul. S’il avait trimé et s’était sacrifié, ce n’était pas dans l’intérêt de son devoir mais pour gagner des bénédictions et une couronne. À la fin, dans sa rébellion, il a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Il a offensé le tempérament de Dieu. Si je ne me repentais et ne changeais pas, et si je continuais d’exiger des bénédictions et la grâce de Dieu, je finirais, comme Paul, détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. Reconnaissant cela, j’ai ressenti encore plus de regrets et je me suis détestée pour avoir cru en Dieu pendant tant d’années sans poursuivre la vérité. J’avais pris le mauvais chemin dans ma poursuite de bénédictions. J’ai prié Dieu : « Dieu, pendant toutes ces années où j’ai cru en Toi, je ne T’ai montré aucun amour et je n’ai pas essayé de Te remercier. J’ai seulement tenté de T’utiliser. J’ai été entièrement dépourvue d’humanité ! Dieu, je souhaite me rebeller contre moi-même et arrêter d’essayer de négocier avec Toi. »

Après cela, j’ai pu contrôler ma maladie de façon relative grâce à des médicaments et à des traitements par inhalation. En avril 2022, j’ai repris mes devoirs textuels. J’ai chéri cette opportunité. Durant cette période, je faisais mon devoir du mieux que je pouvais et avec tout mon cœur, et les résultats de mon devoir étaient plutôt bons. Je savais qu’il s’agissait de la grâce et de la protection de Dieu. En un clin d’œil, on était en septembre 2023, et mon asthme avait soudainement empiré. Les médicaments et les injections étaient inefficaces et je n’ai pas eu d’autre choix que d’aller me faire soigner à l’hôpital régional. Après beaucoup de difficultés, mon état s’est finalement stabilisé. Mais peu après, mon asthme s’est à nouveau déclenché. Je ne pouvais qu’inspirer, mais pas expirer, ce qui me donnait des vertiges et des étourdissements, et je me sentais constamment en danger de mort. Je n’avais pas d’autre choix que de rentrer chez moi pour me rétablir. L’idée de rentrer chez moi me décourageait énormément et me laissait sans espoir, et je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater en sanglots. Je me suis dit : « J’ai travaillé si dur dans mon devoir, supporté tant de souffrance, et payé le prix fort, alors pourquoi ma maladie continue-t-elle de revenir ? Pourquoi continue-t-elle d’empirer ? Pourquoi Dieu ne tient-il pas compte de ma volonté de faire mon devoir pour me protéger et me guérir ? Dieu ne voit-il donc pas mon cœur ? » Plus j’y réfléchissais, plus je me sentais lésée, et j’estimais que Dieu me traitait de façon injuste. Je n’avais plus le moindre espoir concernant l’avenir. Non seulement il était improbable que je guérisse de ma maladie, mais je sentais aussi que mon espoir de gagner le salut et d’accéder au royaume était devenu encore plus maigre. À cette époque-là, une sœur m’a trouvé un passage des paroles de Dieu correspondant à mon état : « Lorsque Dieu fait en sorte que quelqu’un contracte une maladie, qu’elle soit grave ou mineure, Son but n’est pas de te faire ressentir les tenants et les aboutissants de la maladie, le mal que la maladie te fait, les désagréments et les difficultés que la maladie te cause et la profusion de sentiments qu’elle te fait ressentir. Son but n’est pas que tu ressentes la maladie en étant malade. Son but est plutôt que tu tires les leçons de la maladie, que tu apprennes à saisir les intentions de Dieu, que tu connaisses les tempéraments corrompus que tu révèles et les mauvaises attitudes que tu adoptes envers Dieu lorsque tu es malade, et que tu apprennes comment te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, afin que tu puisses parvenir à une véritable soumission à Dieu et être capable de rester ferme dans ton témoignage : c’est absolument essentiel. Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers calculs, jugements et plans que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique et l’expérience de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions physiques qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends à connaître ces choses, tu peux alors comprendre à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions physiques, et tu peux ressentir à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu atteignes le salut, et pour ton entrée dans la vie. C’est pourquoi, lorsque la maladie se présente, il ne faut pas toujours te demander comment y échapper, la fuir ou la rejeter. […] Tu ne peux pas dire : “Si je suis guéri de cette maladie, alors je croirai que c’est le grand pouvoir de Dieu, mais si je ne suis pas guéri, alors je ne serai pas content de Dieu. Pourquoi Dieu m’a-t-Il donné cette maladie ? Pourquoi ne guérit-Il pas cette maladie ? Pourquoi est-ce moi qui ai contracté cette maladie et pas quelqu’un d’autre ? Je n’en veux pas ! Pourquoi dois-je mourir si tôt et si jeune ? Comment se fait-il que d’autres personnes puissent continuer à vivre ? Pourquoi ?” Ne demande pas pourquoi, c’est l’orchestration de Dieu. Il n’y a aucune raison et tu ne dois pas demander pourquoi. Demander pourquoi est un discours rebelle, et ce n’est pas une question qu’un être créé doit poser. Ne demande pas pourquoi, il n’y a pas d’explication. Dieu a arrangé et planifié les choses de cette façon. Si tu demandes pourquoi, alors on ne peut que dire que tu es trop rebelle, trop intransigeant. Lorsque quelque chose ne te satisfait pas, ou que Dieu ne fait pas ce que tu désires ou ne te laisse pas faire ce que tu veux, tu es malheureux, tu es mécontent et tu demandes toujours pourquoi. Alors, Dieu te demande : “En tant qu’être créé, pourquoi n’as-tu pas bien fait ton devoir ? Pourquoi n’as-tu pas fidèlement accompli ton devoir ?” Et comment vas-tu réagir ? Tu dis : “Il n’y a pas de pourquoi, je suis comme ça.” Est-ce acceptable ? (Non.) Il est acceptable que Dieu te parle de cette façon, mais il n’est pas acceptable que tu parles à Dieu de cette façon. Tu es mal placé et tu es trop insensé » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai gagné une certaine compréhension de l’intention de Dieu. Dieu ne voulait pas que je vive dans ma maladie et que j’en apprécie les tenants et les aboutissants, ni que je cherche anxieusement à échapper à ma maladie. Les maladies peuvent être soignées, mais la question de savoir si elles peuvent être guéries ou si elles menaceront leur vie n’est pas déterminé par les humains. Cela dépend de la souveraineté et de la prédestination de Dieu. Je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, réfléchir aux tempéraments corrompus et aux points de vue erronés que j’avais révélés de par ma maladie, et chercher la vérité pour résoudre ces choses. C’était le sens de la raison que je devais posséder. J’ai pensé au fait que je ne m’étais pas du tout soumise à Dieu dans ma maladie. Lorsque mon état de santé avait empiré et que je ne pouvais pas faire mes devoirs, ou même quand ma vie était en danger, je m’étais plainte au lieu de chercher la vérité. Je m’étais plainte de Dieu car Il n’avait pas tenu compte de ma souffrance et de ma dépense et Il ne m’avait pas protégée, et j’avais cru que Dieu était injuste. Même si des expériences précédentes m’avaient permis de mieux comprendre qu’il était erroné d’essayer de négocier avec Dieu, il n’y avait eu aucune véritable transformation. Dieu connaissait mes lacunes et mes défauts, et à travers la récurrence de ma maladie, Il avait à nouveau exposé mes intentions méprisables à croire en Lui. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris à quel point mes intentions d’obtenir des bénédictions étaient profondément enracinées. La récurrence de ma maladie contenait la bonne intention de Dieu, et était venue purger mes corruptions et mes impuretés. Mais je n’avais pas compris l’œuvre de Dieu et je m’étais plainte que Dieu était injuste. J’avais mal compris Dieu et je pensais qu’Il souhaitait m’éliminer par le biais de ma maladie. Et j’ai constaté qu’après toutes ces années de foi, je ne connaissais toujours pas Dieu du tout. J’étais véritablement pauvre, pitoyable et aveugle ! Je comprenais à présent que même si j’avais en apparence beaucoup souffert de cette maladie, l’intention minutieuse de Dieu se cachait derrière, que c’était mon salut de la part de Dieu et que le but était de me forcer à réfléchir sur moi-même et à me connaître dans ma maladie. Si tout cela n’était pas arrivé, j’aurais continué ma poursuite dans un état d’esprit erroné, je me serais éloignée un peu plus des exigences de Dieu et j’aurais fini par emprunter un chemin sans retour. Prenant conscience de cela, mon cœur s’est éclairé et j’ai arrêté de me plaindre de Dieu et de mal le comprendre.

Plus tard, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. Tu ne peux peut-être pas le reconnaître tout de suite en t’en tenant aux faits, mais tu dois le comprendre dans la doctrine. Que diriez-vous, la destruction de Satan par Dieu est-elle l’expression de Sa justice ? (Oui.) Et s’Il laissait Satan subsister ? Vous n’osez pas le dire ? L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ?” Tu dois voir maintenant que la raison pour laquelle Dieu ne détruit pas Satan au temps de Son salut pour l’homme est qu’il faut que les humains voient clairement comment Satan les a corrompus et dans quelle mesure il les a corrompus, et comment Dieu les purifie et les sauve. En fin de compte, quand les hommes auront compris la vérité, vu clairement le visage odieux de Satan et contemplé le péché monstrueux de leur corruption par Satan, Dieu détruira Satan, leur montrant Sa justice. Le moment où Dieu détruira Satan est empli du tempérament et de la sagesse de Dieu. Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai constaté que je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu. J’avais interprété la justice de Dieu comme l’équité et l’impartialité perçues par l’humanité corrompue. Je pensais que, puisque je croyais en Dieu, que j’avais payé un prix et que je m’étais dépensée, Dieu devait me guérir de ma maladie et m’octroyer grâces et bénédictions. Quand les choses étaient conformes à mes notions, je considérais Dieu comme juste, mais quand Dieu ne me bénissait pas et que les choses n’étaient pas conformes à mes notions et à mon imagination, je pensais que Dieu était injuste. Je mesurais le tempérament juste de Dieu uniquement en fonction des bénédictions et des avantages que je gagnais, ce qui est complètement incohérent avec la vérité. Ces points de vue étaient vraiment déformés ! En réalité, peu importe combien on abandonne ou dépense après avoir trouvé Dieu, ce que l’on souffre ou le coût que l’on supporte, c’est tout ce qu’un être créé doit faire. Quant à la façon dont Dieu nous traite, qu’Il donne la grâce et les bénédictions, ou qu’Il guérisse les maladies du corps… c’est la prérogative de Dieu, et les hommes corrompus n’ont aucun droit d’exiger de Dieu qu’Il fasse ceci ou cela. Les gens doivent accepter et se soumettre, car voilà le sens de la raison à avoir. Mais j’avais eu la présomption d’exiger de Dieu qu’Il me guérisse au vu de ma dépense. N’essayais-je pas de faire des demandes inappropriées à Dieu ? L’idée que je m’étais sacrifiée et dépensée, et donc que Dieu devait veiller à ce que tout se passe bien pour moi et guérir ma maladie, et que s’Il ne le faisait pas, Il était injuste… n’était-ce pas seulement mes propres notions et mes souhaits ? Si Dieu me guérit, alors il s’agit de Sa justice, et s’Il ne me guérit pas, alors il s’agit aussi de Sa justice. Peu importe à quel point ma maladie devient grave, même si Dieu me laisse mourir, il s’agit de la justice de Dieu. Je ne pouvais pas voir le tempérament juste de Dieu du point de vue de mes intérêts personnels, je devais le voir du point de vue de Son essence. Dieu est le Créateur, et la façon dont nous sommes traités est méritée et juste. J’ai réfléchi au fait que Dieu a remis Pierre à Satan. Pierre était capable d’accepter sans se plaindre de Dieu et sans mal le comprendre, et il a même dit : « L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Ta sagesse et pour Tes actes ? » Je ne suis qu’un petit être créé, et quoi que Dieu me fasse, c’est approprié. Qu’Il me guérisse ou non, qu’Il me donne ou non une belle fin ou destination, je dois l’accepter et me soumettre car cela montre que je possède humanité et raison. Comprenant cela, j’ai prié Dieu : « Dieu, avant, je ne comprenais pas Ton tempérament juste, et je le mesurais en fonction de mes propres notions et de mon imagination. Je comprends désormais que tout ce que Tu fais est juste. Même si je ne guéris pas de ma maladie et si je meurs, Tu es quand même juste et je Te remercierai et Te louerai quand même ! »

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Job ne négociait pas avec Dieu, ni ne Lui formulait de demandes et il n’exigeait rien de Lui. Il louait Son nom du fait de la grande puissance et de l’autorité de Dieu régnant sur toutes choses. Cela ne dépendait pas de bénédictions qu’il avait reçues ou non, ni du fait qu’un désastre l’avait frappé ou non. Il croyait que, peu importe que Dieu bénisse les gens ou qu’Il leur inflige un désastre, Sa grande puissance et Son autorité ne changeraient pas, et donc, qu’indépendamment des circonstances dans lesquelles on se trouve, le nom de Dieu devrait être loué. Si l’homme est béni par Dieu, c’est grâce à Sa souveraineté. Quand un désastre frappe l’homme, c’est aussi du fait de la souveraineté de Dieu. La grande puissance et l’autorité de Dieu arrangent et sont souveraines sur tout ce qui concerne l’homme. Les impondérables du sort de l’homme sont la manifestation de Sa puissance et de Son autorité, et quel que soit le point de vue selon lequel vous l’envisagez, le nom de Dieu devrait être loué. C’est ce que Job a expérimenté et appris à connaître au cours de sa vie. Toutes ses pensées et ses actions sont parvenues aux oreilles de Dieu et sont arrivées devant Lui, et Dieu les considérait comme importantes. Dieu chérissait cette connaissance de Job et chérissait Job pour le cœur qu’il avait. Ce cœur attendait toujours l’ordre de Dieu, où qu’il soit, et peu importe l’heure ou l’endroit, il accueillait tout ce qui lui arrivait. Job n’exigeait rien de Dieu. Il exigeait de lui-même qu’il attende tous les arrangements qui venaient de Lui, les accepte, les affronte et s’y soumette. Job croyait que c’était son devoir et c’était précisément ce que Dieu voulait » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est éclairé et j’ai trouvé un chemin de pratique. Job croyait en Dieu sans essayer de négocier avec Lui, et qu’il ait reçu des bénédictions ou subi des calamités, il a pu louer Dieu. C’était parce qu’il reconnaissait l’autorité de Dieu en toutes choses et dans toutes ses propres expériences, et qu’il savait que c’était le grand pouvoir de Dieu qui arrangeait et régnait souverainement sur tout. Peu importe que la personne reçoive finalement des bénédictions ou souffre, elle doit se soumettre à la souveraineté et aux arrangements du Créateur de façon inconditionnelle. Job possédait humanité et raison ; il n’a rien demandé à Dieu. Il s’imposait plutôt de toujours attendre, d’accepter et de se soumettre à tout ce qui venait de Dieu. Job était honnête, gentil et avait une foi véritable en Dieu ; finalement, il est resté ferme dans son témoignage au cours de ses épreuves et a obtenu l’approbation de Dieu. Je voulais également imiter Job et, que ma maladie s’améliore ou non, et quelle que soit ma fin, je me soumettrais aux arrangements et aux orchestrations de Dieu et je ne ferais plus mes propres choix. J’ai prié Dieu : « Dieu, avant, je ne comprenais pas la vérité. J’étais toujours soucieuse de savoir si je guérirais de ma maladie ou si j’aurais une belle fin ou destination, et je vivais dans une grande souffrance. Aujourd’hui, je suis prête à me remettre entre Tes mains, et, que je reçoive des bénédictions ou que je souffre, je me soumettrai à Ta souveraineté et à Tes arrangements. » Après que mon point de vue a quelque peu évolué, j’ai pu trouver un fort sentiment d’aisance et de libération. Ensuite, j’ai essayé quelques remèdes traditionnels et contre toute attente, ma condition s’est vraiment stabilisée, et j’ai pu faire mes devoirs normalement. Cette expérience m’a fait comprendre que si je n’avais pas été révélée à travers la maladie, je n’aurais pas pu reconnaître mes intentions méprisables de poursuivre des bénédictions. Bien que j’ai physiquement souffert, j’ai gagné une certaine compréhension des perspectives fallacieuses derrière ma poursuite, et j’ai fait l’expérience d’un certain changement. C’était l’amour et le salut de Dieu pour moi ! Dieu soit loué !

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