52. Que doit-on poursuivre dans la vie ?

Par Wang Yin, Chine

Je suis née au sein d’une famille rurale ordinaire dans les années 1970. Ma famille comptait de nombreux frères et sœurs, et nous vivions dans une grande pauvreté. En revanche, plusieurs familles de notre village travaillaient dans la ville du comté. Elles avaient un salaire, mangeaient bien et s’habillaient décemment. Les habitants du village se montraient également très polis et respectueux envers elles. En voyant tout cela, j’ai commencé à penser : « C’est quand même mieux d’avoir de l’argent. On mène une vie aisée et les gens vous admirent. » Ma mère m’exhortait souvent : « Nous n’avons pas de parents riches et nous n’avons aucun moyen de trouver un emploi. Tu dois étudier avec assiduité, entrer à l’université et trouver un travail dans le futur. Une fois que tu auras réussi, je serai soulagée. » Par conséquent, je considérais l’entrée à l’université comme mon seul espoir de changer mon destin. Cependant, alors que l’examen d’entrée à l’université approchait, une chose inattendue s’est produite. Ma mère a développé un cancer de l’œsophage et a dû être hospitalisée pour une opération, ce qui a nécessité beaucoup d’argent. Ma famille n’avait vraiment pas les moyens de financer mes études. À cet instant, j’ai eu l’impression que le ciel me tombait sur la tête. Dans les jours qui ont suivi, j’ai accompagné ma mère à l’hôpital pour son traitement et sa chimiothérapie, mais elle a fini par décéder. Mon rêve d’aller à l’université s’était écroulé. Quelqu’un m’a même ridiculisée en face, en disant : « Toi, tu as le destin de Qingwen dans “Le Rêve dans le pavillon rouge”. Tes ambitions sont plus hautes que le ciel, mais ton sort est plus fin que le papier. Accepte ton sort ! » Face à ce ridicule, j’ai senti à quel point les relations humaines étaient volages et égoïstes. Si vous n’avez pas d’argent, tout le monde vous méprisera. À ce moment-là, j’ai décidé que je devais avoir le cran de me battre pour ma dignité. Je devais absolument trouver un moyen de gagner de l’argent pour qu’un jour, les gens qui m’avaient ridiculisée me regardent d’un autre œil !

Après mon mariage, j’ai vu que la profession médicale était une bonne option, car on peut y gagner beaucoup d’argent et les gens vous respectent. J’ai donc demandé à mon mari d’utiliser ses relations pour m’aider à m’inscrire à la faculté de médecine. Après avoir terminé ma formation médicale de trois ans, j’ai ouvert mon propre cabinet. J’étais bienveillante envers les autres, et peu à peu, de plus en plus de gens sont venus se faire soigner dans mon cabinet. J’ai aussi continué à me perfectionner en médecine, en obtenant diverses qualifications. Mes compétences médicales se sont améliorées de plus en plus, et je suis rapidement devenue une médecin assez renommée dans la région. Je gagnais plus d’argent en tenant mon cabinet que mon mari au travail, mes patients me respectaient, et mes proches et amis m’admiraient. La femme de mon ami m’a même fait des éloges en personne, en disant : « Tu t’habilles avec tant d’élégance maintenant. Comparée à il y a quelques années, on dirait une toute autre personne ! » J’avais de plus en plus d’amis sans même m’en rendre compte, et de plus en plus de gens me demandaient de leur rendre service. Même la personne qui m’avait ridiculisée auparavant était tout sourire et pleine de flatterie en me voyant. C’est tellement vrai que « L’argent fait tourner le monde », et que « Quand on est pauvre en ville, personne ne se soucie de nous, mais quand on est riche à la montagne, on se découvre des parents qu’on ne connaissait pas ». L’ouverture d’un cabinet m’a apporté à la fois la gloire et le gain, et ma vanité était grandement comblée. Au fil des ans, mes compétences médicales ont continué à s’améliorer, et de plus en plus de gens venaient se faire soigner au cabinet. Plusieurs enseignants d’une école voisine m’ont invitée à ouvrir un cabinet dans leur établissement. Bien sûr, je n’ai pas laissé passer une si bonne occasion de gagner de l’argent. Je gérais deux cabinets à la fois, et j’étais de plus en plus occupée. Ma belle-sœur m’a prêché l’Évangile de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, mais je n’avais pas le temps d’étudier, car je consacrais tout mon temps et toute mon énergie à mes affaires. Un jour, j’ai terminé mon travail après avoir fait une injection à une petite fille de 2 ans. Pendant que je mangeais, sa famille m’a appelée, en disant qu’elle bavait, qu’elle convulsait de tout son corps et qu’elle recevait des soins d’urgence à l’hôpital central. Ils m’ont demandé de venir le plus vite possible. J’étais si effrayée que mon visage est devenu pâle et je me suis précipitée à l’hôpital. Le médecin de garde a dit : « Tout va bien maintenant. La petite fille a peut-être fait une allergie au médicament. » Une autre fois, un patient a passé un test d’allergie cutanée qui n’a montré aucune réaction. Cependant, pendant sa perfusion, il s’est soudainement mis à trembler de tout son corps. Le lit tout entier tremblait, et mon cœur s’est soudainement noué dans ma gorge. Ce n’est qu’après un traitement d’urgence qu’il s’est lentement rétabli. Après ces deux incidents, mes nerfs étaient tendus chaque jour, et j’étais sur des charbons ardents toute la journée, terrifiée à l’idée qu’un accident médical se produise. Même si je pouvais gagner de l’argent en gérant les cabinets, et que l’admiration et le respect des autres comblaient ma vanité, après que tout le monde soit parti à la fin d’une longue journée chargée, tout ce que je ressentais était le vide et la confusion. Je croyais au Seigneur Jésus depuis mon enfance, et avant d’ouvrir le cabinet, je priais souvent et lisais La Bible. Mais maintenant, tout ce à quoi je pensais toute la journée, c’était comment exercer la médecine avec prudence, améliorer mes compétences médicales et triompher de la concurrence de mes confrères. Je ne priais plus et ne lisais plus La Bible ; j’étais exactement comme une incrédule. Mon cœur s’éloignait de plus en plus de Dieu, et je vivais exactement comme une non-croyante… Je voulais changer, mais j’étais si occupée toute la journée que je n’avais pas la force de me libérer.

Le tournant dans ma vie de croyante en Dieu a eu lieu en 2008. J’avais alors 36 ans et j’étais enceinte de mon deuxième enfant. Au quatrième mois de grossesse, on m’a diagnostiqué une hypertension artérielle, et au sixième ou septième mois, tout mon corps a commencé à enfler, mes dents ont commencé à se déchausser, et à un moment donné, mes cheveux ont aussi grisonné. J’ai été hospitalisée parce que ma tension artérielle continuait à augmenter. Une nuit, plusieurs de mes dents se sont mises à saigner, et mon ventre a commencé à me faire mal. Les signes avant-coureurs d’une hémorragie majeure sont apparus, et le médecin a décidé de pratiquer une césarienne immédiatement après une consultation d’urgence avec plusieurs médecins. Il a aussi dit qu’il était possible que mon enfant et moi ne survivions pas à l’opération. J’étais allongée sur la table d’opération, écoutant le cliquetis des instruments chirurgicaux, et mon esprit était envahi de pensées confuses : « Je n’ai que 36 ans et j’ai toujours poursuivi l’argent, la gloire et le gain. Si je perds la vie, à quoi me servira tout l’argent du monde ? Aucune somme d’argent ne peut me sauver la vie ! L’argent, la gloire, le gain et l’admiration ne sont-ils pas tous fugaces ? » Pendant l’opération, le médecin a dit avec surprise : « Le placenta est détaché aux trois quarts, et il n’y a pas d’hémorragie importante. Vous et votre enfant êtes hors de danger. Quelle bénédiction ! » Après ma sortie de l’hôpital, j’étais très faible et j’ai dû me rétablir à la maison. Ma belle-sœur m’a de nouveau témoigné de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En écoutant son échange, j’ai compris que Dieu devenu chair dans les derniers jours pour exprimer la vérité et sauver les gens. Ce n’est qu’en acceptant la vérité que les tempéraments corrompus des gens peuvent être purifiés et transformés ; ce n’est qu’alors qu’ils pourront être protégés par Dieu lors des catastrophes et survivre pour atteindre une merveilleuse destination. J’ai repensé aux années où je consacrais tout mon temps et toute mon énergie à mes affaires. Je n’ai jamais cherché à étudier l’œuvre de Dieu des derniers jours. Si je fermais la porte au vrai Dieu, je résisterais à Dieu ! Cette pensée m’a un peu effrayée, et j’ai donc décidé d’étudier le vrai chemin. Dans les jours qui ont suivi, j’ai lu beaucoup de paroles de Dieu Tout-Puissant, et j’ai acquis la certitude que le Seigneur Jésus est revenu en tant que Dieu Tout-Puissant. J’ai alors accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et j’ai commencé à vivre une vie d’Église.

Après m’être réunie pendant un certain temps, mon corps s’est rétabli, et j’ai rapidement été choisie comme diaconesse chargée de l’abreuvement. J’étais très reconnaissante à Dieu de m’avoir exaltée afin que je puisse faire un devoir. J’étais souvent absente des cabinets parce que j’assistais à de nombreuses réunions, et de moins en moins de patients se présentaient. J’étais très anxieuse, et j’ai pensé : « Que se passera-t-il si cela continue ?! Si tous mes patients habituels vont se faire soigner ailleurs, comment gagnerai-je de l’argent à l’avenir ? Si ça continue, ne devrai-je pas fermer les cabinets ? Ça ne va pas ! Je dois parler aux dirigeants de l’Église et leur demander de me confier moins de groupes de réunion. » Mais j’ai alors pensé : je suis un être créé et je devrais faire mon devoir au mieux de mes capacités ; c’est la conscience et la raison que je devrais posséder. Je n’ai donc rien dit aux dirigeants. Cependant, pendant les réunions, je me sentais extrêmement mal à l’aise et troublée, et je calculais secrètement combien d’argent j’avais perdu en assistant à la réunion. Je n’ai absolument pas réussi à faire le calme dans mon cœur devant Dieu pour méditer sur Ses paroles. Je savais que mon état n’était pas bon, alors je suis venue devant Dieu pour prier et chercher. Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si tu ne cherches pas les occasions d’être rendu parfait par Dieu, et si tu ne luttes pas pour être en avance sur les autres dans ta recherche de la perfection, alors tu seras finalement accablé de remords. C’est maintenant la meilleure occasion d’être rendu parfait ; maintenant, c’est un très bon moment. Si tu ne cherches pas sincèrement à être rendu parfait par Dieu, une fois que Son œuvre sera terminée, il sera trop tard ; tu auras manqué l’occasion. Quelle que soit la profondeur de tes aspirations, si Dieu a cessé d’accomplir une œuvre, quel que soit l’effort que tu y mets, tu ne seras jamais en mesure d’atteindre la perfection. Tu dois saisir cette occasion et coopérer tandis que le Saint-Esprit œuvre avec puissance. Si tu manques cette occasion, on ne t’en donnera pas une autre, quels que soient tes efforts » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Montre de la considération pour les intentions de Dieu afin d’atteindre la perfection). « Si Je devais déposer de l’argent devant vous en cet instant et que Je vous laissais la liberté de choisir – et si Je ne vous condamnais pas pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Ceux qui sont mieux parmi vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que ceux qui se trouvent entre les deux prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes loyaux, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir hésité entre le bien et le mal ? Dans toutes les luttes entre le positif et le négatif, le noir et le blanc – entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, l’harmonie et la rupture, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le fait d’être soutenu et d’être rejeté, et ainsi de suite ; vous n’ignorez sûrement pas les choix que vous avez faits ! Entre une famille harmonieuse et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, vos filles, vos époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez encore choisi la première. Devant vos actes malfaisants de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous, J’ai été tout simplement stupéfait. Contre toute attente, vos cœurs sont tellement incapables d’être adoucis. Le sang du cœur que J’ai dépensé pendant de nombreuses années ne M’a étonnamment rien apporté d’autre que votre abandon et votre résignation, mais Mes espoirs placés en vous grandissent chaque jour qui passe, car Mon jour a été entièrement dévoilé devant tout le monde. Pourtant, maintenant, vous poursuivez encore des choses sombres et malveillantes, et vous refusez de desserrer votre emprise sur elles. Quelle sera alors votre fin ? Avez-vous jamais véritablement tenu compte de cela ? Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, quelle serait alors votre position ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu l’intention urgente de Dieu de sauver l’humanité. Maintenant, l’œuvre de Dieu a atteint le moment crucial où l’issue des gens est déterminée. Différentes catastrophes frappent de toutes parts, y compris des tremblements de terre, des famines et des épidémies fréquents. L’œuvre de Dieu touche à sa fin, et suivre Dieu et accepter Son salut est notre seule chance d’être sauvés. Si nous manquons cette occasion, nous le regretterons toute notre vie. Dieu m’a fait la grâce de me donner l’opportunité de faire un devoir d’abreuvement, et Son intention était de me permettre d’obtenir plus de vérités en faisant mon devoir. Cependant, j’avais peur que si j’assistais à trop de réunions, je manquerais des occasions de gagner de l’argent et perdrais mon prestige de personne aisée. Pendant les réunions, je n’arrivais pas à apaiser mon cœur pour méditer sur les paroles de Dieu, et je voulais même demander à mes dirigeants de me confier moins de groupes de réunion. Entre l’argent et le devoir, je m’accrochais toujours à des choses extérieures comme l’argent, la gloire et le gain, incapable de les lâcher. Une fois que l’œuvre de Dieu sera terminée et que les grandes catastrophes arriveront, si je n’ai pas atteint la vérité, je périrai dans les catastrophes. À ce moment-là, j’aurai beau pleurer et grincer des dents, ou regretter amèrement, il sera trop tard. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai aussi compris que bien que la poursuite de l’argent, de la gloire et du gain puisse apporter un grand plaisir charnel et vous valoir le respect et l’admiration des autres, ce n’est qu’une satisfaction temporaire. Quand la catastrophe frappera, l’argent ne pourra absolument pas vous sauver la vie. J’ai pensé au fait que même si j’avais gagné un peu d’argent en gérant mes cabinets, j’avais failli mourir d’une hémorragie massive en accouchant. Sans les soins et la protection de Dieu, aucune somme d’argent n’aurait pu me sauver la vie. La femme d’un ami était enseignante, et on lui a diagnostiqué un cancer du sein dans la trentaine. Même des médicaments importés coûteux n’ont pas pu lui sauver la vie, et elle est décédée à l’âge de 36 ans. De plus, un de mes camarades de classe dirigeait un hôpital orthopédique et était assez connu dans notre comté. Sans crier gare, on lui a diagnostiqué un cancer du foie et il est tristement décédé à peine six mois plus tard. Je me suis souvenue des paroles du Seigneur Jésus : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). C’est vrai. Les catastrophes sont devenues de plus en plus graves ces dernières années, avec des tremblements de terre, des famines et des épidémies qui se produisent fréquemment dans le monde entier. Tant de gens meurent subitement dans ces catastrophes. Peu importe l’argent que vous avez, vous êtes toujours impuissant face à la mort. L’argent ne peut sauver la vie de personne. Ce n’est qu’en suivant Dieu, en poursuivant la vérité et en faisant bien le devoir d’un être créé que l’on peut-être sauvé par Dieu et survivre ; ce n’est qu’ainsi que l’on peut avoir un bon sort et une bonne destination. Maintenant, l’œuvre de Dieu pour sauver l’humanité n’est pas encore terminée. Je devrais poursuivre la vérité avec ferveur et chérir mon occasion actuelle de faire mon devoir. Après cela, je lisais plus souvent les paroles de Dieu quand j’en avais le temps, et j’arrivais à apaiser mon cœur pendant les réunions.

Plus tard, le Bureau de la santé a exigé que tous les cabinets de quartier fusionnent, qu’ils soient placés sous une gestion unifiée et que le système de remboursement des soins médicaux coopératifs soit mis en œuvre ; les patients ne pouvaient plus se faire rembourser leurs frais médicaux pour des soins dans des cabinets privés. Des médecins qui tenaient un cabinet près de ma communauté m’ont contactée pour discuter de la fusion de nos cabinets. J’ai pensé à la façon dont les cabinets s’agrandiraient après la fusion, et je gagnerais certainement plus d’argent. La fusion des cabinets représentait une grande tentation pour moi. Cependant, j’ai alors pensé au fait que je faisais maintenant un devoir d’abreuvement et que j’avais des réunions presque tous les jours. Quand je gérais mes propres cabinets, mon emploi du temps était relativement flexible, mais si les cabinets fusionnaient, mes partenaires m’empêcheraient certainement d’assister régulièrement aux réunions pour leurs propres intérêts, et je ne serais plus aussi libre d’assister aux réunions et de faire mes devoirs. Ma vie en souffrirait certainement. Je ne pouvais certainement pas fusionner les cliniques sans que cela n’interfère avec ma participation aux réunions et l’exécution de mon devoir. Cependant, si je ne fusionnais pas mes cabinets, alors je recevrais certainement de moins en moins de patients, car ils verraient qu’ils ne pouvaient pas se faire rembourser leurs frais médicaux dans mes cabinets. À la longue, les cabinets feraient sûrement faillite, et je perdrais alors complètement mes moyens de gagner de l’argent. Face à ce choix, j’ai hésité et je leur ai dit : « Laissez-moi y réfléchir encore un peu. » Au cours des jours suivants, j’avais l’impression qu’un énorme rocher pesait sur mon cœur. Je suis venue devant Dieu pour prier : « Cher Dieu Tout-Puissant, mes cabinets sont maintenant confrontés à ce projet de fusion. Je suis très tiraillée à ce sujet et je ne sais pas quoi faire. Puisses-Tu me guider. »

Ensuite, j’ai lu les paroles de Dieu : « “L’argent fait tourner le monde”, est-ce une tendance ? Comparé aux tendances de la mode et de la gastronomie que vous avez mentionnées, cela n’est-il pas bien pire ? “L’argent fait tourner le monde” est une philosophie de Satan. Elle prévaut dans l’humanité tout entière, dans toutes les sociétés humaines : vous pourriez dire que c’est une tendance. En effet, elle a été instillée à tous les hommes, qui au début n’acceptaient pas ce dicton, mais lui ont ensuite donné leur accord tacite lorsqu’ils sont entrés en contact avec la vie réelle et ont commencé à sentir que ces mots, en fait, étaient vrais. Ce processus n’est-il pas celui de la corruption de l’homme par Satan ? Peut-être que les gens n’ont pas de ce dicton le même degré de connaissance par l’expérience, mais chaque personne a une manière différente de l’interpréter et de le comprendre en se fondant sur des choses qui se sont passées autour d’elle et sur ses expériences personnelles. N’est-ce pas le cas ? Peu importe l’expérience que quelqu’un a de ce dicton, quel est l’effet négatif qu’il peut avoir sur le cœur de quelqu’un ? Quelque chose est révélé par le tempérament humain des gens dans ce monde, y compris chacun d’entre vous. De quoi s’agit-il ? C’est le culte de l’argent. Est-il difficile d’enlever cela du cœur de quelqu’un ? C’est très difficile ! Il semble que la corruption de l’homme par Satan soit profonde, en effet ! Satan utilise l’argent pour tenter les gens et les corrompt en leur faisant adorer l’argent et vénérer les choses matérielles. Et comment cette adoration de l’argent se manifeste-t-elle chez les gens ? Ne sentez-vous pas que vous ne pourriez pas survivre dans ce monde sans argent, que même un jour sans argent serait tout simplement impossible ? Le statut des gens est basé sur la quantité d’argent qu’ils possèdent, tout comme le respect qu’ils inspirent. Les pauvres courbent le dos de honte alors que les riches profitent de leur statut élevé. Ils gardent la tête haute, ils sont fiers, ils parlent fortement et vivent avec arrogance. Qu’est-ce que ce dicton et cette tendance apportent aux gens ? N’est-il pas vrai que beaucoup de gens feraient n’importe quel sacrifice afin d’obtenir de l’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas leur dignité et leur intégrité en quête de plus d’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas la possibilité d’accomplir leur devoir et de suivre Dieu à cause de l’argent ? Perdre l’occasion de gagner la vérité et d’être sauvé, n’est-ce pas la plus grande des pertes pour les gens ? Satan n’est-il pas sinistre d’utiliser cette méthode et ce dicton pour corrompre l’homme à un tel degré ? Cela n’est-il pas une ruse malveillante ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que chaque fois que je devais faire un choix entre mon devoir et l’argent, je choisissais toujours l’argent et les avantages. La cause profonde de cela était le préjudice causé par les pensées et les idées sataniques. Depuis mon enfance, des pensées et des idées sataniques telles que « L’argent fait tourner le monde », et « Quand on est pauvre en ville, personne ne se soucie de nous, mais quand on est riche à la montagne, on se découvre des parents qu’on ne connaissait pas » avaient été gravées dans mon cœur. Je croyais que l’argent donnait un statut aux yeux des autres, et que ce n’était qu’avec de l’argent qu’on pouvait se conduire la tête haute, mener une vie de luxe, et vivre une vie brillante et prestigieuse ; si on n’avait pas d’argent, on serait inférieur face aux autres. Quand j’étais enfant, parce que ma famille était pauvre, j’étais déterminée à aller à l’université et à laisser ma vie de pauvreté derrière moi. Cependant, mon rêve d’aller à l’université a été anéanti lorsque ma mère a été diagnostiquée d’une maladie en phase terminale avant l’examen d’entrée à l’université. Le ridicule des personnes mondaines a encore plus alimenté ma détermination à devenir riche. Quand j’ai vu qu’être médecin pouvait apporter à la fois la gloire et le gain, je suis allée à la faculté de médecine, j’ai passé les examens de qualification et j’ai ouvert un cabinet. Quelques années plus tard, j’avais connu un certain succès, et l’admiration et les éloges des gens satisfaisaient ma vanité. Je suis devenue encore plus convaincue qu’avoir de l’argent rendait la vie noble. J’ai considéré l’argent, la gloire et le gain comme le but de ma poursuite dans la vie. Au cours de ces années, j’ai consacré tout mon temps et toute mon énergie à mes affaires dans la poursuite de la richesse. Parce que j’étais soumise à un stress intense toute la journée, j’ai développé une hypertension artérielle, et j’ai souffert de la complication de l’hypertension gravidique pendant l’accouchement. Sans la protection de Dieu, je serais morte depuis longtemps. Pendant huit ans, ma belle-sœur m’a prêché l’Évangile avec ferveur, encore et encore, mais j’étais occupée toute la journée à essayer de gagner de l’argent. C’était comme si mon âme avait été brouillée, et je n’avais aucun intérêt à étudier le vrai chemin ; j’ai rejeté le salut de Dieu encore et encore. J’ai failli manquer la grande opportunité du salut de Dieu. Même après avoir commencé à croire en Dieu, ma perspective sur les choses n’avait toujours pas changé. J’avais peur que si je faisais trop de devoirs ou assistais à trop de réunions, je manquerais des occasions de gagner de l’argent, alors je n’avais pas voulu être responsable d’autant de groupes de réunion. Pendant les réunions, je ne pouvais pas appaiser mon cœur pour méditer sur les paroles de Dieu, et mon entrée dans la vie a souffert. C’est exactement comme Dieu l’a exposé : « Beaucoup de gens ne perdent-ils pas la possibilité d’accomplir leur devoir et de suivre Dieu à cause de l’argent ? Perdre l’occasion de gagner la vérité et d’être sauvé, n’est-ce pas la plus grande des pertes pour les gens ? » J’ai vécu selon les règles d’existence sataniques et j’ai emprunté le chemin erroné de la poursuite de l’argent, de la gloire et du gain. Cela a apporté la souffrance à ma chair et, plus encore, a causé une perte pour ma vie. Les faits démontrent que « L’argent fait tourner le monde », et « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire » sont des idées fallacieuses sataniques qui induisent les gens en erreur, les corrompent et les dévorent. Si je restais incapable de percer à jour les manières dont Satan nuit aux gens, et que je continuais à me battre pour l’argent, la gloire et le gain, alors finalement, je serais certainement capturée par Satan et ma chance d’être sauvée serait anéantie. Quand j’ai compris cela, j’ai décidé de ne pas fusionner les cabinets, et que lorsque le loyer arriverait à échéance, je fermerai les cabinets et me concentrerai sur mon devoir. Quand mes confrères m’ont rappelée, j’ai clairement indiqué que je ne fusionnerai pas les cabinets. Même si je gagnais d’argent, j’étais libre de me réunir et de faire mon devoir. En pratiquant de cette manière, mon cœur se sentait très paisible et serein.

Bientôt, le loyer est arrivé à échéance, et j’ai recommencé à hésiter. J’ai pensé au fait qu’il m’avait fallu une décennie entière, depuis mes études de médecine jusqu’à l’ouverture de mes cabinets, et à toutes les difficultés que j’avais endurées et à tous les sacrifices et les efforts minutieux que j’avais déployés pour ouvrir mes cabinets. J’étais vraiment réticente à les abandonner. J’ai aussi pensé que si je fermais les cabinets, non seulement ma vie matérielle serait moins bonne qu’auparavant, mais je perdrais aussi les louanges et l’admiration des autres. Une bataille faisait rage dans mon cœur, et je ne savais pas quoi faire, alors je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu avec ferveur : « Cher Dieu Tout-Puissant, j’ai dit un jour que je fermerais les cabinets pour faire mon devoir correctement lorsque le loyer arriverait à échéance. Mais je n’arrive toujours pas à les abandonner complètement. Puisses-Tu m’éclairer et me guider, et me donner la foi et la force. » Ce jour-là, je suis allée travailler au cabinet. Sur le chemin, j’ai soudain vu un cercueil d’un noir de jais devant un hôpital privé, avec des couronnes mortuaires à côté. Je pouvais entendre faiblement des pleurs, et j’ai été choquée. Il y avait eu un accident médical ! Après m’être renseignée, j’ai appris qu’une femme et son bébé étaient morts en couches dans cet hôpital. Je n’ai pu m’empêcher de repenser au fait que, même s’il y avait eu quelques accidents mineurs dans mes cabinets au fil des ans, ils s’étaient tous passés sans gravité. Ce n’était pas parce que j’avais des compétences médicales exceptionnelles, ni parce que je pratiquais la médecine avec prudence. C’était entièrement grâce aux soins et à la protection de Dieu ! Sans les soins et la protection de Dieu, un seul accident médical aurait suffi à me ruiner. J’étais très reconnaissante à Dieu dans mon cœur, et je savais que je devais rendre l’amour de Dieu. J’ai pensé au fait que l’œuvre de Dieu approchait de sa fin, et que mes frères et sœurs se précipitaient tous pour faire leurs devoirs afin de préparer suffisamment de bonnes actions pour leur propre destination. Cependant, j’étais empêtrée dans les cabinets, et je ne pouvais pas consacrer plus de temps et d’énergie à mes devoirs. Ma foi tiède en Dieu affectait non seulement les résultats de mon devoir, mais nuisait aussi à ma propre vie. Ensuite, j’ai lu « Une vie pleine de sens », un hymne des paroles de Dieu : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et poursuivre une vie qui a du sens. Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter avec plaisir et assurance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie significative, comme Job et Pierre. Vous êtes des gens qui poursuivent le bon chemin, ceux qui poursuivent l’amélioration. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas là la vie la plus significative ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris qu’en tant qu’être créé, si je peux choisir de suivre Dieu toute ma vie et de bien faire mon devoir d’être créé, c’est le genre de vie le plus précieux et le plus significatif. J’ai pensé à Pierre. Quand Jésus l’a appelé, il a laissé tomber ses filets de pêche et a abandonné les outils qu’il utilisait pour gagner sa vie. Il a tout laissé derrière lui pour suivre le Seigneur Jésus, et il a finalement obtenu la vérité et a été perfectionné par Dieu. En revanche, quand je me suis regardée, j’ai vu que j’avais vécu selon les pensées et les idées sataniques, en poursuivant l’argent, la gloire et le gain. Peu à peu, Dieu a perdu Sa place dans mon cœur et j’ai sombré jusqu’à devenir une incrédule. C’est la miséricorde de Dieu qui m’a ramenée dans Sa maison, et je devrais chérir pleinement l’occasion de faire mon devoir maintenant. J’ai pensé à ce que Dieu a dit : « Les gens viennent sur terre et il est rare de Me rencontrer, et il est également rare d’avoir l’occasion de chercher et de gagner la vérité. Pourquoi n’accorderiez-vous pas de valeur à ce beau moment comme étant la bonne voie à poursuivre dans cette vie ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux). C’est vrai. C’était ma seule chance d’être sauvée. Si je ne prenais pas immédiatement au sérieux le fait de suivre Dieu et de poursuivre la vérité afin d’être sauvée, alors, lorsque les catastrophes frapperaient, je perdrais la vie. Alors, même si je gagnais tout l’argent du monde, quelle valeur ou quel sens cela aurait-il ? Je gérais mes cabinets tout en faisant mes devoirs, et je n’avais pas beaucoup de temps pour lire les paroles de Dieu et chercher la vérité afin de résoudre mon propre tempérament corrompu. En tant que personne qui ne croyait en Dieu que pendant son temps libre, quand serais-je capable de comprendre la vérité ? C’est seulement en poursuivant la vérité et en faisant bien le devoir d’un être créé que nous pouvons être sauvés et avoir une merveilleuse destination. C’est le droit chemin dans la vie. Je devais abandonner les cabinets et consacrer tout mon temps à me dépenser pour Dieu. Ensuite, j’ai fermé les cabinets.

L’autorité et la direction des paroles de Dieu m’ont donné le discernement de l’intention sinistre de Satan d’induire en erreur et de corrompre les gens avec l’argent, la gloire et le gain, et m’ont aidée à comprendre la valeur et le sens de la poursuite de la vérité dans la vie. Je remercie Dieu pour l’autorité et la direction de Ses paroles, qui m’ont permis de faire un choix judicieux entre les affaires et le devoir. Ces dernières années, je n’ai cessé de faire mon devoir au sein de l’Église. En faisant mes devoirs, beaucoup de mes tempéraments corrompus ont été révélés, et grâce à la prière et à la recherche de la vérité, mes tempéraments corrompus ont subi quelques changements et j’ai progressivement commencé à manifester une certaine ressemblance humaine. Les changements que j’ai subis sont les résultats obtenus par les paroles de Dieu. Dieu soit loué pour Son salut !

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