53. Les leçons que j’ai apprises au cours de mon parcours de la dissimulation à l’ouverture
Fin 2023, j’ai été élue responsable d’Église. Au début, je craignais de n’avoir qu’une compréhension superficielle de la vérité et de ne pas être capable d’assumer ce devoir. Cependant, je pensais aussi que Dieu voulait que j’aie l’occasion de faire ce devoir, et que je devais me soumettre et m’efforcer de bien faire ce travail. Par la suite, j’ai participé activement aux différents travaux, et je m’occupais toujours de traiter tout problème et d’y répondre dès que possible. Cependant, à mesure que j’approfondissais le travail, j’ai constaté que de nombreux problèmes exigeaient que j’indique des chemins précis en me basant sur les principes ; il y avait certaines tâches que je n’avais jamais gérées auparavant et dont je ne comprenais pas très bien les principes pertinents, j’étais donc un peu confuse, et je devenais encore plus nerveuse, surtout lorsqu’on discutait du travail. Je me suis dit : « Si je dis la bonne chose, ça ira. Mais si je dis quelque chose d’incorrect ou d’imprécis, que vont penser de moi mes partenaires ? Vont-elles penser que mon calibre et ma capacité de travail sont si médiocres, et que je ne suis pas à la hauteur de ce devoir ? » Chaque fois que nous discutions du travail ensemble, je devais longuement réfléchir avant d’exprimer une opinion, en faisant preuve de timidité et de prudence. Une fois, la dirigeante supérieure nous a demandé d’évaluer si une sœur pouvait être cultivée pour devenir superviseuse, et a ajouté que nous échangerions nos points de vue lors d’une réunion le lendemain. J’étais un peu nerveuse et je me suis dit : « Le fait d’avoir ou non du discernement envers les gens reflète directement si l’on a ou non de la profondeur dans sa manière de voir les choses. Si je me trompe, que pensera de moi la dirigeante supérieure ? Pensera-t-elle que je manque de discernement, que j’ai un calibre médiocre et que je ne suis pas apte à être cultivée ? » J’ai donc lu à plusieurs reprises le CV et les évaluations de cette sœur, et j’ai cherché les principes pertinents à lire. Cela m’a pris toute une soirée, et je n’ai fait aucun autre travail. À ce moment-là, j’avais conscience que, si en apparence je faisais cela pour discerner quelqu’un avec précision, c’était en réalité pour satisfaire mon orgeuil et mon désir de statut, et que cette souffrance n’avait aucune valeur. Cependant, je n’ai pas cherché la vérité pour résoudre mon propre problème.
Avec de plus en plus de choses à faire au travail, j’étais très occupée tous les jours, et souvent, je n’assurais pas un suivi adéquat du travail textuel, qui était ma responsabilité principale. Bien que la dirigeante supérieure ait organisé le travail pour moi, et échangé avec moi sur les chemins à suivre pour faire le travail, quand je me suis mise à le faire concrètement et que j’ai rencontré des difficultés, je ne savais toujours pas comment les résoudre. J’étais aussi trop gênée pour demander de l’aide à la dirigeante supérieure, craignant qu’elle pense que mon calibre était médiocre, que je n’étais pas à la hauteur de ce travail, et que je n’étais pas apte à être cultivée. Je me suis donc efforcée de trouver les principes par moi-même. Les jours passaient, mais il y avait encore certains problèmes que je ne savais pas comment résoudre, ce qui affectait le travail. Je sentais de plus en plus que mon calibre était trop médiocre et que je ne pouvais rien faire correctement. J’ai même regretté d’avoir accepté ce devoir. Pendant cette période, l’idée de démissionner me hantait constamment, et mon cœur était misérable. Je me sentais trop honteuse pour faire face à la dirigeante supérieure et à mes collaboratrices, et je pensais qu’elles avaient dû me percer à jour et réaliser que je ne valais pas la peine d’être cultivée, et qu’il vaudrait mieux faire preuve d’un peu de conscience de soi et démissionner tôt pour éviter de me ridiculiser. Cependant, je craignais que démissionner soit irresponsable envers le travail, alors je tenais bon à contrecœur. En apparence, je m’entendais joyeusement avec tout le monde chaque jour, et j’affichais même intentionnellement une façade détendue, mais intérieurement, mon cœur était rongé par l’anxiété. Je préférais veiller tard pour chercher des solutions afin de résoudre les problèmes plutôt que de m’ouvrir à tout le monde sur mes difficultés. La dirigeante supérieure a remarqué que je soupirais souvent et m’a demandé si j’avais des difficultés. Je craignais que si je lui en parlais, elle penserait que j’avais un calibre médiocre, alors j’ai menti en disant que je n’avais aucune difficulté. Plus tard, sous les questions insistantes de la dirigeante supérieure, j’ai finalement, avec abattement, parlé des difficultés que je rencontrais dans l’exécution de mes devoirs. Je ne m’attendais pas à ce que la dirigeante échange sur mon problème et le résolve très rapidement. Elle a même dit : « Pourquoi ne m’as-tu pas parlé de ce problème plus tôt ? Si tu m’en avais parlé avant, il aurait été résolu plus tôt. » J’ai pensé à combien, pendant cette période, j’avais été très inefficace dans mes devoirs et ma vie avait été misérable. Pourquoi n’étais-je pas capable de parler d’un problème qui aurait pu être résolu simplement en ouvrant mon cœur et en cherchant ? Plus tard, j’ai prié Dieu : « Dieu, j’accorde trop d’importance à la réputation et au statut. Je prête beaucoup d’attention à l’image que j’ai dans l’esprit de mes collaboratrices et de la dirigeante supérieure, en maintenant soigneusement mon orgueil et mon statut. Je me sens si fatiguée. Je ne veux pas vivre comme ça, mais je ne peux pas m’en empêcher. Dieu, puisses-Tu me guider pour que je sorte de cet état incorrect. »
Une fois, pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu cité dans une vidéo de témoignage d’expérience, et c’est seulement alors que j’ai acquis une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a chez les humains des tempéraments corrompus, et une faiblesse fatale : dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’avoir un statut et de la valeur, et d’être des professionnels. Même s’ils sont quelconques, ils veulent tous se mettre en valeur en se donnant l’apparence d’individus connus ou exceptionnels, se transformer en petites célébrités et faire croire aux gens qu’ils sont parfaits, sans le moindre défaut ; aux yeux des autres, ils souhaitent devenir célèbres, puissants, ou passer pour de grands personnages, et ils veulent devenir forts, capables de tout, capables de tout surmonter. Ils ont l’impression que s’ils cherchaient à se faire aider, ils auraient l’air incapables, faibles et inférieurs et qu’on les regarderait de haut. C’est pourquoi ils veulent toujours sauver les apparences. Certains, quand on leur demande de faire quelque chose, disent qu’ils savent le faire alors qu’en réalité ils ne savent pas. Ensuite, en secret, ils s’informent et essaient d’apprendre à le faire, mais après avoir étudié la chose pendant plusieurs jours, ils ne comprennent toujours pas comment procéder. Quand on leur demande comment ils s’en sortent, ils répondent : “Je vais bientôt y arriver !” Mais dans leur cœur, ils pensent : “Je n’y suis pas encore, je n’en ai aucune idée, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! Je ne dois pas vendre la mèche, je dois continuer à faire bonne figure, je ne peux pas laisser les gens voir mes défauts et mon ignorance, je ne peux pas les laisser me mépriser !” Quel est le problème qui se pose ici ? C’est là un enfer sur terre, qui consiste à essayer de sauver la face à tout prix. De quel genre de tempérament s’agit-il ? L’arrogance des gens comme ça ne connaît aucune limite, ces gens ont perdu toute raison. Ils ne veulent pas être comme tout le monde, ils ne veulent pas être des gens ordinaires, des gens normaux, mais des surhommes, des individus exceptionnels ou des experts. C’est un problème vraiment gigantesque ! En ce qui concerne les faiblesses, les défauts, l’ignorance, la stupidité et le manque de compréhension, dans le cadre d’une humanité normale, ils enveloppent tout ça, et ne laissent pas voir ces aspects aux autres, puis ils continuent de se déguiser. Certains ne peuvent rien voir clairement et pourtant, ils soutiennent qu’ils comprennent dans leur cœur. Quand on leur demande de s’expliquer, ils n’y parviennent pas. Après que quelqu’un d’autre l’a expliqué, alors ils prétendent qu’ils étaient sur le point de dire la même chose, mais étaient incapables de formuler cette chose à temps. Ils font tout leur possible pour se dissimuler et essayer d’avoir l’air bien. Qu’en dites-vous, de telles personnes ne vivent-elles pas toujours la tête dans les nuages ? Ne rêvent-elles pas ? Elles ne savent pas qui elles sont elles-mêmes et ne savent pas non plus comment vivre une humanité normale. Elles n’ont jamais agi comme des êtres humains concrets, pas une fois. Si tu passes tes journées la tête dans les nuages, à faire dans l’à-peu-près, à ne rien faire les pieds sur terre, à vivre toujours selon ta propre imagination, alors c’est problématique. Le chemin que tu choisis dans la vie n’est pas correct » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les êtres humains sont des êtres créés et ne peuvent atteindre la perfection. Si constamment on ne parvient pas à se traiter correctement et que l’on veut constamment poursuivre la perfection, alors on est une personne arrogante et déraisonnable aux yeux de Dieu. Les gens veulent constamment se soustraire aux arrangements et à la prédestination de Dieu pour changer leur calibre, mais c’est irréaliste et contraire aux exigences de Dieu. J’ai réalisé que j’étais exactement comme ça. Après avoir été élue dirigeante d’Église, je me suis mise sur un piédestal et j’ai cherché à être une dirigeante « digne de ce nom », pour qui ce statut était « bien mérité ». Je croyais que, puisque je faisais ce devoir, je devais remplir toutes les conditions pour être une dirigeante. Si je ne parvenais pas à percer à jour une question, ou si je n’en comprenais pas une autre, cela ne signifierait-il pas que j’étais incompétente en tant que dirigeante ? Je n’ai jamais été capable de me traiter correctement, et je ne voulais pas exposer mes problèmes devant les autres, craignant qu’ils disent que je n’étais pas à la hauteur du devoir d’une dirigeante. Par conséquent, quand je devais exprimer mon opinion, je devenais très nerveuse, et je craignais que si les opinions que j’exprimais étaient inexactes, les gens penseraient alors que mon calibre était médiocre. Afin de protéger mon orgueil et mon statut, j’ai consacré beaucoup d’efforts à rechercher des informations, ce qui a affecté en conséquence mon efficacité dans l’exécution de mon devoir. Quand je rencontrais des problèmes dans le travail que je ne savais pas comment résoudre, je n’osais pas m’ouvrir et poser des questions à leur sujet, même lorsque la dirigeante supérieure était juste à côté de moi. J’ai passé beaucoup de temps à réfléchir, mais je ne savais toujours pas comment les résoudre. En conséquence, le travail a été retardé et je suis devenue négative. Afin de protéger mon orgueil et mon statut, j’étais très timide et prudente en faisant mon devoir chaque jour. Je craignais souvent que si je ne faisais pas bien les choses, les gens me perceraient à jour, et j’évitais de poser des questions sur les choses que je ne savais pas faire. Cela signifiait que mon efficacité dans l’exécution de mon devoir était très faible, et même lorsque la dirigeante supérieure a remarqué que mon état n’était pas bon et m’a proposé son aide, je continuais à afficher une façade et à me déguiser, dissimulant mon véritable état. Parce que j’affichais une façade et prétendais comprendre alors que je ne savais manifestement pas comment faire les choses, non seulement je me suis mise sous pression psychologique, mais j’ai aussi ralenti la progression du travail. En y réfléchissant, peu importe qui l’on est, il y a toujours un processus de familiarisation et d’adaptation lorsqu’on commence une tâche. J’étais jeune et inexpérimentée, et je ne saisissais pas les principes, il était donc naturel que ma compréhension soit limitée. Ce que j’aurais dû faire, c’était affronter correctement mes lacunes, et utiliser cet environnement pour chercher la vérité et combler mes déficiences.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Quel que soit le contexte, quel que soit le devoir qu’il fait, un antéchrist essaiera de donner l’impression qu’il n’est pas faible, qu’il est toujours fort, rempli de foi, et jamais négatif afin que les gens ne voient jamais sa véritable stature ni sa véritable attitude envers Dieu. En fait, au fond de son cœur, croit-il vraiment qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire ? Croit-il sincèrement être exempt de toute faiblesse, de toute négativité et de toute révélation de corruption ? Absolument pas. Il sait bien jouer la comédie, il est habile à cacher les choses. Il aime montrer aux gens son côté fort et superbe ; il ne veut pas qu’on voie ce qui, chez lui, est faible et vrai. Son but est évident : il s’agit tout simplement de maintenir sa vanité et sa fierté, de protéger la place qu’il a dans le cœur des gens. Il pense que s’il s’ouvre aux autres sur sa propre négativité et sur sa propre faiblesse, s’il révèle son côté rebelle et corrompu, cela nuira gravement à son statut et à sa réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Il préfère donc plutôt mourir que d’admettre qu’il a des moments de faiblesse, de rébellion et de négativité. Et s’il arrive vraiment qu’un jour tout le monde voie son côté faible et rebelle, le fait qu’il est corrompu et qu’il n’a pas changé du tout, il continuera à jouer la comédie. Il pense que s’il admet avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, quelqu’un d’insignifiant, alors il perdra sa place dans le cœur des gens, il perdra l’idolâtrie et l’adoration de tous et il aura donc complètement échoué » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Afin de protéger leur réputation et leur statut, les antéchrists déploient d’immenses efforts pour afficher une façade et se déguiser lorsqu’ils sont en groupe. Ils n’osent pas s’ouvrir sur leur négativité, leurs faiblesses ou leurs déficiences, craignant qu’une fois leurs problèmes exposés, ils ne soient plus admirés. J’ai réfléchi sur moi-même et j’ai vu que j’étais exactement comme cela. Lorsque j’ai été élue dirigeante d’Église cette fois-là, j’avais peur que mes déficiences et mes lacunes soient exposées, que les autres me percent à jour et disent que je n’étais pas à la hauteur du devoir d’une dirigeante. Alors, peu importe à quel point j’étais faible et anxieuse, je n’osais pas m’ouvrir aux autres, et j’avais le sentiment que plus j’exposais de problèmes et de déficiences, plus cela prouvait que je n’étais pas à la hauteur, et que si tout le monde me perçait à jour, je serais trop honteuse pour leur faire face. Bien qu’en apparence je semblais faire mon devoir, mon point de départ n’était pas de réfléchir à la manière de tenir compte des intentions de Dieu et de bien faire mon devoir. Au lieu de cela, je pensais constamment à prendre le mauvais chemin et à la manière de sauver la face et d’empêcher les gens de me percer à jour. Dieu m’a donné une occasion de me former dans l’espoir que je me concentrerais sur la recherche de la vérité pour résoudre les problèmes, que je mettrais tout mon cœur et toutes mes forces à bien faire mon devoir, que je tiendrais toujours compte des intérêts de l’Église malgré mes déficiences et mes lacunes, et que j’apprendrais à coopérer avec les autres pour bien faire mon devoir, en tirant des leçons des forces des autres pour combler mes faiblesses. Cependant, j’ai déçu les intentions de Dieu. Quand je faisais mon devoir, tout ce à quoi je pensais, c’était mon orgueil, mon statut et la façon dont les autres me percevaient. Afin de protéger mon orgueil et mon statut, j’affichais une façade et me déguisais à chaque instant ; je ne soulevais pas rapidement les problèmes que je ne parvenais pas à percer à jour ou que je ne comprenais pas pour en chercher les réponses ; et je donnais toujours aux gens l’illusion que j’allais bien et que je comprenais tout. En conséquence, non seulement je n’ai pas contribué à la progression du travail, mais je l’ai en fait retardé. J’ai vu que le chemin que j’empruntais était exactement celui des antéchrists. Si je ne changeais pas de cap, je ne ferais que m’attirer la détestation de Dieu. En pensant à cela, j’ai eu un peu peur, alors j’ai prié Dieu avec repentance, ne voulant plus vivre pour mon orgueil, mais disposée à vivre devant Dieu et à bien faire mon devoir.
Plus tard, grâce aux paroles de Dieu, j’ai aussi compris comment je devais traiter correctement le fait d’avoir été élue dirigeante. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains sont promus et cultivés par l’Église, c’est pour eux une bonne occasion de se former. C’est une bonne chose. On peut dire qu’ils ont été élevés et honorés par Dieu. Alors, comment devraient-ils faire leur devoir ? Le premier principe qu’ils doivent respecter est de comprendre la vérité – quand ils ne comprennent pas la vérité, ils doivent chercher la vérité, et s’ils ne comprennent toujours pas après avoir cherché par eux-mêmes, ils peuvent trouver quelqu’un qui comprend la vérité avec qui échanger et chercher, ce qui permettra de résoudre le problème plus rapidement et dans de meilleurs délais. Si tu te préoccupes uniquement de passer plus de temps à lire les paroles de Dieu par toi-même et de consacrer plus de temps à méditer ces paroles afin de parvenir à comprendre la vérité et de résoudre le problème, c’est trop lent. Comme le dit le dicton : “Des remèdes trop lents à agir ne peuvent répondre aux besoins urgents.” Si, en ce qui concerne la vérité, tu souhaites faire des progrès rapides, alors il faut que tu apprennes à coopérer en harmonie avec les autres, à poser plus de questions et à chercher davantage. Ce n’est qu’alors que ta vie grandira rapidement et que tu pourras résoudre les problèmes promptement, sans aucun retard pour l’un ou pour l’autre. Parce que tu viens juste d’être promu, que tu es toujours en probation, que tu ne comprends pas vraiment la vérité et ne possèdes pas la vérité-réalité – parce que tu n’as toujours pas cette stature –, ne pense pas que ta promotion signifie que tu possèdes la vérité-réalité, ce n’est pas le cas. Si tu es promu et cultivé, c’est simplement parce que tu as le sens du fardeau dans le travail et que tu possèdes le calibre d’un dirigeant. Tu dois avoir cette raison. Si, ayant été promu et étant devenu dirigeant ou ouvrier, tu commences à affirmer ton statut, et que tu crois que tu es quelqu’un qui poursuit la vérité et que tu possèdes la vérité-réalité – et si, quels que soient les problèmes que rencontrent les frères et sœurs, tu prétends les comprendre et tu te prétends spirituel, alors c’est une façon d’être qui est stupide et semblable à celle des pharisiens hypocrites. Tu dois parler et agir honnêtement. Lorsque tu ne comprends pas, tu peux demander aux autres ou aller chercher l’échange du Supérieur : il n’y a rien de honteux dans tout cela. Même si tu ne demandes rien, le Supérieur connaîtra tout de même ta véritable stature et saura que la vérité-réalité est absente chez toi. Chercher et échanger sont ce que tu dois faire : telle est la raison que l’on devrait trouver dans l’humanité normale et le principe auquel devraient adhérer les dirigeants et les ouvriers. Il n’y a pas là de quoi être gêné. Si tu penses qu’une fois que tu es un dirigeant, il est gênant de ne pas comprendre les principes, ou de poser sans cesse des questions aux autres ou au Supérieur, et que tu crains que les autres te regardent de haut, si bien que tu joues la comédie pour faire croire que tu comprends tout, que tu sais tout, que tu as des capacités de travail, de faire n’importe quel travail d’Église, en prétendant n’avoir besoin de personne pour te le rappeler ou échanger avec toi, ni pour subvenir à tes besoins ou te soutenir, alors c’est dangereux, et tu es trop arrogant et suffisant, trop dépourvu de raison. Tu ne connais même pas ta propre mesure : et cela ne fait-il pas de toi une personne confuse ? De telles personnes ne remplissent pas vraiment les critères pour être promues et cultivées par la maison de Dieu, et tôt ou tard elles seront renvoyées et éliminées. Ainsi, chaque dirigeant ou ouvrier qui vient d’être promu devrait être au clair sur le fait qu’il n’a pas la vérité-réalité, il devrait avoir cette conscience de soi. Si tu es désormais dirigeant ou ouvrier, ce n’est pas parce que tu as été nommé par Dieu, mais parce que tu as été promu pour l’être par les autres dirigeants ou par les autres ouvriers, ou parce que tu as été élu par le peuple élu de Dieu ; cela ne signifie pas que tu as la vérité-réalité et une vraie stature. Quand tu auras compris cela, tu auras un peu de raison, de cette raison que doivent posséder les dirigeants et les ouvriers » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que je ne saisissais pas la signification du fait que l’Église promeuve et forme les gens. Dans mon esprit, je croyais que ceux qui étaient promus ne pouvaient avoir aucune déficience ni aucune lacune, et qu’il ne pouvait y avoir rien qu’ils ne comprennent ou ne sachent faire. Par conséquent, lorsque je suis devenue dirigeante, j’avais très peur de commettre des erreurs, peur de me ridiculiser si je ne faisais pas bien les choses, et peur que les autres pensent que je ne valais pas la peine d’être cultivée. Maintenant, je vois à quel point ces points de vue sont tous erronés. L’Église promeut et cultive les gens pour leur donner des occasions de se former, et ainsi, pendant leur période de formation, ils peuvent se concentrer sur la recherche des vérités-principes, apprendre à échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes, coopérer harmonieusement avec les autres sur les choses qu’ils ne comprennent pas ou ne savent pas faire, et avoir une attitude de recherche active et de responsabilité sérieuse. C’est ainsi que les gens devraient pratiquer. J’ai pensé à une sœur que je connais. Lorsqu’elle était dirigeante, elle demandait rapidement aux autres lorsqu’elle était confrontée à des difficultés et des problèmes. Elle ne réfléchissait pas à la manière de sauver la face, mais à la manière de résoudre les problèmes. Plus tard, grâce à la formation, elle a fait des progrès rapides et a pu saisir certains des principes dans tous les domaines. En revanche, je voulais toujours donner aux gens l’illusion que je savais tout et que je pouvais tout faire. Non seulement cela violait les lois de l’humanité normale, mais cela me mettait aussi beaucoup de pression. Quand j’ai pensé à cela, mon cœur s’est un peu éclairci, et j’ai compris comment traiter correctement mon devoir. Je ne faisais pas ce devoir depuis longtemps. Je n’étais toujours pas au clair sur de nombreux principes et j’avais de nombreuses déficiences, mais ce que je pouvais faire, c’était chercher de manière proactive, et m’enquérir rapidement des choses que je ne parvenais pas à percer à jour.
Pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui surgit, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas en vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimules rien, ne déguises rien, que tu es exempt de fourberie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis avec principe et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de t’engager dans ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleur et tu vivras entièrement dans la lumière. Apprendre à être ouvert quand tu échanges est la première étape vers l’entrée dans la vie. Ensuite, il faut que tu apprennes à disséquer tes pensées et tes actions pour voir lesquelles sont mauvaises et lesquelles ne plaisent pas à Dieu, et il faut que tu les changes immédiatement et que tu les corriges. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en se débarrassant des choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Auparavant, tu faisais tout en fonction de ton tempérament malhonnête, qui est mensonger et trompeur : tu avais l’impression que tu ne pouvais rien obtenir sans mentir. Maintenant que tu comprends la vérité et que tu détestes les façons de faire de Satan, tu n’agis plus de cette manière : tu agis avec une mentalité d’honnêteté, de pureté et de soumission. Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu dit que pour vivre dans la lumière, il faut être une personne honnête, et, que ce soit envers Dieu ou envers les autres, ouvrir son cœur, accepter et reconnaître ses propres insuffisances, et ensuite, se concentrer sur la recherche de la vérité pour résoudre ses propres problèmes. C’est seulement ainsi que l’on peut comprendre la vérité et obtenir la vérité. J’ai commencé à être disposée à pratiquer conformément aux paroles de Dieu et à être une personne simple et ouverte. Une fois, après le déjeuner, je me suis ouverte à la dirigeante supérieure au sujet de mon état pendant cette période. Non seulement la dirigeante supérieure ne m’a pas méprisée, mais elle a aussi échangé avec moi et m’a aidée. J’étais très émue, et j’ai fait l’expérience que pratiquer conformément aux paroles de Dieu et chercher et discuter rapidement des choses que je ne comprends pas peut non seulement combler mes déficiences, mais aussi résoudre rapidement les problèmes dans le travail. Cela m’est bénéfique pour bien faire mon devoir.
Depuis lors, lorsque je rencontre des problèmes et des difficultés en faisant mon devoir, je prends consciemment l’initiative de communiquer et d’en discuter avec tout le monde. Quant à certains problèmes que je n’ai jamais rencontrés ou que je ne comprends pas, je trouve des chemins pour les résoudre grâce à la direction de la dirigeante supérieure, et mon efficacité dans l’exécution de mon devoir s’est améliorée, ce qui fait que mon cœur se sent détendu et libéré. Dieu soit loué !