54. Je ne m’inquiète plus de mal faire mon devoir à mon âge avancé
En 1999, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Je n’avais jamais pensé que je pourrais accueillir le Seigneur dans les derniers jours. J’étais si heureuse que j’avais du mal à le décrire. J’ai senti que cette fois, il y avait enfin de l’espoir d’entrer dans le royaume et de gagner la vie éternelle. J’avais la cinquantaine à l’époque et encore beaucoup d’énergie. Que je serve en tant que responsable d’Église, que je prêche l’Évangile ou que j’abreuve les nouveaux venus, je travaillais très activement, et chaque jour était très épanouissant. Fin 2018, j’ai soudainement ressenti des vertiges, mes jambes étaient lourdes et je ne pouvais plus lever les pieds pour marcher. Je trébuchais toujours, même en marchant sur un sol plat, et je m’écorchais souvent les genoux et les coudes au point de les faire saigner. Ma fille m’a emmenée à l’hôpital pour un examen. Le médecin a dit que j’avais un infarctus lacunaire et m’a avertie gravement : « Vous devez être très prudente avec cette maladie ! Si vous tombez à nouveau, cela risque de provoquer une hémorragie cérébrale. » J’ai eu très peur en entendant le médecin dire cela. « Si j’étais vraiment victime d’une hémorragie cérébrale, comment pourrais-je encore faire le moindre devoir ? Comment pourrais-je être sauvée si je ne peux pas faire mon devoir ? Toutes ces années de foi n’auraient-elles pas été vaines ? » Par la suite, j’ai pris des médicaments pour me soigner et, progressivement, mon état s’est stabilisé et je me suis sentie mieux. Je savais que c’était la protection de Dieu, et j’ai persévéré dans mon devoir pendant cette période. Après mes 70 ans, j’ai clairement senti que mon corps commençait à se détériorer à bien des égards. Je me sentais fatiguée après avoir fait un tout petit peu de travail et ma mémoire est devenue mauvaise. À 73 ans, je sélectionnais des sermons dans l’Église. Un jour, la superviseuse a tenu une réunion avec nous. J’ai remarqué plusieurs frères et sœurs qui étaient assez jeunes, et lorsque la superviseuse a échangé sur les principes, leurs doigts tapaient avec agilité sur les claviers d’ordinateur, produisant un cliquetis rapide. J’étais très envieuse d’eux et je me suis dit : « Nous croyons tous en Dieu et faisons nos devoirs. Pourquoi y a-t-il une si grande différence ? Les jeunes font tout rapidement, ils comprennent et maîtrisent vite les principes, et ils sont pleins d’énergie. Mais moi ? Mes yeux ne suivent pas et mon cerveau réagit lentement. J’ai plusieurs temps de retard sur les jeunes. Maintenant, je suis vieille, et mon corps ne suit plus, peu importe ce que j’essaie de faire. Puis-je bien faire ce devoir ? » Plus j’y pensais, plus je devenais abattue. Progressivement, j’ai commencé à me sentir comme un ballon dégonflé et je n’avais plus envie de rien faire. Je ne savais pas quoi dire quand je priais, et je ne recevais aucun éclairage ni aucune lumière en lisant les paroles de Dieu. Je me demandais si j’avais été abandonnée et éliminée par Dieu. Plus tard, j’ai réfléchi : « Je suis vieille et j’ai un calibre médiocre. Si je n’essaie pas activement de m’élever, ne vais-je pas prendre encore plus de retard ? Comme le dit le proverbe : “Ne crains pas d’aller lentement, crains seulement de t’arrêter ; s’arrêter une fois te met à deux miles et demi derrière.” Non, je dois m’efforcer de m’élever ! » Pendant ces jours-là, je n’arrêtais pas de prier, suppliant Dieu de m’éclairer et de me guider pour résoudre mon état négatif.
Plus tard, je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Je ne suis pas disposé à abandonner ou à éliminer qui que ce soit parmi vous, mais si l’homme ne s’efforce pas de bien faire, alors tu ne fais que te ruiner toi-même ; ce n’est pas Moi qui t’élimines : tu t’élimines tout seul. » J’ai cherché ce passage des paroles de Dieu pour le lire. Dieu dit : « Je ne suis pas disposé à abandonner ou à éliminer qui que ce soit parmi vous, mais si l’homme ne s’efforce pas de bien faire, alors tu ne fais que te ruiner toi-même ; ce n’est pas Moi qui t’élimines : tu t’élimines tout seul. […] Mon intention est que vous tous, vous soyez perfectionnés et tout au moins soyez conquis, afin que cette étape de l’œuvre soit réalisée avec succès. Le souhait de Dieu est que tout le monde soit perfectionné, soit finalement gagné par Lui, soit complètement purifié par Lui et devienne des gens qu’Il aime. Peu importe si Je dis que vous êtes attardés ou de faible calibre – c’est un fait. Le dire ne prouve pas que J’ai l’intention de vous abandonner, que J’ai perdu espoir en vous, que Je ne suis pas, encore moins, disposé à vous sauver. Je suis venu aujourd’hui accomplir l’œuvre de votre salut, ce qui veut dire que l’œuvre que Je fais est la continuité de l’œuvre du salut. Tout le monde a une chance d’être perfectionné : pourvu que tu sois prêt, pourvu que tu poursuives, à la fin tu seras capable d’atteindre ce résultat, et personne parmi vous ne sera abandonné. Si tu es de faible calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton faible calibre ; si tu es de haut calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton haut calibre ; si tu es ignorant et illettré, Mes exigences s’accorderont avec ton analphabétisme ; si tu sais lire et écrire, Mes exigences s’accorderont avec cela ; si tu es âgé, Mes exigences envers toi seront en rapport avec ton âge ; si tu es capable d’offrir l’hospitalité, Mes exigences envers toi seront fonction de cette capacité ; si tu dis que tu ne peux pas offrir l’hospitalité et que tu ne peux que remplir un certain devoir, que ce soit répandre l’Évangile, t’occuper de l’Église ou t’occuper d’autres affaires générales, le perfectionnement que Je te réserve dépendra de la fonction que tu remplis. Être loyal, soumis jusqu’à la fin, et chercher à avoir un amour suprême pour Dieu : voilà ce que tu dois accomplir, et il n’y a pas de meilleures pratiques que ces trois choses. En fin de compte, il est demandé à l’homme de réaliser ces trois choses et s’il peut le faire, alors il sera perfectionné. Mais, avant tout, tu dois poursuivre sincèrement, tu dois activement exercer constamment une pression vers l’avant, et ne pas être passif de ce point de vue » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est grandement éclairci. Dieu veut que chacun soit sauvé et perfectionné. Tant que nous poursuivons la vérité, Dieu ne nous éliminera pas, et nous pourrons tous être gagnés par Dieu à la fin. Dieu a des exigences envers les gens en fonction de leurs différents calibres, et Il ne traite pas les gens de manière uniforme. Dieu n’applique pas aux personnes âgées les normes que les jeunes peuvent atteindre, et Il n’a pas non plus dit qu’Il ne sauverait pas les gens une fois qu’ils sont vieux. Que l’on soit âgé, que l’on ait des réactions lentes ou un calibre médiocre, tant que l’on est disposé à poursuivre la vérité, on a une chance d’être sauvé. Dieu est si juste ! Mais je ne comprenais pas l’intention de Dieu. Je croyais que, parce que les jeunes comprennent rapidement les principes et sont efficaces dans l’exécution de leurs devoirs, ils ont une plus grande chance d’être sauvés ; et parce que je suis vieille, lente à réagir, et que mon efficacité dans l’exécution de mes devoirs est bien inférieure à celle des jeunes, Dieu m’éliminerait. Cela venait de mes notions et de mon imagination. Faire son devoir dans l’Église n’est pas comme travailler pour un patron dans le monde où personne ne vous embauche quand vous vieillissez. Ce n’est pas ainsi que Dieu traite les gens. Avant, j’étais aveugle à l’intention de Dieu, et je me sentais découragée et déçue parce que je croyais à tort que Dieu ne sauve pas les personnes âgées. Je n’aurais pas dû penser ça ! Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai eu l’impression qu’une vague de calme avait envahi mon esprit. Chaque jour où je pourrai faire mon devoir, je poursuivrai avec ferveur et m’efforcerai activement de m’élever vers la vérité.
Début février 2022, sœur Liu Yi, âgée de 80 ans, est décédée des suites d’une maladie. Cela m’a profondément touchée. Je vieillis de jour en jour et j’ai un infarctus lacunaire, qui provoquera une hémorragie cérébrale s’il s’aggrave. Une fois en particulier, je me suis soudainement sentie prise de vertiges et incapable de me tenir debout, et je n’osais pas ouvrir les yeux. J’ai eu extrêmement peur, craignant de tomber malade soudainement et de mourir. Je me suis dit : « J’ai presque 80 ans, et ce qui est arrivé à sœur Liu aujourd’hui pourrait m’arriver demain. Je veux profiter du moment présent pour faire mon devoir correctement, mais maintenant je suis vieille, mon corps ne m’obéit plus, peu importe le travail que je fais, et j’oublie toujours des choses. Comment puis-je être sauvée si je ne peux pas faire mon devoir ? Si seulement j’avais quelques années de moins ! » Voyant la pandémie s’aggraver de plus en plus, je craignais qu’un jour je puisse être infectée, que mon infarctus lacunaire s’aggrave, et que je risque de mourir à tout moment. Pendant ces jours-là, je vivais dans une détresse et une anxiété constantes. Mon cœur était misérable et tourmenté, et je ne pouvais puiser aucune énergie pour faire mon devoir. Cependant, je savais que quoi qu’il arrive, ne pas faire mon devoir n’était pas une option. Si j’abandonnais mon devoir, ce serait encore plus dangereux. J’ai prié Dieu : « Mon Dieu, maintenant que je vieillis, j’ai l’impression que le compte à rebours de ma vie a commencé, et j’ai constamment peur de la mort. Mon Dieu, puisses-Tu me guider pour que je comprenne la vérité et que je sorte de l’anxiété et de la détresse. »
Une fois, pendant mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si Dieu te permet de vivre, tu ne mourras pas, peu importe à quel point tu tombes malade. Si Dieu ne te permet pas de vivre, même si tu n’es pas malade, tu mourras quand même, si c’est ce qu’il doit se passer. La durée de ta vie est prédéterminée par Dieu. Savoir cela est la véritable connaissance et la véritable foi. Dieu fait-Il donc tomber les gens malades au hasard ? Ce n’est pas le hasard ; c’est une façon d’épurer leur foi. C’est une souffrance que les gens doivent endurer. S’Il te fait tomber malade, n’essaie pas d’y échapper ; s’Il ne le fait pas, alors ne le Lui demande pas. Tout est entre les mains du Créateur et les gens doivent apprendre à laisser la nature suivre son cours. Qu’est-ce que la nature ? Rien dans la nature n’est laissé au hasard ; tout vient de Dieu. C’est vrai. Parmi ceux qui souffrent d’une même maladie, certains meurent et d’autres vivent ; tout cela a été prédéterminé par Dieu. Si tu peux vivre, cela prouve que tu n’as pas encore achevé la mission que Dieu t’a confiée. Tu devrais travailler dur pour l’achever, et chérir cette période ; ne la gâche pas. Voilà ce qu’il en est. Si tu es malade, n’essaie pas d’échapper à la situation, et si tu n’es pas malade, ne demande pas à l’être. Il n’y a aucun domaine dans lequel tu puisses obtenir ce que tu veux simplement en le demandant et tu ne peux pas non plus échapper à quoi que ce soit juste parce que tu le veux. Personne ne peut changer ce que Dieu a décidé de faire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que la durée de vie d’une personne est prédestinée par Dieu. Sœur Liu est décédée à l’âge de 80 ans parce que sa vie était arrivée à son terme. C’était tout à fait normal. J’ai repensé à mon voisin Xiaoshi. Il n’avait que 34 ans quand il est mort, et il avait toujours été en excellente santé. Contre toute attente, il est mort en heurtant un poteau électrique. J’ai compris que la vie de chacun est entre les mains de Dieu et que nous ne pouvons pas contrôler notre propre destin. Lorsque notre vie arrive à son terme, nous mourrons même si nous ne sommes pas malades. Prenez mon exemple. Lorsque mon infarctus lacunaire a été diagnostiqué, le médecin a dit qu’en contractant cette maladie à mon âge, je courrais un risque élevé d’hémorragie cérébrale si je tombais. Cependant, je suis tombée de nombreuses fois et ma maladie ne s’est pas aggravée. Il y a aussi eu cette fois où je me suis soudainement sentie prise de vertiges et hébétée, comme si j’allais m’évanouir à tout moment. Cependant, après une journée d’inconfort, j’allais de nouveau bien. Si ma mission n’est pas achevée, je ne mourrai pas, même si je suis vieille et malade. Si ma maladie s’aggrave réellement, c’est une souffrance que je devrai endurer. Quand le moment de ma mort viendra, je me soumettrai à la souveraineté de Dieu. C’est la raison que je devrais avoir. Tant qu’il me reste un souffle de vie, je devrais saisir l’occasion qui s’offre à moi maintenant, et consacrer mon temps et mon énergie à faire mon devoir et à poursuivre la vérité, en m’efforçant de gagner quelque chose chaque jour où je suis en vie. Je ne peux plus perdre mon temps à m’inquiéter et à être anxieuse comme je le faisais par le passé. Quand j’ai compris cela, je me suis sentie beaucoup plus détendue et j’avais plus d’énergie pour faire mes devoirs.
Plus tard, j’ai été infectée par la COVID-19, ma santé s’est affaiblie et ma mémoire est devenue plus mauvaise. Une fois, la superviseuse s’est réunie avec nous et a lu les paroles de Dieu. À ce moment-là, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui correspondait très bien à mon état, et j’ai voulu échanger sur ce passage par la suite. Cependant, en continuant ma lecture, je n’arrivais plus à me souvenir du point clé précédent, et lorsque j’ai voulu le rechercher, je ne l’ai plus retrouvé. J’étais si anxieuse que la sueur a commencé à perler au bout de mon nez. Finalement, j’ai réussi à échanger quelques mots, mais ils étaient incohérents. Je me suis sentie extrêmement embarrassée, et un peu abattue et découragée. Je me suis dit : « Lors de la prochaine réunion, je ne dois pas me ridiculiser en essayant d’échanger. Maintenant que je suis vieille, je suis vraiment inutile. Mon cerveau réagit lentement, et j’ai beau essayer, je ne peux pas suivre les jeunes ! » Plus j’y pensais, plus je devenais négative. J’avais l’impression que mes chances d’être sauvée s’amenuisaient de plus en plus, et j’avais encore moins d’espoir d’être bénie. Une autre fois, une sœur m’a copié une vidéo d’une récitation des paroles de Dieu. J’ai vu de mes propres yeux que la sœur l’avait copiée sur la carte mémoire pour moi, mais lorsque je suis rentrée chez moi et que j’ai allumé mon ordinateur, je ne l’ai pas trouvée. Je me suis dit : « Il semble que je ne peux tout simplement pas refuser d’accepter la vieillesse. Pourquoi ma mémoire est-elle si mauvaise ? Si quelque chose d’urgent se produit, est-ce que je ne finirai pas par le retarder ? » Juste au moment où je devenais anxieuse, ma sœur est arrivée et je me suis plainte à elle en disant : « Je suis si vieille maintenant que je ne me souviens de rien. Ne suis-je pas finie ? Puis-je encore poursuivre la vérité et être sauvée ? » Voyant que j’étais un peu négative, ma sœur m’a réconfortée et m’a demandé de lire le chapitre des paroles de Dieu « Comment poursuivre la vérité (3) ». Après le départ de ma sœur, j’ai cherché ce chapitre des paroles de Dieu pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens âgés ont toujours une idée fausse, croyant qu’ils sont confus, que leur mémoire est mauvaise et qu’ils ne peuvent donc pas comprendre la vérité. Ont-ils raison ? (Non.) Bien que les jeunes aient beaucoup plus d’énergie que les personnes âgées et soient physiquement plus forts, leur capacité de percevoir, comprendre et connaître est en réalité la même que celle des gens âgés. Les gens âgés n’ont-ils pas aussi été jeunes ? Ils ne sont pas nés vieux, et les jeunes vieilliront tous un jour également. Les personnes âgées ne doivent pas toujours penser que parce qu’elles sont vieilles, physiquement faibles, malades et avec de mauvais souvenirs, elles sont différentes des jeunes. En fait, il n’y a pas de différence. Qu’est-ce que Je veux dire quand Je dis qu’il n’y a pas de différence ? Que quelqu’un soit vieux ou jeune, ses tempéraments corrompus sont les mêmes, ses attitudes et ses opinions sur toutes sortes de choses sont les mêmes, et ses perspectives et points de vue sur toutes sortes de choses sont les mêmes. […] Ainsi, ce n’est pas que les personnes âgées n’aient rien à faire, ni qu’elles ne soient pas capables d’accomplir leurs devoirs, et encore moins qu’elles soient incapables de poursuivre la vérité : elles ont beaucoup de choses à faire. Les diverses hérésies et idées fausses que tu as accumulées au cours de ta vie, ainsi que les diverses idées et notions traditionnelles, les choses ignorantes et obstinées, les choses conservatrices, les choses irrationnelles et les choses déformées que tu as accumulées se sont toutes amoncelées dans ton cœur, et tu devrais consacrer encore plus de temps que les jeunes à creuser, à disséquer et à reconnaître ces choses. Ce n’est pas que tu n’aies rien à faire, ni que tu devrais éprouver du désarroi, de l’angoisse ou de l’inquiétude lorsque tu es dans un moment creux : ce n’est ni ta tâche, ni ta responsabilité. Tout d’abord, les personnes âgées doivent avoir le bon état d’esprit. Même si tu vieillis et que tu es relativement âgé physiquement, tu dois néanmoins avoir un état d’esprit jeune. Même si tu vieillis, que ta réflexion est ralentie et que ta mémoire est mauvaise, si tu peux encore te connaître, comprendre les paroles que Je dis et comprendre la vérité, alors cela prouve que tu n’es pas âgé et que tu ne manques pas de calibre. Si quelqu’un a 70 ans mais n’est pas capable de comprendre la vérité, cela montre que sa stature est trop petite et qu’il n’est pas à la hauteur. Par conséquent, l’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité et […]. Dans la maison de Dieu et lorsqu’il s’agit de vérité, les personnes âgées constituent-elles un groupe à part ? Non. L’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité, tout comme lorsqu’il s’agit de vos tempéraments corrompus, de la profondeur de votre corruption, de votre qualification pour poursuivre la vérité, de votre capacité à atteindre le salut ou de la probabilité que vous soyez sauvés. N’est-ce pas vrai ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu ont vraiment touché mon cœur, surtout celles-ci : « Même si tu vieillis, que ta réflexion est ralentie et que ta mémoire est mauvaise, si tu peux encore te connaître, comprendre les paroles que Je dis et comprendre la vérité, alors cela prouve que tu n’es pas âgé et que tu ne manques pas de calibre. » Dieu nous connaît si bien, nous les personnes âgées. Il ne rejette pas les personnes âgées, au contraire, Il nous encourage à avoir un état d’esprit positif, à ne pas vivre dans la détresse et l’anxiété à cause de notre âge, et à faire de notre mieux pour accomplir nos devoirs au mieux de nos capacités. Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique, et j’ai vu un peu d’espoir. J’avais toujours cru que les jeunes non seulement ont un bon calibre, mais qu’ils comprennent rapidement la vérité, sont efficaces dans l’exécution de leur devoir, et ont donc un plus grand espoir de salut. D’un autre côté, toutes mes fonctions déclinent avec l’âge. J’ai une mauvaise mémoire, je suis lente à comprendre la vérité, et je n’arrive à suivre le rythme de rien. En particulier, ma mémoire s’est détériorée après avoir été infectée par la COVID-19, et je me sentais encore plus inutile, sans espoir d’obtenir des bénédictions, et je suis donc devenue découragée et déçue. Je vivais dans les émotions négatives de la détresse et de l’anxiété, ce qui non seulement entravait ma propre entrée dans la vie, mais aussi mon devoir. J’ai vu que vivre dans des émotions négatives causait un si grand préjudice, et je devais m’efforcer positivement et activement de m’élever vers la vérité. Bien que je sois vieille, lente à comprendre et que j’aie une mauvaise mémoire, ce n’est pas que je ne puisse pas du tout comprendre la vérité, et je ne suis pas si vieille que je ne puisse pas comprendre les paroles de Dieu. Je devrais chérir mon temps limité et poursuivre le changement de mes tempéraments corrompus. J’ai encore de nombreux tempéraments corrompus dont je ne me suis pas débarrassée, et j’ai de nombreux points de vue qui doivent être inversés. Tant que je n’abandonne pas la poursuite de la vérité, j’ai une chance d’être sauvée. La vérité ne traite personne injustement. Quand j’ai compris cela, mon cœur s’est senti apaisé.
Les jours suivants, je n’arrêtais pas de me demander pourquoi j’avais constamment peur de ne pas pouvoir être sauvée parce que j’étais trop vieille pour faire mes devoirs. Par quel tempérament corrompu étais-je dominée ? J’ai lu les paroles de Dieu : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? […] Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens. Peut-être qu’en accomplissant leur devoir ou en vivant la vie de l’Église, ils sentent qu’ils sont capables d’abandonner leurs familles et de se dépenser avec joie pour Dieu, et peut-être qu’ils croient désormais avoir connaissance de leur motivation visant à recevoir des bénédictions, et avoir mis cette motivation de côté et ne plus être gouvernés ni contraints par elle. Ensuite, ils pensent ne plus avoir la motivation d’être bénis, mais Dieu croit le contraire. Les gens ne voient les choses que superficiellement. En l’absence d’épreuves, ils se sentent bien dans leur peau. Tant qu’ils ne quittent pas l’Église, qu’ils ne renient pas le nom de Dieu et qu’ils persistent à se dépenser pour Dieu, ils croient qu’ils ont changé. Ils ont l’impression que, dans l’accomplissement de leur devoir, ils ne sont plus guidés par un enthousiasme personnel ni par des élans momentanés. Au lieu de cela, ils croient qu’ils peuvent poursuivre la vérité et continuellement chercher et pratiquer la vérité tout en accomplissant leur devoir, afin que leurs tempéraments corrompus soient purifiés et qu’ils réalisent un véritable changement. Cependant, quand surviennent des événements qui sont directement liés à la destination et à la fin des gens, comment se comportent-ils ? La vérité est révélée dans son intégralité. Donc, au bout du compte, en ce qui concerne les gens, cette circonstance est-elle une circonstance de salut et de perfectionnement, ou d’être révélé et éliminé ? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Pour ceux qui poursuivent la vérité, cela signifie le salut et le perfectionnement, ce qui est une bonne chose. Pour ceux qui ne poursuivent pas la vérité, cela signifie d’être révélé et éliminé, ce qui est une mauvaise chose » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). En méditant sur les paroles de Dieu, je les ai mises en relation avec moi-même : je croyais en Dieu parce que je voulais être bénie. Après avoir accepté cette étape de l’œuvre, je me suis dépensée avec enthousiasme et j’ai tout donné en faisant tous les devoirs que l’Église m’assignait, sans jamais avoir l’impression de souffrir ou d’être fatiguée. Parfois, je transférais les livres des paroles de Dieu au péril de ma vie, mais je n’avais pas peur. Même lorsque j’ai eu un infarctus lacunaire en 2018, je n’ai pas cessé de faire mes devoirs. Je pensais que tant que je ferais mes devoirs activement de cette manière, je serais bénie et j’aurais une bonne destination à l’avenir. Cependant, après mes 70 ans, mon état physique a commencé à décliner et ma mémoire n’était plus aussi bonne qu’avant, en plus de mon infarctus lacunaire. J’avais peur de mourir, de ne plus pouvoir faire mon devoir et de ne pas être sauvée, alors je vivais dans un état d’abattement. En apparence, je faisais mon devoir à contrecœur, mais je n’étais pas motivée. Surtout après avoir été infectée par la COVID-19 et avoir vu que ma santé et ma mémoire étaient encore plus mauvaises qu’avant, j’ai senti que je n’avais aucun espoir d’être bénie et que je ne pouvais pas obtenir une bonne destination, alors j’ai vécu dans la négativité et la misère, et je n’avais plus envie de rien faire. Je croyais que si je ne pouvais recevoir aucune bénédiction, toutes mes années de souffrance auraient été vaines, et j’avais l’impression d’avoir perdu au change. Je ne voulais plus lire les paroles de Dieu ni prier Dieu, et j’avais perdu toute énergie pour faire mon devoir ; mon cœur s’éloignait de plus en plus de Dieu. Maintenant, je voyais enfin que par le passé, lorsque j’espérais recevoir des bénédictions, j’étais capable d’endurer la souffrance et de payer un prix dans mon devoir, paraissant sincère envers Dieu. Cependant, en fait, je considérais l’exécution de mon devoir comme un capital pour obtenir des bénédictions, et j’avais constamment essayé de marchander avec Dieu. J’avais usé de tromperie depuis le début. J’étais si égoïste et méprisable, si dépourvue d’humanité ! En quoi étais-je une croyante sincère en Dieu ? Dieu est saint, et Son tempérament ne peut être offensé. Comment peut-Il tolérer que les gens essaient de Le tromper ? Même si j’agissais ainsi, je demandais encore des bénédictions à Dieu. Comment avais-je pu être aussi déraisonnable ? Je n’ai eu aucune honte ! Je n’avais prêté aucune attention à la poursuite de la vérité pendant toutes ces années, et mon tempérament n’avait pas changé. Je croyais en Dieu dans le but de recevoir des bénédictions. J’avais suivi le chemin de Paul ! Si Dieu n’avait pas mis en place cet environnement pour me révéler, je serais encore en train de poursuivre des bénédictions, et à la fin j’aurais été complètement éliminée et envoyée en enfer. Aujourd’hui, je pouvais comprendre que j’étais sur le mauvais chemin. C’était le grand salut de Dieu pour moi ! Quand j’ai compris cela, j’ai vraiment regretté de ne pas avoir poursuivi la vérité pendant toutes ces années. Ensuite, il fallait que je renonce à mon intention de recevoir des bénédictions et que je poursuive la vérité avec sérieux. Je ne pouvais plus continuer à décevoir Dieu.
Plus tard, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Dieu a clairement énoncé les normes pour déterminer l’issue d’une personne. Dieu détermine l’issue des gens en se fondant sur le fait qu’ils poursuivent la vérité, pratiquent la vérité et, finalement, qu’ils parviennent ou non à un changement de tempérament. Telle est la justice de Dieu. Auparavant, je pensais que Dieu déterminait l’issue des gens en fonction de leur âge et de la quantité de devoirs qu’ils faisaient. De mon point de vue, toutes les personnes âgées seraient éliminées, et tous les jeunes seraient sauvés. Si tel était le cas, le tempérament juste de Dieu ne se manifesterait pas. J’ai pensé aux jeunes qui avaient été exclus de notre Église. Ils étaient intelligents et doués, mais ils ne poursuivaient tout simplement pas la vérité, étaient avides du monde et n’étaient pas disposés à faire leurs devoirs. Ils ont tous été éliminés en tant qu’incrédules. J’ai vu que peu importe l’âge que l’on a, poursuivre la vérité et bien faire son devoir dans la mesure de ses capacités est extrêmement important.
J’ai lu d’autres paroles de Dieu, et mon cœur s’est encore plus éclairci. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains disent : “J’ai soixante ans. Depuis soixante ans, Dieu veille sur moi, me protège et me guide. Si, quand je serai vieux, je ne peux plus accomplir un devoir et je ne peux plus rien faire, Dieu Se souciera-t-Il encore de moi ?” N’est-ce pas dire une bêtise ? Dieu n’exerce pas Sa souveraineté sur le destin d’une personne, Il ne veille pas sur cette personne et ne la protège pas en S’en tenant à une seule durée de vie. S’il ne s’agissait que d’une seule durée de vie, d’une seule vie, cela ne démontrerait pas que Dieu est tout-puissant et a souveraineté sur tout. Le dur labeur que Dieu accomplit et le prix qu’Il paie pour une personne ne sont pas simplement destinés à arranger ce que cette personne fait dans cette vie, mais à arranger pour elle un nombre incalculable de vies. Dieu assume l’entière responsabilité de chaque âme qui s’est réincarnée. Il œuvre attentivement, Sa vie étant le prix qu’Il paie, guidant chaque personne et arrangeant chacune des vies de cette personne. Dieu trime et paie un prix de cette façon pour l’amour de l’homme, et Il accorde à l’homme toutes ces vérités et cette vie. Si les gens n’accomplissent pas le devoir des êtres créés au cours de ces derniers jours et qu’ils ne reviennent pas devant le Créateur, si à la fin, quel que soit le nombre de vies et de générations qu’ils ont traversées, ils ne font pas bien leurs devoirs et ne répondent pas aux exigences de Dieu, leur dette envers Dieu ne sera-t-elle pas alors trop grande ? Ne seront-ils pas indignes de tous les prix que Dieu a payés ? Ils manqueront tellement de conscience qu’ils ne mériteront pas d’être appelés des gens, car leur dette envers Dieu sera trop grande » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Payer le prix pour gagner la vérité est d’une grande signification). « Que devez-vous faire, maintenant ? Pendant que le cœur de Dieu trime encore pour l’humanité, pendant que Dieu fait encore des projets pour l’humanité, pendant qu’Il a encore de la peine et qu’Il S’inquiète de tous les faits et gestes humains. Vous devez faire votre choix, dès que possible et établir l’objectif et la direction de votre poursuite. N’attendez pas que les jours de repos de Dieu soient venus pour faire des projets. Si vous n’éprouvez pas de véritables remords, de véritables regrets, un véritable chagrin et que vous ne vous lamentez pas véritablement jusque-là, il sera trop tard. Personne ne pourra te sauver, et Dieu non plus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Pourquoi l’homme doit-il poursuivre la vérité). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été très émue. Dieu a toujours veillé sur les gens et les a toujours protégés, Il les a toujours guidés. Le prix que Dieu a payé pour le salut de l’homme est si grand. Prenez mon exemple. Je ne suis qu’une simple femme au foyer. J’ai grandi dans une famille pauvre et personne ne m’estimait, alors je vivais avec des sentiments d’infériorité. Dieu m’a fait la grâce de me permettre d’accepter Son œuvre des derniers jours et de faire mon devoir dans l’Église, d’avoir une chance d’être sauvée. Dieu a aussi constamment orchestré des environnements pour révéler ma corruption, utilisant Ses paroles pour m’éclairer et m’aider à me connaître moi-même et à comprendre certaines vérités. Quand je suis devenue vieille, j’ai cru que, parce que mes réactions étaient trop lentes et que je ne pouvais faire aucun devoir, je ne pouvais pas être sauvée, et j’ai donc vécu dans un état négatif. Mais Dieu m’a quand même éclairée pour que je comprenne la vérité et m’a aidée à sortir des émotions négatives de la détresse et de l’anxiété, me guidant petit à petit sur le chemin de la poursuite de la vérité. Dieu a dépensé tant de Ses efforts minutieux pour moi ! J’ai pleuré en méditant sur les paroles de Dieu, ayant le sentiment d’être absolument vide de conscience et de raison ! J’avais vraiment déçu Dieu en ne poursuivant pas sérieusement la vérité pendant tant d’années, et j’avais laissé trop de regrets. Maintenant, l’œuvre de Dieu n’est pas encore terminée, et Il continue d’œuvrer pour sauver les gens. Je ne peux pas cesser de poursuivre la vérité et me contenter de vivoter simplement parce que je suis vieille. Je devrais consacrer tout mon temps et toute mon énergie à poursuivre la vérité, à résoudre mes tempéraments corrompus et à faire mon devoir. Je devrais accomplir mon devoir dans la mesure de mes capacités, et ne plus faire en sorte que Dieu se préoccupe et s’inquiète pour moi.
Maintenant, je suis responsable des réunions de deux groupes. Quand je vois un frère ou une sœur qui est dans un mauvais état ou qui a des difficultés, je cherche des paroles pertinentes de Dieu pour les aider à résoudre leurs problèmes. Quand je vois leur état s’améliorer un peu, je me sens vraiment heureuse. Quand j’ai le temps, je me forme aussi à rédiger des articles de témoignage d’expérience et à prêcher l’Évangile, faisant tout mon possible au mieux de mes capacités. En vivant ainsi, je me sens très épanouie et apaisée chaque jour. Dieu Tout-Puissant soit loué pour mon salut !